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lundi 20 juillet 2015
Les îles Marshall, qui comptent parmi les petits Etats insulaires ultravulnérables au changement climatique, ont publié dimanche 19 juillet leur engagement de réduction de gaz à effet de serre, appelant les grandes nations émettrices à l’action.

L’archipel de Micronésie est le premier parmi les petites îles à présenter sa contribution à l’accord mondial, espéré à Paris en décembre, pour lutter contre le réchauffement. Il prévoit de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, la source du réchauffement, de 32 % d’ici à 2025 par rapport au niveau de 2010, détaille un document officiel transmis à l’Agence France-Presse.

L’Etat espère atteindre – 45 % d’ici à 2030, pour arriver à un bilan d’émissions neutre d’ici à 2050 ; les émissions de cet Etat de 68 000 habitants ont atteint leur maximum en 2009. Le pays compte aller plus loin en se renforçant dans le solaire, mais aussi l’éolien, les biocarburants et avec un projet d’énergie thermique marine, explique-t-il.

« Si les plus petits peuvent le faire, vous le pouvez aussi »

« Depuis le choc pétrolier de 2008, les Marshall ont pris les mesures parmi les plus vigoureuses au monde en matière d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique », relève Tony de Brum, le ministre des affaires étrangères, présent à Paris, où il assistera en début de semaine à une réunion informelle de 45 pays sur les négociations climatiques. Et d’ajouter, à l’adresse des autres Etats, en particulier les gros émetteurs :

« Notre message est simple : si l’un des pays les plus petits, les pauvres et les plus isolés géographiquement peut le faire, alors vous le pouvez aussi. »

Les 195 Etats membres de la Convention de l’Organisation des Nations unies sur les changements climatiques sont invités à publier avant le 31 octobre, un mois avant l’ouverture de la Conférence de Paris, leurs engagements nationaux de réduction de gaz à effet de serre.

A ce stade, 47 l’ont fait, avec des prévisions à l’horizon 2025, comme les Etats-Unis, ou 2030, comme l’Union européenne, le Japon ou la Chine. Les îles Marshall insistent sur l’importance de se fixer une limite pas trop lointaine – 2025 plutôt que 2030 – afin de pouvoir réviser ensuite les ambitions à la hausse.

Les petits Etats insulaires particulièrement menacés

Les petits Etats insulaires, très menacés par le réchauffement et ses conséquences sur l’élévation du niveau de la mer, sont très actifs dans les négociations climatiques. Leur Alliance (Aosis) réclame notamment que la communauté internationale s’accorde pour limiter le réchauffement global à + 1,5 °C.

Les Etats, en 2009, se sont fixés pour objectif de maintenir le monde sous le seuil de + 2 °C, les scientifiques prévoyant déjà des impacts forts à + 1,5 °C, sur les écosystèmes comme sur les sociétés. Le monde a gagné 0,8 °C par rapport au niveau d’avant la Révolution industrielle, et si rien n’est fait, d’abord pour réduire la consommation d’énergies fossiles, la hausse s’achemine vers 5 à 6 °C, selon le rapport 2014 du Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (GIEC).

Source © Le Monde
vendredi 19 juin 2015
Dans la continuité du mois d’avril, un temps sec a dominé sur la majeure partie du pays au mois de mai. 

En moyenne sur la France, la pluviométrie a été déficitaire de plus de 30 %.

Le déficit a été supérieur à 50 % dans le Sud-Ouest et le Massif central. Du Languedoc à la Provence, il a dépassé généralement 80 %. 

Seuls les Pays de la Loire, les Charentes, le sud des Vosges et le nord des Alpes ont connu une pluviométrie excédentaire. En Savoie et Haute-Savoie, l’excédent a atteint 50 %. Au sud d’un axe Royan (Charente-Maritime) / Nancy (Meurthe-et-Moselle), le nombre de jours de pluie a été nettement déficitaire, jusqu’à 7 jours de moins que la normale dans les Landes, du nord-est de la Gironde à la Dordogne, avec une normale de 12 jours, de l’est du Limousin à l’Auvergne (normale de 10 à 12 jours), ainsi que de l’arrière-pays provençal au Haut-Languedoc et à l’Ardèche (normale de 8 à 10 jours). 

Moyennée sur la France et sur l’ensemble du mois de mai, la température a été supérieure de 0.5 °C à la normale. 

Sur la moitié sud du pays, elle a dépassé d’environ 1 °C la normale. 

Du fait du pic de chaleur durant la première quinzaine et du déficit pluviométrique, les sols superficiels se sont asséchés du Limousin à l’Auvergne et au sud du Massif central, ainsi que sur les régions méditerranéennes, tandis que l’on se dirige vers un début de sécheresse sur le sud des Alpes et la Corse.

La situation des nappes au 1er juin traduit clairement la fin de la période de recharge hivernale. La recharge de l’hiver 2015 aura été moins marquée qu’en 2014 mais réelle. La grande majorité des réservoirs (82%) affichent un niveau normal à supérieur à la normale. Pour quelques secteurs, la situation est plus favorable notamment sur la vallée du Rhône, sur le bassin Artois-Picardie, sur la Vendée, sur quelques nappes amont pyrénéennes et en Alsace. La tendance d’évolution du niveau des nappes traduit la bascule entre période hivernale et estivale : le nombre de points en hausse (21%) est assez réduit et le nombre de points qui affichent une tendance à la baisse (50%) a augmenté par rapport au mois dernier. Cette situation de bascule entre la hausse des niveaux (recharge hivernale) et une future baisse généralisée des niveaux (période estivale) est habituelle pour cette période de l’année. Au 1er juin 2015, 2 départements ont pris des arrêtés de restrictions des usages de l’eau.

Source © Ministére Ecologie

Légende Image: Ecart à la normale des précipitations du 1er au 17 juin 2015  - Météo-France


lundi 16 mars 2015
La Banque mondiale (BM) a appelé dimanche la communauté internationale à un sursaut face au changement climatique, après le passage dévastateur d'un cyclone sur le Vanuatu qui coïncide avec une conférence des Nations unies au Japon sur la prévention des catastrophes naturelles.

«N'est-il pas ironique que [ce cyclone] ait frappé le Vanuatu alors que nous sommes tous réunis ici?», a noté Rachel Kyte, vice-présidente de la BM pour le changement climatique, dans un entretien à l'AFP en marge des débats organisés à Sendai (nord-est).

Le président de cet archipel du Pacifique Sud, Baldwin Lonsdale, était d'ailleurs présent quand le drame est survenu, et a lancé samedi à la tribune, devant les représentants de 190 pays, un appel pressant à l'aide.

«Si le sort de ces gens nous importe vraiment, nous devons y répondre» et faire preuve de «responsabilité», a insisté Mme Kyte, réclamant l'instauration à Sendai d'«objectifs» concrets de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Car jusqu'à présent, a-t-elle estimé, «le sentiment d'urgence et les ambitions [de la communauté internationale] ne sont pas à la hauteur» de l'enjeu.

Dans le cas du Vanuatu, «je ne prétends pas que le changement climatique soit à l'origine de Pam» - cyclone de catégorie 5 (la plus élevée) qui a frappé le pays, où des villages entiers ont été rasés -, nuance la dirigeante de la Banque mondiale. «Mais le fait est que ces trois à quatre dernières années, cette catégorie est revenue à une fréquence inédite».

Mieux dépenser l'argent

«Et cela a un lien avec le changement climatique. Il est indéniable que cette partie de l'océan Pacifique s'est réchauffée, donc ces tempêtes s'intensifient», a poursuivi Rachel Kyte.

«Nous avons peut-être aidé les peuples à se protéger contre des intempéries telles que nous les connaissions par le passé, mais résister à un cyclone avec des rafales dépassant 300 km/heure, c'est tout autre chose».

Dont acte: «arrêtons de parler, et commençons à changer les schémas d'investissement» pour dépenser plus en amont - construction d'infrastructures solides, système d'alerte précoce... -, «ce qui permettra de sauver de nombreuses vies» et «d'économiser bien plus de dollars au moment de la reconstruction».

«Il en est de notre propre intérêt», a conclu Mme Kyte.

Dans le même esprit, la directrice du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Helen Clark, ancien premier ministre de Nouvelle-Zélande, a jugé qu'il était «impossible» de mieux prévenir les désastres si «l'on ne s'attaquait pas à la question du changement climatique».

«Les deux tiers des catastrophes naturelles proviennent du dérèglement climatique», avait rappelé le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, présent à l'ouverture samedi en tant que président de la COP 21, conférence sur le climat prévue en fin d'année à Paris.

«Le succès du rendez-vous de Sendai peut préfigurer celui de Paris et faire de l'année 2015 celle du basculement», avait-il argué.

La réunion, d'une durée de cinq jours, se tient exactement là où, il y a quatre ans précisément, un séisme de magnitude 9 et un gigantesque tsunami ont tué près de 18 500 personnes et causé le terrible accident nucléaire de Fukushima.

Les protagonistes sont censés faire le point sur les progrès réalisés depuis la précédente conférence du même type organisée quelques mois après le raz-de-marée qui avait emporté quelque 250 000 vies fin 2004 dans l'océan Indien, et «définir un cadre d'action post-2015».

Source © AFP

lundi 15 décembre 2014
Les sirènes de l’urgence climatique ont beau être de plus en plus stridentes, la communauté internationale a encore trouvé le temps de mégoter. 

Les délégations de 195 pays, réunies depuis le 1er décembre à Lima sous l’égide de l’ONU, ont, une fois de plus, dépassé les délais impartis avant de s’entendre in extremis, dimanche, sur un texte dont les enjeux ne souffrent pourtant pas d’attendre. 

La mission impartie à cette conférence consistait à régler dans le détail les préparatifs de l’ordre de mobilisation mondiale des nations contre le réchauffement qui doit être signé à Paris en décembre 2015.

On en serait assez éloigné, à entendre les experts. « Tous les mots sont là, justes, mais exprimés de façon extrêmement faible », lâche Pierre Radanne, observateur averti de ces conférences onusiennes. 

Dans un an, tous les pays, sans exclusive, seront liés par un nouvel accord de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), conclu dans la capitale française, pour contenir la hausse du mercure dans la limite des 2 degrés d’ici à 2100.

Le rendez-vous de Lima a permis de tisser ce lien mais il apparaît bien mince. 

De fait, la lenteur des négociations contrastait avec l’enthousiasme de ces derniers mois qui a suivi les engagements forts décidés par l’Union européenne, puis ceux, historiques, pris conjointement par la Chine et les Etats-Unis. Une lenteur imputable à l’inertie, somme toute classique, des puissances pétrolières, mais pas seulement. « On a aussi senti monter un grand sentiment de méfiance de la part des pays les plus vulnérables », note Teresa Ribera, la directrice de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri).

Discussions figées

Ces pays craignent de ne pas y trouver leur compte dans les futurs mécanismes onusiens. Dans la capitale péruvienne, les discussions se sont figées sur la substance et la portée des contributions nationales à l’effort de guerre mondial contre les GES défendu par Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies. Une contribution qu’il est demandé à chaque pays de formaliser en 2015 pour une mise en œuvre post 2020, quand l’accord de Paris prendra effet. 

Le vibrant plaidoyer de John Kerry, le secrétaire d’Etat américain aux Affaires étrangères, appelant à « la responsabilité de tous », n’y aura rien fait. « On est retombé dans une bataille de tranchées », se désolait un observateur. Un temps relégué, le clivage entre les pays riches et les pays les moins avancés, qui redoutent de voir se refermer la porte du développement, a vite repris le dessus. 

Notamment entre le groupe très soudé des pays africains et l’Union européenne, les premiers réclamant, entre autres, de faire figurer dans leur contribution nationale les investissements très lourds d’adaptation au changement climatique, alors que la seconde a longtemps voulu n’entendre parler que des coûts liés à son atténuation.

L’accord ne ressemble sans doute pas davantage à la feuille de route espérée par les pays en développement sur les financements promis. La barre de 100 milliards de dollars d’aide annuelle en 2020 doit être atteinte, mais le chemin pour y parvenir est encore assez flou. 

Au final, la conférence de Lima laisse à Paris une marche bien plus haute à franchir que ne l’espérait la délégation française emmenée par Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères. 

40 % de baisse des gaz à effet de serre d'ici à 2050

Le respect de ce taux minimum de diminution des gaz à effet de serre est une nécessité pour ne pas dépasser les 2 degrés de réchauffement. L'idéal serait d'atteindre un taux de 70 %.

Source © Joël Cossardeaux / Les Echos
samedi 13 décembre 2014
Les négociations internationales qui devaient s’achever hier se poursuivent et s’intensifient lors de la 12ème conférence de l’ONU à Lima au Pérou.

“Nous y sommes presque, nous avons besoin d’un dernier effort”, a lancé Manuel Pulgar Vidal, ministre de l’Environnement du Pérou, qui préside les débats.

Pays industrialisés et en voie de développement sont “dans le même bâteau mondial”, mais pas tous dans la même classe. Certains ont les moyens de financer leur gilet de sauvetage, la plupart non.

L’enjeu est bien de définir les contours des engagements et de savoir comment et qui va les financer.

Le temps presse. Le réchauffement planétaire provoque déjà des catastrophes meurtrières comme l’explique très ému, ce militant philippin : “les gens de mon pays, mes frères et sœurs aux Philippines, sont en train de mourir. Alors qu’ici les gouvernements discutent de notre sort et de celui du monde”.

En s’allongeant par terre telles des victimes mais bien vivantes néanmoins, ces manifestants tentent d’attirer l’attention des grands de ce monde afin qu’ils s’engagent pour que la planète résonne enfin d’un chant d’espoir !

Source AFP/ Reuters

mardi 30 septembre 2014
Le lien entre le réchauffement climatique causé par l'homme et cinq grandes vagues de chaleur dans le monde en 2013 a été établi pour la première fois de manière très claire par plusieurs groupes de scientifiques dans un rapport paru lundi.

Cependant, tous les événements climatiques extrêmes sur la planète ne sont pas liés à l'activité humaine, souligne ce document publié par l'Agence américaine océanographique et atmosphérique (NOAA). 

Ces climatologues ont analysé au total 16 événements climatiques extrêmes, pluies torrentielles, inondations, sécheresses, canicules et tempêtes. 

"Le Japon, la Corée et la Chine ont connu des étés extrêmement chauds en 2013. Les études portant sur ces événements montrent que le changement climatique causé par l'homme ont rendu ces vagues de chaleur plus probables", ont noté les scientifiques. 

D'autres éléments mis en avant démontrent également que ces changements climatiques dus à l'homme augmentent le risque de voir des pluies centennales, comme l'Inde en a connu en juin 2013, ajoute la NOAA. 

La combustion de charbon ou d'hydrocarbures, particulièrement mise en avant pour expliquer le réchauffement climatique, a aussi joué "un rôle substantiel pour l'été sec et chaud qu'a connu l'Europe de l'ouest en 2013", notent encore les chercheurs. 

Le fait que plusieurs groupes de scientifiques s'appuyant sur des méthodes indépendantes parviennent aux mêmes conclusions souligne de manière plus flagrante l'influence de l'activité humaine sur les événements climatiques extrêmes. En l'occurrence, 92 experts issus de 14 pays ont participé à ces travaux. 

Mais le réchauffement climatique dû à l'homme ne permet pas d'expliquer tous les événements climatiques extrêmes. Ainsi, dans le cas de la sécheresse en Californie qui sévit depuis trois ans, sur laquelle trois groupes de climatologues américains se sont penchés, tous ont conclu que "les facteurs humains dans le climat n'ont eu aucune influence sur le manque de précipitations". 

Le rapport d'une centaine de pages de la NOAA, intitulé "Expliquer des événements météorologiques extrêmes de 2013 d'un point de vue climatique", est publié par le Bulletin de la société météorologique américaine (BAMS). 

Source © Belga




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mardi 23 septembre 2014
Plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtées, lundi 22 septembre en fin de journée, dans le quartier de Wall-Street à New York alors qu'elles manifestaient pour dénoncer « la responsabilité de la finance dans le changement climatique ».

Au lendemain de la grande Marche du peuple pour le climat qui a rassemblé 400 000 personnes, selon les chiffres définitifs, l'Alliance pour la justice climatique qui regroupe des mouvements anti-capitalistes avait appelé à cette action de désobéissance civile avec pour mot d'ordre « Flood Wall-street » (Couler Wall-Street) .

Environ un millier de protestataires vêtus de bleu avaient bloqué les rues menant à la Bourse plus tôt dans la journée en s'asseyant sur la chaussée. Peu après la clôture des marchés financiers, des altercations se sont produites entre des policiers et des manifestants alors que certains d'entre eux tentaient de franchir les barrières métalliques installées pour les tenir à distance. « Nous voulons la justice maintenant », « les banquiers ne pensent qu'à leurs profits pas au peuple » pouvait-on entendre.

A la différence de la plupart des organisations de défense de l'environnement qui ne contestent pas le rôle du marché, les mouvements pour la justice climatique considèrent que la crise écologique trouve ses racines dans le mode de production capitaliste et ne peut se résoudre sans répondre aux inégalités sociales.

Ils désapprouvent la création de marchés du carbone pour réguler les émissions de CO2, dont il sera beaucoup question lors du sommet extraordinaire sur le climat qui se déroule mardi au siège des Nations Unies.

Source © Le Monde

lundi 22 septembre 2014
Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de New York dimanche pour la journée internationale d'action sur le climat organisée le même jour dans plus de 150 pays, de l'Afghanistan au Royaume-Uni, en passant par la France la Bulgarie, l'Inde et l'Afrique du Sud.

La Marche pour le climat a été particulièrement importante à New York où se tiendra mardi le sommet des Nations unies sur le changement climatique. Elle a réuni 100.000 personnes parmi lesquelles de nombreuses personnalités comme le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, le maire de New York Bill de Blasio, l'ancien vice-président américain Al Gore ou l'acteur Leonardo DiCaprio.

Ban Ki-moon, vêtu d'un T-shirt "Action climat : je suis pour", a défilé bras dessus, bras dessous avec la célèbre primatologue Jane Goodall et la ministre française de l'Ecologie Ségolène Royal.

A Paris, quelque 4.800 personnes ont défilé dans une ambiance bon enfant, selon la police. Y ont notamment participé l'ancien animateur de télévision Nicolas Hulot et représentant spécial de François Hollande pour la lutte contre le réchauffement climatique, l'ancienne ministre écologiste du Logement Cécile Duflot et le dirigeant du Parti de Gauche Jean-Luc Mélenchon.

"L'avenir de nos enfants, ici et dans le monde entier, va se jouer sous une forme ou sous une autre (...) dans les 18 mois qui viennent", a-t-il déclaré à BFM TV en marge du défilé. "On ne peut pas simplement abandonner aux responsables politiques notre destin. Il faut que la mobilisation soit très forte pour leur dire 'osez le changement'".

A Berlin, 3.500 personnes selon la police, 10.000 selon les organisateurs, se sont rassemblées à la porte de Brandebourg.

A Barcelone, plus de 2.000 personnes, vêtues de T-shirts blancs, et montrant des coeurs verts, ont défilé le long du front de mer. La marche, lors de laquelle se sont exprimés des spécialistes du climat, s'est terminée par une séance de méditation sur la plage.

UN MOMENT DE SILENCE

A New York, les manifestants ont défilé de Central Park à Times Square. Les tambours et les cris se sont arrêtés un peu avant 13h00 (17h00 GMT) pour un moment de silence.

Selon les organisateurs, il s'agit du plus grand rassemblement sur le changement climatique depuis 2009, quand plusieurs dizaines de milliers de personnes s'étaient rassemblées à Copenhague au Danemark. La manifestation s'était soldée par l'interpellation de 2.000 personnes.

"C'est la planète où les générations suivantes vont vivre", a déclaré Ban Ki-moon à la presse. "Il n'y a pas de plan B, parce qu'il n'y a pas de planète B."

Selon un rapport publié dimanche en prévision du sommet de mardi, les émissions mondiales de dioxyde de carbone atteindront un niveau record cette année en raison de la croissance chinoise, mettant la planète très loin des baisses nécessaires pour limiter le changement climatique.

"Aujourd'hui, je marche pour mes enfants. Je marche pour qu'ils puissent vivre dans un monde sans s'inquiéter de la prochaine grosse tempête qui détruira leur communauté", commentait Bill Aristovolus, venu du quartier du Bronx.

Bill de Blasio a dévoilé dimanche un nouveau plan pour que New York réduise de 80% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050 par rapport à leurs niveaux de 2005.

Les 3.000 immeubles propriété de la ville vont être mis à l'heure des économies d'énergie en matière de chauffage, climatisation et d'air conditionné.

Vers l'avant du cortège, l'acteur Leonardo DiCaprio a défilé aux côtés d'une tribu équatorienne qui livre une bataille judiciaire au pétrolier Chevron à propos de la pollution en forêt amazonienne.

"C'est la question la plus importante de notre époque", a déclaré l'acteur. "Je suis incroyablement fier d'être là."

Source © Reuters.
vendredi 19 septembre 2014
Au cours des cinq années qui nous séparent de la dernière conférence des chefs d’État et de gouvernement sur le changement climatique, les catastrophes liées au climat ont coûté près de 500 milliards de dollars, soit trois fois plus que pour l’ensemble des années 1970. 

Dans la note « Sommet de Ban Ki-moon : à quand la fin de l’inertie ? », publiée aujourd’hui, Oxfam établit que depuis 2009, les catastrophes liées au climat ont touché plus de 650 millions de personnes et fait plus de 112 000 morts. 

Depuis lors, chaque nouvelle année s’est classée parmi les dix années les plus coûteuses jamais enregistrées. 

Les populations les plus pauvres sont les premières victimes et souvent les plus durement touchées. Le changement climatique détruit les moyens de subsistance et les cultures, entraînant la hausse des prix des denrées alimentaires et empêchant des millions de personnes de manger à leur faim. Pendant ce temps, les engagements internationaux visant à écarter la menace du changement climatique restent au point mort. 

Un nouvel élan contre le changement climatique ?

Le sommet de Ban Ki-moon sur le climat, qui aura lieu mardi prochain (le 23 septembre), vise à donner un nouvel élan à la lutte contre le changement climatique. Cependant, malgré l’initiative du secrétaire général des Nations unies, les dirigeant-e-s mondiaux devraient venir les mains vides à la table des négociations. Le secteur privé va certes annoncer des initiatives prometteuses, mais Oxfam estime que, dans l’ensemble, celles-ci manquent d’ambition, n’ont pas l’envergure nécessaire pour porter un coup décisif et ne sauraient suppléer à l’action gouvernementale. 

« Les dirigeant-e-s mondiaux se comportent comme s’ils avaient le temps de se livrer à un petit jeu politique. Mais en définitive, la vie d’hommes et de femmes est en jeu, s’indigne Winnie Byanyima, directrice générale d’Oxfam. Le changement climatique est un phénomène bien réel ; il fauche des vies et aggrave la faim dans le monde. Le coût humain et économique ne cesse de s’alourdir, et tout atermoiement ne fait qu’empirer les choses. »

Des efforts insuffisants depuis Copenhague

Alors que les chefs d’État et de gouvernement s’étaient mis d’accord, lors de la conférence de Copenhague en 2009, pour limiter le réchauffement climatique à 2 °C, leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont demeurés insuffisants, malgré la forte baisse du coût des énergies renouvelables. Certains, comme le Canada et le Japon, ont carrément renié leur engagement. La planète se dirige vers un réchauffement de près de 4 °C d’ici la fin du siècle, gage de ravages climatiques et de faim à une échelle colossale. 

Les chefs d’État et de gouvernement avaient également décidé d’apporter 30 milliards de dollars entre 2010 et 2012, puis 100 milliards de dollars par an d’ici 2020, pour aider les pays en développement à lutter contre le changement climatique et ses effets. Là encore, cette décision s’est soldée par un échec. Une poignée de pays seulement se sont engagés à augmenter leurs financements au cours des prochaines années. Oxfam estime le flux total de financement à 16 ou 17 milliards de dollars par an au mieux, mais ce chiffre avoisinerait plutôt les 8 à 9 milliards, si l’on tient compte de la comptabilité imaginative de certains pays. Le Fonds vert pour le climat, mécanisme mis en place pour recevoir ces nouveaux financements, n’a jusqu’à présent fait l’objet que d’un engagement de 1,1 milliard de dollars sur les 15 milliards jugés nécessaires par Oxfam à son bon fonctionnement. 

Un vide politique

Les annonces du secteur privé comblent le vide politique à ce sommet. Oxfam estime néanmoins que la plupart d’entre elles sont insuffisantes, même celles qui pourraient sembler révolutionnaires comme le « Corridor africain d’énergies propres », un grand projet visant à raccorder la moitié du continent africain à l’énergie verte, mais qui ne dispose pas du soutien financier nécessaire ni de l’appui des entreprises.

« Les actions volontaires initiées par le secteur privé ne sauraient être une solution à elles seules, estime Winnie Byanyima. Nous avons besoin d’un engagement politique fort ainsi que de réglementations gouvernementales ambitieuses pour susciter l’action internationale qu’exigent la science et un nombre croissant de citoyennes et citoyens à travers le monde. »

Pour des engagements plus ambitieux

À l’occasion du sommet de Ban Ki-moon sur le climat, Oxfam appelle les gouvernements à renouveler leur engagement vis-à-vis de l’objectif des 2 °C, à augmenter leurs objectifs à court terme de réduction des émissions de GES et à convenir de nouveaux objectifs pour l’élimination progressive des émissions fossiles d’ici la seconde moitié du siècle. Les gouvernements doivent augmenter leurs financements climat pour atteindre l’engagement des 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020, et doter le Fonds vert pour le climat d’un capital de 15 milliards de dollars au cours des trois prochaines années. D’ici au printemps 2015, ils doivent également présenter des engagements initiaux ambitieux pour la conférence des Nations unies sur le climat qui aura lieu à Paris, à la fin de l’année prochaine, de façon à contribuer équitablement à l’effort international nécessaire pour remettre le monde sur la bonne voie et enrayer le changement climatique.

« C’est notre seul espoir d’éviter un réchauffement climatique de plus de 2 °C, voire même de le limiter à 1,5 °C, ce qu’exigent à juste titre de nombreux pays pour tout bonnement survivre », souligne Winnie Byanyima.

Le rôle du secteur privé

Le secteur privé peut aider en faisant pression sur les gouvernements pour obtenir une meilleure réglementation, notamment des normes d’efficacité énergétique, une augmentation des investissements dans les énergies renouvelables, la réduction des subventions aux énergies fossiles et le renforcement des financements climat. Les entreprises doivent également réduire leurs propres émissions selon des objectifs basés sur les données scientifiques et visant à supprimer progressivement les émissions fossiles de leurs opérations.

D’après Winnie Byanyima, « les dirigeant-e-s mondiaux doivent travailler en bonne entente avec les entreprises qui se sont déclarées disposées à faire partie de la solution. Ils doivent refuser les demandes de celles qui, au contraire, mettent notre planète en péril au nom du profit à court terme. Ils doivent tirer parti des progrès technologiques réalisés dans le domaine des énergies renouvelables, qui offrent une réelle opportunité de façonner un monde nouveau et plus sûr. Il nous faut de toute urgence un engagement plein et entier de leur part. »

Source © Oxfam



lundi 10 mars 2014
Trois associations écologistes veulent taper du poing contre la hausse de cette pollution cancérigène...

Le soleil très bien, l’air irrespirable, pas terrible. Depuis mercredi, l’Ile-de-France traverse une période de chaleur et d’ensoleillement qui favorise un taux élevé de particules fines dans l’air. Cet épisode de pollution devrait dépasser ce lundi le seuil d’information selon Airparif. 

De quoi échauder certaines associations. Mardi, Ecologie sans frontière, Respire et le Rassemblement pour la Planète, ont décidé de porter plainte contre X pour mise en danger d’autrui, selon France Info.

«Les petites manifs très gentilles ça ne suffit plus»

«Il y en a ras le bol de ce phénomène de la pollution de l’air. Dès qu’il fait beau, dès qu’il fait sec en hiver, vous avez des pics de pollution, les urgences se remplissent. Les slogans et les petites manifs très gentils ça ne suffit plus» souligne Nadir Saifi, vice-président d’Ecologie sans frontière au micro de France Info.

Si cette démarche semble originale, il n’est pas sûr qu’elle sera suivie d’effet. Les associations ont déjà tenté une plainte au tribunal administratif il y a dix ans sans suite.

Sébastien Vray, responsable de l’association  Respire, explique la démarche des trois associations qui vont porté plainte contre X ce mardi pour mise en danger d'autrui en raison de la pollution de l’air…

Qu’attendez-vous de votre démarche?

Depuis le rapport Roussel de 1983, le lien entre particules fines et cancer est établi. Chaque année depuis 30 ans, des études continuent à souligner l’incidence de la pollution sur les maladies respiratoires, les atteintes du système neurologique et les risques cardiologiques. Plusieurs directives européennes établissent des seuils de particules fines à ne pas dépasser. Mais ceux-ci le sont régulièrement. Nous demandons donc au procureur de la République d’ouvrir une enquête pour déterminer les responsabilités concernant l’irrespect de la loi dans ce domaine.

Qui visez-vous exactement?

Ce n’est pas à nous d’établir la chaîne des responsables. C’est à l’enquête de le déterminer. Il faut déterminer quel poids pèse dans cette affaire les lobbys des transports, les industries, les incitations fiscales sur le diesel…

D’autres associations ont déjà porté plainte au tribunal administratif au sujet de la pollution, mais leurs démarches sont restées sans suite. Ne craignez-vous pas que la votre soit finalement vaine?


On ne peut pas garantir que l’affaire sera instruite. Mais ce serait un scandale qu’elle ne le soit pas. Il faut se rebeller face à ce scandale de santé publique. On utilisera tous les recours à la loi pour obtenir justice.


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Bon en attendant des ciels plus cléments...voici une la réponse de l'euro-députée Michèle Rivasi interrogée sur les retombées des chemtrails du 8 novembre 2013 ... le 6 mars 2014
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Biographie :

Députée de la Drôme de 1997 à 2002, membre apparenté du Parti socialiste. Elle est aujourd’hui membre du parti Les Verts (France). Fondatrice de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) en 1986, après la catastrophe de Tchernobyl.

Cofondatrice, avec Corinne Lepage, de l’Observatoire de vigilance et d’alerte écologique (Ovale). Présidente du Centre de recherche indépendant sur les rayonnements électro-magnétiques (Criirem).

Membre de :

  • la Commission de la défense nationale et des forces armées ;
  • la Commission d’enquête sur Superphénix et la filière des réacteur nucléaire à neutrons rapides et à caloporteur sodium ;
  • la commissions d’information de collectivités locales ou d’entreprises ;
  • l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques.


Michèle Rivasi a été directrice de Greenpeace France de septembre 2003 à novembre 2004.

Elle est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Michèle Rivasi enseigne actuellement à l’IUFM de Grenoble en Isère.

Elle est l’auteur de plusieurs rapports (gestion des déchets nucléaires, syndrome du Golfe, responsabilité des produits défectueux).

Aux élections européennes de 2009, elle est élue sur la liste Rassemblement Europe Écologie sur la circonscription Sud-Est.
samedi 15 février 2014
Le trait de côte du littoral aquitain a reculé en de nombreux points de 10 mètres ou plus, à la suite des tempêtes et houles de fin décembre-début janvier, a annoncé mardi dans un rapport l'Observatoire de la Côte Aquitaine, après un diagnostic de terrain.

"D'une manière générale, l'ensemble de la côte sableuse aquitaine a été fortement érodé" après les dépressions des 23-27 décembre et 3-7 janvier et des fortes houles sur la période, avec un "recul du trait de côte dépassant 10 m sur de nombreux sites", informe l'Observatoire, réseau d'experts lié à la Région.

Entre le 14 décembre et le 8 janvier, une succession de dépressions dans l'Atlantique Nord a entraîné une houle très énergétique au large de l'Aquitaine, avec une hauteur de vagues atteignant au moins 4 m pour 60% du temps, "un phénomène qui ne s'est jamais produit" sur ce littoral, selon le rapport.

Selon la base de données BOBWA, couvre les vagues dans le golfe de Gascogne sur 1958-2002, la proportion de vagues de plus de 4 m sur une telle période (26 jours) atteint occasionnellement 40%, ponctuellement 50% (3 fois en 44 ans), mais jamais plus de 55%, précise l'Observatoire.

"Les plages se sont fortement abaissées et aplanies, limitant ainsi leur résistance aux assauts de l'océan. Cette fragilité est renforcée par la disparition temporaire des barres sableuses" de marnage, poursuit le rapport, qui a aussi relevé "des submersions marines de faible emprise".

C'est en Gironde que l'érosion marine a été la plus forte avec le creusement de hautes falaises sableuses, la destruction d’accès de plage et des ouvrages côtiers altérés (promenades, enrochements). Dans les Landes, le recul a atteint 10 m ponctuellement, aux abords de courants (petits fleuves)

Par endroits, comme à Soulac-sur-Mer (Gironde), l'érosion "remet en cause l'existence d'immeubles", tel un club de surf, ou un immeuble de 78 appartements Le Signal, interdit d'habitation depuis fin janvier, et que le ministre de l'Environnement, Philippe Martin, a visité mardi.

Il a rappelé que l'Aquitaine pourrait bénéficier "de pratiquement 2 millions d'euros" de crédits exceptionnels débloqués par son ministère pour des travaux d'urgence sur son littoral.

Le rapport s'appuie sur des relevés effectués par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières et l'Office national des Forêts sur la quasi-totalité du littoral aquitain, soit 270 km.

Source © AFP


mercredi 27 novembre 2013
Les émissions de méthane, un puissant gaz à effet de serre, pourraient avoir été sous-estimées de 50% aux États-Unis par l'Agence de protection de l'environnement (EPA), selon une étude publiée lundi.

«Nos résultats montrent des émissions de méthane pouvant être jusqu'à 2,7 fois plus élevées que les estimations (officielles) dans le centre-sud du pays, qui est une région clé pour la production pétrolière et le raffinage», note Scott Miller, chercheur de l'Université Harvard, un des principaux auteurs de ces travaux parus dans la dernière édition en ligne des Comptes rendus de l'Académie nationale des sciences.

Dans ces États du centre-sud du pays comme le Texas, les émissions provenant de la production de pétrole et de gaz pourraient représenter 50% des émissions totales de méthane de la région, soit près de cinq fois le volume avancé par l'EPA, selon ces chercheurs du Laboratoire National Lawrence Livermore de l'Université de Californie à Berkeley et de l'Université Harvard (Massachusetts).

Le méthane est le deuxième plus important gaz à effet de serre après le dioxyde de carbone (CO2), soulignent ces scientifiques, dont l'étude pourrait selon eux aider les autorités nationales et des États à élaborer des stratégies pour réduire leurs émissions.

L'équipe de recherche s'est appuyée sur un modèle ordinateur qui permet de traquer les variations de méthane dans l'atmosphère et de remonter à leurs sources sur l'ensemble des États-Unis. Ils ont travaillé sur des estimations initiales de 2007 et de 2008 au moment où les États-Unis commençaient à fortement augmenter leur production de gaz naturel.

Les émissions de méthane proviennent d'une variété d'activités humaines dont, outre le forage pétrolier et le raffinage de pétrole, la production de charbon, les décharges publiques et l'agriculture avec l'élevage qui pourrait produire deux fois plus de ce gaz qu'estimé précédemment.

Les activités humaines seraient responsables d'environ 60% de toutes les émissions de méthane de la planète, les autres 40% étant de sources naturelles.

«Cette analyse fournit l'estimation la plus solide et la plus détaillée à ce jour des émissions totales de méthane aux États-Unis», affirme Anna Michalak, du département d'écologie de la Carnegie Institution for Science et professeur à l'Université Stanford, autre auteur de l'étude.

Le méthane piège 70 fois plus de chaleur que le CO2 dans l'atmosphère, mais a une durée de vie beaucoup plus courte, de dix ans contre un siècle pour le dioxyde de carbone.

Source: © La presse.ca
Le sommet de Varsovie sur le climat a accouché d’un accord modeste. Un compromis a été trouvé au dernier moment, qui trace la route vers le rendez-vous de Paris en 2015 mais donne un goût amer aux négociations qui vont suivre avec les grands pays tels que l’Inde et la Chine.

« Nous sommes épuisés et nous nous sentons mal, mais le jour suivant nous nous sommes levés heureux d’avoir obtenu de si bons résultats. Nous avons  posé les bases pour un accord clé dans le futur, merci. » a déclaré Marcin Korolec, président de la conférence et ministre polonais de l’Environnement au terme de deux semaines de discussions.

Un plan d'actions modeste a été constitué pour la période allant jusqu'à la Conférence de Paris en 2015 et un accord a été obtenu pour que tous les pays présenteront avant la Conférence de Paris des engagements clairs, transparents et compréhensibles pour réduire le changement climatique, qui seront confirmés par un nouvel accord juridique conformément à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique. Bien que la Conférence de Varsovie n'ait pas encore établi la forme juridique des engagements, chaque pays doit faire ces « devoirs », comme le fera également l'Union européenne qui prépare ses engagements pour une période allant jusqu'à 2030.

À Varsovie, on a surtout discuté quels engagements sur la réduction du changement climatique et dans quels délais doivent être adoptés par tous les pays, et pas seulement par les pays développés, comme cela était prévu par le Protocole de Kyoto en vigueur jusqu'alors. Après plus d'une journée et demie de négociations ininterrompues, un accord a finalement été trouvé afin que tous les pays présentent leurs engagements au plus tard au premier trimestre 2015.

La conférence a aussi adopté un certain nombre d'autres décisions concrètes. Par exemple, il a été décidé de créer un mécanisme international sur les pertes et dommages qui permettrait aux groupes de populations les plus vulnérables de mieux se protéger contre les catastrophes naturelles dues au changement climatique et contre la montée du niveau des eaux. Un accord a fait aussi concensus à Varsovie sur l'action institutionnelle et le financement pour réduire la pollution due à la destruction et la disparition des forêts tropicales, le programme de financement à long terme du changement climatique, l'aide financière via l'action du Fonds vert pour le climat, du Fonds d'adaptation et du centre et réseau sur les technologies climatiques, etc.

Au bout de deux semaines de discussions, la détermination de la Chine et de l'Inde - avec quelques alliés comme l'Arabie saoudite, le Venezuela, la Bolivie et la Malaisie - ont failli faire capoter les négociations en insistant pour que la "responsabilité historique" des pays du Nord sur le réchauffement exempte les pays en voie de développement d'efforts qui seraient légalement contraignants.


Lors de la conférence, les grandes ONG avaient presque toutes claqué la porte pour protester contre le manque de progrès dans les négociations. La conférence qui se tiendra à Paris, en 2015, doit - devrait ? - déboucher sur un texte en mesure de limiter le réchauffement à 2°C.

Présent à la Conférence de Varsovie, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a invité une nouvelle fois tous à préparer activement le sommet mondial qu'il convoque en septembre 2014 à New York, tandis que la 20e Conférence des pays de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique sera organisée en décembre à Lima, la capitale du Pérou.

Sinon le bilan...ben...

L'Europe ne s'est pas véritablement engagée à réduire ses émissions de carbone. Seule la Grande Bretagne a pris un engagement européen de réduction de 50% de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2030.
La Chine et l'Inde, émetteurs de la moitié des gaz à effet de serre de la planète, sont toujours considérés dans leurs statut de pays émergents pour ne pas avoir à réduire leur pollution autant que les pays dits civilisés.
Le Brésil a quant à lui annoncé qu'il était contraint de réduire son action pour lutter contre la déforestation .
L'Australie a annoncé qu'elle baisserait également ses objectifs et qu'elle renonce actuellement à des mesures visant à lutter contre le réchauffement climatique : abrogation de la taxe carbone, renoncement à la mise en place d'un marché du carbone, renoncement à la baisse de 60% de ses émissions de GES d'ici 2050, suppression de la Commission du Climat chargée d'informer la population...
Le Japon a annoncé qu'il renonçait à atteindre son objectif de réduction de 25% de ses émissions de gaz à effet de serre à cause de son retrait de l'énergie nucléaire et qu'il ne retenait plus qu'un objectif de 3%.
Enfin, concernant le financement des pays en développement pour les aider à réduire leur pollution par le biais du fond vert, rien n'est vraiment acté et les fonds sont pour l'instant totalement insuffisants.

bon ben voilà...bidon ...totalement bidon...suite au prochain épisode...


mardi 12 novembre 2013
La 19ème conférence climatique de l'ONU (COP19**) sur la réduction des émissions mondiales de carbone après 2020, se déroule avec la participation de 192 pays, depuis lundi à Varsovie jusqu'au 22 novembre.

Les études montrent que plus d'inondations et de vagues de chaleur sont à prévoir. Lors de la session plénière d'octobre, le Parlement européen a souligné l'importance de la conférence pour arriver à un accord contraignant d'ici 2015. 

L'Union européenne, qui représente environ 11% des émissions de gaz à effet de serre, s'est engagée à réduire ces niveaux de 20% d'ici 2020, lorsque le protocole internationale de Kyoto expire et devra être remplacé. La conférence fait partie des préparatifs en vue d'un nouvel accord international.

Le Parlement européen a réitéré la proposition de l'Union européenne d'augmenter l'objectif de réduction à 30% d'ici 2020 si d'autres pays sont prêts à emboîter le pas.

"En tant que délégation du Parlement européen, notre travail est de discuter avec le plus de groupes possible (ONG, délégations). Nous avons déjà un accord pour réduire les émissions des voitures, et pour réduire les émissions de 20% en-dessous des niveaux de 1990 d'ici 2020. C'est le message que nous pouvons donner. Nous voulons de vrais engagements de la part de toutes les régions du monde. Nous voulons avancer maintenant et non en 2018 ou 2020. Nous devons garder l’événement de Paris 2015 en tête, et nous devons faire pression pour des engagements contraignants, également de la part des pays non-développés. Nous avons également besoin de plus de soutien financier des pays développés" a déclaré le chef de la délégation du Parlement européen, Matthias Groote.

Et d'ajouter : "Varsovie servira de préparation pour Paris où nous devrons décider de nouvelles mesures et de quotas après 2020. Varsovie sera, je l'espère, la conférence des promesses claires et des engagements. Je voudrais voir des engagements de la part des grandes économies pour le Fonds vert pour le climat, car sinon les pays sous-développés perdront confiance. Ce sera une semaine difficile, les discussions qui se poursuivent tard dans la nuit sont une tradition, mais nous devons réussir."

Trois principaux sujets de négociation seront abordés à Varsovie

1/ Une conférence pour assurer des progrès dans la mise en œuvre des décisions antérieures

Au cours de ces deux semaines, les travaux se concentreront sur la mise en oeuvre des décisions adoptées précédemment. Il s'agit de faire vivre les institutions existantes, en particulier le Fonds vert ou le comité d'adaptation, de s'assurer du bon fonctionnement du système de suivi et de contrôle des engagements et actions (« MRV ») et de faire avancer plusieurs sujets clés tels que l'agriculture ou encore la création d'un nouveau mécanisme de marché.

2/ Une conférence pour structurer les travaux d'ici à 2015

Résultat d'un compromis largement porté par l'Union européenne à la Conférence climat de Durban, la plate-forme de Durban a pour principal objectif de parvenir en 2015 à un accord applicable à tous les pays, entrant en vigueur au plus tard en 2020 et prenant la forme d' « un protocole, un autre instrument juridique ou un résultat agréé ayant force de loi en vertu de la Convention applicable à toutes les parties ».

Ainsi, la « plate-forme de Durban » doit déterminer à Varsovie les questions clés de négociation, et notamment inciter les pays à préparer de manière concrète les engagements chiffrés qu'ils pourraient mettre sur la table pour la conférence de 2015.

3/ Une conférence pour préparer le débat en 2014 sur l'ambition

Pour se concentrer en 2014 sur l'ambition, c'est-à-dire la préparation des engagements chiffrés de réduction de gaz à effet de serre, l'Union européenne souhaitent qu'un travail interne à chaque État débute sans tarder, dans le respect des règles nationales. L'objectif poursuivi est que chaque État soit en mesure de prendre des engagements forts et ambitieux en 2015.

Pour sa part, la France souhaite que l'Union européenne s'engage collectivement à réduire ses émissions de 40 % en 2030 par rapport à 1990.


** La Conférence des Parties (COP), instituée en 1992 lors de l'adoption de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), est l'organe suprême de la Convention et réunit toutes les parties à la Convention, soit les 195 pays qui l'ont ratifiée.

Elle se réunit tous les ans depuis 1994 pour faire avancer la lutte contre les changements climatiques, pour faire le point sur l'application de la Convention, et adopter des décisions qui élaborent davantage les règles fixées et négocier de nouveaux engagements. Elle est couplée depuis 2005, date d'entrée en vigueur du Protocole de Kyoto, à la conférence annuelle des Parties au Protocole de Kyoto, dite CMP.


Un réchauffement de 3,6°C avec les objectifs actuels

La planète se dirige vers un réchauffement «de long terme» de 3,6 degrés si les gouvernements se contentent de leurs objectifs actuels, a averti l'Agence internationale de l'Energie (AIE) mardi, alors que viennent de s'ouvrir à Varsovie des négociations sur le climat.

Dans le scénario «central» établi par l'agence énergétique des pays développés, les émissions de gaz à effet de serre liées à l'énergie --environ deux tiers des émissions totales-- augmenteront de 20% en 2035, même avec les efforts déjà annoncés par les États.

Ce scénario «prend en compte l'impact des mesures annoncés par les gouvernements pour améliorer l'efficacité énergétique, soutenir les renouvelables, réduire les subventions aux énergies fossiles et dans certains cas, donner un prix au CO2», précise l'AIE dans son rapport annuel de référence, présenté mardi à Londres.

Or la hausse de 20% des émissions «énergétiques» (charbon et pétrole principalement, gaz dans une moindre mesure) d'ici 20 ans «laisse le monde sur une trajectoire cohérente avec un réchauffement moyen de long terme des températures de 3,6°C, bien au-delà de l'objectif affiché internationalement des 2 degrés», souligne l'AIE.

Constatant le «rôle pivot» de l'énergie dans le succès ou l'échec de la politique climatique internationale, le bras énergétique de l'OCDE salue les initiatives récentes (plan d'action pour le climat de Barack Obama, annonce par Pékin d'une limitation du charbon ou encore débat européen sur les engagements climatiques en 2030), qui ont «tous le potentiel de limiter la croissance des émissions de C02 liées à l'énergie».

Mais ses projections à 2035 montrent que la consommation d'énergies fossiles continuera à augmenter significativement.

16,1 milliards de litres de pétrole chaque jour

L'AIE a relevé mardi sa prévision de consommation mondiale de pétrole en 2035 à quelque 101 millions de barils par jour (mbj), soit une progression d'environ 14 mbj en moins d'un quart de siècle. Cette consommation pétrolière représente un flot de plus de 16,1 milliards de litres d'or noir, brûlé sur la planète toutes les 24 heures.

Côté charbon, énergie fossile la plus polluante et carburant énergétique principal des deux pays les plus peuplés de la planète (Chine et Inde), l'AIE table sur une hausse de la consommation de 17% d'ici 2035 (dont les deux tiers seraient réalisés d'ici 2020), notamment parce que le charbon reste moins cher que le gaz dans de nombreuses régions du monde.

«Les choix politiques en Chine», qui pourrait atteindre un plateau de sa consommation charbonnière en 2025, «seront particulièrement importants puisque la Chine consomme désormais autant de charbon que le reste du monde», souligne l'AIE.

Fervente promotrice de la capture et au stockage souterrain (CCS) du CO2 pour parer le réchauffement, l'agence semble prendre acte du développement très lent de la technologie, affectée par des défis technologiques mais surtout par une non-rentabilité économique, faute de prix significatif de la tonne de CO2. Seulement 1% des centrales thermiques seront équipées de CCS en 2035, selon elle.

Quant au nucléaire, malgré un ralentissement, sa production d'électricité augmente de deux tiers, «tiré par la Chine, la Corée du Sud, l'Inde et la Russie», selon l'AIE.

Frange d'or dans un nuage noir néanmoins: les perspectives pour les renouvelables, notamment dans l'électricité, restent bonnes. Près d'un mégawatt sur deux de nouvelle capacité de production électrique sera renouvelable (un sur quatre pour les seuls éolien et photovoltaïque), ce qui permettra de passer le cap de 30% d'électricité renouvelable dans le monde en 2035.

Par le passé, l'AIE avait déjà averti d'une fièvre des températures de 6 degrés si tous les efforts pour limiter les émissions humaines étaient abandonnés.



#COP19 : Quels sont les enjeux des négociations... par developpement-durable

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...Bon allez comme d'habitude on ne prie pas le ciel.... 
...pour que des outils de base mal-façonnés soient par leur soin soigneusement sélectionnés...


...Car comme tout le monde le sait le statut légal (ou létal comme vous voulez) 
d'un bien d'équipement mal embouché 
...ne peut plus être remis en question...
... Et que la prohibition légale interdit de pratiquer des expériences sans notre consentement...

...bon ben ... c'est tout pour aujourd'hui...

....Actualité suivante...

mercredi 2 octobre 2013
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a comparé lundi le «grand dérèglement climatique» à un «précipice», et averti que si la communauté internationale ne se mobilise pas pour parvenir à un accord en 2015 à Paris, il «s'ouvrira sous nos pas».

«Il y a devant nous un précipice : le grand dérèglement climatique», a déclaré M. Fabius à Paris, lors d'un colloque sur le dernier état des lieux du changement climatique, rendu public par les experts du GIEC en fin de semaine dernière à Stockholm.

«Nous pouvons encore l'éviter, mais si nous restons inertes ou insuffisamment actifs, le précipice s'ouvrira sous nos pas», a-t-il ajouté.

Paris doit accueillir en 2015 la grande conférence annuelle de l'ONU sur la lutte contre le changement climatique. La communauté internationale s'est donnée comme objectif de parvenir à cette date à un accord ambitieux, contraignant et global sur les limitations de gaz à effet de serre (GES) afin d'espérer contenir le réchauffement du globe à 2 °C.

Selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), en cas d'inaction sur les rejets de GES, le thermomètre mondial pourrait encore augmenter de près de 5 °C d'ici la fin du siècle.

«Paris Climat 2015 ne doit pas être une réunion pour essayer, ce doit être une réunion pour décider», a lancé M. Fabius, tout en reconnaissant que la «difficulté de la tâche est extrêmement grande».

«La crise économique ne facilite pas la prise en compte du long terme» et la «croissance des classes moyennes partout dans le monde et notamment dans les pays émergents entraîne mécaniquement une hausse de la consommation d'énergie», a-t-il détaillé, tout en saluant «des éléments encourageants «comme la «détermination» du président américain Barack Obama.

Le rendez-vous climat annuel de la communauté internationale se déroulera du 11 au 22 novembre à Varsovie. Cette échéance «sera décisive pour poser les bases du futur accord» qui, a-t-il insisté, devra être «universel, ambitieux et comportant des engagements de réduction d'émissions».

Source © la presse.ca

Ajout: Nature Alerte: 

...perspicace et rusé comme pas deux...il faut bien accompagner les horribles desseins de l'ultime conscience universelle des hommes affirmant le vide!

vendredi 27 septembre 2013
Le premier volet du nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat affirme que le niveau des océans pourrait s'élever de près d'un mètre d'ici à 2100.

Les experts du climat aggravent leur diagnostic. Au terme d'une négociation-marathon qui s'est achevée à Stockholm (Suède), vendredi 27 septembre au petit matin, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a adopté le premier volet de son cinquième rapport. Sur plusieurs points cette édition apparaît bien plus alarmante que la précédente, publiée en 2007.

Le texte le plus attendu n'est cependant pas le rapport lui-même, qui sera publié en janvier, mais son Résumé à l'intention des décideurs, bref document d'une vingtaine de pages qui servira de base aux éventuelles actions politiques menées sur le front climatique.

Adopté ligne à ligne par les délégués et les scientifiques de l'ensemble des pays membres du GIEC, il présente l'état des connaissances scientifiques sur le réchauffement en cours de la manière la plus consensuelle possible. Celles-ci n'en dessinent pas moins un tableau assez sombre. "C'est une confirmation mais aussi un renforcement des diagnostics précédents", résume Jean-Pascal van Ypersele (université catholique de Louvain), vice-président du GIEC.

TEMPÉRATURES

Les experts du climat estiment désormais "extrêmement probable" – c'est-à-dire, dans le jargon du GIEC, avec une probabilité supérieure à 95 % – que l'élévation de la température terrestre relevée depuis le milieu du XXe siècle est bel et bien le fait de l'accumulation des gaz à effet de serre d'origine humaine. Cette probabilité était évaluée à 90 % dans le précédent rapport, rendu en 2007. Le réchauffement moyen depuis 1880 est désormais de 0,85 °C et les trois dernières décennies sont "probablement" les plus chaudes depuis au moins mille quatre cents ans.

En fonction des scénarios de développement (du plus sobre au plus émetteur), les modèles climatiques prévoient une élévation de température comprise entre 0,3 °C et 4,8 °C pour la période 2081-2100, par rapport à la période 1986-2005. Seul le scénario le plus sobre – et aussi le plus improbable – a une probabilité supérieure à 50 % d'éviter de dépasser le seuil de 2 °C au dessus des températures pré-industrielles. Seule note d'espoir : les experts ont légèrement élargi la fourchette donnant l'élévation de température en cas de doublement du CO2 : de 2 °C à 4,5 °C en 2007, ils sont passés à 1,5 °C à 4,5 °C.

GLACES

Neiges et glaces de toutes sortes se rétractent rapidement. La banquise arctique estivale a perdu, en surface, entre 9,4 % et 13,6 % depuis 1979. Les experts n'excluent pas qu'elle ait totalement disparu au milieu du siècle, dans le cas du scénario le plus noir.

Les glaciers de montagne ont perdu en moyenne environ 275 milliards de tonnes (Gt) de glaces par an entre 1993 et 2009. Relevée au mois de juin, la couverture neigeuse de l'hémisphère nord a perdu en moyenne 11,7 % par décennie entre 1967 et 2012. Les experts estiment "très probable" que la calotte de glace du Groenland ait perdu en moyenne 34 Gt par an entre 1992 et 2001. Ce taux est depuis passé à 215 Gt de perte par an entre 1993 et 2009. L'Antarctique est soumis à une accélération comparable. La perte de glace des deux inlandsis contribue fortement à faire monter les océans.

NIVEAU DE LA MER

En 2007, le précédent rapport prévoyait une élévation moyenne du niveau de la mer comprise entre 18 cm et 59 cm d'ici à la fin du siècle. Cette estimation avait été critiquée dès sa publication : elle ne tenait pas compte des pertes de glace du Groenland et de l'Antarctique.

En intégrant ces deux contributeurs importants, les simulations donnent des chiffres plus conséquents : en fonction des émissions à venir, la mer pourrait être plus haute 26 cm à 82 cm dans la période 2081-2100 qu'entre 1986-2005. Mais dans le scénario le plus noir, les experts donnent comme fourchette haute le chiffre de 98 cm d'élévation moyenne.

Avec un rythme de hausse qui pourrait atteindre 0,8 cm à 1,6 cm par an au cours des deux dernières décennies du siècle. Ce rythme est aujourd'hui de 3,2 mm par an. D'autres simulations, dites semi-empiriques, donnent des valeurs beaucoup plus importantes ("jusqu'au double", précise le GIEC dans le Résumé) mais ne font pas consensus dans la communauté scientifique. Entre 1901 et 2010, les océans se sont en moyenne élevés de 19 cm. Cependant, préviennent les experts, cette élévation n'est pas uniforme : certaines régions seront plus rapidement affectées que d'autres.

ÉVÉNEMENTS EXTRÊMES

Les experts estiment "très probable" que l'influence humaine a contribué aux changements de fréquence et d'intensité des températures extrême notés depuis le milieu du XXe siècle. "Les vagues de chaleur vont très probablement se produire plus fréquemment et durer plus longtemps, a déclaré le climatologue Thomas Stocker (université de Berne), co-président du groupe de travail du GIEC. Avec le réchauffement, nous nous attendons à voir les régions humides recevoir plus de pluies et les régions les plus sèches à en recevoir moins."

GÉO-INGÉNIERIE

Pour la première fois, la géo-ingénierie est mentionnée dans le Résumé à l'intention des décideurs. Ce terme désigne des dispositifs de manipulation du climat comme, par exemple, la dispersion massive de particules dans la stratosphère, qui réfléchiraient une part du rayonnement solaire, contribuant ainsi à refroidir le climat. "C'était une demande des gouvernements de se pencher sur cette question", précise M. van Ypersele. Une brèche n'est-elle pas ouverte, ouvrant la voie à des méthodes de lutte contre le réchauffement ne passant pas une réduction des émissions ? "Nous soulignons tous les risques et les incertitudes liés à la géo-ingénierie, répond-il. Ne pas traiter cette question dans le rapport du GIEC ouvrirait la porte à ce qu'on puisse en dire n'importe quoi."

Source: © Le Monde


...Et HOP !!! ...






vendredi 13 septembre 2013
Les pluies diluviennes qui s'abattent sur l'Etat américain du Colorado, à l'ouest du pays, ont provoqué la mort de trois personnes et forcé des centaines d'habitants à évacuer leurs logements, a-t-on appris auprès de responsables jeudi.

A Colorado Springs, les pompiers ont découvert le corps d'une personne, morte dans ces inondations provoquées par les pluies qui tombent depuis trois jours.

Une deuxième dépouille a été retrouvée dans la petite ville de Jamestown, au nord de la ville universitaire de Boulder, a expliqué une porte-parole des services d'urgence municipaux.

"Cela fait trois jours qu'il pleut", a-t-elle précisé tout en ajoutant que la situation avait empiré depuis les petites heures de mercredi "et cela n'est pas près de s'arrêter".

Les autorités ont demandé aux habitants de Jamestown de quitter leurs maisons et plusieurs centaines de personnes ont volontairement rejoint des abris temporaires ouverts à travers le comté.

Face aux intempéries, les services météorologiques américains ont exhorté les habitants de cette région du nord-est du Colorado à "trouver refuge dans des zones élevées".

Des images diffusées à la télévision montraient des torrents d'eau boueuse dévaler les routes en emportant des voitures sur leur passage.

Source © Reuters


Aujourd'hui, les autorités ont appelé des milliers personnes dans la ville inondée de Boulder à évacuer, les ruisseaux voisins ont atteint des niveaux dangereux. 

Les secouristes ont lutté toute la nuit pour atteindre des dizaines de personnes isolées par les inondations dans les communautés des montagnes voisines, tandis que les résidents de la région de Denver et des autres communautés en aval ont été avertis de rester hors de rues inondées.

L'alerte a été provoquée par la hausse rapide des niveaux des ruisseaux remplis de débris et de boue qui se détachent des montagnes.

Tôt ce vendredi, le porte-parole du comté de Boulder James Burrus a déclaré que la totalité du hameau de Eldorado Springs, environ 500 personnes, a été invité à évacuer en raison d'une crue éclair et des nombreuses menaces de glissement de terrain le long du South Boulder Creek. Selon la météo régionale, plus de 14 centimètres de pluie sont tombés depuis lundi dans la ville.

© Nature Alerte

mardi 11 juin 2013
Le combat contre des inondations historiques se poursuivait lundi en Allemagne. Des centaines de personnes ont dû être évacuées au bord de l'Elbe après la rupture d'une digue. La situation s'améliorait par contre en Hongrie; le Danube continuant sa décrue à Budapest.

"La lutte contre les inondations représente la plus grande intervention jamais menée par l'armée allemande" sur le territoire national, a affirmé lundi le porte-parole du gouvernement. Quelque 20'000 soldats ont été mobilisés.

Le bilan humain des inondations qui ravagent depuis une semaine des régions entières d'Europe centrale s'est alourdi lundi. En Autriche, le corps d'une personne portée disparue depuis plus d'une semaine a été retrouvé. Cette nouvelle victime porte à 21 le nombre de morts recensés, dont cinq en Autriche et dix en République tchèque, où six personnes sont également portées disparues.

Les dommages matériels restent difficiles à évaluer mais ils se chiffreront en milliards d'euros.

Situation tendue en Allemagne

En Allemagne, la rupture d'une digue à Fischbeck a montré que la situation restait tendue. Cet incident a entraîné la fermeture d'un pont ferroviaire, obligeant les lignes très fréquentées reliant Berlin à Cologne ou à Francfort à des détours importants.

Plus en amont, à Magdebourg, où des milliers de personnes ont été évacuées, l'Elbe a entamé sa décrue.

Les États régionaux du Brandebourg et de Basse-Saxe attendaient quant à eux le point haut des flots. La chancelière allemande Angela Merkel s'est rendue à Wittenberge lundi après-midi pour sa troisième visite dans les zones inondées en une semaine. Plus au sud, le retour à la normale se faisait lentement.

Dégâts estimés en République tchèque

En Hongrie, le Danube a commencé une lente décrue à Budapest et les digues semblaient tenir bon.

En République tchèque, l'heure est au calcul des coûts provoqués par les inondations. Les dégâts ont été évalués à environ deux milliards de couronnes (96 millions de francs) rien que dans l'agriculture.


Source © ats / 10.06.2013


Au moins trois "trombes marines", colonnes d'air et d'eau en rotation, ont été observées dimanche au large de Cagnes et Antibes.

La première de ces "mini-tornades" a été observée vers midi depuis la baie de Cagnes, progressant au large vers Villeneuve-Loubet et Antibes.

Deux autres "tornades" ont ensuite été aperçues au large d'Antibes, puis du cap d'Antibes en début d'après-midi.

Source © Nice Matin


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