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mercredi 5 août 2015
La plus grande prolifération d'algues toxiques jamais enregistrée au large de la côte Ouest des états Unis est beaucoup plus toxique, plus dense, plus étendue et plus profonde qu'on ne le pensait initialement. 

Elle s’étend désormais de la Californie à l'Alaska.

Ce ruban côtier d'algues toxiques microscopiques est en plein essor, il mesure désormais 65 km de large sur plus de 200 mètres de profondeur par endroit, et s'étend  de la Californie dans le sud du pays jusqu'à l'Alaska dans le nord. 

C'est toute la côte Ouest des états unis qui est touchée.

Aux états unis les «marées rouges» sont devenues cycliques. Elles se sont déjà produites de nombreuses fois sur les côtes du pacifique depuis une dizaines d'années, mais les scientifiques confirment que celle de cette année est beaucoup plus toxique, plus grande, plus étendue et plus persistance que les années précédentes. Les températures anormalement chaudes ( + 3 degrés en moyenne ) de l'océan Pacifique prés des côtes semblent en être la cause. L'augmentation de son volume est devenu hors de controle.

Mardi les autorités sanitaires de l'état de Washington ont doublé la zone d’interdiction de pêche après avoir trouvé des niveaux très élevés de toxines marines dans les coquillages et les crabes Dungeness. Dan Ayres, directeur sanitaire du littoral pour le Washington Department of Fish and Wildlife, a déclaré que plus de 250 kilomètres de côte de l'Etat sont désormais fermées à la pêche au crabe, il annonce même la fin prématurée de la saison du crabe cette année.  

En Oregon la pêche aux fruits de mer est fermée tout le long de la côte

En Californie la floraison brunâtre est particulièrement épaisse au large de la côte de Santa Barbara. Le professeur Odell a déclaré qu'elle est inhabituellement dominée par un type d'algue appelée pseudo-nitzschia, qui peut produire de l'acide domoïque en grand nombre, c'est un acide très toxique pour l'environnement marin.

Les scientifiques confirment que cette floraison est la pire qu'ils ont jamais eu a étudier en 20 ans. Les efflorescences algales nuisibles sont généralement limitées à des petites zones de l'océan et disparaissent en quelques semaines. 

Celle ci a continué de croître pendant des mois, elle est incroyablement épaisse, on dirait une véritable couche de foin posée sur l'océan", a déclaré Raphael Kudela, un professeur de sciences de la mer de l'Université de Santa Cruz en Californie. 

La floraison actuelle implique la plus forte concentration d'acide domoïque jamais observée dans la baie de Monterey et dans une multitude d'autres zones de la côte Ouest. Les échantillons les plus récents ont montré des concentrations les plus élevées jamais enregistrées d'acide domoïque dans les organes internes d'un crabe dormeur. 

Actuellement toute la chaîne alimentaire de la cote Ouest des états unis est touchée. 

L'acide domoïque est dangereux pour les personnes, les poissons et la vie marine. Actuellement il s'accumule de façon dangereuse dans les coquillages, les anchois, les sardines et tous les petits poissons qui mangent les algues. Les mammifères marins et les oiseaux piscivores sont à leur tour contaminés. 

"C'est une situation sans précédent dans notre histoire, et nous nous attendons au pire" ont déclaré les chercheurs dans un communiqué

© Nature Alerte





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lundi 22 juin 2015
Le Canada et les États-Unis n'arrivent pas à diminuer la pollution dans les Grands Lacs malgré une entente visant à améliorer la qualité de l'eau qui avait été conclue il y a trois ans entre les deux pays.

Des dizaines de groupes écologistes se préoccupent de la santé des cours d'eau et ils feront part de leurs inquiétudes dans une lettre qui sera envoyée lundi au comité exécutif des Grands Lacs - organisation responsable de surveiller la mise en place de l'accord.

Les militants affirment que peu de progrès ont été accomplis par le sous-comité chargé d'enrayer le problème de la pollution. L'Association canadienne du droit de l'environnement en était venue à la même conclusion dans une nouvelle étude.

Selon eux, l'approche «lente» du comité n'est pas en phase avec le problème, qui est urgent et grave, rappellent-ils. Il ne faut pas attendre des années pour agir afin d'éviter que ces produits chimiques se retrouvent dans les cours d'eau ou pour les nettoyer s'il est trop tard, ajoutent-ils.

Le comité, qui se réunira cette semaine à Chicago avait été instauré en 2012, lorsque le Canada et les États-Unis avaient renouvelé une entente ayant pour objectif de protéger les lacs et leurs écosystèmes.

L'Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs laisse la responsabilité au sous-comité d'identifier les produits chimiques les plus dangereux. Jusqu'à maintenant, seulement quatre toxines ont été relevées. Or, les écologistes estiment qu'il y en a au moins 500.

«En prenant en compte qu'ils ajouteront quatre produits chimiques chaque trois ans, cela nous prendra plus d'un siècle pour faire une liste complète de toutes les toxines», écrivent-ils.

Par ailleurs, ils remarquent que la liste en question n'est qu'une première étape dans tout ce processus. «Pour chaque toxine, on devra élaborer un plan d'action pour les éliminer», ont-ils précisé.

Bien que les signataires de la lettre reconnaissent que l'accord est une bonne chose en soi, ils déplorent l'approche actuelle des pays, qui laissent transparaître un «malaise bureaucratique et administratif». Par exemple, chaque pays peut décider de son propre plan pour éliminer les produits chimiques.

Les militants recommandent aux deux pays d'allonger leur liste et de faire une liste de priorités à l'aide de scientifiques. Ils réclament aussi, de toute urgence, d'endiguer le problème du déversement de produits chimiques dans l'eau.

Finalement, ils estiment que les gouvernements n'auront pas le choix d'investir davantage de ressources. «Nous devons commencer maintenant de poser des gestes ambitieux et non des petits pas», tranchent-ils.

Source © La Presse Canadienne



mardi 16 juin 2015
La plus grande invasion d'algues toxiques (algues rouges) qu'ait jamais connu la côte Ouest des Etats Unis s'étire désormais du centre de la Californie jusqu'à l'État de Washington, voir éventuellement, jusqu'à l'Alaska.  Ça fait un bout tout de même.

La NOAA affirme qu'elle a mobilisé de nombreux scientifiques pour étudier et tracer cette nouvelle invasion d'algues toxiques, parfois plus connue sous le terme de marée rouge. 

Cette nouvelle prolifération d'algues rouges a déjà conduit à la fermeture de plusieurs pêcheries tout le long de la côte Ouest ces derniers jours. 

L'ampleur et la portée de cette invasion d'algues toxiques est sans précédent.

La prolifération d'algues marines est fréquentes au printemps, mais la marée rouge de cette année est beaucoup plus étendue que les années précédentes, et malheureusement elle contient de fortes concentrations d'une toxine naturelle appelée acide domoïque. 

Les poissons qui s'en nourrissent ingèrent cette toxine qui fini par toucher toute la chaîne alimentaire et en particuliers les oiseaux et les lions de mer qui se nourrissent de ces poissons. 

Les autorités sanitaires de l'états de Washington ont été contraints de fermer de nombreuse fermes piscicoles tout le long de la côte sud . Toutes les plages de la côte ont été fermé à la pêche aux coques. Les estimations de la NOAA prévoient une perte économique de plus de 9 millions de dollars. 

Quant à l'état de l'Oregon a déjà interdit toute cueillette de mollusques dans le fleuve Columbia au sud de Tillamook Head, et sur l'ensemble de son littoral .


Trois biotoxines marines touchent actuellement la cote ouest des Etats Unis 

Les trois biotoxines qui préoccupent

• l'intoxication par les mollusques. Les symptômes comprennent des picotements dans les lèvres, les bras et les jambes, suivie par la difficulté de respirer et une possible paralysie. Elle peut être fatale. 

• L'empoisonnement aux acides domoïques, aussi appelé intoxication amnésique, toujours transmi par les mollusques. Causé par les diatomées Pseudo-nitzschia, les symptômes sont des vomissements, des nausées, des diarrhées et des crampes d'estomac, qui peuvent évoluer vers des étourdissements, une profonde confusion et la perte de mémoire. Il peut être fatal. 

• L'intoxication par la phycotoxine diarrhéique, causé par l'acide okadaïque des biotoxines. Les symptômes sont généralement de courte durée avec des vomissements, de la diarrhée et des crampes abdominales. 

Les biotoxines marines sont produites par des algues microscopiques souvent invisible à l'oeil nu. Contrairement aux bactéries ou aux virus, les biotoxines ne sont pas détruites par la cuisson ou la congélation. 

La cote Ouest américaine est actuellement confrontée à l'apparitions de plusieurs toxines en même temps, mais particulièrement par des niveaux élevés d'acides domoïques dus à une prolifération d'algues rouges jamais vue à une telle échelle.

© Nature Alerte
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jeudi 7 mai 2015
Elles dérivent en banc de 500 kilomètres de long parfois, s’amoncellent en couches épaisses et butent contre le littoral où elles forment des tapis de 50 à 100 mètres de large. 

Une fois échouées dans les lagons, les fonds de baies et les ports où elles empêchent la navigation, elles commencent à pourrir et dégagent l’odeur d’œuf pourri caractéristique de l’hydrogène sulfuré (H2S) : les proliférations d’algues brunes des Antilles n’ont rien à envier à leurs cousines vertes qui sévissent de l’autre côté de l’Atlantique.

Le phénomène a commencé en 2011. D’abord saisonnier, il ne connaît plus de répit depuis : deux variétés de ces algues appelées sargasses – Sargassum fluitans et Sargassum natans – sont en train de prendre possession de l’arc Caraïbe. La Martinique était jusqu’à présent la plus sévèrement frappée. Depuis quelques jours, la Guadeloupe subit à son tour une nouvelle arrivée massive.

Lundi 4 mai, le préfet de région s’est décidé à organiser une réunion de crise avec les élus locaux, à Basse-Terre. Un fonds d’au moins un million d’euros devrait être débloqué pour venir en aide aux communes chargées d’assurer le ramassage de ces centaines et, plus vraisemblablement, milliers de tonnes d’algues flottantes qui s’abattent en une année sur le rivage de chaque île des Caraïbes.

Visite de François Hollande

Il était temps : le président de la République doit venir inaugurer officiellement le Mémorial ACTe, le centre caribéen d’expression et de mémoire de la traite et de l’esclavage, le 10 mai, dans la baie de Pointe-à-Pitre. En France, cette journée-là est depuis 2006 dédiée au souvenir de ce sombre passé et à l’abolition de ce trafic d’êtres humains. Il ne faudrait pas que ce moment solennel soit gâché par les effluves d’algues en putréfaction... La veille, le 9 mai, François Hollande doit en outre participer à un sommet des chefs d’Etat des Caraïbes consacré au changement climatique.

Sur la plage de Saint-Félix, Le Gosier à la Guadeloupe, le 2 mai 2015

Les élus des Antilles françaises espèrent davantage qu’un coup de main pour le ramassage des algues devenues invasives. Plusieurs députés ont déjà interpellé le gouvernement pour lui demander de déclarer l’état de catastrophe naturelle, sans véritable réponse jusqu’à présent.

Problème de santé publique

Or, les accumulations récurrentes de sargasses tournent non seulement à la catastrophe économique puisqu’elles obligent à fermer l’accès à certaines plages et font fuir les touristes, mais elles posent aussi un sérieux problème de santé publique.

De nombreux riverains se plaignent d’irritation des yeux, de la gorge, des oreilles, ainsi que de nausées. Le 30 avril, une école de Saint-François, dans l’est de la Grande Terre, a dû fermer : les enseignants protestaient contre l’odeur insoutenable. Les services de santé ont mis en place des systèmes de mesure quotidienne du H2S et de l’ammoniac afin d’en surveiller la nocivité.

Quant aux dégâts sur l’écosystème marin, on n’en connaît pas encore l’ampleur. En mer, les bancs d’algues favorisent la concentration de poissons, notamment des poissons lions juvéniles, une espèce invasive extrêmement destructrice qui dévore tout sur son passage. Une fois agglutinés contre les littoraux, les amas d’algues privent en outre de lumière coraux, herbiers, éponges, faune côtière, empêchant notamment la ponte des tortues.

Autre point noir : l’hydrogène sulfuré dégagé par les algues en décomposition corrode les appareils électriques et électroniques. Les médias locaux se font l’écho des témoignages dépités ou furieux d’habitants installés en bord de plage qui ont perdu tout leur matériel électroménager.

Appel à projets tous azimuts

Les autorités ont semblé plutôt démunies jusqu’à présent face à un phénomène qui semble devoir durer. L’Agence de l’environnement et de maîtrise de l’énergie (Ademe) de Martinique a lancé en 2014 un appel à projets tous azimuts sur la « collecte et la valorisation des algues sargasses » dans la région, afin de surveiller les bancs en mer, prévoir leur arrivée, améliorer les techniques de collecte ou encore valoriser cette matière première prolifique. Pour l’heure, le ramassage se fait essentiellement à la pelle ; quelques tests ont eu lieu avec des filets de pêche.

« On ne va pas nettoyer les océans, mais on a des bateaux et d’autres moyens à la mer qu’on peut mettre à disposition à condition de s’organiser », promet Nicolas Diaz, secrétaire du comité régional des pêches. De même, quelques agriculteurs tentent d’utiliser les sargasses comme amendement sur leurs plantations. Par ailleurs la société Algopack assure avoir trouvé le moyen de les transformer en plastique bio 100 % compostable.

Sur la plage de Saint-Félix, Le Gosier à la Guadeloupe, le 2 mai 2015
Dérèglement climatique

Si les algues brunes inspirent des idées à certains, elles risquent fort de donner aussi des sueurs froides à tout le monde. Et si les sargasses étaient le fruit peu ragoûtant de la pollution tellurique qui contamine les océans, alliée au changement climatique qui pourrait influencer certains courants marins ? C’est ce qui ressort d’une note rédigée pour la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DEAL) de Guadeloupe, signée de Franck Mazéas.

Le biologiste marin retrace l’itinéraire de ces vastes « radeaux » de plusieurs centimètres d’épaisseur, dont les observations satellites montrent qu’ils ne viennent pas directement de la mer des Sargasses, contrairement à ce que leur nom indique. Ils circulent dans l’Atlantique – il y a eu des échouages en 2012 en Sierra Leone, dans la zone d’influence du fleuve Congo –, avant de venir se nourrir au nord du Brésil de nitrates et de phosphates charriés par de l’Amazonie. Les algues sont alors prêtes pour d’impressionnants blooms dans les eaux tropicales avant d’être rabattues vers les Antilles.

Source © Le Monde

lundi 30 mars 2015
La plus récente tentative de contrôler l'algue toxique qui pousse dans le lac Érié et qui a contaminé l'an dernier l'un des plus grands systèmes d'eau potable de l'Ohio va permettre de mettre fin à une pratique dont les environnementalistes se plaignent depuis des années. Reste à savoir si cela fera une grande différence, mais il faudra attendre au moins quelques années pour statuer sur la question.

Les conditions qui permettent à cette algue toxique de pousser sont le résultat d'un ensemble de problèmes qui ont été imputés aux fermiers, aux changements météorologiques, aux systèmes vieillissants de traitement des eaux usées, aux fuites de fosses septiques et aux autres espèces invasives présentes dans le lac.

L'Assemblée législative de l'Ohio a approuvé la semaine dernière l'interdiction aux fermiers du nord-ouest de l'État d'étendre du fumier sur leurs champs gelés ou détrempés par la pluie et la fin du déversement de sédiments de dragage dans le lac Érié d'ici cinq ans.

Ces changements législatifs, les premiers faits par l'État depuis qu'une toxine a contaminé l'eau potable de plus de 400 000 habitants du nord-ouest de l'Ohio et du sud-est du Michigan en août dernier, proposent également plus de tests du ruissellement des terres agricoles et des installations de traitement des eaux usées.

Un nouveau coordonnateur d'État sera aussi nommé pour superviser le suivi, le traitement et les tests effectués sur l'algue toxique.

Les partisans de ces mesures affirment toutefois qu'il n'est pas possible d'en prédire le résultat final.

«Nous savons que c'est significatif. Mais avant que vous puissiez me dire quelles sont les températures, la direction du vent et les résultats des averses, il est impossible de savoir quels impacts cela pourra avoir sur le lac», a déclaré le sénateur du nord-ouest de l'État, Randy Gardner.

Même si une grande part du phosphore qui permet à l'algue de pousser dans le lac Érié provient de l'Ohio, il y entre également à l'extrémité ouest par la rivière Detroit et provient de terres agricoles de l'Indiana voisin et du sud du Canada.

«Tant que nous ne convaincrons pas nos amis de l'Indiana, du Michigan et du Canada de s'attaquer à ce problème d'une façon semblable à la nôtre, nous allons continuer à en ressentir les effets. Mais nous essayons de faire notre part», a souligné le président du Sénat de l'Ohio, Keith Faber.

Source © Associated Press

samedi 29 novembre 2014
Scène terrifiante à Shenzhen, dans la province de Guangdong en Chine. Des vagues rouges ont déferlé sur une plage, les baigneurs ont d'abord cru qu'un nageur avait été tué par un requin.

Il s’avère en fait que ce phénomène insolite provienne de l'arrivée soudaine et massive d'une prolifération d'algues rouges sur les côtes.

Le responsable de l'environnement local Kang Ts'ai a déclaré à la presse: 

"Même si ce phénomême est sans danger pour la santé humaine, nous avons néanmoins ordonné une interdiction immédiate de baignade et des sports nautiques ainsi qu'une interdiction des activités de pêche sur toute la région jusqu'à ce que ce phénomêne se dissipe et soit emporté au large par les vents"

© Nature Alerte





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vendredi 3 octobre 2014
La prolifération d'algues sargasses qui frappe depuis plusieurs semaines une partie du littoral martiniquais suscite des inquiétudes dans l'île alors que de nouvelles arrivées d'algues ont été enregistrées ces dernières 48 heures.

Ce phénomène d'arrivée massive de sargasses venues du large avait déjà été constaté en 2011 avant de disparaître puis de revenir en juin 2014 avec une plus grande ampleur, selon plusieurs sources. Le comité des pêches maritimes s'est fait l'écho de « l'exaspération » des marins-pêcheurs dont la capacité de pêche est limitée par l'accumulation des algues.

Dans plusieurs communes littorales, de nombreux riverains se sont plaints des odeurs nauséabondes provoquées par le gaz (hydrogène de sulfure) émis par la décomposition des algues. Certains ont signalé des difficultés respiratoires et des altérations de leurs mobiliers et de leurs équipements électroniques. Une pétition sur Facebook dénonce l'inertie de l'administration et une « mise en danger de la vie d'autrui par négligence ».

Mardi, lors du dernier point de la situation avec les maires des communes en préfecture, l'Agence régionale de Santé (Ars) a répondu « aux informations erronées circulant depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux », selon la préfecture. « Déjà en 2011, le Haut conseil de santé publique, saisi par l'Ars, avait précisé que ce gaz, perceptible par l'odorat à des niveaux très bas, (environ 0.2 à 0.3 ppm -partie par million-) n'était toxique qu'à des valeurs dépassant les 100 ppm », précise-t-elle dans un communiqué. « A des valeurs plus faibles, proches du seuil olfactif, les effets observés sont en grande majorité des irritations oculaires et des gênes respiratoires chez les personnes asthmatiques », détaille la préfecture qui conclut qu'à ce jour « aucune forme grave ou aucun passage aux urgences lié aux algues n'a été signalé en 2014 ou en 2011». Par ailleurs, le conseil général a débloqué 340.000 euros et le conseil régional 350.000 euros au profit des communes les plus touchées pour l'enlèvement des algues.

Enfin, dans un courrier adressé mercredi au Premier ministre, Serge Letchimy, député (apparenté PS) et président de la Région Martinique, demande au gouvernement « la mise en place de missions d'observations régulières en mer des déplacements des radeaux de sargasses et le déploiement de moyens de collecte maritimes sur la zone côtière touchée par les échouages récurrents ». A l'initiative du préfet, une reconnaissance aérienne hebdomadaire a déjà été mise en place pour estimer l'évolution des échouages d'algues sargasses.


Algues sargasses Vauclin par martinique1ere

vendredi 19 septembre 2014
La température de surface de la mer a augmenté de 0,7°C ces deux dernières décennies en Bretagne, soit trois fois plus vite que la moyenne mondiale! Les écosystèmes n’en sortiront pas indemnes. 

Objet d’une étude publiée dans le Journal of Biogeography, les algues rouges en témoignent déjà.

Depuis 50 ans, mers et océans se sont réchauffés en moyenne de 0,13°C par décennie au niveau mondial. La Bretagne a pris les devants: ces 20 dernières années, la température marine s’y est élevée de 0,35°C par décennie! Et l’effet est encore plus marqué sur sa partie nord-est et du côté de la Normandie, avec une hausse de 0,4°C par décennie.

A un tel rythme, «le réchauffement va poser problème» pour les écosystèmes marins, constate Eric Feunteun, professeur d’écologie marine à la station marine de Dinard [1]. Avec son équipe, le chercheur en apporte d’ores et déjà la preuve pour plusieurs espèces d’algues rouges. Menés aussi bien par observation lors de plongées que par modélisation, ses travaux montrent leur profonde réorganisation géographique le long de la côte bretonne.

Sur chacune des zones analysées de 1992 à 2012, «certaines espèces courantes sont parties, d’autres sont allées vers le nord de la Bretagne». Sans surprise, les espèces préférant les eaux froides sont les plus touchées: certaines ont migré vers le nord-ouest et la mer d’Iroise, aux eaux plus fraîches, tandis que celles qui étaient déjà en mer d’Iroise s’y sont «resserrées», abandonnant d’autres zones qu’elles occupaient.
Le golfe normand-breton déserté par les algues rouges

A l’inverse de ces «refuges» pour algues rouges, le golfe normand-breton présente la plus forte perte en espèces. Et pour cause: non seulement cette zone s’est plus réchauffée que d’autres, mais les écarts entre hiver et été s’y sont creusés, passant en 20 ans de «10°C à 12°C, voire 13°C», explique Eric Feunteun. Or les algues rouges supportent mal les fortes amplitudes thermiques.

Quel effet cette nouvelle répartition des algues rouges aura-t-elle sur le milieu marin, en particulier sur les espèces qui s’en nourrissent? Difficile de le dire pour l’instant. «Tout dépend de la résilience des écosystèmes, de leur capacité à résister au changement», indique Eric Feunteun. Car rien ne dit qu’une espèce d’algue rouge puisse entièrement se substituer à une autre, un sujet sur lequel le chercheur travaille actuellement.

Indépendamment ou non des algues rouges, les écosystèmes marins bretons sont en plein bouleversement. «On observe de plus en plus d’espèces originaires du golfe de Gascogne», indique Eric Feunteun. Sars, dorades royales, balistes, voire espadons que l’«on peut désormais pêcher à Cherbourg».

[1] UMR 7208 Biologie des organismes et écosystèmes aquatiques (Muséum national d’histoire naturelle, Centre national de la recherche scientifique, université Pierre et Marie Curie, Institut de recherche pour le développement).

Source © Journal de l’environnement

vendredi 25 juillet 2014
La baignade et les activités nautiques de nouveau interdites à l'étang d'Apigné. La baignade et les activités nautiques de nouveau interdites à l'étang d'Apigné.

L'arrêté pris vendredi dernier ne concernait que la baignade. Cette fois les activités nautiques sont également interdites, en raison de la prolifération d'algues vertes.

La baignade était déjà interdite depuis vendredi à l'étang d'Apigné. Cette fois, après de nouvelles analyses de l'eau, la Ville a décidé d'interdire également les activités nautiques, sur le plan d'eau.

C'est la présence d'une prolifération de cyanophycées, des bactéries, formant des efflorescences ("bloom") en plusieurs points de l'étang d'Apigné, et notamment au niveau de la plage, qui a motivé cette interdiction renforcée.

Arrêté municipal

Un arrêté municipal d'interdiction de la baignade et des activités nautiques est pris ce jour par la Ville de Rennes. Les surveillants de baignade présents autour de l'étang sont chargés de sensibiliser le public et de faire respecter strictement cet arrêté.


Source © ouest france
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lundi 4 novembre 2013
Les biologistes l'affirment: La prolifération d'algues toxiques qui appauvrissent l'eau en oxygène ont tué un nombre record de lamantins en Floride cette année.

Un total de 769 lamantins sont déjà morts faisant déjà de 2013 l' année la plus meurtrière jamais enregistrée, ce chiffre faisant déjà presque deux fois le nombre de lamantins tués par rapport à l'ensemble de l'année 2012 qui avait enregistré 392 décès .

Le dernier record de 766 morts remontait à 2010, quand un hiver exceptionnellement froid a tué des centaines de ces créatures délicates , selon la Florida Fish et  la Commission pour la conservation de la faune.

Deux événements majeurs semblent expliquer cette hécatombe record

Les marées rouges toxiques ont tué 276 lamantins cette année dans le sud-ouest la Floride , selon la Florida Fish et de la Commission de conservation de la faune. La plupart des décès ont eu lieu dans la région Myers Cape Cora, a déclaré le directeur exécutif du club de protection de Patrick Rose.

Le deuxième événement reste inexpliquée , mais a vu plus de 100 lamantins mourir de causes indéterminées à Brevard County au large de la côte atlantique. Le professeur Tripp estime lui que ces décès sont liés à la prolifération d' algues diverses et à la perte de 19.000 hectares de jonc de mer depuis 2010.

Sur le nombre total de décès de cette année , 123 étaient mort-nés, nouveau-né ou jeune veaux.

© Nature Alerte







mardi 8 octobre 2013
La semaine dernière des millions de poissons se sont échoués tout le long des rives du bassin du fleuve Pamlico et de ses afluents les riviéres Neuse et Tar en caroline du nord. 

Le ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles a confirmé que des millions d'alose sont morts au cours de ces dernières jours.

D'aprés les premiers elements de l'enquete cette nouvelle hécatombe de poissons est probablement due aux faibles niveaux d'oxygène causé par une prolifération d'algues toxiques subites. 

Hier encore des témoins ont rapporté et filmé des milliers de poissons flottant dans une marina sur le fleuve Pamlico

Des examens sont en cours

© Nature Alerte



WBTW-TV: News, Weather, and Sports for Florence, SC
mardi 22 janvier 2013
De nombreuses marées rouges (invasion d'algues rouges) ont été signalées ces derniers jours le long de la Siesta Key, depuis Turtle Beach jusqu'à la plage Midnight Pass Blind Pass en Floride. 

De nombreuses mortalités de poissons et des difficultés respiratoires ont également été signalés à Holmes Beach mais aussi tout le long de la cote jusqu'à la pointe de l'île d'Anna Maria.

Cette marrée rouge devrait s'attarder encore une journée et se déplacer ensuite plus au sud, a déclaré Jason Lenes, chercheur au Centre pour la prédiction des marées rouges à l'Université de Floride du Sud.

Samedi ou dimanche, cette marrée rouge devrait se déplacer vers le sud, pour se retrouver le long des côtes de Sarasota et les comtés de Charlotte, Lenes puis éventuellement vers l'ouest dans le golfe.

Les marées rouges sont causées par les algues unicellulaires appelés Karenia brevis. Les algues sont naturellement présents à des niveaux très faibles, généralement à environ 30 miles au large des côtes. Au cours de l'automne, les courants océaniques déplacent ces bancs d'algues toxiques  vers la côte. Des lors si les conditions sont bonnes, les cellules des algues prolifèrent à trés grande vitesse en rendant par cette efflorescence les eaux totalement toxiques.

© Nature Alerte/Herald Tribune.
mardi 27 novembre 2012
Non, il n'y a pas eu de massacre dans la baie de Sydney, ni le long de ses célèbres plages. Mais l'eau a bel et bien pris une couleur rouge sang, parfois un peu plus orangée, à cause de la prolifération d'algues rares.
 

Bondi, la plus célèbre plage de la ville, a été désertée par les touristes et les Australiens, face à un phénomène naturel rare qui a coloré l'eau en rouge. Cependant, malgré les avertissements, certains baigneurs intrépides se sont aventurés dans l'eau et ont nagé à travers ces eaux étranges.

Ce phénomène naturel se produit lorsque les algues Noctiluca scintillans se rassemblent en masse, avec des résultats spectaculaires. Si elles n'ont pas d'effets toxiques, il est tout de même conseillé d'éviter de nager dans les zones où l'eau est colorée parce que ces algues, qui peuvent être riches en ammoniaque, peuvent provoquer des irritations de la peau.

Les touristes et les Australiens espèrent désormais que les algues seront dissipées avant le week-end, car les prévisions météorologiques annoncent des températures proches des 40°C. De quoi avoir envie de se baigner.

Source © afp.





jeudi 8 novembre 2012
Une étude nationale chinoise semble indiquer une pollution côtière très étendue en Chine, les écosystèmes marins étant particulièrement menacés.

Les résultats d’une étude marine nationale chinoise réalisée sur une période de huit ans peignent un tableau dérangeant de l’environnement côtier de la Chine. L’étude, lancée en 2004 par l’Administration Océanique d’Etat de la Chine (SOA) et terminée le mois dernier, est « l’étude marine la plus complète jusqu’à présent » réalisée dans le pays, d’après Gao Kunshan, un écologiste marin à l’Université de Xiamen, qui n’a pas été impliqué dans le projet.

L’étude « fournit une bonne base pour protéger et gérer les ressources marines » a déclaré Liu Xigui, directeur de la SOA, d'après un article du journal Nature.

Mais cette étude non publiée montre que ces ressources sont en danger, d’après Xinhua, l’agence de presse nationale. Près de 90% des villes côtières sont affectées par des pénuries intermittentes d’eau. Les mangroves de la Chine ont enregistré une réduction de leur superficie de 73% et les récifs de corail de 80% depuis les années 1950, et les zones humides côtières ont diminué de 57%.

Près d’un tiers de ces pertes de zones humides côtières sont liées à la ré-attribution des terres. « Les projets à venir de ré-attribution des terres doivent être évalués avec plus de précaution » indique le rapport.

La dernière décennie a enregistré une augmentation continue de la pollution déchargée dans les estuaires, et les trois-quarts de ces décharges ne respectaient pas les limites régulatrices. Près de 48 estuaires sont contaminés par des métaux lourds, l’insecticide DDT et des hydrocarbures.

Ces polluants, combinés aux rejets et aux écoulements de fertilisants chimiques et de fumier animal provenant des champs agricoles, ont entraîné l’accumulation de nutriments en quantité excessive ainsi que des invasions dangereuses d’algues dans les eaux côtières, indique Sun Song, directeur de l’Institut d’Océanologie de l’Académie chinoise de Sciences à Qingdao.

L’étude montre qu’au cours des 20 dernières années, les eaux côtières de la Chine ont enregistré une moyenne de 83 « marées rouges » chaque année, des invasions dangereuses d’algues caractérisées par le pigment rouge des espèces dominantes de phytoplancton- principalement dans la Mer de l’Est de la Chine.

« Les marées vertes », dominées par le plancton vert, ont lieu principalement dans la Mer Jaune et affectent l’économie nationale plus durement.

En 2008, les pertes économiques directes étaient de 1,3 milliards de yuans chinois (soit 208 millions de dollars). En 2009, la Chine a été frappée par « des marées brunes », qui tuent les coquillages.

Etant donné l’état désastreux de l’environnement côtier de la Chine, le rapport prévient que le pays enregistrera probablement un déclin général des ressources côtières en poissons.


Le krill au seuil de l’extinction


Par exemple, le krill dans la Mer de l’Est est au seuil de l’extinction, avec des effets dévastateurs pour les poissons qui se nourrissent du krill.

Sun Song a félicité les efforts de la SOA mais a indiqué que l’étude n’allait pas suffisamment loin pour évaluer les écosystèmes côtiers. « Elle ne donne pas un aperçu clair de la façon dont les écosystèmes sont en train de changer » a-t-il indiqué.

Par exemple, les recherches préliminaires menées par Gao montrent que les eaux côtières près de Xiamen deviennent plus acides, ce qui rend la vie plus difficile pour les phytoplanctons et a des effets sur la structure des écosystèmes.


Mais les scientifiques ne savent pas à quel point le problème est étendu, parce que les études réalisées jusqu’à présent sont fragmentaires.

« Il y a un besoin urgent de mettre en place un réseau de surveillance sur le long terme pour évaluer les changements de la chimie de l’eau côtière et de leur impact sur les écosystèmes marins » a indiqué Gao Kunshan.

Ce genre d’information est « directement pertinent pour les ressources en poissons et essentielle pour notre compréhension de ce qui cause ces changements » a déclaré Sun Song. « Sans une telle connaissance, nous ne pouvons pas dire grand-chose à propos des politiques de limitation ».


Source © actualités environnement
mardi 15 novembre 2011
Une alerte à la marée rouge (...invasion d'algues rouges toxiques de type Alexandrium minutum*?...) été émis par le département de la santé du Texas il y a une semaine dans la plus grande discrétion.

Plus de 4.2 million de poissons marins ont déjà trouvé la mort dans cette invasion depuis septembre.

Christine Mann, assistante de la responsable de presse du service santé de l'état du Texas s'assure auprès de la toute presse locale que l'avertissement à la population , les invitant à ne plus consommer les huitres, les moules, les palourdes et les buccins des eaux du Texas et invite les texans à rester loin des zones côtières du golf, a bien été noté .

" Elle rappelle que cette marée rouge peut provoquer des toux, des irritations de la gorge et des yeux lorsqu'elle s'évapore dans les embruns. Les gens souffrant de problèmes respiratoires comme l'asthme peuvent éprouver des symptômes plus prononcés, qui disparaissent habituellement quand les gens quittent les zones affectées."

Néanmoins elle laisse le soin aux municipalité côtières de mesurer le danger et de déclarer ou non l'interdiction de l’accès aux plages"

«Les responsables de la santé publique du Texas quant à eux ont ordonné la fermeture des exploitations ostréicoles des eaux côtières du Texas en raison de la prolifération des algues »

L'intoxication neurotoxique (PSN) qui menacent la santé humaine le long de la "Texas Gulf Coast" (gole de mexico) à incité les autorité de la santé texanes a émettre une alerte à la marée rouge sur toute la côte allant de Bronsville à Galveston, où plus de 4.2 millions de poissons marins ont déjà trouvé la mort depuis septembre dernier.

"Le personnel du "Padre Island National Seashore" continue de retrouver régulièrement depuis plusieurs semaines des coyotes malades ou morts, probablement intoxiqué après l'ingestion de poissons échoués.

Toute pêche commerciale ou récréative des mollusque et des crustacés est désormais interdite sur toute la cote Texane jusqu'à nouvel ordre.

Le département de santé de l'état invite la population à ne pas s'aventurer sur les plages, où un risque élevé d'intoxication est avéré.

les symptômes les plus courant signalant une intoxication sont des nausées et des vomissement ainsi que la perte de l'aisance de l'élocution.

Cette forme d'intoxication alimentaire peut conduire à des sensations de picotement et d'étourdissements à travers tout le corps et, dans de rares cas graves, la paralysie et des difficultés respiratoires qui peuvent entraîner la mort.

L'hécatombe massive de poissons (estimation de 4.2 millions de poissons depuis septembre dernier) qui touche la côte actuellement a été attribué aux chaleurs extrêmes qui a touché la région cet été et cet automne, et qui a provoqué une prolifération des algues rouges toxiques même si celle ci a été c'est vrai accentué par l'épandage du Corexit qui a servit à traiter la marée noire qui continue de toucher la région, mais aussi par le ruissellements des engrais agricoles.

Des galettes de pétroles, toujours aussi mortelles, continuent de s'échouer sur les cotes texanes depuis la catastrophe du golf de 2010, et le Corexit est toujours utilisé pour mieux les masquer.

"j'ai été choqué de voir des centaines de milliers de poissons sur plus de 10 km le long de nos plages" a avoué la semaine dernière Sofia Benavides la commissaire du comté de Cameron..."Les oiseaux picoraient les poissons morts que la marée avait déposé, la puanteur était insoutenable"

Mais les habitant continuent de poser la même question aux autorités depuis 2010..."Pourquoi l'état ne pose t-il pas des panneaux de signalisation indiquant le danger pour la santé humaine sur nos plage tout le long des côtes?"

Quant aux services du net, ils ne sont accessibles qu'aux personnes habilitées et tout cela nous fait frémir, qu'essaye t-ils de nous cacher?


Source examiner.com / trad Nature Alerte

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Texas Red Tide Kills 4.2M Fish Since September: MyFoxHOUSTON.com

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