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mardi 23 juin 2015




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lundi 1 juin 2015
À l’origine de cette scène apocalyptique, les bulldozers de la compagnie Astra Agro Lestari spécialisée dans l’huile de palme. La société qui appartient à la multinationale Jardines est épinglée par diverses ONG pour son absence d’efforts et d’actions pour limiter la déforestation. 

Plus qu’un problème de déboisement responsable en partie du dérèglement climatique, cette zone que le drone a filmé faisait partie de l’habitat naturel de l’éléphant de Sumatra. Un animal actuellement en danger critique d’extinction. Les spécialistes estiment que si nous continuons sur cette voie, l’animal majestueux aura totalement disparu d’ici 15 ans.

mercredi 26 novembre 2014






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EN 2008


EN 2009

C'EST DE L'EAU - le clip des - "Les Enfantastiques " - La chorale d'enfants - choeur d'enfants

...A apprendre par chœur ...pour le bien de l'humanité et bien plus encore...Intéro non écrite avec anti séche autorisée pour juste la partager...même avec les grands...allez on partage pour obtenir un mille / (sur le) vain...
mardi 9 septembre 2014
La digue d’un bassin de décantation de rejets issus d’une importante mine d’or et de cuivre à Mount Polley, dans la province de Colombie-Britannique au Canada, s’est rompue début août 2014. Des milliards de litres d’eaux usées et de boues toxiques se sont déversées dans les lacs et cours d’eau environnant. L’état d’urgence a été décrété localement, assorti d’une interdiction de consommer l’eau du robinet. Simple incident malencontreux ? Ou, bien plutôt, résultat de l’affaiblissement progressif des régulations environnementales au Canada pour faciliter le développement de l’industrie minière ?

L’accident, qui a eu lieu le 4 août dernier, est survenu malgré un rapport officiel de 2011 alertant le propriétaire de la mine, Imperial Metals, sur la nécessité de trouver une solution durable pour évacuer les eaux usées s’accumulant dans le bassin. 

Le rapport, commandé par deux tribus des « Premières nations » et payé par Imperial Metals, notait également que la mine n’avait « ni plan de surveillance ni plan d’urgence détaillés ». Dans le même temps, le ministère de l’Environnement de la province a déclaré avoir adressé un avertissement à Imperial Metals en mai dernier - pour la cinquième fois ! -, après que des inspections aient révélé que le niveau des eaux usées dans le bassin de décantation dépassait la limite autorisée. Des eaux usées qui présentaient aussi une concentration anormalement élevée de plusieurs substances, dont le sélénium et le molybdène.

L’accident, qualifié de « plus grande catastrophe minière jamais survenue au Canada », a détruit les écosystèmes de la rivière voisine de Hazeltine Creek, qui abritaient de nombreuses espèces animales. Les boues ont également atteint les lacs Polley et Quesnel, dont la population locale dépend pour son eau potable ainsi que pour la pêche.

L’interdiction de consommation de l’eau a été partiellement levée une semaine après l’accident, les autorités sanitaires ayant estimé qu’elle ne présentait plus de risques. Mais de nombreux résidents restent méfiants, d’autant plus que d’autres problèmes environnementaux ont été signalés [1]. Pour l’ONG Mining Watch Canada, il est difficile d’évaluer les répercussions à plus long terme, en particulier pour les poissons, particulièrement sensibles à la pollution : « Une grande partie des contaminants issus des eaux usées se retrouvera dans les sédiments, qui se déposeront en dehors de la colonne d’eau et ne seront pas pris en compte dans les échantillons d’eau testés », expliquent-ils.

Les « Premières nations » de la région sont extrêmement préoccupées par les impacts à long terme de la catastrophe sur leurs moyens de subsistance. « Notre peuple trouve des saumons morts le long des berges de la rivière comme nous n’en avions jamais vus de notre vie. Nous ne sommes pas satisfaits des conclusions du ministère de l’Environnement et nous allons faire le nécessaire pour assurer la santé et la sécurité de nos membres en participant à des études indépendantes », a déclaré dans un communiqué le chef Joe Alphonse, président tribal pour le gouvernement national Tsilhqot’in.

Bien que la Colombie-Britannique applique le principe pollueur-payeur, le coût du nettoyage, qui s’élèvera probablement à des centaines de millions de dollars, suscite aussi de nombreuses inquiétudes. Imperial Metals a promis de payer pour les dégâts, mais il est difficile à ce stade de savoir si leurs actifs et leur assurance seront suffisants pour couvrir la totalité des coûts.

Un gouvernement aux petits soins pour l’industrie minière

Au cours de la dernière décennie, le Canada a connu une forte expansion de ses industries extractives. L’objectif avoué du Premier ministre conservateur Stephen Harper était que le Canada devienne l’un des plus grands exportateurs de ressources naturelles au monde. Harper a été accusé d’affaiblir délibérément les protections environnementales en vigueur pour le plus grand bénéfice de l’industrie, notamment minière.

Dans un article du Huffington Post Canada, l’écologiste canadien David Suzuki a déclaré que la catastrophe était « prévisible » et a critiqué l’usage de bassins de décantation ouverts pour les déchets miniers. « Certaines mines souterraines plus petites trouvent des moyens plus sûrs pour traiter les déchets, par le remblayage des résidus. Il existe également l’option de faire sécher les résidus, ou de les transformer en pâte avant confinement », a-t-il précisé. « Les solutions plus sûres coûtent plus cher, ce qui les rend moins attractives pour des entreprises qui ne pensent qu’aux profits. Mais l’industrie minière [de la Colombie-Britannique], qui pèse 8 milliards de dollars, a les moyens de dépenser un peu plus pour la sécurité publique et pour l’environnement. »

Les autorités gouvernementales ont également été accusées de délibérément minimiser les conséquences du déversement d’eaux usées toxiques. Au Canada, les gouvernements provinciaux entretiennent souvent des liens étroits avec l’industrie, et les registres de campagne indiquent qu’Imperial Metals et de ses filiales et les investisseurs ont versé depuis 2005 plus de 200 000 dollars au Parti libéral de Colombie-Britannique, au pouvoir dans la province. Le principal actionnaire d’Imperial Metals a également organisé l’année dernière une soirée privée de collecte de fonds en appui à la campagne de réélection de la Première ministre de Colombie-Britannique, Christy Clark.

Une commission d’enquête mise en place par les autorités de Colombie-Britannique suite à l’accident semble ne s’être penchée que sur les éléments techniques, sans s’interroger sur d’éventuelles lacunes dans la législation ou dans la supervision gouvernementale. Le parti vert de Colombie-Britannique a lancé une pétition en ligne réclamant une enquête réellement indépendante sur les causes de la catastrophe.

« Cette crise, qui n’aurait jamais dû avoir lieu, met en lumière une défaillance systémique dans la législation et les normes environnementales de la Colombie-Britannique, dans les protocoles de surveillance et d’application, ainsi qu’une absence totale de préparation à une crise de ce type », a déclaré Jens Wieting, de l’organisation environnementaliste Sierra Club.

« Si les risques sont trop élevés et les solutions à long terme n’existent pas ou sont trop coûteuses, la seule manière de s’assurer que les résidus toxiques sont tenus à l’écart de nos cours d’eau et de nos paysages préservés devrait être d’interdire purement et simplement toute exploitation minière dans certains zones », estime David Suzuki.

L’histoire dira si après la catastrophe de Mount Polley, le gouvernement et les habitants de Colombie-Britannique sont désormais prêts à envisager une telle éventualité.

Source © Jocelyn Timperley / la presse

mercredi 27 août 2014
Le 15 Aout une fissure d’un kilomètre de long et de huit mètres de profondeur a dévasté une partie de la Costa de Hermosillo au Mexique.

Alors que certains avancent l’hypothèse d’un mini-tremblement de terre, un géologue de l’Université de l’État de Sonora penche plutôt sur une source d’eau souterraine qui aurait affaibli la terre avant qu’elle ne s’effondre.

 Malgré ces deux suppositions qui s’opposent, aucune certitude, le sol de cette région est très instable et les recherches sur l’origine de cette fissure restent difficiles à établir.
mardi 11 mars 2014
A 14h46, le Japon tout entier s’est tu. Minute de silence et de prière, une journée pour commémorer la tragédie du 11 mars 2011, un séisme, un tsunami et un accident nucléaire.

A Tokyo, le couple impérial et le gouvernement de Shinzo Abe ont rendu hommage aux 20 000 victimes de cette tragédie, la pire qu’ait connue le Japon depuis la guerre.

Le pays traumatisé avait alors décidé d’en finir avec le nucléaire. Un projet enterré avec l’arrivée au pouvoir du gouvernement conservateur de Shinzo Abe. Le Premier ministre espère relancer d’autres réacteurs.

Depuis trois ans, un combat titanesque se joue à Fukushima pour démanteler 4 des 6 tranches de la centrale.

Près de 270.000 personnes n’ont pas encore pu regagner leurs maisons, détruites par le raz-de-marée ou rendues inhabitables par la radioactivité.

95% des Japonais se disent toujours anxieux de la situation. Ils s’inquiétent notamment du problème de l’eau radioactive qui regorge sur le site de Fukushima.

Source © 2014 euronews



vendredi 28 février 2014
Pendant longtemps  le village de Groesfaen dans le sud du Pays de Galles au Royaume-Uni était un endroit agréable à vivre.

Pourtant, dés 2003 les habitants de Groesfaen dans le sud du Pays de Galles ont commencé à se plaindre des remugles immondes émanant de la carrière Brofiscin , une carrière profonde de 36 mètres, située aux abords du village . Plus alarmant encore , les eaux de la rivière qui passait près de la carrière ont commencé à virer orange vif . 

Naturellement concernés , les résidents avaient exhortés les autorités locales d'enquêter.

L'enquête a révélé qu'une usine de Monsanto de Newport, une ville située près de Groesfaen avait payé des entrepreneurs pour déverser illégalement des milliers de tonnes de produits chimiques cancérigènes dans la carrière Brofiscin entre 1965 et 1972 

Parmi les poluants se trouvait des BPC et des dérivés de l'Agent Orange. Ces produits chimiques corrosifs ont fini par percer leurs conteneurs et se sont répandus dans le sol , mettant non seulement en danger la vie des villageois , mais aussi plus de 350 000 résidents de Cardiff , car les produits chimiques sont rentré en contact avec une nappe phréatique importante qui était la source d'approvisionnement en eau principale de la ville .

Mais beaucoup plus grave encore les habitants de Groesfaen ont également découvert que le conseil municipal été au courant de cette situation depuis des décennies et n'a rien fait.

"Les autorités sont au courant de la situation depuis des années , mais n'ont rien fait », a admis Douglas Gowan , un nouveau consultant chargé de la dépolution de la carrière . " Il existe des preuves non seulement de négligences et d'incompétences totales , mais plus grave encore de volonté affichée de dissimulation"

Dés 2005, les autorités locales ont réalisé que l'affaire de Brofiscin ne pouvait plus être maintenue sous silence et a finalement embauché l' Agence de l'environnement d'état pour nettoyer le site .Cette décision s'est avérée trés controversée pour deux raisons principales: 

Premièrement l'agence de l'environnement a refusé à plusieurs reprises de reconnaître la société Monsanto responsable de cette pollution ( Monsanto réfutait dès le départ ces accusations ) . 

Deuxièmement , l'agence a systématiquement minimisé les dangers des produits chimiques eux-mêmes , affirmant même qu'ils ne posaient aucun danger pour la santé humaine » dans leur rapport officiel . 

Néanmoins en 2011 , Monsanto a accepté à contrecœur d'aider l' Agence de l'environnement à nettoyer la carrière Brofiscin lorsqu'on a découvert que la plupart des 67 produits chimiques détectés sur le site étaient exclusivement fabriqués par la société. 

Depuis, l' effort de nettoyage reste toujours sous-financé et inefficace  et la carrière Brofiscin reste toujours le site le plus contaminé du Royaume-Uni .

«Si rien n'est fait les solutions actuelles choisies par l' Agence de l'environnement qui ne s'attaquent qu'aux ruissellements de surface et jamais des déchets enfouis sous terre vont ne faire qu'empirer la situation. Les fûts métalliques vont continuer à se détériorer au fil du temps en rejetant toujours plus de matières toxiques et nocives qui vont continuer à polluer nos aquifères.

© Nature Alerte
lundi 13 janvier 2014




mardi 12 novembre 2013
La 19ème conférence climatique de l'ONU (COP19**) sur la réduction des émissions mondiales de carbone après 2020, se déroule avec la participation de 192 pays, depuis lundi à Varsovie jusqu'au 22 novembre.

Les études montrent que plus d'inondations et de vagues de chaleur sont à prévoir. Lors de la session plénière d'octobre, le Parlement européen a souligné l'importance de la conférence pour arriver à un accord contraignant d'ici 2015. 

L'Union européenne, qui représente environ 11% des émissions de gaz à effet de serre, s'est engagée à réduire ces niveaux de 20% d'ici 2020, lorsque le protocole internationale de Kyoto expire et devra être remplacé. La conférence fait partie des préparatifs en vue d'un nouvel accord international.

Le Parlement européen a réitéré la proposition de l'Union européenne d'augmenter l'objectif de réduction à 30% d'ici 2020 si d'autres pays sont prêts à emboîter le pas.

"En tant que délégation du Parlement européen, notre travail est de discuter avec le plus de groupes possible (ONG, délégations). Nous avons déjà un accord pour réduire les émissions des voitures, et pour réduire les émissions de 20% en-dessous des niveaux de 1990 d'ici 2020. C'est le message que nous pouvons donner. Nous voulons de vrais engagements de la part de toutes les régions du monde. Nous voulons avancer maintenant et non en 2018 ou 2020. Nous devons garder l’événement de Paris 2015 en tête, et nous devons faire pression pour des engagements contraignants, également de la part des pays non-développés. Nous avons également besoin de plus de soutien financier des pays développés" a déclaré le chef de la délégation du Parlement européen, Matthias Groote.

Et d'ajouter : "Varsovie servira de préparation pour Paris où nous devrons décider de nouvelles mesures et de quotas après 2020. Varsovie sera, je l'espère, la conférence des promesses claires et des engagements. Je voudrais voir des engagements de la part des grandes économies pour le Fonds vert pour le climat, car sinon les pays sous-développés perdront confiance. Ce sera une semaine difficile, les discussions qui se poursuivent tard dans la nuit sont une tradition, mais nous devons réussir."

Trois principaux sujets de négociation seront abordés à Varsovie

1/ Une conférence pour assurer des progrès dans la mise en œuvre des décisions antérieures

Au cours de ces deux semaines, les travaux se concentreront sur la mise en oeuvre des décisions adoptées précédemment. Il s'agit de faire vivre les institutions existantes, en particulier le Fonds vert ou le comité d'adaptation, de s'assurer du bon fonctionnement du système de suivi et de contrôle des engagements et actions (« MRV ») et de faire avancer plusieurs sujets clés tels que l'agriculture ou encore la création d'un nouveau mécanisme de marché.

2/ Une conférence pour structurer les travaux d'ici à 2015

Résultat d'un compromis largement porté par l'Union européenne à la Conférence climat de Durban, la plate-forme de Durban a pour principal objectif de parvenir en 2015 à un accord applicable à tous les pays, entrant en vigueur au plus tard en 2020 et prenant la forme d' « un protocole, un autre instrument juridique ou un résultat agréé ayant force de loi en vertu de la Convention applicable à toutes les parties ».

Ainsi, la « plate-forme de Durban » doit déterminer à Varsovie les questions clés de négociation, et notamment inciter les pays à préparer de manière concrète les engagements chiffrés qu'ils pourraient mettre sur la table pour la conférence de 2015.

3/ Une conférence pour préparer le débat en 2014 sur l'ambition

Pour se concentrer en 2014 sur l'ambition, c'est-à-dire la préparation des engagements chiffrés de réduction de gaz à effet de serre, l'Union européenne souhaitent qu'un travail interne à chaque État débute sans tarder, dans le respect des règles nationales. L'objectif poursuivi est que chaque État soit en mesure de prendre des engagements forts et ambitieux en 2015.

Pour sa part, la France souhaite que l'Union européenne s'engage collectivement à réduire ses émissions de 40 % en 2030 par rapport à 1990.


** La Conférence des Parties (COP), instituée en 1992 lors de l'adoption de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), est l'organe suprême de la Convention et réunit toutes les parties à la Convention, soit les 195 pays qui l'ont ratifiée.

Elle se réunit tous les ans depuis 1994 pour faire avancer la lutte contre les changements climatiques, pour faire le point sur l'application de la Convention, et adopter des décisions qui élaborent davantage les règles fixées et négocier de nouveaux engagements. Elle est couplée depuis 2005, date d'entrée en vigueur du Protocole de Kyoto, à la conférence annuelle des Parties au Protocole de Kyoto, dite CMP.


Un réchauffement de 3,6°C avec les objectifs actuels

La planète se dirige vers un réchauffement «de long terme» de 3,6 degrés si les gouvernements se contentent de leurs objectifs actuels, a averti l'Agence internationale de l'Energie (AIE) mardi, alors que viennent de s'ouvrir à Varsovie des négociations sur le climat.

Dans le scénario «central» établi par l'agence énergétique des pays développés, les émissions de gaz à effet de serre liées à l'énergie --environ deux tiers des émissions totales-- augmenteront de 20% en 2035, même avec les efforts déjà annoncés par les États.

Ce scénario «prend en compte l'impact des mesures annoncés par les gouvernements pour améliorer l'efficacité énergétique, soutenir les renouvelables, réduire les subventions aux énergies fossiles et dans certains cas, donner un prix au CO2», précise l'AIE dans son rapport annuel de référence, présenté mardi à Londres.

Or la hausse de 20% des émissions «énergétiques» (charbon et pétrole principalement, gaz dans une moindre mesure) d'ici 20 ans «laisse le monde sur une trajectoire cohérente avec un réchauffement moyen de long terme des températures de 3,6°C, bien au-delà de l'objectif affiché internationalement des 2 degrés», souligne l'AIE.

Constatant le «rôle pivot» de l'énergie dans le succès ou l'échec de la politique climatique internationale, le bras énergétique de l'OCDE salue les initiatives récentes (plan d'action pour le climat de Barack Obama, annonce par Pékin d'une limitation du charbon ou encore débat européen sur les engagements climatiques en 2030), qui ont «tous le potentiel de limiter la croissance des émissions de C02 liées à l'énergie».

Mais ses projections à 2035 montrent que la consommation d'énergies fossiles continuera à augmenter significativement.

16,1 milliards de litres de pétrole chaque jour

L'AIE a relevé mardi sa prévision de consommation mondiale de pétrole en 2035 à quelque 101 millions de barils par jour (mbj), soit une progression d'environ 14 mbj en moins d'un quart de siècle. Cette consommation pétrolière représente un flot de plus de 16,1 milliards de litres d'or noir, brûlé sur la planète toutes les 24 heures.

Côté charbon, énergie fossile la plus polluante et carburant énergétique principal des deux pays les plus peuplés de la planète (Chine et Inde), l'AIE table sur une hausse de la consommation de 17% d'ici 2035 (dont les deux tiers seraient réalisés d'ici 2020), notamment parce que le charbon reste moins cher que le gaz dans de nombreuses régions du monde.

«Les choix politiques en Chine», qui pourrait atteindre un plateau de sa consommation charbonnière en 2025, «seront particulièrement importants puisque la Chine consomme désormais autant de charbon que le reste du monde», souligne l'AIE.

Fervente promotrice de la capture et au stockage souterrain (CCS) du CO2 pour parer le réchauffement, l'agence semble prendre acte du développement très lent de la technologie, affectée par des défis technologiques mais surtout par une non-rentabilité économique, faute de prix significatif de la tonne de CO2. Seulement 1% des centrales thermiques seront équipées de CCS en 2035, selon elle.

Quant au nucléaire, malgré un ralentissement, sa production d'électricité augmente de deux tiers, «tiré par la Chine, la Corée du Sud, l'Inde et la Russie», selon l'AIE.

Frange d'or dans un nuage noir néanmoins: les perspectives pour les renouvelables, notamment dans l'électricité, restent bonnes. Près d'un mégawatt sur deux de nouvelle capacité de production électrique sera renouvelable (un sur quatre pour les seuls éolien et photovoltaïque), ce qui permettra de passer le cap de 30% d'électricité renouvelable dans le monde en 2035.

Par le passé, l'AIE avait déjà averti d'une fièvre des températures de 6 degrés si tous les efforts pour limiter les émissions humaines étaient abandonnés.



#COP19 : Quels sont les enjeux des négociations... par developpement-durable

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...Bon allez comme d'habitude on ne prie pas le ciel.... 
...pour que des outils de base mal-façonnés soient par leur soin soigneusement sélectionnés...


...Car comme tout le monde le sait le statut légal (ou létal comme vous voulez) 
d'un bien d'équipement mal embouché 
...ne peut plus être remis en question...
... Et que la prohibition légale interdit de pratiquer des expériences sans notre consentement...

...bon ben ... c'est tout pour aujourd'hui...

....Actualité suivante...

jeudi 17 octobre 2013




vendredi 13 septembre 2013
Les résidents des communautés itsekiris Ijaw qui habitent le long des côtes du Delta du Niger dans la région du Bayelsa au Niger, ont conspué le gouvernement fédéral de leur venir en aide devant l'augmentation croissante de morts subites et de maladies faisant suite à la marée noire Bonga qui a touché les cotes du pays le 20 Décembre 2011, dans un communiqué transmis à la "Nigerian Tribune", jeudi.

Dans leur déclaration signée par leur président et coordinateur, les communautés du Bayelsa affirment que la marée noire issue du champ pétrolifère Bonga exploité par Shell est responsable de maladies et de la mort de plus de 150 personnes depuis le drame. Sur toute la ligne côtière touchée par la marée noire environ 5000 personnes sont pour l'heure sous les affres de maladies et pour beaucoup d'entre eux d'un décès proche 

 " Les morts subites , les maladies , les difficultés de survie et la faim observée récemment au sein de nos communautés le long de la côte du Delta font suite aux effets dévastateurs du déversement de pétrole brut le 20 Décembre 2011 depuis le champ de Bonga de la Nigeria Exploration Shell et Production Company Limited ( Shell / SNEPCo ) sur nos cotes, ainsi que les mille tonnes de dispersants chimiques nocifs utilisés par Shell / SNEPCo pour tenter de disperser la nappe de pétrole dans nos zones de pêche en mer.

Cette tragédie est responsable de la mort de plus de 150 personnes ainsi que de plus de 5.000 personnes malades actuellement. De plus sans pêche possible, la famine ravage nos communautés entières tout le long de la côte du Delta". Selon les habitants , les polluants ont contaminé leurs zones de pêche ,leur bateau et leurs outils, toutes les activités de pêche sont désormais perturbées. 

Ils ajoutent que certaines des personnes décédées sont mortes dans leurs villages ou dans les hôpitaux sans aucun soins appropriés , tandis que d'autres avec divers maux se meurt en silence parce qu'ils ne peuvent pas se permettre financièrement un traitement médical.

© Nature Alerte / tribune.com.ng


En attendant Shell Indemnise des victimes de 2008

Shell a entamé, lundi, des négociations avec les victimes des pollutions pétrolières de 2008  afin de parvenir à un accord sur leur indemnisation.

En effet, les avocats des victimes réclament deux cents millions de dollars en compensation de la pollution créée par les fuites de pétrole à partir du site de Shell au Nigeria.

Pour rappel, face à la pollution pétrolière colossale qui dégrade le Delta du Niger, dans le Sud du Nigeria, la responsabilité de la compagnie Shell avait été établie. Le géant anglo-néerlandais avait, en effet, reconnu son rôle dans deux marées noires survenues en 2008 et en 2009. De ce fait, elle s’était engagée à payer des compensations. 

Outre cette responsabilité, parmi les cinq chefs d’accusation portés contre elle par les populations des localités affectées par la pollution, un seul a été retenu ; la condamnant à payer des dédommagements pour deux fuites de pétrole en 2006 et 2007. 

Si le tribunal de la Haye a considéré que ces fuites étaient dues aux sabotages liés aux vols de pétrole, il a néanmoins estimé que la filiale nigériane aurait dû prendre des mesures pour y remédier.












jeudi 12 septembre 2013
Le généticien et militant de gauche Albert Jacquard est décédé mercredi dernier à son domicile parisien à l‘âge de 87 ans, a annoncé jeudi son fils à l’AFP.

Ce polytechnicien, né le 23 décembre 1925, qui était président d’honneur de l’association Droit au logement (DAL), a été emporté par une forme de leucémie, a-t-il précisé.

Issu d’une famille de la bonne société lyonnaise, Albert Jacquard est reçu à Polytechnique 20 ans plus tard et entre en 1951 à la Seita (société nationale qui fabrique tabac et allumettes) pour y travailler à la mise en place d’un des premiers systèmes informatiques.

Après un bref passage au ministère de la Santé publique, il rejoint l’Institut national d‘études démographiques (Ined) en 1962. Mais il approche de la quarantaine et “s’aperçoit qu’on n’est pas éternel et qu’on ne veut pas gâcher sa vie à des choses dérisoires”.

Albert Jacquard part donc étudier la génétique des populations dans la prestigieuse université américaine de Stanford, puis revient à l’Ined et passe deux doctorats en génétique et biologie humaine dans la foulée.

Parallèlement à l’enseignement et son travail d’expert à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il n’aura alors de cesse de démonter les arguments prétendument scientifiques des théories racistes et sera même témoin en 1987 au procès du nazi Klaus Barbie pour crimes contre l’humanité.

Ses premiers livres, comme “Eloge de la différence: la génétique et l’homme” (1978) rencontrent un grand succès qui ne se démentira pas, même quand il dérivera vers la philosophie, la vulgarisation scientifique ou l’humanisme anti-libéral.

Car le Pr Jacquard n’aime pas le libéralisme et il sera d’ailleurs candidat aux législatives à Paris en 1986 sur une liste soutenue par divers mouvements de la gauche alternative, puis en 1999 sur la liste écologiste conduite par Daniel Cohn-Bendit (en 84e position).

Dans les années 1990, Albert Jacquard va mettre sa verve médiatique au service d’une autre cause: les mal-logés et les sans-papiers : occupation d’un immeuble rue du Dragon en 1994, de l’Eglise Saint-Bernard en 1996, etc. Son visage de vieux faune grec devient vite aussi familier que celui de l’Abbé Pierre, Mgr Gaillot ou Emmanuelle Béart, ses compagnons de lutte.

L‘âge aidant, le président d’honneur du DAL s‘était fait plus discret tout en continuant à soutenir les démunis et à pousser des coups de gueule, comme dans sa chronique quotidienne sur France Culture de 2001 à 2010.

Source © AFP

dimanche 28 juillet 2013
Il y a de la résistance aux USA…..

    Le géant bâlois (Suisse) Syngenta concurrent de Monsanto est très implanté en Europe.

    Le géant bâlois Syngenta et la multinationale américaine Monsanto contrôlent à eux deux plus de 50 % du marché européen des semences. Sengynta s’était déjà fait remarquer pour avoir tenté de tester du riz OGM sur des enfants chinois…

Début juin, des anti-ogm ont fait très fort. 40 tonnes de cultures OGM ont été incendiés dans l’Oregon au cours de deux nuits d’action successives, le FBI a ouvert une enquête. Cette information n’a pas été reprise par les médias bourgeois sauf par une radio et un journal local.  
 

Voici ce qu’il s’est passé – 40 tonnes de betteraves à sucre OGM ont été incendiées dans l’est de l’Oregon. QUARANTE tonnes — l’entière superficie de deux champs de cultures OGM ont été incendiées.
 

Le FBI a ouvert une enquête pour « sabotage économique et violation d’une loi fédérale sur les dégâts à l’encontre d’entreprises commerciales en agriculture. »
 

6 500 plants de Betterave sucrières OGM ont été détruits à la main, un par un. Ce qui signifie qu’un grand nombre de personnes ont participé à l’action. Une fois de plus l’Etat criminalise les faucheurs OGM alors qu’il vient de faire passer une loi scélérate qui légalise les crimes de Monsanto et de Syngenta « le Monsanto Protection Act ».

Depuis plus de dix ans, des faucheurs volontaires détruisent des cultures OGM expérimentales en plein champ aux USA. Les ennemis du génie génétique avaient déjà frappé précédemment en 2000 lorsque les membres de l’Earth Liberation Front, biens implantés dans l’Oregon, avaient mis le feu aux bureaux agricoles de l’Université d’État du Michigan. L’ELF dénonçait la manipulation génétique comme « une des nombreuses menaces au monde naturel tel que nous le connaissons ».

    Ce dernier acte de résistance à la folie criminelle de Syngenta, Monsanto, BASF et les autres, n’a pas été revendiqué mais le FBI essaye de retrouver les responsables de cette action de sabotage salutaire…

    On ne leur souhaite pas bonne chance aux mafieux du FBI…

    Vive le sabotage économique ! Crève Syngenta !

    Source © Bob 92 Zinn / blogs.mediapart.fr
lundi 25 février 2013
Le Japon envoie un navire de guerre de 12 500 tonnes, 250 hommes d’équipage et 3 hélicoptères, en renfort de sa flotte baleinière pour contrer Sea Shepherd dans le sanctuaire baleinier de l’Antarctique.

Aucune nation n’estime utile d’envoyer un navire militaire pour faire respecter le sanctuaire pourtant ratifié sur le papier au niveau international. Le seul navire militaire qui aura fait le déplacement, sera finalement celui envoyé par le Japon, en renfort de sa flotte baleinière. Voilà qui en dit long sur les priorités de nos gouvernements…

A 14h00, heure locale, le NISSHIN MARU a tenté une nouvelle fois de se ravitailler dans le territoire antarctique australien, avec désormais le soutien de taille d’un navire militaire de la Marine Japonaise, le SHIRASE, un brise glace

Le NISSHIN MARU a  de nouveau causé au moins 3 collisions : deux fois avec le BOB BARKER, le coinçant en sandwich contre le Sun Laurel à 14h48 et 15h16, puis en éperonnant le SAM SIMON à 17h15. Le BOB BARKER a essuyé d’importants dégâts lors de la prise en sandwich entre le NISSHIN MARU et le tanker SUN LAUREL. La sale des machines est désormais visible à travers une brèche dans le sol. Le SAM SIMON quand à lui affiche d’importantes éraflures et coups sur la coque, suite à l’éperonage. Le dôme de son satellite a aussi été écrasé.

 

Les trois navires harponneurs YUSHIN MARU 1, 2 et 3 ont tenté de bloquer les hélices des navires de Sea Shepherd avec des cordages. Le SAM SIMON, STEVE IRWIN et BOB BARKER ont vu leurs moteurs endommagés par les canons à eau à haute pression du NISSHIN MARU. Le NISSHIN a balancé des grenades flash qui ont explosé à l’avant du Sun Laurel (chargé en fioul lourd), laissant des marques bien visibles à l’avant du tanker.

Le SUN LAUREL a rangé sa grue pour la journée, ce qui signifie que SEA SHEPHERD a réussi a bloquer pour la troisième fois le ravitaillement de la flotte baleinière japonaise qui sévit illégalement et impunément dans le sanctuaire antarctique.

SEA SHEPHERD maintient ses navires en position et bloquera aussi longtemps que possible le ravitaillement illégal de “l’étoile de la mort”, abattoir flottant de la flotte baleinière, le NISSHIN MARU.

MERCI à tous ceux qui nous soutiennent dans cette guerre pour la vie des dernières baleines… nous n’y arriverons pas sans VOUS. ENSEMBLE, nous sommes cette MARINE de protection des océans. Nous donnerons tout pour protéger ce qui n’a pas de prix, ce patrimoine universel et cet héritage des générations futures. “Nous ferons les sacrifices nécessaires. Nous irons en prison. Nous risquerons nos navires et nos vies. Et les enfants qui ne sont pas encore nés nous jugerons tous”.  -

Paul Watson / Sea Shepherd




jeudi 5 juillet 2012
La Corée du Sud reprend la chasse à la baleine

Séoul a annoncé reprendre la chasse à la baleine, après 26 ans d’interruption, provoquant l’indignation des défenseurs de l’environnement.


Lors de la réunion de la Commission baleinière internationale (CBI), au Panama, la Corée du Sud a déclaré reprendre la chasse à la baleine, après 26 ans d’interruption. Le pays justifie sa décision en l’inscrivant dans le cadre d’une « recherche scientifique », à l’instar du Japon qui utilise ce même argument, lui permettant de chasser et de vendre la viande.

Le ministre des Affaires étrangères en Nouvelle-Zélande, Murray McCully, s’indigne : « le projet de Séoul n’a pas plus de crédibilité que le programme soi-disant scientifique conduit par le Japon, dont on sait depuis longtemps qu’il cache une chasse commerciale ».


Un sujet de critiques internationales

Si le projet de Séoul ne devrait pas intervenir avant l’été 2013, devant être examiné par un comité scientifique de la CBI, on observe déjà une grande levée de boucliers.
La Fédération coréenne pour l’environnement a ainsi appelé le gouvernement à revenir sur ses plans : « nous condamnons le ministère de l’Agriculture et de la Pêche pour marcher dans les traces du Japon en matière de chasse à la baleine, qui est devenu un sujet de critiques internationales ».

De même, la Première ministre australienne Julia Gillard, a déclaré : « je suis très déçue de l’annonce de la Corée du Sud. Nous sommes totalement opposés à la chasse à la baleine, il n’y a aucune excuse pour une chasse à la baleine sous des prétextes scientifiques ».

La Corée du Sud autorise déjà la vente de viande de baleines attrapées accidentellement dans les filets de pêche. Néanmoins, le taux anormalement élevé de baleines capturées « par erreur » fait dire aux protecteurs de l’environnement que beaucoup sont déjà tuées délibérément.



Source AFP




vendredi 22 juin 2012
Nigeria, de nouvelles fuites de pétrole continuent de dévaster un village de la communauté Kalaba dans la région de Bayelsa.

Cinq nouveaux points de fuites ont été localisé sur les installations de la compagnie Agip Oil , installée dans la région.
 
Une épaisse nappe de pétrole brut s'échappe à grand flot dans les marécages environnant et menace de se propager dans la crique de Taylor si rien n'est fait urgemment pour tenter de stopper ces fuites.

le chef de village, Idoniboye Nwalia, a donné l'alerte et s'apprête à faire évacuer les habitants de son village.

"La découverte de la fuite remonte à une semaine dit il, et rien n'a été fait par AGIP depuis."


"En un an notre communauté a connu plus de trente déversements de pétrole depuis qu'Agip a installé ses pipelines dans notre région. notre peuple ne va pas continuer à vivre cette injustice environnementale. C'est seulement quand les médias se mobilisent pour dénoncer ces catastrophes qu'Agip donne l'air de réagir, ce n'est plus durable"

"Pour le nettoyage, c'est la même chose, ils ne sont jamais pressés, avant d'envoyer en toute discrétion, des mois après les fuites, leurs agents pour mettre le feu aux nappes, du coup l'air devient pollué, et les cultures alentours sont également touchées  "

Romaine Orukali, le président du développement communautaire, a ajouté , "Je suis convaincu que Agip est au courant des fuites actuelles, mais tant que la presse ne réagit pas, il ne bouge pas"
 

Les efforts de la presse du Nigeria pour obtenir des réponses de la compagnie Agip n'ont donné aucun résultat.


© Nature Alerte


Source http://allafrica.com



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vendredi 20 avril 2012
...Brésil, Belo Monte....

...NO COMMENT...






....STOP...


mardi 10 avril 2012
Le scandale de l’éventuel abandon des poursuites contre Total dans le cadre de l’« affaire » de l’Erika

Cent cinquante mille oiseaux ont été recouverts de mazout à la suite du naufrage de l'Erika

L’accident est resté dans toutes les mémoires. En décembre 1999, le tanker Erika, battant pavillon maltais et affrété par Total, se brisait en deux au large des côtes bretonnes, provoquant une gigantesque marée noire. Plus de douze ans après les faits, le pétrolier français pourrait être blanchi. Une issue que déplorent vivement les écologistes, les associations de protection de l’environnement et les élus concernés.

En demandant l’annulation de toute la procédure judiciaire qui a suivi le naufrage, au motif que celui-ci est intervenu dans une zone économique exclusive, donc en dehors des eaux territoriales françaises, l’avocat général Me Boccond-Gibod a déclenché une avalanche de critiques.

La Cour de cassation pourrait – devrait ? – en effet suivre son avis, ce qui permettrait à Total de s’en tirer finalement sans dommages judiciaires et, surtout, balayerait la notion de « préjudice écologique » (NDLR : Introduite dans la jurisprudence via le procès en première instance, en 2007, et celui en appel deux ans plus tard, cette dernière n’est cependant pas prise en compte dans les conventions internationales qui régissent le transport maritime).

Une perspective désastreuse aux yeux de Jean-Pierre Bernard, maire de Mesquer (Loire-Atlantique), et du président socialiste de la Région Bretagne Jean-Yves Le Drian, cité par l’AFP et qui voit dans les recommandations de l’avocat général « une sorte de reconnaissance du droit à polluer en mer ». Et de prévenir : « La colère bretonne sera très forte ! »

Même dépit du côté de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), bien placée pour constater les ravages écosystémiques de la catastrophe – cent-cinquante mille oiseaux mazoutés, la moitié recueillie et seulement douze mille spécimens sauvés – et dont le président Allain Bougrain-Dubourg a jugé « scandaleux que l’on arrive à tordre le droit (sic) pour effacer ce qui s’impose ». « L’Erika s’est brisé à soixante-dix kilomètres du littoral, à une trentaine de kilomètres de la zone des eaux territoriales et pour trente kilomètres, on va tout remettre en cause et effacer le préjudice écologique ? C’est indécent », a-t-il ajouté. Président du MoDem et candidat à la magistrature suprême, cité par Les Échos, François Bayrou a quant à lui parlé de « très mauvais signal pour l’avenir », l’eurodéputée Corinne Lepage, par ailleurs avocate de plusieurs communes du littoral, fustigeant de son côté une « régression considérable ».

« Une décision rétrograde »

Avocat de Total, Me Soulez-Larivière a pour sa part réfuté les accusations de connivences entre le groupe pétrolier et l’État sur ce dossier volcanique, hypothèse avancée dans les colonnes de Libération par le président socialiste de la Région Pays-de-la-Loire Jacques Auxiette, pour qui « depuis le début, soit par manque de volonté, soit par différentes pressions, (les pouvoirs publics ont) tenté d’aider (l’entreprise) à se sortir de cette mauvaise passe ». « Cette histoire s’est réglée entre Total, Rina et les parties civiles, sans aucune discussion avec l’État », a déclaré Me Soulez-Larivière, dont les allégations sont toutefois contrebalancées par plusieurs décisions antérieures, à savoir les refus des décideurs de demander réparation du préjudice écologique, lors du premier procès, et de faire appel après le jugement de 2008. L’avocat de Total a par ailleurs souligné que, quand bien même la Cour de cassation suivrait l’avis de Me Boccond-Gibod, les dédommagements versés aux collectivités locales et aux associations, d’un total de cent soixante-et-onze millions d’euros, sont quant à eux irréversibles, tout comme les deux cents millions d’euros déboursés par le groupe pétrolier pour le nettoyage des plages.

Même pas un lot de consolation aux yeux d’Eva Joly, candidate EELV (Europe Écologie-Les Verts) au scrutin présidentiel, ancienne magistrate et désormais « dame aux lunettes vertes », qui a estimé hier sur Europe 1 que, par opposition à l’arrêt « très sage » de la Cour d’appel de Paris, « la Cour de cassation s’apprête par la voix de son avocat général […] à rendre une décision rétrograde, étriquée, qui ne prend pas en compte les impératifs du monde moderne ». « Deux cents millions, ce n’est rien, c’est des cacahuètes pour Total, qui fait douze milliards de bénéfices par an ! L’enjeu pour eux, c’est l’avenir. Ils veulent l’irresponsabilité, ils veulent que la Cour de cassation dise que les compagnies pétrolières ne sont pas responsables des marées noires », a-t-elle poursuivi, évoquant également des « nominations partisanes des magistrats ces cinq dernières années » – une pierre de plus dans le jardin de Nicolas Sarkozy – et convaincue que cette décision « va protéger BP, toutes les grandes compagnies, pour les rendre irresponsables des naufrages futurs ».

Rendu le 24 mai prochain, le verdict de la Cour de cassation peut encore la faire mentir.


Source : © Guillaume Duhamel

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vendredi 14 octobre 2011



...No comment...



vendredi 9 septembre 2011


...Texas...Quand le vent s'en mêle...

...No Comment...




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