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dimanche 15 novembre 2015
Ce jeudi, la Finlande a validé la construction d'un site unique au monde, destiné au stockage "éternel" des déchets nucléaires. Soit pendant 100 000 années.

La Finlande a donné jeudi son feu vert à la construction du premier site de stockage « éternel » de déchets nucléaires au monde, censé conserver ses combustibles usagés pendant 100 000 ans. Le site sera développé dans le laboratoire à profondeur moyenne exploité par Posiva, entreprise chargée de la gestion des déchets nucléaires finlandais. 

À 450 m de la surface

Dans un communiqué, le gouvernement a annoncé avoir « accordé à Posiva une licence pour construire une unité de traitement du combustible nucléaire usagé et un espace de stockage » sur le site d'Olkiluoto (sud-ouest) où Areva construit le futur réacteur EPR de l'électricien finlandais TVO.

Cette immense « cave » creusée dans le granite sera le premier site au monde d'enfouissement permanent de déchets nucléaires à haute activité (HA) en couche géologique profonde. Plongés à 400-450 mètres sous la surface terrestre, ses tunnels accueillant des silos en fonte recouverts d'une couche de cuivre, seront scellés à la bentonite, de l'argile peu indurée (très peu perméable et souple).

En France, la nouvelle loi Macron prévoit le lancement d'une phase pilote pour le laboratoire souterrain de Bure (est). Le projet Cigéo prévoit d'implanter sur ce site à partir de 2025-2030 un « tombeau », à 500 mètres de profondeur, pour les résidus radioactifs les plus dangereux pendant plusieurs dizaines de milliers d'années. 




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vendredi 27 février 2015
Une nouvelle fuite a été signalée à la centrale de Fukushima par l'exploitant Tepco, vendredi 27 février. Une mare d'eau de 20 mètres de long sur six de large a été découverte dans le bâtiment de turbine du réacteur numéro 4.

Des prélèvements sont en cours d'analyse pour évaluer la radioactivité de ce liquide, indique Tepco. 

Cette nouvelle fuite apparaît moins grave que celle survenue en début de semaine, et pour laquelle l'exploitant n'a encore aucune explication, une contamination, certes temporaire mais importante, a été détectée dans l'eau d'un canal traversant le site et descendant vers la mer. Selon Tepco, les niveaux de radioactivité sont redevenus normaux depuis le long du canal. Très critique, l'autorité de régulation nucléaire a exigé des mesures supplémentaires de prévention.

Depuis le tsunami qui a quasiment détruit la centrale nucléaire il y a près de trois, des centaines et des centaines de réservoirs ont été construits dans le site, mais les quantités d'eau d'arrosage, souterraines ou de pluie continuent d'augmenter.

Source © Le Monde
mercredi 14 janvier 2015
Paladin Energy Ltd a rapporté, le 7 janvier, une rupture dans le bassin de retenue d’eau de la mine d’uranium Kayelekera, nord du Malawi, ayant entrainé l’écoulement de 500 m3 de matières dans la zone protégée, suite à un orage de 20 mn, le 5 janvier.

La compagnie uranifère australienne a fait état d’une fuite, probable, de près de 0,05m3 soit 50 litres, au-delà de la zone protégée due à la nature des précipitations qui ont atteint 25 mm. Elle dit avoir entamé dans l’immédiat toutes les procédures appropriées et que le site est désormais en situation de sûreté. Un programme d’échantillonnage est entamé pour s’assurer que l’incident n’a entrainé aucune  contamination de l’eau dans la localité, a précisé la compagnie listée sur Australian Securities Exchange, Toronto Stock Exchange et Namibian Stock Exchange.

Dans un communiqué le 5 janvier, la compagnie avait apporté un démenti à des allégations des ONG qui l’accusaient de déverser des déchets de la mine Kayelekera dans les cours d’eau de la localité.

Selon Paladin Energy, le rejet, sous contrôle, des eaux excédentaires de la mine dans les cours d’eau de la localité devrait commencer à partir de début janvier 2015. Mais une section de l’usine de traitement a été modifiée, à cet effet, pour se mettre en conformité avec les standards du Malawi et internationaux, dont ceux de l’OMS en matière du taux d’uranium dans l’eau de boisson, a-t-elle souligné.

Paladin Energy Ltd détient à 100% la mine Kayelekera où elle avait suspendu au mois de mai dernier  la production, en raison des conditions moins favorables du marché de l’uranium.

Source © agence ecofin
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a de nouveau déploré, lundi 12 janvier, le « retard » pris par Areva dans le reconditionnement de dizaines de milliers de tonnes de déchets radioactifs anciens, mal entreposés dans son usine de Beaumont-Hague (Manche), lui fixant cette fois un calendrier très précis à respecter.

Dans sa décision datée du 9 décembre mais annoncée lundi, le gendarme du nucléaire fixe une « soixantaine d'échéances » pour chacune des « étapes » de cette opération « compliquée » qui doit être achevée en 2030, selon une loi de 2006, a précisé à l'AFP Jean-Luc Lachaume, directeur général de l'ASN.

« Si ces échéances n'étaient pas respectées, on arriverait à des mesures de coercition, d'abord une mise en demeure », puis des « pénalités » si cette mise en demeure n'est pas entendue, a précisé M. Lachaume. 

Le projet de loi sur la transition énergétique qui doit être voté en février au Sénat, après être passé à l'Assemblée en octobre, va créer la possibilité de sanctions financières, a précisé M. Lachaume.

Dans son communiqué de presse lundi, l'ASN « constate des retards successifs dans l'avancement des opérations, malgré les enjeux de sûreté ». De son côté, Areva a pris « acte de la décision » de l'ASN et s'est engagé à respecter l'échéance de 2030. « La reprise totale des déchets concernés est toujours prévue fin 2030. Areva s'est déjà engagée auprès de l'ASN à respecter cette échéance », a indiqué un porte-parole.

L'ASN presse régulièrement depuis 2010 Areva de s'occuper de ces déchets. « Au début des années 90 Areva parlait de démarrer les travaux en 2007. Aujourd'hui, rien de significatif n'a été fait », s'était agacé en 2010 Thomas Houdré, alors responsable de l'antenne normande. Cinq ans plus tard, Areva n'en est qu'aux préparatifs et n'a pas commencé à reprendre ces déchets, selon le gendarme du nucléaire. Une fois reconditionnés les déchets représenteront un volume de 35 000 m3, selon l'ASN.

Ces déchets « stockés » pour l'heure « en vrac » dans du « béton qui vieillit » sont issus de la première usine de retraitement de la Hague (1966-1998), aujourd'hui à l'arrêt. Les déchets produits depuis 2000 par la nouvelle usine de la Hague sont eux entreposés correctement, selon l'ASN.

Source © AFP
vendredi 26 septembre 2014
"La Commission européenne assigne une nouvelle fois la Grèce devant la Cour de justice de l'Union européenne (UE) pour traitement insatisfaisant des déchets dangereux", annonce l'exécutif européen ce jeudi 25 septembre, précisant que "cinq ans après le premier arrêt de la Cour, la Grèce ne se conforme toujours pas aux normes de l'UE". 

Vers une amende de 15 millions d'euros et des astreintes journalières ? 

La Commission demande à la Cour d'infliger à la Grèce des amendes : une somme forfaitaire de 14,9 millions d'euros ainsi qu'une astreinte journalière de 72.864 euros jusqu'à ce que les obligations soient remplies. 

En 2009, la CJUE avait constaté l'absence de plan de gestion visant à traiter différents types de déchets dangereux, tels que les déchets médicaux et les produits chimiques persistants et susceptibles de provoquer des cancers. L'absence de gestion des polychlorobiphényles (PCB) et des polychloroterphényles (PCT) étaient notamment pointés du doigt.

Source © Philippe Collet / actu environnement
jeudi 4 septembre 2014
Un sanglier sur trois présente des niveaux élevés de radioactivité dans la région de la Saxe (Allemagne).

Vingt-huit ans après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, survenue en avril 1986 en Ukraine, les sangliers allemands gardent encore dans leur chair le souvenir de l'explosion de la centrale. Un tiers des porcs sauvages qui peuplent les forêts de Saxe sont radioactifs.

Hors de question de consommer leur viande, précise The Telegraph, qui s'appuie sur des tests récents effectués par le gouvernement de Saxe. Résultat : sur les 750 bêtes chassés en un an, 297 dépassaient la norme de radioactivité fixée à 600 becquerels par kilo, seuil limite pour la consommation humaine.

DES CHAMPIGNONS IRRADIÉS

Ces taux de radioactivité élevés sont "l'héritage" de la catastrophe nucléaire de 1986, explique le quotidien britannique. Bien que la Saxe soit située à plus de 1 000 kilomètres de Tchernobyl, le vent et la pluie ont déplacé le nuage radioactif vers l'ouest, contaminant la faune et la flore des forêts allemandes. Les sangliers sont particulièrement touchés car ils se nourrissent de champignons qui sont encore irradiés.

Face à ce risque sanitaire persistant, le gouvernement de Saxe a interdit toute commercialisation des sangliers au taux de radioactivité trop élevé. Depuis 2012, des tests systématiques sont effectuées sur tous les individus abattus. Lorsque la limite sanitaire est dépassée, les carcasses sont détruites. Au grand dam des chasseurs d'outre-Rhin, qui gagnaient de l'argent en vendant le gibier.

UN MANQUE À GAGNER POUR LES CHASSEURS

Chaque année, plusieurs centaines de milliers d'euros leur sont reversés en compensation. Pour les chasseurs malchanceux, ces sommes sont loin d'atteindre le tarif de vente de la viande, mais elles permettent au moins de couvrir le coût de la chasse.

Le problème des sangliers radioactifs n'est pas prêt de se résoudre en Allemagne. Selon les experts, au vu des niveaux de contamination observés, le retour à la normale n'est pas prévu avant une cinquantaine d'années.

vendredi 25 juillet 2014
Le 19 août 2013, 280 milliards de becquerels de césium 134/137 ont été rejetés du site par heure, contre 10 millions de becquerels/h habituellement, et ce durant quatre heures.

C'est le calcul qu'a expliqué la compagnie gérante de la centrale accidentée, Tepco, aux membres de l'Autorité de régulation nucléaire (NRA), reconnaissant que d'importantes quantités de poussières radioactives s'étaient échappées du réacteur 3 lors du déblaiement de ferrailles et détritus accumulés au-dessus. Cela porte le surcroît total à quelque 1 120 milliards de becquerels.

100 BECQUERELS PAR KILOGRAMME DE RIZ

Tepco, qui promet désormais de renforcer la surveillance et de mieux évaluer mensuellement le surplus de rejets, n'avait rien dit publiquement jusqu'à ce que le ministère de l'agriculture ne l'interpelle en mars après avoir constaté une nouvelle pollution radioactive dans la région de Minamisoma, à un peu plus de 20 kilomètres de la centrale.

Le ministère avait alors émis l'hypothèse que la contamination de rizières alentour ait pu être causée par le déblayage d'une forêt de ferrailles enchevêtrées sur la partie supérieure du réacteur 3. « Cette possibilité existe, nous ne pouvons pas l'écarter même si elle n'est pas prouvée », avait déclaré la compagnie.

Les bâtiments de trois des six tranches de la centrale Fukushima Daiichi avaient été emportés par des explosions d'hydrogène dans les jours suivant l'accident provoqué le 11 mars 2011 par un gigantesque tsunami, dû à un violent séisme de magnitude 9 au nord-est de l'archipel.

Quelque temps après les opérations de nettoyage sur le réacteur 3, le riz prélevé en quatorze endroits de la région de Minamisoma présentait un niveau de contamination en césium radioactif de plus de 100 becquerels par kilogramme, la limite légale. Ce riz n'a pas été mis sur le marché, mais le ministère en a informé Tepco et a souhaité que des mesures supplémentaires soient prises. « Nous avons renforcé la surveillance et la façon dont nous tentons d'empêcher le rejet de poussières radioactives », a assuré le porte-parole de Tepco qui affirme que le maximum sera fait lors des travaux de nettoyage du dessus du réacteur 1 qui doivent débuter prochainement.

Dans le cas présent cependant, ni le ministère de l'agriculture ni Tepco n'avaient prévenu la municipalité de Minamisoma des risques encourus lors de ce genre d'intervention. « Ils avaient le devoir de donner des explications à la municipalité », s'est plaint un responsable de Minamisoma sur la chaîne de TV publique NHK.

Source © Le Monde



dimanche 1 juin 2014
Une décharge publique contenant du radium radiocatif a été découverte à Bienne dans le canton de Berne en Suisse.

Alors que les autorités locales, cantonales et fédérales étaient informées depuis un an et demi, des déchets de radium radioactifs seraient entreposés dans une ex-décharge publique à proximité de la villle de 50 000 habitants de Bienne, dans le canton de Berne en Suisse. Selon le SonntagsZeitung et Le Matin Dimanche, les autorités auraient préféré se taire pour ne pas affoler la population.  

Cette ex-décharge du Teuftal, dont la surface équivaut à une vingtaine de terrains de football, avait été convertie en jardins ouvriers dans les années 50 et jusque dans les années 70. C'est à l'occasion de travaux en 2007et 2008, sur un chantier d'autoroute, que ces déchets de radium ont été découverts. Ils proviennent d'une peinture utilisée par l'industrie horlogère pour faire briller les chiffres des montres et qui a été interdite pour sa dangerosité à partir de 1963. La ville acceuille une usine Rolex qui emploie près de 1 400 personnes. 

Selon les journaux suisses, à certains endroits, les mesures des rayonnements ont été supérieures à 300 microsieverts par heure, soit presque 100 fois le maximum autorisé dans une décharge.  Trois heures au contact d'une telle source suffisent pour recevoir autant de radiations que celles tolérées en un an pour une personne normale.

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) tente de minimiser cette affaire. «120 kg de déchets radiactifs ont été obtenus après triage, des débats de dose de plusieurs centaines de microsieverts ont pu être mesurés au contact des sources», a déclaré le porte-parole de l'OFSP à Matin Dimanche, ajoutant que «la probabilité que cela constitue une menace pour la population et la santé est jugée faible». Selon l'OFSP, avec des valeurs allant jusqu'à 2 millions de becquerels par kilogramme, les risques pour la population et l'environnement sont infimes.

Néanmoins, le président de la Commission fédérale de protection contre les radiations et de surveillance de la radiactivité (CPR) a estimé que les autorités ont commis une erreur de ne pas informer les populations alors que tout le monde se renvoie la balle pour savoir qui aurait du prendre l'initiative d'informer les populations...


Source: © LeParisien.fr







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lundi 17 juin 2013
COLORADO SPRINGS, États-Unis - Les pompiers tentant de freiner un monstrueux feu de forêt près de Colorado Springs, dans le centre du Colorado, ont réussi samedi à renforcer leur contrôle sur le brasier qui a déjà fait deux morts et détruit près de 500 maisons.

Le shérif du comté d'El Paso, Terry Maketa, a annoncé que la pluie et la progression plus lente des flammes avaient permis aux équipes de circonscrire davantage l'incendie et de lever les avis d'évacuation pour quelque 5000 personnes résidant dans des quartiers situés à l'est, au nord et à l'ouest du brasier.

Le feu a éclaté mardi alors que la chaleur et la sécheresse battaient des records dans la région. Les autorités ont prévenu la population que le brasier pourrait gagner en vigueur si les conditions météorologiques changeaient. Jusqu'à présent, 473 résidences ont été brûlées.

Les pompiers ont affirmé qu'ils étaient mieux préparés pour affronter les flammes en raison des leçons qu'ils ont tirées de l'incendie de Waldo Canyon, un feu de forêt similaire qui a dévoré des milliers de maisons et tué deux personnes l'an dernier à quelques kilomètres seulement de Colorado Springs.

Lorsque la Black Forest, une région rurale densément boisée située au nord de Colorado Springs, a commencé à brûler, les autorités ont rapidement évacué des dizaines de milliers de résidants et ont immédiatement fait appel à des troupes et des avions fédéraux, des ressources qui n'avaient pas été utilisées en 2012.

La Maison-Blanche a révélé samedi que le président Barack Obama avait téléphoné au gouverneur du Colorado, John Hickenlooper, pour le questionner sur la situation et réitérer sa volonté de lui prêter main-forte.

Une enquête a été ouverte pour déterminer la cause de l'incendie, mais le shérif Maketa a indiqué qu'il avait probablement été provoqué par des êtres humains.


Source: AP

jeudi 16 mai 2013
Des déchets radioactifs en provenance de Chine ont été découverts au port d'Alger et les responsables de ce trafic feraient partie d'un réseau international qui disperse ces substances sur le continent africain, a rapporté jeudi le quotidien francophone Le Soir d'Algérie.

Les déchets radioactifs sous forme de roches ont été découverts le 9 avril par les douaniers du port d'Alger. Ils étaient stockés dans trois conteneurs de vingt pieds en provenance de Chine, a indiqué Le Soir d'Algérie.

Les douaniers ont signalé avoir découvert des pierres de différentes tailles et de différentes couleurs. Les analyses réalisées sur des échantillons ont confirmé le caractère radioactif de ces roches, selon le journal.

Les trois conteneurs ont été importés par un opérateur algérien. La marchandise a été chargée au port de Qingdao, en Chine, à bord du Nicolas, un navire battant pavillon antiguais, selon les premiers éléments de l'enquête cités par le journal qui précise que le navire avait fait escale à Malte avant de rallier Alger.

Le journal relève que les enquêteurs travaillent sur la piste d'un important réseau de trafic de déchets radioactifs d'envergure internationale.

Ce réseau, selon la même source, transporte puis disperse sur le continent africain des substances radioactives produites dans des pays développés.

L'origine de ces roches n'a toujours pas été déterminée mais des analyses complémentaires sont effectuées au port d'Alger, a rapporté le journal.


Source ©AFP / 16 mai 2013

mercredi 13 février 2013
Une destruction partielle des murs et du toit de l'enceinte de confinement du réacteur4 de Tchernobyl (Ukraine) est survenue mardi 12 février, selon le service de presse de la centrale, cité, mercredi matin, par le journal La Pravda et l'agence de presse Ria Novosti.

Les dégâts, touchant une surface de 600 m2 et provoqués par l'accumulation de neige, ont affecté un bâtiment annexe du réacteur. Selon le service de presse de la centrale, "les constructions en question ne constituent pas une partie substantielle de l'enceinte de confinement" et "aucun changement de la situation radiologique n'est détecté". L'effondrement n'aurait pas fait de victime.

Contacté par Le Monde, le groupe Bouygues, l'un des actionnaires de Novarka, le consortium européen chargé de construire une nouvelle enceinte de confinement autour du réacteur, reconnaît qu'un "incident" a eu lieu sur le site mardi. "A peu près dix mètres de toiture d'un bâtiment abritant des turbines de l'ancien réacteur numéro 4 se sont effondrés, apparemment à cause du poids de la neige, explique une porte-parole du constructeur. Mais il s'agit d'un bâtiment conventionnel, qui ne dégage pas de rayonnement en soi."

LES SALARIÉS ÉVACUÉS

Le chantier de la nouvelle arche, situé à seulement 150 mètres de ce bâtiment, a néanmoins été immédiatement arrêté et les salariés présents ont été évacués, une dissémination dans l'atmosphère des poussières radioactives présentes sur ces structures étant toujours possible. "Des mesures de la radioactivité sont en cours et sont pour l'instant rassurantes", assure-t-on chez Bouygues.

Le chantier ne devrait toutefois pas reprendre tout de suite. "Nous attendons que les autorités ukrainiennes nous garantissent que le reste de cette toiture ne risque pas de s'effondrer à son tour", explique le constructeur, qui précise que des ouvriers sont actuellement en train de déblayer la neige présente sur les structures les plus fragiles.

Le bâtiment touché est une annexe sur laquelle s'appuie en partie le sarcophage en béton construit dans les six mois qui ont suivi l'accident de 1986, dans des conditions très difficiles, pour confiner les matières radioactives du réacteur sinistré. Cette enceinte s'est rapidement dégradée. Dans un rapport de 2011 sur "Tchernobyl, 25 ans après", l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) notait qu'"un écroulement du sarcophage aboutirait à la mise en suspension de poussières radioactives qui pourraient, à nouveau, contaminer le voisinage du site". A l'intérieur du sarcophage, le cœur fondu est encore radioactif pour des milliers d'années.


L'ACCIDENT DE 1986

Le 26 avril 1986, à 1 h 24, le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl, en service depuis 1983, explose accidentellement lors de la réalisation d'un essai technique, provoquant la plus grande catastrophe de l'histoire du nucléaire. La déflagration soulève la dalle supérieure du réacteur, d'un poids de 2000 tonnes, laissant la partie supérieure du réacteur à l'air libre. Plusieurs foyers s'allument dans l'installation, qui ne seront éteints définitivement que le 9 mai.

L'énergie libérée par l'explosion provoque une projection brutale des produits radioactifs contenus dans le cœur du réacteur, jusqu'à plus de 1 200 mètres de hauteur. Les rejets atmosphériques se poursuivront jusqu'au 5 mai. Au total, ce sont près de 12 milliards de milliards de becquerels qui, en dix jours, sont relâchés dans l'environnement, soit 30 000 fois l'ensemble des rejets radioactifs atmosphériques émis en une année par les installations nucléaires alors en exploitation dans le monde. Une zone de plus de 100 000 km2 sera durablement contaminée.

Près de 600 000 "liquidateurs", civils et militaires, sont intervenus sur le site jusqu'à l'automne 1987 pour éteindre le "feu" nucléaire, sur lequel ont été déversées 5 000 tonnes de matériaux (sable, bore, argile, plomb...). Les années suivantes, ils ont encore été environ 400 000. Nombre d'entre eux sont morts de maladies liées à la radioactivité et le Centre international de recherche sur le cancer a évalué à 16 000 le nombre de décès par cancer attribuables à l'accident de Tchernobyl.

La centrale nucléaire de Tchernobyl après l'explosion, en avril 1986.

En 1997, un programme a été lancé pour construire une nouvelle enceinte de confinement recouvrant l'ancien sarcophage, avec un financement conjoint de l'Ukraine et d'un fonds international administré par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Son coût : 1,5 milliard d'euros.

La construction de la nouvelle arche de béton et de métal, de 250 mètres de portée et de 108 mètres de hauteur, pour un poids de 18 000 tonnes, a commencé au printemps 2012. Elle est menée par le consortium Novarka réunissant Vinci et Bouygues. Son achèvement est prévu à l'automne 2015. La nouvelle superstructure est destinée à protéger le réacteur contre les intempéries et à éviter tout rejet radioactif dans l'environnement, mais aussi à permettre, à terme, le démantèlement du premier sarcophage.

Source © le Monde


lundi 28 janvier 2013
L'Elysée et la ministre de l'Ecologie ont réaffirmé vendredi leur engagement de fermer la centrale nucléaire alsacienne de Fessenheim d'ici "fin 2016" ou "début 2017", malgré les difficultés juridiques et économiques qui accompagnent cette mise à l'arrêt.

La doyenne des centrales françaises fermera "fin 2016, début 2017" mais "normalement fin 2016", a affirmé l'Elysée, en marge d'une visite du président François Hollande à Lille.

Quatre ans pour fermer la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), et ainsi respecter l'engagement pris en septembre par le président de la République, est un "délai tenable", a assuré peu auparavant à l'AFP la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Delphine Batho.

Une façon pour le chef de l'Etat et le gouvernement de répondre aux doutes que suscite la mise en oeuvre de cet engagement visant à réduire la part du nucléaire dans la production électrique française.

Le 15 janvier, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait estimé que la mise à l'arrêt de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) nécessiterait "environ 5 ans", en raison de la lourdeur des procédures.

Vendredi, l'association trinationale de protection nucléaire (ATPN), un collectif de communes et d'associations françaises, suisses et allemandes, s'est appuyé sur un document juridique du ministère de l'Ecologie pour pointer une "incohérence" du gouvernement.

Cette association demande depuis plusieurs années devant les tribunaux une fermeture de l'installation. Déboutée en première instance le 9 mars 2011 par le tribunal administratif de Strasbourg, elle a fait appel de cette décision devant la cour administrative d'appel de Nancy.

L'ATPN "ne comprend pas" que le ministère de l'Ecologie, dans un document juridique transmis en octobre à la cour, écarte l'existence de "risques graves menaçant la sûreté de la centrale" et ne mentionne pas la décision gouvernementale de stopper la centrale d'ici fin 2016.

"Le mémoire d'octobre est en réponse à des associations qui demandent une mise à l'arrêt de Fessenheim pour des raisons de sûreté (...), mais il n'y a que l'ASN qui peut se prononcer sur cette question-là", a fait valoir la ministre de l'Ecologie.

Mais si la justification de la fermeture de Fessenheim est la politique énergétique et non la sûreté nucléaire, "pourquoi fermer cette centrale plutôt qu'une autre s'il n'y a pas de problèmes de sécurité?", s'est interrogée en retour la députée européenne Corinne Lepage, par ailleurs avocate de l'APTN.

"Je ne mets pas en doute le fait que le président de la République veuille fermer Fessenheim, par contre je suis inquiète sur la capacité du gouvernement à monter un dossier qui permette juridiquement de le faire", a-t-elle ajouté, s'alarmant également du montant des indemnités qui pourraient être versées à l'exploitant EDF.

La France risque aussi de se voir réclamer des compensations financières par plusieurs groupes allemands et suisses (EnBW, Alpiq, Axpo et BKW) qui financent la centrale à hauteur de 32,5%, en échange d'une part équivalente de sa production de courant électrique.

La fermeture de la doyenne des centrales françaises se concrétisera par "une disposition législative" dans la loi de programmation pour la transition énergétique attendue courant 2013, à l'issue du débat national sur l'énergie en cours, a par ailleurs rappelé Mme Batho.

En effet, si l'ASN peut demander une fermeture pour des motifs de sûreté, une mise à l'arrêt pour un motif de politique énergétique "suppose une loi", avait rappelé en octobre André-Claude Lacoste, alors président de l'ASN, lors d'une audition devant des parlementaires.

Source © AFP
lundi 19 novembre 2012
Le site minier de Talvivaara, dans le centre de la Finlande, vient de connaître l’une des plus graves pollutions de l’histoire récente de la prospection minière car il a relâché durant une dizaine de jours d’énormes quantités d’éléments lourds, hautement polluants et pour certains radioactifs dans la nature environnante.

Une fuite très difficile à localiser et impossible à colmater a été constatée le 4 novembre voir article précédent)  au niveau de la berge d’un étang de retenue naturel en Gypse et a permis à environ 1.5 million de mètres cubes d’eau chargée en sous-produits d’extraction minière de métaux lourds de se disperser dans l’écosystème des environs du site de prospection Finlandais.
Une mauvaise surprise selon l’Institut Finlandais de l’Environnement. Selon l’inspecteur du SYKE3 dépêché sur place, la situation est bien pire que celle qui avait été annoncée initialement car une quantité « importante et significative » de Nickel et d’autres métaux lourds se sont échappés d’un bassin de rétention situé dans la partie Sud du site minier pour se diriger vers le lac Laakajärvi, à 2 km au Sud-Ouest, ainsi que, moins dramatiquement, vers le lac Kolmisoppijärvi situé au Nord.

Au niveau du lac Laakarjärvi, des prélèvements effectués ont d’ores et déjà mis en évidence des concentrations de métaux lourds largement supérieures aux limites de toxicité pour les organismes aquatiques. Il est fort possible, toujours d’après le Ministère de l’Environnement Finlandais, que des espèces animales et végétales aient déjà été gravement et durablement affectées par cette pollution.

Près d’une tonne de Nickel aurait été relâchée dans la nature ainsi que du Cadmium, de l’Aluminium, du Zinc…

Le Nickel4 est un métal lourd de la famille du fer recherché pour ses propriétés anti-corrosives ; il est très allergisant, probablement cancérigène et classé aux tableaux « Xn » : nocif pour l’homme et l’environnement, D2A/B : très toxique et SGH08 : mutagène, cancérogène, reprotoxique, sensibilisant.


De l’Uranium, récemment prospecté par la compagnie minière, s’ajoute au cocktail de métaux lourds relâchés. Si les circonstances n’étaient pas aussi tragiques pour l’environnement, l’on pourrait presque s’amuser du fait que l’exploitant du site (Talvivaara), dont les marges de prospection traditionnelle s’effondraient, avait reçu des autorités Finlandaises l’autorisation d’exploiter des filons de minerai d’Uranium le 1er mars 2012.

L’opérateur, d’après ses dires, serait tombé sur ces filons faiblement chargés en minerai d’Uranium « tout à fait par hasard », en procédant à l’exploitation des métaux lourds traditionnels.

Le plus triste est que Talvivaara profitait de cette occasion pour rappeler – exploitation d’un minerai sensible oblige – qu’il offrait « …les garanties de sécurité environnementale les plus élevées [sic]… » Première pollution majeure après quelques semaines d’exploitation, ça c’est de la garantie « béton » !

D’après le collectif « Stop Talvivaara », l’opérateur du site exploiterait en fait le gisement Uranifère contenu dans la roche de schiste noir depuis très longtemps, sans en avoir sollicité préalablement l’autorisation, ce qui expliquerait la réaction très étonnée de l’agent public en constatant le niveau de contamination radioactive de l’eau par l’Uranium et ses descendants.

Après les efforts prolongés des techniciens d’exploitation du site, de soldats Finlandais et de volontaires, un nouveau bassin de retenue a été mis en service ce jour, recueillant ainsi le plus gros des fuites du premier bassin...
   


Source : Uutiset News/ trad les moutons enrages

jeudi 8 novembre 2012
Six cents tonnes de poussières faiblement radioactives, provenant de ferraille radioactive entrée accidentellement dans le processus de fabrication d'acier chez Duferco La Louvière en septembre 2011, attendent toujours une solution dans un hangar du sidérurgiste, révèle jeudi le quotidien Le Soir.

Ces poussières contaminées au césium 137 sont stockées dans de gros sacs et des fûts dans un hangar de Duferco La Louvière.

Si cela ne présente aujourd'hui aucun danger pour les riverains et travailleurs, selon l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN), ces déchets ne peuvent rester là indéfiniment.

Il seront bientôt déplacés dans un lieu plus sûr mais il faut toujours trouver une solution de traitement et si des pistes existent, rien n'est encore décidé et le coût du traitement dépendra de la solution trouvée.

Une réunion est prévue le 26 novembre entre les responsables de Duferco, de l'AFCN et de l'Ondraf (organisme des déchets radioactifs et des matières fissiles) afin de trouver une solution. On ne sait pas encore qui devra payer cette décontamination, souligne le quotidien. 


Source : © Belga

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