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mardi 20 octobre 2015
D'après le rapporteur de la mission sur le diesel à l'Assemblée, 9 véhicules diesel sur 10 "ne respectent pas les nouvelles normes anti-pollution".

Neuf véhicules diesel sur dix « ne respectent pas les nouvelles normes anti-pollution », a assuré mardi Delphine Batho, rapporteur de la mission d'information sur le diesel à l'Assemblée nationale. « Il ne faut pas mettre tous les constructeurs dans le même panier », a souligné l'ex-ministre PS de l'Écologie sur LCP, estimant qu'« il y a dans l'affaire Volkswagen quelque chose de très grave qui est un crime contre la santé publique, avec préméditation, une tromperie, une tricherie ».

Mais c'est aussi « l'ensemble d'un secteur industriel qui est ébranlé, parce que, au travers de cette affaire Volkswagen, tout le monde a en quelque sorte découvert une information qui n'était pas complètement nouvelle, c'est-à-dire que les nouvelles normes de pollution des véhicules en réalité ne sont pas respectées, non pas de façon délibérée comme l'a fait Volkswagen, mais parce que les tests ne sont pas faits en conditions réelles de conduite », a-t-elle poursuivi. « On a par exemple 9 véhicules diesel sur 10 qui ne respectent pas les nouvelles normes anti-pollution », a-t-elle assuré.

« Trouver des solutions »

« Les constructeurs ne se sont pas tournés de leur propre chef vers la diésélisation massive du parc automobile français, ça a été une politique qui a été soutenue et encouragée pendant des années par l'État au travers notamment d'une fiscalité avantageuse », a-t-elle également souligné. « Donc il faut aujourd'hui prendre un tournant, sortir de cette logique de diésélisation massive du parc automobile en le faisant dans des conditions responsables et en mettant tous les acteurs autour de la table. »

La députée des Deux-Sèvres a expliqué que la mission d'information sur le diesel allait « examiner les conséquences sociales et économiques pour tout un secteur industriel, celui de l'automobile qui représente 200 000 salariés en France ». Dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France de mardi, Mme Batho assure que « ce n'est pas une mission pour enterrer le problème, mais bien pour trouver des solutions ».


Source © AFP


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dimanche 21 juin 2015
Alors que les régulateurs environnementaux américains sont toujours réticents à déclarer la technique de fracturation hydraulique comme potentiellement dangereuse pour les nappes phréatiques d'eau potable, une nouvelle étude sur les eaux souterraines dans la région de Barnett Shale au Texas révèle des niveaux "incroyablement" alarmants de contamination par des polluants issus de la fracturation hydraulique de l'industrie pétrolière.

L'Université du Texas de Arlington a révélé une nouvelle étude faisant état de la qualité de la nappe phréatique près de la Barnett Shale, soit une zone d'environ 8000 km carrés au Nord du Texas.

Bien que cette étude ne prétend pas établir de façon définitive que la fracturation hydraulique soit l'unique source de contamination des eaux souterraines, elle relève toutefois une forte présomption d'association, et indique que les résultats de cette dernière étude devraient permettre d'améliorer la surveillance et l'analyse de la qualité des eaux souterraines américaines." 

L'Environmental Protection Agency des États-Unis a rappelé dés le lendemain de la publication, que bien que la fracturation hydraulique soit potentiellement un facteur de contamination de l'eau potable des nappes phréatiques, elle n'a été observé que très rarement sur le territoire américain, et qu'il n'existe aucune preuve de pollution généralisée à travers le pays, selon un de ses rapports publié jeudi. 

Pourtant les résultats de deux années de tests de cette nouvelle étude, publiée mercredi dans la revue spécialisée Environmental Science and Technology, démontrent la contamination des eaux souterraines de la région d'étude avec plusieurs composés de carbone organiques volatils, y compris divers alcools de la famille de BTEX composés et de divers composés chlorés." 

L'auteur principal de l'étude, le Dr Zac Hildenbrand affirme que tous les produits chimiques retrouvés dans les test sont associés à l'industrie de la fracturation. 

"Lorsque vous retrouvez dans vos tests un coctail de composé de BTEX, de composé chloré, et un agent anti-corrosif dans le même puits d'eau d'où a été extrait un échantillon, ceux ci deviennent des preuves évidentes qu'il y a un problème de contamination", a déclaré Hildenbrand. "La seule industrie qui utilise l'ensemble des produits révélés dans nos échantillons est l'industrie du pétrole et du gaz de schiste." 

Les chercheurs ont recueilli des échantillons d'eau dans 550 puits d'eau de 13 comtés du Texas dans la région de Barnett. 

"La conclusion que nous pouvons affirmé avec certitude est que là où il y a de nombreux forages de fracturation il y a plus d'anomalies dans l'eau", a déclaré Hildenbrand. 

L'industrie du pétrole et du gaz a été prompt à souligner que cette corrélation n'en faisait pas une preuve . 

Une étude de 550 échantillons d'eau dans les aquifères situés au-dessus des couches de schiste de la région de Barnett au Texas ont révélé des niveaux élevés de produits chimiques associés à la fracturation hydraulique, et bien que rien ne permet d'en prouver la causalité, les chercheurs ont été incroyablement effrayé de constater des niveaux élevés de produits chimiques cancérogènes, notamment du benzène

"Les auteurs rappellent qu'ils ne peuvent pas expressément lier ces contaminations à l'activité pétrolière et gazière non conventionnelle.  

Le professeur de chimie Kevin Schug affirme néanmoins que l'étude n'a pas outrepassé les limites de la recherche objective, et a déclaré qu'il espérait qu'elle serait utilisée pour identifier quelle partie du processus de fracturation peut être la cause de cette contamination constatée. 

"Il est de notre devoir de rester éthique et de rapporter ce que nous avons trouvé d'une façon objective et scientifique, comme le fait que beaucoup de ces composés sont en générale associés au processus de la fracturation hydraulique", a t il déclaré à la Schug Fort Worth Star-Telegram. 

Le rapport de l'EPA quant à lui, tout en reconnaissant les cas dans lesquels la fracturation a provoqué la contamination de l'eau, a pris soin de nier que cette étude avaient trouvé des preuves de la contamination "généralisée" des nappes. 

Des échantillons d'eau ont été prélevés dans les aquifères de Trinity et de Woodbine, situés au-dessus du champs schisteux de Barnett Shale. On retrouve dans la région plus de 20.000 puits pétrolifères d'extraction par fracturation hydraulique , qui injectent un mélange d'eau et de produits chimiques à haute pression dans les formations rocheuses pour les faire éclater et libérer le pétrole et le gaz qui y sont contenus. 

Les 550 échantillons de l'étude UTA ont été prélevés dans 350 puits d'eau résidentiels, plus 59  utilisés pour l'agriculture, et 141 autres dans des puits municipaux ou publics qui desservent la région de Dallas-Ft.Worth en eau potable. 

Les résultats ont montré des niveaux élevés de métaux lourds et plus de 1019 composés chimiques différents, y compris ce qu'on appelle des BTEX, ou encore du benzène, du toluène, des xylenes d'éthyle, produits chimiques couramment utilisés dans l'extraction du pétrole et du gaz de schiste. 

Plus particulièrement préoccupants étaient une poignée d'échantillons où les concentrations de benzène  dépassaient largement les limites de sécurité de l'EPA. Du Méthanol et de l'éthanol, utilisés dans la fracturation hydraulique comme agents anti-corrosifs et gélifiants étaient également présents à des niveaux élevés. 

"Ces composés sont cancérigènes," affirme le professeur Hildenbrand, rappelant que le benzène est un produit chimique particulièrement méchant et agressif. Il ne faudrait absolument pas en consommer une quelconque quantité"

© Nature Alerte






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vendredi 5 juin 2015
Furieux d’avoir été laissés dans l’ignorance d’une pollution à l’arsenic, au plomb et au cadmium, identifiée par l’Etat depuis 2007 mais révélée en 2014, les riverains de deux anciennes mines près d’Alès (Gard), s’inquiètent des conséquences éventuelles sur leur santé.

Dans un rapport rendu public en mai, l’Agence régionale de santé (ARS) a révélé des « teneurs en plomb et en arsenic exceptionnellement élevées » et des « teneurs importantes en cadmium », entre Anduze et Alès.

L’ARS s’est alarmée « des conséquences sur la santé à long terme, même en l’absence de symptômes à l’heure actuelle » et a décidé de mettre en place dès septembre une veille sanitaire pour 2.800 personnes, soit les riverains de deux anciennes mines de fer et de zinc, dans les communes de Thoiras, Tornac, Saint-Félix de Pallières, Générargues et Saint-Sébastien d’Aigrefeuille.

Des prises de sang seront pratiquées sur ces personnes afin de leur « proposer, si nécessaire, une prise en charge médicale », a précisé l’ARS.

Dans les communes concernées, l’inquiétude le dispute à la colère. « J’ai du plomb et de l’arsenic dans mon jardin », déplore une retraitée qui a acheté en 2014 sa maison à Saint-Félix-de-Pallières. Une expertise indépendante qu’elle a commandée depuis, a démontré dans son jardin des taux 2 à 2,5 fois supérieurs à la limite légale.

« Les bras m’en sont tombés car j’ignorais en achetant ma maison que le site était pollué », affirme à l’AFP cette habitante, sous couvert d’anonymat, en montrant l’état des risques naturels et techniques remis par son notaire qui ne fait mention d’aucune pollution. « Ma maison ne vaut plus un clou. Je me sens trahie », se désole-t-elle.

A une centaine de mètres, ce sont les œufs des poules de Karin qui sont contaminés au plomb: des taux « quatre fois supérieurs à la norme », relève-t-elle. En conséquence, elle n’a pas  le droit de les consommer et a reçu une liste de recommandations de l’ARS.

250.000 touristes par an à Anduze

Parmi les lieux contaminés, celui de la mine de Croix-de-Pallières pose particulièrement problème car il est le point de départ de circuits de randonnées pédestres et est à ce titre très fréquenté.

« C’est criminel de laisser les touristes se balader ici. L’endroit est jalonné de panneaux pour les sentiers et les randonneurs viennent cueillir des champignons qui sont toxiques », s’agace Fab, un trentenaire vivant avec une soixantaine d’autres personnes, au-dessus de cette mine où se mélangent les métaux lourds contenus dans la roche et les résidus de produits chimiques qui ont été utilisés pour leur extraction jusqu’en 1971.

Inquiet, Fab a récemment fait une prise de sang: « Je suis à 65 microgrammes/l de plomb », soit 2,5 fois la plombémie moyenne en France (25,7 microgramme/l), dit-il.

Dans la mine, l’arsenic et le plomb dans le sol seraient « 20 fois supérieurs au taux à partir duquel une action curative s’impose », selon l’association ATC-toxicologie  qui relaie les résultats de l’entreprise Geoderis, mandatée en 2008 par l’Etat pour expertiser les risques miniers. Selon l’ARS, la découverte de la pollution remonte à 2007. Mais les riverains n’en ont eu connaissance qu’en décembre 2014 lors d’une réunion publique avec le sous-préfet du Vigan.

« On nous a tout caché pendant des années. Et maintenant on nous laisse dans l’ignorance la plus totale depuis cette réunion ! », dénonce Stephan Leclerq dont la maison est située en contrebas de la mine.  « Il n’y aura plus de réunion publique parce que les gens vocifèrent ! », réagit William Dumas, député PS de la circonscription qui minimise: « Cela fait 45 ans que j’entends parler d’une pollution, ça n’empêche pas de devenir centenaire ! »

Cet argument irrite le maire DVG d’Anduze, Bonifacio Iglesias. Cette commune touristique accueille 250.000 touristes par an et reçoit, à chaque épisode cévenol, les écoulements d’eau en provenance de la mine. « Pourquoi certaines communes seraient concernées par la pollution et pas nous ? », s’interroge l’élu qui compte demander à l’ARS d’intégrer Anduze « à la veille sanitaire ».

Source © AFP

Nature alerte vous conseille ce dossier très complet concernant ce sujet: consultable en cliquant ici

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samedi 16 mai 2015
Voilà déjà plus d'une décennie qu'une fuite de pétrole continue de se déverser dans le golfe du Mexique quotidiennement. 

C'est lors du passage de l'ouragan Ivan, le 16 Septembre 2004, qu'elle aurait commencé, affirment les régulateurs fédéraux des Etats Unis.


Ils estiment que cette fuite risque même de persister encore pendant les 100 prochaines années, voir plus. Le gouvernement fédéral est désormais sur le qui vive.

Les estimations du gouvernement obtenues par l'Associated Press fournissent de nouveaux détails sur la portée de cette fuite invraisemblable et qui persiste déjà depuis plus de dix ans. 

De son coté, Taylor Energy Co, qui détenait la plate-forme en 2004, a minimisé l'ampleur et l'impact de la fuite sur l'environnement et maintient que rien ne permet d'éliminer complètement les nappes de pétrole sous marines chroniques qui s'étendent maintenant sur des miles marins au large de la côte de la Louisiane.

La socièté Taylor a tenté de négocier dernierement un accord avec le gouvernement pour résoudre ses obligations financières, mais les autorités ont repoussé les offres de l'entreprise et ont même ordonné des travaux supplémentaires à la société.

"Il y a encore beaucoup choses que la ste Taylor peut faire pour mieux contrôler et contenir la fuite" explique un feuillet du Département de l'Intérieur obtenu par l'agence AP.

Les régulateurs fédéraux soupçonnent que le pétrole fuit toujours d'au moins 1 des 25 puits qui sont restés ensevelis sous des monticules de sédiments provoqués par une coulée de boue sous-marine déclenchée par une vagues générée par l'ouragan Ivan. 

Une enquête d' AP du mois dernier avait déjà révélé des preuves que la fuite est bien pire que Taylor ou le gouvernement l'affirment.

L'enquête d'AP qui a analysé plus de 2300 rapports d'observation de nappes observées au large par les Gardes côtiers depuis 2008 a démontré une hausse spectaculaire des tailles et des volumes estimés de ces nappes à la dérive depuis le 1er septembre 2014. 

Les conclusions de l'agence Associated Press et des Gardes côtiers estiment que la fuite est environ 20 fois supérieure à celle déclaré par la société Taylor Energy Co. Taylor estime que le pétrole fuit d'environ 4 litres par jour.

Une fiche de renseignement fournit par les garde cotiers dit que les plus grandes nappes d'irrisations observées au large peuvent faire jusqu'à 3 kms de large et 20 kms de long. Depuis Septembre dernier, le volume quotidien estimé d'huile provenant du site varie entre 0.2 et 8 m³ environ, avec une moyenne quotidienne de plus de 0.3 m³. 

Certains experts estiment pour leur part que la fuite est beaucoup plus importante qu'estimée. Basé sur l'imagerie par satellite, le groupe de surveillance SkyTruth estime quant à lui qu'entre 1200 m³ et 5300 m³ ont été déjà déversé dans l'océan depuis 2004, avec un taux de fuite annuel moyen quotidien compris entre 0.2 et 3 m³ déversés. 

Marylee Orr, directeur exécutif du Réseau d'action environnementale de la Louisiane, a déclaré que Taylor doit être tenue pour responsable et qu'elle doit arrêter la fuite "même si cela doit prendre 100 ans."

La compagnie dit qu'elle a déjà dépensé des dizaines de millions de dollars pour contenir et stopper la fuite, mais n'a jamais divulgué publiquement ces chiffres. 

Depuis l'entreprise a vendu tous ses baux pétroliers et gazier en mer et a complètement arrêté ses activités quatre ans après que le fondateur Patrick Taylor soit mort. 

Désormais l'entreprise n'emploie plus qu'une seule personne à temps plein.


Vous avez dit louche...m'enfin...

© Nature Alerte

Pour mieux mesurer l'horreur de cette situation nous vous conseillons cet ancien article de février 2015 titré: 01/02/2015...USA: 40 millions de litres de pétrole brut recouvrent toujours le plancher de l'océan dans le golf du Mexique après l'accident Deepwater en 2010


Sinon Image prise vers le site en fuite, le 02 février 2015





Vidéo: Survol de surveillance du site le 06 mai 2015



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mardi 3 février 2015
Cette révélation du journal "San Francisco Chronicle" fait l'effet d'une bombe en Californie alors qu'elle traverse actuellement la pire sécheresse de son histoire, et que ces réserves d'eau souterraine son a sec.

D'après le "San Francisco Chronicle" les régulateurs de la Californie donnaient depuis des années l'autorisation aux compagnies pétrolières  d'injecter leur eaux usées chargées de produits chimique dans les sources d'eau potable souterraines.

Selon le journal les permissions de l'État on permis à l'industrie pétrolière de forer 171 puits d'injection d'eaux usées dans les aquifères d'eau douce et 253 puits d'eaux usées dans les aquifères d'eau saumâtre mais potentiellement utilisables après traitement.

Une grande partie de ces injections de déchets est survenue dans le comté de Kern

Les eaux usées de forage de pétrole et de gaz peuvent contenir des produits chimiques comme l'arsenic et le benzène, ou encore des métaux lourds et des matières radioactives.

Des centaines de milliards de litres d'eaux usées sont éliminés par l'industrie pétrolière chaque année aux états unis, la Californie se place au troisième rang derrière l'état du Texas et du Dakota du Nord. Pour éliminer ces déchets par injection dans un aquifère, les entreprises doivent recevoir une autorisation préalable de la "Safe Drinking Water Act" au niveau fédéral.

Déjà l'année dernière, le Centre pour la diversité biologique avait prouvé l'existence d'au moins neuf puits d'injection d'eaux usées dans des aquifères d'eau saumâtre qui auraient pu être utilisés pour l'eau potable si elle était traitée. 

Aujourd'hui le journal a prouvé que 171 puits d'injection d'eau usée issues des activités pétrolières et gazière ont été autorisé officiellement dans des aquifères d'eau potable et révèle ainsi le scandale.

«C'est choquant», a déclaré Patrick Sullivan, porte-parole pour le Centre pour la diversité biologique. "C'est incroyable."

Aujourd'hui aucune preuve officielle affirme que l'eau contaminée par ces pratiques ait touché les populations, les fonctionnaires de l'Etat de Californie vont même  jusqu'à affirmer au Journal que les tests à proximité des puits d'eau potable ont jusqu'ici montré aucune contamination. 

Mais en raison de l'extrême densité de la population dans les régions environnantes, Patrick Sullivan affirme lui que des millions de personnes sont suceptibles d'avoir été atteints par ces pollutions.

"Nous ne savons pas combien de personnes reçoivent l'eau potable de ces aquifères, mais potentiellement il pourrait y avoir des millions de gens qui boivent cette eau," at-il dit.

Le Centre pour la diversité biologique demande que toutes les injections d'eaux usées en cours cessent immédiatement. 

Selon le "San Francisco Chronicle", l'Agence de protection environnementale fédérale (qui apparemment a aidé à découvrir ces pratiques) menace de prendre le contrôle de la réglementation des puits. 

L'Etat a jusqu'au 6 février pour expliquer à l'EPA comment il entend gérer la situation.

© Nature Alerte





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mercredi 22 octobre 2014
Le magazine 60 millions de consommateurs a analysé 52 produits destinés à la toilettes des bébés. Les résultats publiés dans son édition d'octobre sont affligeants. 

Lingettes, laits, eaux nettoyantes... Dans son édition du 23 octobre, le magazine 60 millions de consommateurs tire une nouvelle fois le signal d'alarme sur la composition de la majorité des produits d'hygiène destinés aux plus petits. "Propylparaben, phénoxyéthanol, méthylisothiazolinone : on trouve ces substances chimiques au nom imprononçable dans un grand nombre de cosmétiques. Or les scientifiques et les médecins mettent de plus en plus en garde contre les risques qu'elles présentent" note le magazine sur son site. 

6 lingettes sur 9 ne devraient pas être utilisées 

Après avoir analysé 52 produits, il montre notamment que la constitution des lingettes est loin d'être respectueuse de la santé des bébés. "Sur les neuf produits étudiés, nous estimons que six ne devraient pas être utilisés pour les bébés. Nos tests pointent notamment la présence de phénoxyéthanol dans quatre références alors que l'Agence nationale de sécurité du médicament déconseille son usage" poursuit le magazine. Et les grandes marques sont loin de montrer l'exemple. Un an et demi après les premières alertes de 60 millions de consommateurs, les lingettes Pampers et Mixa continuent d'utiliser le phénoxyéthanol. Quant aux Poupina, si elles ne contiennent pas ce composant, elles ont du propylparaben, un perturbateur endocrinien potentiel qui, à partir du 16 avril 2015, sera interdit dans les produits sans rinçage à appliquer sur le siège des enfants de moins de 3 ans. Elles ont aussi deux substances allergisantes (hydrolysat de protéines de blé, imidazolidinyl urée) et un composé irritant (propylene glycol). A l'opposé, les lingettes sensitives Cora sont les mieux notées du classement. 

7 laits nettoyants sur 10 sont déconseillés 

Les résultats de l'étude de 60 millions de consommateurs sont tout aussi mauvais pour les autres produits : sept laits nettoyants sur dix testés sont déconseillés, cinq crèmes hydratantes sur sept n'ont pas passé la barre des tests du mensuel tout comme trois gels lavants sur cinq. "Quant aux eaux nettoyantes, la Biolane Eau pure H2o, s'avère bourrée de composés allergisants et sensibilisants." 

Vous l'aurez compris, mieux vaut éviter tous ces produits trop allergisants et néfastes pour les bébés. Et préférer plutôt l'utilisation d'eau claire ou associée à un peu de savon pour la toilette, du liniment pour le change (leur formule est jugée "globalement acceptable" par le magazine) ou encore de l'huile d'amande douce en cas de peaux sèches.


Source © Médisite
mercredi 16 avril 2014
La région d'Emilie-Romagne a annoncé mardi la suspension de tout nouveau forage après la publication d'un rapport montrant que l'exploitation d'hydrocarbures pourrait avoir déclenché deux séismes à quelques jours d'intervalle qui avaient tué 26 personnes en 2012.

L'interdiction de forages dans la zone touchée par les tremblements de terre a été étendue à toute cette région du nord-est de l'Italie. Toute nouvelle exploitation sera prohibée dans la région jusqu'à ce que de nouvelles données soient recueillies, a souligné Paola Gazzolo, responsable régionale en charge des questions territoriales.

Le rapport avait été requis par les autorités locales face à la colère des résidents des zones de Modène et Mantoue, où aucun séisme n'avait été recensé pendant des centaines d'années et qui avaient émis l'hypothèse de liens avec un gisement pétrolier situé à proximité, un réservoir où était entreposé du gaz naturel et une centrale géothermique.

Selon le rapport, l'exploitation des champs pétroliers de Mirandola, l'un des épicentres des séismes des 20 et 29 mai, pourrait avoir contribué à déclencher l'activité sismique en Emilie il y a deux ans, sans en être la cause première.

Le rapport a mis en évidence que le premier et le deuxième tremblements de terre étaient statistiquement reliés à une augmentation des activités d'injection (de gaz, ndlr) et d'extraction pétrolière dans l'un des gisements.

Ces opérations peuvent avoir contribué, en ajoutant une toute petite charge supplémentaire, à l'activation d'un système de failles déjà stressées et déjà proches des conditions préalables à un séisme de taille important, a indiqué le rapport.

Le rapport a été rédigé par un comité international de scientifiques piloté par Peter Styles, professeur de géophysique appliquée à l'université de Keele en Grande-Bretagne.

Le rapport préconise que d'autres études soient menées, ainsi qu'un système d'évaluation de l'impact de toute nouvelle activité dans le domaine des hydrocarbures ou de la géothermie, et davantage de contrôles pour les sites existants.

Il recommande aussi la mise en place d'un système de feux rouges opérationnels à mettre en place sur chaque zone de forage pour arrêter l'exploitation en cas d'accroissement du niveau de stress des failles.

De petits séismes en Grande-Bretagne, au Canada et aux Etats-Unis ont été considérés comme liés à l'utilisation de la technique de fracturation hydraulique (injection d'un fluide pour fissurer la roche), dite aussi fracking, dans l'extraction de gaz de schiste. 


Source ©AFP / 15 avril 2014






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lundi 14 avril 2014
Après 15 ans d'enquête, l'un des plus grands scandales sanitaires de France risque de se terminer, sans qu'aucune responsabilité ne puisse être prouvée.

Après plus de 15 ans d'enquête, le volet judiciaire de la vache folle va se fermer. Le parquet de Paris a requis un non-lieu général le 19 novembre 2013, qu'il convient désormais aux juges d'instruction du pôle santé publique de Paris de suivre ou non. 

L'enquête, qui portait sur l'importation de bovins et de farines animales britanniques depuis 1989, et leurs conséquences sur la propagation de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), est désormais close. 

Ce sont quatre responsables d'usine de fabrication d'aliments pour bétail qui avaient été mis en examen dans ce dossier, dont certains pour «tromperie» ou «falsification». Mais les preuves à disposition du parquet semblent ne pouvoir conduire qu'à cette réquisition de non-lieu. D'abord, parce qu'il n'a pas été démontré que les produits vendus par ces usines contenaient des protéines animales. Ensuite, parce qu'aucune volonté de contourner les législations n'a pu être caractérisée chez ces derniers.

«Une lenteur coupable et inadmissible»

Du côté de l'Union française des consommateurs (UFC), à l'origine de la série de plaintes pour «tromperie sur la qualité substantielle d'un produit» et «falsification» déposée en 1996 qui a poussé à l'ouverture de l'information judiciaire l'année d'après, on insiste pour dire que rien n'est encore définitif. «Le non-lieu est possible, mais surtout probable. Ce serait un échec judiciaire dont je m'étonne de l'interminable procédure. 

Attendre 17 ans pour s'entendre dire qu'il n'y a en réalité pas matière à poursuivre quiconque... C'est d'une lenteur coupable et inadmissible» assène Alain Bazot, actuel Président de l'UFC. Pour autant, l'association ne «veut pas s'acharner sur le passé. 

Si le non-lieu est rendu, nous n'allons pas faire revivre un dossier aussi ancien. Le temps aura fait son oeuvre d'effacement, sans que justice ne soit rendue» regrette-t-il.

La reconnaissance par le gouvernement britannique en mars 1996 de l'existence d'un lien entre l'apparition chez des sujets jeunes de la forme humaine de la maladie de la vache folle et cette épidémie d'ESB, avait poussé la France à initier un embargo sur l'importation de viandes bovines britanniques. Décision entérinée quelques jours plus tard à l'échelon communautaire par la Commission européenne, et levée après plus de six ans, en septembre 2002. Pourtant, dix ans plus tard, un 26e cas du variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ), la forme humaine de la vache folle, était répertorié en France. 

Et, en novembre dernier, quelques jours avant la réquisition de non-lieu général du parquet de Paris, la France annonçait la fin probable des tests ESB dans ses abattoirs, autorisée par l'Union Européenne en janvier 2013.

Source : © Le Figaro

lundi 10 février 2014
Le département de l'Environnement et des ressources naturelles de Caroline du Nord  met en garde les riverains « d'éviter tout contact direct prolongé " sur certaines rives du fleuve Dan après qu' une rupture de conduite ait déversé plus de 82 000 tonnes de cendres de 
charbon toxiques depuis un reservoir de retention de la socièté Duke Energy dimanche dernier.

C'est en faisant suite aux résultats des échantillonnages de l'eau en aval du déversement qui montrent des niveaux d'arsenic supérieures à 10 microgrammes par litre que le département a pris sa décision et qu'il a lancé son alerte de sécurité. 

A l'origine, la NED avait signalé que " les niveaux d'arsenic dans tous les points d'échantillonnage effectués étaient dans les normes imposées par l'Etat . 

Aujourd'hui la NED s'excuse: «Nous avons fait des erreurs lors de l'interprétation des résultats ", a déclaré Tom Reeder , directeur de la Division des Ressources en Eau" 

Nous sommes très inquiets pour l'état biologique à long terme de la rivière Dan et nous travaillons avec nos partenaires aux nettoyages les plus urgents. Nous allons continuer de tester l'eau de la rivière et nous évaluerons régulièrement les impacts de cet accident afin de déterminer les moyens les plus appropriés pour la nettoyer. L'opération risque de prendre beaucoup de temps.

Le 3 Février , les niveaux d'arsenic sur un site d'échantillonnage étaient de 40 microgrammes par litre , et de 13 microgrammes par litre à la frontière de la Caroline du Nord et de la Virginie . Même si l'agence constate que les concentrations d'arsenic ont diminué depuis l'incident , et que les responsables sanitaire assurent que l'eau du robinet est bonne à boire, la population reste inquiète .Le laboratoire indépendant Waterkeeper Alliance a lui constaté des niveaux élevés de mercure, d'arsenic, de plomb et d'autres substances toxiques dans la rivière . 

Il est encore difficile de connaitre les conséquences que cet accident aura sur les poissons les autres animaux sauvages qui viennent s'abreuver dans la rivière, mais un porte-parole du DENR a déclaré à la CNN que s'était " une source des préoccupation importante à long terme et qu'il faudra suivre l'évolution des concentrations des polluants avec beaucoup de précaution".

Avant cette fuite accidentelle la DENR de Caroline du Nord n'avait pas effectuer le nettoyage des bassins de rétention des cendres de charbon. Selon l'agence assioted press ( AP ), la NED a bloqué toutes les tentatives des ONG et des groupes environnementaux d'en appeler à la Loi sur l'assainissement des eaux qui stipule que la socièté Duke Energy se devait de nettoyer les bassins de rétention au moins trois fois au cours de 2013. 

Selon les groupes écologistes , en 2013 la NED a plutôt négocié avec la socièté Duke Energy et choisi d'imposer des amendes légères sur la société plutôt que de l'obliger à assurer l'entretien et le nettoyage de ses bassins de rétention de cendres de charbon .

«Nous avons un gouverneur qui entretient des liens très étroits avec la Duke Energy , le plus grand pollueur de l'Etat. C'est un contributeur important du financement de ses campagnes », a déclaré Amy Adams , qui était le directeur régional au DENR avant sa démission en Novembre dernier . 

© Nature Alerte





jeudi 30 janvier 2014
La quantité de mercure déversée entre 1930 et 1970 dans un canal par l'entreprise Lonza à Viège (VS) serait sept à neuf fois plus importante que celle annoncée, estime l'association des Médecins en faveur de l'environnement. Lonza ne partage pas cet avis et maintient sa position.

Ce ne sont pas 28 tonnes de mercure qui auraient été déversées durant ce laps de temps dans le canal d'évacuation «Grossgrundkanal» par l'entreprise chimique Lonza à Viège, mais 200 à 250 tonnes. C'est ce qu'estime l'association des Médecins en faveur de l'environnement (MfE) dans un communiqué diffusé mercredi.

MfE avance ces chiffres en se basant sur une estimation faite par un chimiste employé dans les années 1950 par Lonza. L'association s'appuie également sur deux documents internes de l'entreprise qu'elle a divulgués sur son site internet.

Selon le chimiste, Lonza aurait déversé plus de neuf tonnes de mercure seulement pour l'année 1964. L'ancien collaborateur met en doute le chiffre de 4,5 tonnes de mercure présent aujourd'hui dans le canal et les sols voisins. Selon, lui, les quantités seraient en fait «nettement supérieures».

Pour MfE, Lonza doit agir rapidement. L'entreprise doit donner accès à tous les documents sur sa production à l'aide de mercure et révéler la quantité exacte de mercure déversée dans l'environnement entre 1930 et 1970. L'entreprise doit aussi financer des «études indépendantes» ainsi que «l'élimination complète et l'assainissement des sols et du canal contaminés».

Lonza maintient sa position

«Selon l'état actuel des connaissances, nous ne pouvons pas partager les estimations avancées par MfE», a indiqué mercredi à l'ats Renzo Cicillini, porte-parole de Lonza à Viège. Il rappelle que selon les estimations de l'investigation mandatée en 2011 par le service valaisan de protection de l'environnement, 28 tonnes de mercure ont été déversées dans le canal de 1930 au milieu des années 1970.

Lonza maintient le chiffre de 4,5 tonnes environ de mercure encore présent sur le site industriel de la Lonza, dans le canal et les terres à proximité. L'important pour l'entreprise aujourd'hui est d'assainir les parcelles les plus contaminées et de «trouver des solutions constructives» au problème, en collaboration avec le canton et les communes. 

Le canton sur la réserve

L'Etat du Valais a pris connaissance des chiffres avancés par MfE mais a déclaré n'être pas en mesure de les commenter pour l'instant. «Nous allons demander à Lonza de se déterminer officiellement. Nous saurons alors quel crédit il faut accorder à ces données et s'il faut adapter ou non les estimations dont nous disposons», a indiqué à l'ats Cédric Arnold, chef du service valaisan de protection de l'environnement.

Créée en 1987, l'association MfE regroupe environ 2000 membres. Elle compte en majorité des médecins, mais également des dentistes, des vétérinaires ainsi que des étudiants, a précisé l'association sur son site internet. 

Parcelles analysées

Les premiers signes de présence de mercure ont été constatés en 2010 et 2011 lors des travaux préparatoires du chantier de l'autoroute. La pollution touche 280 parcelles entre Viège et Niedergesteln (VS). Les analyses effectuées jusqu'à présent ont concerné 36 parcelles de la zone d'habitation de Turtig.

Elles ont montré que 10 des 36 parcelles affichaient une concentration de mercure supérieure à 5 milligrammes par kilo de terre. Elle atteint même par endroits 83 milligrammes. Ces terrains doivent être assainis.

Une deuxième étape d'investigation est en cours. Elle concerne 43 parcelles supplémentaires. En attendant, le canton a émis une interdiction de planter ou de consommer des fruits et légumes sur les parcelles incriminées ou de les utiliser comme places de jeux pour les enfants.

Question en suspens

Lonza préfinancera les coûts de l'identification des zones polluées et l'assainissement des parcelles les plus polluées. La question de la responsabilité des acteurs impliqués est étudiée par l'Etat du Valais.

Lonza souligne enfin que, à l'époque, tout a été fait conformément aux dispositions alors en vigueur. A cette époque, les sédiments du canal ont également été utilisés pour l'agriculture et ont été répandus sur les terrains avoisinants. La responsabilité de la pollution est une question encore en suspens.

Source © ATS

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vendredi 10 janvier 2014
La fermeture de bibliothèques du ministère des Pêches et des Océans du Canada et la destruction des ouvrages scientifiques qu'elles contenaient suscitent la consternation et la colère des chercheurs canadiens qui y voient une décision "idéologique".

Unique pays de la planète à être bordé par trois océans (Arctique, Atlantique et Pacifique), le Canada a accumulé au fil des années une rare collection d'ouvrages scientifiques spécialisés sur la vie marine.

De l'avis du gouvernement conservateur de Stephen Harper, porté au pouvoir de 2006 avec la promesse de réduire la taille de l'Etat et le poids des impôts, le maintien en activité des 11 bibliothèques spécialisées dans ce domaine, et financées par le ministère des Pêches, constitue un fardeau superflu.

Un total de 86% des utilisateurs sont des fonctionnaires et en moyenne seulement 5 à 12 personnes extérieures au ministère "ont visité nos 11 bibliothèques chaque année", s'est défendu cette semaine la ministre des Pêches, Gail Shea.

"Il n'est pas équitable pour les contribuables de payer pour des bibliothèques que très peu de gens utilisent", a-t-elle plaidé.

Et de fait, depuis le printemps dernier, au moins 7 des 11 bibliothèques de son ministère ont été fermées, dans un quasi-anonymat.

Le gouvernement fédéral a pris cette "décision idéologique" car il est conscient que "le Canadien moyen n'attache que peu d'importance" aux questions maritimes, note auprès de l'AFP Jeff Hutchings, chercheur à l'université Dalhousie d'Halifax (est du Canada).

Ancien président d'un comité d'experts sur la biodiversité mandaté par la Société Royale du Canada, il s'inquiète en particulier de la disparition du contenu scientifique portant sur "les conditions de vie des environnements marins avant la pression de la pêche ou le changement climatique".

La fermeture de l'Institut sur l'eau douce de Winnipeg (centre) a en particulier suscité un vif émoi dans la communauté scientifique: certains ouvrages qui s'y trouvaient dataient des années 1880 et n'étaient disponibles nulle part ailleurs, a déploré au quotidien Globe and Mail Burton Ayles, ancien haut responsable du ministère des Pêches et ex-directeur dudit institut.

"C'est une tragédie nationale menée sous le prétexte faux de l'économie budgétaire", accuse de son côté Peter Wells, chercheur émérite à l'Institut océanographique international d'Halifax.

Pour beaucoup d'universitaires, la décision d'Ottawa n'est pas anodine. Le gouvernement de M. Harper s'est retiré en 2012 du protocole de Kyoto, pourtant signé par le Canada, et plusieurs élus conservateurs ont maintes fois remis en question la réalité du réchauffement de la planète.

Des ouvrages numérisés

"Ce gouvernement n'aime pas les données scientifiques portant sur les questions environnementales", tranche M. Wells.

"Au cours des deux dernières années, plusieurs installations scientifiques nationales ont été fermées, on a érigé des barrières pour empêcher aux scientifiques du gouvernement de s'exprimer publiquement... tout ceci est symbolique, mais d'une mauvaise manière", regrette le professeur Hutchings.

Dans les faits, personne ne connaît réellement le sort qui a été réservé aux ouvrages des sept bibliothèques fermées. Seuls ceux qui "n'ont pas trouvé preneur" ont été "recyclés de façon écologique", a indiqué la ministre Shea, niant que des livres aient pu être jetés au feu comme l'ont affirmé des chercheurs.

Le gouvernement affirme que tout le contenu des bibliothèques sera, ou est déjà, accessible en ligne. "La numérisation des ouvrages supprimés n'a eu lieu que si une demande spécifique a été déposée", rétorque M. Hutchings.

De toute manière, ajoute-t-il, chercher une information en feuilletant un livre n'a rien de comparable avec une recherche sur un écran.

Selon Peter Wells, les bibliothèques d'autres ministères sont également progressivement touchées par ces mesures.

En corolaire de la disparition de ces bibliothèques, des programmes entiers de recherche ont été fermés et certains scientifiques concernés ont commencé à s'expatrier pour poursuivre leurs travaux.

"Si j'étais un jeune chercheur, je serais découragé et je partirais à l'étranger", jure M. Wells, 67 ans.

Source: © AFP

mardi 17 décembre 2013
Le Parlement européen n'interdit pas le chalutage en eaux profondes. Mais...

Le 10 décembre, le Parlement européen rejetait l'interdiction du chalutage en eaux profondes d'une courte majorité de 16 voix (342 contre, 326 pour, 19 abstentions). Mais selon l'ONG Bloom, qui milite contre cette pratique de pêche en raison de son impact sur l'environnement, plusieurs députés se seraient trompés dans leur vote ce jour-là. 

« Après correction [de la part des députés votants], il apparaît que 343 députés ont rejeté le 1er amendement et ont donc voté en faveur de l'interdiction du chalutage profond, 330 l'ont adopté et 15 se sont abstenus », a précisé l'ONG dans un communiqué.

Ce qu'a confirmé à l'AFP le député vert français Jean-Paul Besset : « Plusieurs députés ont informé le bureau du Parlement européen qu'ils s'étaient trompés dans leur vote et qu'ils le modifiaient en faveur de l'interdiction ». Mais, déplore-t-il, « juridiquement, ce nouveau résultat n'a aucune valeur ». Il n'existe en effet pas de recours pour faire prendre en compte un nouveau résultat du vote. 

L'ONG a cependant appelé lundi les Etats européens à tenir quand même compte du vote corrigé. « Les Etats membres doivent désormais discuter de ce dossier au conseil des ministres européens de la pêche : ils devront prendre en compte ce résultat réel même s'il ne peut être changé officiellement », a estimé Claire Nouvian, directrice de Bloom.

Le vote entériné par le Parlement prévoit seulement un encadrement plus strict de la pêche profonde, mais le texte doit encore être avalisé par les gouvernements, ce qui semble peu probable avant les prochaines élections européennes.

Très récemment, les enseignes Carrefour et Casino ont annoncé l'arrêt de la vente de poissons des eaux profondes. 

Lundi, une pétition demandant aux autres enseignes de retirer les espèces d'eaux profondes de leurs étals a recueilli 150 000 signatures, selon le mouvement citoyen Avaaz, qui en est à l'origine. « En tout juste vingt-quatre heures, plus de 150 000 personnes ont rejoint la campagne lancée par Avaaz pour demander à Auchan, Leclerc, Système U et Intermarché de renoncer à la commercialisation des produits issus du chalutage profond », annonce Avaaz dans un communiqué.

Après le vote, la Scapêche, l'armement du groupe Intermarché s'était dite « rassurée » annonçant qu'elle allait « continuer à pêcher les espèces profondes » mais en « levant un peu le pied ». 

Source: Le Monde

jeudi 4 avril 2013
En 2010 1 230 000 personnes ont perdu la vie en raison de la pollution de l'air en Chine. Ce chiffre incroyable représente 15 pour cent du total des décès enregistrés dans le pays en 2010. L'information a été révélée par un groupe d'étude de l'Université de Tsinghua le 31 Mars.

Les chercheurs affirment que les polluants tels que les micro-particules (particules inférieures à 2,5 micromètres) pénètrent dans le sang à chaque fois qu'elles sont inhalées, causant des dommages irréversibles au système respiratoire, ainsi que des affections cérébrales et cardiaques.

Depuis le début de l'année, une brume de pollution dense contenant des substances toxiques touche 25 pour cent de la partie continentale de Chine, affectant près de la moitié de la population du pays, soit 600 millions de personnes.

En 2013 il faudra probablement s'attendre à l'augmentation des statistiques de 2010
, enfin je dis ça parce qu' il convient seulement d'observer les messages dans leurs formes choisies.

© Nature Alerte


mardi 2 avril 2013
En une dizaine d'année, 28 000 rivières auraient complètement disparues du territoire chinois selon une étude menée conjointement entre le Ministère des Ressources en Eau et le Bureau National de la Statistique de Chine.

Ce premier recensement national de l'eau, mené sur trois ans par 800 000 géomètres de tout le pays, révèle que sur les plus de 50 000 rivières recensées dans les années 1990, seules 22 909 sont restantes aujourd'hui.

Les officiels responsables de ces pertes mettent la faute sur le réchauffement climatique ou encore d'anciennes cartes erronées. Cependant les experts en environnement ne s'y trompent pas et accusent en outre des projets de construction et des détournements de rivière qui ont été réalisés sans consultation publique.
Selon Ma Jun, un expert en eau à l'Institut des Affaires Publiques et Environnementales, "une des raisons principales de la disparition de ces rivières, est la surexploitation des réserves d'eau souterraines, alors que dans le même temps, la désertification des forêts provoque une pénurie de pluie dans les zones de montagne."

D'autres rejettent la faute sur le monstrueux projet hydroélectrique qu'est le barrage des Trois Gorges, qui a détourné à lui seul des milliards de litres d'eau.

Il y a encore quelques jours, ont découvrait les carcasses de 16 000 porcs jetés dans la rivière et également un millier de canards morts pour des causes inconnues ou non révélées.

Suite à ce recensement qui relève également une baisse importante de la qualité de l'eau, le nouveau Premier Ministre Li Keqiang a promis une plus grande transparence sur les questions de pollution.


Désormais, il est certain que la Chine, face à une catastrophe environnementale, doit prendre des mesures sérieuses pour endiguer le problème de l'eau.


Source © Chine info
lundi 18 mars 2013
Des médecins interpellent les autorités régionales sur l’impact sanitaire des pesticides en Limousin.

85 médecins, pour la plupart généralistes et qui se définissent d’abord comme des médecins de terrain ont lancé hier un appel qui pourrait faire date en Limousin et a d’ailleurs été largement répercuté hier dans les médias nationaux.

Cet appel, lancé dans le cadre de la Semaine nationale pour les alternatives aux pesticides, interpelle les autorités régionales en leur demandant de s’engager pour une réduction de 50 % de l’usage des pesticides en Limousin à l’horizon 2020.

« Trop de signaux de danger sont au rouge, explique le Dr Michel Perinaud, porte-parole des médecins, dont le mouvement fait boule de neige depuis le mois dernier dans les cabinets médicaux des trois départements de la région. Cancers, maladie de Parkinson, troubles de la fertilité, troubles du développement neurologique chez des enfants exposés in utero et imprégnation générale de la population à ces produits, sont inquiétants du point de vue sanitaire et pas seulement environnemental. 


Même si cet aspect est évidemment incontournable et lié. Dans une région agricole comme le Limousin, avec des activités utilisant énormément de pesticides – la culture de la pomme pour ne citer que celle-là – il nous a semblé important de tirer la sonnette d’alarme et de préconiser la mise en place de mesures de précaution relativement simples comme par exemple des distances de sécurité avec les habitations pour protéger les riverains qui vivent à proximité de ces cultures ou encore favoriser des cultures biologiques près des cours d’eau eux aussi largement touchés par l’usage intensif des pesticides. » La France étant, pour rappel, le 3e utilisateur mondial de pesticides et le 1er en Europe avec 75.000 tonnes par an, 90 % de la population française est contaminée par les organophosphorés.

Permettre une transition écologique

Pour les médecins signataires de l’appel, « la notion de faible dose n’est pas plus rassurante car de nombreux pesticides s’avèrent être des perturbateurs endocriniens soupçonnés d’une recrudescence d’infertilité dans la population française ». Pour eux « les mesures sont à prendre très vite et leur crainte serait le lancement d’une énième enquête qui viendrait se superposer à des enquêtes internationales aujourd’hui incontestées. Des liens ont en effet été établis en milieu professionnel agricole entre l’utilisation des pesticides et certaines pathologies : lymphomes, tumeurs cérébrales et cancers hormono-dépendants. Les liens entre maladie et pesticides sont d’autant plus difficiles à démontrer que près d’un millier de molécules a été mis sur le marché en France. Les risques liés à ces molécules ne peuvent être évalués faute de données toxicologiques et épidémiologiques suffisantes. »

Si l’an passé la maladie de Parkinson a été reconnue comme maladie professionnelle chez les agriculteurs, ce n’est qu’au terme d’un long combat. En attendant ces données – si elles arrivent un jour – les 85 se déclarent solidaires « des demandes d’interdictions d’épandages aériens, des collectivités territoriales signataires de la charte zéro pesticide et de toutes les initiatives qui permettront une transition écologique vers des filières agricoles n’utilisant pas de pesticides ».

Source © Dominique Pierson
lundi 25 février 2013
Après le scandale de la viande de cheval, celui du poisson ? C’est la question qui se pose, après la publication, jeudi 21 février, d’une étude menée par l’ONG américaine Oceana révélant une fraude de grande ampleur portant sur les produits de la mer aux Etats-Unis, où un tiers des poissons consommés n’appartiennent pas à l’espèce que les clients avaient cru acheter.

Pour son enquête, menée de 2010 à 2012, l’association a procédé à une analyse ADN de 1 215 échantillons de poisson collectés dans 674 points de vente – magasins d’alimentation et restaurants – dans 21 Etats américains.

Les résultats sont sans appel : 33 % des poissons étudiés ne correspondaient pas à l’espèce affichée et pâtissaient d’un étiquetage non conforme à la charte établie par l’Agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA).

Les poissons les plus pêchés, le thon et le vivaneau (« snapper »), sont aussi les plus mal étiquetés : ainsi, le vivaneau enregistre un taux d’erreur de 87 % (161 des 186 poissons vendus comme tel et collectés dans l’ensemble du pays n’en étaient finalement pas), tandis que le thon est mal étiqueté dans 59 % des cas (84 % des échantillons de thon blanc prélevés étaient en réalité de l’escolar, une espèce de poisson pouvant provoquer de graves troubles digestifs).

Entre 19 % et 38 % des morues, des flétans et des bars chiliens avaient aussi un étiquetage erroné, ajoute encore le rapport. Seul le saumon est mieux étiqueté, avec seulement 7 % de fraudes.

Cette vaste opération de substitution d’espèces prend plusieurs formes. On y retrouve des poissons d’élevage vendus comme des poissons sauvages, beaucoup plus coûteux (comme du pangasius vendu pour du mérou, de la sole ou de la morue). Des espèces surexploitées, vulnérables ou en péril vendues comme d’autres plus soutenables (par exemple du flétan de l’Atlantique à la place du flétan du Pacifique). Y figurent aussi des poissons déconseillés aux femmes enceintes et aux enfants par la FDA en raison de leur teneur élevée en mercure – comme le bar – commercialisés sous d’autres noms.

Au total, 44 % de tous les lieux de vente visités vendaient des poissons mal étiquetés. Dans le détail : les restaurants de sushi avaient le taux d’erreurs le plus élevé sur leur carte (74 %), suivi par d’autres restaurants (38 %) et les magasins d’alimentation (18 %).

« La chaîne mondiale d’approvisionnement des produits de la mer est des plus complexes et obscures, expliquent les chercheurs. Avec des inspections minimales du gouvernement fédéral, alors que les importations augmentent, et sans tests ADN tout au long de la chaîne d’approvisionnement, il est difficile de déterminer si la fraude s’est produite sur le bateau, pendant le traitement des poissons, au niveau du gros, lors de la vente au détail ou ailleurs. »

« Aux Etats-Unis, 90 % du poisson consommé est importé, ce qui rend plus difficile la traçabilité. Surtout, les contrôles de la FDA ne portent que sur 2 % de ces produits, explique Beth Lowell, directrice de campagne d’Oceana. Acheter du poisson est devenu un jeu de devinettes pour les consommateurs américains. Il faudrait traquer les poissons du bateau de pêche jusqu’à la table du consommateur pour pouvoir être sûrs qu’ils sont sans danger, légaux et portent une étiquette les décrivant de façon exacte. »

« Outre le fait d’être trompés et de payer plus cher que la valeur du produit acheté, un grand nombre de consommateurs se voient nier le droit de choisir un poisson pour des raisons de santé ou de préservation d’espèces menacées », déplore de son côté la Dr Kimberly Warner, scientifique d’Oceana et principale auteure de cette recherche.

« Nos résultats montrent qu’un système de traçabilité transparent et empirique – un système qui pourra suivre les poissons du bateau à l’assiette – doit être mis en place au niveau national, conclut le rapport. Conjointement, une inspection et des tests accrus sur nos produits de la mer, et en particulier pour les problèmes d’étiquetage, ainsi qu’une application plus stricte des lois fédérales et nationales qui combattent la fraude, doivent permettre de lutter contre cette tendance gênante. »

En Europe, la traçabilité est aussi en question. Si aucune enquête de grande envergure n’a jamais été menée à l’échelle de l’Union, une étude publiée dans la revue Fish and Fisheries en 2011 avait néanmoins révélé que respectivement 28 % et 7 % du cabillaud vendu en Irlande et au Royaume-Uni était mal étiqueté. L’espèce, la plus populaire parmi les poissons blancs consommés dans ces deux pays, était remplacée par d’autres poissons moins soutenables (comme le cabillaud de l’Atlantique, menacé) ou moins chers (tels que du merlan, du colin ou du lieu noir).

 Source ©Audrey Garric / Le Monde


mardi 29 janvier 2013
Une importante fuite de pétrole continue de s’échapper dans le golf du Mexique depuis la catastrophe de "Deep water horizon" en 2010, une nappe importante de 10 km s'en dégage depuis quelques jours et fait craindre une nouvelle marée noire.

La région marine de Macombo en Louisaine est toujours irisée de pétrole à la surface de l'océan depuis l'automne dernier, sans qu'aucune explication de la part de BP ou des gardes côtes américains ait été fourni quant à son origine. Elle s'est dramatiquement élargie depuis quelques jours. Sa persistance, même après des semaines de mauvais temps, suggère que le débit de la fuite constatée est important. Les scientifiques qui l'ont échantillonné ont trouvé des preuves de la présence de produits synthétiques tels que la boue de forage dans les échantillons.

Le plus troublant reste que cette nappe que l'on avait remarqué en automne dernier, et qui se répandait perpétuellement sur une surface d'environ un demi-mile de la scène de l'explosion de Deepwater Horizon de 2010, est devenu beaucoup plus importante depuis quelques jours. Elle s'étend aujourd'hui sur plus de 10 km dans le sens sud-nord et elle frole même parfois la cote à moins de 2 km .


C'est grâce au travail incessant de l'association "On the Wings of care", qui continue depuis 2010 d'effectuer régulièrement  des survols de vigilance dans la région, que cette nouvelle marée noire a été rendu public.  Déjà en Août 2011 et à nouveau en Octobre 2012, elle avait des preuves photographiques qu'elle a rendu public, ces preuves ont forcé BP et les Gardes côtes américains à avouer et à reconnaître publiquement que la fuite de 2010 n'était pas correctement colmater et que des nouvelles observations de nappes de pétrole étaient constaté régulièrement prés de la plate-forme de BP.

Depuis, c'est le silence complet, sinon que la nappe c'est aujourd'hui gravement élargie et qu'une nouvelle marée noire est à craindre.


"Nous ne sommes toujours pas satisfait des réponses de BP à nos nombreuses questions face à cette nouvelle marée noire, et nous craignons le pire , à savoir que ce pétrole provient de fissures sous la mer."

 Une seule chose est indéniable, nous avons des preuves photographiques formelles: Du pétrole est toujours en fuite, et ce, 33 mois après l'explosion de "Deep Water Horizon".

© Nature Alerte


samedi 26 janvier 2013
Dix-neuf dauphins se sont échoués, hier, sur la côte landaise. En tout, soixante-dix cadavres ont été découverts cette semaine. La plupart sont victimes de captures accidentelles par des chalutiers pélagiques.

Plus de 70 cadavres de dauphins et marsouins viennent d'être découverts sur la côte entre l'embouchure de la Gironde et Saint-Jean-de-Luz en moins d'une semaine. Pour la seule journée d'hier, 17 dauphins communs, un grand dauphin et un marsouin ont été retrouvés sur la plage à Biscarrosse. Cette première vague d'échouages est particulièrement précoce puisqu'elle a débuté à la mi-janvier alors qu'elle survient habituellement plutôt en février.


Les ravages des activités humaines


Mais cette précocité ne change rien aux raisons apparentes de l'hécatombe. «J'ai observé les 19 de Biscarrosse. Ils ont tous la queue ou l'aileron coupé. Ils sont dans un état de décomposition qui montre qu'ils viennent de très loin au large. C'est clair, ils ont été victimes de la pêche» assure Jean-Jacques Boubeyre, correspondant du Réseau national d'échouage.
«Dans plus de la moitié des cas, des traces de pêche accidentelle sont visibles, avec des marques ou des résidus de filets autour de la nageoire caudale ou sur l'aileron» confirme Ghislain Doremus, un scientifique du Centre de recherche des mammifères marins de La Rochelle. «J'ai vérifié : des chalutiers pélagiques français et espagnols sont en pêche à 40 miles au large de la côte Aquitaine» ajoute-t-il.

«Ce n'est pas le fait de la pêche artisanale, mais des grands chalutiers pélagiques industriels qui travaillent en paires» précise-t-il. «Ils utilisent des chaluts de 400 mètres d'ouverture et 70 m de haut» complète Jean-Jacques Boubeyre. «Les dauphins mangent les mêmes proies que les bars, donc ils sont souvent sur les mêmes zones, ce qui les rend particulièrement vulnérables» note Fabien Demaret, assistant-ingénieur au CRMM. «Il y a bien sûr aussi d'autres causes de mortalité, maladies, parasites ou pollution» indique Ghislain Doremus. «Un autre problème qui touche les cétacés est la pollution sonore, avec les sonars basse-fréquence» remarque Fabien Demaret.

Les scientifiques du CRMM s'attendent à de nouveaux échouages dans les prochains jours, à la suite de forts vents d'ouest sur le golfe de Gascogne. Ils espèrent beaucoup d'un programme lancé cette année par le ministère de la Pêche : les pêcheurs devront désormais déclarer leurs captures accidentelles, et si possible ramener les carcasses au port ou au minimum mesurer les animaux. Des contrôles devraient être effectués. «Cela nous permettra au minimum de disposer d'un meilleur échantillonnage biologique» estime Fabien Demaret.
Des centaines chaque année

Les études du CRMM, avec le soutien du Réseau national d'échouages, relèvent plusieurs centaines d'échouages de cétacés chaque année sur les côtes françaises. La progression est très marquée depuis la fin des années 1980 : entre 102 et 224 entre 1980 et 1987, jusqu'à 697 en moyenne sur la décennie 2000-2009, dont environ 500 sur la façade Atlantique. Après une baisse en 2010 (490), on a atteint un millier d'échouages en 2011 et 2012. Les dauphins représentent entre les deux tiers et les trois quarts des échouages constatés.


Source la dépêche

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