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mercredi 17 mars 2021

 

A l’occasion du conseil métropolitain du lundi 15 mars, la Métropole de Lyon a approuvé la décision de renforcer la zone à faibles émissions (ZFE) déjà en place à Lyon depuis le 1er janvier 2019. La ZFE est un dispositif qui permet de lutter contre la pollution en interdisant progressivement la circulation des véhicules les plus polluants qui sont la première source d’émission de polluants atmosphériques.

 Le Réseau Action Climat salue la décision de la Métropole de Lyon d’organiser la sortie progressive des véhicules diesel à horizon 2026, après Paris et Strasbourg.

La sortie progressive des véhicules diesel doit maintenant être accompagnée par des mesures d’aides ambitieuses afin de permettre à toutes et à tous de disposer d’un moyen de transport moins polluant. Aujourd’hui, près d’un quart des Français et un jeune sur deux, renonce à un travail ou à une formation faute de moyen de déplacement. Cette difficulté est particulièrement forte pour les 15 % des ménages dont le budget mensuel est inférieur à mille euros, plus de la moitié d’entre eux ayant déjà été confrontée à ce refus contraint.

L’annonce de la construction de 25 kms supplémentaires de ligne de tramway, la gratuité des services de transports en commun pour les ménages les plus précaires ou encore la mise en place d’une aide à l’achat d’un vélo – sous conditions de revenus – sont des signaux positifs qu’il s’agira de conforter et de consolider dans les prochains mois.

Le Réseau Action Climat a réalisé en décembre 2020 avec Unicef France et Greenpeace France une évaluation de l’ambition du nouveau président de la Métropole de Lyon en matière de lutte contre la pollution de l’air liée au trafic routier. Cette « carte de transport » sera régulièrement mise à jour afin de suivre la mise en œuvre de ces engagements, leur renforcement ou encore certains renoncements. Lors de cette évaluation, nos organisations regrettaient notamment l’absence d’ambition sur la sortie complète des véhicules diesel et essence à horizon 2030. Nos organisations soulignaient aussi l’importance de mettre en place une tarification solidaire basée sur les ressources pour les transports en commun.

La lutte contre la pollution de l’air est un enjeu de santé publique majeur. Dans une récente étude, l’Université de Harvard estime que la pollution de l’air serait responsable d’environ 100 000 décès prématurés par an en France, soit 17,3% de l’ensemble des décès. Le transport routier est en très grande partie responsable de cette pollution de l’air. En particulier pour la pollution aux oxydes d’azote (NOx) dont 63% des émissions sont causées par le transport routier. Ces émissions de NOx du transport routier proviennent à 90% des véhicules diesel.

La France a déjà fait l’objet de plusieurs condamnations pour non-respect des normes de qualité de l’air. En octobre 2019, la France a été condamnée par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour avoir « dépassé de manière systématique et persistante la valeur limite annuelle pour le dioxyde d’azote depuis le 1er janvier 2010 » dans douze agglomérations. Un an plus tard, la France a fait l’objet d’une condamnation similaire par le Conseil d’Etat qui a condamné l’Etat français à une astreinte historique de 10 millions d’euros par semestre pour son inaction. Lyon fait partie des agglomérations concernées par cette condamnation.


Source: Reseau Action Climat


mardi 16 mars 2021

 

Paris (AFP) – Les trois-quarts des pays ont connu en 2020 une pollution excessive aux micro-particules, responsable de nombreux décès prématurés, malgré une baisse significative des activités polluantes due à la pandémie de Covid-19, selon un rapport publié mardi.


Au total, 84% des pays ont connu une baisse des niveaux de pollution de l’air aux particules fines PM2,5 (inférieures à 2,5 micromètres) selon ce rapport, compilé par la branche de recherche de la société suisse IQAir et Greenpeace à partir de données de stations de surveillance terrestres, pour les deux tiers opérées par des institutions publiques.

Mais sur 106 pays avec des données disponibles, seuls 24 respectaient les normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour ces particules dont le diamètre correspond à un trentième d’un cheveu humain. Cette petitesse leur permet de pénétrer dans le système sanguin via les poumons, entraînant asthme, cancers des poumons ou maladies cardiaques.

La majorité des sept millions de morts prématurées à travers le monde attribuées par l’OMS à la pollution de l’air sont causées par les PM2,5, issues des tempêtes de sable, des feux de forêt, de l’agriculture, de l’industrie et de la combustion d’énergies fossiles.

« De nombreuses régions du monde ont connu des améliorations inédites, mais temporaires, de leur qualité de l’air en 2020, les restrictions dues au Covid ayant entraîné une baisse brutale de la consommation d’énergies fossiles », a souligné Lauri Myllyvirta du Centre de recherches sur l’énergie et l’air (CREA), qui a également collaboré à l’étude.

Pour cet analyste, cité dans un communiqué, cette baisse a permis « d’éviter des dizaines de milliers de décès » dans le monde.Des études ont par ailleurs suggéré qu’une exposition à la pollution de l’air accroit la vulnérabilité au Covid-19 et favorise peut-être la circulation du virus. Cette amélioration de la qualité de l’air en 2020 a déjà été constatée dans de nombreuses études régionales, ainsi qu’une remontée de la pollution avec la levée ou l’assouplissement des restrictions.

Comme les années précédentes, l’Asie du Sud et de l’Est ont été les régions les plus affectées par les PM2,5 en 2020: le Bangladesh, l’Inde et le Pakistan concentrent 42 des 50 villes les plus polluées au monde, 49 sur 50 si on y ajoute la Chine, où 86% des villes mesurées ont pourtant enregistré une amélioration globale

Parmi les capitales, New Delhi était la plus polluée (comme en 2019), avec plus de huit fois la dose maximale recommandée par l’OMS. Suivent Dacca, Oulan Bator, Kaboul et Doha. Islamabad est 11ème, Pékin 15ème.

A l’autre extrémité du tableau, Stockholm, Helsinki et Wellington sont les capitales les moins affectées.

Rare exception à la baisse mondiale, les Etats-Unis ont enregistré une augmentation moyenne de 6,7% de la pollution aux PM2,5, attribuée aux méga-feux qui ont notamment ravagé le nord-ouest du pays. Au point que 38% des villes américaines étudiées n’ont pas respecté les normes OMS en 2020, contre 21% en 2019.


© AFP

dimanche 22 novembre 2015
La qualité de l'air dans le Parc de Bruxelles (parc royal), où de nombreux joggeurs viennent se dégourdir les jambes, est préoccupante, ressort-il d'une étude du parlementaire flamand Joris Pochet (CD&V), menée en collaboration avec l'Université d'Anvers. 

L'air que l'on y respire est presque aussi déplorable que dans la rue de la Loi, une artère très fréquentée située à proximité. Le piétonnier du centre obtient, en revanche, de bons résultats.

La qualité de l'air a été mesurée à 12 endroits différents de la Région bruxelloise, de la Place de la Bourse au Parc de Bruxelles, en passant par la VUB et la commune de Jette.

D'après l'étude, le degré de pollution de l'air est très élevé à plusieurs endroits de la capitale. Dans la rue de la Loi, il est ainsi quatre fois plus important qu'à Watermael-Boitsfort ou à la VUB. 

Les valeurs obtenues dans le Parc de Bruxelles sont également très élevées. Les mesures ont été effectuées le long des allées extérieures du parc qu'empruntent de nombreux joggeurs tous les jours. Les résultats montrent que le degré de pollution de l'air y est presque aussi élevée que dans les rues de la Loi et Belliard, réputées pour la densité de leur trafic. 

"Est-il vraiment sain de continuer à faire du jogging dans le Parc de Bruxelles", s'interroge dès lors Joris Pochet. 

Le professeur Roeland Samson, de l'Université d'Anvers, nuance quelque peu. "La qualité de l'air n'est pas mauvaise partout dans le parc. Au plus on s'éloigne du trafic, au plus la pollution diminue", conclut-il.

Source © Belga
lundi 9 novembre 2015
Un nouvel épisode «d'airpocalypse» en Chine. Plusieurs métropoles et régions du nord-est du pays enregistraient lundi de redoutables pics de pollution atmosphérique, avec par endroits une densité de particules nocives près de 50 fois supérieure au plafond recommandé par l'OMS.

A Shenyang et Changchun, capitales respectives des provinces du Liaoning et du Jilin, un épais brouillard polluant de couleur grisâtre entravait la visibilité, plongeant les axes routiers dans une quasi-obscurité, selon des images diffusées par les médias locaux.

Des centaines de milliers de décès prématurés

La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5) atteignait lundi les 860 microgrammes par mètre cube à Changchun. Elle s'était élevée jusqu'à 1.157 microgrammes/m3 à Shenyang dimanche, selon des statistiques des gouvernements locaux. 

L'Organisation mondiale de la santé recommande un plafond moyen de seulement 25 microgrammes/m3 par 24 heures. Ces microparticules sont accusées d'être impliquées dans des centaines de milliers de décès prématurés en Chine, où les épisodes d'«airpocalypse» sont fréquents.

La municipalité de Shenyang a expliqué, sur un compte de microblogs officiel, que ce «smog» d'une densité extrême était provoqué par le démarrage du système de chauffage de la ville, principalement alimenté au charbon, à l'orée de l'hiver, ainsi que par la sévère pollution venant des provinces voisines.

«Le simple contact avec l'air vous brûle les yeux, votre gorge s'écorche»

Les autorités de Changchun, de leur côté, ont engagé une «procédure d'urgence», en enjoignant les établissements scolaires à cesser toute activité à l'extérieur et en appelant les résidents à ne pas sortir de chez eux tout en prenant des «mesures de protection pour leur santé», non précisées.

De tels dispositifs d'urgence s'avèrent «inutiles» face à «la gravité d'un pareil brouillard et d'un tel niveau de pollution», déplorait cependant l'agence Chine nouvelle. «Quand vous sortez, le simple contact avec l'air vous brûle les yeux, votre gorge s'écorche, il vous faut acheter un masque mais personne ne nous dit spécifiquement ce qu'il faut faire d'autre», témoignait un habitant de Shenyang, dans des propos rapportés par le média étatique.

La pollution de l'air, endémique dans le pays, est devenue l'un des principaux sujets de mécontentement des Chinois, lassés de suffoquer et d'assister à l'explosion des cancers du poumon dans les zones urbaines.   

Source © 20 minutes


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jeudi 5 novembre 2015
Respirer des substances cancérigènes pour le plaisir ? Inimaginable. C’est pourtant ce qu’on peut faire, sans le savoir, quand on brûle de l’encens chez soi. Notre nouveau test sur des bougies, du Papier d’arménie, des encens et des parfums d’intérieur qu’on chauffe montre que la situation n’a guère évolué depuis plus d’une décennie d’alertes.

Après avoir analysé les émissions polluantes des sprays assainissants et des aérosols désodorisants, « Que Choisir » vient de tester des encens, des bougies, le Papier d’arménie et des parfums d’intérieur que l’on chauffe.

Résultat, alors que l’air extérieur des grandes villes est réputé pollué, avec certains des produits testés, on peut respirer plus de benzène assis confortablement dans son salon qu’en se promenant dans une rue embouteillée. Et cet hydrocarbure cancérigène par inhalation n’est pas le seul à être émis. Entre formaldéhyde, acroléine, perturbateurs endocriniens et dangereuses particules fines, on peut inhaler un cocktail de substances plus toxiques les unes que les autres.

Le pire, c’est qu’en magasin, il est impossible de faire la différence entre un parfum d’intérieur polluant et un non polluant. Respirer un air à peu près sain ou fortement contaminé par la bougie, le spray ou l’encens qu’on vient d’acheter ? C’est une affaire de loterie, le plus pur des hasards.

Onze ans après le premier test de « Que Choisir » sur les parfums d’intérieur, rien n’a changé. On vend toujours des produits très polluants comme s’ils étaient parfaitement anodins. L’air intérieur a beau être devenu un enjeu de santé publique de premier plan, la réglementation n’avance… qu’à tout petits pas.

Pourtant, les projets existent. Le Plan national pour la qualité de l’air intérieur publié par le gouvernement en 2013 prévoit d’étiqueter les produits susceptibles de polluer l’air intérieur. Il précise même que « les produits les plus polluants, par exemple les encens qui émettent plus de 2 µg/m3 de benzène, seront interdits », et il préconise un étiquetage obligatoire pour tous les désodorisants. Au vu des résultats de notre test, il y a urgence à l’appliquer.

Source © Élisabeth Chesnais / Que choisir




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Ah les beaux jours de novembre… pluvieux, froids et plombés par un épais stratus! Les épisodes d’été indien de la semaine passée nous auraient presque fait oublier l’arrivée de l’hiver. Malheureusement, ces derniers jours ont rétabli le climat saisonnier. Et pour couronner cette entrée à pieds joints dans le pire mois de l’année à Genève, l’Etat nous rappelle que la mauvaise saison est aussi celle des pics de pollution!

Le communiqué de presse envoyé par le Service cantonal de l’air pourrait être une invitation à une séance de luminothérapie ou un aller simple pour le téléphérique du Salève. On y apprend que les particules fines libérées par les chauffages à bois et les moteurs à combustion s’accumulent en hiver dans les couches d’air froid piégées sous le stratus, générant alors «des effets indésirables sur la santé».

Par exemple? Des crises d’asthme, une diminution des fonctions respiratoires, des inflammations ou encore des troubles cardio-vasculaires. «Dans les cas les plus graves, ils peuvent aller jusqu’à nécessiter une hospitalisation ou induire des décès prématurés», précise le communiqué. Nous voilà rassurés! Et pas question de se remonter le moral en allumant un bon feu de cheminée. L’Etat incite les habitants à renoncer aux feux de «confort» pour éviter d’aggraver la situation.

L’hiver genevois s’annonce-t-il donc si morose que cela? Non, car les pics de pollution restent pour l’heure exceptionnels. Questionné l’année passée sur le sujet, Philippe Royer, directeur du Service de l’air, annonçait entre zéro et dix dépassements des normes par an, alors même que le seuil d’alerte venait d’être abaissé. Depuis la fin de 2014, le premier niveau de prévention a ainsi été fixé à 50 – au lieu de 75 – microgrammes de concentration de particules fines par mètre cube d’air. Si ce taux est atteint dans deux stations du canton durant deux jours consécutifs, la vitesse sur l’autoroute de contournement est immédiatement limitée à 80 km/h au lieu de 100.

Durant ces épisodes de pollution, il est recommandé aux enfants en bas âge et aux personnes souffrant de maladies cardiaques ou respiratoires d’éviter les efforts physiques intenses à l’extérieur.

Si la concentration de particules fines dépasse 100 microgrammes par mètre cube, d’autres mesures plus contraignantes peuvent être instaurées par le Canton, par exemple l’interdiction de tous les feux de plein air et de l’utilisation de certaines machines de chantiers, voire l’introduction de la circulation alternée lors des épisodes les plus graves.

Source © Tribune de Genève
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mardi 3 novembre 2015
A Dheli en inde les poids lourds sont déjà interdits dans la ville pendant la journée mais, chaque soir à partir de 20 heures, plus de 50 000 camions et utilitaires entrent dans la mégapole, classée capitale la plus polluée du monde par l’Organisation mondiale de la santé. 

Pour tenter d’endiguer le problème, la Cour suprême indienne a donné son feu vert à un plan expérimental imposant une taxe de 700 roupies (10 euros) pour les véhicules commerciaux et de 1 300 roupies (18 euros) pour les camions entrant dans la ville. 

Une fausse bonne idée, pour Greenpeace India, qui estime que cette décision, qui ne concerne pas les voitures individuelles, les camions citernes transportant de l’essence et les transports d’alimentation, va déplacer la pollution sans la supprimer et que les chauffeurs emprunteront des itinéraires non surveillés.

Source © Liberation
mercredi 28 octobre 2015
C'est une première. Une équipe de chercheurs franco-américaine a mis en évidence la présence de nanotubes de carbone dans les poumons d'enfants, en région parisienne. La pollution de l'air, et en particulier les gaz d'échappement, sont clairement mis en cause.

Ce sont des chercheurs de l'université de Paris-Saclay, une équipe emmenée par le Professeur Fathi Moussa, qui ont mis en évidence pour la première fois la présence de carbone dans les poumons d'enfants en région parisienne. Il s'agit plus exactement de nanotubes de carbone, des particules très fines, détectés dans les poumons de jeunes asthmatiques âgés de 2 mois à 17 ans. Une soixantaine de cas détectés chez des enfants vivant tous dans l'agglomération parisienne. 

Le même type de carbone issus des pots d'échappement

Les nanotubes de carbone servent par exemple à la fabrication des raquettes de tennis mais sont également émis par les pots d'échappement des véhicules : des prélèvements ont d'ailleurs été faits sur des pots d'échappement et sur des fenêtres à Antony et Nanterre, dans les Hauts-de-Seine : à chaque fois, le même type de carbone retrouvé. La pollution automobile est donc clairement mise en cause par les chercheurs. 

Risques de diabète, de cancer

Des résultats d'autant plus inquiétants que le carbone favorise la venue d'autres substances polluantes dans les poumons. Et selon les scientifiques, une exposition à long terme augmente les risques de diabète, de cancer du poumon ou de maladie cardiovasculaire. Et si des enfants peuvent être atteints, cela signifie aussi que le carbone peut se retrouver dans les poumons de tous les habitants de la région parisienne.

Source © Radio France




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lundi 26 octobre 2015
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) souligne, dans un nouveau rapport publié jeudi, le besoin urgent de réduire les émissions de carbone, d'ozone et de méthane, qui contribuent fortement au changement climatique.

Intitulée 'Reducing global health risks through mitigation of short-lived climate pollutants' (Réduire les risques sanitaires mondiale grâce à la réduction des émissions de polluants), le rapport indique que souvent qualifiés de polluants climatiques de courte durée (SLCPs), le noir de carbone, l'ozone et le méthane contribuent fortement à la fois au réchauffement climatique et aux 7 millions de décès annuels liés à la pollution de l'air.

"Chaque jour, ces polluants menacent la santé des hommes, des femmes et des enfants", a déclaré la Sous-Directrice générale de l'OMS, le Dr Flavia Bustreo, dans un communiqué de presse annonçant la sortie du rapport.

"Pour la première fois, ce rapport recommande des mesures que les pays, les ministères de la santé et de l'environnement, et les villes peuvent prendre dès à présent pour réduire les émissions, protéger la santé et éviter les maladies et les décès prématurés, dont sont souvent victimes les plus vulnérables", a-t-elle ajouté.

Réalisé par l'OMS avec le concours de la coalition intergouvernementale Climate and Clean Air Coalition (CCAC), le rapport prévoit que la mise en oeuvre à l'échelle mondiale de 16 mesures de réduction des SLCPs ce qui permettrait d'empêcher en moyenne 3,5 millions de décès prématurés chaque année d'ici à 2030 (et de 3 à 5 millions par an d'ici à 2050).


mardi 13 octobre 2015
Un épisode de pollution aux micro-particules est annoncé ce mardi en Île-de-France, assure Airparif, alors que les taux d'ozone et de dioxyde d'azote devraient être faibles

Selon les relevés de l'association de surveillance de la qualité de l'air pour la région francilienne, les taux montent.

Prévue pour être lundi d'un indice de 56/100, elle était en fait de 68/100. Elle devrait grimper à 77/100  ce mardi, surtout à Paris, dans l'Essonne, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. 

En cause, les particules PM10, les particules émises par le trafic routier, les rejets industriels, la combustion des ordures, dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres. Ce sont elles qui irritent les sinus et qui noircissent les monuments. 

Europe Ecologie - Les Verts a demandé la mise en place de la circulation alternée et la gratuité des transports en commun, afin de «protéger la santé des populations et de limiter l'impact de ce pic de pollution».


Source Airparif

Stationnement résidentiel gratuit à Paris

Conformément aux dispositions adoptées en mai 2014 par le Conseil de Paris, sur proposition de l’exécutif parisien, la Ville mettra en place mardi le stationnement résidentiel gratuit, fait savoir la mairie de Paris. En fonction de l’évolution de la situation dans les jours qui viennent, d’autres mesures complémentaires pourront être prises : gratuité d’Autolib’, de Velib’...




L’air est aussi pollué, en Normandie


En cause : une pollution par les particules en suspension (PM10), qui touche au premier chef les agglomérations de Rouen et du Havre (Seine-Maritime), où la qualité de l’air est « mauvaise », selon Air normand (l’observatoire régional de la  qualité de l’air), mais aussi de Caen (Calvados) et d’Évreux (Eure), où la qualité de l’air est « médiocre ». 

Tenant compte des prévisions émises par Air normand, le préfet de Seine-Maritime, Pierre-Henry Maccioni, a décidé de déclencher la « procédure d’information et de recommandation aux personnes sensibles », pour les journées du lundi 12, mais aussi du mardi 13 octobre 2015.

Protection des populations sensibles

En termes de protection des personnes, les services de l’État ciblent les personnes vulnérables (femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, asthmatiques ou souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires) ou sensibles à ce type de pollution (dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics, comme les personnes diabétiques, immunodéprimées ou souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux). 
Il leur est ainsi vivement conseillé : « de limiter les activités physiques et sportives autant en plein air qu’à l’intérieur, de respecter son traitement médical et en cas de symptômes ou d’inquiétude, de prendre conseil auprès de son pharmacien ou de consulter son médecin. »


Des actes concrets contre la pollution

Par ailleurs, cette procédure vise à donner des clés à l’ensemble des habitants, pour lutter contre cette pollution. Plusieurs catégories de population peuvent ainsi contribuer à rendre l’air plus sain, en suivant les recommandations suivantes :

• Les usagers de la route : privilégier le recours au covoiturage, de favoriser les déplacements en transports en commun, d’abaisser sa vitesse de 20 km/h sur les routes départementales, les quatre voies et les autoroutes.
• Les particuliers : limiter les feux de cheminée et maîtriser la température de chauffage des logements.
• Les entreprises de travaux publics : mettre en place sur les chantiers des mesures visant à réduire les émissions de poussières ; éviter d’utiliser de groupes électrogènes sauf raison de sécurité.
• Les industriels : s’assurer du bon état et du bon fonctionnement des installations de combustion et des dispositifs antipollution ; reporter, si possible, les opérations qui pourraient être à l’origine d’émissions atmosphériques polluantes inhabituelles ; reporter le démarrage d’unités à l’arrêt à la fin de l’épisode de pollution.
• Les entreprises et administrations : adapter les modalités de travail de leurs agents. Si les moyens le permettent, le recours au télétravail à l’audio conférence ou à la visioconférence est recommandé.
• Les agriculteurs : reporter les opérations qui pourraient être à l’origine d’émissions atmosphériques polluantes.








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vendredi 2 octobre 2015
Cela fait déjà plusieurs semaines que certaines régions d'Indonésie et de Malaisie vivent en état d'urgence, décrété après des feux de forêts qui ont provoqué une pollution atmosphérique particulièrement inquiétante. 

Visibilité limitée et surtout risques dramatiques pour la santé des populations sont ainsi devenus des préoccupations majeures pour les gouvernements. 

Certains jours, la pollution a par exemple atteint des niveaux 300 fois supérieurs à ce qui est considéré comme dangereux pour l'Homme. 

Pis, mardi 29 septembre, les craintes des autorités locales ont encore franchi un cap, à tel point que le maire de Penkanbaru, ville de pratiquement un million d'habitants située sur l'île de Sumatra, a dû débuter l'évacuation des nourrissons et des enfants en bas âge, pour protéger leur santé. 

Tous les bébés de moins de six mois vont donc être mis en sûreté en compagnie de leur mère, une mesure symbolique du danger de la situation.

Le résultat d'une pratique illégale et dangereuse

En d'autres endroits, il a été décidé d'aider les populations les plus vulnérables en les mettant à l'abri dans des bâtiments équipés d'air conditionné. "Les familles pauvres n'ont pas les moyens de s'offrir des équipements appropriés aux circonstances et se retrouvent avec des niveaux de pollutions identiques dans leurs maisons à ceux de l'extérieur, a par exemple expliqué le maire de Penkanbaru. Nous faisons tout notre possible pour que les bébés, le futur de ce pays, puisse respirer un air propre." 

Depuis le début du mois de juillet, 35.000 personnes des régions concernées sont tombées malades à cause des niveaux de pollutions excessivement élevés. Chaque année depuis pratiquement 20 ans, les paysans de Sumatra brûlent la tourbe et la jungle pour fertiliser les terres avant la nouvelle saison de culture, provoquant une pollution toujours un peu plus dense. Des pratiques illégales contre lesquelles les autorités peinent pour le moment à lutter.

Source © RTL
jeudi 1 octobre 2015
Onze millions de véhicules diesel du groupe automobile Wolkswagen disposaient d'un logiciel de trucage de leurs émissions polluantes.

Depuis les révélations sur la tricherie de Volkswagen et ses moteurs diesel truqués, Ségolène Royal n’a plus qu’un credo : « la transparence ». 

Après cette « forme de vol du contribuable et de l’Etat », cette « tromperie caractérisée sur un sujet majeur de santé publique », la ministre de l’écologie entend « rassurer, protéger les consommateurs qui doivent savoir exactement quel type de véhicule ils achètent ». 

Dont acte, « dès cette semaine », seront lancés des « contrôles aléatoires » sur une centaine de véhicules, a-t-elle confirmé dans le Journal du dimanche du 27 septembre. L’annonce avait été faite jeudi 24 septembre à l’issue d’une table ronde avec les constructeurs commercialisant des voitures dans l’Hexagone.

Les véhicules retenus seront testés dans des « conditions réelles de circulation », assure-t-on. Et pour cela, ils seront soit envoyés pour 24 heures à 48 heures sur le site de Montlhéry (Essonne) de l’UTAC-Ceram, l’organisme de certification français, où ils seront essayés sur le cycle d’homologation classique en laboratoire puis sur route ; soit ils seront équipés d’un PEMS (système portable de mesure des émissions) et laissés aux mains de leur propriétaire.

Ce système embarqué n’est autre que l’appareil de mesure qui est appelé à être utilisé dans le futur cycle d’homologation des véhicules actuellement discuté au niveau européen, qui sera associé à des mesures d’émissions en conditions de conduite réelle (RDE – Real Driving Emissions). De la taille d’un gros sac à dos, il se fixe à l’arrière du véhicule et, relié au pot d’échappement, permet une mesure des émissions de polluants (particules fines, oxydes d’azote, dioxyde de carbone, etc.), représentative des usages réels. On sait en effet que les tests d’homologation actuels, effectués en laboratoire, ne sont pas réalistes.

Fermeté

Le choix entre ces deux modalités de contrôle reviendra à une commission de suivi, dont la constitution n’était pas encore définitivement arrêtée lundi 28 septembre. Ses membres devaient, en principe, se réunir dans la soirée afin que l’opération soit lancée au plus vite. La commission sera composée des représentants d’associations de consommateurs, d’ONG environnementales, de l’UTAC- Ceram, de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), de techniciens de la Direction générale de l’énergie du ministère de l’écologie, de chercheurs indépendants et de parlementaires.

« Nous serons fermes sur la nécessité de réaliser les tests dans des conditions réelles. Si on reste sur des émissions théoriques, on ne changera rien », insiste Adrien Brunetti de France Nature et Environnement (FNE), ONG pressentie pour faire partie de la commission. Ségolène Royal attend en tout cas une « réforme rapide » des procédures de contrôle du respect des normes antipollution au niveau européen. Cette nouvelle réglementation n’a « plus aucune raison d’attendre », a plaidé jeudi la ministre, en espérant que les « résistances européennes » à la mise en place des nouvelles procédures cèdent face à la crise actuelle.

Prenant acte de la volonté de la ministre d’avancer sur cette question de l’indépendance des tests d’homologation, FNE attend aussi des constructeurs qu’ils « jouent franc-jeu » ainsi que des engagements concrets de leur part à l’issue de l’opération. « La commission doit effectuer un état des lieux. Celui-ci ne doit pas tant aboutir à une sanction des constructeurs en cas d’écart entre les émissions constatées et les normes, qu’à une reconnaissance de leur part de leur contribution à la pollution, insiste M. Brunetti. Selon le principe du pollueur-payeur, il ne serait pas anormal que les constructeurs participent au financement des associations de surveillance de la qualité de l’air, qui connaissent des difficultés. »


Source © Le Monde





Les mesures d'urgence en cas de pic de pollution seront revues d'ici la fin de l'année. La circulation alternée pourra être décidée en amont, à la demande des élus. Le certificat sur la qualité de l'air sera quant à lui prêt pour 2016.

La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a présenté, ce mercredi 30 septembre en Conseil des ministres, une communication sur la qualité de l'air. Ce plan présente plusieurs mesures qui étaient très attendues, dont une modification de la mise en place de la circulation alternée en cas d'épisode de pollution. La ministre engagera, d'ici la fin de l'année, la modification de l'arrêté qui définit le cadre actuel.

"La gestion des pics de pollution va être beaucoup plus efficace. Désormais, les décisions pourront être prises dès qu'il y a une alerte de pollution et plus seulement lorsque l'on constate la pollution. Les décisions seront donc prises plus en amont des phénomènes de pollution", a indiqué Ségolène Royal, sur le plateau de l'émission Les 4 vérités sur France 2 ce mercredi matin. De nombreux élus locaux avaient dénoncé la lenteur de la prise de décision.

Ainsi, la mise en place de la circulation alternée pourra être décidée dès l'annonce d'un pic de pollution, sur demande des élus, et maintenue plusieurs jours, même si la pollution fluctue : "Aujourd'hui, quand la pollution disparaît, les mesures sont remises en cause. Si le lendemain la pollution reparaît, on remet en place les mesures. C'est une gestion un peu chaotique, donc je vais modifier l'arrêté pour que la décision puisse être prise sur la durée du phénomène de pollution", a expliqué la ministre.

Dans les zones soumises à un plan de protection de l'atmosphère (PPA), un comité de la qualité de l'air sera installé, réunissant des élus locaux, des associations, des experts, les chambres d'agriculture et d'industrie… Les membres de ce comité pourront demander au Préfet la mise en place de mesures d'urgence. Les décisions de limitation de vitesse, de contournement de circulation pour les poids lourds et de limitation de circulation aux véhicules les moins polluants pourront être systématisées, à la demande des élus.

Le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon (PS), s'est félicité de cette annonce : "Dès le mois d'avril dernier, nous avions exprimé, avec la Maire de Paris, notre souhait d'une évolution des modalités de réponse des pouvoirs publics en cas d'épisode de pollution, afin de permettre la mise en place de mesures d'urgence « préventives ». Ce nouveau cadre de décision, associant tous les acteurs, sera plus transparent pour les citoyens".

La vignette, simplifiée, sera testée d'ici fin 2015

Détail de la vignette simplifiée
   
"Pour éviter l'arbitraire de la circulation alternée, je mets en place les certificats de qualité de l'air des véhicules", a également annoncé Ségolène Royal. Cette vignette, que les automobilistes pourront accoler sur leur voiture de manière volontaire, permettra de distinguer les véhicules les moins émetteurs de polluants atmosphériques. Les collectivités territoriales pourront utiliser cette classification pour réguler l'accès à des zones restreintes de circulation. Une expérimentation devrait être lancée d'ici la fin de l'année à Grenoble (38) et Strasbourg (67). D'autres avantages sont également prévus dans la loi de transition énergétique, notamment en termes de stationnement et de péages. Une réflexion est également engagée sur la possibilité de réserver certaines voies d'autoroute au covoiturage, mais aussi aux véhicules les moins émissifs. Le certificat sera délivré gratuitement les six premiers mois, puis seront facturés aux coûts de fabrication et d'expédition.

Le dispositif a été simplifié par rapport au projet initial : il ne comporte plus que quatre catégories. La catégorie verte concerne les véhicules zéro émission, électrique et hydrogènes. La deuxième catégorie, mauve, concerne les véhicules essence Euro 5 et 6, mis sur le marché à partir du 1er janvier 2011. Ces deux catégories couvrent 6% du parc automobile français.

La vignette jaune couvrira les véhicules essence Euro 4 (mis sur le marché entre 2006 et 2010) et les véhicules diesel Euro 5 et 6 (commercialisés à partir de 2011), soit 23% du parc automobile. La quatrième vignette, orange, concerne les véhicules essence Euro 2 et 3 (mis sur le marché entre 1997 et 2005) et diesel Euro 4 (mis sur le marché entre 2006 et 2010), soit 40% du parc français.

Initialement, le dispositif comptait trois catégories supplémentaires, englobant les véhicules les plus polluants. "Les certificats les plus polluants ne seront pas mis en circulation : ça ne sert à rien de stigmatiser. L'idée est de faire de l'écologie positive, pour encourager les citoyens", a expliqué Ségolène Royal.








mardi 15 septembre 2015
L’Indonésie a déployé mardi 1.600 militaires supplémentaires pour lutter contre les incendies de forêts provoquant des nuisances jusqu’en Malaisie où des écoles ont été fermées en raison de l’épaisse fumée, et à Singapour où les organisateurs du Grand Prix de Formule 1 dimanche s’inquiètent. 

Le président indonésien Joko Widodo a ordonné des renforts de l’armée sur l’île de Sumatra, après que les autorités ont déclaré l’état d’urgence dans la province de Riau, située en face de la Malaisie et de Singapour, de l’autre côté du détroit de Malacca. Un millier de soldats ont ainsi été déployés à Riau et 600 dans la province de Sumatra du Sud, qui s’ajoutent à un millier de militaires arrivés la semaine dernière pour aider les autorités locales à éteindre des centaines d’incendies.

Comme chaque année pendant la saison sèche à cette période de l’année, l’Indonésie est ravagée par des incendies de forêts et de terres agricoles provoqués avant tout par la culture sur brûlis. Cette technique agricole primitive, et illégale, est utilisée comme moyen de défrichement et de fertilisation dans les zones tropicales, pour laisser place à diverses cultures, en particulier des palmiers à huile à Sumatra et sur l’île de Kalimantan, partie indonésienne de l’île de Bornéo. Le président indonésien a également ordonné aux forces de l’ordre de « prendre des mesures fermes contre les responsables de feux de forêts ». Une centaine de personnes et 15 sociétés soupçonnées d’être à l’origine d’incendies font l’objet d’enquêtes, selon les autorités.

Des dizaines de milliers d’habitants ont été affectés par la mauvaise qualité de l’air due à l’épaisse fumée blanche. En Malaisie, des masques ont été distribués gratuitement dans plusieurs régions, et les autorités ont ordonné la fermeture d’écoles, notamment à Kuala Lumpur, la capitale.

La qualité de l’air s’est également dégradée à Singapour, où les organisateurs du Grand Prix de Formule 1 prévu dimanche soir s’inquiètent des conséquences négatives que pourraient avoir ces développements sur la compétition.

En 1997 et 1998, des incendies similaires avaient échappé à tout contrôle et obscurci le ciel d’une partie de l’Asie du Sud-Est pendant des mois, provoquant de nombreuses perturbations, notamment de la santé publique et du trafic aérien, et causant des pertes économiques estimées à 9,3 milliards de dollars.


Source © Metro


Les particules fines responsables de la majeure partie de la pollution de l'air en Chine ont baissé de 17,4% au premier semestre de cette année, a indiqué lundi Wu Xiaoqing, vice-ministre de la Protection de l'environnement.

La baisse de la densité des PM2,5, particules fines possédant un diamètre inférieur à 2,5 micromètres, dans 161 villes est attribuée à l'adoption d'une nouvelle norme de protection de l'environnement introduite en 2012 qui doit être appliquée au niveau national d'ici 2016, a expliqué M. Wu.

Cette nouvelle norme ajoute les PM2,5 et l'ozone à la liste des polluants devant être surveillés par les autorités pour déterminer la qualité de l'air d'une région.

S'exprimant dans le cadre d'un forum sur l'environnement et le développement organisé à Beijing, M. Wu a déclaré que la Chine ouvrirait davantage son marché, soutiendrait la recherche et le développement et améliorerait ses normes environnementales et techniques pour renforcer la protection de l'environnement de manière continue.

Source © Chine Nouvelle (Xinhua)

jeudi 10 septembre 2015
Dans un rapport publié ce mercredi, l'agence nationale en charge de la sécurité des salariés, met en garde contre les concentrations très élevées de particules qui entraînent des risques pour la santé des salariés travaillant dans les souterrains du métro.

Les 15 000 salariés qui travaillent dans les souterrains du métro et du RER sont exposés à des niveaux de pollution élevés. 

Il s’agit essentiellement de particules fines, explique un rapport de l’Anses publié ce mercredi et réalisé à la demande des ministères du Travail et de la Santé. Dans ce document, l’Agence nationale en charge de la sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail note que les concentrations de particules PM10 et PM 2,5 « sont très supérieures à celles mesurées dans l'air extérieur et dans l'air intérieur des logements ».

Une pollution issue du freinage et de la friction des roues sur les rails

Pour l’essentiel, il s’agit de particules riches en fer et en carbone qui proviennent de l'usure du matériel roulant, en particulier de la friction des freins sur les roues des rames et du contact entre les roues des wagons et les rails. Selon l’agence, l’exposition chronique des salariés à cette pollution entraîne un risque sanitaire respiratoire et cardiovasculaire et elle invite à "des mesures de prévention et de réduction des expositions aux particules fines pour les salariés".

Les agents de maintenance particulièrement exposés

L’Anses classe parmi les employés à risque ceux qui conduisent les rames de métro ou les RER, ceux qui travaillent à l'organisation des transports et des services, ceux qui travaillent dans des commerces situés dans les gares et les stations souterraines, ceux qui travaillent à la sécurité mais également les travailleurs en charge de la maintenance des infrastructures. Pour eux, estime le rapport, les risques sanitaires sont vraisemblablement plus élevés, compte tenu des émissions des motrices diesel.  En mai dernier, une quarantaine de militants de la CFDT Transports avait distribué des tracts dans les gares RER de Magenta et Haussmann pour alerter les voyageurs sur les niveaux de pollution auxquels sont soumis les salariés.

Source © France Bleu

La qualité de l'air en Alberta pourrait devenir la pire au Canada au cours des prochaines années, a lancé mercredi la ministre albertaine de l'Environnement à la lumière d'un rapport accablant pour la province.

Une étude analysant notamment la quantité de particules fines dans l'air met particulièrement en cause la construction et la poussière sur les routes, mais aussi l'agriculture. Toutes les régions de l'Alberta se trouvent dans une situation inquiétante, selon le rapport, à part celle de Peace.

La région de Red Deer dépasse même les normes nationales sur la qualité de l'air, tandis que quatre autres régions sont en voie de l'être.

« Ces résultats sont inquiétants », a écrit la ministre Shannon Phillips dans un communiqué. « Nous ne pouvons pas continuer sur la même voie et nous attendre à avoir un résultat différent », a-t-elle ajouté.

« Sans action, l'Alberta est en voie d'avoir la plus mauvaise qualité de l'air au Canada au cours des prochaines années. »— Shannon Phillips, ministre de l'Environnement de l'Alberta

La région de Red Deer a besoin d'un plan d'action immédiat pour réduire le niveau de pollution, a précisé l'Alberta.

Les régions de la Basse-Athabasca, de la Haute-Athabasca, de la Saskatchewan-Nord et la Saskatchewan-Sud requièrent quant à elles des plans de gestion. Ceux-ci viseront à « les protéger de possibles futurs excédents », a noté le gouvernement albertain.

Les solutions envisagées par la province comprennent des normes plus rigoureuses pour l'industrie et de nouvelles normes pour les véhicules. Une surveillance accrue de la qualité de l'air pourrait aussi voir le jour.

L'Alberta « trop lente »

« L'Alberta a été trop lente à poser des gestes contre les sources de pollution existantes et de nouvelles [sources] ont été ajoutées sans tenir compte des effets cumulatifs », a noté Chris Severson-Baker, le directeur de l'Institut Pembina pour l'Alberta. Les exploitations de pétrole et de gaz naturel, les usines de charbon et les tuyaux d'échappement des véhicules sont cités par le groupe écologiste.

L'Association canadienne des médecins pour l'environnement se dit pour sa part « consternée, mais pas surprise » par le rapport. Les particules fines sont dangereuses pour les systèmes cardiovasculaires et respiratoires des humains et mènent à davantage de morts prématurés, d'hospitalisation et de maladies chroniques, selon elle.

Pour réaliser le rapport, l'Alberta a analysé les niveaux de particules fines et d'ozone entre 2011 et 2013, à partir de plusieurs stations réparties à travers toute la province.

La quantité d'ozone a, quant à elle, respecté en moyenne les normes en vigueur.


Source © Ici Radio Canada



lundi 7 septembre 2015
En Israël, 25.000 personnes sont mortes prématurément à cause des pollutions automobile et industrielle (OCDE)

Une récente étude menée sous l'égide du ministère israélien de la Protection de l'Environnement classe Tel Aviv et Haïfa en tête des villes où la pollution de l'air est la plus élevée par rapport aux cités européennes.

Ce rapport révèle que ces deux villes souffrent de pollution atmosphérique en raison de la présence de petites particules respirées dans l'air, définies par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) comme cancérigènes. Jérusalem est également dans ce classement, juste après Prague et Marseille.

Le ministère de l'Environnement a publié officiellement jeudi son rapport de la qualité de l'air pour l'année 2014, accompagné pour la première fois d'un tableau de comparaison de la pollution de l'air avec les principales villes européennes.

"Le problème principal réside dans le fait qu'Israël ne dispose pas de transports publics propres qui pourraient être une alternative à la circulation des véhicules privés", a confié au site Ynet la directrice-générale adjointe du ministère, Shuli Nezer.

Le ministère de l'Environnement souligne que le chiffre le plus important figurant dans le tableau porte sur la surveillance des particules dans l'air à proximité des grands gares routières.

"Ces particules transportent divers polluants absorbés dans l'air, y compris le charbon, le carbone organique et les métaux lourds émis par la combustion de carburants et de biomasse", explique Nezer qui a rappelé qu'un rapport de l'OCDE publié l'année dernière révélant qu'en Israël 25.000 personnes sont décédées prématurément à cause de leur exposition à ces matières polluantes et la moitié de ces décès étaient dus à la pollution de l'air causée par les véhicules automobiles.

Après Jérusalem qui est en 5ème position, on retrouver Rome, Hambourg, Anvers, Munich, Amsterdam, Madrid, Londres, Rotterdam et Lisbonne.

Le ministre israélien de la Protection de l'Environnement Avi Gabay doit présenter la semaine prochaine en conseil des ministres un plan pour la réduction des émissions de produits polluants à Haïfa en raison d'un taux élevé de mortalité du aux fortes concentrations de particules.

"Des changements spectaculaires sont nécessaires dans le traitement de la pollution de l'air causée par la circulation automobile et les industries en Israël. Le plan de la baie de Haïfa n'est que le début et nous allons prendre des mesures énergiques dans d'autres villes", a déclaré Gabay.

Source © i24 news


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vendredi 4 septembre 2015
Dans une étude parue dans la revue Plos One, les chercheurs de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) et de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) démontrent des liens entre inégalités sociales et exposition à la pollution atmosphérique à Paris.
   
"La capitale est caractérisée par des concentrations moyennes de pollution qui varient énormément selon les lieux ainsi que par une variété de quartiers accueillant des populations aux profils socio-économiques variés", soulignent les chercheurs. 

Dans cette étude, ces derniers ont analysé les causes de 79.107 décès survenus à Paris chez les habitants de plus de 35 ans entre 2004 et 2009. La majorité de ces décès (65%) concernent des habitants de plus de 75 ans. Les chercheurs ont étudié si le risque de mortalité survenu lors d'épisodes de pollution à Paris était corrélé au statut socioéconomique des quartiers.

Les zones "les plus polluées" - dont les concentrations annuelles de dioxyde d'azote (NO2) sont supérieures à 55,8 microgrammes par mètre cube - sont observées à proximité des grandes voies de trafic routier le long du périphérique, des quais de la Seine et dans le Nord-Ouest de Paris. Tandis que les habitations hébergeant les personnes les plus défavorisées sont "principalement localisées à l'est et au nord de la ville le long du périphérique".

Les résultats montrent que les résidents des quartiers défavorisés sont "plus vulnérables aux épisodes, même brefs, de pollution atmosphérique". Ainsi, une augmentation de 10 μg/m3 de la concentration de NO2 dans ces quartiers (durant une période de cinq jours maximum) entraînerait un risque de mortalité de 3,14% contre 0,81% pour les habitants des quartiers les plus riches, localisés au centre et à l'ouest de Paris. L'excès de risque de mortalité pour les résidents des quartiers défavorisés est de 4,84%, lorsque les concentrations de NO2 atteignent à long terme des seuils au-dessus de 55,8 μg/m3.

"Nous sommes face à un effet de fragilisation en continu des populations due à la pollution chronique. Les gens ainsi fragilisés sont alors « emportés » par les pics de pollution et les catégories sociales modestes en sont les principales victimes", explique Denis Zmirou-Navier, directeur du département santé-environnement-travail de l'EHESP, co-auteur.

Cette étude contribue aux travaux du projet Equit'area, piloté par l'EHESP qui analyse, via des cartographies, les interactions entre pollution atmosphérique et inégalités sociales, à Paris et sa petite couronne, Lyon, Marseille ainsi que Lille.

La ville de Paris a adopté en février 2015 son plan anti-pollution atmosphérique qui restreint notamment la circulation des véhicules les plus polluants.

Source © Rachida Boughriet /Actu-Environnement


mercredi 2 septembre 2015
Depuis le 1er septembre, camions et autocars de plus de 14 ans s’exposent à une amende s’ils circulent dans Paris intra-muros, entre 8 h et 20 h, tous les jours. .

Paris c’est fini. En tout cas pour les véhicules de 3,5 t et plus, entrés en circulation avant octobre 2001. L’interdiction s’applique entre 8 h et 20 h, sept jours sur sept. Une importante opération de police a eu lieu mardi matin sur la place de la Nation. Les premières amendes ont été dressées.

35 € d’amende

La mesure s’inscrit dans le plan de lutte contre la pollution de l'air à Paris. Annoncée en janvier, elle est entrée en vigueur le 1er juillet mais n’était jusqu’alors pas sanctionnée. Depuis ce matin, les conducteurs contrevenants s’exposent à une amende de 35 € et sont invités à faire demi-tour pour rejoindre le périphérique. 

Des panneaux de signalisation ont été installés aux portes de Paris.

Les particuliers bientôt concernés

Cette première zone de circulation restreinte (ZCR) « concerne 7 à 10 % des véhicules en circulation, soit plusieurs milliers de camions et 200 autocars », selon Christophe Najdovski, adjoint (EELV) aux transports à la mairie de Paris.

Les restrictions concerneront, dès l’été prochain, les particuliers propriétaires de véhicules, essence ou diesel, mis en service avant le 1er janvier 1997. Cela s’appliquera aussi aux deux-roues motorisés, mis en circulation avant juin 2000. La mesure prendra effet uniquement en semaine.

Le périmètre d’interdiction pourra grandir et atteindre les communes de la future métropole de Paris. Des discussions seront engagées en 2017, d’après Christophe Najdovski.

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