...

Affichage des articles dont le libellé est abeilles. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est abeilles. Afficher tous les articles
jeudi 16 juillet 2015
Le déclin global des pollinisateurs - essentiellement des abeilles et d'autres insectes - pourrait provoquer jusqu'à 1,4 million de morts supplémentaires par an, soit une augmentation de la mortalité mondiale de près de 3%, selon des chercheurs.

Cette accroissement de mortalité résulterait de la combinaison d'une augmentation des carences en vitamine A et en folates (vitamine B9 ou acide folique), vitales pour les femmes enceintes et les enfants, et d'une incidence accrue des maladies non transmissibles comme les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et certains cancers. 

Tels sont les phénomènes que provoqueraient, par le biais de modifications alimentaires, un effondrement de la population des pollinisateurs. Les carences en vitamine A et folates peuvent atteindre les yeux, ce qui peut entraîner la cécité, et provoquer la malformations du système nerveux. Ces effets sur la santé toucheraient les pays développés et en développement, selon l'analyse publiée jeudi dans la revue médicale The Lancet. 

Selon un scénario d'élimination complète des pollinisateurs, 71 millions de personnes dans les pays à faibles revenus pourraient se retrouver carencées en vitamine A, et 2,2 milliards, qui ont déjà une consommation insuffisante, verraient leurs apports se réduire encore. Pour les folates, ce sont 173 millions de personnes qui deviendraient carencées et 1,23 milliard de gens qui verraient leur consommation déficiente se détériorer encore. 

Une baisse de 100% des "services de pollinisation" pourrait réduire les approvisionnements mondiaux en fruits de 22,9%, en légumes de 16,3%, et de 22,9% en noix et graines, mais avec des disparités selon les pays. 

En somme, ces changements alimentaires pourraient augmenter la mortalité mondiale annuelle par les maladies non transmissibles et celles liées à la malnutrition de 1,42 millions de décès par an (+ 2,7 % de mortalité globale annuelle), selon l'étude dirigée par le Dr Samuel Myers (Boston, Etats-Unis, Harvard TH Chan School). 

Une perte des services de pollinisation limitée à 50% équivaudrait à la moitié (700.000) de la mortalité supplémentaire qu'entraînerait la suppression totale des pollinisateurs, selon ces estimations. Une autre étude, publiée dans "The Lancet Global Health", quantifie une menace spécifique, jusqu'à présent jamais mesurée, pour la santé mondiale provenant des émissions de dioxyde de carbone (CO2) dues à l'activité humaine. 

Selon cette seconde étude, la réduction de la teneur en zinc des cultures vivrières importantes liées à l'augmentation des concentrations de CO2 dans l'atmosphère exposera au risque de carence en zinc (retard de croissance, problèmes de défenses immunitaires, morts prématurées) 138 millions de personnes supplémentaires dans le monde d'ici 2050. 

Par ailleurs, avec la Fondation Rockefeller, The Lancet publie un rapport sur les changements environnementaux "qui vont bien au-delà des changements climatiques et menacent les progrès en matière de santé réalisés au cours des dernières décennies".

Source © Belga



lundi 6 juillet 2015
La justice annule les AMM du Cruiser 350 et du Cruiser OSR pour violation par l'Anses et le ministre de l'Agriculture de la méthode légale d'évaluation des risques.

« L'annulation le 30 juin 2015 des AMM (autorisation de mise sur le marché) du Cruiser 350 et du Cruiser OSR pour violation par l'Anses et le ministre de l'Agriculture de la méthode légale d'évaluation des risques pour les abeilles tombe à point pour souligner les faux semblants du prétendu plan de développement durable de l'apiculture », estime l'Unaf (Union nationale de l'apiculture française) dans un communiqué du 2 juillet.

Ainsi, par deux jugements, le Tribunal administratif de Versailles, qui est désormais compétent à la place du Conseil d'Etat auquel ces contentieux ont été retirés, vient de décider que l'Anses « n'a pas respecté la méthodologie des quotients de dangers prescrites » et que « l'appréciation à laquelle s'est livrée l'Anses et sur le fondement de laquelle le ministre a pris la décision contestée repose sur une méthode d'évaluation du risque qui n'est pas conforme à celle qu'exige la réglementation ».

Ces jugements annulent les AMM et condamnent l'Etat à payer des indemnités à l'Unaf. « L'Anses et le ministre de l'Agriculture ont en effet frontalement refusé d'appliquer la méthode légale pour parvenir à des autorisations qui n'auraient jamais dû être accordées », constate le syndicat apicole.

« Ces jugements, qui sanctionnent des évaluations délibérément illégales de l'Anses, interviennent au moment même où la loi d'avenir pour l'agriculture décide de réunir, dans ses mains seules, les pouvoirs d'évaluation et d'autorisation des pesticides agricoles sur le territoire national en déchargeant le ministre de toute décision politique. On voit vers quelles dérives la fuite du politique devant ses responsabilités en donnant le pouvoir à une simple « agence » ouvertement sanctionnée par la justice, risque de nous conduire », s'inquiète l'Unaf.



Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




mardi 9 juin 2015
Dans un nouvelle étude ,publiée dans la revue PLOS one, des chercheurs ont constaté que la contamination d'une colonie d'abeille à l'aluminium peut contribuer à la diminution de sa population

L'aluminium est l'un des produits toxiques les plus répandu dans le monde. il est connu pour être relié à de nombreuses hécatombes de poissons dans les lacs, le dépérissement des forêts dans les bassins pauvres en éléments nutritifs et à la faible productivité des cultures dans les sols sulfatés acides. 

Les chercheurs pensent que la pollution généralisée de la nature par ce métal peut également jouer un rôle dans le déclin des abeilles. 

Dans cette dernière étude, les chercheurs ont recueilli des larves dans des colonies de bourdons sauvages. Ces nymphes ont ensuite été examinés pour tenter de retrouver des traces d'aluminium. A leur grande surprise les scientifiques ont constaté que les nymphes étaient fortement contaminées, avec des niveaux individuels allant de 13 à près de 200 ppm. Pour information une valeur de 3 ppm serait considérée comme potentiellement pathologique dans un tissu cérébral humain. 

Leur étude démontre que les bourdons étudiés et nourris exclusivement de leur cueillettes naturelles de pollens quotidiennes ont été très largement contaminé à l'aluminium et ont souffert de cette contamination. 

"Il est largement admis qu'un certain nombre de facteurs en interaction sont susceptibles d'être impliqués dans le déclin des abeilles et autres pollinisateurs; l'absence de fleurs, les attaques de parasites, et l'exposition à des cocktails de pesticides, par exemple», a déclaré Chris Exley, une sommité sur l'exposition humaine à l'aluminium. Cette étude vient en ajouter un autre, l'intoxication à l'aluminium"

"Une intoxication à l'aluminium, qui est un neurotoxique connu, affecte gravement le comportement humain ou animal en déclenchant des maladies neurodégénératives, chez l'humain la maladie d'Alzheimer est l'une des plus connue d'entre elles."

"Avec cette nouvelle étude on peut imaginer que les Abeilles intoxiquées qui comptent beaucoup sur leurs fonctions cognitives dans leur comportement quotidien soient désormais atteintes de dysfonctionnements induits par la forte présence de l'aluminium dans leurs corps et que cela doit forcément jouer  un rôle majeur dans le déclin de leurs populations à travers le monde."

L'étude est consultable ici ( en Anglais)


© Nature Alerte


Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




lundi 8 juin 2015
Après l'Europe et les Etats-Unis, l'Afrique du Sud est à son tour touchée par la disparition des abeilles, indispensables pollinisatrices d'un grand nombre d'espèces végétales nécessaires à l'alimentation humaine. Une épidémie de loque américaine, une maladie mortelle pour les ruches causée par un germe, est en train de faire des ravages, pour la première fois dans l'histoire récente du pays, explique Mike Allsopp, agronome spécialiste des abeilles à Stellenbosch, dans l'arrière-pays du Cap. 

"C'est exactement la même chose qui se passe partout dans le monde", dit-il. Les abeilles attrapent des maladies parce qu'elles sont "stressées par les méthodes d'apiculture intensive, les pesticides et la pollution", alors qu'"autrefois, elles étaient moins vulnérables", dit-il. Elles souffrent "de l'homme, des pressions et du stress que les humains leur imposent". 

Les experts redoutent que la maladie ne se propage vers le nord, pour s'étendre au reste du continent africain, où l'apiculture artisanale fait vivre des centaines de milliers de personnes. "C'est une bombe à retardement. Toutes les ruches que j'ai examinées avec un cas de loque américaine sont mortes", indique M. Allsopp. 

Lorsque Brendan Ashley-Cooper a découvert la maladie dans ses ruches en 2009, il s'est immédiatement inquiété: "Nous savions que nous allions avoir cette explosion massive de loque", raconte cet apiculteur du Cap. "Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas quelle serait l'étendue des dégâts. Je m'inquiétais juste pour mes abeilles." Six ans plus tard, le cauchemar est devenu réalité. 

Les ruches s'éteignent l'une après l'autre. La loque américaine s'attaque au couvain (l'ensemble des larves), empêchant la reproduction des ouvrières. Lorsqu'une ruche est morte, des abeilles d'autres ruches s'y précipitent souvent pour en récolter le miel. C'est ce miel contaminé qu'elles rapportent dans leur propre ruche, propageant la maladie. 

Programme d'action 

L'Amérique du Nord et l'Europe sont confrontées à cette maladie depuis des siècles, mais les abeilles sud-africaines y avaient jusqu'ici résisté notamment grâce à la grande diversité des espèces d'abeilles locales, estiment les scientifiques. Un règlement imposant que tous les produits de la ruche importés en Afrique du Sud soient irradiés a également permis d'éviter la contamination pendant très longtemps. 

En 2015 cependant, la bataille est mal engagée: "la loque s'est répandue massivement ces cinq derniers mois (pendant l'été austral), elle a gagné dans l'ouest du pays un territoire de 500 km sur 400 où quasiment tous les ruchers sont infectés", déplore Mike Allsopp. "Elle progresse rapidement et je ne vois pas pourquoi elle s'arrêterait, à moins qu'une intervention humaine ne parvienne à la contrôler", poursuit-il. Comme partout, les abeilles ne sont pas seulement des fournisseuses de miel, elles sont surtout indispensables à la pollinisation de centaines d'espèces végétales. 

"Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre nos abeilles", dit M. Allsopp. "Non pas à cause du miel, mais parce que nous avons un secteur agricole d'une valeur de 20 milliards de rands (1,5 milliard d'euros) qui dépend de la pollinisation par les abeilles." Selon l'organisation Greenpeace, qui a lancé une campagne pour sauver les insectes, quelque 70% des récoltes dans le monde, qui fournissent 90% de la nourriture consommée sur terre, sont pollinisées par les abeilles. "Nous avons une équipe qui travaille actuellement à un programme d'actions qui sera annoncé dans les prochaines semaines", assure Mooketsa Ramasodi, directeur au ministère de l'Agriculture. 

Le plan du gouvernement prévoit de limiter les autorisations d'ouvrir des ruches, d'informer largement sur la maladie et de créer des règles plus strictes de gestion des colonies, comme l'analyse régulière des larves pour identifier les malades avant qu'elles ne contaminent toute la ruche. L'usage d'antibiotiques pour protéger les ruches, très controversé, ne sera retenu "qu'en tout dernier ressort", assure M. Ramasodi. 

Pour l'apiculteur Ashley-Cooper, ces mesures risquent cependant d'être insuffisantes et d'arriver trop tard, dans un secteur agricole où l'habitude est de ne pas intervenir et de laisser faire la nature. Une méthode qui avait toujours réussi aux apiculteurs, depuis des décennies.

Source © AFP


mardi 2 juin 2015
Les abeilles souffrent d’un mal qui les décime et qui peine à être identifié. 

Le Département de la Moselle a lancé une mission de police sanitaire. Sur le secteur de Forbach, les apiculteurs ont perdu la moitié de leur cheptel.

Quel mal touche les abeilles ? C’est la question que se posent tous les apiculteurs. Et qui a même poussé la Direction départementale de protection des populations de Moselle à lancer un appel pour recruter un vétérinaire. Ceci dans le cadre d’une mission de police sanitaire et d’évaluation épidémiologique. Celui-ci devra recenser les ruchers, les colonies et établir un diagnostic en étudiant les abeilles, mais aussi les couvains, ainsi que les produits de la ruche (miel, pollen, propolis, cire). Une mission qui devrait durer deux ans. Et qui doit permettre de déterminer à la fois ce qui décime les ruches, et l’éventuel danger de cette maladie pour l’homme.

La moitié du cheptel décimé

Ce problème, Cédric Dengler l’a bien constaté. Il s’est découvert une passion pour les abeilles il y a trois ans. « J’étais en vacances en Crète en 2007 et j’ai remarqué de petites "maisonnettes". » Des ruches de toutes les couleurs. Il apprend d’abord à apprécier le miel, puis s’intéresse à celles qui le produisent. Après un stage, il décide de se lancer et rencontre deux frères, Pierre et Thomas Willem, avec lesquels il va collaborer pour installer des ruches sur trois sites : chez lui, à Hoste, à Rouhling et au carreau Wendel, où il travaille. En tout, l’équipe a une trentaine de ruches.

« Mais depuis un an, nous en avons perdu la moitié… C’est la première fois qu’on voit une chose pareille. » Et surtout, que la cause est totalement inconnue. « Nous faisons des contrôles réguliers des ruches. Après l’hiver. » Et plusieurs fois par an, notamment pour vérifier s’il n’y a pas de problèmes, comme des moisissures, la présence de la fausse teigne, appelée aussi papillon de la ruche, ou de ces acariens appelés Varroa. Des parasites qui se glissent dans le couvain et peuvent être la cause du "syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles". « Qu’il y ait une ruche qui ne passe pas l’hiver, parce qu’elle est "moins forte", pourquoi pas. C’est le cycle naturel. » Qu’il y ait des hivers moins froids mais plus long, soit, « on s’adapte », même si cela pose des problèmes, par rapport à la floraison.

Transhumance nécessaire et risquée…

Avec ses collègues, Cédric Dengler pratique la transhumance. Un mot qui évoque généralement le déplacement d’ovins ou bovins, mais qui s’applique aussi aux abeilles. « Suivant les saisons, nous déplaçons les ruches pour obtenir par exemple le miel de châtaignier au col de Saverne ou le miel de sapin au Donon. » Qui s’ajoutent à la miellée de printemps, celle "toutes fleurs", et au miel d’acacia. Une pratique qui n’est pas sans risques…

On parle souvent de la pollution, qui peut impacter les abeilles, mais pas le miel. D’où les nombreuses expériences de ruches sur les toits, en pleine ville. Et même à Paris. « Le miel est un produit "fini". Il ne dépend que de la fleur. » Le souci des apiculteurs vient moins de la pollution atmosphérique que de celle du sol. « A force d’utiliser des pesticides, les agriculteurs souillent le sol sur une longue durée. » Lorsqu’il pleut, les petites flaques d’eau en sont gorgées. Voire même les plantes, et donc la rosée. « Les abeilles ont besoin de s’hydrater. » Et elles absorbent les pesticides. Mortels.

Autre problème, « la monoculture. De Forbach à Metz, vous trouvez quoi ? Du colza ! » Alors qu’autrefois, « tout le monde jardinait, plantait des fleurs et les paysans avaient des cultures différentes, des champs pour faire du foin ». Tout cela impacte aussi la production. « On est passé en une année de 180 kg à 80 kg de miel produits. ». D’où la nécessité de bouger les ruches.

Cédric, comme ses collègues apiculteurs, cherche des réponses de son côté, mais attend évidemment beaucoup de l’étude sanitaire qui va être réalisée. En attendant, il couve ses ruches et leurs couvains.

Source © Michel Levillain./ Le Republicain Lorrain
samedi 30 mai 2015
La profession tire la sonnette d’alarme. A l’appel du syndicat des apiculteurs de Provence et de la Confédération paysanne, un rassemblement a été organisé sur le Vieux-Port vendredi à partir de 10 heures. 

A la sortie de l’hiver, les ruchers installés dans la Crau sèche, entre Salon et Saint-Martin de Crau, ont subi une mortalité de 78 %, contre une perte normale de 10 à 15 % dans la région. Cette perte représente 1.000 ruches détruites, soit l’équivalent de quatre exploitations et touche une dizaine d’apiculteurs.

« Cette perte n’est donc pas rien : les ruches sont nos outils de travail ».

« Une exploitation peut compter 200 ou 250 ruches, gagner sa vie avec une exploitation, nourrir sa famille avec une exploitation, c’est possible, explique Christophe Benvenuto, apiculteur et représentant de la Confédération paysanne. Cette perte n’est donc pas rien : les ruches sont nos outils de travail ».

Les apiculteurs installent leurs ruches dans la plaine de la Crau car c’est un terrain favorable pour la reconstitution du peuplement des colonies. La zone est irriguée par de nombreuses exploitations agricoles ou par les élevages alentour. « Les apiculteurs touchés par les pertes possèdent des ruchers sur d’autres secteurs que dans la Crau qui ne sont pas touchés, indique Cyril Vidau, écotoxicologue à l’institut technique et scientifique de l’apiculture et de la pollinisation (ITSAP) d’Avignon. On peut donc déduire que les pertes de la Crau ne sont pas dues à leurs pratiques mais bien à des causes environnementales ».

Deux analyses ont été menées par l’association pour le développement de l’apiculture provençale (ADAPI) sur le pain d’abeilles, soit le pollen : deux sortes d’insecticides et une substance connue pour amplifier la toxicité ont été trouvées.

« J’ignore si c’est cela qui a tué les abeilles, leurs sensibilités sont fonction de beaucoup de paramètres, comme le climat », souligne Cyril Vidau. 

Les pouvoirs publics ont mené d’autres analyses dont les résultats devraient être connus très prochainement. D’ores et déjà, le syndicat des apiculteurs de Provence et de la Confédération paysanne demandent l’organisation d’une table ronde avec le service régional de l’alimentation (Sral), chargé notamment de l’homologation des pesticides.


Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




jeudi 21 mai 2015
Mardi 18 mai, la Maison Blanche a annoncé la mise en œuvre d'un plan d'action national pour sauver les abeilles "et autres pollinisateurs en péril". La raison ? 40% de pertes dans les colonies d'abeilles domestiques en 2014, aux Etats-Unis.

Or, "les insectes pollinisateurs sont essentiels pour l'économie nationale, la sécurité alimentaire et l'environnement", a rappelé John Holdren, l'un des principaux conseillers scientifiques du président Barack Obama.

Le plan d'action américain prévoit donc de limiter la mortalité des colonies d'abeilles pendant l'hiver à 15% maximum dans les 10 ans, et à restaurer 2,8 millions d'hectares d'habitat dans les 5 ans grâce à des interventions fédérales et des partenariats entre secteurs public et privé. Il compte également accroître la population des papillons monarques jusqu'à 225 millions d'ici 5 ans sur une superficie de forêt d'environ 6 hectares au Mexique, en collaboration avec le gouvernement mexicain. Le plan met aussi l'accent sur la recherche scientifique.

Même si les organisations de défense de la nature aux Etats-Unis se félicitent du plan, elles estiment que l'administration du Président des Etats-Unis ne va pas assez loin, surtout pour réduire l'usage des pesticides.

Mais, pour l'heure, aucune cause précise n'a été révélée. La hausse de la mortalité n'est donc pas clairement expliquée. Toutefois, certains mettent en avant la mise en culture de zones floristiques sauvages, ainsi que les pesticides. Aux Etats-Unis comme en Europe, des experts accusent en particulier les néonicotinoïdes.

Source © Actu-Environnement
Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




vendredi 15 mai 2015
Les apiculteurs américains ont perdu 42% de leurs colonies d'abeilles entre avril 2014 et avril 2015, la seconde plus grande perte sur un an, selon un rapport préliminaire de l'organisme Bee Informed Partnership et du ministère de l'Agriculture.

Ces pertes sont jugées trop fortes pour être surmontées - comme les pertes l'ont été depuis 2006 -, ont indiqué l'organisme et le ministère.

Ce rapport relance l'inquiétude sur la disparition des abeilles aux États-Unis, importants pollinisateurs pour de nombreuses cultures, comme les amandes ou les pommes.

«Des pertes de colonies si importantes durant l'été et toute l'année reste très inquiétantes», a dit Jeff Pettis, entomologiste à la section recherche du ministère de l'Agriculture et co-auteur de l'étude.

«Les chercheurs doivent trouver de meilleures réponses à l'origine des événements qui mènent aux pertes de colonies en hiver comme en été», a-t-il ajouté.

La mortalité importante des abeilles ces dernières années reste à ce stade inexpliquée.

Les mites, parasites, maladies, pesticides et autre pollution ont tous été montrés du doigt pour tenter d'apporter une réponse au phénomène appelé «colony collapse disorder», soit l'effondrement des colonies.

Egalement confrontée à une forte mortalité des abeilles depuis plusieurs années, l'Union Européenne a interdit trois grandes classes de pesticides néonicotinoïdes, accusés de décimer les colonies d'abeilles. Mais leur utilisation reste autorisée aux États-Unis.

«Ces chiffres terribles ajoutent (...) aux pertes des dernières années qui menacent notre équilibre alimentaire», a ajouté Tiffany Finck-Haynes, militante chez Friends of the Earth (Amis de la terre).

«La science est claire. Nous devons agir maintenant pour protéger ces pollinisateurs essentiels contre les pesticides» qui les menacent.

La Maison-Blanche devrait rendre public prochainement un nouveau plan de protection des abeilles.

En juin 2014, le président Barack Obama avait déjà appelé à la mise en place d'une stratégie au niveau fédéral pour leur protection.

En avril, l'Agence de protection de l'environnement a lancé un moratoire sur l'utilisation des pesticides néonicotinoïdes jusqu'à l'évaluation complète des risques.

Le rapport préliminaire sur les pertes de colonies d'abeilles a été rendu public mercredi, mais les responsables ont fait savoir que les chiffres pourraient évoluer et seront publiés dans un rapport définitif qui devrait paraître en fin d'année.

En 2012-2013, les États-Unis avaient connu leur pire épisode avec 45% des colonies d'abeilles qui avaient disparu.

Source © AFP
Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




vendredi 8 mai 2015
Capture d'écran d'une vidéo tournée par un apiculteur marocain, montrant des dizaines d'abeilles mortes.

La région du Souss, dans le sud-ouest du Maroc, est le principal producteur d'agrumes du royaume. Une agriculture intensive à grand renfort de pesticides, qui a pour conséquence une chute vertigineuse de la production de miel. Un apiculteur de la région tire la sonnette d’alarme. 

"J'ai perdu 90 % de ma production"

Omar est apiculteur dans la région du Souss, du périmètre de Sebt El Guerdane, près de Taroudant.

La provenance de ces pesticides est vraiment douteuse, beaucoup disent ici que ce sont des produits de contrebande. Ils viennent en tout cas dans des tonneaux qui ne contiennent aucune étiquette. 

Depuis que les agriculteurs ont commencé à les utiliser il y a deux ans, j’ai perdu 90 % de ma récolte. Avant, je vivais confortablement de cette activité et je pouvais produire jusqu’à une tonne par an.

Des dizaines d’entreprises apicoles de la région sont dans la même situation, certaines n’ont même pas produit un kilogramme de miel cette année. .

Je fais partie d'une coopérative qui regroupe sept petites entreprises d’apiculture et, il y deux semaines, nous avons participé à un rassemblement devant le bureau de l’investissement agricole du Sous, chargé notamment de contrôler l’usage des pesticides. Nous sommes restés plusieurs heures sur place mais aucun responsable n’a daigné nous recevoir. 

En mai 2014, il y a donc plus d’une année aujourd’hui, un employé de ce même bureau était venu dans ma ferme pour prélever des échantillons d'abeilles mortes. Depuis, je n'ai reçu aucune nouvelle...

Je suis dans le désarroi le plus total, je ne sais plus quoi faire. Quand je me rends chez les agriculteurs pour essayer de discuter, je ne suis reçu que par de simples ouvriers qui me disent qu'ils ne font que suivre les instructions de leur patron et qu’ils ne peuvent pas me venir en aide. 

Le pire dans tout ça est que les agriculteurs arrosent leurs récoltes quand il fait jour, c’est-à-dire au moment où les abeilles vont butiner les fleurs des orangers et des citronniers. S’ils acceptaient de les arroser la nuit, cela limiterait les pertes. 

Je produis essentiellement du miel d’oranger, parce que cette variété est la plus consommée et la moins chère sur le marché. Si la situation ne s’améliore pas, je n’aurai plus rien à vendre.

Jointe au téléphone, une responsable de l'Office régional de la mise en valeur agricole du Souss-Massa, Hafida Al-Qacimi, s’est engagée à recevoir Omar Abou Hajer rapidement et à répondre à ses doléances. 

Contacté par France 24, Bernard Nicollet, un apiculteur qui voyage régulièrement au Maroc où il conseille plusieurs entreprises apicoles, nous livre son avis sur les raisons de la baisse production du miel dans ce pays. 

Les pesticides sont pour beaucoup dans la chute spectaculaire de production de miel au Maroc. C’est un phénomène global qui touche beaucoup de pays dans le monde. Pour sauver la production agricole, la meilleure solution est que les apiculteurs s’éloignent des grandes zones agricoles et se dirigent vers les arbres qui ne font pas partie des grandes cultures intensives, comme le thym, le jujubier ou le romarin, quitte à ce que le goût soit différent.


Source France 24

vendredi 24 avril 2015
Plus une semaine ne passe sans que de nouvelles pierres soient déposées dans le jardin des néonicotinoïdes, ces insecticides suspectés d’être un élément déterminant dans le déclin récent des abeilles domestiques, des insectes pollinisateurs et des oiseaux. Après la publication, début avril, d’un rapport des académies des sciences européennes critiquant sévèrement les « impacts négatifs sévères » de ces molécules sur l’environnement, la revue Nature publie, jeudi 23 avril, deux nouvelles études qui assombrissent encore le bilan de ces pesticides introduits sur le marché au milieu des années 1990.

La première, conduite par Geraldine Wright et Sébastien Kessler (université de Newcastle, Royaume-Uni) a consisté à tester la capacité des abeilles domestiques (Apis mellifera) et des bourdons (Bombus terrestris) à éviter spontanément les plantes traitées aux néonicotinoïdes. Le résultat est stupéfiant : non seulement ces insectes ne sont pas repoussés par ces substances insecticides, mais ils sont attirés par elles.

Effets sur le système nerveux central

« Lorsque des butineuses affamées pouvaient choisir entre une solution sucrée traitée à un néonicotinoïde et une non traitée, aucune des deux espèces n’a évité la nourriture traitée, détaillent Nigel Raine (université de Guelph, Canada) et Richard Gill (Imperial College, Royaume-Uni), dans un commentaire publié par Nature. 

De manière surprenante, les insectes préfèrent en fait les solutions traitées avec l’imidaclopride et le thiaméthoxame [deux des néonicotinoïdes les plus répandus]. » Les auteurs de l’étude suggèrent que cet effet étonnant est lié à l’action pharmacologique de ces insecticides sur le système nerveux central – un peu comme certaines substances exercent une attirance sur l’homme tout en lui causant des dommages (nicotine, etc.). En outre, les tests menés en laboratoire suggèrent que les bourdons sont plus sensibles à cet effet que les abeilles domestiques.

La conséquence de cette situation paradoxale – les insectes sont attirés par des substances qui les tuent – est que ces deux espèces de pollinisateurs, parmi les plus importantes pour le fonctionnement des systèmes agricoles et des écosystèmes, sont dans le milieu naturel plus exposées à ces produits que généralement escompté.

CES NOUVEAUX TRAVAUX SONT PUBLIÉS ALORS QUE LA COMMISSION EUROPÉENNE DOIT RÉEXAMINER, FIN 2015, LE MORATOIRE MIS EN PLACE EN DÉCEMBRE 2013 SUR CERTAINS USAGES DE TROIS NÉONICOTINOÏDES

Avec quelles conséquences ? C’est l’objet de la seconde étude publiée par Nature, menée par des chercheurs suédois conduits par Maj Rundölf (université de Lund, Suède). Les auteurs ont inclus 16 champs de colza dans leur expérience, tous étant situés dans le sud de la Suède et tous faisant partie intégrante de paysages semblables. La moitié des champs analysés étaient traités avec un néonicotinoïde courant (la clothianidine) couplé à de la cyfluthrine (un insecticide de la famille des pyréthroïdes) ; l’autre moitié n’avait reçu que la cyfluthrine pour traitement insecticide. Maj Rundölf et ses collègues ont ensuite suivi l’état des colonies de bourdons et d’abeilles domestiques dans ces champs, ainsi que celui d’une abeille solitaire (Osmia bicornis).

Réexamen du moratoire européen

Les auteurs observent d’abord que l’abondance de bourdons et d’abeilles solitaires est réduite de moitié dans les champs ayant reçu un traitement systémique à base de clothianidine (ou les semences ont été enrobées du principe actif) par rapport aux champs témoins, exempts du néonicotinoïde. Les colonies de bourdons montrent en outre un succès reproductif très inférieur dans les champs traités. Et les abeilles solitaires nées à proximité de ces derniers ne reviennent jamais y nicher, contrairement à celles originaires des champs témoins.

En revanche, les colonies d’abeilles domestiques suivies semblent avoir été peu touchées, mais les auteurs préviennent que la puissance statistique de leur étude ne leur permet pas de détecter, sur les ruches d’Apis mellifera, des baisses démographiques de moins de 20 %.

Ces nouveaux travaux sont publiés alors que la Commission européenne doit réexaminer, fin 2015, le moratoire mis en place en décembre 2013 sur certains usages de trois néonicotinoïdes et qu’en France, un amendement à la loi sur la biodiversité imposant leur interdiction totale à partir de janvier 2016 a été adopté en première lecture.


Source © Le Monde


Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




mercredi 11 mars 2015
Un désastre. Apicultrices à Richemont (Charente), Isabelle Geay et Isabelle Garnier oscillent entre la tristesse et la colère. À la sortie de l'hiver, la première a découvert une mortalité de 100 % dans ses six ruches, en contrebas de sa maison. Seulement 9 des 27 ruches de la deuxième, semées autour de Cognac (Charente), sont encore actives, mais fragiles. 

Les malheurs des abeilles ne sont pas nouveaux. « Il y a vingt ans, on posait un rucher au fond du jardin, sans s'en occuper, on récoltait 80 kg de miel. Aujourd'hui, si on arrive à 12 kg, on est content », relève Isabelle Garnier. Mais l'ampleur de cette mortalité hivernale, habituellement située autour de 5 %, est inédite.

Le phénomène n'est pas isolé. Adhérente du syndicat apicole de Charente-Maritime, Isabelle Geay participait le 28 février à une réunion lors de laquelle de nombreux collègues ont fait le même constat : l'un a perdu 25 ruches sur 45, un autre, sur l'île d'Oléron, 75 % de ses 80 ruches…

Dans la foulée, le président Christian Giraudet a envoyé un courrier d'alerte à la Direction départementale des populations, ainsi qu'à la ministre de l'Écologie, Ségolène Royal et celui de l'agriculture, Stéphane Le Foll.

La mortalité a atteint 50 à 100 % dans certains ruchers.

La filière en est au stade du recensement et des analyses. Les symptômes sont curieux. Isabelle Geay a retrouvé des ruchers disposant de larges réserves de nourriture, mais il ne restait qu'une poignée d'abeilles mortes. Pas de cadavres non plus au pied de leur logis. Les insectes se sont évanouis dans la nature, y compris certaines reines qui, normalement, ne quittent jamais leur nid. Isabelle Garnier en montre une, décédée à six mois, alors que sa durée de vie devrait être de trois ans.

"Les abeilles perdent la boule, c'est un peu comme si elles étaient atteintes de la maladie d'Alzheimer"
Cette longévité atteignait cinq ans il n'y a pas si longtemps. « On est extrêmement soigneuses dans nos pratiques. La seule variable qui a changé c'est l'apparition, il y a une dizaine d'années, des pesticides néonicotinoïdes, neurotoxiques et perturbateurs endocriniens qui enveloppent les semences. Les abeilles perdent la boule, c'est un peu comme si elles étaient atteintes de la maladie d'Alzheimer », pointe Isabelle Garnier.

"La floraison arrive dans un mois, qui va polliniser tout ça ?"

Dans son courrier, Christian Giraudet s'interroge sur un lien avec un traitement des pucerons sur les blés et contre la cicadelle dorée, dans les vignes. « Je ne veux pas rentrer dans le schéma des “pauvres” apiculteurs contre les agriculteurs. Ils sont les premiers touchés par les traitements. On ne parle pas du miel qu'on met sur la tartine, on pourra toujours le remplacer par de la confiture. Mais la floraison arrive dans un mois, qui va polliniser tout ça ? Est-ce qu'on va manger des cerises, des prunes, des poires cette année ? », interpelle Isabelle Garnier, qui souligne aussi le rôle « irremplaçable » des antiviraux fabriqués par les abeilles dans la médecine moderne.

Pour Isabelle Geay, l'hécatombe apicole pourrait venir « d'un effet d'accumulation des pesticides ». Elle déplorait déjà une perte à la base, puisqu'elle ne disposait que de 27 essaims assez forts pour passer l'hiver, sur un potentiel de 50 ruches.

« La durée de vie d'une abeille d'hiver est passée de 200 jours à 160. Le cycle annuel est cassé. Et, sans pollen, on n'aura pas de couvains. On est sur un fil. Aujourd'hui, on ne peut pas se taire. La solution est politique », insistent les apicultrices. Isabelle Geay formule un conseil : « Faites des réserves de miel, il va coûter cher cette année… »

Source © Sud Ouest



Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




Source uicn




jeudi 27 novembre 2014
Dans une lettre ouverte adressée mardi à Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, l'Unaf (union nationale de l'apiculture française) « demande de toute urgence une reconnaissance officielle de l'Etat quant à la responsabilité des pesticides comme cause première de mortalité des ruchers des apiculteurs des Pyrénées-Orientales et de l'Ariège, constatées au cours de l'hiver 2014. »

Les experts du ministère de l'Agriculture ont présenté le 17 novembre aux apiculteurs sinistrés les résultats d'analyses de l'enquête officielle destinée à déterminer les causes de cette hécatombe.

« Les résultats annoncés corroborent bien ceux déjà obtenus par des experts mandatés par les apiculteurs. Ce n'est pas moins de 18 molécules pesticides différentes qui ont été identifiées parmi des prélèvements provenant de 52 apiculteurs  sur les 58 ayant déclaré des pertes de cheptel ! », annonce l'Unaf qui regrette toutefois que le « discours ne change pas et une fois encore c'est l'opportune thèse de la multifactorialité qui demeure ».

Pour le syndicat apicole, c'est « inacceptable ». « Si comme chacun le reconnaît, il existe plusieurs causes dans les surmortalités d'abeilles, concomitantes ou isolées, seul un élément supplémentaire peut déclencher une telle hécatombe aussi rapide et d'une telle ampleur dans des exploitations de plusieurs apiculteurs et sur un territoire bien déterminé... »

L'Unaf demande « une reconnaissance officielle de la responsabilité des pesticides »

Pour l'Unaf, « le facteur déclencheur réside bien dans l'emploi de certains pesticides à usage vétérinaire employés par les éleveurs. Evoquer la multifactorialité, c'est une fois encore ne pas vouloir affronter la réalité et ne pas vouloir œuvrer à la sauvegarde des abeilles... »

Le syndicat demande ainsi à Stéphane le Foll « une reconnaissance officielle de la responsabilité des pesticides comme cause première de ces mortalités, une aide exceptionnelle d'urgence pour venir en aide aux apiculteurs sinistrés, une transparence de l'Etat vis-à-vis des différentes méthodes et résultats d'analyses qu'il pourrait entreprendre dans ce dossier. L'Unaf souhaite aussi une « implication des acteurs locaux dans la future enquête épidémiologique avec la prise en compte réelle des enjeux de terrain. »

« Au cours de l'hiver 2013/2014, de nombreux apiculteurs pyrénéens et ariégeois ont subi de très lourdes pertes sur leurs ruchers avec des mortalités massives de 80 à 100 % sur plus de 5 000 ruches et des affaiblissements importants de leurs ruchers en zone de montagne » rappelle l'Unaf.

Source © La France Agricole

Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)



jeudi 13 novembre 2014
Face à l'hécatombe exceptionnelle d'abeilles l'hiver dernier, deux organisations apicoles ont lancé, mercredi 12 novembre, un appel inédit aux dons d'essaim pour aider les apiculteurs de l'Ariège et des Pyrénées-Orientales.

« Puisque l'Etat est déficient sur le sujet, on lance une opération de solidarité pour que nos collègues puissent reconstituer leurs colonies », a annoncé Alain David, coordinateur de la Fédération française des apiculteurs professionnels (FFAP).

Cette opération sera menée conjointement par la FFAP, qui représente cent cinquante à deux cents apiculteurs professionnels, et la section apicole de la Confédération paysanne, syndicat agricole minoritaire, très investi dans les sujets environnementaux. « Dans l'urgence, il faut au moins qu'on puisse apporter un soutien, et un effort, de un à cinq essaims, seront demandés à nos apiculteurs », a poursuivi Thierry Dolivet, de la Confédération paysanne, apiculteur dans la Creuse.

Quelque cent cinquante essaims ont déjà été promis et seront livrés au début du printemps prochain, selon la FFAP. Les services vétérinaires de l'Ariège ont lancé en février une mission pour évaluer l'éventualité d'un lien entre ces pertes et la désinsectisation du bétail dans le cadre de la lutte contre la fièvre catarrhale ovine (FCO). Selon Alain David, les services de l'Etat « sont venus constater mais rien n'a été fait ».

« Les bêtes qui vont dans les estives (veaux, moutons, vaches...) sont traitées avec des produits antiparasitaires que l'on retrouve dans les déjections et qui polluent l'environnement. Et c'est cela qui pourrait être la cause de cette surmortalité importante », explique-t-il.

De son côté, le ministère de l'agriculture n'a pas réagi dans l'immédiat.

La France et l'Europe sont en déficit d'abeilles en raison d'une surmortalité multifactorielle des colonies, liée à une dégradation de leur environnement et aux pesticides, jugés par les apiculteurs comme l'une des causes majeures de la disparition de ces hyménoptères.

Bruxelles a interdit en 2013 et pour deux ans l'usage des trois pesticides néonicotinoïdes jugés responsables en partie de cette situation. Insuffisant pour les apiculteurs, qui réclament un moratoire étendu à toutes les autres molécules, alors qu'en 2013 la production de miel en France a été inférieure à 15 000 tonnes, soit moitié moins qu'en 1995, pour un nombre de ruches presque équivalent.


Source © le monde




mardi 9 septembre 2014
Récolte de miel 2014 en baisse de 50 à 80%. : L'Union Nationale de l'Apiculture Française appelle le gouvernement à soutenir d'urgence les producteurs

Pire que les années 2012 et 2013 déjà extrêmement difficiles pour les apiculteurs français, la production nationale est cette année la plus faible de notre histoire. A l'exception de l'Ouest et de la Bretagne qui semblent quelque peu épargnés, dans toutes les régions de France et en particulier dans les grandes régions de production comme Provence Alpes Côte-d'Azur, Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon... les récoltes sont en baisse de 50 à 80%.

Aux intoxications récurrentes qui déciment le cheptel, viennent se surajouter cette année des conditions météorologiques catastrophiques pour les abeilles et l'activité apicole, d'autant qu'elles ont persisté tout au long du printemps et de l'été.

Face à cette situation exceptionnelle l'Union Nationale de l'Apiculture Française alerte les pouvoirs publics sur le drame que vivent de nombreuses exploitations apicoles confrontées à un manque de miel sans précédent qui met en très grand péril leur survie économique jusqu'à la prochaine saison et prive les consommateurs de miel de nos terroirs.

Au nom de la solidarité nationale, l'Union Nationale de l'Apiculture Française demande au ministre de l'Agriculture que soit mis en place sans tarder des mesures d'aides financières exceptionnelles. Il en va de la survie de la filière.

Le plan de développement durable de l'apiculture Française annoncé à grand renfort de communication par le ministre de l'Agriculture parait bien dérisoire et ne répond en aucune manière aux préoccupations urgentes des apiculteurs qui luttent pour leur survie.

Les apiculteurs français ne se satisferont en aucune manière de mesurettes dérisoires et insultantes comme en 2013 ni de simples déclarations d'intention...

vendredi 16 mai 2014
Deux néonicotinoïdes – l'imidaclopride et la clothianidine – semblent nuire de façon significative aux colonies d'abeilles durant l'hiver, en particulier les plus froids, selon une étude de la Harvard School of Public Health (HSPH) publiée le 9 mai 2014 dans le Bulletin of insectology.

L'étude reproduit une conclusion avancée par le même groupe de recherche en 2012, qui avait mis en évidence un lien entre de faibles doses d'imidaclopride et le syndrome d'effondrement des colonies (SEC) : les abeilles abandonnent leurs ruches pendant l'hiver et finissent par mourir. La nouvelle étude a également révélé que de faibles doses d'un second néonicotinoïde, la clothianidine, avaient le même effet négatif.

En outre, bien que d'autres études aient suggéré que la mortalité liée au SEC dans les colonies d'abeilles pouvait provenir de la diminution de la résistance des abeilles aux acariens ou à des parasites en raison de l'exposition aux pesticides, la nouvelle étude constate que les ruches sujettes au SEC présentaient des niveaux presque identiques d'agents pathogènes qu'un groupe de ruches témoins, dont la plupart des abeilles ont survécu à l'hiver. « Ce résultat suggère que les néonicotinoïdes sont à l'origine d'un autre type de mécanisme biologique chez les abeilles qui, à son tour, conduit au SEC ».

Source © B.C. / la france Agrilcole
lundi 7 avril 2014
Un jeune chercheur québécois est le premier au monde à mettre le doigt sur une des causes de la disparition massive des abeilles à l'échelle planétaire. 

Après deux étés à étudier les champs montérégiens, Olivier Samson-Robert, de l'Université Laval, est convaincu que le tueur se cache dans les flaques d'eau des champs où on y trouve des pesticides. 

Il s'agit d'une famille de pesticides appelés néonicotinoïdes, employés massivement comme enrobage des semences. Ces substances se répandent dans le sol et dans la plante par la sève. 

Sous le coup d'un moratoire en Europe, ils sont omniprésents dans nos champs et inquiètent les scientifiques qui accumulent depuis deux ans les preuves de leur implication dans le déclin mondial des colonies d'abeilles. 

Ces insectes ont déjà disparu de certaines régions d'Asie, où il faut maintenant polliniser les plantes à la main. Chez nous, le taux de mortalite´ des colonies a double´ depuis 10 ans, selon le ministère de l'Agriculture (MAPAQ), pour atteindre 30%. 

Jamais un scientifique n'avait cherché l'assassin présumé dans les flaques avant M.Samson-Robert. Ces sources d'eau sont pourtant vitales pour les abeilles, car elles sont plus chaudes que les cours d'eau, ce qui permet aux insectes de maintenir leur température corporelle, explique-t-il. 

Or, 100% des flaques que l'étudiant en biologie végétale a échantillonnées dans les champs de maïs montérégiens contenaient des néonicotinoïdes à des taux dépassant parfois les 100 fois la dose mortelle. 

Ces données vont à l'encontre des arguments des fabricants, qui affirment que l'enrobage des grains permet d'arrêter l'épandage de pesticides par voie aérienne, donc d'éviter que les abeilles entrent en contact avec le produit.

En remettant la bourse Laure Waridel de 10?000?$ à M.Samson-Robert le 3 mars, Equiterre espérait que ces travaux auraient un impact politique. Ce, à l'heure où les environnementalistes réclament que les néonicotinoïdes soient bannis. 

Mais l'agence de Santé Canada qui réglemente les pesticides, l'ARLA, indique ne pas considérer cette avenue pour le moment, et ce, même si elle estime que « les pratiques agricoles actuelles ayant trait à l'utilisation de semences de maïs et de soja traitées aux néonicotinoïdes ne sont pas viables ». 

L'agence se limite à imposer des mesures pour limiter l'émission de poussière contaminée pendant les semis. Cela permettra probablement de réduire la mortalité au printemps, mais pas tout au long de l'été, d'après les travaux de M.?Samson-Robert. 

CropLife Canada, l'association commerciale qui représente l'industrie des pesticides, estime quant à elle qu'« il existe plusieurs autres facteurs pouvant expliquer les pertes inhabituelles » d'abeilles, outre les néonicotinoïdes. Elle se dit « profondément » préoccupée que d'autres menaces soient « négligées ». 

En fermant les yeux sur les pesticides néonicotinoïdes, Santé Canada met non seulement les abeilles mais aussi les humains en danger, estime le porte-parole de la Fédération des apiculteurs du Québec, Jean-Pierre Chapleau. 

« Le « focus » est sur les abeilles, mais je suis convaincu que c'est beaucoup plus large », s'inquiète-t-il. 

« Par ses contacts constants avec l'air, l'eau et le sol, l'abeille nous renseigne aussi sur l'e´tat de l'environnement dans lequel elle e´volue. Elle constitue donc un puissant bio-indicateur », écrit en effet la chercheuse Nathalie Pelletier, du Centre universitaire de formation en environnement de l'Universite´ de Sherbrooke. 

« Les néonicotinoïdes ont changé la façon dont nous sommes exposés aux pesticides, explique M. Chapleau. Ils ne sont plus juste sur la pelure, ils sont à l'intérieur. » 

Mais en l'absence de moratoire, les grains enrobés de pesticides sont partout. Au Que´bec, 95% des semences de maïs et plus de 50% de celles de soya sont ainsi traite´es, indique le MAPAQ. L'enrobage est aussi employé pour les graines de fruits et légumes, comme les tomates, les laitues et les carottes. 

Or, deux molécules présentes dans trois néonicotinoïdes courants « peuvent affecter de façon défavorable le développement des neurones et des structures cérébrales associées à des fonctions telles que l'apprentissage et la mémoire », écrivaient à la fin décembre les scientifiques de l'Agence européenne de sécurité des aliments. 

Alors qu'elles vivent des heures difficiles dans nos champs, les abeilles prospèrent à Montréal, où elles sont en meilleure santé et produisent un miel savoureux que les amateurs s'arrachent. 

« Nos abeilles urbaines se portent aussi bien que les colonies d'apiculteurs biologiques à la campagne », indique Éric Duchemin, professeur associé à l'Institut des sciences de l'environnement de l'UQAM. 

En 2011, il était un des premiers à installer des ruches sur le toit de son université. Depuis, 265 ruches ont été installées un peu partout en ville par des scientifiques, mais aussi par des particuliers qui voient l'apiculture comme un loisir, explique M.Duchemin. 

En 2013, les ouvrières montréalaises ont ainsi produit pas moins de 5 tonnes de miel. 

Trèfle blanc, pommier, framboisier... toutes ces colonies produisent un miel aux saveurs propres à leur quartier, en fonction des fleurs qui y poussent. 

C'est justement la diversité florale, en plus de l'absence de produits chimiques, qui fait des villes un paradis pour les abeilles, explique Alexandre McLean, un des trois fondateurs de la miellerie urbaine Alvéole. 

Les abeilles se portent tellement bien en ville qu'à Londres, où il y a quelque 4 000 ruches, on craint une surpopulation. Le phénomène n'est pas dangereux pour les humains, puisque l'Apis mellifera cohabite très bien avec l'Homo sapiens, indique M. McLean. Toutefois, la surpopulation pourrait se traduire par une pénurie de nectar. 

Les abeilles n'auraient alors d'autre choix que les poubelles. Ceci s'est d'ailleurs déjà produit à New York, où les insectes ont déniché des flaques d'eau de cerise de marasquin, produisant ensuite un miel rouge. D'autres, en Alsace, ont fabriqué du miel bleu après avoir pris d'assaut les résidus d'une usine de M&M's.

Source : Anne Caroline Desplanques / Le Journal de Montréal



Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)

jeudi 20 mars 2014
Des molécules neuro-toxiques ont été retrouvées dans des ruches catalanes dont les abeilles étaient atteintes de surmortalité. Les apiculteurs pointent du doigt les pesticides. Les agriculteurs réclament des analyses plus poussées. 

Dans les Pyrénées-Orientales, la surmortalité des abeilles atteint un tel taux que les apiculteurs ont réclamé des analyses. Leur résultat est sans appel : des molécules neuro-toxiques ont été retrouvées dans les ruches. Un millier d'entre elles ont déjà été décimées.

Pointés du doigt par la profession : les pesticides. 

Alertée, la chambre d'agriculture prône des recherches plus poussées avant d'envisager des mesures. Elles sont en cours.
jeudi 9 janvier 2014
Une étude britannique, publiée le 8 janvier, souligne que les besoins de pollinisation ont augmenté cinq fois plus vite que le nombre d'abeilles entre 2005 et 2010. Les chercheurs de l'Université de Reading mettent en cause le développement des cultures oléagineuses, notamment utilisées dans les agrocarburants.

« L'Europe affiche un déficit de 13,4 millions de colonies d'abeilles, soit 7 milliards de ces insectes, pour correctement polliniser ses cultures », complètent ces derniers. Les principaux pays concernées seraient la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie. L'agriculture serait ainsi de plus en plus dépendante des pollinisateurs sauvages (bourdons etc), des espèces qui peuvent se révéler vulnérables.

« Nous allons vers une catastrophe à moins d'agir maintenant : les pollinisateurs sauvages doivent être mieux protégés. Il y a une déconnexion entre les politiques environnementales et agricoles en Europe. Les agriculteurs sont encouragés à cultiver des oléagineux, mais il n'y a pas suffisamment de réflexion sur la manière d'aider les insectes à assurer la pollinisation », concluent les chercheurs.

Source: © La france agricole




Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)

jeudi 3 octobre 2013
Une surprenante vague d'attaques de frelons dans la province du Shaanxi (nord-ouest) a fait 1.640 blessés, dont 42 sont décédés, a annoncé jeudi la Commission nationale de la santé et de la planification familiale. 

Parmi les personnes blessées dans ces attaques ayant commencé en juillet, 206 sont actuellement hospitalisés, selon la commission. 

Une ligne directrice pour diagnostiquer et soigner les victimes de ces attaques a été publiée, et les agences sanitaires locales ont été appelées à assurer un accès rapide aux soins pour ces patients. 

La commission a en outre demandé aux agences sanitaires locales de coopérer avec les départements de l'agriculture et de la sylviculture ainsi qu'avec les pompiers afin de coordonner leurs mesures face aux attaques de frelons. 

La cause de ces attaques n'a pas encore été officiellement identifiée. Huang Rongyao, expert en contrôle des insectes du Bureau de la sylviculture du district d'Ankang, région la plus touchée par les attaques, attribue ce phénomène à la prolifération de la végétation et aux deux mois de canicule qui ont rendu les insectes plus actifs dans la région. 

Hua Baozhen, professeur d'entomologie à l'Université d'agriculture et de sylviculture du Nord-Ouest, estime pour sa part que la cause principale de ce phénomène est le déclin du nombre de prédateurs naturels des frelons, notamment les araignées et les oiseaux, dû aux changements écologiques.

Source © Chine Nouvelle

lundi 9 septembre 2013
Les apiculteurs vont désormais pouvoir utiliser le dioxyde de soufre, jusqu'ici interdit, pour se défendre des frelons asiatiques, grands prédateurs d'abeilles. Cela a été confirmé par un arrêté paru au Journal officiel. Une technique "efficace" à l'impact sur l'environnement "limité". 

C'est une nouvelle qui va ravir les apiculteurs français. Le dioxyde de soufre, dont l'utilisation était jusqu'ici interdite, est désormais autorisé. Son utilisation va permettre de lutter efficacement contre les frelons asiatiques, surnommés les "tueurs d'abeille". 

Cette technique consiste à détruire les nids situés en hauteur en plaçant une petite bonbonne de dioxyde de soufre au bout d'une perche et à injecter le gaz dans le nid des frelons. Elle avait été interdite en mai dans une circulaire envoyée aux apiculteurs, lesquels demandaient depuis au gouvernement de la rendre légale.

Prohibé en raison de son caractère nocif pour l'environnement, le dioxyde de soufre, le dioxyde de soufre va pouvoir être utilisé, mais sous certaines conditions.

En effet, l'arrêté paru samedi précise que le dioxyde de soufre ne pourra être utilisé que par des opérateurs formés et dans certaines conditions précises, et notamment "uniquement en extérieur et pour traiter des nids de Vespa velutina situés à une hauteur supérieure ou égale à 2 mètres". D'une manière générale, le dioxyde de soufre est considéré comme bien moins toxique que d'autres techniques, telles que les insecticides ou l'azote liquide. 

"Ce produit est caustique, irritant, mais n'est pas toxique", a précisé  l'Unaf. "Les impacts sur l'environnement et en particulier les organismes non cibles sont très limités comparés aux autres techniques de lutte chimique", indiquait l'Anses, l'Agence nationale de sécurité sanitaire. 

Le frelon asiatique, introduit en France en 2004 a, depuis, envahi l'ensemble des départements. Les apiculteurs demandaient depuis plus de cinq ans une "lutte coordonnée" contre lui. Leur voeu a donc été exaucé. 

Le frelon asiatique est classé "espèce nuisible" en France


Source © Lucas Roxo france info

Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.