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mardi 20 octobre 2015
La pluie s’abattait sans relâche mardi sur le nord des Philippines, archipel régulièrement affligé par des intempéries meurtrières, où le typhon Koppu a fait au moins 22 morts, selon un nouveau bilan.

Le typhon a touché terre dimanche sur la côte orientale de Luzon, la principale île de l’archipel, accompagné de vents soufflant en rafales de 210 km/h. Depuis, il s’est affaibli en tempête tropicale et se trouvait en mer de Chine méridionale mais ses pluies continuaient de s’abattre sur des régions déjà détrempées.

La tempête, deuxième typhon le plus puissant à frapper l’archipel cette année, a contraint à l’évacuation des dizaines de milliers de personnes. Elle a touché d’une manière ou d’une autre 300.000 Philippins, a estimé l’agence nationale pour la gestion des catastrophes.

Vingt-deux personnes ont trouvé la mort dans des inondations, des glissements de terrain et des accidents de bateaux, selon un bilan compilé par l’AFP à partir des chiffres officiels des autorités locales et nationales.

Plus de 200 villages se trouvaient sous l’eau mardi, selon les services locaux de la sécurité civile.

En novembre 2013, le supertyphon Haiyan, le plus violent à jamais toucher terre, avait rasé des villes entières et fait plus de 7.350 morts ou disparus.

Source :7sur7.be

L’UNICEF appelle aux dons après le typhon Koppu

L’UNICEF a pré-positionné des fournitures pour environ 12 000 familles, dont des tablettes de purification d’eau, des kits d’hygiène, des médicaments, des tentes et des générateurs. L’agence a déclaré avoir besoin de 2,5 millions d’euros supplémentaires pour venir en aide aux populations sinistrées.

Koppu est le douzième cyclone tropical à toucher les Philippines cette année.
mardi 8 septembre 2015
Les autorités du nord de l'Inde ont eu du mal à répondre aux inondations massives qui ont touché plus de 1,5 millions de personnes et forcé plus de 200.000 personnes à se réfugier dans des camps de secours ces derniers jours. Les fonctionnaires de l'Etat d'Assam affirment qu'ils ne peuvent plus fournir une aide adéquate aux personnes affectées par les inondations

Les fortes pluies de mousson dans l'état d'Assam ont fait sortir les rivières de leurs lits, y compris le fleuve Brahmapoutre, en tuant plus de 50 personnes au passage des eaux en crues, dont 15 personnes la semaine dernière. 

Le ministre d'Assam, Tarun Gogoi a déclaré lundi que l'Etat était incapable de fournir une assistance adéquate aux villageois sinistrés car il n'en a pas les ressources, il a appelé le gouvernement fédéral à New Delhi à plus de soutien. 

"Nous avons besoin de secours d'urgence pour les personnes touchées. Nous avons épuisé toutes nos ressources, nous sommes dans une situation désespérée», a déclaré Gogoi à  l'agence Reuters.

Le Brahmapoutre, principal fleuve de l'Assam, qui est normalement alimenté par la fonte des neiges de l'Himalaya et les pluies de mousson, a débordé dans de nombreuses régions le long de son cours ces derniers temps. Il a submergé plus de 2.000 villages ainsi que de grandes étendues de terres agricoles dans 16 des 23 districts de l'Assam y compris les régions de Dhubri, Dibrugarh, Lakhimpur, et Dhemaji. 
  
L'Inde éprouve habituellement les pluies de mousson de Juin à Septembre, elles sont vitales pour son agriculture. Dans les régions montagneuse de l'Assam, les pluies causent fréquemment des glissements de terrain et des inondations qui dévastent les récoltes, détruisent les maisons et déclenchement des épidémies. 

Des décennies de déforestation massive ont conduit à l'érosion des sols et toutes les pluies non retenues se retrouvent dans les rivières, désormais l'élévation du niveau de l'eau des rivières et des fleuves est beaucoup plus élevé que la normale. Au cours des 60 dernières années, les gouvernements successifs ont construit des digues le long de la majeure partie du Brahmapoutre, mais les experts constatent que ces digues ne sont pas seulement mal entretenus, mais qu'elles sont totalement inadequates. 

© Nature Alerte
Près de 4,5 millions d’éthiopiens pourraient avoir besoin d'une aide alimentaire en raison de la grave sécheresse qui touche le pays affirme l'ONU. 

Les zones les plus touchées sont les régions orientale de Somali Afar et du sud de l'Ethiopie. Les pâturages et les ressources en eau sont inhabituellement faible dans les régions centrales d'Oromo et les districts du nord du Tigray et de l'Amhara.

En Août dernier, le gouvernement éthiopien a déclaré qu'il avait alloué 35 million de dollars pour faire face à la crise.  L'ONU dit elle avoir besoin de 230 millions de dollars supplémentaires d'ici la fin de l'année pour assister les personnes en danger. 

"L'absence de pluies a asséché les cultures, l'herbe ne pousse pas et la population ne peut plus nourrir les animaux d'élevage"  a rapporté David Del Conte, responsable de l'OCHA en Ethiopie.

Le nombre de personnes dans le besoin en Ethiopie a augmenté de plus de 55 pour cent cette année, a déclaré le porte parole de l'ONU. Environ 44 % des enfants de moins de 5 ans sont gravement atteints de malnutrition chronique, engendrant des retards graves de croissance, près de 28 % d'entre eux souffrent d'insuffisance pondérale. 

Selon l'UNICEF,environ 270 000 enfants auront besoin d'un traitement d'urgence tandis que 111,076 enfants ont déjà été traités pour malnutrition aiguë sévère entre Janvier et mai 2015. 


© Nature Alerte




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mercredi 2 septembre 2015
► 99% des Rhinocéros ont disparu depuis 1914. 

► 97% des Tigres ont disparu depuis 1914. 

► 90% des Lions ont disparu depuis 1993. 

► 90% des tortues marines ont disparu depuis 1980.

► 90% des papillons monarques ont disparu depuis 1995.

► 90% des gros poissons marins ont disparu depuis 1950. 

► 80% des gorilles ont disparu depuis 1955. 

► 60% des éléphants de forêt ont disparu depuis 1970. 

► 50% des barrières de corail mondiales ont disparu depuis 1985.

► 50% des poissons d'eau douce ont disparu depuis 1987.

► 40% des Girafes ont disparu depuis 2000. 

► 40% du phytoplancton des océans a disparu depuis 1950

► l'acidification des océans doublera d'ici 2050 , triplera d'ici 2100.

► 30% des oiseaux marins ont disparu depuis 1995. 

► 28% des animaux terrestres ont disparu depuis 1970. 

► 28% de la totalité des animaux marins ont disparu depuis 1970. 

► le bétail et les humains représente 97% de la la biomasse des vertébrés de la terre ( il y a 10.000 ans les humains et leurs bétails représentaient seulement 0,01% de la biomasse des vertébrés terrestres .) 

► Les terres cultivées et les pâturages ont causé la perte de 80% de toutes les extinctions d'espèces de vertébrés terrestres. 

► 1.000.000 d' humains s'ajoutent à la population mondiale tous les 4½ jours. 

► Nous devrons produire plus de nourriture au cours des 50 prochaines années que depuis les 500 dernières années. (Pour ce faire nous avons besoin de 6 millions d'hectares de nouvelles terres agricoles chaque année.) 

► Nous perdons 12 millions d'hectares de terres agricoles chaque année uniquement en raison de la dégradation des sols. 

► Dans 10 ans, 4 milliards de personnes seront à court d'eau douce. 

► Aujourd'hui plus d'un milliard de personnes font plus d'1 kilometre chaque jour pour trouver de l'eau douce. 

► Les humains et le bétail mangent 40% de la production annuelle de la chlorophylle terrestre. 

► Le cycle de l'azote est tellement corrompu par nos engrais chimiques qu'il tue la vie des fleuves et des rivières et la vie des océans.
  
► Il y a 80.000 produits chimiques non testés dans notre environnement. 

► Nous pulvérisons tellement d'herbicides et de pesticides que nos terres agricoles sont devenus de veritables «déserts verts».  

► Les cultures OGM ont détruit 90% des papillons monarques en 20 ans.

► 3 graines traitées aux néo-nicotinoïdes infusées dans un verre d'eau tuent un oiseau. les Nicotinoides sont solubles dans l'eau. 

► Les monocultures provoquent la perte des insectes par un manque de bio-diversité et des sources de pollen. 

► Nous ajoutons des nanoparticules à nos aliments sans en tester la sécurité à long terme.  

► la moitié de tout le soja cultivé en Amérique du Sud dans les anciennes forets tropicales sert a nourrir les porcs consommés en Chine. 

► l'huile de palme est brûlé comme bio-carburant en Europe du Nord.

► 50% des espèces de vertébrés restantes sur terre va disparaitre dans les 40 prochaines années. 

► Les 6 facteurs directs de l'extinction de masse sont: 

... 1) les Espèces envahissantes 
... 2) les excédents de population 
... 3) la surexploitation 
... 4) la Perte de l'habitat 
... 5) le Changement climatique 
... 6) la Pollution 

► Au taux de croissance actuel notre demande d'énergie va dépasser celle de la puissance du soleil dans 1500 ans. 

► la demande d'énergie devrait doubler en 50 ans.

► Les émissions de CO2 doivent baisser de 80% en 30 ans pour respecter les normes sécuritaires concernant le réchauffement. 

► Il faut une tonne de charbon pour faire 6 panneaux solaires. 

► L'énergie verte ne fonctionne pas qu'avec le soleil et le vent, il fonctionne sur l'exploitation de minéraux rares.

► L'énergie verte telle qu'elle présentée au public actuellement est entraînée par un capitalisme avide de richesses. 

► 40% d'énergie verte exigera 200% de plus de cuivre

► Le pic de cuivre frappera en 2030-2040 (Il n'existe pas de substitut réel pour le cuivre). 

► Nous avons extrait 50% de tout le cuivre en seulement 30 ans. 

► 100% d'énergie verte exige 500% de plus de cuivre. 

► En 2050 nous atteindrons les pics pour l'étain, l'argent, le nickel, le zinc, le cadmium etc... 

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Bon allez ...Vive ...WALL ...street

© Nature Alerte
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lundi 10 août 2015
Les efforts de nettoyage du delta du Niger (sud du Nigeria) par le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell restent "complètement inefficaces", a dénoncé jeudi Amnesty International, quatre ans après un rapport de l'ONU qui réclamait l'opération de dépollution la plus vaste jamais réalisée au monde.

"L'Ogoniland a été dévasté par des années de pollution pétrolière et les opérations de nettoyage de Shell ont été complètement inefficaces", a accusé Mark Dummet, enquêteur des droits de l'Homme d'Amnesty, dans un communiqué.

L'ONG basée à Londres reproche à la société pétrolière de ne pas être à la hauteur de l'implication du gouvernement nigérian pour s'attaquer au problème posé par la pollution pétrolière dans l'Ogoniland, une région au coeur du delta du Niger, et a demandé à Shell d'améliorer "radicalement" ses opérations de nettoyage.

Amnesty a rapporté que ses enquêteurs, présents sur le terrain ces derniers jours, avaient trouvé du pétrole dans le sol et les cours d'eau environnants, dans des zones que des sous-traitants de Shell étaient pourtant censés avoir récemment dépolluées.

"Il est scandaleux que Shell, qui veut désormais que le monde lui fasse confiance pour des opérations de forage dans l'Arctique, n'ait toujours pas réussi, après tant de temps, à appliquer convenablement les directives de l'ONU sur la réponse à avoir face à une pollution aux produits pétroliers", s'est insurgé M. Dummet.

Les dégâts dans cette région symbolisent pour beaucoup la tragédie que représente le pétrole pour le Nigeria, qui en est pourtant le premier producteur africain.

Des décennies de production ont rempli les poches d'importants responsables gouvernementaux et généré des profits énormes pour des compagnies comme Shell, mais causé une pollution si vaste qu'elle empêche des habitants de cette région de cultiver ou pêcher.

Amnesty s'est réjoui de la mise en place d'un fonds pour financer le nettoyage, annoncé cette semaine par le président nigérian Muhammadu Buhari et qui devrait être supervisé par le peuple Ogoni. Mais, a estimé l'ONG, ce plan sera un échec sans une implication réelle de Shell.

"L'initiative du président Buhari échouera, et le peuple Ogoni continuera à souffrir, tant que Shell ne fera pas de changements conséquents dans la manière dont ils s'occupent du nettoyage de la pollution", a prévenu M. Dummet.

En août 2011, une enquête scientifique sans précédent du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) avait établi l'étendue et l'impact de la pollution pétrolière dans l'Ogoniland. Elle estimait qu'elle pourrait nécessiter l'opération de nettoyage la plus vaste jamais entreprise au monde et durer 25 à 30 ans, et appelait industrie pétrolière et gouvernement nigérian à y participer à hauteur d'un milliard de dollars.

En avril 2013, Shell avait dépêché du personnel dans l'Ogoniland pour la première fois en deux décennies afin de faire un inventaire de ses installations.

La compagnie avait alors affirmé qu'il s'agissait d'une "étape-clé" pour se conformer au rapport de l'ONU de 2011.

"En 2011 le PNUE a mis en lumière de nombreux problèmes sérieux dans la manière dont Shell nettoie les sites pétroliers. Nous avons visité plusieurs de ces sites et trouvé du pétrole partout", a relaté M. Dummett
"De ce que nous avons pu constater, peu de choses ont changé depuis" 2011, a-t-il déploré.

Source © AFP


mercredi 5 août 2015
Le gouvernement du Myanmar a lancé officiellement un appel à l'aide internationale pour faire face aux inondations qui frappent le pays depuis le 30 juillet dernier, suite notamment au passage du cyclone Komen dans l'ouest du territoire, a indiqué mardi le porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), Jens Laerke.

Selon les autorités du Myanmar, 39 personnes ont perdu la vie la semaine dernière et plus de 200.000 personnes ont été affectées par les inondations et les fortes précipitations liées à la saison de la mousson, a rappelé M. Laerke, lors d'un point de presse à Genève.

Le porte-parole a précisé que ce bilan risque très certainement d'augmenter dans les prochains jours à mesure que l'accès aux zones sinistrées est progressivement rétabli.

Pour faire face à cette crise, le gouvernement a officiellement demandé le soutien de la communauté internationale, a déclaré le porte-parole, tout en précisant que les Nations Unies et les organisations humanitaires internationales travaillent en étroite collaboration avec les autorités du Myanmar à l'appui de la réponse humanitaire depuis le début des inondations, le 30 juillet.

Ce soutien de l'ONU inclut notamment l'envoi d'équipes d'évaluation dans les zones les plus touchées pour identifier les priorités en termes d'accès à l'eau et à l''assainissement, à des abris, à la nourriture et à du matériel de secours.

« Dans les zones affectées, les réseaux de transport, les lignes électriques et les infrastructures de communication ont été perturbés et l'accès à de nombreuses zones s'est avéré un défi majeur », a souligné M. Laerke, expliquant notamment qu'en raison de grandes quantités de débris flottant dans les rivières, il a été difficile d'atteindre par bateau les personnes touchées, alors que de nombreuses routes ont été bloquées par des glissements de terrain.

De son côté, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a confirmé les dommages importants causés par le passage du cyclone Komen, notamment à l'ouest du pays dans les Etats de Rakhine et de Kachin, qui abritent de nombreux camps de personnes déplacées par la récente guerre civile au Myanmar.

Le HCR et ses partenaires sont toujours en train d'évaluer l'impact sur les populations déplacées du passage du cyclone, afin d'identifier les besoins immédiats et de distribuer du matériel de secours, a précisé un porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors du même point de presse à Genève.

Dans les 24 camps de l'Etat de Rakhine évalués jusqu'ici par les équipes du HCR, un quart des abris temporaires ont été endommagés, affectant plus de 21.000 déplacés au total, a rapporté M. Edwards.

Parallèlement, sur 68 villages inspectés par le HCR et le personnel des ONGs déployées sur le terrain, 18.0000 personnes semblent avoir été déplacées suite aux inondations, a indiqué le porte-parole du HCR.

Source © ONU
mardi 4 août 2015
Sofia Ashraf, une jeune rappeuse indienne, détourne un tube de Nicki Minaj pour attirer l’attention sur l’incurie de la firme Unilever.

Dans la région de Kodaicanal, au sud de l’Inde, une usine d’Unilever a gravement pollué la forêt environnante en y déposant des déchets de mercure toxique. 

Suite au scandale, Unilever a fermé le site mais n’a pas entièrement nettoyé le mercure, qui continue d’empoisonner les terres et l’eau de Kodaicanal. Plusieurs anciens travailleurs de l’usine souffrent de graves problèmes de santé qu’ils imputent à leur exposition au mercure. 28 de ces travailleurs sont morts, tandis que plusieurs enfants sont nés avec des malformations. Unilever continue de maintenir que l’entreprise n’est pas responsable et refuse toute compensation.

La chanson « Unilever won’t » fait partie d’une campagne plus large sur les réseaux sociaux, pour attirer l’attention des actionnaires d’Unilever.

Devenue virale, cette vidéo a certainement attiré nettement plus d’attention que les pétitions qui ont déjà circulé sur le sujet. On attend la réaction d’Unilever.


vendredi 17 juillet 2015
Le gouvernement grec a lancé une demande d'aide européenne pour lutter contre des incendies de forêt qui se sont déclarés vendredi près d'Athènes et dans le sud du Péloponèse où au moins deux villages ont été évacués, a-t-on appris auprès des pompiers. Les incendies sont attisés par de forts vents.

L'incendie sur le mont Ymette, à dix kilomètres du centre d'Athènes, qui s'est déclaré en fin de matinée, touche des maquis, a déclaré au cours d'une conférence de presse un responsable du service des pompiers.

7 avions et 4 hélicoptères

"140 pompiers, 60 véhicules, 7 avions, 4 hélicoptères tentaient d'éteindre ce feu qui s'est déclaré en début d'après-midi", a-t-il précisé.

50 nonnes évacuées

"50 nonnes ont dû être évacuées d'un monastère situé au pied de ce mont", a déclaré lors d'une conférence de presse le porte-parole des pompiers Nikos Tsogas, en fin d'après-midi. 

5 maisons brûlées

En Laconie, près de la commune de Néapolis, l'incendie s'est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi. Cinq maisons ont été brûlées, selon Nikos Tsogas. "120 pompiers, 51 véhicules, 3 avions, 2 hélicoptères" opéraient en fin d'après-midi. 

3 nouveaux feux

Trois nouveaux feux se sont également déclarés dans la journée sur l'île d'Eubée près d'Athènes (où un avion a été envoyé), à Malakassa à 40 km dans le nord d'Athènes (deux avions), et près de Nauplie dans le Péloponnèse. 

Mécanisme européen d'urgence

"La Grèce a fait une demande officielle au mécanisme européen d'urgence", a indiqué le Premier ministre Alexis Tsipras aux médias à l'issue d'une réunion avec les responsables des pompiers. La demande vise quatre avions bombardiers d'eau supplémentaires.




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jeudi 25 juin 2015
Fin mai 2015, Récylum et Ipsos ont interrogé 500 enfants de 8 à 11 ans afin de recueillir leur perception quant à la protection de l’environnement. 

Leurs réponses montrent qu’ils ont conscience de la nécessité d’agir, qu’ils se sentent concernés et essaient de se mobiliser à leur niveau.

DES ENFANTS INQUIETS FACE À L’AVENIR DE LA PLANÈTE

Alors que les enfants estiment à 63% que la planète est en mauvais état, ils ont pour la plupart acquis des gestes simples permettant de lutter contre le gaspillage des ressources naturelles. 89 % des enfants estiment cependant qu’ils pourraient en faire plus pour l’environnement. 

63% des enfants estiment que la planète est en mauvais état

96% des enfants affirment avoir pris l’habitude d’éteindre la lumière en sortant d’une pièce

68% des enfants disent trier les déchets

LES PARENTS, UN EXEMPLE À SUIVRE ? PAS TANT QUE ÇA !

Si les enfants prennent souvent exemple sur leurs parents, cela est beaucoup moins vrai lorsqu’il s’agit d’environnement. Seulement 6% des enfants donnent la note de 10/10 à leurs parents en matière de protection de l’environnement. Et les enfants n’hésitent pas à conseiller leurs parents sur les bonnes pratiques à adopter.

87% des enfants estiment que les adultes ne font pas assez d’efforts pour protéger l’environnement

80% des enfants donnent des conseils à leurs parents en matière de protection de la nature

LES ENFANTS : ÉCO­CITOYENS DE DEMAIN

Selon les enfants, les parents ne sont qu’un sur deux (52%) à les écouter lorsqu’ils leurs donnent des conseils sur ce qu’il faut faire pour protéger la nature. Ainsi, que ce soit pour toucher les 50% de parents qui sont à l’écoute de leurs enfants, ou pour éduquer les éco-­‐ citoyens de demain, il est essentiel de sensibiliser les plus jeunes. C’est pourquoi Récylum propose le Défi Récylum à toutes les écoles primaires de France. Le principe : mobiliser son entourage au geste de recyclage des lampes à économie d’énergie en réalisant des défis avec sa classe. Le plus de ce projet pédagogique : sa dimension solidaire puisque tous les défis réalisés permettront d’éclairer des écoles de régions du monde défavorisées.

Récylum a interrogé les enfants sur leur intérêt à participer :

80% des enfants aimeraient que leur classe participe au Défi Récylum à la rentrée.

Parmi eux :

69% ont envie d’y participer pour apprendre des gestes pour mieux protéger la planète

54% ont envie de participer au Défi Récylum pour aider des enfants qui en ont besoin

Source © Ipsos
vendredi 1 mai 2015
L'aide commence lentement à parvenir aux villes et villages nichés dans les montagnes, tandis que la question de la gestion des corps des victimes devient de plus en plus préoccupante.

Le bilan des victimes du séisme qui a ravagé le Népal il y a une semaine ne cesse d'empirer à mesure que les secours atteignent les zones les plus isolées : plus de 6 200 personnes ont trouvé la mort et plus de 14 000 autres ont été blessées dans la catastrophe, selon un dernier décompte du ministère de l'intérieur.

Laxmi Prasad Dhakal, un responsable du ministère de l'intérieur cité par Reuters, s'attend à ce que le bilan, humain et matériel, qui ne sera pas connu avant longtemps, dépasse celui du séisme de 1934, qui avait près de 8 500 morts.

    « L'ampleur de la reconstruction sera sans précédent. Nous n'avons même pas pu évaluer encore les dégâts dans les zones isolées, qui ont été complètement dévastées. »

La question des corps des victimes que l'on continue de retrouver devient un problème de plus en plus préoccupant pour les autorités, qui ont ordonné leur incinération immédiate.

L'aide commence lentement à parvenir aux villes et villages nichés dans les montagnes, mais l'odeur des corps coincés sous les décombres des bâtiments effondrés dans la capitale rend difficile le retour chez eux des habitants de Katmandou. Selon les Nations unies, 600 000 maisons ont été détruites ou endommagées. 


 Huit millions d'habitants touchés par la catastrophe

Les Nations unies estiment que huit millions d'habitants, sur les 28 millions que compte le pays, sont touchés à des degrés divers par le séisme, et au moins deux millions de personnes auront besoin de tentes, d'eau potable, de vivres et de médicaments au cours des trois mois à venir.

Si les chances de retrouver des survivants s'amenuisent, un adolescent et une jeune femme ont toutefois pu être sauvés jeudi après cinq jours passés sous les décombres. Ces découvertes offrent une rare éclaircie dans un contexte très sombre pour le Népal, les coordinateurs de l'aide ayant prévenu que certains villages très touchés ne pouvaient être rejoints qu'après cinq jours de marche. Le Népal ne dispose que de 20 hélicoptères et a lancé un appel pour qu'il lui en soit prêté d'autres.

De plus, les Népalais fustigent le gouvernement, l'accusant de lenteur dans la distribution de l'aide internationale, et beaucoup tentent de fuir la capitale ravagée de Katmandou. Pour tenter de calmer les survivants, le gouvernement a promis une aide immédiate de 1 000 dollars aux familles des victimes, ainsi que 400 dollars pour la crémation ou l'inhumation.


Source © Le Monde

la ville a été surélevée de plus d'un mètre

Le séisme qui a frappé le Népal samedi dernier a légèrement soulevé la région de Katmandou et l'a déviée vers le sud, a indiqué jeudi l'agence spatiale européenne Esa.
 

Selon les calculs du Centre aéronautique et spatial allemand, la région de Katamandou se trouve désormais 1m65 plus au sud qu'avant le séisme.

Et la ville a été surélevée de plus d'un mètre, affirme le scientifique Thomas Fritz de l'institut de recherche méthodologique de télédétection. "La mesure exacte effectuée par nos soins est de 1m26".

Ces calculs sont basés sur des données satellite.


Les villages près de l‘épicentre du séisme complètement détruits

"L'aide n'arrive pas, à cause de la corruption"


Les villages les plus proches de l‘épicentre du séisme sont pour la plupart rasés. La Croix Rouge a pu rejoindre ces zones reculées, et le constat est terrible : pratiquement toutes les habitations ont été détruites dans certaines villes et villages. Et l’instituteur du village de Katteldada


Dans la région reculée de Gorkha, à quatre heure de route de Katmandou, les habitants ont probablement perdu leur bétail, cultures, stocks alimentaires et surtout les précieux semences, engrais, indispensables aux semailles.

L’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) réclame une aide d’urgence de huit millions de dollars pour aider les agriculteurs. Au Népal, 3,5 millions de personnes dépendent désormais de l’aide alimentaire.

“Y’a rien à manger”, se plaint un vieil homme.

La catastrophe a aussi détruit les marchés et des infrastructures capitales comme routes, ponts, système d’irrigation. Les Nations Unies ont lancé un appel d’urgence de 415 millions de dollars afin de répondre aux besoins les plus urgents au Népal.


L'impact du récent tremblement de terre sur la sécurité alimentaire et les moyens d'existence agricoles devrait être très élevé.

Les agriculteurs qui rateraient la saison de plantation débutant fin mai seraient incapable de récolter du riz, aliment de base du pays, jusqu'à la fin de 2016. Ceci, couplé aux pertes probables des récoltes de blé, de maïs et de stocks alimentaires, limiterait sérieusement l'approvisionnement alimentaire et les revenus dans ce pays d'Asie du Sud où près des deux tiers de la population dépendent de l'agriculture pour leur subsistance, indique la FAO.


Bien que les dégâts au secteur agricole n'aient pas encore été évalués, les familles touchées ont probablement perdu leur bétail, les cultures, les stocks alimentaires et les précieux intrants agricoles. Dans le même temps, la catastrophe a détruit les marchés et les infrastructures, notamment les routes et les canaux d'irrigation et de drainage dont l'importance est capitale. En conséquence, le commerce intérieur et la logistique de l'aide d'urgence sont fortement compromis.


«Le moment est critique pour aider les agriculteurs à semer à temps afin de récolter du riz et retrouver leur autosuffisance cette année», selon Somsak Pipoppinyo, Représentant de la FAO au Népal. «Dans le même temps, nous devons faire tout notre possible pour préserver l'élevage qui représente un bien vital assurant aux familles sinistrées les revenus et la nutrition dont elles ont tant besoin».
Les Etats et territoires insulaires d'Océanie ont exhorté vendredi la communauté internationale "à une révolution" lors de la conférence sur le climat à Paris fin 2015, réclamant que "leurs inquiétudes et leurs souffrances" soient entendues.

"Nous voulons que la Conférence des Nations-unies à Paris (Cop 21) proclame une révolution internationale dans la manière dont le monde fait face au changement climatique ", ont affirmé dans une déclaration commune, dite " Déclaration de Lifou ", quinze pays et territoires du Pacifique Sud.

"Nous voulons que nos inquiétudes, nos souffrances, nos espoirs et nos propositions concrètes soient entendus par les négociateurs", ont-ils également indiqué à l'issue du sommet Oceania 21, qui s'est tenu cette semaine à Nouméa. Les îles du Pacifiques ne sont responsables que de 0,03% des émissions de carbone mondiales, mais en raison de leur contexte géographique et topologique, elles sont frappées de plein fouet par les conséquences du réchauffement global.

"Nous sommes les victimes vivantes des effets négatifs du changement climatique. Parce que nous sommes petits, nous devons parler d'une seule et unique voix", a déclaré Fonotoe Pierre Lauofo, vice-Premier ministre de Samoa.
Dans cette déclaration qui constitue la contribution de la région à la Cop 21, les dirigeants océaniens demandent un engagement "sincère, ambitieux, de long-terme et contraignant" sur un objectif de réchauffement limité "à moins de 2 degrés, voire 1,5".
Ils demandent aussi que la conférence de Paris leur permette un meilleurs accès aux fonds internationaux et la mise à disposition de crédits supplémentaires "pour soutenir les actions mises en place pour faire face au changement du climat".

En contrepartie, les pays océaniens s'engagent à développer "des systèmes d'observation pour améliorer la surveillance et la gestion" de ces impacts et à élaborer "une plate-forme commune sur les connaissances traditionnelles", en lien avec la résilience aux aléas climatiques.

Cette déclaration intervient alors que la région vient d'être frappée par deux puissants cyclones. Le 13 mars, Pam, phénomène de catégorie 5, a dévasté le Vanuatu, puis le 1er avril, le super-typhon Maysak s'est abattu sur les Etats Fédérés de Micronésie.

"On s'attend à ce qu'il y ait de plus en plus de cyclones de catégorie 5 dans la région", a indiqué David Sheppard, directeur général du PROE (programme régional océanien pour l'environnement).


Source © AFP



mercredi 15 avril 2015
Leur pétition sera publiée mercredi dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace ; 66 médecins et 2 dentistes de Strasbourg interpellent les pouvoirs publics sur "la gravité de la situation" en Alsace.

Inquiets des niveaux de pollution aux particules dans leur ville, près de 70 médecins demandant aux pouvoirs publics de prendre les mesures nécessaires pour améliorer la qualité de l’air à Strasbourg et les alertant sur "la gravité de la situation". 

Le texte de leur pétition, lancée à l’initiative du Collectif Strasbourg Respire et le Groupe Strasbourgeois pour la Santé et la Qualité de l’Air, sera publié ce mardi 14 avril dans le quotidien régional Les Dernières Nouvelles d’Alsace, le gratuit 20 Minutes Strasbourg et le siteRue89 Strasbourg.

Les médecins y expliquent refuser "l’indifférence face à ce problème de santé publique" et demandent que "la santé des patients soit reconnue comme une priorité dans les décisions relatives à la pollution de l’air". Les signataires rappellent que "de nombreuses études placent Strasbourg et Paris à un même niveau de pollution" et que "Strasbourg était même la ville la plus polluée de France ce jeudi 19 mars, selon la société Plume Labs". Pendant que la circulation alternée faisait débat à Paris, Strasbourg, étouffait en silence...

"La situation est vraiment préoccupante: en Alsace, le nombre d’AVC a augmenté de 105% entre 2003 et 2013", relève le Dr Thomas Bourdel, radiologue et président du collectif Strasbourg Respire qui estime que, de  par son statut unique en France d’Euro métropole, "Strasbourg devrait montrer l’exemple" alors qu'elle ne s'est toujours pas engagée pour la transition énergétique.

Source © Christel de Taddeo / JDD.fr
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Source uicn
Des militants du Mexique, des États-Unis et du Canada demandent au Comité du patrimoine mondial de l'ONU d'inclure un sanctuaire d'hivernage de papillons monarques sur sa liste de sites menacés.

En 2008, l'UNESCO a désigné site du patrimoine mondial cette réserve de 56 259 hectares située dans les montagnes à l'ouest de Mexico. Les monarques des États-Unis et du Canada franchissent chaque année les 5740 kilomètres qui les séparent de la réserve forestière.

Cependant, le nombre de monarques migrant au Mexique a chuté abruptement au cours des dernières années, ce qui a mené certaines personnes à s'inquiéter de la fin définitive de la migration.

L'activiste et écrivain Homero Aridjis a affirmé lundi qu'il fallait ajouter la Réserve de biosphère du papillon monarque à la liste des sites menacés pour pousser les gouvernements à prendre les mesures nécessaires pour protéger l'habitat de ces insectes.

Presque toutes les asclépiades, dont se nourrissent les monarques, ont été tuées par les herbicides utilisées sur les champs de légumes génétiquement modifiés des États-Unis.

Les environnementalistes souhaitent que le gouvernement américain crée des corridors d'asclépiades et limite l'utilisation des pesticides le long des trajets de migration des papillons et dans leurs habitats naturels.

«Le Mexique a avancé à grands pas pour protéger la réserve de monarques de l'abattage illégal ou d'autres menaces, mais nous ne pouvons pas sauver la migration des monarques sans l'aide des États-Unis et du Canada», a écrit M. Aridjis, un ancien ambassadeur du Mexique pour l'UNESCO qui a joué un rôle important dans l'entrée de la Réserve de biosphère du papillon monarque sur la liste du patrimoine mondial.

Source © la presse canadienne
samedi 7 février 2015
L'augmentation alarmante de la mortalité des pigeons à queue barrée le long de la côte de la Californie aux Etats Unis incite les biologistes de l'état de demander l'aide des riverains pour mieux documenter leurs études.  

Au moins 1000 pigeons à queue barrée qui hivernent normalement dans le centre et le sud de la Californie, ont été retrouvé morts à Santa Clara et Santa Barbara depuis Décembre, apparemment victimes d'un parasite a déclaré Krysta Rogers, spécialiste de l'environnement du Departement de la fameuse Fish and Wildlife américaine. 

Cette augmentation soudaine de la mortalité des pigeons à queue barrée est très inquiétante car se pigeon en voie de disparition dans nos régions se bat depuis des décennies pour se remettre de la chasse effrénée, de la perte de son habitat et d'une foultitude d'autres problèmes environnementaux. La situation est grave d'autant plus qu'ils ont un taux de reproduction relativement faible. Un couple de pigeon fait éclore un poussin par an en moyenne. Retrouver une population normale peut prendre des années. 

Le pigeon à queue barrée de la côte ouest est un cousin de la tourte, qui était autrefois l'oiseau le plus abondant en Amérique du Nord, jusqu'à ce qu'il ait été chassé jusqu'à extinction.  Des millions de pigeons à queue barrée vivaient autrefois en Californie, mais ils ont été trop chassés tout au long du 19ème siècle, et une grande partie de leur habitat a été détruit. Ils ont finalement été protégés par la "Migratory Bird Treaty Act" en 1918. Néanmoins le pigeon à queue barrée ne figure pas sur la liste des espèces en voie de disparition.

Ils préfèrent normalement les séquoias et les hauts pins que l'on retrouve le long des chaînes de montagnes de la côte centrale et de la Sierra Nevada. Néanmoins ces pigeons passent leurs hivers dans les chênes et les forêts de conifères entre la Bay Area dans le Comté de Santa Barbara et les montagnes de San Bernardino avant de migrer en fin d'hiver ou tôt au printemps vers les régions les plus septentrionales de la Californie du Nord, l'Oregon, l'état de Washington et la Colombie-Britannique. 

Environ 500 pigeons à queue barrée ont été trouvés morts au cours des deux derniers mois dans les régions de Saratoga et de Los Gatos dans le comté de Santa Clara. 500 autres carcasses ont été retrouvées dans les régions de Solvang, de Los Olivos et de Santa Ynez dans le comté de Santa Barbara. 

Le Département d'Etat des ressources halieutiques et fauniques enquête actuellement sur la cause de ces décès subits et en particulier sur la présence possible du parasite Trichomonas gallinae. 

On pense que les pigeons des villes fréquemment observées dans les zones urbaines, y compris San Francisco, propagent le parasite. Ces pigeons urbains ont été introduits en Amérique du Nord via l'Europe. 

Le parasite Trichomonas gallinae a été signalée pour la première fois chez les pigeons à queue barrée dans les années 1940, mais il semble qu'il soit devenu plus fréquent au cours des 10 dernières années. Il s’installe dans la bouche et la gorge des oiseaux infectés, provoquant des lésions de l'œsophage qui bloquent éventuellement le passage des aliments. Les oiseaux infectés meurent de faim ou de suffocation. 

On pense que les sources d'eau, les mangeoires et les mares stagnantes, peuvent jouer un rôle dans la propagation.  

Les biologistes exhortent tout les habitants de la Californie à être vigilant et à être à l'affût de leurs pigeons à queue barrée et le cas échéant de signaler les oiseaux malades ou morts aux autorités. 


© Nature Alerte





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jeudi 5 février 2015
Environ 100 loups rouges sauvages errent en Caroline du Nord, mais pas longtemps si le gouvernement de l'Etat ne les protège pas urgemment. En attendant l'approbation du gouvernement fédéral, les autorités envisagent de les rassembler en captivité.


28 ans aprés le premier succès de réintroduction du loup dans l'histoire des États-Unis, la Commission des ressources sauvages de la Caroline du Nord (CNFC) demande à la Fish and Wildlife des États-Unis (USFWS) de capturer tous ses loups et de  mettre fin au programme de réintroduction. L'état aimerait que l'USFWS déclarent loups rouges éteints à l'état sauvage. 

C'est une annonce ahurissant mais pas surprenante quand on sait que le CNFC est un partenaire officiel de l'USFWS dans le programme de réintroduction. 

En adoptant ces résolutions, la commission se justifie en arguant que "l'hybridation avec les coyotes sauvages augmente les populations qui empiètent désormais sur les terres privées" et l'état veut mettre fin au programme de réintroduction.

La population sauvage des loups rouges s'élève actuellement à environ 100 individus. Environ 190 autres sont inventoriés dans des établissements d'élevage en captivité.

 Ce vote intervient à la veille d'une annonce fédérale attendue sur l'avenir du programme de réintroduction des loups rouges et les changements qui pourraient être apportés au programme existant. 

© Nature Alerte
mercredi 14 janvier 2015
Le gouvernement du Malawi a déclaré la moitié du pays en zone sinistrée et demandé l'aide humanitaire internationale après les pluies torrentielles qui ont touché le pays ces derniers jours, tuant 48 personnes et en laissant au moins 70 000 sans-abri.

Le bilan provisoire des inondations au Malawi est monté mardi à 48 morts et le président Peter Mutharika a lancé un appel à l'aide humanitaire internationale, parlant de "tragédie nationale", selon un communiqué.

"Depuis le début des inondations, 13.999 ménages sont affectés et 69.995 sans abri, 48 personnes ont perdu la vie dans cette tragédie nationale", a déclaré M. Mutharika, dans ce communiqué diffusé mardi soir et parvenu à l'AFP mercredi. 

"Les inondations sont une tragédie nationale, il faut d'urgence une réponse à la fois locale et internationale", a ajouté M. Mutharika, lançant un appel aux donateurs privés, à la charité des Malawites les plus aisés et aux agences internationales. 

Quinze districts sur 28, principalement dans le sud du Malawi, sont affectés par les inondations causées par des pluies torrentielles tombées la semaine dernière. 

Le Mozambique, pays voisin, où les médias locaux font état de 45 personnes portées disparues dont 21 enfants, a été également placé en alerte rouge en raison des pluies. 

L'alerte concerne les régions du centre et du nord du Mozambique. Dans la province du Zambèze, où le fleuve Licungo est sorti de son lit, la situation est "dramatique", a déclaré sur Radio Mozambique un porte-parole de la direction nationale mozambicaine des Eaux. 

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mardi 6 janvier 2015
Une fois de plus, les 8 km de plage de Fleury d'Aude ont été pollués lors des dernières inondations. Le maire crie son ras-le-bol et lance une opération citoyenne pour trier les déchets et nettoyer la plage.

Des centaines de tonnes de détritus sont venues une nouvelle fois s'échouer de la plage des Cabanes de Fleury à Saint-Pierre-la-Mer. L'origine de cette pollution : les dernières inondations entre le 27 et le 30 novembre dernier. 

Sur plus de 8 km : branchages, roseaux, végétaux de toutes sortes mais également des bouteilles de verre, de plastique, du caoutchouc… polluent le rivage. 

Des détritus et des embâcles charriés par l'Aude et provenant souvent très en amont à l'intérieur des terres. Le maire, de la commune (Fleury-d'Aude, les Cabanes, Saint-Pierre-la-mer), Guy Sié fait ses comptes. «Les dégâts sont aussi importants qu'en 1999, plusieurs milliers de m3 dont il faudra se débarrasser. Tous les ans, la facture est exclusivement supportée par les contribuables de Fleury d'Aude qui s'élève entre 60 000 à 90 000€», s'indigne-t-il. 

«Cela suffit maintenant. Il faudrait que toutes les communes riveraines de l'Aude paient, que les pollueurs paient, que l'État, l'Agglo, différents syndicats participent également», lance-t-il passablement énervé par ce nouvel épisode. Aussi, il fait appel à la solidarité citoyenne et demande à tous les habitants, associations aux bonnes volontés de les rejoindre pour une grande opération de nettoyage le mercredi 14 janvier prochain. 

«Un nettoyage manuel est indispensable pour trier les différents détritus et ainsi permettre de les recycler», précise-t-il. «Car ces roseaux et autres détritus; végétaux c'est plus catastrophique que le bois. Le bois lui, on peut encore le brûler mais les roseaux et autres branchages sont trop humides et de plus ils sont rapidement recouverts par le sable et endommagent les cribleuses (engins pour nettoyer le les plages», souligne Guy Sié et de s'exclamer. «Trente années que ça dure». 

Le maire connaît son dossier sur le bout des doigts. Pour lui, les travaux du barrage anti-sel et de la digue légèrement incurvée réalisés dans les années «quatre-vingts» (lire ci-dessous) ne sont pas étrangers à ces pollutions à répétition. En fait, Guy Sié est persuadé que la digue à l'embouchure de l'Aude crée des courants tournants qui propulsent tous les embâcles et déchets sur la plage. «Pire encore nous avons perdu en quelques années 80 m de plage alors que de l'autre côté de la digue, sur la plage de Vendres est intacte».

Le rendez-vous est fixé mercredi 14 janvier à 8 h 30 sur la plage des Cabanes. Se munir de gants. Inscriptions Tel 04 68 46 60 60

L'incroyable projet pharaonique

Pour le maire, Guy Sié, le projet Nysa (jardin de Dionysos) dans les années «80» n'est pas étranger aux phénomènes de pollution. Le projet porté par les conseils généraux de l'Aude et de l'Hérault devait faire de Saint-Pierre-La-mer, Cabanes de Fleury et Vendres (stations oubliées de la mission Racine) un complexe touristique pharaonique : une cité lacustre, 25 000 lits touristiques, une plate-forme multimodale.... seuls ont été réalisés : le barrage anti-sel sur l'Aude, la digue et la célèbre bulle de Fleury, un observatoire sous-marin symbole du fiasco financier du projet qui a plombé les finances de la ville pendant des années. Pour le maire ; «la construction de la digue légèrement incurvée crée un courant latéral qui conduit tous les déchets charriés par l'Aude sur les plages».

Source © Jean-Luc Letitre / la depeche



jeudi 13 novembre 2014
Face à l'hécatombe exceptionnelle d'abeilles l'hiver dernier, deux organisations apicoles ont lancé, mercredi 12 novembre, un appel inédit aux dons d'essaim pour aider les apiculteurs de l'Ariège et des Pyrénées-Orientales.

« Puisque l'Etat est déficient sur le sujet, on lance une opération de solidarité pour que nos collègues puissent reconstituer leurs colonies », a annoncé Alain David, coordinateur de la Fédération française des apiculteurs professionnels (FFAP).

Cette opération sera menée conjointement par la FFAP, qui représente cent cinquante à deux cents apiculteurs professionnels, et la section apicole de la Confédération paysanne, syndicat agricole minoritaire, très investi dans les sujets environnementaux. « Dans l'urgence, il faut au moins qu'on puisse apporter un soutien, et un effort, de un à cinq essaims, seront demandés à nos apiculteurs », a poursuivi Thierry Dolivet, de la Confédération paysanne, apiculteur dans la Creuse.

Quelque cent cinquante essaims ont déjà été promis et seront livrés au début du printemps prochain, selon la FFAP. Les services vétérinaires de l'Ariège ont lancé en février une mission pour évaluer l'éventualité d'un lien entre ces pertes et la désinsectisation du bétail dans le cadre de la lutte contre la fièvre catarrhale ovine (FCO). Selon Alain David, les services de l'Etat « sont venus constater mais rien n'a été fait ».

« Les bêtes qui vont dans les estives (veaux, moutons, vaches...) sont traitées avec des produits antiparasitaires que l'on retrouve dans les déjections et qui polluent l'environnement. Et c'est cela qui pourrait être la cause de cette surmortalité importante », explique-t-il.

De son côté, le ministère de l'agriculture n'a pas réagi dans l'immédiat.

La France et l'Europe sont en déficit d'abeilles en raison d'une surmortalité multifactorielle des colonies, liée à une dégradation de leur environnement et aux pesticides, jugés par les apiculteurs comme l'une des causes majeures de la disparition de ces hyménoptères.

Bruxelles a interdit en 2013 et pour deux ans l'usage des trois pesticides néonicotinoïdes jugés responsables en partie de cette situation. Insuffisant pour les apiculteurs, qui réclament un moratoire étendu à toutes les autres molécules, alors qu'en 2013 la production de miel en France a été inférieure à 15 000 tonnes, soit moitié moins qu'en 1995, pour un nombre de ruches presque équivalent.


Source © le monde




Pour dénoncer l'attitude de leur premier ministre face au réchauffement climatique , près de 400 personnes se sont rassemblées sur une plage de Sydney, jeudi, et ont mis leur tête dans le sable, symbolisant l'autruche qui refuse de voir les choses en face (même si ce geste n'est pas si simple). 

Reuters raconte :

"Des gens avec des bébés, des enfants et des cadres bien habillés ont creusé des trous dans la plage pour y mettre leur tête. Pat Norman, un des organisateurs, criait dans un mégaphone : 'Obama a signé, Xi Jinping a signé, tout le monde a signé, sauf un homme.' 'Tony Abbott', ont répondu les manifestants en criant."

Il faut dire que Tony Abbott n'a jamais été un grand fan de la lutte contre le réchauffement climatique. En 2009, alors dans l'opposition, il avait qualifié ce phénomène de "connerie", ajoutant que le charbon, dont l'Australie est le deuxième exportateur mondial, était "bon pour l'humanité". Arrivé au pouvoir, il est non seulement revenu sur la taxe carbone mais a aussi largement réduit le budget de nombreuses agences et fonds environnementaux.


Source © le monde



Les Seychelles ont appelé mardi les petites îles, particulièrement vulnérables au changement climatique, à s'unir pour peser dans les négociations internationales afin qu'aucune ne disparaisse engloutie par la hausse des mers.

«Le changement climatique est la plus sérieuse des menaces de notre époque», a lancé le président seychellois, James Michel, en ouverture d'un sommet de l'Alliance des petites îles (AOSIS) organisé dans l'archipel de l'océan Indien. «Face à cette menace, nous, les petits États insulaires en développement, sommes en première ligne».

«Nous n'avons pas les dernières technologies pour nous adapter au problème», a-t-il ajouté. «Nous n'avons pas non plus la puissance économique pour imposer des sanctions à ceux qui sont le plus coupables» du réchauffement.

«Tout ce que nous avons est notre volonté collective pour faire la différence», a poursuivi M. Michel.

À l'approche de la conférence de Lima, qui doit préparer celle de 2015 à Paris, où 195 États seront réunis sous l'égide de l'ONU pour tenter de décrocher un accord mondial sur le climat, M. Michel a estimé que les petites îles étaient «la conscience des négociations».

«Faisons-nous entendre sur toutes les plages, sur tous les bords de route», a-t-il lancé. «Faisons-nous entendre à Pékin, Delhi, Johannesburg, Londres, Moscou, New York, Paris, Rio... Faisons-nous entendre dans chaque village, chaque localité, chaque ville du monde».

«Nous ne pouvons pas accepter que le changement climatique soit traité comme quelque chose d'inéluctable», a-t-il poursuivi. «Nous ne pouvons accepter qu'aucune île ne disparaisse avec la hausse du niveau des mers».

L'Alliance des petites îles regroupe une quarantaine d'États insulaires ou côtiers dont certains se trouvent à moins d'un mètre au-dessus de l'eau.

Certains, comme les archipels des Kiribati et de Tuvalu dans le Pacifique et celui des Maldives dans l'océan Indien, pourraient complètement disparaître avec la montée des mers si rien n'est fait contre le changement climatique.

À Paris, la conférence sur le climat tentera de décrocher un accord suffisamment ambitieux pour limiter le réchauffement à 2 °C.

Selon le plus optimiste des scénarios du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), la hausse globale des températures de la planète devrait osciller entre 0,3 et 1,7 °C d'ici à la fin du siècle. Cette hausse entraînerait une hausse de 26 à 55 cm du niveau des mers.

Selon le plus pessimiste des scénarios, le réchauffement pourrait atteindre entre 2,6 et 4,8 °C, pour une hausse des mers de 45 à 82 cm.

Source © AFP

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