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lundi 22 juin 2015
La capitale chilienne devait être placée ce lundi en "état d'urgence environnementale" pour la première fois depuis seize ans à la suite d'un pic de pollution atmosphérique, une mesure qui devrait paralyser 40% du parc automobile de Santiago alors que s'y déroule la Copa America 2015 de football.

"Demain situation d'urgence environnementale", a annoncé sur son compte Twitter le gouverneur de Santiago Claudio Orrego, après trois jours consécutifs de "pré-alerte environnementale" en raison de niveaux critiques de pollution. 

L'état d'alerte environnementale est la mesure d'alerte la plus élevée prévue par la législation chilienne lorsque les niveaux de pollution dépassent le niveau 500 de particules fines dites PM 2,5 (dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres). 

La mesure, la première de ce genre prise depuis 1999, paralysera 40% du parc automobile de Santiago et plus de 3.000 entreprises et autres sources de contamination de la capitale chilienne, qui compte 6,7 millions d'habitants. 

La suspension des cours d'éducation physique dans tous les collèges de Santiago et l'aménagement de voies exclusives de circulation pour les transports en commun figurent parmi les mesures prises par les autorités. 

La situation géographique de la capitale chilienne, encaissée entre plusieurs collines, perturbe le renouvellement de son air, phénomène auquel se sont ajoutées ces derniers jours une raréfaction des pluies et de fortes températures pour la saison. 

Ces hauts niveaux de pollution surviennent alors que se déroule la Copa America, dont Santiago est la principale ville d'accueil. La Confédération sud-américaine de football (Conmebol) stipule cependant qu'aucune rencontre de la compétition ne peut être suspendue au motif de la pollution.

Source © AFP.
jeudi 2 avril 2015
Les fortes pluies, les inondations et les très nombreux glissements de terrain ont incité le gouvernement du Péruvien à déclarer l'état d'urgence dans les régions de Tumbes, de Cajamarca, de Lima, de Tacna et de Moquegua . 

Les précipitations prévues jusqu'au 05 Avril 2015 augmentent les risques d'inondations en particulier dans le nord du pays, où de nombreuses alertes ont déjà été émises. 

Depuis le 22 mars au moins 22 personnes ont trouvé la mort dans des inondations et glissements de terrain . Beaucoup de personnes sont toujours portées disparues. 

Les inondations et les glissements de terrain ont bloqué de nombreuses routes, et les autorités peinent à atteindre certaines des zones touchées. 

Région de Tumbes 

Le 30 Mars 2015, le gouvernement du Pérou a officiellement déclaré l'état d'urgence dans la région de Tumbes. 

Les fortes précipitations ont causé des glissements de terrain, des coulées de boue et l'augmentation du débit des rivières et des affluents dans la région dans le Grand Nord du pays. Au moins 500 maisons et des centaines d'hectares de cultures ont été touchés. Les rivières de Tumbes et de Zarumilla ont débordé, endommageant des maisons, des routes et des infrastructures dans les trois provinces de la région (Contralmirante Villar, Tumbes et Zarumilla). 

Les inondations ont également causé d'importants dégâts aux cultures  touchant plus de 6000 producteurs, selon un rapport du ministère de l'Agriculture et de l'Irrigation (MINAGRI). 

Région de Cajamarca 

La Republica signalent qu'au moins 14 personnes sont mortes dans les glissements de terrain dans la région de Cajamarca. 

Cinq personnes sont mortes dans un glissement de terrain à Nuevo Horizonte et trois dans un glissement de terrain à Santa Cruz de Cutervo. Rien que sur la route reliant Cutervo à Jaén, on a dénombré 30 glissements de terrain. 

Le 28 Mars 2015, le gouvernement central a déclaré l'état d'urgence pour une durée de 60 jours dans 21 districts touchés en particulier pour les inondations dans la région de Cajamarca. 

Les districts touchés comprennent Jaén, Colasay, San Luis de Lucma, Choros, Socota, Callayuc, Cutervo, La Ramada, Santa Cruz, Toribio Casanova, Santo Domingo de La Capilla et Querocotillo. 

Près de 15 000 personnes ont été isolé à Jaén après qu'une rivière ait débordé, bloquant une route d'acces importante. Près de 4 000 hectares de cultures ont été endommagés à Chota et Cutervo

Région de Lima

Dans la région de Lima, des glissements de terrain se sont produits dans le district de Lurigancho Chosica le 23-Mars, tuant huit personnes et en blessant 25, six autres personnes sont toujours portées disparues et plus de 150 maisons ont été détruites, 

13 glissements de terrain ont été enregistrés à Chosica depuis le 23 Mars 2015. 


Région de Tacna 

Les fortes pluies ont provoqué des inondations et des glissements de terrain dans le district de Ilabaya dans la région de Tacna. des maisons, des routes, des infrastructures et des cultures ont été endommagé. 

Région de Moquegua 

Le gouvernement a également déclaré l'état d'urgence dans la province de Sánchez Cerro général; et la province de Mariscal Nieto, dans la région de Moquegua.

© Nature Alerte


mardi 25 novembre 2014
Les girafes sont en train de disparaître rapidement. 

Il y a quinze ans environ 140 000 girafes (Giraffa camelopardalis) parcouraient les plaines et les forêts de l'Afrique. Aujourd'hui, ce nombre a chuté de plus de 40 pour cent, selon la Fondation pour la conservation des Girafes (GCF), et ceci se fait malheureusement dans le plus grand silence scientifique et médiatique et qu'il nous faut aujourd'hui le constater. 

Comme pour de nombreuses espèces, les causes de ce déclin sont la perte ou la fragmentation de leurs habitats, la chasse excessive et le braconnage, or rien n'est  aujourd'hui entreprit pour sensibiliser l'attention du public. 

"Pour comparaison, les sonnettes d'alarme à propos de l'extinction imminente de l'éléphant d'Afrique, même si elles ne doivent en rien être minimisées, sont légion: On estime la population éléphant à 450 000 individus et seulement de 80 000 pour les girafes", rappelle Kathleen Garrigan, responsable de la communication de la Fondation de la faune africaine.

Même les scientifiques n'ont pas beaucoup accordé d'attention aux girafes, seul un petit nombre d'entre eux s'y intéressent, et ce seulement, depuis ces cinq dernières années. 

«Nous commençons seulement à mieux les appréhender, mais ce que nous en savons en matière d'écologie est encore loin des données cumulées sur les autres espèces», explique David O'Connor, coordonnateur de la recherche de l'Institut du zoo de San Diego 

En effet, une recherche sur Google Scholar a trouvé moins de 70 articles scientifiques sur les girafes publiées depuis une décennie, comparativement il y en a 160 sur les éléphants d'Afrique .

Bien que plusieurs organisations se soient profondément engagées dans la protection des girafes, les efforts de conservation, dans leurs ensembles, ont pris un grave retard. 

Jusqu'ici il n'y a jamais eu de scientifique employé à temps plein à leur protection explique Julian Fennessy. Je m'y attelle seul désormais depuis septembre 2014.

" Les girafes sont en grave péril ", Ils faut désormais tout tenter pour obtenir l'attention qu'elles méritent. 

Pourtant dés que des écologistes leur prêtent une attention particulière, les résultats sont immédiatement observables. 

Par exemple, la population de la girafe d' Afrique de l'Ouest (la Gc peralta), qui ne vit que dans le Niger, a rebondi de 50 individus au milieu des années 1990 à plus de 400 aujourd'hui. 

"C'est  grâce à l'engagement commun du gouvernement du Niger et de la population du pays que les mesures de protection sont devenues efficaces. En effet vous pouvez tenter de mettre en place des politiques de protection, mais si vous n'obtenez pas un soutien solide des gouvernements et le soutien du peuple dans son ensemble, rien ne peut fonctionner."

Le statut de protection de la girafe au Niger a fait une différence non seulement dans la croissance de sa population, mais aussi dans son comportement, il est désormais  possible de les approcher à pied à prés de 10 ou 15 mètres, ici l'homme n'est plus un prédateur pour elles, ce qui est simplement remarquable», rappelle Fennessy. 

Ce n'est vraiment pas le cas dans d'autres pays tels que la Tanzanie où la chasse à la girafe demeure répandue, là bas elles s'échappent rien qu'à la perception de l'odeur de l'homme" 

Les prochaines années seront cruciales pour les girafes. Plusieurs sous-espèces risquent d'entrer dans la liste des animaux en voie de disparition totale de l'UICN .

Il est grand temps de s'en préoccuper, il y a urgence de mettre la pression sur les politiques de tous les pays... alors d'un simple clic commençons par le faire savoir en partageant tous ensemble et en nombre cet article sur nos réseaux sociaux....

© Nature Alerte




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lundi 3 novembre 2014
Les experts sur le climat ont publié à Copenhague une évaluation mondiale dont le message est clair : face à l’ampleur du réchauffement, il faut agir vite pour réduire les émissions de CO2, ce qui est possible sans compromettre la croissance.

« Nous avons peu de temps avant que la possibilité de rester sous les 2 ºC ne disparaisse », a déclaré Rajendra Kumar Pachauri, le président du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), qui a réalisé la plus complète évaluation du changement climatique depuis 2007.

Elle doit servir de base scientifique aux responsables politiques dans les négociations internationales devant aboutir fin 2015 à Paris à un accord global.

Les ministres français des Affaires étrangères Laurent Fabius et de l’Écologie Ségolène Royal ont appelé à « une mobilisation universelle et immédiate » sur le changement climatique, « menace grave pour la biodiversité, la sécurité alimentaire et la santé ».

Pour le secrétaire d’État américain John Kerry, « ceux qui décident d’ignorer ou de contester la science (…) nous mettent tous en danger, ainsi que nos enfants et petits-enfants ».

Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ON s’est élevé contre « le mythe » selon lequel « agir pour le climat sera coûteux » : « Je peux vous dire que ne pas agir coûtera plus, beaucoup plus. »

La communauté internationale s’est fixé comme objectif de maintenir la hausse globale des températures sous le seuil de 2 ºC, afin de limiter les impacts du changement climatique déjà à l’œuvre et dont la vitesse est inédite.

Pour garder le cap des 2 ºC, les émissions mondiales de gaz à effet de serre (CO2, méthane, protoxyde d’azote) doivent être réduites de 40 à 70 % entre 2010 et 2050, et disparaître totalement d’ici 2100, estiment les scientifiques.

Cela implique de se détourner massivement des énergies fossiles, d’améliorer fortement l’efficacité énergétique, de limiter la déforestation, etc, et d’investir pour cela des centaines de milliards de dollars d’ici à 2030.

Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint les niveaux les plus élevés depuis 800 000 ans.

Source © La voix du Nord
lundi 22 septembre 2014
La hausse des émissions de dioxyde de carbone (CO2) se poursuit à un rythme effréné et coïncide avec le plus pessimiste des quatre grands scénarios de développement imaginés par la communauté scientifique.
Dimanche 21 septembre au soir, le Global Carbon Project (GCP), un consortium d'organismes de recherche internationaux de référence, a rendu public le bilan des émissions anthropiques de CO2 pour l'année 2013 et confirme que celles-ci sont hors de contrôle.

En 2013, la combustion des ressources fossiles (pétrole, gaz, charbon) et les cimenteries, ont émis 36 milliards de tonnes de CO2 (GtCO2), en hausse de 2,3 % par rapport à l'année précédente. Quant à la déforestation, elle a conduit à l'émission de 3,3 GtCO2. Soit un total de près de 39,3 milliards de tonnes du principal gaz à effet de serre émis en 2013 par l'homme. C'est un nouveau record qui est battu, en dépit d'une augmentation en deçà du niveau moyen des années 2000, soit 3,3 %.

L'examen des données de chaque pays offre un aperçu saisissant de l'inexorable montée en puissance chinoise. La Chine était devenue, en 2008, le premier émetteur de CO2, devant les Etats-Unis. Mais, en rapportant ses émissions à sa démographie, elle demeurait loin des pays développés. Dans son dernier bilan, le GCP conclut que la Chine a franchi une nouvelle étape.

Non seulement l'Empire du milieu demeure le principal émetteur en valeur absolue – 28% des émissions mondiales en 2013 –, mais ses émissions par habitant ont désormais surpassé celles de l'Union européenne. En 2013, un Chinois moyen a donc émis plus de CO2 qu'un Européen moyen – les Américains qui émettent entre deux et trois fois plus par habitant, sont encore assez loin devant.

D'après un rapport publié ce mardi de l'OMM, l'Organisation météorologique mondiale, une agence de l'ONU, les émissions de dioxyde de carbone d'origine humaine entre 2012 et 2013 ont connu la plus forte augmentation depuis 1984, année des premières mesures fiables. 

'Nous devons donc prendre vraiment des actions urgentes, a déclaré le secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale, l'OMM. Plus le défi est important, plus il coûtera cher. Et à un moment, l'objectif ne pourra plus être atteint si nous n'agissons pas. C'est encore possible, mais cela exige une action urgente.' Les émissions de CO2 passées, présentes et futures auront des conséquences cumulées aussi bien sur le réchauffement climatique que sur l'acidification des océans, prévient l'OMM. La publication du rapport de l'organisation intervient avant le sommet sur le climat du 23 septembre à New York. 

Paradoxalement, ce seuil est franchi alors que les émissions chinoises n'ont crû « que » de 4,2 % par rapport à 2012, soit « le plus faible taux d'augmentation depuis 2007-2008 ». Les auteurs attribuent cette situation à deux facteurs : « une croissance économique plus faible et des améliorations de l'intensité-carbone de l'économie », c'est-à-dire des efforts conduits en termes d'efficacité énergétique. Au contraire, l'autre grand pays asiatique émergent, l'Inde, a vu ses émissions croître de 5,1 %, porté par une forte croissance économique et une détérioration de l'efficacité énergétique de son économie.

Quant aux Vingt-huit, leurs émissions décroissent de 1,8 %, « du fait d'une économie faible, le déclin des émissions de certains pays étant compensé par un retour au charbon conduit par la Pologne, l'Allemagne et la Finlande », écrivent les auteurs. L'Union a connu son pic d'émissions dans les années 1980 et voit sa contribution réduire régulièrement depuis – le fait, aussi, d'un transfert d'émissions vers l'Asie, où une part de l'activité industrielle a été délocalisée. En tenant compte de ces transferts, les émissions européennes « ne se sont que stabilisées », notent les auteurs.

La poursuite des tendances actuelles conduirait la Chine à émettre, vers 2019, plus de CO2 que les Etats-Unis, l'Union européenne et l'Inde combinés.

Autre surprise relevée par les membres du GCP : les Etats-Unis, dont les émissions de CO2 chutaient depuis 2008 sous l'effet du développement du gaz de schiste, voient celles-ci augmenter à nouveau et de manière significative. Elles ont gagné 2,9 % en 2013 par rapport à l'année précédente, sous l'effet d'un « rebond du charbon », notent les auteurs.

Au niveau mondial, les quantités cumulées de dioxyde de carbone émises par l'humanité apparaissent considérables et éloignent toujours plus la perspective d'un maintien du thermostat terrestre sous le seuil des 2 °C, la limite fixée par la communauté internationale pour éviter une détérioration dangereuse du climat terrestre.

« Nous connaissons à peu près la quantité totale de carbone que nous pouvons émettre dans l'atmosphère en restant 'probablement', c'est-à-dire avec deux chances sur trois, sous la barre des 2 °C, explique le climatologue Philippe Ciais, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement et membre du GCP. Or si on fait le compte, on voit que nous avons émis depuis la révolution industrielle les deux tiers de cette quantité. Il ne nous en reste plus qu'un tiers à émettre, ce qui représente environ trente ans d'émissions au niveau actuel. »

Pour l'heure, les premières estimations pour 2014 ne montrent bien sûr pas le début d'une amélioration. Le GCP anticipe une augmentation de 2,5 % des émissions de CO2 toutes sources anthropiques confondues, ce qui placerait l'année en cours au-dessus du seuil symbolique des 40 milliards de tonnes de CO2 émises par les activités humaines.

Source © Le Monde
mardi 12 novembre 2013
La 19ème conférence climatique de l'ONU (COP19**) sur la réduction des émissions mondiales de carbone après 2020, se déroule avec la participation de 192 pays, depuis lundi à Varsovie jusqu'au 22 novembre.

Les études montrent que plus d'inondations et de vagues de chaleur sont à prévoir. Lors de la session plénière d'octobre, le Parlement européen a souligné l'importance de la conférence pour arriver à un accord contraignant d'ici 2015. 

L'Union européenne, qui représente environ 11% des émissions de gaz à effet de serre, s'est engagée à réduire ces niveaux de 20% d'ici 2020, lorsque le protocole internationale de Kyoto expire et devra être remplacé. La conférence fait partie des préparatifs en vue d'un nouvel accord international.

Le Parlement européen a réitéré la proposition de l'Union européenne d'augmenter l'objectif de réduction à 30% d'ici 2020 si d'autres pays sont prêts à emboîter le pas.

"En tant que délégation du Parlement européen, notre travail est de discuter avec le plus de groupes possible (ONG, délégations). Nous avons déjà un accord pour réduire les émissions des voitures, et pour réduire les émissions de 20% en-dessous des niveaux de 1990 d'ici 2020. C'est le message que nous pouvons donner. Nous voulons de vrais engagements de la part de toutes les régions du monde. Nous voulons avancer maintenant et non en 2018 ou 2020. Nous devons garder l’événement de Paris 2015 en tête, et nous devons faire pression pour des engagements contraignants, également de la part des pays non-développés. Nous avons également besoin de plus de soutien financier des pays développés" a déclaré le chef de la délégation du Parlement européen, Matthias Groote.

Et d'ajouter : "Varsovie servira de préparation pour Paris où nous devrons décider de nouvelles mesures et de quotas après 2020. Varsovie sera, je l'espère, la conférence des promesses claires et des engagements. Je voudrais voir des engagements de la part des grandes économies pour le Fonds vert pour le climat, car sinon les pays sous-développés perdront confiance. Ce sera une semaine difficile, les discussions qui se poursuivent tard dans la nuit sont une tradition, mais nous devons réussir."

Trois principaux sujets de négociation seront abordés à Varsovie

1/ Une conférence pour assurer des progrès dans la mise en œuvre des décisions antérieures

Au cours de ces deux semaines, les travaux se concentreront sur la mise en oeuvre des décisions adoptées précédemment. Il s'agit de faire vivre les institutions existantes, en particulier le Fonds vert ou le comité d'adaptation, de s'assurer du bon fonctionnement du système de suivi et de contrôle des engagements et actions (« MRV ») et de faire avancer plusieurs sujets clés tels que l'agriculture ou encore la création d'un nouveau mécanisme de marché.

2/ Une conférence pour structurer les travaux d'ici à 2015

Résultat d'un compromis largement porté par l'Union européenne à la Conférence climat de Durban, la plate-forme de Durban a pour principal objectif de parvenir en 2015 à un accord applicable à tous les pays, entrant en vigueur au plus tard en 2020 et prenant la forme d' « un protocole, un autre instrument juridique ou un résultat agréé ayant force de loi en vertu de la Convention applicable à toutes les parties ».

Ainsi, la « plate-forme de Durban » doit déterminer à Varsovie les questions clés de négociation, et notamment inciter les pays à préparer de manière concrète les engagements chiffrés qu'ils pourraient mettre sur la table pour la conférence de 2015.

3/ Une conférence pour préparer le débat en 2014 sur l'ambition

Pour se concentrer en 2014 sur l'ambition, c'est-à-dire la préparation des engagements chiffrés de réduction de gaz à effet de serre, l'Union européenne souhaitent qu'un travail interne à chaque État débute sans tarder, dans le respect des règles nationales. L'objectif poursuivi est que chaque État soit en mesure de prendre des engagements forts et ambitieux en 2015.

Pour sa part, la France souhaite que l'Union européenne s'engage collectivement à réduire ses émissions de 40 % en 2030 par rapport à 1990.


** La Conférence des Parties (COP), instituée en 1992 lors de l'adoption de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), est l'organe suprême de la Convention et réunit toutes les parties à la Convention, soit les 195 pays qui l'ont ratifiée.

Elle se réunit tous les ans depuis 1994 pour faire avancer la lutte contre les changements climatiques, pour faire le point sur l'application de la Convention, et adopter des décisions qui élaborent davantage les règles fixées et négocier de nouveaux engagements. Elle est couplée depuis 2005, date d'entrée en vigueur du Protocole de Kyoto, à la conférence annuelle des Parties au Protocole de Kyoto, dite CMP.


Un réchauffement de 3,6°C avec les objectifs actuels

La planète se dirige vers un réchauffement «de long terme» de 3,6 degrés si les gouvernements se contentent de leurs objectifs actuels, a averti l'Agence internationale de l'Energie (AIE) mardi, alors que viennent de s'ouvrir à Varsovie des négociations sur le climat.

Dans le scénario «central» établi par l'agence énergétique des pays développés, les émissions de gaz à effet de serre liées à l'énergie --environ deux tiers des émissions totales-- augmenteront de 20% en 2035, même avec les efforts déjà annoncés par les États.

Ce scénario «prend en compte l'impact des mesures annoncés par les gouvernements pour améliorer l'efficacité énergétique, soutenir les renouvelables, réduire les subventions aux énergies fossiles et dans certains cas, donner un prix au CO2», précise l'AIE dans son rapport annuel de référence, présenté mardi à Londres.

Or la hausse de 20% des émissions «énergétiques» (charbon et pétrole principalement, gaz dans une moindre mesure) d'ici 20 ans «laisse le monde sur une trajectoire cohérente avec un réchauffement moyen de long terme des températures de 3,6°C, bien au-delà de l'objectif affiché internationalement des 2 degrés», souligne l'AIE.

Constatant le «rôle pivot» de l'énergie dans le succès ou l'échec de la politique climatique internationale, le bras énergétique de l'OCDE salue les initiatives récentes (plan d'action pour le climat de Barack Obama, annonce par Pékin d'une limitation du charbon ou encore débat européen sur les engagements climatiques en 2030), qui ont «tous le potentiel de limiter la croissance des émissions de C02 liées à l'énergie».

Mais ses projections à 2035 montrent que la consommation d'énergies fossiles continuera à augmenter significativement.

16,1 milliards de litres de pétrole chaque jour

L'AIE a relevé mardi sa prévision de consommation mondiale de pétrole en 2035 à quelque 101 millions de barils par jour (mbj), soit une progression d'environ 14 mbj en moins d'un quart de siècle. Cette consommation pétrolière représente un flot de plus de 16,1 milliards de litres d'or noir, brûlé sur la planète toutes les 24 heures.

Côté charbon, énergie fossile la plus polluante et carburant énergétique principal des deux pays les plus peuplés de la planète (Chine et Inde), l'AIE table sur une hausse de la consommation de 17% d'ici 2035 (dont les deux tiers seraient réalisés d'ici 2020), notamment parce que le charbon reste moins cher que le gaz dans de nombreuses régions du monde.

«Les choix politiques en Chine», qui pourrait atteindre un plateau de sa consommation charbonnière en 2025, «seront particulièrement importants puisque la Chine consomme désormais autant de charbon que le reste du monde», souligne l'AIE.

Fervente promotrice de la capture et au stockage souterrain (CCS) du CO2 pour parer le réchauffement, l'agence semble prendre acte du développement très lent de la technologie, affectée par des défis technologiques mais surtout par une non-rentabilité économique, faute de prix significatif de la tonne de CO2. Seulement 1% des centrales thermiques seront équipées de CCS en 2035, selon elle.

Quant au nucléaire, malgré un ralentissement, sa production d'électricité augmente de deux tiers, «tiré par la Chine, la Corée du Sud, l'Inde et la Russie», selon l'AIE.

Frange d'or dans un nuage noir néanmoins: les perspectives pour les renouvelables, notamment dans l'électricité, restent bonnes. Près d'un mégawatt sur deux de nouvelle capacité de production électrique sera renouvelable (un sur quatre pour les seuls éolien et photovoltaïque), ce qui permettra de passer le cap de 30% d'électricité renouvelable dans le monde en 2035.

Par le passé, l'AIE avait déjà averti d'une fièvre des températures de 6 degrés si tous les efforts pour limiter les émissions humaines étaient abandonnés.



#COP19 : Quels sont les enjeux des négociations... par developpement-durable

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...Bon allez comme d'habitude on ne prie pas le ciel.... 
...pour que des outils de base mal-façonnés soient par leur soin soigneusement sélectionnés...


...Car comme tout le monde le sait le statut légal (ou létal comme vous voulez) 
d'un bien d'équipement mal embouché 
...ne peut plus être remis en question...
... Et que la prohibition légale interdit de pratiquer des expériences sans notre consentement...

...bon ben ... c'est tout pour aujourd'hui...

....Actualité suivante...

vendredi 11 octobre 2013
Un puissant cyclone menace la côte nord-est de l'Inde où des dizaines de milliers d'habitants sont en cours d'évacuation, ont rapporté vendredi les autorités, qui prévoient qu'il abordera les terres samedi soir.

Phailin est actuellement situé dans le golfe du Bengale, à 600 km au large, et devrait toucher terre samedi soir entre Kalingapatnam, dans l'Etat d'Andhra Pradesh, et Paradip, dans l'Etat d'Odisha, avec des vents pouvant atteindre 220 km/h.

Le cyclone, qualifié de "très violent" par le service météorologique national indien, occupe une surface équivalente à la moitié de l'Inde.

Des prévisionnistes comparent sa taille et son intensité à l'ouragan Katrina qui avait dévasté La Nouvelle-Orléans en 2005. Des rafales pourraient culminer à 305 km/h, selon le centre d'alerte aux typhons de l'US Navy.

"Nous prévoyons d'évacuer 100.000 familles dans le district de Ganjam d'ici demain matin", a déclaré le coordinateur des secours d'urgence pour l'Etat d'Odisha, Pradeep Kumar Mohapatra.

Les habitants des zones situées sous le niveau de la mer ont été invités à rejoindre les abris anti-cyclone ou les constructions élevées. Les premières rafales ont été ressenties vendredi sur la côte et des témoins ont évoqué des vagues de 3,5 mètres de haut.

Dans le grand port de Paradip, les opérations de fret ont été suspendues. Le mouillage est également interdit.

La côte est de l'Inde a été frappée en 1999 par un "super cyclone" qui a fait 10.000 morts. L'Etat d'Odisha avait été balayé pendant trente heures par la tempête, avec des rafales atteignant 300 km/h.
Les autorités indiennes évitent toutefois les comparaisons et la plupart des prévisionnistes s'attendent à voir le cyclone faiblir en approchant des côtes.

Source © Frank Jack Daniel; Eric Faye / Reuters


Mise à jour du samedi 12 Octobre 2013 (11 h 00)

440 000 personnes évacuées


Une alerte rouge a été émise à l’approche du cyclone Phailin qui menace de ravager les côtes orientales du pays.

Les services météorologiques indiens ont émis une alerte rouge samedi à l’approche du cyclone Phailin qui menace de ravager les côtes orientales du pays et a contraint à l’évacuation de centaines de milliers de personnes. Le cyclone est accompagné de vents pouvant souffler jusqu’à 240 km/h et pourrait être le plus fort à balayer cette région de l’Inde en 14 ans, avec une montée des eaux de trois mètres.

Quelque 440 000 personnes habitant les zones côtières des deux Etats ont été évacuées samedi en milieu de journée, a annoncé un responsable de l’agence nationale de gestion des catastrophes, Marri Shashidhar Reddy. Ces personnes quittaient leur logement avec leurs biens dans un flot continu jusqu’aux abris d’urgence. 

Il s’agit pour l’Inde d’un des plus importants mouvements de population jamais organisé, selon le responsable de l’agence des catastrophes.

«Le gouvernement a donné l’ordre d’évacuer de force les gens qui résisteraient», a prévenu de son côté le responsable de l’aide pour l’Orissa. Quelque 300 équipes de médecins de l’armée, d’ingénieurs, de sauveteurs ont été déployées dans les zones les plus à risque, a-t-il ajouté. La Croix-Rouge indienne a également positionné ses équipes de secours et les hélicoptères et avions de l’armée sont en alerte.

Jusqu'à 315 km/h


Le centre américain de surveillance des typhons, géré par la Marine, a prévenu que les pointes de vente pourraient atteindre 315 km/h tandis qu’il a été classé dans la catégorie des cyclones les plus dangereux par le Tropical Storm Risk britannique. 

Le gouvernement de l’Orissa, peuplé de 40 millions de personnes, a fixé un objectif de «zéro victime» et de 100% d’évacuation des populations des zones les plus à risque. Les photos satellite montraient une masse nuageuse inquiétante traversant le golfe de Bengale.







vendredi 27 septembre 2013
Première en son genre une carte en ligne montre que 21 Etats à travers les Etats-Unis ont émis des alertes de santé et des avertissements environnementaux liés à des efflorescences subites d'algues nuisibles et toxiques: 

Rien que cet été, 147 sites ont été touchés, des lacs, des rivières et des étangs .

En partenariat avec le PlayhouseSquare et la Fédération nationale de la faune , l'agence de communication "Resource Media" publie également un rapport intitulé « algues toxiques : y aura t il bientôt un lac atteint près de chez vous ? " 

Ce rapport donne un aperçu de la gravité de la situation lorsque les conditions météorologiques extrêmes et l'augmentation de la pollution renforce cette propagation . Les impacts directs sur la santé et les coûts économiques y sont également examinées .

Mais plus grave encore, le rapport confirme que ce fléau continue de s'étendre dangereusement sur le territoire américain sans aucune attention particulière des gouvernements , en partie parce que :


  • Aucune agence fédérale suit actuellement l'état sanitaire des lacs ou des avertissements de santé au niveau national.


  • Que peu d'études économiques ont évalué le coût de ces tragédies .


  • Qu'une minorité d'États surveillent les pollutions des lacs et des rivières  .


Pourtant les algues toxiques de cet été ont fait des ravages sur les points d'eau douce du pays:

Rien que dans l'État de New York plus de 50 lacs et étangs différents ont été touché, tous ont généré des avertissements de santé.

Pour la première fois cette année , les responsables sanitaires du Kentucky ont trouvé des algues toxiques dans quatre lacs qui attirent collectivement plus de 5 millions de visiteurs par an. Certains baigneurs se sont plaints d'éruptions cutanées et de problèmes intestinaux.

Dans l'Ohio le lac Érié continue de connaître une résurgence continue de la prolifération d'algues toxiques conduisant à des avertissements de santé fréquents alors même que l'État voisin du Michigan qui partage ces eaux, ne dispose pas actuellement d' un suivi ou d'un programme consultatif , il n'a donc émis lui aucun avis de santé pendant cette même période .

En Floride du sud , une épidémie massive d'algues toxiques touche les rivière St. Lucie et l'Indian River Lagoon, leurs eaux deviennent même vertes fluos , incitant les responsables sanitaires à emmettre des avertissements incroyables allant jusqu'à ne pas toucher l'eau. Des dizaines de dauphins, de lamantins , d'oiseaux et de poissons y sont morts .

Les ruissellements excessifs de nos activités humaines ont généré une véritable explosion des algues toxiques qui étouffent les eaux de nos rivières et de nos lacs, jusqu'à la fermeture de nos plages dans tout le pays. Le phénomène est désormais devenu une grave menace pour les personnes , les animaux domestiques et la faune . C'est un problème national qui exige une solution nationale " .

Les fortes pluies du printemps et de cette été ont augmenté le volume des engrais chimiques et des effluents agricoles des exploitations d'élevage qui ont ruisselé jusqu'à nos rivières navigables à travers tout les États-Unis .

Les scientifiques avertissent pourtant que les cyanobactéries , aussi appelées algues vertes ou bleus , peuvent atteindre le foie et les nerfs, leurs  toxines rendent les gens et les animaux malades, et peuvent même tuer les chiens qui s'y désaltèrent . 

En plus d'une menace pour la santé publique , la prolifération des algues toxiques ont un un effet significatif sur les économies locales en réduisant le tourisme qui y sont liés .

" Les foyers d'algues toxiques dans les eaux intérieures de la Floride cet été ont eu un effet dévastateur sur le tourisme  », a déclaré M. Manley Fuller , président de la Florida Wildlife Federation . Pourtant des milliers d'habitants ont protesté , appelant à un plan d'action d'urgente dans tout l'État pour arrêter la prolifération des algues toxiques » .

Ce rapport de l'agence de communication "Resource Media" exhorte les fonctionnaires fédéraux à fixer des limites sur la quantité de phosphore autorisés à pénétrer dans les eaux douces du pays ; de poursuivre les efforts pour restaurer les grands lacs de la nation , y compris la baie de Chesapeake , ou de Great Lakes , dans le golfe du Mexique , et bien d'autres , et d'exhorter les agriculteurs à prendre des mesures spécifiques pour aider à protéger la qualité des sols et des eaux douces .

Une plus grande attention du gouvernement fédéral à ce problème est devenue strictement nécessaire. 

" La portée et l'étendue des efflorescences algales nuisibles a probablement été sous-estimé en raison de l' absence d'un programme national pour suivre les mises en garde sanitaires qui touchent les lacs du pays", a déclaré Alan Wilson , professeur agrégé de limnologie de l'Université d'Auburn. 

«Les réseaux de surveillance régionaux existant pourraient pourtant aider à combler ce vide scientifique , et nous en dire plus sur la façon dont le changement climatique, l'utilisation des terres et des nutriments influence la fréquence et l'intensité des invasions d'algues toxiques . "

© Nature Alerte

La carte est ci-dessous



mercredi 28 août 2013
Une forte mortalité des grands dauphins le long de la côte Atlantique des Etats-Unis depuis juillet est probablement due à un virus proche de celui de la rougeole chez les humains, ont indiqué mardi les autorités américaines.

"Basé sur un diagnostic préliminaire à partir des analyses et des discussions avec des experts, cette surmortalité résulte probablement de l'infection par un morbillivirus des cétacés", explique sur son site internet l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

"Jusqu'à ce jour près de 100% (32 sur 33) des dauphins analysés sont suspectés ou ont été confirmés être infectés par cet agent pathogène", a précisé une scientifique de l'agence lors d'une conférence de presse téléphonique.

Depuis le 1er juillet, 333 grands dauphins ont été retrouvés morts le long des côtes des Etats de New York à la Caroline du Nord, le plus grand nombre ayant été enregistré sur les plages de Virginie.

Il s'agit de la plus forte mortalité de ces grands dauphins sur la côte atlantique des Etats-Unis depuis 1987-1988, quand un morbillivirus avait décimé une grande partie de ces cétacés.

Ce pathogène avait également provoqué une mortalité plus forte que la normale dans le Golfe du Mexique en 1992 et 1994.

L'infection par ce virus est souvent mortelle. Elle touche les poumons, provoquant une pneumonie, ainsi que le cerveau, où elle entraîne des lésions.


Source: Belga

Bon ...ok, un virus,.... mouaih..... (t'y crois toi?)...


jeudi 22 août 2013
Une réunion interministérielle s’est tenue en début de semaine dans les locaux de du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe) à Yaoundé au Cameroun

Les études menées récemment sur le lac ne sont guère enthousiastes. Le lac Tchad rétrécit à une vitesse assez rapide. De 25 000 km2 en 1960, sa superficie est passée à 1 500 km2 en 2010 selon des experts. 


Ce qui équivaut à une diminution de 90% en valeur relative. Cette réduction contraste grandement avec la population de plus en plus grandissante (30 millions d’habitat) qui vit essentiellement des ressources que produit ce lac. Les experts ont tenu à avertir que si rien n’est fait, dans 20 ans ce fleuve n’existera plus du tout.

Les pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), ont donc décidé de prendre les choses en mains. Avec l’aide de des partenaires au développement, ils se sont engagés à trouver des solutions définitives qui aboutiront à l’arrêt net de l’assèchement de ce cours d’eau considéré comme la 3e réserve mondiale d’eau douce. 


Selon Henri Eyebe Ayissi, président du Consupe, il est question d’identifier les principales défaillances dans la gestion des ressources en eau et de l’écosystème du lac Tchad. Les résultats obtenus seront diffusés vers plusieurs destinataires dont le Parlement de la Cemac, le Parlement de l’Union africaine, la Commission de la Cemac et la Commission de l’Union africaine. 

Ils sont censés permettre de formuler des recommandations destinées à sauver le Lac Tchad. La réunion tenue ce début de semaine fait suite à la 2e réunion du groupe de travail de l’Organisation africaine des institutions de contrôle des finances publiques sur la vérification environnementale, qui s’est également tenue dans la capitale camerounaise en juillet de l’année dernière.

samedi 23 mars 2013
De fortes chutes de neige se sont abattues samedi sur l'ensemble de l'Ukraine, paralysant le fonctionnement des transports dans plusieurs régions et à Kiev, la capitale, où la majorité des vols internationaux ont été annulés et un état d'urgence a été décrété.

Plus de 380 villes et localités étaient privées d'électricité dans l'après-midi dans l'est et l'ouest du pays, notamment dans les régions de Lviv, de Dnipropetrovsk et d'Ivano-Frankivsk, selon le ministère ukrainien des Situations d'urgence.

"En raison des chutes de neige, un état d'urgence a été décrété à Kiev" où l'épaisseur de la couche de neige a atteint 50 centimètres au cours des dernières 24 heures, a indiqué l'administration de la capitale dans un communiqué.

Le fonctionnement de l'aéroport international de Kiev-Borispol a été fortement perturbé, les compagnies aériennes étrangères comme Alitalia, LOT, KLM ou Lufthansa ayant annoncé l'annulation de plusieurs vols au départ et à destination de la capitale ukrainienne, selon les informations disponibles sur le site de l'aéroport.

La compagnie aérienne ukrainienne Ukraine International Airlines a pour sa part annoncé avoir annulé tous ses vols à l'aéroport de Kiev-Borispol jusqu'à 07H00 GMT (08H00 HB) dimanche.

La circulation des transports terrestres était paralysée à Kiev, alors que des congères géantes étaient abondantes dans les rues et sur plusieurs axes routiers de la capitale, selon des images diffusées par la télévision ukrainienne.

Des centaines de chasse-neige, ainsi que 15 véhicules blindés du ministère de la Défense ont été dépêchés dans les rues de Kiev pour aider à débloquer les voitures enfoncées dans la neige, selon les autorités locales.


Source © AFP

lundi 7 janvier 2013
L'île de Tasmanie dans le sud de l'Australie continue d'être ravagée par le feu. Les autorités tentent d'entrer en contact avec une centaine de personnes dont on est sans nouvelles.

Une quarantaine d'incendies faisaient toujours rage dimanche sur l'île de Tasmanie, dans le sud de l'Australie, ont annoncé les autorités locales. Ils sont la conséquence d'une vague de chaleur inaccoutumée et de vents violents.

La police a inspecté lundi matin 245 habitations dans les zones les plus touchées, dont 90 partiellement ou totalement détruites par le feu. "Aucun corps n'a été découvert lors de ces premières recherches", ont déclaré les forces de l'ordre. Une centaine de personnes manquent à l'appel après les incendies qui ont démarré vendredi. La police tente de déterminer si elles se sont réfugiées chez des proches.

Quelque 2.000 habitants ont été forcés de quitter leur logement. Selon les premières constatations, les incendies ont été provoqués par la canicule qui a balayé l'Australie, y compris la Tasmanie, une région connue en principe pour son climat plus frais que dans le reste du pays. La police n'a pas relevé d'incendie criminel. Les habitants qui ont fui le feu décrivaient lundi des scènes d'apocalypse.


Sapeurs-pompiers, policiers et militaires ratissent les zones touchées pour savoir s'il y a des victimes. La chaleur a baissé durant le week-end, ce qui a ralenti la progression des flammes, mais dimanche soir le feu menaçait des habitations à Taranna, à 50 kilomètres à l'est de la capitale de l'Etat, Hobart.

Les services météorologiques annoncent de nouveaux pics de chaleur en début de semaine. Vendredi, la température dans l'île a atteint 41,8 degrés Celsius.


Des renforts venus des Etats de Victoria et d'Australie-Méridionale sont partis dimanche pour la Tasmanie afin d'assurer la relève des équipes qui luttent depuis plusieurs jours contre les flammes.

Les incendies se sont d'abord déclarés jeudi dernier dans le sud-est de l'île, peu peuplé, et ont été attisés par les fortes rafales de vent.

Des disparus

Dans la petite ville de Dunalley, à une soixantaine de kilomètres à l'est d'Hobart, plus de 65 maisons et une école ont été détruites par les flammes. Les localités voisines de Boomer Bay et Marion Bay ont également été touchées.
Un responsable de la police a déclaré que les autorités tentaient d'entrer en contact avec une centaine de personnes dont on est sans nouvelles.

Les incendies ont éclaté jeudi dernier alors que le pays souffre d'une vague de chaleur ayant fait monter les températures à plus de 40 degrés celsius en Tasmanie, une région connue en principe pour son climat plus frais que dans le reste du pays.

La vague de chaleur a d'abord frappé l'Etat d'Australie-Occidentale le 27 décembre et a duré huit jours, avant de s'étendre vers l'est.

Des feux sont également signalés dans les Etats de Victoria, d'Australie-Méridionale et de Nouvelle-Galles du Sud. En février 2009, les pires incendies de l'histoire du pays avaient fait 173 morts dans l'Etat de Victoria.
 

Source © ats

mercredi 26 décembre 2012
L'État de la population des orignaux devient emblématique au Minnesota et la raison de ce déclin reste toujours mystérieuse. Une situation qui a  poussé le "Minnesota Department of Natural Resources" ce mois-ci a classer l'orignal comme étant une espèce en voie de situation préoccupante.

«C'est une classification qui signifie que nous devons faire très attention à cette espèce", a déclaré Richard J. Baker, coordonnateur des espèces en voie de disparition pour le ministère.

La raison exacte de la baisse de la population d'orignaux reste toujours inconnue, mais les experts pointent quelques coupables probables; le changement climatique, les parasites, les maladies, les prédateurs et l’accès difficile à la nourriture.

"les raisons de ce déclin rapide peuvent être multiple», a déclaré Lou Cornicelli, directeur du centre de recherche de la faune du ministère des Ressources naturelles. Cornicelli a aussi rappelé  que les orignaux sont aussi en déclin dans d'autres États voisin et la situation est aussi critique au Canada, mais ceux d'ici au Minnesota sont tous en train de mourir», at-il dit.

L'orignal est un symbole culturel fort dans la région. L'animal est l'enseigne fréquente des bars et des restaurants dans la région.

Chaque automne, la ville de Grand Marais fait même un festival en son honneur le "Madness Moose" pendant la saison d'accouplement des orignaux. Pendant trois jours, la ville fête sa faune environnante Le festival possède même sa propre mascotte: Murray l'orignal.

Bien que l'orignal du Minnesota soit actuellement en grande difficulté, les experts disent qu'il est encore trop tôt pour classer le mammifère en voie de disparition.


© Nature Alerte
lundi 17 décembre 2012
Le dioxyde de carbone rejeté dans l'air marseillais dépasse la valeur limite de 40 microgramme par mètre cube par an, dans plusieurs quartiers de la ville. Les conséquences sont nombreuses sur la santé des habitants. 

Exemple autour de la passerelle de Plombières, un axe entrant dans la ville, où 90 000 voitures passent chaque jour. La pollution est visible sur les façades des immeubles et se respirent dans une atmosphère âcre. Voitures, chauffages et industries, la pollution est responsable de 42 000 morts par an en France. A Marseille, on compte 200 morts par an et l'espérance de vie des habitants est réduite de 8 mois.

Le docteur aixois Patrice Halimi, président de l'Association Santé Environnement France, adhérant du mouvement Europe Ecologie, alerte le public et les autorités depuis plusieurs années sur la question. Pour lui la pollution de l'air est une catastrophe sanitaire. Le coût de la pollution est chiffrée par la caisse primaire d'assurance maladie à 763 euros par an par assuré.

La préfecture des Bouches-du-Rhône a décidé de limiter la vitesse sur les grands axes péri-urbains. Les rejets auraient déjà baisser de 1%.

Source ©.france3/
provence-alpes
Plus de 1000 personnes ont été victimes du typhon Bopha, qui a frappé les Philippines au début du mois, déclarent les autorités.

Selon le Département de la défense civile, 840 personnes sont portées disparues, ainsi le nombre total de morts pourrait s’accroître. 


Environ la moitié des personnes disparues sont des pêcheurs, qui ont pris le large peu de temps avant la tempête. Les secouristes estiment qu'il n'y a pas d'espoir de les retrouver en vie.
vendredi 7 décembre 2012
Un violent tremblement de terre de magnitude 7,3 ressenti jusqu'à Tokyo a eu lieu vendredi au large du nord-est du Japon et une alerte au tsunami a immédiatement été lancée, a annoncé l'agence de météorologie japonaise.

Le séisme, fortement ressenti aussi à Tokyo, a eu lieu à 17H18 locale (08H18 GMT) au large des côtes nord-est, avec un hypocentre estimé à 10 kilomètres de profondeur, a précisé l'agence météo.

Il a violemment secoué de très nombreuses régions du Japon, en premier lieu les préfectures sinistrées par le tremblement de terre de magnitude 9 du 11 mars 2011.

Ce tremblement de terre a été suivi par un deuxième séisme de magnitude 5,2 sur l'échelle de Richter, qui a eu lieu à 09h31 heure belge. L'épicentre de ce deuxième séisme se trouvait à 29,2 km de profondeur, à 218 km au sud-est d'Ofunato et à 440 km au nord-est de la capitale Tokyo.

"Nous appelons les gens à évacuer vers des zones élevées, à travers le canal radio spécial catastrophe", a déclaré à l'AFP un responsable de la mairie de cette ville côtière durement touchée l'an dernier en mars.

Une première vague d'un mètre a touché vendredi la côte nord-est du Japon a prévenu l'Agence météo, qui a lancé une alerte au tsunami à la suite d'un violent séisme de magnitude 7,3 survenu au large de l'archipel.


La vague d'un mètre de haut a été mesurée à 18H02 (09H02 GMT) sur la côte de la ville d'Ishinomaki, la ville la plus meurtrie le 11 mars 2011, selon les détails publiés par les autorités. L'alerte a été maintenue.

Le tsunami qui menace le nord-est du Japon après le violent séisme au large de l'archipel pourrait atteindre deux mètres sur la côte de la préfecture de Miyagi, et 50 centimètre ailleurs, a mis en garde l'Agence de météo sur son site internet.


Les autorités ont lancé une alerte au raz-de-marée qui concerne une longue partie de la côte pacifique du Japon, soit plus de 500 km du nord au sud, de la pointe de l'île septentrionale de Hokkaïdo jusqu'à la côte située à l'est de Tokyo




jeudi 6 décembre 2012
Près de 500 personnes ont trouvé la mort, 379 étaient portées disparues et quelque 200.000 sans abri jeudi 6 décembre après le passage sur le sud des Philippines de Bopha, typhon le plus violent à avoir frappé le pays cette année.

Bopha, accompagné de vents atteignant 210 km à l'heure, a traversé dans la nuit de mardi à mercredi l'île de Mindanao (sud), provoquant inondations et glissements de terrains, sur une largeur de 700 km.

Trois villes coupées du monde

La priorité du gouvernement jeudi était de chercher les 379 personnes disparues et de construire des abris temporaires pour les 179.000 habitants dont le logement a été détruit, a indiqué le chef de la sécurité civile Benito Ramos.

"Il n'y aura pas de limite dans le temps. Cela prendra le temps que ça prendra", a-t-il déclaré aux journalistes, qui lui demandaient combien de temps dureraient les recherches.

Le typhon a causé la mort de 325 personnes, selon le dernier bilan.

Des rescapés fouillaient jeudi matin les décombres de leurs maisons pour tenter de récupérer ce qui pouvait l'être. D'autres recherchaient des proches disparus, examinant les corps recouverts de boue et alignés sur des bâches.

Le gouvernement a demandé l'aide de l'Organisation internationale des migrations, basée en Suisse, pour la construction d'abris provisoires destinés aux rescapés, a indiqué la ministre aux Affaires sociales Corazon Soliman.

La présidence des Philippines a envoyé des navires chargés de nourriture et d'équipements d'urgence pour les 150.000 personnes de la côte est de Mindanao, où trois villes restaient coupées du monde.


Source © Nouvelle Observateur



Le bilan du typhon Bopha s'alourdit par euronews-fr

jeudi 1 novembre 2012
Alors qu'Haïti se relève difficilement du séisme qui l'a durement frappée le 12 janvier 2010, les conséquences du passage de l'ouragan Sandy ce week-end pourraient s'avérer dévastatrices pour la population dans les jours et les semaines à venir. La petite nation caribéenne enregistre déjà le triste record du bilan le plus élevé des victimes de l'ouragan, avec au moins 52 morts, 15 disparus et 19 blessés.

Pendant trois jours, Haïti a été balayée par des intempéries qui ont causé inondations, glissements de terrain et destructions de maisons. La région la plus affectée est le département de l'Ouest, incluant Port-au-Prince, qui déplore une vingtaine de morts, dont des familles entières ensevelies dans leurs maisons effondrées. Dans la capitale, les campements de fortune, qui abritent encore 370 000 victimes du séisme de 2010, ont été durement touchés. Dans le sud d'Haïti, on dénombre 18 morts.

De nombreuses plantations ont été détruites et des routes ont été coupées, isolant des villes dans les départements du Sud et du Sud-Ouest, ont indiqué les autorités. Sandy a laissé 18 000 familles supplémentaires sans abri. Les équipes de la direction de la protection civile d'Haïti, assistées d'experts internationaux, ont tout juste entamé l'évaluation des dégâts causés par les 50 centimètres de pluie enregistrés dans certaines régions du pays. Plusieurs jours seront nécessaires pour compiler les données.

LE RISQUE D'ÉPIDÉMIE DE CHOLÉRA

Les Nations unies s'inquiètent des conséquences à long terme du passage de l'ouragan, et notamment des risques liés à l'aggravation des conditions sanitaires. Depuis octobre 2010, le choléra a ainsi touché 600 000 habitants dans le pays et fait plus de 7 400 morts.

Au cours des derniers jours, les organisations humanitaires ont observé une forte augmentation de cas de choléra présumés dans sept départements, dont 86 dans les camps de réfugiés de Port-au-Prince, selon l'Organisation panaméricaine de la santé. Ce qui reste encore difficile à confirmer, car plusieurs communautés demeurent isolées et uniquement accessibles par hélicoptère.

ALERTE SUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE


Les autorités haïtiennes et les organisations humanitaires présentes sur place s'inquiètent également d'une augmentation des prix des biens de première nécessité, du fait de la destruction des plantations et des cultures de subsistance dans le tiers sud du pays. "L'économie a subi un coup sévère", a indiqué le premier ministre, Laurent Lamothe, à Reuters. "La plupart des cultures épargnées par l'ouragan Isaac [qui a frappé l'île en avril] ont été détruites par Sandy", a-t-il déploré.

La destruction des denrées alimentaires pourrait aggraver une situation déjà tendue sur le plan politique, alors que le pays a été secoué au cours des derniers mois par de violentes manifestations contre la vie chère. Une crainte exprimée par Jean Debalio Jean-Jacques, directeur du département du Sud au ministère de l'agriculture. "Tout ce que les paysans avaient – maïs, tubercules – a été dévasté. Certains avaient déjà préparé leurs champs pour les cultures d'hiver et ça a été dévasté", a-t-il déploré.

Dans la ville d'Abricots, dans le sud-ouest du pays, le maire Kechner Toussaint évoque "un désastre agricole" et prédit "une famine dans les prochains jours". Régimes de bananes et arbres à pain, bases de l'alimentation locale, ont été totalement détruits. Dans la région de Camp-Perrin, ce sont les cultures de café qui ont été dévastées à quelques semaines de la récolte. "Le café est l'épargne des paysans", a déploré Maurice Jean-Louis, un planteur à la tête de la coopérative des planteurs de café de Camp-Perrin.

APPEL À L'AIDE INTERNATIONALE

Pour faire face à la situation, le gouvernement a annoncé l'octroi de 350 millions de gourdes (6,3 millions d'euros) pour aider les régions affectées. L'Etat et les organisations humanitaires ont commencé à distribuer de la nourriture, de l'eau et d'autres biens de première nécessité aux victimes de l'ouragan. Vendredi, le président haïtien, Michel Martelly, et le premier ministre avaient distribué des rations alimentaires et des bouteilles d'eau dans les quartiers pauvres de la capitale. "Les stocks sont à un niveau dangereusement bas. Après la tempête tropicale Isaac en août, ces stocks n'ont pas été reconstitués", a averti George Ngwa, porte-parole de OCHA, qui coordonne l'aide humanitaire en Haïti.


Un appel à l'aide internationale d'urgence a été lancé, auquel le Venezuela a déjà répondu en envoyant un bateau et un avion cargo avec de l'eau et de la nourriture. L'Union européenne a indiqué qu'elle soutiendrait les efforts de reconstruction en Haïti, ainsi que dans le reste des Caraïbes touché par l'ouragan. "L'UE se tient prête à soutenir les efforts de reconstruction. Nous continuerons également à soutenir les projets de prévention des catastrophes et de réduction des risques dans les pays vulnérables des Caraïbes et autres régions sujettes aux catastrophes", ont écrit dans un communiqué commun la haute représentante de l'UE, Catherine Ashton, et la commissaire chargée de la gestion des crises, Kristalina Georgieva.



Source : © Le Monde


mercredi 5 septembre 2012
Lundi, une série de tremblements de magnitudes non identifiées a de nouveau fissuré les infrastructures du barrage hydroélectrique "Song Tranh 2" dans la province de Quang Nam, dans le district de Bac Tra My.

Des secousses ont bien étaient ressenties en surface, mais les ingénieurs de la station hydroélectrique sont actuellement incapables d'annoncer la puissance des tremblements de terre qui secouent la région depuis quelques jours; des analyses sont en cours a déclaré Tran Van Hai, chef de la Direction du Projet hydroélectrique.

L'incident s'est produit entre 7 et 9 h lundi matin. Plusieurs communes à proximité du barrage, ont bien ressenti les séismes, en y créant parfois des mouvements de panique dans la population. Tous affirment avoir entendu des explosions souterraines bruyantes lors des secousses.

Le remplissage du réservoir du tout nouveau barrage n° 3 a commencé il y a quelques jours, hors, depuis une semaine, des tremblements de terre inexpliqués secouent la région.

Dang Phong, président du Comité populaire du district a déclaré:

"Maintenant avec les nouvelles fuites possibles du barrage, les habitants sont très inquiets pour leur sécurité. Une réunion d'information est prévue entre les autorités de district et les responsables de la Construction du barrage pour discuter des mesures de prévention en cas de défauts majeurs des infrastructures des installations », a déclaré Phong.

Effectivement, depuis l'incident, des fuites d'eau ont de nouveau été constaté sur le mur de retenu du barrage n° 2 dont le réservoir peut contenir 730 millions de mètres cubes d'eau, l'un des plus importants du centre du Vietnam.


© Nature Alerte


jeudi 2 août 2012
Des dizaines de milliers de Nord-Coréens ont un besoin urgent d'eau potable si l'on veut éviter les épidémies, après que le réseau d'eau a été détruit dans plusieurs régions par des inondations de juillet, ont indiqué jeudi des agences de l'ONU.

Les puits ont été contaminés par les eaux d'usage qui ont débordé, faisant craindre des épidémies de diarrhée, les habitants ne pouvant se tourner vers les réseaux d'eau potable traditionnels, endommagés, ont précisé ces agences.

Quelque 50.000 familles nord-coréennes ont besoin de tablettes de purification d'eau ou d'autres systèmes pour assainir l'eau, dans six comtés, ont-elles ajouté, citant des chiffres du gouvernement nord-coréen.

Mercredi, l'agence officielle de Corée du Nord, KCNA, avait revu à la hausse le bilan des inondations, qui ont sévi dans l'ouest du pays: au moins 119 personnes sont mortes, à la suite de ces violentes pluies qui ont provoqué des glissements de terrain.

L'Unicef a commandé dix millions de tablettes, ainsi que d'autre matériel d'aide d'urgence.


Dans un hôpital du comté de Chonnae (nord-ouest), les cas de diarrhée ont été multipliés par quatre ces derniers jours, selon le rapport des agences onusiennes. En général, à moins qu'on ne réponde très vite aux besoins, une augmentation rapide des cas de diarrhée, d'infection cutanéee et d'insuffisance respiratoire se produit, soulignent-elles.

Plus de 21.000 personnes se retrouvent à la rue après les dernières intempéries, ce qui porte à environ 84.000 le bilan total des sans-abri depuis le début des inondations le 18 juillet, avait rapporté KCNA mercredi.

Une équipe de la Croix-Rouge s'est rendue dans les provinces du Pyongan du Nord et du Sud (ouest du pays) pour évaluer les dégâts. Des représentants des Nations unies ont également parcouru des régions touchées pour évaluer la situation.

Le pays souffre de pénuries alimentaires chroniques et une déforestation sauvage a laissé ses terres vulnérables aux inondations.


Source ©AFP

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