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mardi 3 mars 2015
Les chiffres sont vertigineux : la criminalité environnementale représente près de 190 milliards d’euros par an. Un marché juteux, et peu risqué pour les trafiquants. 

Mais la situation pourrait bien changer, notamment grâce aux actions d’Interpol et aux 35 propositions faites par un groupe de juristes internationaux pour lutter contre ce genre de criminalité.

Dans le classement mondial des activités illicites, la criminalité environnementale arrive au 4ème rang, après les stupéfiants, la contrefaçon et le trafic des êtres humains, mais devant le trafic de produits pétroliers, d’œuvres d’art, ou encore le trafic d’armes.

Au total, ce type de criminalité rapporterait entre 70 et 213 milliards de dollars par an (187 milliards d’euros), selon un rapport publié par Interpol et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) en 2014.

Ce qui rapporte le plus ? Le bois : le trafic illégal des grumes est en effet estimé entre 30 et 100 milliards de dollars. Viennent ensuite les minerais (12 à 48 milliards de dollars), la faune (7 à 23 milliards), la pêche (11 à 30 milliards) et enfin les déchets (10 à 12 milliards).

Le business est donc florissant, et la criminalité environnementale est en hausse partout dans le monde. 

En France notamment, ʺles infractions relatives à la faune sauvage ont augmenté de 40% entre 2011 et 2013ʺ, précise Laurent Neyret, professeur de droit et auteur du rapport "Des écocrimes à l’écocide" remis début février à la garde des Sceaux. La raison en est simple : ʺLes profits engendrés par les crimes environnementaux sont très élevés, tandis que les poursuites en la matière sont rares et les sanctions légèresʺ, explique le juriste.

Le cas symptomatique de l’écomafia napolitaine

Le cas d'école, c'est la région de Naples : "Les décharges publiques sont saturées et les compagnies de ramassage des déchets sont aux mains de la Camorra (la mafia napolitaine, NDLR)ʺ, explique Fabrice Rizzoli, auteur du "Petit dictionnaire énervé de la mafia".

Entre 1997 et 2002, l’écomafia italienne a brassé des tonnes de déchets, pour une valeur de 70 milliards d'euros. Aujourd’hui encore, le trafic fait florès. En 2013, l'association italienne Legambiente recensait 29 000 infractions. ʺAvant 2000, une seule politique était appliquée en Italie : la mise en décharge. Puis plusieurs décrets ont obligé les industriels à traiter leurs déchets. Seulement, ils n’étaient pas prêts à assumer ce surcoût" précise Fabrice Rizzoli. Un quart des déchets toxiques provenant du Nord de l’Italie ont alors disparu dans les décharges sauvages autour de Naples grâce à la mafia locale, exposant ainsi les populations à la pollution.

La criminalité environnementale, nouvelle priorité d’Interpol

Pour mettre fin à ce fléau, ʺil est important de considérer ces crimes environnementaux comme des crimes à part entière, ayant des conséquences sur la santé, l'économie et l'environnement, et donc de mener une véritable enquête ʺ, estime Ioana Botezatu, officier d'Interpol.

Dans les bureaux lyonnais de l’agence de coopération policière internationale, une quarantaine de personnes traque les trafiquants : appels à témoin, coopération internationale renforcée, Interpol ne lésine pas sur les moyens. ʺIl existe une différence entre le trafic illégal de bois ou de pêche, qui se fait à une échelle industrielle et la contrebande de défenses en ivoire ou de la peau de tigre. Les moyens pour lutter contre ces différents types de crimes doivent être adaptésʺ, explique l’officier d’Interpol.

35 propositions pour lutter contre les écocrimes

Seulement, aujourd’hui, ʺla criminalité environnementale est mal identifiée et mal traitée juridiquementʺ, précise Laurent Neyret. Pendant 3 ans, le professeur de droit a donc présidé un groupe de 16 juristes internationaux pour aboutir à 35 propositions visant à mieux sanctionner les crimes contre l’environnement. ʺLa technicité du sujet, le manque de connaissance quant à l’état de la criminalité, ajouté au fait que le code de l’environnement est compliqué, font que les poursuites sont rares", souligne-t-il.

Deux des 35 propositions concernent plus spécifiquement les entreprises. La première correspond à un renforcement des sanctions pour les groupes internationaux qui, grâce à de nombreux intermédiaires, arrivent à cacher des pratiques destructrices de l’environnement (comme l’extraction d’étain en Indonésie par exemple). Les juristes proposent d’accroître les peines encourues par les entreprises à haut taux de rentabilité, à hauteur de 10% du chiffre d’affaires annuel. ʺCe sont des fautes lucratives. Il faut donc porter atteinte à la rentabilitéʺ, précise Laurent Neyret.

Autre proposition : établir des lignes directrices pour ʺune justice restauratrice en matière de criminalité environnementaleʺ, grâce à la mise en place d’un fonds d’indemnisation pour l’environnement, qui viendrait en aide aux populations lésées. Le juriste envisage également la mise en place d’une Cour internationale pénale environnementale jugeant les écocides - c'est-à-dire la dégradation et destruction d'écosystèmes - et propose de nommer un procureur international de l’environnement. 

Suite à la remise du rapport, la ministre française de la justice a annoncé qu’elle entendait bien présenter un projet de loi sur le préjudice écologique ce semestre, une initiative dans les cartons depuis plusieurs années.

Source © Geneviève de Lacour / Novethic
lundi 27 janvier 2014
Le premier grand requin a été tué en Australie-Occidentale, dimanche 26 janvier, dans le cadre du plan de prévention des attaques de squales lancé par le gouvernement local, et fortement contesté par nombre d'habitants, de scientifiques et d'écologistes.

Il s'agissait d'un requin de plus de 3 mètres, appartenant à l'une des trois espèces visées – grands requins blancs, requins tigres et requins bouledogues – tué par un pêcheur engagé par le gouvernement, près de Dunsborough au sud de la capitale de l'Etat, Perth.

Samedi, les autorités ont commencé à installer des lignes d'appâts à proximité des plages fréquentées d'Australie-Occidentale.

L'objectif : tuer tout requin de plus de 3 mètres approchant à moins de 1 kilomètre des côtes. Une manière pour les autorités ouest-australiennes de réagir après sept attaques mortelles sur ses côtes ces trois dernières années, dont deux en novembre.

« HONTE ABSOLUE »

Ce plan d'abattage a divisé la population en Australie-Occidentale, et conduit à des manifestations de milliers de personnes protestant contre ces méthodes, dont l'efficacité est mise en doute. Des militants ont menacé de saboter les lignes d'appâts, et un pêcheur engagé par le gouvernement a démissioné en évoquant des menaces.

La semaine dernière, le gouvernement fédéral a donné aux autorités locales une permission spéciale de tuer les grands requins blancs, en dépit des lois environnementales qui les protègent. The Humane Society, une ONG, dénonce une « honte absolue », « dénuée de justification scientifique », et contraire aux conventions internationales sur la protection du grand requin blanc.

Chaque année, plus de 100 millions de requins seraient tués par l'homme, et la plupart des stocks connus ont diminué de plus de 80 % depuis les débuts de la pêche industrielle. Près d'un tiers des espèces serait menacé d'extinction, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature.

Source © AP
mardi 19 février 2013
Le nombre d'éléphants d'Afrique tués par des braconniers en 2012 sera certainement plus élevé que les 25.000 braconnés l'année précédente, a annoncé mardi le secrétaire général de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (Cites).

Sur l'ensemble du territoire où vit l'éléphant d'Afrique, en 2011, 25.000 éléphants ont été tués illégalement, et selon notre analyse menée jusqu'ici, il semble qu'en 2012 la situation se soit plus détériorée qu'améliorée, a déclaré John Scanlon, secrétaire général de la Cites, en marge d'une réunion au niveau ministériel du Programme de l'ONU pour l'environnement (PNUE).

Bien que le nombre d'éléphants tués chaque années dans les années 1970 et 1980 était bien plus important en valeur absolue, ces chiffres figurent parmi les pires de ces dernières années.

La situation actuelle est celle d'une crise très importante et est à d'autres égards bien pire qu'alors, a souligné le fondateur de l'ONG Save the Elephants, car aujourd'hui, il y a moins d'éléphants et la demande d'ivoire semble encore plus importante.

En juin dernier, la Cites estimait dans un rapport que le braconnage des éléphants était à son pire niveau depuis une décennie et que le volume des saisies divoire enregistrées avait atteint celui de 1989, date d'interdiction du commerce mondial de l'ivoire.

L'éléphant d'Afrique est inscrit sur la liste des espèces menacées de la Cites: sa population actuelle est estimée à environ 472.000 individus, menacés par le braconnage et la destruction de leur habitat naturel.

Le nombre d'éléphants d'Afrique était tombée à environ 600.000 à la fin des années 1980, contre plusieurs millions d'individus au milieu du XXe siècle.

Le trafic très lucratif de l'ivoire est alimenté par l'augmentation de la demande en Asie, où elle est utilisée dans la médecine traditionnelle et dans la fabrication d'objets décoratifs.

Un kilo d'ivoire se vend environ 1.500 euros sur le marché noir asiatique, également très demandeur de corne de rhinocéros, au pseudo-vertus thérapeutiques et aphrodisiaques, dont le kilo se négocie autour de 60.000 euros.

La population de rhinocéros blancs et noirs a diminué de façon dramatique ces dernières années en Afrique en raison du braconnage. On estime qu'il ne reste qu'environ 25.000 rhinocéros (environ 20.000 rhinocéros blancs et 5.000 rhinocéros noirs) sur le continent.

Le chef du service sur la criminalité liée à l'environnement à Interpol, David Higgins, a souligné à Nairobi que le braconnage était lié à la criminalité organisée et parfois à des groupes rebelles africains. Il existe aussi de possibles liens avec des organisations terroristes, a-t-il noté.

A moins de briser ces réseaux criminels, cela continuera, a-t-il poursuivi.


Source ©AFP / 19 février 2013




mercredi 6 février 2013
Deux hauts responsables du Service de la Faune du Kenya (KWS) ont été suspendus le temps d'une enquête sur de récents cas de braconnage qui ont décimé des troupeaux d'éléphants et d'autres espèces de la faune sauvage du pays, a annoncé mercredi le KWS.

Le vice-directeur de la Sécurité, Peter Leitoro, et le vice-directeur de la Faune et des Communautés, Benjamin Kavu, ont été priés de prendre des congés afin de faciliter une enquête interne sur la situation de la protection de la faune sauvage, indique le KWS dans un communiqué, sans plus de précision.

Ces suspensions ont été décidées pour permettre les investigations (...) nous attendons le rapport final, a simplement expliqué à l'AFP un porte-parole du KWS, Paul Mbugua, soulignant que ces responsables n'étaient pour l'heure pas inculpés.

Début janvier, des braconniers ont abattu une famille de onze éléphants au Kenya, le plus important massacre de pachydermes dans le pays depuis plus de deux décennies, selon le KWS.

En 2012, environ 360 éléphants ont péri sous les balles des braconniers, contre 289 l'année précédente, selon les chiffres du KWS. Au moins 40 braconniers et six rangers (gardiens armés des parcs) du KWS ont été tués en 2012, dans le cadre de la lutte anti-braconnage.

Début janvier, les douanes de Hong Kong ont saisi plus d'une tonne de défenses d'éléphants en provenance du Kenya, d'une valeur d'un million d'euros, la troisième prise de ce type en provenance de ce pays ou de la Tanzanie voisine en moins de trois mois.

Le braconnage des éléphants est à son pire niveau depuis une décennie et le volume des saisies divoire enregistrées a atteint celui de 1989, indiquait la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites) dans un rapport publié en juin.

Le trafic très lucratif est alimenté par l'augmentation de la demande d'ivoire en Asie, où elle est utilisée dans la médecine traditionnelle et dans la fabrication d'objets décoratifs.

Le commerce international de l'ivoire est, sauf rares exceptions, interdit depuis 1989. A la fin des années 1980, il ne restait plus qu'environ 600.000 éléphants en Afrique, contre plusieurs millions au milieu du XXe siècle.

L'éléphant d'Afrique est inscrit sur la liste des espèces menacées de la Cites: sa population actuelle est estimée à environ 472.000 individus - dont environ 37.000 au Kenya - menacés par le braconnage et la destruction de leur habitat naturel.


Source ©AFP / 06 février 2013
Environ 11.000 éléphants ont été tués pour leur ivoire depuis 2004 au Gabon, qui accueille plus de la moitié des éléphants de forêt d'Afrique, selon un communiqué de l'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) publié mercredi.

Plus de 11.000 éléphants ont été tués depuis 2004 dans le seul parc national de Minkébé (nord Gabon), en d'autres termes, seulement environ un tiers des éléphants subsistent, a déclaré dans le communiqué le Dr Fiona Maisels de la Wildlife conservation society (WCS).

On pensait auparavant que les troupeaux d'éléphants au Gabon avaient diminué bien plus lentement que dans le reste de la région, mais le pays a connu une série de cas de braconnage au cours de ces deux dernières années, selon le communiqué.

Le Gabon, qui couvre 13% de la forêt tropicale africaine, accueille plus de la moitié des éléphants de forêt d'Afrique, dont la population est estimée à environ 40.000.

Au cours des trois dernières années, nous avons déployé 400 personnels supplémentaires dans les parcs, 120 soldats et 30 gendarmes dans notre lutte contre l'abattage illégal des éléphants pour le commerce d'ivoire sur le marché noir, a affirmé le professeur Lee White, directeur de l'ANPN.

Malgré nos efforts, nous continuons de perdre des éléphants chaque jour. Si nous ne renversons pas la situation rapidement, l'avenir de l'éléphant en Afrique est compromis, a déploré M. White.

Le 22 janvier, les autorités gabonaise avaient saisi 170 kg d'ivoire dans le port de Libreville, qui devaient être convoyés au Bénin.

Avec le prix de l'ivoire qui ne cesse d'augmenter chaque année sur le marché noir asiatique - plus de 1.000.000 FCFA (1.500 euros) le kilo actuellement - le pays, devient la cible de tous les braconniers de la pire espèce en Afrique centrale, soulignait alors un communiqué de la présidence.

Depuis son accession au pouvoir en 2009, le président Ali Bongo Ondimba, fils d'Omar Bongo, cherche à se positionner comme un défenseur de la nature en faisant la promotion d'un Gabon vert. Il a fait brûler cinq tonnes d'ivoire en juin, une première en Afrique centrale.


Source ©AFP / 06 février 2013

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