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mercredi 14 janvier 2015
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a de nouveau déploré, lundi 12 janvier, le « retard » pris par Areva dans le reconditionnement de dizaines de milliers de tonnes de déchets radioactifs anciens, mal entreposés dans son usine de Beaumont-Hague (Manche), lui fixant cette fois un calendrier très précis à respecter.

Dans sa décision datée du 9 décembre mais annoncée lundi, le gendarme du nucléaire fixe une « soixantaine d'échéances » pour chacune des « étapes » de cette opération « compliquée » qui doit être achevée en 2030, selon une loi de 2006, a précisé à l'AFP Jean-Luc Lachaume, directeur général de l'ASN.

« Si ces échéances n'étaient pas respectées, on arriverait à des mesures de coercition, d'abord une mise en demeure », puis des « pénalités » si cette mise en demeure n'est pas entendue, a précisé M. Lachaume. 

Le projet de loi sur la transition énergétique qui doit être voté en février au Sénat, après être passé à l'Assemblée en octobre, va créer la possibilité de sanctions financières, a précisé M. Lachaume.

Dans son communiqué de presse lundi, l'ASN « constate des retards successifs dans l'avancement des opérations, malgré les enjeux de sûreté ». De son côté, Areva a pris « acte de la décision » de l'ASN et s'est engagé à respecter l'échéance de 2030. « La reprise totale des déchets concernés est toujours prévue fin 2030. Areva s'est déjà engagée auprès de l'ASN à respecter cette échéance », a indiqué un porte-parole.

L'ASN presse régulièrement depuis 2010 Areva de s'occuper de ces déchets. « Au début des années 90 Areva parlait de démarrer les travaux en 2007. Aujourd'hui, rien de significatif n'a été fait », s'était agacé en 2010 Thomas Houdré, alors responsable de l'antenne normande. Cinq ans plus tard, Areva n'en est qu'aux préparatifs et n'a pas commencé à reprendre ces déchets, selon le gendarme du nucléaire. Une fois reconditionnés les déchets représenteront un volume de 35 000 m3, selon l'ASN.

Ces déchets « stockés » pour l'heure « en vrac » dans du « béton qui vieillit » sont issus de la première usine de retraitement de la Hague (1966-1998), aujourd'hui à l'arrêt. Les déchets produits depuis 2000 par la nouvelle usine de la Hague sont eux entreposés correctement, selon l'ASN.

Source © AFP
lundi 15 décembre 2014
Les sirènes de l’urgence climatique ont beau être de plus en plus stridentes, la communauté internationale a encore trouvé le temps de mégoter. 

Les délégations de 195 pays, réunies depuis le 1er décembre à Lima sous l’égide de l’ONU, ont, une fois de plus, dépassé les délais impartis avant de s’entendre in extremis, dimanche, sur un texte dont les enjeux ne souffrent pourtant pas d’attendre. 

La mission impartie à cette conférence consistait à régler dans le détail les préparatifs de l’ordre de mobilisation mondiale des nations contre le réchauffement qui doit être signé à Paris en décembre 2015.

On en serait assez éloigné, à entendre les experts. « Tous les mots sont là, justes, mais exprimés de façon extrêmement faible », lâche Pierre Radanne, observateur averti de ces conférences onusiennes. 

Dans un an, tous les pays, sans exclusive, seront liés par un nouvel accord de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), conclu dans la capitale française, pour contenir la hausse du mercure dans la limite des 2 degrés d’ici à 2100.

Le rendez-vous de Lima a permis de tisser ce lien mais il apparaît bien mince. 

De fait, la lenteur des négociations contrastait avec l’enthousiasme de ces derniers mois qui a suivi les engagements forts décidés par l’Union européenne, puis ceux, historiques, pris conjointement par la Chine et les Etats-Unis. Une lenteur imputable à l’inertie, somme toute classique, des puissances pétrolières, mais pas seulement. « On a aussi senti monter un grand sentiment de méfiance de la part des pays les plus vulnérables », note Teresa Ribera, la directrice de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri).

Discussions figées

Ces pays craignent de ne pas y trouver leur compte dans les futurs mécanismes onusiens. Dans la capitale péruvienne, les discussions se sont figées sur la substance et la portée des contributions nationales à l’effort de guerre mondial contre les GES défendu par Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies. Une contribution qu’il est demandé à chaque pays de formaliser en 2015 pour une mise en œuvre post 2020, quand l’accord de Paris prendra effet. 

Le vibrant plaidoyer de John Kerry, le secrétaire d’Etat américain aux Affaires étrangères, appelant à « la responsabilité de tous », n’y aura rien fait. « On est retombé dans une bataille de tranchées », se désolait un observateur. Un temps relégué, le clivage entre les pays riches et les pays les moins avancés, qui redoutent de voir se refermer la porte du développement, a vite repris le dessus. 

Notamment entre le groupe très soudé des pays africains et l’Union européenne, les premiers réclamant, entre autres, de faire figurer dans leur contribution nationale les investissements très lourds d’adaptation au changement climatique, alors que la seconde a longtemps voulu n’entendre parler que des coûts liés à son atténuation.

L’accord ne ressemble sans doute pas davantage à la feuille de route espérée par les pays en développement sur les financements promis. La barre de 100 milliards de dollars d’aide annuelle en 2020 doit être atteinte, mais le chemin pour y parvenir est encore assez flou. 

Au final, la conférence de Lima laisse à Paris une marche bien plus haute à franchir que ne l’espérait la délégation française emmenée par Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères. 

40 % de baisse des gaz à effet de serre d'ici à 2050

Le respect de ce taux minimum de diminution des gaz à effet de serre est une nécessité pour ne pas dépasser les 2 degrés de réchauffement. L'idéal serait d'atteindre un taux de 70 %.

Source © Joël Cossardeaux / Les Echos
mercredi 10 septembre 2014
Au cœur de l’Amazonie, dans le département français d'outre-mer de Guyane, un drame sanitaire et écologique se joue : l’orpaillage clandestin pollue les rivières et intoxique les Amérindiens. Trois auteurs accusent l'État de désengagement.

La cosmogonie des Wayanas fait peu de cas du cours de l’or. "La Terre est notre mère, l’or est son cœur. Si on lui arrache, elle meurt", résume Aïkumalé Alemin. Ce porte-parole wayana, peuple amérindien de la région du Haut-Maroni, en Guyane française, ne s’apitoie pas, ne s’énerve pas. Il constate, avec pudeur et dignité : plus de 10 000 orpailleurs clandestins sont en train de piller sa terre, d’empoisonner son fleuve au mercure, de polluer ses rives et d’intoxiquer son peuple, en toute impunité.

Wayana "de nom et de sang", Aïku, comme il se fait appeler, est français. La Guyane est la plus vaste région de l’Hexagone. À la fin des années 1960, la République a sommé les Amérindiens d’adopter la nationalité française. 

Aujourd’hui, ces citoyens lointains – 10 000 Amérindiens en Guyane, dont 1 000 Wayanas -  meurent en silence.

Dans "Les abandonnés de la République", paru cette semaine chez Albin Michel, Alexandra Mathieu, Yves Géry et Christophe Gruner livrent une enquête sur le drame sanitaire et environnemental des populations amérindiennes, dont le malaise se traduit par des vagues de suicides, touchant jusqu’aux enfants. 

"Chère République française. Les Amérindiens attendent ta visite, écrivent-ils. Ils attendent que les promesses que tu leur as faites soient tenues".

Aïku est las d’attendre. Alors, pour la première fois de sa vie, il a fait le voyage jusqu’en métropole. Il est le porte-voix de ceux qui, soutenus par deux associations – Solidarité Guyane et l’Onag (Organisation des nations autochtones de Guyane), ont déposé une plainte, puis un recours en avril dernier, devant le tribunal administratif de Cayenne, sur les dommages liés au mercure. La décision du juge a d'ores et déjà été reportée.

"L’affaire du mercure en Guyane est une vieille histoire et nous dénonçons l’inaction de l’administration. Elle savait, elle devait  agir, mais elle ne l’a pas fait", dénonce l’avocat en charge du dossier, William Bourdon. "L’intoxication au mercure est répertoriée et avérée. C’est une question de santé publique, l’État a une responsabilité", a-t-il martelé lors d’une conférence de presse, à Paris.

Le mercure tue à petit feu : il provoque une altération du développement neurologique et physique de ceux qui l’ingèrent. Les enfants en sont les premières victimes. Utilisé par les orpailleurs pour le lessivage des paillettes d’or, le mercure s’écoule dans les cours d’eau où il est assimilé par les poissons carnassiers, base de l’alimentation des Amérindiens. "Nous avons gardé un mode de vie traditionnel. Nous vivons de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Chez nous, il n’y a pas de supermarché et de toute façon, les familles n’auraient pas les moyens d’y acheter des denrées", explique Aïkumalé.

D’après les relevés effectués par l’Institut national de veille sanitaire (INVS) et l’Inserm, les populations Amérindiennes présentent une concentration de mercure bien supérieure aux valeurs seuil de l’OMS. "Si rien n’est fait à court terme, on va vers une forme de génocide", dénonce Jean-Pierre Havard, responsable de Solidarité Guyane, qui, tous les ans, relève les taux de mercure.

Agent de santé dans son village d’Antecume Pata, à trois heures de pirogue au sud de Maripasoula (ville proche de la frontière avec le Suriname), Aïkumalé est aux premières loges pour constater les effets dévastateurs de la pollution des eaux : problèmes dermatologiques, infection ophtalmologiques, polyarthrite, etc… Autant de maux nouveaux qui se multiplient chez les Wayanas à qui les autorités sanitaires n'ont d'autres recommations que d’arrêter de consommer du poisson. Une acculturation forcée et irréaliste pour un peuple dont la vie s'organise avec et autour du fleuve. "Tous nos besoins sont dans la rivière, on y mange, on s’y lave…La culture du Haut-Maroni est-elle seulement reconnue ?", s’interroge Aïkumale, qui sait que le mercure n’est que l’un des multiples maux qui met son monde en péril.

Du "paradis vert " à la cité

Avec l'envolée des cours de l’or, les exploitants illégaux - "garimpeiros" - se sont multipliés ces vingt dernières années. Selon les estimations de la gendarmerie nationale en 2013, plus de 10 000 orpailleurs clandestins occupent près de 500 sites en Guyane. Ces camps, créés ex-nihilo, réunissent jusqu’à mille chercheurs d'or, originaires du Suriname et du Brésil voisins. Ils s’installent quelques semaines dans ce "far west" amazonien, où les paillettes d’or servent de monnaie d’échange, avant de se volatiliser par les tunnels dont ils ont sillonné la terre. Derrière eux, ils laissent des friches putrides, des terres aux "veines ouvertes", des forêts éventrées : d’après WWF, 10 000 hectares de l’Amazonie guyanaise ont été sacrifiées à ce trafic.

"Ils viennent avec leur bulldozers, leurs prostituées, leurs maladies. Ils jettent leurs déchets qui sont consommés par les animaux que nous chassons et cela nous rend malades […] Avant, la forêt portait le nom de 'paradis vert', puis avec l’arrivée massive de l’orpaillage c’est devenue le 'paradis noir' ;  maintenant c’est la 'cité verte'", poursuit Aïku.

Multipliant les vols de pirogues et les pillages d’abattis – cultures traditionnelles des Amérindiens - les garimperos ont créé un climat d’insécurité dans la forêt. En 2012, deux militaires français ont été tués par les trafiquants. "Les garimpeiros sont des mercenaires. Les hommes n’osent plus aller pêcher, les femmes ont peur de sortir du village." Des viols ont-ils été signalés ? "Pas encore, répond  Aïku, mais ça ne saurait tarder".

Des gendarmes qui "décorent le village"

Face au fléau de l’orpaillage clandestin, des actions ont été menées par les forces de gendarmerie. En 2008, Nicolas Sarkozy, alors président de la République, a mis en place une vaste opération de répression nommée "Harpie". En 2012, les soldats et les gendarmes ont confisqué un peu plus de 8 kg d’or. Une goutte d’eau par rapport aux 5 à 10 tonnes produites chaque année par cette activité illégale, selon la direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement.

Difficile de contrôler cette forêt amazonienne qui occupe près de 80 000 km2, soit près de 90 % du territoire guyanais. Mais pour Aïku, l'incapacité des autorités françaises à enrayer le phénomène est l’aveu de leur désinvestissement total. "Les gendarmes ne servent que de décor, dans le village. Dans le mien, ils sont cinq. Que peuvent-ils faire ? Compter les pirogues qui passent sur le fleuve ?", ironise-t-il.

Face à cette ruée vers l’or qui dure depuis dix ans, des Amérindiens ont fini par prendre les armes pour se faire justice eux-mêmes. D’autres ont cédé à l’argent facile et participent au transport de l’or clandestin à travers cette forêt qu’ils connaissent mieux que personne. Une aberration pour beaucoup. "Des jeunes partent à l’orpaillage et ils reviennent drogués, sans repère. Dans la vie, il est important d’évoluer mais sans oublier nos racines. Je suis allé à l’école pour connaître deux mondes, pas pour faire disparaître le mien", explique avec sagesse Aïkumalé, évacuant le débat qu'il juge stérile entre tradition et modernité. Car ce qui se joue n’est pas seulement le maintien à tout prix d’un mode de vie, mais la survie d’un peuple, d’un monde. Le notre.

Source © Aïkumale Alemin, porte-parole wayana, à Paris. © Sarah Leduc





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mercredi 3 septembre 2014
Le temps a tourné à l'orage pour Sea Shepherd aux îles Féroé, où l'ONG de défense des créatures marines séjourne depuis mi-juin. Ses militants y patrouillent activement pour protéger les cétacés et leur permettre d'échapper à la chasse traditionnelle locale, le grind.

Samedi 30 août, 14 volontaires de l'ONG ont été arrêtés alors qu'ils tentaient d'empêcher des pêcheurs feringiens de harponner 33 dauphins globicéphales qu'ils avaient rabattus en les effrayant avec le son de leur sonar, avant de les coincer dans une crique.

Trop tard : le harponnage avait commencé, les animaux n'étaient déjà plus en état de se sauver et l'eau était rouge de sang, ont témoigné les militants. En outre, la marine danoise les attendait. Des membres de l'ONG ont été interpellés, leurs cartes mémoire numériques et leurs films vidéos montrant des images du grind ont été confisqués. Trois des quatre bateaux de Sea Shepherd présents sur les lieux ont été saisis.

Tout le monde a été relâché dimanche. Six militants qui étaient arrivés par la terre et étaient descendus dans la crique pour tenter de s'interposer sont convoqués par la justice locale lundi 1er septembre et pourraient être expulsés dès le lendemain. Ils sont accusés d'« entrave à une opération de pêche légale ».

Arrêtés sur leurs embarcations, les huit autres participants devraient passer en jugement le 25 septembre.

Quant aux trois vedettes, elles pourraient être conservées par la justice jusqu'à fin septembre en tant que pièces à conviction. Voilà qui gênerait considérablement Sea Shepherd dans ses patrouilles jusqu'à la fin de la saison du grind, en octobre.

Lamya Essemlali, la présidente de Sea Shepherd France, responsable de toute la campagne de sauvetage des globicéphales, confie cependant que trois navires sont toujours ancrés aux Féroé et qu'un renfort pourrait arriver prochainement.

L'altercation est un coup dur pour les troupes de Paul Watson qui avaient mis de gros moyens dans cette campagne 2014, espérant convaincre la population de l'archipel de mettre un terme définitif aux tueries de cétacés. Ce type de chasse n'a plus de justification alimentaire : les globicéphales qui croisent dans ces parages de la mer de Norvège sont de moins en moins consommés, car leur chair est toxique, chargée en mercure et en métaux.

Source © Le Monde
jeudi 12 juin 2014
En 2012, la FIFA dévoilait sa mascotte pour la coupe du monde 2014 au Brésil, un beau tatou coloré appelé Fuleco. le Full-éco aurait il été plus juste expression ? ...

Ce choix symbolique provient probablement de la faculté de l'animal à s'enrouler sur lui même lorsqu'il se sent en danger, formant ainsi une sphère presque parfaite allant jusqu'à ressembler à un ballon de football. 

Ironie du sort, cette même image projective de cette propriété qui la rendue si appropriée comme figure de proue à la Coupe du Monde brésilienne, s'applique avant tout à son espèce même, puis que les forces combinées de sa chasse illégale et la destruction de son habitat ont rendu cette espèce remarquablement proche de l'extinction selon l'UICN.

Initialement, les écologistes brésiliens étaient plutôt optimistes sur le choix de cette espèce en danger comme mascotte pour le mondial, en espérant ainsi faire entendre sa cause et sensibiliser à la situation critique du tatou à trois bandes (ou "tatu-bola" comme on l'appelle localement) et de son habitat principal, la Caatinga, une région de forêt sèche dans le nord-est du Brésil. 

En 2013, l'un des sponsors officiels de la Coupe du Monde "Continental" a bien fait un don ponctuel de 100 000 reais à l'Association Caatinga, une ONG qui tente de sauvegarder cette foret aujourd'hui en danger. Mais depuis...ben rien.

Pourtant, la Coupe du Monde va profiter grandement de cette Fuleco mascotte, qu'en dire:

Ben que La FIFA n'a prévu aucune contribution directe ou indirecte des retombées économiques de l'événement mondial , ni même sur les ventes des produits dérivés de la mascotte pour la conservation du tatu-bola au brésil...dire que c'est balo, sinistre, indélicat, mesquin, ne servirai à rien..et que « Qui ne sait rien, de rien ne doute. » comme dirait Pierre Gringore, sinon que tout symbole comporte en lui ces prémices cachées.

Un engagement de la FIFA pour l'environnement et l'écologie rendrait il beaucoup plus crédible cette coupe du ballon rond, symbole ici des grands dangers du full eco.

Non juste s'attendre à un Echo-logique...quoi que...avec la presse vous savez...


© Nature Alerte


Peut être à vous de faire tourner, circuler, dans un grand OH LA,  tenter de tirer au but, que sais je ?






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mardi 20 mai 2014
Le 18 mai, Thessalonique, dont l’agglomération dépasse un million d’habitants, devait voter pour ou contre la privatisation de son eau. Ce référendum populaire consultatif devait se tenir en même temps que les élections locales. Son organisation était soutenue par onze maires de l’agglomération, dont celui de Thessalonique. Qu’importe ! Le gouvernement grec du conservateur Antònis Samaràs a déclaré la consultation illégale.

C’est la « Troïka » – FMI, Banque centrale européenne et Commission européenne – qui exige de la Grèce de privatiser la gestion de l’eau dans les deux plus grandes villes du pays, Athènes et Thessalonique. 

L’entreprise qui gère la distribution de l’eau à Thessalonique (EYATH) est déjà une société anonyme. Elle reste cependant contrôlée par l’Etat à 51%, qui doit donc vendre sa participation. 

Plusieurs municipalités de l’agglomération ont proposé de racheter les parts de l’État grec. En vain. 

Un collectif de syndicats et de citoyens ont tenté de participé à l’appel d’offre, via un réseau de coopératives d’usagers : chaque habitant de la ville aurait acquis une part du service de l’eau, pour un montant de 136 euros par logement connecté au réseau. 

D’où le nom donné à cette mobilisation, « l’initiative 136 » [1]. L’appui d’« investisseurs éthiques » internationaux et des acteurs de la finance solidaire pour aider les résidents à acquérir leur part était même envisagé. En vain.

« Right2Water » : la Commission européenne méprise les citoyens

Ce sont au contraire deux entreprises privées qui sont, pour l’instant, sur les rangs : la société israélienne Mekorot et la française Suez environnement, associée à un groupe de BTP grec. 

Suez détient déjà 5% des parts d’EYATH. Les entreprises sont en négociation avec l’agence spéciale en charge du programme de privatisations grecques, qui n’est soumise à aucune forme de supervision parlementaire.

 « Thessalonique a des besoins en infrastructures d’eau et d’assainissement importants nécessitant des investissements chiffrés par le management de Thessalonique. Des chiffres de l’ordre de 250 millions d’euros sont évoqués », fait valoir la direction de Suez, contactée par notre Observatoire des multinationales. Par la voix de Diane d’Arras, directrice adjointe Eau Europe de Suez, l’entreprise promet la création de 2 000 à 4 000 emplois et de transformer EYATH en « opérateur de premier rang au niveau mondial ». Les opposants à la privatisation craignent une augmentation drastique de l’eau.

En attendant, comme s’il fallait justifier sa privatisation, le service de l’eau est laissé quasiment à l’abandon. Selon les syndicats, l’effectif d’EYATH serait passé de 700 à 235 employés, faute de remplacement des départs à la retraite. La compagnie ne disposerait plus aujourd’hui que de onze plombiers pour plus de 2 300 kilomètres de canalisations !

A l’automne dernier, l’initiative citoyenne européenne sur le droit à l’eau et contre la privatisation, « Right2Water », annonçait avoir recueilli suffisamment de signatures – 1,9 million dans toute l’Union – pour obliger les institutions européennes à se saisir du dossier. 

C’est la première fois que cette nouvelle procédure participative, introduite par le traité de Lisbonne, est mise en œuvre avec succès. La Commission a donc été obligée de reconnaître que l’eau est un « bien public » et qu’il revient aux collectivités locales d’assumer la responsabilité ultime de ce service. En totale contradiction avec ce qui se passe aujourd’hui à Thessalonique. Malgré l’interdiction du ministère de l’Intérieur, le référendum a malgré tout été organisé, devant les bureaux de vote. Les municipalités ont fourni les listes électorales. Selon les premiers dépouillements, le résultat serait de 98% contre la privatisation de l’eau 

...

bref ...VEOLIA quoi déjà ?...

« Quand vous venez d’ailleurs, vous voyez des choses que ceux qui sont plus familiers avec l’environnement ne remarquent plus. »

 Louis Malle 

...nous ne connaissons de l'"a priori" des choses que ce que VEOLIA y met soi même...




vendredi 9 mai 2014
Un navire islandais avec à son bord 2.000 tonnes de viande de baleine congelée est arrivé mercredi dans le port japonais d'Osaka (ouest), provoquant la colère d'associations écologistes.
"Le cargo Alma est arrivé le 7 mai et nous avions été informés qu'il transportait de la viande de baleine à décharger à Osaka", a confirmé vendredi un responsable du port. 

En provenance d'Islande, la cargaison a été déchargée jeudi, a indiqué Junichi Sato, un membre de Greenpeace Japon. 

Selon des groupes environnementalistes et des informations de presse, la cargaison de l'Alma équivaut à toute la viande de baleine importée d'Islande durant les six dernières années cumulées. 

"On ne comprend pas pour quelles raisons on a importé une telle quantité", s'interroge Junichi Sato. 

L'Islande et la Norvège sont les deux seuls pays à ne pas ouvertement respecter un moratoire sur la commercialisation de la baleine datant de 1986. 

L'Islande consomme peu de viande de baleine mais alimente le marché japonais, qui lui aussi décline depuis des années. 

Le 31 mars dernier, la plus haute juridiction des Nations unies avait ordonné au Japon d'arrêter la chasse à la baleine en Antarctique. La Cour internationale de Justice (CIJ) avait estimé que le Japon déguisait une activité commerciale en programme de recherche scientifique, détournant ainsi un moratoire sur la pêche commerciale instauré en 1986 par la Commission baleinière internationale (CBI). 

Tokyo a annoncé son intention de respecter ce verdict. Il a annulé la campagne 2014-2015 prévue en Antarctique mais a toutefois précisé le 18 avril qu'il comptait revoir son programme de pêche "scientifique" pour le soumettre à la CBI cet automne.

Source © Belga 



mercredi 26 mars 2014
Plus de 15.000 foetus avortés se sont retrouvés aux déchets hospitaliers et une partie d'entre eux ont été brûlés afin de chauffer des hôpitaux britanniques. Une information qui fait scandale au Royaume-Uni. 

C'est la chaîne de télévision britannique Channel 4 qui a révélé cette pratique scandaleuse dans un reportage sur le milieu hospitalier. 

Vingt-sept hôpitaux britanniques auraient brûlé au moins 15.500 foetus issus d'avortements ou de fausse couche au cours de ces deux dernières années. Et au moins deux de ces établissements les auraient jetés dans un incinérateur qui transforme les déchets en énergie afin de chauffer leurs locaux. 

Le reportage diffusé ce dimanche soir, et qui montrait également comment ces hôpitaux traitaient les parents en souffrance après la perte d'un bébé sans aucun égard, a fait grand bruit au Royaume-Uni. Le ministère britannique de la Santé a réagi en affirmant que cette pratique était "totalement inacceptable" et en y mettant un terme immédiatement. 

Source © 7sur7.be

lundi 10 mars 2014
Trois associations écologistes veulent taper du poing contre la hausse de cette pollution cancérigène...

Le soleil très bien, l’air irrespirable, pas terrible. Depuis mercredi, l’Ile-de-France traverse une période de chaleur et d’ensoleillement qui favorise un taux élevé de particules fines dans l’air. Cet épisode de pollution devrait dépasser ce lundi le seuil d’information selon Airparif. 

De quoi échauder certaines associations. Mardi, Ecologie sans frontière, Respire et le Rassemblement pour la Planète, ont décidé de porter plainte contre X pour mise en danger d’autrui, selon France Info.

«Les petites manifs très gentilles ça ne suffit plus»

«Il y en a ras le bol de ce phénomène de la pollution de l’air. Dès qu’il fait beau, dès qu’il fait sec en hiver, vous avez des pics de pollution, les urgences se remplissent. Les slogans et les petites manifs très gentils ça ne suffit plus» souligne Nadir Saifi, vice-président d’Ecologie sans frontière au micro de France Info.

Si cette démarche semble originale, il n’est pas sûr qu’elle sera suivie d’effet. Les associations ont déjà tenté une plainte au tribunal administratif il y a dix ans sans suite.

Sébastien Vray, responsable de l’association  Respire, explique la démarche des trois associations qui vont porté plainte contre X ce mardi pour mise en danger d'autrui en raison de la pollution de l’air…

Qu’attendez-vous de votre démarche?

Depuis le rapport Roussel de 1983, le lien entre particules fines et cancer est établi. Chaque année depuis 30 ans, des études continuent à souligner l’incidence de la pollution sur les maladies respiratoires, les atteintes du système neurologique et les risques cardiologiques. Plusieurs directives européennes établissent des seuils de particules fines à ne pas dépasser. Mais ceux-ci le sont régulièrement. Nous demandons donc au procureur de la République d’ouvrir une enquête pour déterminer les responsabilités concernant l’irrespect de la loi dans ce domaine.

Qui visez-vous exactement?

Ce n’est pas à nous d’établir la chaîne des responsables. C’est à l’enquête de le déterminer. Il faut déterminer quel poids pèse dans cette affaire les lobbys des transports, les industries, les incitations fiscales sur le diesel…

D’autres associations ont déjà porté plainte au tribunal administratif au sujet de la pollution, mais leurs démarches sont restées sans suite. Ne craignez-vous pas que la votre soit finalement vaine?


On ne peut pas garantir que l’affaire sera instruite. Mais ce serait un scandale qu’elle ne le soit pas. Il faut se rebeller face à ce scandale de santé publique. On utilisera tous les recours à la loi pour obtenir justice.


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Bon en attendant des ciels plus cléments...voici une la réponse de l'euro-députée Michèle Rivasi interrogée sur les retombées des chemtrails du 8 novembre 2013 ... le 6 mars 2014
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Biographie :

Députée de la Drôme de 1997 à 2002, membre apparenté du Parti socialiste. Elle est aujourd’hui membre du parti Les Verts (France). Fondatrice de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) en 1986, après la catastrophe de Tchernobyl.

Cofondatrice, avec Corinne Lepage, de l’Observatoire de vigilance et d’alerte écologique (Ovale). Présidente du Centre de recherche indépendant sur les rayonnements électro-magnétiques (Criirem).

Membre de :

  • la Commission de la défense nationale et des forces armées ;
  • la Commission d’enquête sur Superphénix et la filière des réacteur nucléaire à neutrons rapides et à caloporteur sodium ;
  • la commissions d’information de collectivités locales ou d’entreprises ;
  • l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques.


Michèle Rivasi a été directrice de Greenpeace France de septembre 2003 à novembre 2004.

Elle est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Michèle Rivasi enseigne actuellement à l’IUFM de Grenoble en Isère.

Elle est l’auteur de plusieurs rapports (gestion des déchets nucléaires, syndrome du Golfe, responsabilité des produits défectueux).

Aux élections européennes de 2009, elle est élue sur la liste Rassemblement Europe Écologie sur la circonscription Sud-Est.
vendredi 21 février 2014
La Société pour vaincre la pollution (SVP) critique le gouvernement pour les données qu’il garde secrètes quant à la contamination de l’eau de la rivière Chaudière, près de Lac-Mégantic.

L’organisme, présent sur les lieux depuis la tragédie ferroviaire de juillet, dit avoir fait une demande d’accès à l’information pour obtenir les données récoltées par le ministère de l’Environnement.

«Nous avons obtenu les données pour le haut de la rivière Chaudière, qui n’est presque pas contaminé, mais ils nous ont refusé l’accès aux données récoltées dans le bas de la rivière, qui est lourdement touché par la tragédie», a affirmé Daniel Green, coprésident de la Société pour vaincre la pollution lors d’une conférence sur le sujet jeudi. L’organisme a demandé une demande de révision.

Le ministère de l’Environnement n’a pas pu répondre à nos questions sur le sujet jeudi.

M. Green se demande «pourquoi le ministère tente de minimiser l’impact des déversements de pétrole». Le 11 juillet dernier, soit cinq jours après la tragédie, le ministère échantillonnait l’eau de la rivière à 2,5 km en amont du pont, rappelle l’organisme. Leurs résultats donnaient une quantité trop infime d’hydrocarbures pour être quantifiée.

«Le même jour, nous nous sommes déplacés sur les lieux. À l’aide de bénévoles, et avec nos échantillonnages des eaux de surface, nous avons trouvé une très haute concentration d’hydrocarbures, notamment, 34 fois plus élevée que les normes du ministère. Nous avons aussi trouvé ce qu’on appelle de la mousse au chocolat [une réaction chimique entre le pétrole et les courants de l'eau]», a indiqué M. Green.

SVP estime que le ministère aurait fait de l’échantillonnage entre les eaux en surface contaminées et le fond de la rivière, là où le pétrole se dépose.

De 103 000 m2 à 136 000 m2 de sol doivent encore être décontaminés à Lac-Mégantic. Il reste l'équivalent de près de 2 piscines olympiques de pétrole dans ces sols, indique la Société pour vaincre la pollution.

L’organisme s’inquiète maintenant d’une possible contamination des fondations de maisons à Lac-Mégantic par les vapeurs des produits toxiques dans le sol. La crue printanière de la rivière pourrait également soulever le pétrole du fond des eaux et contaminer les champs adjacents, avertit M. Green.

Anne-Marie Saint-Cerny de la SVP a également lancé un appel aux municipalités du Québec. «Un événement comme celui-ci pourrait se reproduire et nous ne sommes pas prêts. Il faut des plans d’intervention d’urgence, il faut une meilleure formation des premiers répondants et il faut exiger de connaître le contenu des trains qui passent dans nos villes», a-t-elle lancé, craignant l’exploitation d’un pétrole québécois sur l’Île d’Anticosti.

Source © Laurence Houde-Roy /
lundi 27 janvier 2014
Le premier grand requin a été tué en Australie-Occidentale, dimanche 26 janvier, dans le cadre du plan de prévention des attaques de squales lancé par le gouvernement local, et fortement contesté par nombre d'habitants, de scientifiques et d'écologistes.

Il s'agissait d'un requin de plus de 3 mètres, appartenant à l'une des trois espèces visées – grands requins blancs, requins tigres et requins bouledogues – tué par un pêcheur engagé par le gouvernement, près de Dunsborough au sud de la capitale de l'Etat, Perth.

Samedi, les autorités ont commencé à installer des lignes d'appâts à proximité des plages fréquentées d'Australie-Occidentale.

L'objectif : tuer tout requin de plus de 3 mètres approchant à moins de 1 kilomètre des côtes. Une manière pour les autorités ouest-australiennes de réagir après sept attaques mortelles sur ses côtes ces trois dernières années, dont deux en novembre.

« HONTE ABSOLUE »

Ce plan d'abattage a divisé la population en Australie-Occidentale, et conduit à des manifestations de milliers de personnes protestant contre ces méthodes, dont l'efficacité est mise en doute. Des militants ont menacé de saboter les lignes d'appâts, et un pêcheur engagé par le gouvernement a démissioné en évoquant des menaces.

La semaine dernière, le gouvernement fédéral a donné aux autorités locales une permission spéciale de tuer les grands requins blancs, en dépit des lois environnementales qui les protègent. The Humane Society, une ONG, dénonce une « honte absolue », « dénuée de justification scientifique », et contraire aux conventions internationales sur la protection du grand requin blanc.

Chaque année, plus de 100 millions de requins seraient tués par l'homme, et la plupart des stocks connus ont diminué de plus de 80 % depuis les débuts de la pêche industrielle. Près d'un tiers des espèces serait menacé d'extinction, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature.

Source © AP
lundi 20 janvier 2014
Un nombre record de 250 dauphins, dont un très rare albinos, ont été abattus cette semaine dans la tristement célèbre baie de la ville japonaise de Taiji. C'est l'organisation Sea Shepherd qui a annoncé ce tragique record aujourd'hui.
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"A notre connaissance, on n'avait jamais vu un nombre aussi grand de dauphins capturés en même temps'', a expliqué Geert Vons, de Sea Shepherd Pays-Bas. Il pense que les dauphins sont morts à l'heure actuelle, la prise ayant eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, les pêcheurs mettent rarement longtemps à tuer leurs proies. 

Chaque année, les pêcheurs attirent des centaines de dauphins dans la baie de Taiji pour y perpétrer un véritable massacre. La plupart des animaux sont tués pour leur viande, mais certains dauphins sont capturés afin d'être vendus à des delphinariums.



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mercredi 15 janvier 2014
Greenpeace a affirmé mardi à Pékin avoir détecté des substances chimiques dangereuses dans des vêtements pour enfants fabriqués par des grandes marques, parmi lesquelles Disney, Burberry ou Adidas.

L'organisation de défense de l'environnement a expliqué dans un communiqué avoir soumis 82 articles de douze marques à des analyses, et avoir retrouvé chez chacune de ces enseignes des produits chimiques nocifs.

Parmi les marques ciblées par l'ONG figuraient également Nike, American Apparel, C&A et Gap. Les articles testés ont été fabriqués dans douze régions ou pays, et pour un tiers d'entre eux en Chine.

«Les parents soucieux d'acheter à leurs enfants des vêtements qui ne contiennent pas de produits chimiques dangereux font face à un véritable cauchemar», a commenté Chih An Lee, de Greenpeace.

L'ONG a appelé la Chine, premier producteur textile et premier consommateur de produits chimiques du monde, à cesser d'utiliser des substances néfastes dans son industrie textile.

Ce n'est pas la première fois que Greenpeace met en cause de grands fabricants de vêtements.

Ces deux dernières années, l'ONG a publié plusieurs études montrant la présence de substances chimiques susceptibles de provoquer des cancers et des désordres hormonaux dans des produits de marques telles que Zara, Calvin Klein, Levi's et Li Ning.

Et en 2011, Greenpeace avait publié «Dirty Laundry» et «Dirty Laundry 2», deux rapports qui montraient comment les fournisseurs de grands groupes textiles empoisonnaient l'eau de certains fleuves chinois avec leurs rejets, ces substances chimiques se retrouvant également dans les fibres des produits vendus.

Source © la presse.ca




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mercredi 27 novembre 2013
L’Okapi, la « girafe des forêts », rejoint le nombre croissant d’espèces menacées de la Liste rouge de l’UICN

L’Okapi - un symbole national de la République démocratique du Congo, également connu sous le nom de "girafe des forêts" - et le Râle à miroir - l’un des oiseaux les plus rares d’Afrique - sont maintenant proches de l’extinction, selon la dernière mise à jour de la Liste rouge des espèces menacées™ de l’UICN. Deux espèces d’albatros, la Tortue luth et le Renard gris insulaire des Îles Channel de Californie montrent quant à eux des signes d’amélioration.

Un total de 71 576 espèces ont été évaluées, dont 21 286 sont menacées d’extinction.

La mise à jour met en évidence un sérieux déclin de la population de l’Okapi (Okapia johnstoni), un proche parent de la girafe, vivant uniquement dans les forêts tropicales de la République démocratique du Congo (RDC). L’espèce est aujourd’hui "En danger", proche de la catégorie la plus élevée de risque d’extinction, avec des effectifs en baisse dans son aire de répartition. Le braconnage et la perte des habitats naturels, ainsi que la présence de rebelles, de braconniers d’éléphants et de mineurs illégaux, sont les principales menaces à sa survie.

"L’Okapi est vénéré au Congo comme un symbole national - il figure même sur les billets de banque en francs congolais," déclare le Dr Noëlle Kümpel, co-présidente du Groupe de spécialistes des Girafes et de l’Okapi de l’UICN, et gestionnaire du projet de conservation de l’Okapi de la Société Zoologique de Londres. "Malheureusement, la RDC a été prise dans la guerre civile et ravagée par la pauvreté pendant près de deux décennies, conduisant à une dégradation généralisée de l’habitat de l’Okapi et à l’augmentation de la chasse pour sa viande et sa peau. Soutenir les efforts du gouvernement pour lutter contre la guerre civile et l’extrême pauvreté dans la région est essentiel pour assurer sa survie".

Selon la mise à jour de la Liste rouge, près de 200 espèces d’oiseaux sont maintenant "En danger critique", rencontrant le risque le plus élevé d’extinction. 

Le Râle à miroir (Sarothrura ayresi), un petit oiseau discret qui se reproduit en Ethiopie, au Zimbabwe et en Afrique du Sud, est la dernière espèce à rejoindre cette catégorie. La destruction et la dégradation de son habitat, comprenant le drainage des zones humides, la conversion des terres pour l’agriculture, l’extraction d’eau, le surpâturage par le bétail et la coupe de végétation dans les marais, l’ont conduit à cet état précaire. Une action urgente est maintenant nécessaire pour mieux comprendre l’écologie de l’espèce et répondre à ces menaces.

Bien que la situation de la population mondiale de la Tortue luth (Dermochelys coriacea) - la plus grande de toutes les tortues vivantes - se soit améliorée, passant de la catégorie "En danger critique" à "Vulnérable", l’espèce continue à faire face à de graves menaces au niveau de plusieurs de ses sous-populations. 

La Tortue luth est une espèce unique, comportant globalement sept sous-populations biologiquement et géographiquement distinctes. La sous-population de l’océan Atlantique Nord-Ouest est abondante et en augmentation grâce à des initiatives de conservation réussies dans la région. En revanche, la sous-population de l’océan Pacifique Est, qui pond le long de la côte Pacifique des Amériques, et la sous-population de l’océan Pacifique Ouest, présente en Malaisie, en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et dans les Îles Salomon, sont toutes deux en forte baisse en raison d’importantes récoltes des œufs et des captures accidentelles par les engins de pêche. Des efforts de conservation ciblés sont nécessaires pour éviter leur effondrement.

Cette mise à jour de la Liste rouge de l’UICN apporte aussi de bonnes nouvelles pour certaines des espèces évaluées. Deux espèces d’albatros - l’une des familles d’oiseaux les plus menacées de la planète - sont maintenant à un plus faible risque d’extinction en raison de l’augmentation de leurs populations. L’Albatros à sourcils noirs (Thalassarche melanophrys) est passé de la catégorie "En danger" à "Quasi menacé" et l’Albatros à pieds noirs (Phoebastria nigripes) est passé de "Vulnérable" à "Quasi menacé". Les prises accessoires par les pêcheries sont la principale menace pour ces espèces.

Le Renard gris insulaire (Urocyon littoralis), auparavant "En danger critique", a également vu son statut s’améliorer et est maintenant classé comme "Quasi menacé". 

Présent sur six des îles Channel de Californie, au large de la côte sud de la Californie, quatre sous-espèces de ce renard ont subi des baisses catastrophiques au milieu des années 1990, principalement en raison de maladies et de la prédation par des espèces non indigènes, comme l’Aigle royal. Les quatre sous-espèces ont maintenant récupéré ou approchent du seuil de récupération. Ceci est principalement dû à des actions de conservation réussies, engagées par le National Park Service des USA, membre de l’UICN, qui comprenaient l’élevage en captivité, la réintroduction, la vaccination contre les maladies canines et la relocalisation des aigles royaux.

"Cette mise à jour de la Liste rouge de l’UICN montre quelques réussites de conservation fantastiques, dont nous devons nous inspirer pour les futurs efforts de conservation", indique Jane Smart, Directrice mondiale du groupe de Conservation de la Biodiversité de l’UICN. "Cependant, le message global reste sombre. Avec chaque mise à jour, tandis que nous voyons certaines espèces améliorer leur statut, un nombre beaucoup plus grand d’espèces apparaissent dans les catégories menacées. Le monde doit de manière urgente décupler ses efforts pour éviter cette dégradation". 


Pour en savoir plus :

- http://www.iucnredlist.org 

Et pour la France c'est ici 

- http://www.uicn.fr/La-Liste-Rouge-des-especes.html



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Malgré la création de 30 réserves naturelles depuis 1983, la biodiversité subit un déclin conséquent. Le braconnage a mené à la quasi-extinction des gazelles, des chats des sables ou des lézards égyptiens. La première cause reste le laxisme des autorités face aux contrevenants. 

Dina Zulficar, membre du comité de surveillance des zoos d’Egypte, tire la sonnette d’alarme. « Il faut agir maintenant pour la conservation de la faune, dit-elle, après, ce sera trop tard ».

Le dernier rapport de l’Union arabe pour la faune datant de 2012 faisait un même bilan : en Egypte, le nombre d’espèces en voie d'extinction s’élève à 145. L’Egypte est l’un des pays arabes les plus mal classés en terme de protection de la faune.

Lutte contre le braconnage, l’impossible mission

Le trafic de la faune y est l’un des plus importants après celui de la drogue et des armes. Ses effets sont dévastateurs sur un grand nombre de populations animales, en particulier celles menacées d’extinction.

Si des réserves naturelles ont été créées depuis 30 ans pour tenter de combattre le problème, le braconnage et le commerce illégal des espèces existent toujours, profitant du manque de moyens et de personnel qui rend le contrôle de ces immenses sites presque impossible.

Ragy Toma, directeur géné­ral de la faune au Zoo de Guiza, explique que 30 réserves créées entre 1983 et 2012 sont soumises à des législations spécifiques pour protection des espèces ani­males et végétales qu’elles renferment. Mais ces lois n’ont jamais été appliquées.

« Parmi les animaux en voie d’extinction, il y a des priorités. Dans les réserves, il y a notamment urgence à protéger la gazelle égyptienne, la chèvre des montagnes, le chat des sables (Felis margarita), le flamant rose, le lézard égyptien (uromastyx aegyptia) et la tortue marine ou tersa », précise Toma, tout en regret­tant les effets du braconnage au sein de ces réserves.

Le lézard égyptien est l’une des espèces les plus affectées par le braconnage. Considéré dans les pays du Golfe comme un stimulant sexuel, il est capturé pour sa viande. Son cuir est aussi très prisé.

« Aujourd’hui, il est devenu rare d’apercevoir un lézard égyptien dans la réserve de Wadi Al-Rayane », avoue Arafa Al-Sayed, directeur de la réserve située dans le gouverne­ment de Fayoum.

Moins d’animaux, moins de braconnage

Durant les 10 dernières années, la chasse a mené à la quasi-extinction des gazelles du désert, aussi appe­lées dorcas. « Un ami qui travaille dans le domaine du tourisme me disait que dans les années 1970, donc avant la création des réserves, il a accompagné un amateur de chasse faire un safari. En un seul jour, il a réussi à tuer 16 gazelles dans les environs de Marsa Matrouh », raconte Tareq Al-Qanawati, directeur de la protection de la nature au sein de l’Agence Egyptienne pour les Affaires de l’Environnement (AEAE). Aujourd’hui, en apercevoir une seule relève de l’exploit.

Ce genre de chasse était notamment très prisé des Arabes du Golfe comme des populations locales. « Mais aujourd’hui, le nombre d’animaux a tellement baissé que la chasse est devenue très limitée », poursuit Al-Qanawati.

A l’époque, un permis de port d’armes délivré par la police et une autorisation pour un safari touris­tique permettaient de chasser libre­ment. « Ça nous a pris des années pour expliquer aux responsables que ces touristes avaient des armes pour chasser », se rappelle Al-Qanawati.

La pauvreté a aussi largement contribué à la quasi-extinction des espèces comestibles. A Bahariya, la plupart des habitants chassaient pour se nourrir. Le secteur de la protection de la nature a longtemps travaillé pour trouver des alterna­tives tout en tentant d’expliquer l’importance de la conservation de la faune et de la flore pour un éco­tourisme durable.

« On ne peut pas dire qu’il n’y a plus de braconnage aujourd’hui, mais il est devenu très limité. Le manque de sécurité a aussi aidé à réduire le nombre d’amateurs de chasse dans et hors des réserves, car il est devenu dangereux de s’aventurer loin des routes », reprend Tareq Al-Qanawati.

Manque de sensibilisation

Malgré tout, le braconnage reste la principale cause du déclin de plusieurs espèces, assure Yasser Abdel-Ghani, directeur de l’Association égyptienne pour la protection de la faune.

« Le braconnage est lié au manque de sensibilisation ainsi qu’au niveau d’éduca­tion. Des pêcheurs attrapent toujours certains oiseaux, car ils croient qu’ils augmentent la puissance sexuelle chez les hommes. La chair des tortues marines est, elle, censée aug­menter la fertilité féminine ».

Par ailleurs, l’étendue du désert alliée au faible nombre de gardes naturels et au manque d’équipements de sur­veillance et de contrôle ren­dent la mission quasi impos­sible, sauf en présence de moyens importants.

Pour Hassan Ragab, profes­seur de sciences animales à l’Université de Zaqaziq, « seule une application parti­culièrement sévère de la loi permettrait de dissuader les contrevenants ».

Source © ahram.org

jeudi 5 septembre 2013
La Nouvelle-Zélande a annoncé jeudi qu'elle allait sans doute revoir son projet de création d'une vaste aire maritime protégée en Antarctique, auquel s'oppose la Russie, alors que les défenseurs de la nature craignent une nette réduction de la surface du sanctuaire.

Les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande veulent instituer une aire maritime protégée dans la mer de Ross (sud-ouest de l'Antarctique), qui s'étendrait sur plus de deux millions de km/2.

Cette proposition avait été discutée en juillet par les membres (24 Etats et l'Union européenne) de la convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR), un organisme chargé de gérer les ressources marines de la zone depuis 1982.

Mais aucun accord n'avait été conclu, en raison, selon les ONG, de l'opposition de la Russie, soutenue par l'Ukraine.

Le Premier ministre néo-zélandais, John Key, a estimé jeudi que revoir ce projet était peut-être la seule manière de remporter l'adhésion de tous les pays membres de la CCAMLR. "Si nous voulons que ça bouge, nous allons sans doute devoir procéder à quelques modifications, mais c'est un projet qui est en cours", a-t-il dit devant la presse, depuis les îles Marshall où il participe au Forum des pays du Pacifique.

"Nous avons toujours su qu'il y aurait de l'opposition de la part de ceux qui ont des intérêts liés à la pêche dans cette région, ou qui pensent qu'ils en auront un jour", a-t-il ajouté. ( ajout N/A:  la pêche....ah bon?)

Selon les médias du groupe Fairfax, qui citent des sources diplomatiques, la surface de l'aire marine protégée pourrait être réduite jusqu'à 40%, et le nouveau projet autoriser la pêche à des endroits où évoluent des espèces protégées.

L'Alliance pour l'océan antarctique (AOA), une coalition d'une trentaine d'ONG, s'est dite "très inquiète que les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande cèdent beaucoup trop, et se retrouvent avec une aire qui réduit sensiblement la protection de la mer de Ross".

Un autre projet, porté par la France, l'Australie et l'Allemagne, pour la création de sept aires marines protégées sur la façade est de l'Antarctique, avait également échoué en juillet.

Les eaux de l'Océan austral autour de l'Antarctique abritent des écosystèmes exceptionnels en bonne partie préservés des activités humaines mais désormais menacés par le développement de la pêche.

La prochaine réunion de la CCAMLR se tiendra le 23 octobre à Hobbart, en Tasmanie (Australie).

Source © Nature Alerte


Ajout Nature Alerte:

....le seul et unique existant: ....Affirmer le vide!

L’usine de papier était poursuivie pour pollution à la suite de l’accident du 5 juillet 2012. L’été dernier, la rupture d’une cuve avait libéré plus de 4 000 mètres cubes de « liqueur noire ».

La papeterie Smurfit Kappa n’est pas pénalement responsable de l’accident au cours duquel 4 000 mètres cubes de produits toxiques se sont répandus sur le site de Biganos. C’est ce qu’a conclu hier la quatrième chambre du tribunal correctionnel de Bordeaux, qui a relaxé la société initialement poursuivie pour pollution.

Le 5 juillet 2012, la cuve RC15 contenant de la « liqueur noire » (résidu de cuisson du bois, à base de soude) avait éclaté, libérant son contenu sur le site. Le système de rétention de l’usine n’avait pas suffi à contenir la vague, et 100 mètres cubes s’étaient écoulés dans le ruisseau Lacanau. En tout, 400 kilos de poissons morts furent retrouvés jusque dans la Leyre (le bassin d’Arcachon ne sera pas concerné).

L’enquête de gendarmerie avait pointé la vétusté de l’installation et avait retenu, par élimination, l’hypothèse d’une rupture de la cuve due à la corrosion. La vétusté au sein de l’usine avait également été relevée tant par la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) que par les différents experts ayant eu à se pencher sur le site de Biganos.

Mais pour le tribunal, ces éléments ne sont pas suffisants pour justifier une condamnation de l’entreprise. « Il s’agit ici d’un accident exceptionnel, que l’on peut qualifier d’imprévisible à ce moment-là, en l’état des constatations effectuées sur le site tant par les organes internes qu’officiels », peut-on lire dans les motivations du jugement. Pour appuyer leur décision, les juges notent que non seulement la cuve RC15 n’avait jamais fait l’objet de mise en demeure de la part de la préfecture, mais que les experts ont plutôt pointé l’extrême vétusté d’une autre cuve, la RC11. La RC15 n’étant pas signalée comme devant être remplacée d’urgence mais seulement « à surveiller ». Smurfit avait pourtant initié un protocole de remplacement de ces cuves, dont la RC15.

Quant à l’explication retenue par la gendarmerie, elle ne suffit pas à lever tous les doutes, selon le tribunal. Cette explication n’est d’ailleurs, selon lui, « pas compatible avec les images et vidéos de l’accident, où l’on voit le toit sauter et la liqueur noire jaillir en l’air ».

Pour sa défense, la société n’avait pas exclu que l’accident ait pu être déclenché par un « élément extérieur ». Malgré les multiples investigations, celui-ci n’a pourtant pas été identifié par l’enquête.

Mais, pour les juges, « il n’est pas possible, en l’absence de toute réelle certitude sur la cause de l’accident, de démonstration d’imprudence ou de négligence, et de caractérisation d’élément moral, de retenir la responsabilité pénale de la prévenue ».

Un jugement aux antipodes de l’avis des associations d’ostréiculteurs et d’usagers du Bassin qui s’étaient constituées parties civiles. « C’est un très mauvais signal. Alors que les auto-contrôles se sont avérés insuffisants, que l’on nous indique au cours de l’audience que la Dreal n’a plus les moyens matériels de faire son travail, il nous semblait que la seule solution était de taper fort lorsque l’on prend une entreprise la main dans le pot de confiture », a réagi Me François Ruffié, l’avocat de l’association des ostréiculteurs du bassin d’Arcachon, qui a annoncé son intention de faire appel.

Les parties civiles réclamaient plus de 1 million d’euros de dommages et intérêts. Pour sa part, le parquet avait requis 40 000 euros d’amende.


Source © Sud Ouest


Sinon...


L'estuaire de la Gironde a son Sage


L'arrêté du Sage "Estuaire de la Gironde et milieux associés" a été signé officiellement le 30 août en présence du ministre de l'Ecologie Philippe Martin. Il prévoit un plan d'actions ambitieux pour stopper la dégradation de ce territoire.

Après huit ans de travail, l'arrêté du Sage « Estuaire de la Gironde et milieux associés » a été signé le 30 août dernier en présence du ministre de l'Ecologie Philippe Martin. Il couvre un territoire de 3600 km² à travers 185 communes de Gironde et de Charente-Maritime avec pour objectif de stopper la dégradation de l’environnement estuarien constatée depuis une vingtaine d’années. « Le Sage s’est révélé être le meilleur outil à disposition même si il se met normalement en place à l’échelle d’un bassin versant. Ici, il aurait fallu prendre en compte les trois quarts du bassin Adour-Garonne ! », explique Jérôme Baron, directeur du Smiddest (syndicat mixte pour le développement durable de l’estuaire de la Gironde) en charge de l’animation du Sage.

Interdiction de l'extraction de granulats

Parmi les neuf enjeux mis en avant par un programme ambitieux : les pollutions chimiques, la prévention des inondations, la préservation des habitats benthiques, la restauration et la préservation des ressources halieutiques. Engagement fort, le Sage interdira désormais complètement l’extraction de granulats dans l’estuaire. La protection des zones humides fait aussi partie des priorités puisque depuis les années 50, elles ont disparu pour moitié dans l’estuaire. Mais cela a posé quelques problèmes. En effet, dans une première version figurait une carte précise des zones humides dont l’ampleur a fait peur à certains élus et provoqué le rejet du projet par la CLE en novembre dernier. « Pourtant cette carte inédite par sa précision n’avait pas valeur de police de l’eau mais constituait plutôt une carte de vigilance », précise Jérôme Baron. Pour ne pas compromettre un projet de longue haleine, elle a donc été retirée mais reste néanmoins un support technique essentiel. Le Sage validé, le Smiddest compte maintenant renforcer ses équipes en embauchant un chargé de mission zones humides.

...
Ajout Nature Alerte

Bon ben voilà les dernières expériences font sciences devant la réalité; les aptitudes de la justice à percevoir et identifier les faits qui s'accumulent shuntent  toutes appréhensions analytiques; dans cette perspective la conscience par attitude réflexe est assez limitée dans ses applications...CQFD... hein quoi?...non?....mais si...voyons ...m'enfin....
vendredi 23 août 2013
Le gouvernement britannique prévoit la fermeture des 600 stations de surveillance de la qualité de l'air de la Defra d'ici la fin du mois d'Aout, en prétextant des réductions de couts urgents et devenus nécessaires.

Le gouvernement veulent tout simplement supprimer les obligations faites aux autorités locales du pays d'évaluer et de diffuser les chiffres de la qualité de l'air dans leur région.


Les militants écologiste accusent eux la Defra de dissimuler les véritables chiffres de cette pollution, l'un des plus grands problèmes de santé publique du pays. On estime que plus de 29.000 personnes en sont tués par an au Royaume-Uni, et que les coûts pour les services de santé s’élèvent à plus de 16 milliards de £.

Les limites européennes de pollution de l'air destinées à protéger la santé des concitoyens ne sont pas respectées dans les zones urbaines du pays, les plus hauts niveaux de pollution étant enregistrés à Londres. Selon le ministère de l'Environnement de l'Alimentation et des Affaires rurales (Defra), les limites toxiques de dioxyde d'azote, ont été dépassées dans 40 des 43 zones de surveillance de qualité de l'air du Royaume-Uni en 2010.

Aujourd'hui la Defra a lancé une consultation de six semaines, annonçant la fermeture des 600 stations de surveillance le 30 Août en proposant une refonte radicale du régime de gestion de la qualité de l'air locale qui avait été mis en place en 1997.

Ces nouvelles propositions visent tout simplement à faire reculer la législation afin d'aider les entreprises dans leur croissance.

Les options privilégiées sont de baisser les exigences actuelles de la législation en cours, la Defra indique ainsi que cela pourrait conduire à la fermeture de 600 sites de surveillance, et en particuliers celles qui mesurent le dioxyde d'azote et les pollutions aux micro particules.

Ces fermetures engendreraient 50 millions de £ d'économie sur 10 ans selon la Defra.

Ces propositions s’appliqueraient uniquement à l'Angleterre, puisqu'elles ont rejeté par le gouvernement écossais au motif qu'"elles n'offraient aucun avantage évident".

"Le gouvernement britannique veut nous cacher les niveaux de la pollution de l'air et ne se soucie guère de la santé publique», a déclaré Simon Birkett, directeur du groupe de campagne "air pur"  à Londres. Il souligne que cette consultation se déroule pendant les vacances d'été et décrit le gain financier annoncé comme illusoire.

«Pire encore, ces changements sur la législation en vigueur signifieraient la perte des protections clés dans notre système de santé et la perte des expertises nécessaires pour améliorer la qualité de l'air."


Le Prof Duncan Laxen, directeur général des Consultants en qualité de l'air à Bristol, a déclaré que la plupart de nos connaissances sur la pollution de l'air en Angleterre est venu de la surveillance de l'air par les autorités locales: «Ce sera un pas en arrière si l'option privilégiée par le gouvernement est de supprimer ces surveillances locales."

La Defra a souligné que l'objectif de cette consultation est de "relancer et de recentrer" la gestion locale de la qualité de l'air. Elle indique que les niveaux d'information locales actuelles se détournent des objectifs de l'amélioration de la qualité de l'air en Angleterre".

© Nature Alerte
/ Guardian
lundi 15 avril 2013
De vifs affrontements se sont déroulés lundi sur le site du projet d'aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) après plusieurs mois de calme relatif, mais aucune opération d'évacuation n'avait débuté soulignaient les autorités qui indiquaient juste rétablir la circulation.

Trois gendarmes ont été blessés, dont l'un a été hospitalisé après avoir été atteint par un cocktail Molotov, et au moins un opposant anti-aéroport a été pris en charge par les secours. Deux manifestants ont été interpellés, selon la préfecture.

Elle a précisé qu'un gendarme avait été blessé à la mâchoire, tandis qu'un autre a été légèrement brûlé au coude et un troisième sérieusement atteint par des brulures au 2ème, voire au 3ème, degré au visage.

Les opposants comptent une quinzaine de blessés, dont un évacué par les services de secours, victimes d'éclats de grenades défensives tirées à tir tendu, a déclaré un opposant chargé de répondre à la presse.

Les heurts ont éclaté vers 07H00, non loin du carrefour de la Seaulce, l'habituel point de contrôle que les forces de l'ordre occupaient jour et nuit depuis fin novembre, mais qu'elles avaient quitté à la veille d'une manifestation pacifique samedi.

Les opposants affirment que les gendarmes ont voulu reprendre leur position habituelle sur ce carrefour.

De leur côté, la préfecture et les officiers de gendarmerie sur place déclarent que leurs hommes ont été pris à partie en début de matinée et qu'ils ont riposté. Selon un officier de gendarmerie, les opposants divisés en quatre groupes, les ont assaillis 50 de l'est, 50 du nord, 50 du sud et 200 à l'ouest.

Effectuant plusieurs charges précédées de sommations, puis de tirs nourris de grenades lacrymogènes, les gendarmes ont essuyé des tirs de cailloux et de cocktail Molotov, a constaté l'AFP.

Sur le Chemin de Suez, barré et tenu par les opposants depuis fin décembre, la première barricade a été enfoncée. Il ne s'agit pas de procéder à des expulsions mais de se donner du champ par rapport au carrefour, a précisé le colonel François Alegre de la Soujeole, commandant la gendarmerie des Pays-de-la-Loire.

A la mi-journée, plusieurs dizaines de véhicules de gendarmerie et quelque 200 gendarmes mobiles, étaient présents sur place. Les forces de l'ordre ont entrepris d'enfoncer les barricades sur la route départementale 81, un axe qui traverse la zone du nord au sud. Nous rétablissons la circulation, a précisé le colonel Alegre de la Soujeole.

Ces barricades avaient été construites ce week-end au moment d'une manifestation de remise en culture sur la zone du projet d'aéroport.

En début d'après-midi il restait encore une barricade, a constaté l'AFP. Et peu après 14H00, un calme relatif était revenu.

Points de suture

Au moment de la charge sur le Chemin de Suez, un homme d'une soixantaine d'années est venu au contact des gendarmes et des journalistes, demandant un arrêt de l'intervention et des destructions. Nous avons travaillé pendant quatre mois sur ces terres, pendant tout l'hiver, n'essayez pas d'avancer, prenez votre carrefour et faites ce que vous voulez de votre carrefour, a-t-il demandé en se mettant à genoux dans l'herbe devant gendarmes et caméras.

Dans un communiqué, le préfet de Loire-Atlantique, Christian de Lavernée, a regretté profondément ces incidents qui interviennent alors qu'il engage des discussions avec les différentes catégories d'opposants au projet, pour évoquer les modalités de mise en oeuvre des préconisations des différentes commissions qui ont rendu leurs conclusions la semaine dernière.


Ils étaient là pour agresser des gendarmes, a souligné le colonel Frédéric Boudier, commandant du groupement de Loire-Atlantique. Un gendarme mobile a été bousculé par un groupe dans un fossé, il a fait l'objet d'un jet à tir tendu et à bout portant d'un cocktail Molotov alors qu'il se trouvait à terre, a-t-il assuré. Protégé par ses équipements, le gendarme a été évacué à l'hôpital pour des points de suture. On a eu à faire à une agression extrêmement violente, a affirmé le colonel Boudier.

Les opposants ont annoncé une manifestation à Nantes à 16H00. D'autres étaient prévus, notamment à Rennes, Saint-Brieuc, Tours, Lyon, Strasbourg, Brest, et Bordeaux.

Dans un communiqué dimanche à l'issue du week-end de remise en culture, les opposants avaient déclaré, en parlant des gendarmes qui avaient quitté leurs positions: Soit ils nous virent, soit ils se cassent!, avant d'ajouter: (et s'ils nous virent, on revient!).


Source ©AFP / 15 avril 2013 16h46
mardi 19 février 2013
Le nombre d'éléphants d'Afrique tués par des braconniers en 2012 sera certainement plus élevé que les 25.000 braconnés l'année précédente, a annoncé mardi le secrétaire général de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (Cites).

Sur l'ensemble du territoire où vit l'éléphant d'Afrique, en 2011, 25.000 éléphants ont été tués illégalement, et selon notre analyse menée jusqu'ici, il semble qu'en 2012 la situation se soit plus détériorée qu'améliorée, a déclaré John Scanlon, secrétaire général de la Cites, en marge d'une réunion au niveau ministériel du Programme de l'ONU pour l'environnement (PNUE).

Bien que le nombre d'éléphants tués chaque années dans les années 1970 et 1980 était bien plus important en valeur absolue, ces chiffres figurent parmi les pires de ces dernières années.

La situation actuelle est celle d'une crise très importante et est à d'autres égards bien pire qu'alors, a souligné le fondateur de l'ONG Save the Elephants, car aujourd'hui, il y a moins d'éléphants et la demande d'ivoire semble encore plus importante.

En juin dernier, la Cites estimait dans un rapport que le braconnage des éléphants était à son pire niveau depuis une décennie et que le volume des saisies divoire enregistrées avait atteint celui de 1989, date d'interdiction du commerce mondial de l'ivoire.

L'éléphant d'Afrique est inscrit sur la liste des espèces menacées de la Cites: sa population actuelle est estimée à environ 472.000 individus, menacés par le braconnage et la destruction de leur habitat naturel.

Le nombre d'éléphants d'Afrique était tombée à environ 600.000 à la fin des années 1980, contre plusieurs millions d'individus au milieu du XXe siècle.

Le trafic très lucratif de l'ivoire est alimenté par l'augmentation de la demande en Asie, où elle est utilisée dans la médecine traditionnelle et dans la fabrication d'objets décoratifs.

Un kilo d'ivoire se vend environ 1.500 euros sur le marché noir asiatique, également très demandeur de corne de rhinocéros, au pseudo-vertus thérapeutiques et aphrodisiaques, dont le kilo se négocie autour de 60.000 euros.

La population de rhinocéros blancs et noirs a diminué de façon dramatique ces dernières années en Afrique en raison du braconnage. On estime qu'il ne reste qu'environ 25.000 rhinocéros (environ 20.000 rhinocéros blancs et 5.000 rhinocéros noirs) sur le continent.

Le chef du service sur la criminalité liée à l'environnement à Interpol, David Higgins, a souligné à Nairobi que le braconnage était lié à la criminalité organisée et parfois à des groupes rebelles africains. Il existe aussi de possibles liens avec des organisations terroristes, a-t-il noté.

A moins de briser ces réseaux criminels, cela continuera, a-t-il poursuivi.


Source ©AFP / 19 février 2013




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