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lundi 5 octobre 2015
Utilisateurs acharnés du Web, attention... À deux mois de la COP21, une étude révèle que le monde digital produirait autant de CO2 que les avions.

C'est une étude qui risque de faire du bruit, à deux mois de la COP21. 

Selon la Global e-sustainability Initiative (GeSI), Internet pollue autant que les avions. En effet, à en croire le rapport, le Web générerait 2 % des émissions de CO2 mondiales... soit la même quantité que le trafic aérien. 

Regarder des vidéos sur Internet, tchater, partager des photos sur les réseaux sociaux..., autant de comportements qui inquiètent les ONG comme Greenpeace. "Si vous ajoutez l'électricité consommée par les centres de données ainsi que les réseaux nécessaires pour connecter tous nos appareils, cela représenterait le sixième pays qui consomme le plus au monde", alarme Gary Cook, analyste des technologies de l'information à Greenpeace, dans les colonnes du Time.

Si à l'échelle de l'individu l'empreinte carbone reste assez faible, au niveau mondial le chiffre monte rapidement. Ainsi, si Facebook jure que chacun de ses utilisateurs ne représente que 263 g de dioxyde de carbone par an, soit "moins qu'un café latte (340 g)", le chiffre grimpe très vite si on prend en compte les 1,69 milliard d'utilisateurs. "Plus les gens sont connectés et utilisent du digital, plus les centres de données hébergeant les serveurs doivent pouvoir répondre à la demande et donc s'agrandir", explique Sud-Ouest. Alors que ces derniers utilisent de plus en plus d'énergie, ils essayent dans le même temps de garder leurs serveurs à une température raisonnable.

L'engagement des géants du Web

Alors pour limiter son empreinte carbone, Facebook a trouvé la solution : le réseau social a installé son centre de données en Suède, à Lulea, près du cercle arctique, afin de refroidir ses serveurs naturellement. La méthode est plutôt efficace, rapporte le quotidien local : Facebook assure que son empreinte carbone était de 285 000 tonnes d'équivalent CO2 en 2012, soit cinq fois moins que celle de Google la même année.

Mais les efforts de ces géants du Web ne doivent pas s'arrêter là. Le secteur s'est engagé à ne pas augmenter son empreinte carbone d'ici 15 ans. Malgré cet engagement, Gary Cook reste sceptique : "Si vous observez l'évolution croissante de la demande des centres de données du monde digital, vous verrez que l'efficacité énergétique réduira la courbe des émissions de CO2. Mais cette même courbe continuera quand même à monter jusqu'à la lune."

Source © Le Point

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Le statut légal qui fait de l'écran un bien d'équipement salutaire ne peut être remis en question sans le consentement formel de son utilisateur...il devient donc évident que l’être restera assigné à résidence, surveillée...yeahp !!!
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CO 2 ++

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jeudi 18 juin 2015
Le Parlement européen a réclamé, mercredi 17 juin, d'interdire le territoire de l'UE aux animaux clonés, à leurs descendants et aux produits en étant issus, au risque de fâcher les fournisseurs américains, que la Commission européenne veut ménager.

Les commissions agriculture et environnement du Parlement ont uni leurs forces pour demander ce moratoire généralisé, fruit d'un accord entre les six grandes formations politiques du Parlement, de la droite aux verts. Dans leur rapport, adopté par 82 députés (8 votes contre, 8 abstentions), les élus soutiennent le projet de la Commission d'interdire le clonage d'animaux à des fins agricoles dans l'UE, et la mise sur le marché de tels animaux.

Une interdiction à tous les niveaux

Mais, en invoquant le bien-être animal, des soucis éthiques et les réserves des consommateurs européens, les élus veulent aller loin, en interdisant aussi la vente et l'importation des produits issus d'animaux clonés, notamment spermes et embryons, ainsi que des descendants de ces animaux et des produits en étant issus.

Cette mise au ban généralisée s'impose car sinon « nous ferions la promotion de la technique du clonage dans les pays tiers », notamment aux États-Unis, a plaidé la rapporteure démocrate-chrétienne allemande, Renate Sommer. Le Parlement réclame aussi des obligations de traçabilité de la part des partenaires commerciaux de l'UE, pour empêcher que sa mise au ban soit contournée.

Cette position doit encore être avalisée en plénière, en principe en septembre, avant l'ouverture de négociations entre élus, gouvernements et Commission pour finaliser les règles européennes en la matière.

La Commission veut ménager les partenaires de l'UE

La viande des clones, des spécimens très coûteux, ne se mange pas, mais leurs embryons et semences sont commercialisés et exportés, et leurs descendants sont élevés, en particulier aux États-Unis, en Argentine, au Brésil et en Uruguay, sans système de traçabilité.

Dans son projet législatif présenté en 2013 pour encadrer cette pratique, l'exécutif européen avait renoncé à bannir la vente de viande ou de lait des descendants des animaux clonés pour ne pas indisposer ses partenaires commerciaux. Il avait aussi exclu un étiquetage de ces produits, arguant des coûts induits pour les producteurs, tout en prédisant d'emblée une bronca du Parlement contre ses propositions.

Source © la France Agricole
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samedi 30 mai 2015
Les quotas sont passés de 13 500 à 16 000 tonnes. Lancé par l'Union européenne il y a presque dix ans, le plan de reconstitution du thon rouge porte tout doucement ses fruits.

La saison de la pêche 2015 vient de s'ouvrir pour un mois. 

Avec elle, une bonne nouvelle arrive : les stocks de thon rouge se sont redressés. La nouvelle a été annoncée dans un communiqué de presse de l'Union européenne : le commissaire européen Karmenu Vella s'est réjoui de la remontée des stocks de thon rouge dans les zones méditerranéenne et de l’Atlantique-Est.

Lancé en 2006, le plan de redressement pour le thon rouge a enfin porté ses fruits, puisque cette augmentation des quotas est la première enregistrée. Ainsi, les stocks de poissons reproducteurs sont estimés à un peu moins de 600 000 tonnes, ce qui représente quatre fois plus que ce qui était observé au milieu des années 2000. 

La pêche du thon rouge toujours contrôlée

Afin d'éviter la surpêche, l'Union européenne s'était engagée à des mesures de contrôle international sur la pêche du thon rouge. Un programme d’inspection, coordonné par l’Agence européenne de contrôle des pêches, permet entre autres de surveiller les stocks. A cela s'ajoute un système de surveillance satellitaire, qui permet de tenir les pêcheurs éloignés de toute tentation d'abus.

La remontée des stocks va permettre aux Etats membres qui se partagent les quotas (France, Espagne, Portugal, Italie, Croatie, Grèce, Chypre et Malte) de légèrement augmenter leur pêche (16 000 tonnes contre 13 500 tonnes l'an dernier). L'idée reste de continuer à réguler la pêche, afin de pérenniser le retour du thon rouge.

Source © Le Parisien
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mardi 6 mai 2014
L'information est tombée  vendredi 2 mai : le préfet de la Gironde, Michel Delpuech, a décidé d'interdire la pêche et la commercialisation des moules du secteur du banc d'Arguin.

En effet, les résultats d'analyse effectuées par le réseau de surveillance de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) ont révélé une contamination des moules dans ce secteur. Une toxine susceptible d'effets sur la santé, comme des problèmes gastriques, aurait été détectée.

Les mesures seront levées dès que les analyses établiront la bonne santé sanitaire des mollusques.


Le géant énergétique russe Gazprom a déchargé ses premiers barils de pétrole en provenance d’Arctique. Vendus sous le nom d’ARCO (Arctic Oil), ils seront moins coûteux que l’Urals.

Gazprom a déchargé une première partie du pétrole provenant du gisement Prirazlomnoe, situé sur le plateau arctique de la mer de Petchora, a annoncé la compagnie. Ces 70 000 tonnes de pétrole ARCO ont été achetées par une grande compagnie européenne dont le nom n’a pas été révélé.

La licence du gisement Prirazlomnoe appartient à une succursale de Gazprom – Gazprom Neft Shelf – et Gazprom Neft est l’opérateur du projet. La compagnie compte consolider Gazprom Neft Shelf d’ici la fin du premier semestre, a annoncé le directeur général adjoint Vadim Iakovlev. Le total des investissements dans le projet d’exploitation sur le plateau avoisine 90 milliards de roubles, soit environ 1,8 milliards d’euros.

Prirazlomnoe est le premier projet d’exploitation pétrolière en service sur le plateau arctique russe. La plate-forme a été installée en août 2011 et l’exploitation a commencé fin 2013. Les réserves disponibles s’élèvent à 71,96 millions de tonnes. En 2014, il est prévu d’en extraire au moins 300 000 tonnes.

Il sera plus facile de vendre le pétrole sous une marque distincte sur les marchés internationaux étant donné sa haute granularité, souligne Lev Snykov de Greenwich Partners. Auparavant, le président de Gazprom Neft Alexandre Dioukov avançait que la nouvelle marque en provenance de Prirazlomnoe serait de qualité inférieure par rapport à l’Urals, d’où son tarif moins élevé (vendredi, l’Urals s’échangeait à hauteur de 107,8 dollars le baril). Et les conditions spéciales (0% d’impôt minier jusqu’en 2021) permettront de rendre ce projet efficace économiquement même avec un cours de 80 dollars le baril.

D’après Lev Snykov, la nouvelle marque de pétrole ARCO sera sollicitée avant tout en raison d’une forte demande en marques pétrolières à haute granularité: il est plus rentable de raffiner ce pétrole tout en économisant sur son prix coûtant.

mercredi 26 mars 2014
La Commission européenne a présenté, le 25 mars 2014, une proposition de nouveau règlement relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits biologiques.

« Les préoccupations des consommateurs et des producteurs sont au cœur de cette nouvelle proposition, qui vise à combler les lacunes du système actuel », fait valoir la Commission dans un communiqué. « La taille du marché des produits biologiques de l'Union a quadruplé au cours des dix dernières années et les règles doivent être actualisées et adaptées pour que le secteur puisse continuer à se développer et relever les défis à venir. »

« L'avenir du secteur des produits biologiques de l'Union européenne repose sur la qualité et l'intégrité des produits vendus sous le logo européen de production biologique. La Commission tend à favoriser une amélioration à la fois quantitative et qualitative de la production biologique dans l'Union européenne en renforçant la confiance des consommateurs dans les produits biologiques et en supprimant les obstacles au développement de l'agriculture biologique. 

Ce train de mesures est une bonne chose pour les consommateurs et pour les agriculteurs. Les consommateurs obtiendront de meilleures garanties sur les aliments biologiques produits et vendus dans l'Union européenne, et les agriculteurs, les producteurs et les commerçants auront accès à un marché plus vaste tant au sein de l'Union qu'en dehors. »

« Supprimer une grande partie des dérogations »

« La proposition est axée sur trois objectifs principaux : préserver la confiance des consommateurs, conserver la confiance des producteurs et faciliter l'accès à la filière biologique pour les agriculteurs. Le but est de veiller à ce que l'agriculture biologique reste fidèle à ses principes et à ses objectifs, de façon à répondre à la demande du public en matière de respect de l'environnement et de qualité. La Commission propose notamment :


  • de renforcer et d'harmoniser les règles applicables tant au sein de l'UE qu'en ce qui concerne les produits importés, en supprimant une grande partie des dérogations en matière de production et de contrôle ;


  • de renforcer les contrôles en les basant sur des analyses de risque ;


  • de faciliter l'accès des petits agriculteurs à l'agriculture biologique en leur offrant la possibilité d'adhérer à un régime de certification de groupe ;


  • de mieux prendre en compte la dimension internationale des échanges de produits biologiques grâce à l'ajout de nouvelles dispositions concernant les exportations ;


  • et enfin de simplifier la législation afin de réduire les coûts administratifs pour les agriculteurs et d'accroître la transparence. »


« Pour aider les agriculteurs, producteurs et commerçants de la filière biologique à s'adapter aux changements proposés et à relever les défis à venir, la Commission a également approuvé un plan d'action pour l'avenir de la production biologique en Europe. Ce plan prévoit de mieux informer les agriculteurs au sujet des initiatives en matière de développement rural et de politique agricole européenne qui visent à stimuler l'agriculture biologique, de renforcer les liens entre les projets européens de recherche et d'innovation et la production biologique et d'encourager la consommation de produits issus de l'agriculture biologique, par exemple dans les écoles. »

La proposition de la Commission, qui va maintenant être soumise au Parlement européen et au Conseil, est fondée sur les résultats d'un processus de consultation qui a débuté en 2012 et qui prévoyait une série d'auditions avec des experts européens et internationaux de la production biologique. « Une consultation publique menée en 2013 a suscité un grand intérêt de la part du public (45.000 réponses, la plupart émanant de « consommateurs » plutôt que de « producteurs »). Cette consultation a mis en lumière les préoccupations du public en matière d'environnement et de qualité, ainsi que son souhait évident de voir mises en œuvre, dans l'ensemble de l'Union, des règles plus strictes et plus harmonisées dans le domaine de la production biologique. »

« L'agriculture biologique allie les meilleures pratiques environnementales, un haut degré de biodiversité, la préservation des ressources naturelles et des normes de production fondées sur des substances et des processus naturels. Elle approvisionne un marché spécifique répondant à une demande précise des consommateurs, tout en fournissant des biens publics en matière de protection de l'environnement, de bien-être animal et de développement rural », conclut le communiqué.

Source © La france agricole
vendredi 21 mars 2014
Un litre d'eau potable sur cinq est perdu dans des fuites de canalisations en France, soit un total impressionnant de 1.300 milliards de litres d'eau ou 430.000 piscines olympiques par an, affirme une enquête de 60 Millions de consommateurs publiée jeudi 20 mars.

Selon cette étude menée avec la Fondation France Libertés et qui doit être détaillée à la presse jeudi, le taux de fuite est en moyenne en France de 3.400 litres par jour pour chacun des 850.000 kilomètres de canalisations d'eau qui parcourent le pays.

"20% des volumes perdus, mais payés par les consommateurs"

"Les fuites sont nombreuses et chaque année, 1,3 milliard de mètres cubes d'eau traités par les usines n'arrivent jamais au robinet. Soit 20% des volumes perdus, mais payés par les consommateurs, même si c'est invisible sur les factures", souligne 60 millions dans un communiqué publié jeudi.

Sur la base des données de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema), l'organisation de défense des consommateurs a dressé un palmarès des fuites dans les 101 villes préfectures de métropole et des DOM.

Celui-ci montre que deux de ces villes sur trois "n'atteignent pas l'objectif national fixé par la loi Grenelle II de 2010, visant à limiter le taux de fuites à 15% de l'eau produite", souligne l'étude.

Dans un quart des préfectures, le taux dépasse même les 25%: le taux est de 54% à Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence), 48% à Bar-le-Duc (Meuse), 46% à Saint-Denis de la Réunion, 41% à Fort-de-France (Martinique), ou encore 37% à Nîmes (Gard) et 36% à Tulle (Corrèze) et Evreux (Eure).

Dans les meilleurs élèves, 60 millions recense 33 préfectures entre 4 et 15%, avec en tête Le Mans (Sarthe) et Rennes (Ille-et-Vilaine) avec 4%, devant les 5% de Blois (Loir-et-Cher) et les 7% d'Orléans (Loiret) et Moulins (Allier).

Côté grandes villes (agglomérations, communautés de communes ou métropoles), Paris intra-muros est à 8,3%, Lyon 17,8%, Marseille 15%, Toulouse 11%, Lille 18%, Bordeaux 15,7% et Nice 19%.

Selon 60 millions de consommateurs, pour éviter ce "grand gaspillage", il faudrait engager 1,5 à 2 milliards d'euros par an pour réaliser les travaux nécessaires, "soit le double du rythme actuel".

Quoi que globalement méconnue du grand public, l'ampleur des fuites est un phénomène identifié. Selon le ministère de l'Ecologie, elles proviennent en "grande majorité" des fuites de branchements, qui doivent souvent faire l'objet de recherches poussées dans des secteurs "douteux" afin d'être identifiées.

vendredi 21 février 2014
Peut-on faire confiance aux laits français? Alors que des chercheurs britanniques avaient trouvé, très récemment, de l'aluminium en quantité non négligeable dans des laits infantiles, 60 Millions de consommateurs s'est penché sur ceux vendus en France, dans un article publié ce vendredi sur son site.

Et selon le magazine, les résultats sont loin d'être satisfaisants. Ainsi, il indique avoir trouvé, dans les laits 1er âge, une teneur moyenne de 153 microgrammes (μg) d’aluminium par litre. Pour un nourrisson de six mois qui consomme quatre biberons de 210 ml/jour, cela représente donc 897 μg d’aluminium ingéré par semaine.

Les résultats ne sont pas meilleurs pour les laits 2e âge. Avec une moyenne de 198 μg/l, ce même nourrisson avalant trois biberons de 210 ml/jour (son alimentation commençant à être diversifiée), ingère chaque semaine 874 μg d’aluminium.

Certes, constate 60 Millions de consommateurs, aucune de ces teneurs ne dépasse la dose tolérable maximale hebdomadaire fixée à 1 mg par kilo de poids corporel par l’Agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa). Mais les écarts sont cependant très importants d’une marque à l’autre.

En prenant les références les plus contaminées, le même enfant ingurgite respectivement 32 % et 30 % de la dose tolérable hebdomadaire d’aluminium. À l’inverse, les laits légèrement pollués représentent «seulement» 4 % de la dose tolérable.

En revanche, 60 millions de consommateurs n'a pas détecté d'aluminium dans les laits de croissance.

Si les taux constatés sont inférieurs aux limites fixées par l'Europe, l'étude rappelle que ces bornes s'adressent à toute la population et ne différencient pas les plus jeunes du reste des consommateurs.

«Faute de connaissances précises sur l’impact de l’aluminium chez les tout-petits, il nous apparaît légitime d’exiger soit une limite réglementaire dans les laits infantiles, soit une obligation d’étiqueter la teneur sur l’emballage», met en garde le magazine.
lundi 2 décembre 2013
«Les animaux OGM nourriront-ils la planète?», se demandait Terra Eco en juin 2012. Le journal se penchait sur les modifications génétiques d'animaux et sur le cas particulier d'«un saumon qui grossit deux fois plus vite» (qui grandit toute l'année et pas seulement au printemps), suite à un remaniement de son patrimoine génétique. Il est commercialisable plus rapidement, et permet donc de produire à moindre coût. On lisait alors: 

«Ces animaux transgéniques pourraient bien être les premiers à se faire une place dans nos assiettes. Bientôt. Jusqu’à présent, à travers le monde, aucun animal aux gènes bidouillés n’est autorisé à entrer dans la chaîne alimentaire humaine. L’arrivée prochaine sur le marché des animaux OGM à des fins de consommation humaine pourrait, selon certains, résoudre les problèmes d’insuffisance alimentaire.»

Le saumon AquAdvantage® (ou Frankenfish pour ses détracteurs) est censé être élevé dans des parcs, mais les craintes de dissémination sont nombreuses. Jean-Yves Nau expliquait aussi ici en 2011 les tenants et les aboutissants de la production de ce «saumonstre». 

Mais aujourd'hui, le saumon OGM devient de plus en plus réel et proche, puisque le «Frankenfish» a changé de statut au Canada. Terra Eco met ainsi à jour son article ce jeudi: 

«Le saumon génétiquement modifié de la firme américaine AquaBounty Technologies se rapproche des assiettes à grands coups de nageoire. Le gouvernement canadien vient d’autoriser en début de semaine la production à des fins commerciales des œufs de ce "Frankenfish", dans la couveuse de l’entreprise, située sur l’île-du-Prince-Edouard.»

Sciences et Avenir explique que les oeufs seront exportés au Panama pour être engraissés, avant d'être proposés aux marchés. Et précise:

«Cette autorisation d’exportation et de production porte pour l’instant sur 100.000 œufs par an. Ce premier obstacle franchi, Aquabounty devra convaincre les États et les distributeurs d’autoriser l’accès de son produit aux marchés nationaux. Des chaînes de supermarché nord-américaines ont d’ores et déjà assuré qu’elles refuseraient de vendre ces poissons».

C'est donc un premier pas vers la mise en vente. Aux Etats-Unis, l'avis final pour l'autorisation (ou non) de la mise sur le marché par la FDA (Food and Drug Administration) se fait attendre. Mais Le Monde soulignait en mai qu'il y a «une réelle opposition des consommateurs américains». 





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lundi 25 février 2013
Après le scandale de la viande de cheval, celui du poisson ? C’est la question qui se pose, après la publication, jeudi 21 février, d’une étude menée par l’ONG américaine Oceana révélant une fraude de grande ampleur portant sur les produits de la mer aux Etats-Unis, où un tiers des poissons consommés n’appartiennent pas à l’espèce que les clients avaient cru acheter.

Pour son enquête, menée de 2010 à 2012, l’association a procédé à une analyse ADN de 1 215 échantillons de poisson collectés dans 674 points de vente – magasins d’alimentation et restaurants – dans 21 Etats américains.

Les résultats sont sans appel : 33 % des poissons étudiés ne correspondaient pas à l’espèce affichée et pâtissaient d’un étiquetage non conforme à la charte établie par l’Agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA).

Les poissons les plus pêchés, le thon et le vivaneau (« snapper »), sont aussi les plus mal étiquetés : ainsi, le vivaneau enregistre un taux d’erreur de 87 % (161 des 186 poissons vendus comme tel et collectés dans l’ensemble du pays n’en étaient finalement pas), tandis que le thon est mal étiqueté dans 59 % des cas (84 % des échantillons de thon blanc prélevés étaient en réalité de l’escolar, une espèce de poisson pouvant provoquer de graves troubles digestifs).

Entre 19 % et 38 % des morues, des flétans et des bars chiliens avaient aussi un étiquetage erroné, ajoute encore le rapport. Seul le saumon est mieux étiqueté, avec seulement 7 % de fraudes.

Cette vaste opération de substitution d’espèces prend plusieurs formes. On y retrouve des poissons d’élevage vendus comme des poissons sauvages, beaucoup plus coûteux (comme du pangasius vendu pour du mérou, de la sole ou de la morue). Des espèces surexploitées, vulnérables ou en péril vendues comme d’autres plus soutenables (par exemple du flétan de l’Atlantique à la place du flétan du Pacifique). Y figurent aussi des poissons déconseillés aux femmes enceintes et aux enfants par la FDA en raison de leur teneur élevée en mercure – comme le bar – commercialisés sous d’autres noms.

Au total, 44 % de tous les lieux de vente visités vendaient des poissons mal étiquetés. Dans le détail : les restaurants de sushi avaient le taux d’erreurs le plus élevé sur leur carte (74 %), suivi par d’autres restaurants (38 %) et les magasins d’alimentation (18 %).

« La chaîne mondiale d’approvisionnement des produits de la mer est des plus complexes et obscures, expliquent les chercheurs. Avec des inspections minimales du gouvernement fédéral, alors que les importations augmentent, et sans tests ADN tout au long de la chaîne d’approvisionnement, il est difficile de déterminer si la fraude s’est produite sur le bateau, pendant le traitement des poissons, au niveau du gros, lors de la vente au détail ou ailleurs. »

« Aux Etats-Unis, 90 % du poisson consommé est importé, ce qui rend plus difficile la traçabilité. Surtout, les contrôles de la FDA ne portent que sur 2 % de ces produits, explique Beth Lowell, directrice de campagne d’Oceana. Acheter du poisson est devenu un jeu de devinettes pour les consommateurs américains. Il faudrait traquer les poissons du bateau de pêche jusqu’à la table du consommateur pour pouvoir être sûrs qu’ils sont sans danger, légaux et portent une étiquette les décrivant de façon exacte. »

« Outre le fait d’être trompés et de payer plus cher que la valeur du produit acheté, un grand nombre de consommateurs se voient nier le droit de choisir un poisson pour des raisons de santé ou de préservation d’espèces menacées », déplore de son côté la Dr Kimberly Warner, scientifique d’Oceana et principale auteure de cette recherche.

« Nos résultats montrent qu’un système de traçabilité transparent et empirique – un système qui pourra suivre les poissons du bateau à l’assiette – doit être mis en place au niveau national, conclut le rapport. Conjointement, une inspection et des tests accrus sur nos produits de la mer, et en particulier pour les problèmes d’étiquetage, ainsi qu’une application plus stricte des lois fédérales et nationales qui combattent la fraude, doivent permettre de lutter contre cette tendance gênante. »

En Europe, la traçabilité est aussi en question. Si aucune enquête de grande envergure n’a jamais été menée à l’échelle de l’Union, une étude publiée dans la revue Fish and Fisheries en 2011 avait néanmoins révélé que respectivement 28 % et 7 % du cabillaud vendu en Irlande et au Royaume-Uni était mal étiqueté. L’espèce, la plus populaire parmi les poissons blancs consommés dans ces deux pays, était remplacée par d’autres poissons moins soutenables (comme le cabillaud de l’Atlantique, menacé) ou moins chers (tels que du merlan, du colin ou du lieu noir).

 Source ©Audrey Garric / Le Monde


mardi 22 janvier 2013
Pour s'être engagées contre la pollution lumineuse et pour l'amélioration de la qualité de la nuit, 216 communes françaises peuvent désormais se prévaloir du label « villes et villages étoilés ».

De 39, en 2009, le nombre des villes récompensées atteint cette année 216. Avec au palmarès des petits villages comme Loubaut (30 habitants, dans l'Ariège) mais aussi désormais des agglomérations de taille respectable comme Saumur (28 000 habitants, dans le Maine-et-Loire) ou Haguenau (35 000 habitants, en Alsace). 


Petite soeur du label « ville et villages fleuris », cette distinction est attribuée depuis 2009 par l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturne (ANPCEN) et distingue des villes selon une échelle allant de une à cinq étoiles.

Avec ce label, l'association entend mettre en valeur les communes cherchant à maîtriser leur consommation énergétique, développer une extinction partielle ou complète en cours de nuit, optimiser la direction des émissions lumineuses pour en limiter l'impact ou limiter la lumière blanche néfaste pour les espèces et la santé.
 


Les communes sont notées par un jury d'associations, de représentants de parcs protégés et d'élus. « Il ne s'agit pas de remettre en question la nécessité d'éclairer pour des besoins de sécurité et d'agrément, ni de supprimer l'éclairage artificiel » précise l'ANPCEN, « mais elle plaide pour une organisation différente, notamment pour limiter la consommation énergétique, l'éclairage public représentant, 48% de la consommation électrique des collectivités locales ».

L'association rappelle également que les nuisances lumineuses affectent les équilibres des écosystèmes et perturbent la chaîne alimentaire, en jouant sur l'alternance jour/nuit indispensable à nombre d'espèces.  


Dans le palmarès 2013, 22 communes bénéficient de 5 étoiles, 51 en reçoivent 4, 39 bénéficient de 3 étoiles, 36 en ont 2 et 68 une seule. Les municipalités labellisées reçoivent un diplôme et peuvent mettre en valeur leur récompense sur un panneau à l'entrée de la commune.
 

Source AFP
jeudi 10 janvier 2013
Très prisé par les Japonais, le thon rouge pourrait disparaître à cause de la surpêche...

Alors que son cousin méditerranéen semble se requinquer, le thon rouge du Pacifique inquiète les scientifiques. Selon une évaluation des populations de thon rouge du Pacifique nord, réalisée par le Comité scientifique international sur le thon (ISC), 96% de ces poissons auraient disparu durant les dernières décennies à cause de la pêche intensive. Tout aussi inquiétant, les experts estiment que 90% des poissons capturés sont des juvéniles qui n’ont pas encore eu le temps de se reproduire.
Le prix des sushis pourrait s’envoler


Le succès du thon rouge au Japon pourrait ainsi lui coûter très cher. Les Japonais consomment trois quarts des prises mondiales et les prix de ce poisson peuvent atteindre des sommets: le 5 janvier, un thon de 222 kilos a été acheté 1,38 million d’euros par un restaurateur japonais. Et avec la raréfaction de l’espèce, le prix des sushis pourrait bien s’envoler. Face à ces perspectives financières alléchantes, les pêcheurs n’hésitent pas à employer des techniques industrielles pour rapporter le plus possible de poisson.

«Cette évaluation montre à quel point la situation est grave pour ce poisson qui est en haut de la chaîne alimentaire, s’alarme l’ONG Pew Environment. Il est exploité à tous les stades de sa vie et il est pêché même dans les lieux où ils se reproduit.» Déjà pénalisé par rapport aux autres espèces à cause de sa maturation lente qui ne lui permet de se reproduire qu’à partir de quatre à huit ans, le thon rouge du Pacifique ne semble pas assez bien protégé par les lois internationales qui encadrent la pêche. «Nous demandons aux pays dont sont issus les principales flottes de pêche, Japon, Mexique, Corée du Sud et Etats-Unis, à prendre immédiatement des mesures de conservation du thon rouge», déclare Pew Environment.
 

© Audrey Chauvet

vendredi 28 décembre 2012
Une flotte baleinière japonaise a largué les amarres vendredi pour l'Antarctique où elle conduira sa campagne de pêche annuelle, malgré les menaces de l'organisation écologiste Sea Shepherd, ont annoncé l'ONG Greenpeace et la presse nippone.

"Le navire amiral, le Nisshin Maru, a quitté aujourd'hui (vendredi) l'île d'Innoshima" dans l'ouest du Japon, a expliqué à l'AFP Junichi Sato, un responsable de Greenpeace au Japon.

L'agence de presse Kyodo a rapporté pour sa part que trois autres navires baleiniers, partis du port de Shimonoseki (ouest) allaient rejoindre en mer le navire usine.

L'Agence de la pêche japonaise n'a pas souhaité confirmer ces informations à l'AFP. "Nous ne révélons pas la date de départ pour des raisons de sécurité", a indiqué l'un de ses responsables.

Dans une déclaration préalable, elle avait indiqué que la flotte espérait pêcher jusqu'à 935 petits rorquals et 50 rorquals communs d'ici au mois de mars.

La flotte nippone est attendue dans l'Antarctique par les militants de l'association de défense de la nature Sea Shepherd, installée aux Etats-Unis, qui ont promis de perturber au maximum ces opérations de chasse.
 

Sea Shepherd a envoyé des bateaux dans la zone pour la 9e fois, avec un déploiement record cette année: quatre navires, un hélicoptère, trois drones et une centaine de personnes engagées.Il y a une dizaine de jours, une cour de justice américaine a pris un arrêt interdisant à Sea Shepherd de s'approcher "en aucune circonstance à moins de 500 mètres" des navires japonais quand ils naviguent en pleine mer.

L'ONG de Paul Watson, qui est recherché par Interpol, a malgré ce jugement juré de continuer à harceler les baleiniers japonais. "Ils verront que nous sommes toujours là pour garder le sanctuaire des baleines dans les mers du Sud, avec nos bateaux et nos vies", a répliqué Sea Shepherd sur son site internet.

Les pays opposés à la pêche à la baleine ont demandé jeudi aux militants écologistes de s'en tenir à des manifestations pacifiques et sans danger.

L'Australie, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas et les Etats-Unis ont déclaré dans un communiqué commun qu'ils n'hésiteraient pas à faire respecter la loi en cas "d'activité illégale".

La semaine dernière, les autorités japonaises ont indiqué que des garde-côtes seraient à bord des baleiniers nippons pour assurer la sécurité des pêcheurs face au harcèlement exercé par l'association écologiste.

Le Japon pêche des baleines en vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, bien que la chair des animaux finisse sur les étals nippon. L'organisme international proscrit toute pêche commerciale.


lundi 5 novembre 2012
La surface de soja planté sur des terres issues de la déforestation amazonienne a augmenté de 57% l’an dernier. Elle est passée de 11 700 hectares pour la saison 2010/2011 à 18 400 hectares en 2011/2012.

Les chiffres ont été présentés durant le renouvellement du Moratoire du Soja, initiative d’entreprises exportatrices et d’organisations de la société civile pour boycotter le soja produit sur des zones issues de nouvelles déforestations en Amazonie.

Pour Greenpeace, bien que ce chiffre soit élevé et représente une menace, la hausse de la récolte actuelle est inférieure aux 85% enregistrés sur la période précédente, comparant la récolte de 2010/2011 à celle de 2009/2010.


Signé pour la première fois en 2006, le moratoire est renégocié chaque année et a été renouvelé jusqu’au 31 janvier 2014. D’après les chiffres divulgués, dans le Mato Grosso, la surface cultivée est pas 5 900 à 12 300 hectares, soit plus du double.

Dans le Para, cependant, il y eu une baisse de 31% de la surface de soja planté, passant de 4 140 hectares pour la récolte 2010/2011 à 2 860 hectares en 2011/2012.


Source © Green et vert
mardi 16 octobre 2012
Sur recommandation de l'agence régionale de santé (ARS), les préfectures du Nord et du Pas-de-Calais devraient prendre rapidement un arrêté de restriction de la consommation dans 544 communes. En cause : la présence dans l'eau du robinet d'ions perchlorates.

Les femmes enceintes et les nourrissons de moins de six mois doivent s'abstenir de consommer l'eau.

Les ions perchlorates sont en effet des toxiques. Il s'agit de perturbateurs endocriniens qui touchent en premier lieu la thyroïde. Selon le ministère de la Santé, il est recommandé de ne pas boire d'eau si la teneur en ions perchlorates est supérieure à 15 microgrammes par litre.


Voici la liste des communes concernées par la restriction de consommation:




Voici la liste des communes du Nord - Pas-de-Calais concernées par la restriction de consommation d'eau à cause d'une teneur en perchlorates supérieure à 15 μg/L.





Ci-dessous, la liste des communes du Nord - Pas-de-Calais concernées par la restriction de consommation d'eau à cause d'une teneur en perchlorates supérieure à 4 μg/L.



Liste des communes du Nord-Pas-de-Calais > à 4 μg/L de perchlorates dans l’eau from lavoixdunord



Perchlorates : qu'est-ce ?

Les sels de perchlorate, souligne l'Agence régionale de santé, « sont utilisés dans de nombreuses applications industrielles pyrotechniques ; ils peuvent se retrouver dans l'environnement à la suite de rejets industriels. Ils sont par conséquent susceptibles d'être présents dans des zones où ce type d'activité (industrielle ou historique en lien avec la Première Guerre mondiale) a été exercé ». On l'utilisait dans les mines comme explosif pour faire sauter les galeries (on en trouve dans le bassin minier) et aussi pour fabriquer des munitions. Certains pointent du doigt le passé de la région pour expliquer la présence de perchlorate dans l'eau : les combats de la Première Guerre mondiale, et « les nombreuses munitions tirées, en particulier sur la ligne de front qui se trouvait à la limite entre la plaine de Flandres et le plateau d'Artois ». On utilise encore les sels de perchlorate comme supercarburant pour les moteurs de fusées. Certains ont aussi avancé sa présence dans certains engrais.
 

Quel impact pour la santé ?

L'ARS se veut prudente : « Les perchlorates ne sont classés cancérogènes ou mutagènes par aucun organisme international... Ils ne s'accumulent pas dans l'organisme humain et leurs effets sont réversibles. » Malgré tout, elle précise que « les perchlorates interfèrent avec le processus d'incorporation de l'iode par la thyroïde ; ils pourraient donc induire une diminution dans la synthèse des hormones thyroïdiennes » (à divers degrés, elles régulent le métabolisme des protéines, des lipides et des glucides). D'où la mise en garde de certaines populations fragiles : les nourrissons - compte tenu « de l'immaturité de leur thyroïde » - et les femmes enceintes.
 

Qui ne peut pas boire l'eau ?

Deux catégories de personnes sont directement concernées : les nourrissons et les femmes enceintes. 


Il convient au-delà de 4 µg/l(voir la carte) de « ne pas préparer de biberons pour les nourrissons de moins de six mois ». Autres personnes très concernées : les femmes enceintes ou allaitant, qui ne doivent « pas consommer d'eau du robinet », quand il y a plus de 15 µg de perchlorate dans l'eau.


Source © La Voix Du Nord 



L'eau du robinet polluée dans la région par France3Nord-Pas-de-Calais
lundi 15 octobre 2012
Depuis 10 ans, un groupe d'agriculteurs de la Province du Zhejiang, dans l'Est de la Chine, lutte contre une usine de produits textiles locale, affirmant que la pollution qu'elle émet empoisonne l'eau et est nuisible pour les habitants.

Mais toutes leurs requêtes et plaintes déposées devant les autorités locales chargées de l'environnement n'ont pas, jusqu'à aujourd'hui, réussi à trouver une solution à leur problème.

Mme Hu, une agricultrice locale, dit qu'elle se sentait impuissante, jusqu'à ce qu'un récent rapport d'une ONG ait révélé la semaine dernière que l'usine produisait des textiles pour des sociétés de renom, comme Marks & Spencer et Levi's. Le rapport a constaté que certaines marques ont fait preuve de laxisme dans la gestion du contrôle de la pollution dans leurs chaînes d'approvisionnement en Chine. Les habitants du village de Tangtou, à Shaoxing, placent leurs derniers espoirs dans ce rapport, intitulé « Nettoyage de l'industrie de la mode ».

Les exportations textiles chinoises font face à une période difficile. Leurs ventes dans le monde ont peu progressé, ou même ont baissé. Mais même ainsi, la Chine est encore le fabricant et le fournisseur le plus important du monde dans le domaine du textile. Il s'agit d'un processus intensif. Certaines étapes de transformation des matières premières comme le coton brut en tissu, telles que la teinture, ont besoin de grandes quantités d'eau et d'énergie, et l'absence de réglementation adéquate peut conduire à une grave pollution.

« Les usines de produits textiles émettent des fumées nauséabondes tous les jours, et parfois elles déchargent leurs déchets dans la rivière », a déclaré Mme Hu, mère d'un bébé de 14 mois. La maison de Mme Hu est située à moins de 50 mètres de l'usine, qui se trouve de l'autre côté de la rivière, en face de sa maison.

« Les enfants ont des saignements nez, des étourdissements et ils toussent lorsque les odeurs nocives se diffusent. Nous ne buvons jamais l'eau de la rivière, et on ne l'utilise même pas pour faire pousser des légumes. Chez plusieurs villageois, un cancer du poumon a été diagnostiqué depuis que l'usine a été ouverte en 2003 », a-t-elle déclaré au Global Times. Quelque 30 ménages ont subi le pire de la pollution, et certaines personnes ont été frappées quand elles ont essayé d'approcher l'usine pour essayer de discuter, a-t-elle ajouté.


« Les grandes marques et grands détaillants internationaux ont déplacé leurs commandes hors de la Chine ces dernières années. Nous constatons que de plus en plus de vêtements que l'on trouve dans les centres commerciaux américains et européens portent des étiquettes indiquant qu'ils sont fabriqués en Asie du Sud-Est, en Asie du Sud et même en Afrique. Cependant, la diminution des exportations chinoises de textiles concerne principalement le secteur de la transformation des vêtements », a déclaré Ma Jun, Directeur de l'Institut des Affaires Publiques et Environnementales (Institute of Public and Environmental Affairs, IPE), qui a publié le rapport sur l'industrie textile en collaboration avec quatre autres ONG.

Les exportations globales de produits textiles sont restées stables de janvier à juillet de cette année par rapport à la même période de l'an dernier, et elles ont diminué en août, a déclaré le 10 octobre, lors d'une conférence, Xia Lingmin, Directeur adjoint du Conseil National Chinois du Textile et de l’Habillement (China National Textile and Apparel Council, CNTAC). Les difficultés économiques mondiales, un marché en baisse en Chine et l'augmentation des coûts de main-d'œuvre et de l'énergie constituent des défis pour l'industrie textile de la Chine, a-t-il dit. Mais alors même que l'ensemble du secteur fait face à des problèmes, la valeur des exportations chinoises de produits textiles imprimés et teints chinois ont bondi de 31% en 2012 par rapport à l'année précédente, selon le CNTAC.

« Du fait d’une application laxiste des règlements et du faible coût des intrants comme l'eau, les entreprises textiles ne se donnent toujours pas la peine de mettre en œuvre des méthodes de production plus écologiques, et ne se conforment même pas aux lois et règlements sur l’environnement », selon Ma Jun.

L'industrie textile figure au quatrième rang de la DCO (demande chimique en oxygène) d’émissions d’eaux usées sur les 39 industries majeures de la Chine, selon l'Annuaire Statistique de l'Environnement en Chine pour 2010.

Plus de 40 grandes marques de vêtements internationales, comme H&M, Nike, Marks & Spencer et Disney, se sont rendues coupables de gestion laxiste de l'environnement sur leurs chaînes d'approvisionnement en Chine, selon le rapport de l'ONG. De nombreuses sociétés de renom ont des fabricants et des fournisseurs de textiles en Chine, mais seules quelques-unes ont fait un bon travail sur le contrôle de la pollution dans leurs usines textiles chinoises, qui sont principalement situées dans des endroits comme les provinces du Zhejiang et du Guangdong, selon le rapport.

La société Zhejiang Qingmao Textile Printing and Dyeing Company, qui a été mentionnée dans le rapport comme étant l'un des fournisseurs de produits textiles pour des marques comme Marks & Spencer, se serait rendu coupable de pollution du village de Tangtou à Shaoxing, où Mme Hu et ses enfants vivent. Bien que les défenseurs de l’environnement aient effectué plusieurs visites et aient essayé de communiquer avec Marks & Spencer, le plus grand groupe de distribution britannique, les ONG n'ont pas pu obtenir une réponse positive concernant les solutions possibles, selon le rapport.

« L'entreprise nous dit que ses émissions polluantes restent dans la fourchette standard. Les responsables locaux de l'environnement ont aussi visité l'usine, mais nous n'avons pas constaté de changements positifs », a déclaré Mme Hu.

Wei Zhiguo, Directeur de la société Zhejiang Qingmao, a déclaré au National Business Daily qu'ils ont procédé au traitement des eaux usées et que les émissions dans l’atmosphère ont été maîtrisées.

Beaucoup d'entreprises sont soucieuses des problèmes environnementaux dans le cadre de la production de vêtements, mais la première étape de l'impression textile et de la teinture est souvent négligée, selon le rapport. Les entreprises de teinture et de finition abaissent les normes environnementales pour remporter des commandes, a-t- il dit, et certaines entreprises choisissent des moyens de traitement des textiles moins chers mais polluants afin que leurs coûts soient plus compétitifs sur le marché.
 

« Je suis heureux que les organisations environnementales aient fait des efforts en matière de protection de l'environnement, mais il y a une partie du rapport qui n'est pas nécessairement scientifique et objective », a déclaré au journal China Textile News, un journal de l’industrie, Li Jinbao, directeur de l’Association Chinoise de la Teinture et l’Impression, après que l’ONG ait publié son premier rapport sur l’industrie textile en avril.

M. Li affirme que les données contenues dans le rapport ne sont pas à jour, de même que le rapport ne reflète pas les vrais problèmes et la situation réelle de l'industrie textile chinoise quant à son développement à grande échelle et aux exigences du marché, à l'allocation des ressources et à la distribution. Seul un petit nombre d'entreprises textiles violent la réglementation et l'industrie s'améliore dans les domaines de la technologie et de la réduction des émissions de pollution, a-t-il dit.

« Nous pouvons avoir des opinions différentes sur certaines questions, mais après tout nous faisons des efforts dans la même direction », a déclaré Ma Jun, ajoutant que certaines entreprises ont répondu aux demandes de l'ONG concernant le contrôle de la pollution. Des marques comme H&M, Nike, Burberry et Gap ont mis en place un système régulier dans lequel ils publient des données concernant la pollution dans leur chaîne d'approvisionnement, et Adidas, Nike, Levi‘s et H&M ont commencé à étendre leur contrôle vers le bas sur les fournisseurs de teinture et de finition, selon le rapport.


Quelque 22 marques, dont Marks & Spencer, Disney, JC Penney, Polo Ralph Lauren et Tommy Hilfiger, ont en revanche soit ignoré les demandes des ONG, soit décidé de ne pas répondre au problème d'une manière satisfaisante, selon le rapport.


Zhu Peng, un étudiant de Beijing, a déclaré que ses amis et lui ont l'intention de soumettre une pétition à Marks & Spencer après avoir recueilli des signatures auprès des étudiants à Beijing et à Shanghai, dans le but d’attirer davantage l'attention du public sur les problèmes environnementaux dans l'industrie textile.

H&M a dit qu'elle répondrait à la fin du mois. Marks & Spencer n'a de son côté pas répondu à un courriel envoyé dimanche, même si un accusé de réception informatique a montré qu'il avait été ouvert. Une responsable de la communication de Zara a pour sa part dit au Global Times dimanche qu'elle transmettrait la demande d'entretien à son équipe du siège social en Espagne.


Source: © le Quotidien du Peuple
Les principaux opérateurs de réseaux électriques en Allemagne ont annoncé lundi un relèvement de près de 50% de la taxe payée par les consommateurs allemands pour soutenir le développement des énergies vertes, suite à la décision de Berlin de sortir du nucléaire.

En 2013, les consommateurs vont contribuer au développement des énergies renouvelables dans le secteur de l'électricité à hauteur de 5,277 centimes par kilowattheure, soit une hausse de près de 47% par rapport à l'an passée (3,592 centimes/kilowattheure), ont annoncé les quatre principaux opérateurs allemands, 50Hertz, Amprion, TenneT et TransnetBW, dans un communiqué.

Une hausse qui correspond pour un foyer de trois personnes consommant 3.500 kilowattheure par an à une dépense supplémentaire d'environ 60 euros, soit au total 185 euros.

Ce montant à payer est fixé par la loi qui régit en Allemagne le soutien aux énergies vertes, via de généreux prix garantis aux opérateurs d'éoliennes, de panneaux solaires, etc.

La différence entre ce prix garanti et celui du marché, plus faible, est reportée sur les factures des consommateurs via une surtaxe de plusieurs dizaines de milliards d'euros chaque année.

En tout, le montant de la surtaxe s'élèvera à 20,36 milliards d'euros en 2013, souligne le communiqué.

Principale raison de cette hausse en 2013, l'explosion des panneaux solaires et des parcs éoliens en Allemagne devrait permettre de fournir plus d'électricité verte en Allemagne tandis que le prix de marché du mégawattheure devrait diminuer, est-il expliqué dans le communiqué.

L'Allemagne, qui a décidé de renoncer au nucléaire d'ici 2022, a pour ambition d'être un pionnier au niveau mondial en matière énergétique. Mais elle se heurte à des problèmes techniques, des impasses de financement et des réticences au niveau local, face notamment à l'installation de nouvelles lignes électriques.

Une réforme de la loi sur les énergies renouvelables est absolument inévitable et nécessaire, a estimé vendredi le ministre de l'Environnement Peter Altmaier, alors que les critiques concernant la hausse du coût de l'énergie se multiplient.


Source ©AFP

mercredi 26 septembre 2012
Un rapport d'étude sur les conséquences possibles du réchauffement climatique, commandé à l'organisation humanitaire DARA par 20 gouvernements en voie de développement, affirme que d'ici 2030 plus de 100 millions de personnes en mourront prématurément et que la croissance économique mondiale sera réduite de 3,2 % .

Les conséquences de l'augmentation des températures sur la planète, comme la fonte des glaces aux pôles, les conditions météorologiques extrêmes, la sécheresse et l'augmentation du niveau des mers vont menacer gravement les moyens de subsistance des populations mondiales.

Les chiffres de cette étude sont effrayants: Plus de cinq millions de décès prématurés surviendront chaque année dans le monde.

Si les tendances actuelles de nos consommations de combustibles fossiles continuent, l'augmentation du c02 et des températures dans l’atmosphère terrestre entraineront une augmentation inéluctable de la pollution de l'air, de la faim et des maladies liées aux changements climatiques, mais pire encore ce chiffre s’élèvera probablement à plus de six millions de mort par an à l'horizon de 2030.


Selon ce même rapport, qui a calculé les statistique de l'impact du changement climatique sur 184 pays entre 2010 et 2030. Plus de 90 % de ces décès surviendront dans les pays en voie de développement.

Si rien n'est fait pour réduire urgemment l'augmentation des gaz à effet de serre, les effets du changement climatique réduiront la production de 1,6 % du PIB mondial, soit environ 1 200 milliards de dollars par an, ces pertes pourraient doubler pour atteindre 3,2 % du PIB mondial d'ici à 2030 .

Cette étude estime que le coût du réaménagement des économies mondiales vers une option bas-carbone sera d'environ 0,5 % du PIB mondial pour cette décennie.

L'économiste britannique Nicholas Stern a déclaré à Reuters que l'investissement équivalent de 2 pour cent du PIB mondial était nécessaire pour limiter, prévenir et s'adapter au changement climatique.

Son rapport de 2006 sur l'économie du changement climatique révélait qu'une hausse de la température mondiale moyenne de 2-3 degrés Celsius au cours des 50 prochaines années pourrait réduire la consommation globale par tête de près de 20 pour cent.

Les températures ont déjà augmenté d'environ 0,8 degré Celsius au-dessus de l'époque pré-industrielle. Près de 200 pays ont convenu en 2010 de limiter la hausse moyenne de la température mondiale en dessous de 2°C pour éviter les effets dangereux du changement climatique. Mais tous les climatologues nous ont déjà ont averti que la possibilité de limiter la hausse au-dessous de 2°C devient de plus en plus illusoire. En effet les émissions mondiales de gaz à effet de serre augmenteront, en particulier en raison de l'augmentation de la combustion des énergies fossiles des nations les plus pauvres.

Ces pays en voie de développement sont malheureusement aussi les plus vulnérables aux changements climatiques attendues. Ils vont devoir faire face à un risque accru de sécheresse, de pénuries d'eau, de pénuries agricoles, qui entraineront plus de pauvretés et de maladies sur leurs territoires. En moyenne, ils devront subir une perte de 11 % de leurs PIB à l'horizon de 2030 .

Par exemple au Bangladesh "Un degré Celsius d'augmentation de la température globale est associée à 10 % de pertes de productivité de notre agriculture. Cela signifie la perte d' environ 4 millions de tonnes métriques de céréales alimentaires, pour un montant total de 2,5 milliards de dollars. Cela représente environ 2 % de notre PIB," a déclaré le Premier Ministre.

Mais personne n'en sortira indemne. Les Etats-Unis et la Chine pourrait voir apparaitre 2.1 % de réduction de leurs PIB respectifs d'ici à 2030, tandis que l'Inde pourrait subir une perte de plus de 5 %


Le rapport complet est disponible à l'adresse: daraint.org


© Nature Alerte
Source / Reuters


...et cet autre reportage de Novembre 2011....


Le changement climatique a des conséquences de... par euronews-fr
vendredi 20 juillet 2012
La facture énergétique de la France a battu son record en atteignant 61,4 milliards d'euros l'an passé, près de quatre fois plus qu'il y a vingt ans, une responsabilité qui incombe à plus de 80% au pétrole, selon un rapport publié jeudi.

"A elle seule, la facture énergétique représente 88% du déficit commercial de la France", souligne le Commissariat général au Développement durable, une division du ministère de l'Ecologie, dans son "Bilan énergétique de la France pour 2011".

Par rapport à 2010, l'addition gonfle ainsi de près d'un tiers, salée par les prix des carburants fossiles, qui affichent en moyenne +40% sur un an pour le pétrole, +39% pour le gaz et +33% pour le charbon.

Le précédent record remontait à 2008, année de pics pétroliers, avec 58,1 milliards d'euros (59,2 milliards en euros constants). Même en euros de 2011, la facture reste au-delà des sommets du début des années 80 consécutifs aux chocs pétroliers de 1973 et 1979.

Le fardeau énergétique de la France atteint désormais 3,1% du PIB en 2011, là encore au-delà des 3% de 2008. Du fait de la croissance économique, ce niveau reste cependant inférieur à ses sommets du début des années 80, où il était juste sous les 5%.

Au point que la France doit désormais exporter pendant 56 jours pour régler l'équivalent de la facture énergétique.

Responsable: le pétrole, qui a représenté 82% de la facture énergétique l'an passé, devant le gaz (19%), les exportations d'électricité permettant d'alléger un peu la note (-4%).

La Russie était toujours l'an dernier le premier fournisseur de la France en pétrole brut avec 14,8%. Le Kazakhstan (12,8%) et l'Arabie Saoudite (10,4%) ont ravi la 2e et la 3e place à la Libye et à la Norvège, sur le podium en 2010. La Norvège rétrograde en 4e position, devant l'Azerbaïdjan et l'Algérie.

Elément notable, la facture pétrolière bat des records alors que la quantité, elle, a plongé: en 1973, la France importait 134,9 millions de tonnes d'or noir. En 2000, les importations étaient encore de 85,6 millions de tonnes. En 2011, on est tombé à 64,4 millions.

Le Moyen-Orient, d'où provenait 71,4% du pétrole consommé en France en 1973, ne représente plus que 18,9%. La principale région d'approvisionnement pour la France vient des pays de l'ex-URSS (36,3%), devant l'Afrique (29,2%) et la mer du Nord (14,1%).

Pour le gaz, la Norvège reste de loin le premier fournisseur (32,1%) de la France, devant les Pays-Bas (16,2%), la Russie (12,7%), l'Algérie (11%) et le Qatar (5,4%).

Côté électricité, dont la France et ses 58 réacteurs nucléaires sont traditionnellement surproducteurs, les exportations ont nettement augmenté (+31%), tandis que les importations ont chuté (-51%) par rapport au niveau élevé de 2010.

Quelque 12,3% de l'électricité française (à 78,7% nucléaire, 9,8% thermique, 9% hydraulique, 2,2% éolien et 0,4% solaire) a été exportée l'an dernier.

Le paysage de la consommation d'énergie en France reste largement inchangé: 43,8% d'électricité "primaire" (non thermique), 31% de pétrole, 15% de gaz, 6,4% d'énergies renouvelables thermiques et déchets, 3,7% du charbon.


Source
© AFP


...Après les dettes ....voilà pour certain une autre façon de se faire du pognon...non?...
jeudi 21 juin 2012
Le prix de l'eau potable en Belgique a augmenté de 64% en six ans, principalement à cause de l'augmentation des frais d'épuration et d'assainissement, en conséquence d'une directive européenne, indique jeudi le SPF Economie. C'est le consommateur wallon qui paie le plus.
 

En 2011, le prix total de l'eau (TVAC) s'élevait à 3,85 euros par m3, pour 2,35 euros en 2005. Cette augmentation est en grande partie imputable à l'augmentation des frais d'épuration et d'assainissement (+175,4%), conséquence d'une directive européenne réorganisant tout le secteur en Belgique.
 

Ces frais ont principalement augmenté en Flandre (+187,5 %) et en Wallonie (+169,1 %). En Région bruxelloise, le coût du traitement de l'eau a augmenté de "seulement" 102,1%.
 

Par contre, l'augmentation de la redevance fixe (+33,4%) et des dépenses pour la consommation réelle d'eau (+20,9%) sont restées relativement limitées sur la même période, note le SPF Economie dans son étude.
 

Au niveau régional, en 2011, le consommateur le plus heureux se trouvait en région bruxelloise. Il payait 3,42 euros par m3 d'eau potable, pour 3,83 euros en Flandre et 4,03 euros en Wallonie.
 

Le prix moyen de l'eau a le plus augmenté en Flandre: +69,3% en 2011 par rapport à 2005. En Wallonie et à Bruxelles, l'augmentation a été plus limitée, avec respectivement +59,1% et +49,1%.
 

Source Belga

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