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lundi 9 novembre 2015
Au Brésil, après l’effondrement d’un barrage minier jeudi 5 novembre dans la région de Mariana (sud-est), le bilan officiel provisoire fait état de deux morts et de 28 disparus. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de la catastrophe. Pour l’instant, l’heure est à la gestion de la crise.

Sur les médias brésiliens, ce sont des scènes de dévastation. Des maisons dont on ne voit plus que le toit, d’autres à moitié submergées par une boue épaisse dans une région vallonnée. Un village, Bento Rodrigues, a même été quasiment rayé de la carte.

Le bilan provisoire fait état de deux morts et 28 disparus. Parmi eux, 13 employés de la compagnie minière Samarco dont les eaux usées étaient retenues par le barrage qui a cédé jeudi 5 novembre. « Selon toute vraisemblance, il sera difficile de retrouver en vie les 13 personnes portées disparues qui étaient au réservoir au moment de la rupture », a déclaré Fernando Pimentel, le gouverneur de l’Etat de Minas Gerais, où le drame s’est produit.

Au total, plus de 60 millions de mètres cubes d’eau et de minerais de fer se sont déversés. Ils ont envahi les terres et gonflé les cours d’eau. 

Les boues toxiques ont même atteint en douze heures une ville située à 60 kilomètres des barrages.

Samedi 7 novembre, 200 effectifs de secours, police, armée et défense civile, n’ont pu atteindre les régions sinistrées qu’une fois la boue solidifiée. Des hélicoptères et des drones survolent la zone.

Pour le gouverneur de l’Etat de Minas Gerais, c’est « la plus grande catastrophe environnementale » qu’a connue la région. 

Les effets risquent d’être importants sur la mortalité des animaux et la destruction de la végétation. Dans cette région déjà touchée par la sécheresse, les autorités craignent des problèmes de captage d’eau. Leur priorité pour l’instant est d’approvisionner en eau et en vivres les populations les plus isolées.

Source © RFI
Deux trains de marchandise déraillent et polluent des rivieres en un Week end dans le Wisconsin

Samedi, 32 wagons d'un train ont déraillé près de Alma dans le Wisconsin, cinq d'entre eux ont déversé au moins 70.000 litres d'éthanol dans le Mississippi.

Dimanche un autre train de la Canadienne Pacifique (CP) a déraillé près de Watertown dans le Wisconsin également, causant une évacuation et un déversement de pétrole brut de quantité inconnu.

Les 10 wagons du train transportant du pétrole brut ont quitté les rails vers 14 h a rapporté le «Journal Sentinel». Aucune personne n’a été blessée, mais les autorités ont procédé à des évacuations dans le secteur. Selon Reuters, les employés de la Canadienne Pacifique ont réussi à arrêter la fuite de combustible, qualifiée de mineure par la compagnie.

© Nature Alerte
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jeudi 8 octobre 2015
Echoué à 8 kilomètres au large de Zeebrugge, le cargo Flintstar perd du carburant qui menace la zone naturelle du Zwin.

C'est mardi matin que le drame s'et noué, en Mer du Nord, au large du port belge de Zeebrugge. Un cargo néerlandais de 130m de long, le Flintstar, est entré en collision avec un méthanier des Iles Marshall, l'Al Oraiq, une unité de 315m de long, à un endroit où le trafic maritime est particulièrement dense.

Si le méthanier a pu rejoindre Zeebrugge, le Flinstar, victime d'une voie d'eau à la poupe, s'est enfoncé dans les eaux avant de s'échouer sur un haut fond. L'ensemble de son équipage a pu être sauvé et aucun blessé n'a été à déplorer.

Il n'en demeure pas moins que le cargo  transportait 125 tonnes de diesel et 427 tonnes de fioul au moment de son naufrage, et que les premières boulettes de carburant ont été aperçues, dérivant vers la côte et la réserve naturelle du Zwin, une zone de 158 hectares de superficie, située à cheval entre la Belgique et les Pays-Bas.

Depuis mercredi, 10 engins de travaux ont été réquisitionnés qui s'affèrent à la construction d'une digue en sable, haute de près d'un mètre, destinée à éviter toute pollution dans cette zone sensible.

L’état du navire soulève des inquiétudes après l’apparition d’une nouvelle zone de fuite. Des discussions sur le sort à réserver au cargo sont en cours, et prévoient notamment la piste visant à briser en deux le bateau. «Nous devons rester informés des plans de renflouage dans le cadre du planning d’urgence. Nous rencontrerons cet après-midi l’armateur Flinter», précise M. Caluwé.

Entre-temps, un avion de l’UGMM, l’unité de gestion du modèle mathématique de la mer du Nord, survole à nouveau la zone pour repérer les taches de mazout.

Le gouverneur n’avait pas connaissance jeudi matin, vers 8 heures, de la présence de mazout sur les plages belges. Les pompiers et la protection civile restent cependant en stand-by. Plusieurs oiseaux mazoutés ont toutefois été signalés près des côtes.


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jeudi 10 septembre 2015
Cesson, ce mercredi. De nombreux poissons sont morts depuis la pollution aux eaux usées dont a été victime l’étang du Follet samedi dernier.

Gardons, perches et autres brèmes flottent dans une eau nauséabonde, le ventre tourné vers le ciel. Un festin inattendu pour les mouettes qui ont élu domicile sur l’étang du Follet à Cesson, dû à une importante pollution dont a été victime cette réserve naturelle régionale ce week-end.

Suite à la rupture d’une canalisation dans une installation d’Eaux de Sénart, 13 000 m3 d’eaux usées se sont déversés dans ce plan d’eau de 6 ha pour une capacité totale de 200 000 m3.

« La panne est survenue samedi matin dans le plus gros poste de relevage de la ville nouvelle, précise Paul Valdelièvre, responsable réseau des Eaux de Sénart. Il achemine les eaux usées de Réau, Savigny-le-Temple, Vert-Saint-Denis et Nandy vers la station d’épuration de Melun. » Malgré l’intervention des techniciens qui ont travaillé tout le week-end pour réparer la fuite, une importante quantité de liquide souillé s’est déversée dans l’étang du Follet.

« Il n’y a jamais eu ici de pollution de cette ampleur »

Eaux de Sénart, sur les conseils de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, a mis en place une pompe et deux aérateurs dans le bassin afin de résorber la pollution au plus vite. Mais cela n’a pas empêché des centaines de poissons de l’étang de mourir, et ce phénomène pourrait se poursuivre durant les prochains jours. « Il y a déjà eu des pollutions au Follet, mais jamais de cette ampleur, se désole Raymond Beven, vice-président de l’association de défense de l’environnement de Sénart et ses environs. C’est d’ailleurs étonnant que cela puisse se produire. Il va falloir se demander si la surveillance est suffisante. »

D’autant que cette pollution pourrait ne pas toucher que des poissons. Elle se poursuit dans le ru du Balory, qui s’écoule depuis l’étang de Follet dans les communes de Savigny-le-Temple et Seine-Port jusqu’à la Seine. « L’eau est devenue jaune, note un riverain dont le jardin est traversé par le ru. Et nous n’avons pas reçu d’informations nous indiquant que cela pouvait être dangereux pour les enfants ou les animaux qui y jouent parfois. C’est très inquiétant. » La préfecture a toutefois prévenu les communes de ne pas utiliser l’eau du cours d’eau par précaution.


Source © Le parisien




mardi 8 septembre 2015
L’explosion d’un pipeline de gaz naturel de TransCanada a forcé l’évacuation de deux familles au Manitoba. L’explosion est survenue vers 21 h samedi soir, au Minnesota, à un kilomètre de la frontière canadienne, a rapporté le Winnipeg Free Press, dimanche.

Deux familles résidant du côté canadien ont été évacuées. Les résidents ont pu regagner leur demeure quelques heures plus tard.

Selon un pompier d’Emerson, une ville frontalière manitobaine, l’incendie était visible de très loin. «On pouvait le voir près de 20 km de distance», a dit Doug Johnston au journal local, expliquant que son équipe avait été appelée pour éteindre le feu.

Dès leur départ de la caserne, les pompiers d’Emerson ont vu l’immense flamme qui s’élevait au loin et qui provenait de la station de pompage de TransCanada. Après avoir roulé pendant quelque temps, ils se sont rendu compte que, compte tenu de l’intensité de l’incendie, il ne leur serait pas possible d’approcher à plus de 1,5 km du feu. C’est alors qu’ils ont procédé à l’évacuation des deux fermes qu’ils jugeaient trop près du site.

Selon TransCanada, l’incendie de la station St. Vincent, dans le comté de Kittson, au Minnesota, a été éteint à 1 h 10 du matin par l'équipe spécialisée de l'entreprise. La station a été fermée et l’alimentation en gaz a été interrompue dans le pipeline. Une enquête a été ouverte pour comprendre la cause de l’explosion. Personne n’aurait été blessé.

Source KMI
vendredi 4 septembre 2015
Un constat accablant. Plus de 165 truites ont été retrouvées mortes dans la rivière le Faux mardi après-midi à Heuchin. En cause, une pollution de l’eau due au déversement d’un produit chimique pour retirer la mousse sur les toits de maisons. La société a déjà été entendue par les gendarmes.

C’est une fédération de pêche en colère qui a dénoncé la terrible découverte. Mardi après-midi, pas moins de 168 truites de type fario ont été découvertes mortes, gisantes sur la rivière le Faux, affluent de la Ternoise, à hauteur d’Heuchin. 

« Un habitant de la commune venait de faire venir une entreprise, qui n’est pas du secteur, pour nettoyer son toit de maison incrusté de mousse », explique Jean-Claude Dupuis, vice-président de la fédération départementale de pêche et président de La Gaule populaire.

Seulement voilà, les ouvriers une fois sur le toit, ont injecté un produit toxique, sans se soucier que l’habitation était à deux pas de la rivière le Faux. « Apparemment, l’entreprise n’était pas au courant du passage de cette rivière à quelques mètres de là », s’insurge Jean-Claude Dupuis. Le mal est fait. 

Le produit est très polluant et se déverse, après le passage de la pluie, dans la rivière. Les conséquences sont irréversibles. « Sur 500 mètres de rive, 168 truites sont mortes. Mais on est certains que l’on en retrouvera encore d’autres. » Il est vrai que le président de la fédération départementale de pêche, Jean-Pierre Chevalier, assure qu’il faudra déplorer au moins 300 poissons morts empoisonnés par ce produit toxique. « C’est désolant. Tout un cheptel disparaît brutalement », regrette-t-il. Une hécatombe et une grande révolte pour ces passionnés de pêche mettant tout leur cœur pour les protéger.

« La truite fario est de reproduction naturelle. C’est une atteinte grave à l’environnement, au milieu aquatique et à la reproduction des salmonidés sur un affluent de la Ternoise », garantit Jean-Claude Dupuis. Une plainte a été déposée mercredi à la gendarmerie d’Heuchin contre l’entreprise fautive du déversement du polluant mortel par les eaux pluviales.

Cette dernière était par ailleurs entendue par les gendarmes et reconnaîtrait les faits. Reste à savoir si ce polluant est dangereux aussi pour l’homme, si des analyses sont en cours, quel produit polluant a pu être utilisé…

Source © La voix du nord
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vendredi 7 août 2015
Un barrage qui retenait les eaux usés d'une mine d'or au sud-ouest du Colorado a rompu hier après-midi, libérant une vague de pollution de couleur orange dans la rivière Animas dans le comté de San Juan. 

3,8 millions de litres d'eaux usées contenant des sédiments de fer et de zinc se sont ainsi répandus dans la rivière.

La rivière est devenue totalement orange

Les autorités appelent la population à ne pas paniquer. L'Agence américaine de protection de l'environnement du comté affirme que le déversement ne nuira pas. Toutefois les fonctionnaires fédéraux du Colorado ont invité les utilisateurs d'eau en aval de l'accident à couper leur réseau d'eau potable et appellent la population riveraine à éviter les activités récréatives sur la rivière .

La ville de Durango a déclaré que son eau potable était désormais sûr en disant dans un communiqué qu'elle a cessé de pomper l'eau de l' Animas pour la puiser dans la rivière voisine Florida non affectée. 

© Nature Alerte








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mercredi 5 août 2015
Au moins 24 personnes ont péri dans le déraillement de deux trains de passagers dans le centre de l'Inde après que d'importantes pluies de mousson ont submergé les voies ferrées, indiquent les autorités locales mercredi.

Dix voitures du convoi se sont ainsi renversées, juste avant minuit, dans la rivière Mochak, qui est sortie de son lit, alors que le train traversait un petit pont inondé dans l'Etat du Madhya Pradesh. 

Les accidents ont impliqué un train effectuant la liaison entre Mumbai et la ville de Varanasi et un autre faisant le chemin inverse et se sont produits à quelques minutes d'intervalle. Vingt-quatre personnes y ont perdu la vie et quarante autres passagers ont été blessés et emmenés dans des hôpitaux de la région.

Les premiers éléments de l'enquête suggèrent que les déraillements ont eu lieu car les voies ferrées ont cédé à la suite d'importantes pluies, le sol s'affaissant et les matériaux sous les voies ayant été emportés par l'averse.

Environ 300 personnes ont été secourues lors d'opérations de recherche menées durant la nuit sur le site de l'accident, à environ 160 kilomètres au sud de Bhopal, la capitale de cet Etat. Si les secours ont atteint la plupart des passagers, certains se trouvent toujours piégés dans des wagons en partie submergés.

Une enquête a été ouverte par la société des chemins de fer, qui transporte quelque 20 millions de passagers quotidiennement.

Source © Reuters

dimanche 19 juillet 2015
Quatre wagons-citernes ont libéré environ 150 000 litres de pétrole dans une région rurale du nord-Montana après un nouveau déraillement d'un train de transport pétrolier, selon les autorités. La région est située sur l'un des principaux corridors des livraisons de pétrole de Bakken à destination des raffineries de la côte Ouest.

Ce déversement marque le dernier d'une série de déraillement à travers les États-Unis et le  Canada et qui prouve désormais l'évidence des risques de déplacement de pétrole brut par rail, ont titré de nombreux quotidiens américains. 

Le train de  106 wagons-citernes chargés de pétrole brut a déraillé à environ 10 kms à l'est de la petite ville de Culbertson, près de la frontière du Dakota du Nord, ont indiqué les responsables.

L'accident a déclenché l'évacuation d'une dizaine de maisons et un camp de travailleurs selon les responsables. 

Contrairement aux nombreux accidents de trains transportant du pétrole de cette année il n'y a pas eu d'explosion ni d'incendie. Les wagons ont juste quitté la voie et quatres d'entre eux ont déversé leur contenu dans la nature.

Les résidents qui vivaient dans un rayon d'un demi-mile ont été évacués, et l'ordre d'évacuation a été levé vendredi matin. 

Environ 30 personnes vivant dans un camp de travailleurs ont été tenus à l'écart jusqu'à ce que le chargement aient été déchargé des wagons-citernes.

© Nature Alerte


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Des odeurs de gaz continuent à être ressenties par une partie de la population autour du site industriel, des niveaux significatifs d'hydrocarbures sont dans l'air 4 jours après l'incendie.

Airpaca, l'organisme chargé de mesurer la qualité de l'air en région, a relèvé pendant 4 jours des niveaux significatifs d'hydrocarbures dans l'atmosphère quatre jours après les deux explosions survenues sur des cuves du site pétrochimique de Berre-l'Etang.

Les bacs incendiés, qui ne sont plus étanches, laissent échapper dans l'atmosphère des composés volatils, qui ont engendré plus de 100 plaintes de riverains : "des odeurs de gaz continuent à être ressenties par une partie de la population autour du site industriel, mais le nombre de plaintes enregistrées depuis  hier a fortement diminué", a précisé AirPACA, qui a mis en place un site pour signaler les mauvaises odeurs.

Selon le site industriel, les actions mises en oeuvre pour étancher et vidanger les bacs d'hydrocarbures, endommagés depuis le sinistre de mardi 14 juillet, sont renforcées pour réduire au maximum les rejets d'hydrocarbures dans l'atmosphère.

Une amélioration significative de la situation est attendue dès aujourd'hui.

Mais la qualité de l'air est médiocre à mauvaise aujourd'hui dans presque la totalité de la région.

Source © FRANCE 3 PROVENCE-ALPES
vendredi 17 juillet 2015
Environ cinq millions de litres d'un mélange de bitume, de sable et d'eau se sont déversés d'un pipeline appartenant à l'entreprise Nexen sur son site Long Lake, dans le nord-est de l'Alberta.

Nexen, qui a été rachetée par le géant énergétique chinois CNOOC en 2013, a précisé que la zone affectée par le déversement couvre environ 16 000 mètres carrés, principalement sur le trajet du pipeline.

L'entreprise et l'Agence de réglementation de l'énergie (AER) de l'Alberta ont déclaré qu'il était trop tôt pour dire ce qui pourrait avoir causé la fuite que Nexen dit avoir découverte mercredi après-midi.

Peter Murchland, un porte-parole de l'AER, a affirmé jeudi que la fuite avait été maîtrisée et que «la source du déversement a été stoppée». Une partie du site Long Lake, situé à environ 35 km au sud-est de Fort McMurray, a aussi été fermée.

Nexen mène une enquête pour savoir durant combien de temps le pipeline a fui avant d'être arrêté, a annoncé par courriel un porte-parole de l'entreprise, Kyle Glennie.

Des employés de l'agence provinciale de réglementation sont également sur place pour évaluer la situation, faire enquête et s'assurer que Nexen respecte les normes sécuritaires et environnementales durant le nettoyage du déversement.

À l'heure actuelle, aucun dommage à la faune n'a été rapporté. La substance ne s'est pas déversée dans un cours d'eau, mais s'est toutefois répandue dans une tourbière, selon l'AER.

Source © La presse Canadienne
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jeudi 9 juillet 2015
Le 13 juin, le ruisseau du Ribes à Marcy-l'Etoile recevait l'équivalent de 15 tonnes de sel.

Une pollution accidentelle causée par le groupe Sanofi et qui provoqua la mort de toute la faune locale, crustacés et amphibiens selon le Progrès.

Mercredi, le groupe pharmaceutique recevait plusieurs associations de protection de l'environnement ainsi que les décideurs locaux pour une réunion de crise au cours de laquelle il a fait son mea culpa. 

La pollution s'est produite après une incompréhension, un dysfonctionnement humain suite à une panne. Sanofi a annoncé qu'un bureau d'étude sur l'impact de sa pollution verrait le jour ainsi que l'automatisation de ses systèmes d'alarme.

En 2006, Sanofi avait déjà pollué le Ribes avec de la soude selon la FRAPNA du Rhône. Le directeur de l'époque avait été relaxé.

Source © Lyon Mag
mercredi 8 juillet 2015
Trois sources d’approvisionnement en eau potable de Bordeaux suspendues jusqu'à nouvel ordre suite à un incendie dans l’usine Roxel classée Seveso.

Les services de l'État, Lyonnaise des eaux, Bordeaux Métropole étaient mardi après-midi sur le site de l'usine Roxel, filiale d'Herakles, située sur le site de la poudrerie de Saint-Médard. Une réunion au sommet qui fait suite au sinistre qui s'est déclaré dans la nuit de dimanche à lundi. 

Un entrepôt de site classé Seveso, contenant des fûts de nitrocellulose (dérivé de la nitroglycérine), a pris feu. Une matière dangereuse et instable. 1 000 mètres cubes d'eau ont été déversés dans l'entrepôt. 

Cette eau, qui s'est trouvée au contact de la matière explosive, s'est déversée dans les jalles qui parcourent le sous-sol du site.

Fermeture des captages

À titre préventif, la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) a demandé la fermeture de trois points de captage d'eau potable de la métropole bordelaise : Caupian, Bussac et Cantinolle. La fermeture de ces sources (dont la part reste mineure dans l'alimentation en eau potable) devrait durer une dizaine de jours. 

La nitrocellulose s'est bien répandue dans l'eau, on ignore pour l'heure en quelle quantité. Du côté de la préfecture, on se prépare à prendre un arrêté concernant la fermeture des sources, bien que celui-ci soit déjà effectif depuis lundi matin.

Ce dernier épisode intervient après de nombreux incidents sur ce site. Suite à cet accident découvert en commission locale de l'eau, l'écologiste Gérard Chausset est monté au créneau sur un sujet qui lui est cher.

L'élu métropolitain s'était opposé à l'attribution d'une subvention à Herakles suite à des épisodes de pollution. « Cet incident met en évidence une fois de plus la dangerosité du site de Saint-Médard-en-Jalles et le manque d'anticipation, de prévention des problématiques environnementales de l'exploitant ainsi qu'une mauvaise gestion du risque. Il est urgent qu'il y ait des prescriptions drastiques et une autre gestion de ce site dangereux. »

Réactivité

Sophie-Anne Magdeleine, secrétaire général de Roxel, ne partage pas ce point de vue : « L'accident, dont l'enquête déterminera l'origine, a été bien géré par tous les acteurs de ce dossier. Au sein de l'entreprise, avec les pompiers, la Dreal. Il y a eu une grande réactivité ». Elle explique que des systèmes de captage d'eau ont très vite été mis en place pour éviter que l'eau déversée sur cette matière très instable ne se répande dans le sous-sol.

« Nous sommes sur un site pyrotechnique. Nous sommes rompus à ce type de d'événements et allons appliquer le mode de suivi normal dans ce genre de situations. Nous observons rigoureusement les règles. Il faut cesser de croire que notre seul objectif est de cacher les choses à la population et aux autorités. Nous sommes un des fleurons de l'industrie française, nous sommes leaders. J'entends les préoccupations, mais on ne peut pas déplacer notre activité », poursuit-elle.

Poudrerie depuis Louis XIV

Ce nouvel incident sur le site de l’usine Roxel (filiale de Safran-Herakles) vient s’ajouter à une liste de précédents qui ont émaillé la vie de ce site classé Seveso. Aux côtés de Roxel, on trouve Herakles, spécialisé dans la fabrication de propergol, combustible utilisé pour la propulsion de fusées, de missiles et des airbags de voitures. L’ensemble du site est classé Seveso. Sans vraiment faire la distinction entre les deux entités.

La multiplication des incidents cristallise l’attention. Probablement parce que la législation entourant l’utilisation de produits dangereux des matériaux est récente. Les seuils fixés pour les taux de perchlorate dans l’eau sont vieux de cinq ans. Or sur ce site, on manipule cette matière première depuis des siècles. La poudrerie s’implante au XVIIe siècle, sous Louis XIV.

Plus proche de nous, le dernier incident date du mois de janvier dernier. 7 kilos de perchlorate, une molécule servant à fabriquer du propergol, se sont déversés dans les jalles. En 2013, une autre pollution accidentelle, liée à la même substance, est enregistrée. L’incident majeur remonte à l’année 2011. Avec la découverte d’une pollution des sols toujours au perchlorate. Ce qui a entraîné l’arrêt de deux stations de captage d’eau : le Thil et la Gamarde. Soit 10 % de la ressource en eau de l’agglomération. La dépollution est encore en cours.

La « poudrerie », comme on la nomme à Saint-Médard, raconte à elle seule l’évolution d’un territoire. Autrefois isolée de la ville, elle en est aujourd’hui bien plus proche. Pression foncière et croissance de la population obligent. Elle pose quotidiennement les termes d’une équation complexe : faire cohabiter des industries « dangereuses » mais génératrices d’emplois et des habitations avec des usages de la ville et de la nature en pleine (r)évolution.

Source © Sud Ouest
La canicule et les Eurockéennes ont perturbé le bon fonctionnement de la station d'épuration de Belfort. Des centaines de poissons sont morts. 

Pêche et baignade sont interdits jusqu'à nouvel ordre de Belfort à Chatenois-les-Forges. 

Un pêcheur a constaté les rejets polluants lundi en fin de journée. La station d'épuration de Belfort ne fonctionnait plus normalement. Elle rejetait dans la rivière des effluents insuffisamment traités. La pollution a provoqué une importante mortalité des poissons dans la rivière La Savoureuse en aval de Belfort. 

Chaleur et Eurockéennes

Selon la communauté d'agglomération de Belfort, "les fortes chaleurs ont provoqué un manque d'oxygène  pour les bactéries composant le procédé de traitement biologique". La consommation d'eau de 25.000 à 30.000 festivaliers des Eurockéennes a provoqué une consommation d'eau importante. D'où l'incident. 

Pêche et baignade interdits

Le préfet du Territoire-de-Belfort a interdit par voie d’arrêté préfectoral les activités de pêche, de baignade et le prélèvement d’eau à des fins agricoles ou domestiques sur toutes les communes du département traversées par la Savoureuse et situées en aval de la station d'épuration de Belfort, soit Belfort, Danjoutin, Andelnans, Bermont, Botans, Sèvenans, Trèvenans et Châtenois-les-forges.

Selon la Préfecture la qualité de l’eau est surveillée en permanence et la pollution constatée ne présente pas de risques sanitaires pour l’homme, mais impacte la faune et la flore.

Les odeurs éventuellement ressenties ne présentent également aucun risque pour la population, explique la Préfecture dans un communiqué. 

Il faudra du temps avant un retour à la normale

Les services de la Communauté d'agglomération de Belfort tentent d'enrayer les rejets polluants. En injectant notamment de l'oxygène dans les bassins de la station. "Ce procédé est complexe et long à relancer. Il pourrait nécessiter plusieurs semaines suivant les conditions météorologiques avant de retrouver une situation normale, explique la CAB. 

Damien Meslot, maire de Belfort et président de la communauté d'agglomération doit se rendre en début d'après-midi à la station d'épuration pour faire le point sur la situation et sur les solutions apportées. 


Source © france 3 region
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jeudi 11 juin 2015
Entre 20 000 et 100 000 poissons sont morts dans la rivière Conewago à la suite d'un incendie dans l'énorme usine de Miller Chemical qui fabriquait des produits chimiques et des fertilisants agricoles dans le comté d'Adams en Pennsylvanie aux Etats Unis.

La population est appelée à ne pas s'approcher des abords de la rivière polluée.

Des milliers de résidents du comté d'Adams sont toujours sous restriction d'eau

John Repetz, le porte-parole du ministère de la protection de l'environnement de l'Etat, a confirmé qu'il n'y avait aucun doute sur l'origine de la pollution. L'eau de ruissellement qui a servi à lutter contre l'incendie a contaminé le ruisseau riverain de l'usine.

Nous ne savons toujours pas quels sont les produits chimiques qui ont contaminé l'eau de la rivière, des examens sont en cours. En revanche la coloration du ruisseau qui a suivit l'incendie est dû à des colorants dans certains contiennent des produits chimiques. 

La commission Fish & Boat estime qu'au moins 20 000 poissons sont déjà morts et que le bilan risque d'augmenter à plus de 100 000, selon son porte-parole Eric Levis. La perte de la faune est énorme, nous avons observé la présence de poissons morts sur plus de 20 kilomètres.

Les autorités sanitaires des comtés touchés exhortent la population riveraine à éviter l'approche des abords du ruisseau Conewago: 

"Ne touchez pas à l'eau du ruisseau, ne touchez pas aux poissons morts." 

Le ruisseau traverse Conewago Paradise, Dover, Washington, Warrington, Conewago, Newberry et les cantons Est de Manchester, ainsi que York Haven.

© Nature Alerte


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mercredi 3 juin 2015
Plusieurs centaines de litres de formaldéhyde, un liquide toxique, se sont échappées mardi matin d'un camion transportant des marchandises dangereuses dans le tunnel autoroutier de l'Üetliberg, près de Zurich. Une trentaine de personnes ont fini à l'hôpital.

L'incident s'est produit peu après 8h00 dans le tunnel situé au sud de la ville, sur le tracé du contournement par l'ouest en direction de Coire. Suite à une manoeuvre imprudente d'un automobiliste, le chauffeur du camion a été contraint de freiner brusquement, ce qui a endommagé une partie de son chargement, indique la police cantonale zurichoise. Des bidons remplis de formaldéhyde se sont brisés.

A la sortie du tunnel, le chauffeur s'est rendu compte que le liquide s'échappait de la plate-forme de chargement. Il a alors alerté la police qui a aussitôt fermé le tunnel au trafic, à grand renfort de pompiers portant des masques à gaz.

Pour les textiles et les colorants

Le formaldéhyde se caractérise par sa forte odeur. Il est notamment utilisé dans le traitement de textiles et la production de colorants. Ce produit toxique n'entraîne pas de séquelles durables, selon l'institut Tox Info Suisse.

Suite à la fuite, 24 personnes ayant traversé le tunnel derrière le camion se sont plaintes de problèmes respiratoires et de nausées. Elles ont été transportées à l'hôpital en ambulance pour y subir des contrôles.

Une dizaine d'autres se sont rendues d'elles-mêmes à l'hôpital. Les personnes ayant emprunté le tunnel mardi matin et ayant constaté des symptômes de ce type ou une irritation des yeux sont priées de consulter un médecin.

Totalement interrompu durant la matinée, le trafic a repris à la mi-journée en bidirectionnel dans l'autre galerie du tunnel, précise la centrale d'informations routières Viasuisse. La circulation a repris normalement vers 18h00.

Source © ATS

lundi 1 juin 2015
Il y a eu 3 786 déclarations de fuites de matières dangereuses, solides, liquides ou gazeuses en Colombie-Britannique en 2014. 

Ces déclarations vont de la simple fuite d' huile de friture aux graves fuites de résidus d'extractions minières . 

C'est tout de même une moyenne de 10 déclarations avouées de fuites de produits dangereux dans l'état de Colombie Britannique par jour.

Ces données révélées au publique dernièrement, suscitent de nombreuses questions:

En effet le rapport nous apprend qu'elles varient en taille et en impact sur l'environnement, allant de la catastrophe de la mine Mount Polley à un petit déversement d'huile de friteuse. Néanmoins cette nouvelle base de données ne répertorie ni les responsables de ces catastrophes, ni l'endroit précis des déclarations de fuites, ni comment elles ont été nettoyé, et ce pour des raisons de confidentialités, déclarent les autorités. 

Pourtant pour Spencer Chandra Herbet, le nombre de déversements accidentels de matières dangereuses déclarées en Colombie Britanniques en 2014 est devenu très "inquiétant."

Plus grave:

"Il semble qu'en 2014 dans la moitié des cas, le gouvernement n'a jamais su ni les quantités réelles ni le type de pollution déversée dans la nature par les déclarants, mais pire, dans un quart des cas, il n'a même jamais su les lieux où les déversements accidentels s'effectuaient"

Même si parfois ce manque d'informations est compréhensible, par exemple chaque fois qu'une personne anonyme est témoin d'un déversement et qu'elle le signale à la province dans un rapport d'incident dit "Dangerous Goods" (DGIRs), ces témoignages sont souvent brouillons. Les informations peuvent alors être "inexactes ou évoluer avec le temps», et ne sont pas toujours établies. Néanmoins malgré ces lacunes, ces déclarations ont du moins le mérite de donner une idée approximative de l'endroit où une fuite s'est produite, accompagné souvent d'un témoignage sur sa cause probable et une description générale de la façon dont la fuite a impacté l'environnement. 

Mais certains incidents soulèvent de véritables questions: 

Par exemple, un déversement déclaré le 25 Juillet 2014 dans le Lower Mainland decrit seulement que 485 kilogrammes de déchets de laboratoire ont fuit, sans en connaitre ni la raison, ni le lieu, ni la teneur de la pollution. Sur 21 dossiers, la cause des déversements sont répertoriés comme actes de " vandalismes ou terrorismes." on retrouve sous cette définition un déversement de méthanol de 1600 litres sans autre détail, ou encore deux accidents impliquant des ruptures de pipelines, sans aucune donnée des quantités déversées. Dix-huit dossiers ne signalent que la présence d'odeurs ou de gaz acides ou de sulfure d'hydrogène.

Les régions les plus impactées sont le Lower Mainland et l'île de Vancouver, qui représentent à eux deux plus de la moitié du total des déversements déclarés dans l'état, avec respectivement environ 30 % et 23 % de tous les incidents déclarés en Colombie Britannique. La région Peace termine troisième avec 552 déversements, soit environ 14 % du total, peut-être un reflet du devellopement économique démesuré de la région. 

Dans presque la moitié des incidents, l'eau est affectée: ils ont touché l'océan dans 978 cas, des lacs et rivières dans 788 cas et les eaux souterraines dans 6. La majorité des déversements (1072) ont impacté les terres, tandis que pour 438 cas les risques étaient totalement inconnus ou non cotés. 

Voici un exemple des incohérences de déclarations que l'on peut trouvé dans ce rapport:

Parmi les fuites les plus importantes on peut retenir celles d' Avril 2014, 100.000 litres de pétrole brut se sont déversé quelque part dans le nord de la Colombie-Britannique, point. Ou encore plusieurs mois plus tard, 400 000 litres de résidus du processus de fracturation se sont déversé dans la nature dans la région de Peace, point.

Mais plus grave encore

• Le plus important de l'an dernier est le cas de la mine Mount Polley, qui a déversé 14,5 milliards de litres d'eau de résidus d'extraction dans les lacs et cours d'eau avoisinants. 

• le 4 mars 2014 un déversement de 30000 kg de kérosène à Sidney. 

• le 18 décembre 2014 un déversement de lisier de porc à Salmon Arm. 

• le 24 février 2014 un déraillement près de Prince George déverse 700 000 kg de charbon dans une rivière. 

• On y apprend la présence de barils de combustible abandonnés illégalement quelque part dans le Peace. Le rapport mentionne "BEAUCOUP." 

Pour Chandra Herbert, tout cela soulève tout de même des questions quant à savoir si le gouvernement a vraiment la capacité à réagir à ces accidents. Les provinces semblent dépassées et incapables de réagir seules. Un email de Mars 2014 entre deux Ministère de l'Environnement souligne certains de ces problèmes. 

"Nous pourrions citer ainsi des centaines de fuites où de mauvaise réactions des autorités se sont produites et où des améliorations sont nécessaires», a écrit le directeur du ministère Graham Knox. «Compiler un tel rapport implique d' importantes ressources en personnel, dont nous ne disposons pas pour le moment." 

Les systèmes de signalement des déversements, la formation des intervenants, la collecte de données, la restauration de l'habitat et l'indemnisation publique sont aujourd'hui trop ventilés" 

Quant à la contribution des entreprises pétrolières aux nettoyages des déversements cela reste très trouble. La plupart des fuites de 2014 restes inconnues ou ne figurent pas dans les 1205 cas répertoriés dans le rapport. 

Sur les 552 déversements répertoriés dans le Peace, seulement 115 impliquent leur contribution, ce qui signifie qu'il y a de grands trous dans les données régionales. Dans ce nombre, seulement 90 ont été répertoriés comme des déversements de pétrole. Pourtant nous savons que la majorité des incidents non déclarés dans la région de Peace semblent être liés au pétrole et au gaz. 

Larry Neufeld, un consultant en environnement basé à Dawson Creek, confirme que des centaines de déversements dans le secteur pétrolier sont non déclarés. Il témoigne également que la réglementation en cours dans l'état permet de sous estimé leurs impacts et d'éviter de les classés comme à risque. 

Il y a un certain nombre de raisons pour lesquelles les déversements se produisent. Les défaillances de matériel ont été responsables de 30 % de tous les déversements en 2014, mais la cause de déversements inconnus ou non disponibles se retrouve dans 37 % des cas . Seulement 9 % de tous ces incidents ont été identifié comme causés par erreur humaine, tandis que 7 % sont dits intentionnels ou non autorisées. 

Bref, globalement, les déversements de produits dangereux sont de plus en plus fréquents en Colombie-Britannique  Le nombre total de déversements en 2010 était de 2615, selon un rapport de Emergency Management BC. En 2013, ce nombre était passé à 2.965. En 2014 la hausse semble donc se poursuivre. 

"La plupart de nos communautés sont confrontés à d'importants trafics de pétrole ou d'autres produits qui pourraient être dangereux à la fois pour l'environnement et les populations locales, Nous voulons nous assurer qu'il existe une stratégie d'intervention d'urgence pour répondre à des accidents possibles." 

Chandra Herbert rappelle que les gouvernements provinciaux devraient donc avoir un rôle beaucoup plus actif dans la lutte contre ces pollutions. 

Mais le pire reste de constater qu'il semble aujourd'hui impossible de faire appliquer la loi en Colombie Britannique. Dans ne nombreux cas nous ne savons même pas la teneur des accidents ayant entraîné des pollutions, mais pire encore, dans certains cas, on ne sait même pas où ils se produisent. 

© Nature Alerte





mercredi 27 mai 2015
Le 11 mai dernier, plusieurs milliers de poissons ont été retrouvés morts intoxiqués sur 3 kilomètres dans la rivière Renaison située dans le Nord du département. La semaine passée, on apprenait que la "Roannaise de l’eau" était à l’origine de la pollution. Le syndicat a alors proposé un rempoissonnement du Renaison. 

Mais pour les pêcheurs ça ne suffit pas. Ils estiment qu’il faudra huit ans pour retrouver une situation “normale”. L’association "Pêcheurs de truites du Roannais" a donc décidé de maintenir la plainte qu’elle avait déposée au début du mois lors de la catastrophe. C’est ce que confie Jean Fayard, son président, à Radio Scoop.

Du côté de la "Roannaise de l’eau", on assume cette erreur. Frédéric Mejassol, le directeur du syndicat, confie à Radio Scoop qu’il se pliera aux décisions de justice. Il ajoute que les trois problèmes techniques à l’origine de la pollution ont été réglés.

Source © Radio Scoop
lundi 11 mai 2015
Quelque 46.000 piqûres de scorpion ayant fait 41 morts ont été enregistrées en 2014 à travers le territoire algérien, a indiqué le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, rapporté par l'APS.

46.445 piqûres de scorpion, dont 1.534 dans la wilaya de Médéa, ont été enregistré en 2014. Pas moins de 41 personnes sont décédées suite à ces piqûres, a rajouté la même source.

Les piqûres de scorpions représentent la première cause de mort par envenimation en Algérie.

Abdelmalek Boudiaf a déclaré, lors d'une séance plénière au Conseil de la nation, qu'un schéma en mise en oeuvre depuis le 19 mars a été élaboré pour lutter contre l’envenimation. Ce plan comporte plusieurs axes, dont des actions de sensibilisation et d'information, la disponibilité du sérum antivenimeux et l'organisation de cycles de formation au profit des employés du secteur de la santé pour une meilleure prise en charge des patients.

Le ministre a rappelé que toutes les mesures avaient été prises pour assurer la disponibilité du sérum cette année au niveau national.

Source © HuffPost Algérie
Un homme d'une cinquantaine d'années est décédé dans le sud de la Nouvelle-Calédonie après avoir été mordu à plusieurs reprises par un requin, a annoncé dimanche la gendarmerie.

L'homme était parti en croisière avec des amis dans le sud de l'archipel, réputé pour la beauté de son lagon. Alors qu'il nageait à une quinzaine de mètres du bateau, il a été attaqué et mordu à plusieurs reprises aux bras et aux jambes par un requin bouledogue selon les premiers éléments. 

Ses amis lui sont d'abord venus en aide puis la victime a été prise en charge par une équipe médicale du Samu dépêchée par hélicoptère mais elle n'a pas survécu aux blessures infligées par le squale, a indiqué la gendarmerie. 

"C'est une attaque vraiment sauvage et subite. (...) L'essentiel des personnes à bord étaient des personnels de santé, les premiers soins qui ont été apportés ont été importants mais les blessures étaient telles que malheureusement il n'y avait plus grand chose à faire", a précisé un porte-parole du commandement de gendarmerie de la zone maritime, à la radio RRB. 

Il s'agit de la première attaque de requin cette année en Nouvelle-Calédonie.

Source © Belga

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