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vendredi 12 mars 2021

 

La 24e Journée d'action pour les rivières aura lieu le 14 mars 2021. Nous vous invitons à vous joindre à nous pour honorer nos eaux vivifiantes en cette journée spéciale de célébration.

La Journée internationale d'action pour les fleuves est une journée dédiée à la solidarité - lorsque diverses communautés du monde entier se réunissent d'une seule voix pour dire que les fleuves et les droits des communautés qui en dépendent comptent! 

La Journée d'action est sortie de la 1ère Rencontre internationale des populations affectées par les barrages en mars 1997, à Curitiba, Parana / Brésil, organisée par le Mouvement des populations sinistrées du Brésil (MAB). Chaque année depuis, des milliers d'événements ont eu lieu partout dans le monde!

Vous pouvez faire partie de ce mouvement en agissant pour les rivières le 14 mars. Qu'il s'agisse d'assister à notre événement virtuel ou d'organiser le vôtre - que ce soit un nettoyage de rivière, du rafting ou du kayak sur votre rivière préférée, des cérémonies fluviales et de l'eau rituels, s'engager dans des campagnes numériques ou toute autre action nécessaire dans votre communauté - l'important est que vous en parliez! (Et respectez les protocoles de sécurité Covid de votre région)

En France rien (agence de l'eau?)

Si vous avez un événement prévu, veuillez remplir les informations ci-dessous afin que nous puissions l'ajouter à notre carte interactive! De plus, après l'événement, veuillez envoyer les photos ou les documents de l'événement que vous souhaitez partager à dayofaction@internationalrivers.org

*Obligatoire

enregistrez vos actions ici

https://www.internationalrivers.org/take-action/international-day-of-action-for-rivers/


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mardi 17 novembre 2015
L'eau potable de Morgantown contient des niveaux menaçants d'un sous-produit chimique issu de la fracturation et qui peut causer le cancer, affirment des experts. 

En soi, ce bromure, un composé de sel qui est naturellement produit et également fréquemment retrouvé dans les rejets de la fracturation et l'exploitation minière, est de peu d'intérêt. 

Mais lorsqu'il est mélangé avec du chlore, un produit chimique couramment utilisé pour rendre l'eau potable, il peut devenir cancérigène, selon le Dr Alan Ducatman, professeur de santé publique à l'Université West Virginia. 

Si des personnes sont exposées à ce composé produit en combinant du bromure et du chlore, mélange connu sous le nom de trihalométhane, pendant un temps prolongé, il peut causer un cancer, même à des quantités relativement faibles.

Depuis le début de nos test en 2009, la rivière Monongahela, qui est la principale source d'eau potable de Morgantown, a été contrôlé positif à des niveaux élevés de bromure un certain nombre de fois, selon le Dr Paul Ziemkiewics, directeur de l'Institut West Virginia Water Research. Ces niveaux accrus de bromure semblent venir des eaux usées produites lors du processus de fracturation hydraulique effectué prés de la riviére. 

"Si le ciment des pipelines de fracturation présente des fissures, leur fluide et leurs gaz composés peuvent fuir et pénétrer dans les eaux souterraines peu profondes", a déclaré Ziemkiewics

Le Département de l'environnement de l'Ouest de la Virginie a délivré des permis de forage à plusieurs entreprises de fracturation tout le long de la rivière , a déclaré Marc verre, consultants en environnement à Morgantown. 

Selon la Commission des services publics de Morgantown, il y a actuellement 342 puits en activité situés dans le bassin versant de la rivière, mais un site de fracturation est particulièrement préoccupant pour les responsables Morgantown.

Son site d'exploitation se situe dans le parc industriel de Morgantown juste au-dessus de la rivière, a quelques encablures seulement du système de prise d'eau de la ville. 

Des niveaux élevés de bromure avaient déjà été constaté en 2010, mais en Mars 2011, la WVDEP avait pourtant donné son feu vert à l'exploitation du site. Depuis les niveaux bromure ont continué à augmenter, puis se sont stabilisés vers 2013.

Mais depuis l'été dernier, les niveaux de bromure ont recommencé à augmenter, selon les tests efectués par le MUB. 

Pourtant l'année dernière, le conseil municipal de Morgantown avait demandé à la société Northeast Energy de construire des installations de confinement secondaire sur leurs sites d'exploitation et lui avait demander de veiller scrupuleusement à ce que leurs eaux usées ne fuient pas dans la rivière. Mais les dirigeants ont tout bonnement refusé, en affirmant que selon la loi ils n'étaient pas tenu de le faire  

La compagnie prévoit même de forer deux nouveaux puits d'injection profondes près des deux puits déjà existants. Le forage devrait commencer dans les prochains jours. Le conseil municipal de Morgantown a pourtant tout tenté pour les interdire, mais la Northeast Energy a poursuivi la ville en justice, et cette interdiction a été annulée par le juge.

La veine de schiste de Marcellus s'étend à travers toute la Virginie-Occidentale ainsi qu'en Pennsylvanie et dans l'Ohio. Des dizaines d'entreprises y utilisent la méthode de la fracturation hydraulique dans la région pour en libérer les gaz qui y sont enfermés. Il y au moins 5.000 sites de fracturation en Virginie-Occidentale, les experts prédisent qu'il y aura 50.000 puits sur la veine de Marcellus dans les prochaines années.

© Nature Alerte






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dimanche 15 novembre 2015
La Suisse a besoin d'eau mais elle ne tire pas encore la langue. Cette sécheresse qui se poursuit cet automne a pour conséquences des niveaux de lacs et rivières bas.

Effet secondaire moins agréable de l'été de la Saint-Martin, l'eau pourrait venir à manquer, y compris l'eau potable, si les vannes célestes ne s'ouvrent pas généreusement avant l'hiver.

Il faut dire qu'il est rare de vivre un été et un arrière-été aussi secs. Un total de précipitation de 189 millimètres entre juillet et octobre à Zurich, ça n'est arrivé que six fois ces 152 dernières années, selon les statistiques de MétéoSuisse.

La situation s'améliore légèrement plus on se déplace vers l'ouest. Ainsi à Berne, il est tombé 200 millimètres de pluie, ce qui n'est arrivé qu'une dizaine de fois en un siècle et demi.

En Suisse romande c'est légèrement mieux, le Jura excepté. Il n'a plu à Delémont entre juillet et octobre que 191 millimètres, au lieu de 358 pour la moyenne des 30 dernières années, précise MétéoSuisse. Sion a été encore moins mouillé, mais c'est moins inhabituel, la vallée du Rhône ne recevant que 211 millimètres en moyenne.

Cours d'eau bas

A Genève (246 mm cette année, contre 367 mm en moyenne) et à Neuchâtel (221/370), la pluie a un peu moins manqué. Riveraines de lacs, ces deux villes sont paradoxalement parmi celles qui ont le moins besoin de la pluie pour assurer l'alimentation en eau potable.

Cette sécheresse qui se poursuit cet automne a pour conséquences des niveaux de lacs et rivières bien bas, de même que ceux des nappes phréatiques. En de nombreux endroits, l'état des bassins d'alimentation en eau potable et le débit des sources sont inhabituellement faibles pour la période, a dit Marc Schürch de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).

A tel point que certaines communes ont pris des mesures d'économie. On n'en est pas encore aux restrictions d'eau potable proprement dit, mais certaines municipalités ont demandé aux citoyens d'économiser le précieux liquide.

L'eau qui coule coûte

Pour la plupart des communes, des solutions sont trouvées grâce à la mise en commun des moyens. Reliées entre elles, de nombreuses collectivités peuvent ainsi s'entraider. A l'image de Fontenais qui pompe son eau à Porrentruy (JU).

Les petites communes de la chaîne jurassienne dépendante d'une seule source sont les plus menacées. M. Schürch leur recommande de se mettre en réseau. Mais cela a un coût, surtout pour les plus petites d'entre elles. Wildberg (ZH) a ainsi renoncé à puiser son eau chez le voisin, trop cher, préférant appeler sa population à moins remplir sa baignoire, à écourter ses douches ou à renoncer à laver sa voiture.

L'agriculture souffre

Parmi les métiers les plus dépendants de la météo, les agriculteurs souffrent. L'été dernier déjà, certains ont dû faire appel à l'armée pour aller abreuver leurs troupeaux à l'alpage. Ce sont désormais moins les éleveurs que les cultivateurs qui sont inquiets. Leur souci principal, surtout pour ceux habitant des régions où les brouillards d'altitude sont rares, est que les cultures semées avant l'hiver comme le blé s'assèchent.

Quelques jours de pluie sont indispensables avant les premiers gels afin d'alimenter en suffisance le sol et le sous-sol, indique Hans Rüssli, porte-parole de l'Union suisse des paysans. Les agriculteurs devront aussi trouver le fourrage hivernal qui n'a pas poussé cet été.

La navigation aussi

Un autre pan de l'économie souffre de la sécheresse, à savoir le transport fluvial. A cause du niveau du Rhin très bas, les navires ne peuvent circuler qu'à demi-chargés, avec les conséquences économiques qui en découlent. 

Source © ATS



lundi 12 octobre 2015
L’agglo de Perpignan va devoir lancer la construction d’une usine de dépollution près du Palais des Congrès. La nappe phréatique qui alimente ponctuellement les robinets du quartier est polluée par des solvants.

Trichloréthylène et tétrachloroéthylène : derrière ces noms barbares se cachent deux produits chimiques, qui ont été détectés depuis 2008 dans une nappe phréatique de Perpignan. Située sous le square Bir-hakeim (près du Palais des Congrès), cette nappe alimente ponctuellement -via un forage- les robinets du quartier.

Même si la concentration dépasse les seuils réglementaires, l’agglomération Perpignan-Méditerranée se veut rassurante : « Le forage sert de dépannage, quelques jours dans l’année. D’autre part les dépassements sont très faibles et hyper-ponctuels » explique Francis Clique, vice président en charge de l’eau potable et de l’assainissement.

Une pollution mystérieuse

Les deux produits chimiques détectés dans la nappe phréatique sont considérés comme cancérigènes. Ces solvants sont notamment utilisés pour le dégraissage de pièces métalliques, ou le nettoyage à sec de vêtements.

Francis Clique, vice-président de l'agglo Perpignan-Méditerranée

Comment de tels produits se sont-ils retrouvés dans une nappe phréatique très profonde (Pliocène) ? « Nous avons demandé à un bureau d’études de faire des recherches. Ces études n’ont pas été concluantes. On ne connaît pas vraiment l’origine de la pollution » précise Francis Clique.

Construction d’une usine de dépollution

L’Agglo de Perpignan n’a d’autre choix que de construire une « usine de dépollution au charbon actif » prés du Palais des Congrès. Le procédé, mis en place en collaboration avec le CNRS, permet de traiter l’eau efficacement pour qu’elle soit aux normes.

Le nouveau bâtiment, long d’une dizaine de mètres, sera totalement enterré, au fond d’un trou de 8 mètres de profondeur. Il sera donc totalement invisible. Les travaux doivent démarrer d’ici la fin de l’année 2015.

Polémique dans le quartier

« Il y a un manque de transparence et d’information sur ce dossier » s’insurge Clotilde Ripoull, habitante du quartier et présidente de l’association « Perpignan Equilibre ». Récemment, elle a découvert que la préfecture accorde depuis 2008 une dérogation à l'agglo pour utiliser le forage malgré la pollution.

« On aurait dû prévenir les habitants ! » (Clotilde Ripoull)

Les travaux, estimés à 700.000 euros, ne devraient pas entraîner d’augmentation du prix de l’eau. « Les sommes nécessaires ont déjà été provisionnées. » assure France Clique, le vice-président de l’Agglo.   

Source © François David / France Bleu Roussillon

Une dérogation au régime des débits réservés de certains cours d'eau montagnards pourrait être mise en place. Le rapport de Joël Giraud, président de la Commission permanente du conseil national de la montagne, en précise les possibles modalités.

Certains cours d'eau de montagne pourraient-ils bénéficier d'une dérogation au régime des débits réservés ? Le rapport "Préservation des ressources en eau et maintien d'une agriculture montagnarde" propose en tous cas trois possibilités pour la mettre en place. Son auteur Joël Giraud, député RRDP et président de la Commission permanente du conseil national de la montagne, vient de remettre ses conclusions à Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie. Son travail découlerait notamment des discussions à l'Assemblée du projet de loi biodiversité.


Six recommandations pour préserver les ressources en eau et l'agriculture montagnarde

1. Elaborer un plan de revitalisation des associations syndicales autorisées (ASA) dans le cadre des schémas de massif intégrant leurs fonctions économique, environnementale et patrimoniale
2. Maintenir le dispositif actuel de redevance prélèvement aux niveaux actuels pour l'irrigation gravitaire
3. Etaler les demandes de paiements des agences de l'eau envers les redevables qui ne sont plus en secteur déficitaire et qui néanmoins ont subi une redevance ponctuellement majorée en 2015
4. En cas de définition d'une zone de répartition des eaux (ZRE) sur une partie de sous-bassin versant déficitaire seulement, l'Agence de l'eau devrait prévoir que le taux majoré ne s'applique que sur la ZRE
5. Assouplir les conditions d'application du régime des débits réservés
6. Ajuster le dispositif actuel des redevances prélèvement des agences de l'eau à la situation particulière des fontaines patrimoniales de zone de montagne

"J'avais déposé avec quelques collègues, lors de l'examen du projet de loi biodiversité, un amendement créant une nouvelle dérogation à l'obligation de laisser un débit minimum biologique à l'aval des seuils et barrages en rivière, visant les zones de montagne, explique-t-il dans son rapport. Amendement voté mais retiré par le Gouvernement qui avait alors souhaité me confier la présente mission".

Dans l'exposé sommaire de son amendement, le Gouvernement justifiait notamment la suppression de cette version de l'article par un manque d'indications sur les usages et la période concernés par la dérogation ainsi qu'un périmètre trop large qui intégrait "la moitié du territoire hydrologique français et […] des cours d'eau dont l'hydrologie ne le justifie pas, les cours d'eau de montagne contraints en étiage se limitant à quelques uns de type « méditerranéens » en zone préalpine ou cévenole".

Le Gouvernement avait également indiqué qu'"il est préférable d'éviter que les sources des zones de montagne ne soient trop sollicitées, étant donné que tous les grands fleuves européens trouvent leur source dans ces massifs. Des adaptations sont déjà permises par les textes en vigueur (possibilité d'établir des débits inférieurs en cas d'étiage naturel exceptionnel)".

Concilier préservation des ressources en eau et agriculture montagnarde

La lettre de mission du Premier ministre demandait donc au député d'analyser dans "quelle mesure la fragilité du modèle économique de certaines structures agricoles de montagne est prise en compte dans la mise en œuvre des dispositions de la loi sur l'eau" et de formuler des propositions "pour mieux concilier la préservation des ressources en eau et le maintien d'une agriculture montagnarde".

Pour le président de la Commission permanente du conseil national de la montagne, le problème se pose pour les cours d'eau "en contexte de sécheresse estivale marquée de type méditerranéen (que l'on peut caractériser par un [débit mensuel quinquennal sec] QMNA5 inférieur au 10e du module), comme dans le cas du Buëch dans les Hautes-Alpes".

Trois types de solutions pour répondre à ces situations peuvent être envisagées, selon lui. Tout d'abord, Joël Giraud propose de modifier la circulaire du 5 juillet 2011 relative aux débits réservés à maintenir dans les cours d'eau. A l'assouplissement déjà prévu par ce texte lors d'étiages naturels exceptionnels (période de retour décennale), le député souhaite ajouter les cours d'eau méditerranéens à forte amplitude naturelle de débit des départements concernés par cette problématique pour un étiage naturel exceptionnel ayant une période de retour quinquennale. Il préconise ensuite d'élargir la notion de cours d'eau atypique en complétant le code de l'environnement.

La troisième possibilité était d'amender la loi sur l'eau et les milieux aquatiques en visant une dérogation. "Au terme de cette mission, cet amendement ne me paraît pas utile à ce stade, estime toutefois Joël Giraud. Des solutions de court terme peuvent en effet être trouvées avec l'adoption d'un décret modificatif complétant la notion de « cours d'eau atypique » et l'introduction d'une souplesse complémentaire dans la circulaire d'application de ces régimes réservés que les préfets sauront utiliser avec leurs services".

Le Gouvernement accompagnera les évolutions

"Ségolène Royal utilisera les outils règlementaires à sa disposition pour accompagner des évolutions, dès lors que toutes les mesures d'économie d'eau auront été mises en œuvre, a réagi dans un communiqué le ministère de l'Ecologie. La ministre souhaite également une modernisation des réseaux d'irrigation et qu'une gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations à l'échelle adéquate soit mise en place en s'appuyant sur les instances de gouvernance locale de la gestion de l'eau, et en revitalisant les associations syndicales autorisées (ASA)".

A la veille de la COP21, le Gouvernement garde certainement en tête la problématique de la perturbation du cycle habituel de l'enneigement, liée au changement climatique : la fonte interviendra plus tôt et la réserve sera moindre. Et de ce fait, des fleuves comme le Rhône pourront voir leur débit réduit de 30% d'ici 2050.

Source © Actu-Environnement / Dorothée Laperche


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lundi 7 septembre 2015
Plus de 90% de l’eau de la bande de Gaza est non potable. Le reste vient à manquer. Cette situation prive la population d’un des biens les plus fondamentaux. RT a enquêté sur la vie quotidienne dans ces conditions.

Une seule source d’eau potable existe aujourd’hui selon les résidents, c’est un aquifère côtier souterrain partagé avec Israël et l’Egypte. Mais Gaza est situé en aval d’Israël, et les Palestiniens accusent l’Etat hébreu d’utiliser la situation à leur avantage en utilisant la privation d’eau comme tactique contre la population civile.

Des données alarmantes sur l’eau à Gaza ont été publiées dans un rapport récent de l’ONU qui indique que la bande deviendra inhabitable d’ici à 2020. 

La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (UNCTAD) a présenté un nombre de facteurs qui ne font qu’aggraver le problème.

Le PIB de la bande de Gaza a chuté de 15% en 2014, 72% des foyers vivent dans des conditions de sécurité alimentaire déplorables, et le chômage a atteint un taux record de 44%. Sans parler des attaques incessantes des Forces de défense israéliennes (FDI). Trois opérations militaires au cours des six dernières années et huit ans de blocus économique offrent des perspectives très sombres à la reprise économique.

Selon l’ONU, 500 000 personnes ont été déplacés à Gaza après l’opération «Bordure protectrice» l’année dernière. Plus de 20 000 maisons palestiniennes ont été détruites, 148 écoles, 15 hôpitaux et 45 centres de santé ont été gravement endommagés. Alors même que Gaza est une des régions les plus densément peuplées dans le monde.

Mais le pire vient maintenant, la population se retrouve privée de la source primordiale de la vie, l’eau. Sans eau, aucune reconstruction n’est possible. La médecine, l’assainissement, l’hygiène et d’autres structures essentielles dépendent de l’eau.

«Nous ne pouvons pas la boire, ni nous en servir pour cuire ou laver… Nous sommes forcés d’acheter toute notre eau propre», a confié une résidente Umm Ibrahim Amna Abdel’al.

La correspondante de RT Lizzie Phelan a goûté l’eau de Gaza. «Ce café a un goût, comme s’il y avait du sel à l’intérieur et non pas du sucre. C’est parce que la plupart de l’eau de Gaza est contaminée par l'eau de mer», a expliqué la journaliste.

L’eau salée provoque également d’autres problèmes. La femme a raconté que «de petits enfants souffrent de crampes et de coliques», ce syndrome est normalement associé à des infections d’estomac.

«Voyez-vous ma main ?», dit-elle en montrant la peau irritée de sa paume. «C’est à cause de l’eau salée. J’ai une infection de peau. L’eau est pleine de sel. C’est comme les eaux usées», a déploré Umm Ibrahim Amna Abdel’al.

Et le sel n’est pas le seul problème. L’eau est pleine de nitrate, une substance qui à haute dose peut se révéler cancérigène. Les niveaux ont augmenté l’année dernière, des bombardement israéliens ont touché des tuyaux d'égout et des tuyaux d’eau propre. Maintenant, sel et nitrate se sont mélangés.

Mais même si l’eau est sale, les résidents de Gaza paient un prix exorbitants pour celle-ci.

Le coordinateur spécial de l’UNCTAD pour l’assistance aux Palestiniens Mahmoud Elkhafif a dit franchement : «Gaza souffre d’un problème catastrophique de qualité de l’eau et d'approvisionnement en eau. Honte au monde qui l’observe encore sans rien faire».

Tant que la situation n’est pas résolue, Gaza est au bord d’une catastrophe humanitaire plus grande encore que ce que les frappes aériennes peuvent provoquer.

Source © RT

Haïti a perdu 98% de sa couverture végétale

Joyau de verdure autrefois vanté par Christophe Colomb, Haïti a perdu au fil des années plus de 98% de sa couverture végétale. Le parc de la Visite a été décimé par une exploitation intensive de l'Etat dès le milieu du XXe siècle. 

"A compter des années 60, trois scieries ont travaillé dans le parc mais il n'y a jamais eu de reforestation des zones exploitées", dénonce Yvon Elie devant un pan de montagne totalement déboisé. 

Les concessions ont été données et reprises au fil des amitiés politiques par le pouvoir des Duvalier, par ailleurs gagné par la peur paranoïaque de voir la forêt servir de maquis aux opposants. "La dernière scierie a fermé en 1980 mais l'Etat n'a rien fait pour les familles des 83 ouvriers. Pour survivre, ces gens n'ont pas eu d'autre choix que de se lancer dans l'agriculture," explique Yvon Elie. 

L'Etat ne maîtrisant pas non plus les mouvements de sa population, ce sont aujourd'hui près de 800 familles qui plantent, au cœur de la réserve nationale, carottes, poireaux, oignons et betteraves. Des cultures qui aggravent l'érosion des sols. "L'eau ne pénètre plus, elle emporte la terre et les semences: il ne reste que des roches", constate une sexagénaire surnommée "Ti machan" (petite marchande en créole) alors qu'elle replante des poireaux sur les quelques mètres carrés autour de sa maison, une pièce partagée avec huit membres de sa famille. Chaque semaine, elle parcourt à pied les 15 km de pistes rocailleuses avant de monter, pour 10 kilomètres, dans un camion afin de vendre sa maigre production à Port-au-Prince. "Au marché, je gagne tout juste de quoi racheter des semences et nourrir mes petits-enfants", témoigne-t-elle.

A cause de l'érosion dont elle est la cause, cette agriculture de survie se déplace au cœur de la forêt: les habitants détruisent jour après jour davantage d'arbres. Constatant que de nouveaux troncs ont été saccagés, Yvon Elie est dépité. "D'abord, les gens prélèvent le bois gras de l'arbre qui sert pour l'allumage des foyers. Ca se vend très cher sur Port-au-Prince. Mais (...) au moindre vent, l'arbre va tomber. Et alors les gens en profitent pour exploiter l'espace avec des potagers."

"La misère" coupe les arbres

Winthrop Attié, surnommé "Winnie" est un des membres fondateurs de la fondation Seguin. A la question "qui coupe les arbres dans le parc?", sa réponse est implacable: "c'est la misère. S'ils avaient d'autres choix, ces gens ne feraient pas ça." Face aux agressions sur la forêt, la fondation Seguin ne veut pas se substituer à l'Etat. "Nous faisons un travail de prise de conscience", explique Yvon Elie alors qu'il salue un agriculteur labourant la terre au milieu des pins. "S'imposer, c'est dangereux." En 2012, la police avait tenté d'expulser des familles illégalement installées dans la réserve naturelle: un échec retentissant durant lequel quatre personnes ont été tuées. Et le cercle vicieux poursuit son cours: à cause d'un manque de pluies, les récoltes ont été quasiment nulles ces deux dernières années ; les agressions sur les arbres se sont donc multipliées.

Le ministère de l'Environnement avait embauché 30 gardes-forestiers en 2013. Seuls six sont encore en poste pour surveiller les 12.000 hectares du parc. Une aberration pour Winnie qui s'inquiète devant l'urgence.

 "L'eau est ce qui nous préoccupe le plus." Les 70 sources recensées dans la forêt s'assèchent d'année en année. "Le parc est le château d'eau pour deux départements", explique Winthrop Attié. "Ca représente presque la moitié de la population d'Haïti. Que va-t-on faire? Importer de l'eau? Le pays ne peut pas se permettre de perdre cette ressource!"

Source © AFP
vendredi 4 septembre 2015
«Dommage qu’ils n’offrent pas le pastis avec… », plaisante ce Boroillot venu, en ce jeudi matin, retirer les quatre litres d’eau auxquels il a droit pour son foyer. C’est le ballet devant le gymnase des Longines, à Valentigney. 

Vingt-deux palettes, contenant un total de 12 000 litres d’eau en provenance du stock de secours Veolia de Mâcon (N.D.L.R. : les bouteilles sont estampillés du nom de l’entreprise) ont été acheminées pour être distribuées à la population de la ville ; exception faite du quartier des Buis, épargné par la pollution.

De quoi s’agit-il ? « Nous avons détecté deux non-conformités sur le réseau », répond Pierre Minot, directeur territorial de Veolia pour l’Alsace et la Franche-Comté. Mais encore ? 

« C’est de nature bactériologique ». On insiste et il finit par lâcher un mot : « entérocoque ». Qui n’est autre qu’une bactérie notamment présente dans les matières fécales. « Mais pas seulement », nuance aussitôt le représentant de l’entreprise qui indique que le suivi de la qualité de l’eau est soutenu avec, sur le secteur, 18 000 analyses par an.

À l’écouter, des prélèvements ont été effectués lundi et les résultats tombés mercredi, dans le courant de l’après-midi, n’étaient pas bons et mettaient en évidences ces anomalies. Aussitôt, PMA et l’Agence régionale de santé (ARS) ont été avertis. Restait ensuite à aviser les principaux concernés, à savoir les consommateurs au robinet.

« Nous avons passé 2 700 appels mercredi soir », prolonge Pierre Minot. « Le bouche à oreille a également bien fonctionné », relaie Philippe Gautier, le maire de la commune.

Daniel Granjon : « On a des suspicions (N.D.L.R. : sur l’origine de la pollution) mais… joker »

Autre question qui se pose : l’origine de cette pollution ? « Elle n’est pas encore identifiée », répond le directeur territorial de Veolia. « On a des suspicions… », admet Daniel Granjon, vice-président de PMA en charge de l’assainissement, et par ailleurs maire de Mathay. Alors, ces suspicions, c’est quoi ? « Joker ! », coupe-t-il avant d’insister sur un fait : « Cela ne concerne que Valentigney. Il faut bien le dire à la population, Mathay n’est absolument pas contaminé ». C’est dit !

D’autres analyses vont être réalisées et, au final, c’est l’ARS qui donnera le feu vert pour la réouverture des robinets. « Attention, l’eau n’est impropre qu’à la consommation. Et encore, en la faisant bouillir, il n’y a pas de problème. De même qu’elle peut-être utilisée pour la toilette et le reste », souligne le vice-président de PMA.

Cet épisode est-il réellement strictement boroillot ? Peut-être. Néanmoins, il semble que le réseau d’eau présente, sur le secteur, sporadiquement quelques déficiences sinon des dysfonctionnements.

Problèmes aussi pour les communes du Syndicat d’Abbévillers
La preuve avec ce courrier daté du 27 août, émanant de l’ARS (direction veille/sécurité sanitaire et environnement), faisant état « d’une mauvaise qualité de l’eau du réseau public », à destination des usagers des communes du Syndicat d’Abbévillers.

« Les analyses du contrôle sanitaire réglementaire révèlent des contaminations microbiologiques qui affectent la qualité de l’eau distribuée au robinet. L’eau est impropre à la consommation », est-il écrit dans le document signé Simon Bellec.

Renseignements pris auprès de l’ARS, l’eau est, de nouveau, consommable à Abbévillers depuis dimanche.

Les histoires d’eau se déclinent au fil du réseau… En attendant la levée du dispositif, les Boroillots sont invités à venir s’abreuver à la source des Longines, là où un nouveau stock de quelque 10 000 litres sera disponible ce vendredi matin.

Source © Sam BONJEAN / Est Republicain



mercredi 2 septembre 2015
Le secteur européen des eaux en bouteille craint un risque de contamination des nappes souterraines du fait de l’exploitation des gaz de schiste. Alors que la loi n’offre aucune garantie réelle, les producteurs demandent l’interdiction de forer des puits à proximité de leurs zones de captage.

Dans une recommandation publiée en janvier 2014, relative aux principes minimaux à appliquer pour l’exploration ou la production de gaz de schiste, la Commission européenne prévoit quelques grands principes afin d’éviter la contamination de l’eau. Parmi ceux-ci, des «distances minimales à respecter» entre les puits et les zones de protection des eaux, ou encore une distance verticale entre la zone à fracturer et les eaux souterraines.

«Un site ne devrait être retenu que si (…) la fracturation hydraulique à grands volumes n’entraîne pas le rejet direct de polluants dans les eaux souterraines», prévoit la Commission.  Alors qu’elle devrait décider d’ici la fin de l’année d’aller plus loin sur cette recommandation, le secteur de l’eau s’inquiète, aussi bien pour la qualité de ses produits que pour leur image auprès du public.

Pour une interdiction fixée par la loi

Tel est l’objet d’une déclaration rendue publique fin juillet, dans laquelle la Fédération européenne des eaux embouteillées (EFBW) et le syndicat européen EurEau demandent l’interdiction pure et simple de la fracturation hydraulique aux alentours des ressources d’eau souterraines. Et ce qu’elles soient utilisées par le réseau public, ou pour les eaux minérales et de source.

«Toute contamination des ressources souterraines pourrait saper la confiance du public dans la qualité de l’eau. Ceci est particulièrement le cas pour les eaux minérales, auxquelles la loi impose la pureté, sans traitement chimique», rappellent les deux syndicats dans leur déclaration.

Le sujet a fait l’objet d’une conférence organisée mi-juin par l’EFBW à Spa, en Belgique. Parmi les participants, Philippe Charlez, de l’Association internationale des producteurs de pétrole et de gaz (IOGP), selon qui «une surveillance, avant et pendant les opérations, permettra de s’assurer que tout problème peut être détecté et résolu, si besoin en suspendant l’extraction». Estimant le risque de contamination infime, il juge qu’«aucun opérateur responsable ne forera dans une zone de protection des eaux minérales naturelles».

Pas de plan B

Pour Patrick Jobé, du groupe belge Spadel (eaux minérales, limonades), «une fois polluées, les eaux minérales ne peuvent plus être traitées, et les permis d’extraction d’eau seront retirés, ce qui entraînera la fermeture des usines (…). En l’absence de plan B, le risqué ‘très faible’ évoqué par le secteur gazier, est déjà trop élevé».

Pour le représentant de la direction générale environnement de la Commission européenne, Christian Wimmer, la recommandation de janvier 2014 «pointe clairement le principe de précaution, à savoir que la protection de l’eau de boisson doit être une priorité, et que toute information doit être rendue publique» par les exploitants des gaz de schiste.

Ce qui n’empêche pas de compléter la loi en y ajoutant des règles contraignantes pour les sites les plus sensibles, estime Serge van Gessel, d’EuroGeoSurveys, qui regroupe les services géologiques nationaux européens. Reste à savoir quelle distance fixer: lors de la conférence, les intervenants ont reconnu qu’il était impossible de fixer un minimum, l’appréciation devant se faire au cas par cas.

Source © Journal de l'environnement








Une analyse statistique des changements apportés aux lois et aux procédures environnementales par le gouvernement conservateur laisse croire qu'Ottawa a «à toutes fins pratiques abandonné» les tentatives de protéger les lacs et les rivières du Canada.

Après avoir passé en revue une grande quantité de données et des dizaines de demandes d'autorisation, le professeur de droit de l'Université de Calgary Martin Olszynski a conclu que la protection fédérale des pêcheries et des voies navigables est en déclin depuis une dizaine d'années. Il a présenté ses conclusions dans un article publié dans le Journal of Environmental Law & Practice.

Le professeur a entre autres constaté un abandon «pas tellement graduel» du secteur de la protection de l'habitat des poissons.

La surveillance environnementale effectuée par le ministère des Pêches et Océans a aussi beaucoup diminué durant la décennie 2000, alors que des grandes dépenses étaient faites dans le secteur des ressources.

M. Olszynski a conclu que les changements à la législation environnementale en 2012 n'avaient pas pour objectif de réduire les formalités administratives comme le gouvernement l'a laissé entendre, mais bien d'abaisser la barre en matière de protection environnementale.

Dans son article, le professeur Olszynski explique tout d'abord qu'en 2004, le gouvernement a décidé de minimiser la surveillance des projets qualifiés peu risqués, ce qui a réduit de moitié le nombre de projets évalués.

Une seconde baisse dans le nombre de demandes d'autorisation a été constatée après 2012, année où les conservateurs ont modifié les lois environnementales.

L'analyse de M. Olszynski démontre que des fonctionnaires octroient des autorisations sans avoir vu les plans des développeurs pour résoudre les problèmes soulignés, et ce même si la loi fédérale exige que lesdits plans soient approuvés avant que le projet puisse se poursuivre.

Les avertissements et les accusations ont beaucoup diminué au cours de la même période, passant de 300 à 50, tout comme le temps alloué à cet effet aux employés, qui est passé de 35 000 à 10 000 heures.

Le budget du ministère des Pêches et Océans a été réduit de 80 millions en 2012. Une seconde coupe de 100 millions est prévue au cours des trois prochaines années.

Un porte-parole du ministère fédéral, Kevin Hill, a défendu par courriel les changements apportés par le gouvernement conservateur. «Avant les amendements à la Loi sur les pêches, toutes les activités - du plus grand développement industriel aux plus petits projets sur un terrain privé tels des fossés de drainage, des étangs artificiels et des canaux d'irrigation - étaient soumises aux mêmes règles», a-t-il écrit.

«Le ministère continuera à évaluer des projets qui posent des risques de dommages importants aux poissons et à leurs habitats», a affirmé M. Hill en faisant remarquer que des instructions pour éviter d'avoir un impact sur les poissons sont disponibles sur le site Internet du ministère.

«Quand ces instructions sont suivies, les projets qui comportent de faibles risques pour les poissons et leurs habitats peuvent se poursuivre sans délai inutile», a fait valoir Kevin Hill.

Source © Bob Weber / La Presse Canadienne


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mardi 1 septembre 2015
La préfecture a renforcé pour un mois hier les mesures prises dans le cadre d’une sécheresse de plus en plus alarmante. Malgré les pluies qui vont encore tomber aujourd’hui, la situation est proche de celle de 2003.

Malgré les pluies qui vont encore tomber aujourd’hui, (30 mm/m2 ) la situation reste alarmante dans les Vosges. Les prévisions météo pour le mois de septembre annoncent un mois plutôt sec sur la première moitié. Après l’épisode pluvieux qui va traverser le département aujourd’hui, Météo France prévoit dix jours de sécheresse. Les prévisions saisonnières à long temps, c’est-à-dire pour octobre, novembre et décembre annoncent un automne plus chaud et plus humide.

Les cours d’eau Sur la carte de vigilance établie au niveau national, le département des Vosges passe du niveau jaune (vigilance) au niveau rouge (alerte). 

« Le bassin versant Meuse est passé en situation de crise et la Moselle Sarre l’est déjà depuis quelques semaines », précise Eric Requet, secrétaire général de la préfecture. La situation s’aggrave également au niveau des cours d’eau qui sont proches du niveau de 2003. Notamment sur la Mortagne et le Madon.

Les nappes phréatiques. Les nappes phréatiques vosgiennes sont actuellement légèrement inférieures à la moyenne mais avec une courbe de décharge qui est continue et soutenue. « Elles se vident à vitesse grand V », résume Eric Requet.

L’eau potable.- Sept communes des Vosges ont pris des arrêtés plus sévères que la préfecture. (Combimont, Basse-sur-le-Rupt, Le Tholy, Harmonville, Autreville, Punerot et Lesseux). Un certain nombre d’autres communes sont en situation tendue.

Piscines. - Le remplissage ou la vidange de piscines à usage privé était déjà interdit. La préfecture a étendu cette mesure aux piscines publiques. Une grande partie des piscines des Vosges ne feront donc pas leur traditionnelle vidange de la fin de l’été, sauf autorisation de l’agence régionale de la santé, en raison de la qualité sanitaire de l’eau.

Espaces verts.- L’arrosage des espaces verts, même municipaux sera beaucoup plus encadré. L’arrosage manuel des balconnières est toléré. Les équipements sportifs (stades de football) sont préservés, mais la préfecture demande aux municipalités un arrosage minimal (à 30 %). Enfin, les fontaines publiques sont fermées quand cela est techniquement possible.

L’eau devient une denrée rare dans les Vosges.

Source © Vosges Matin
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La sécheresse sévit en Ardèche depuis mi-juin. Selon la préfecture, "la situation hydrologique des cours d’eau est de plus en plus tendue". Des mesures de restriction d'usage de l’eau ont été prises sur les bassins versants de la Cance, de l’Ardèche, du Doux et de l’Eyrieux.


Le débit est à présent inférieur à 10 % du débit moyen annuel sur le bassin hydrographique de la Cance, de l’Ardèche et de l’Eyrieux et à 2,5 % du module sur le bassin versant du Doux.

Le bassin versant du Doux classé en "CRISE"


En conséquence, le préfet de l’Ardèche a décidé de renforcer les restrictions sur le bassin versant de La Cance en le classant en "alerte renforcée" : les restrictions des usages de l’eau deviennent plus strictes sur ce bassin versant.

 Les bassins hydrographiques de l’Ardèche et de l’Eyrieux étaient déjà au niveau "alerte renforcé". Enfin, le bassin versant du Doux est au niveau "crise". "La situation est particulièrement inquiétante sur le bassin versant du Doux", souligne la préfecture de l’Ardèche. 

Elle précise : "le niveau CRISE sur ce bassin versant impose de maintenir des restrictions particulières. Tous les prélèvements pour usages non prioritaires sont interdits." 

Source © France 3 Rhône Alpes
samedi 29 août 2015
L'institut mondial des ressources a publié ce jeudi une étude selon laquelle 33 pays sont condamnés à affronter un manque extrême d'eau d'ici à 2040. 

Pour tirer ces conclusions, les chercheurs ont étudié 167 pays en prenant en compte la pénurie d'eau, la concurrence pour le contrôle des sources et l'épuisement des eaux de surface.

La situation est particulièrement alarmante pour 9 pays du Moyen-Orient. L'Arabie Saoudite, le Koweït, la Palestine, Israël, le Liban, le sultanat d'Oman, les Émirats Arabes Unis, Bahreïn et le Qatar seraient ainsi les pays risquant le plus de faire face à un manque extrême d'eau.

Selon les chercheurs de l'institut mondial des ressources, les pays du Moyen-Orient pompent à un niveau trop élevé dans leurs souterrains et misent trop sur le dessalement de l'eau de mer, pas assez efficace. 

Par ailleurs, certains de ces pays pourraient cesser de produire leur propre nourriture, faute de réserves d'eau suffisantes. C'est le cas de l'Arabie Saoudite, qui devrait importer la totalité de ses céréales dès l'année prochaine.

Les conflits aggravent la crise

De plus, cette crise est aggravée par les conflits armés qui entraînent souvent une mauvaise gestion des ressources d'eau. Selon Robert Mardini, chef des opérations pour le Maghreb et le Moyen-Orient de la Croix-rouge, interrogé par Euronews : "il est grand temps que les belligérants cessent d'attaquer des systèmes hydriques et d'utiliser l'accès à l'eau comme tactique pour affaiblir les ennemis ou renforcer leur influence dans les négociations. L'eau doit être disponible pour tout le monde".

La question de l'eau devrait être un sujet central de la conférence sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre prochain. 


Source © Direct Matin


Dans son dernier état des lieux, l’Agence de l’eau Seine-Normandie observe une augmentation des pollutions d’origine agricole dans les eaux souterraines normandes.

À l’occasion de la rédaction du prochain Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) pour la période 2016-2021, l’Agence de l’eau Seine-Normandie a établi un état des lieux de la qualité des eaux souterraines. 

Les résultats se révèlent de plus en plus inquiétants.

Sur les trois masses d’eaux souterraines (Meso) déclassées sur la zone Seine-Aval qui se situent dans la région ; au total, sur les 10 Meso que compte le territoire, neuf sont désormais classés dans un état médiocre.

S’ils ne se faisaient pas beaucoup d’illusions, Gaëtane d’Heilly et Jérôme Ratiarson, respectivement chargée d’opération agriculture et chargé d’études eaux souterraines à l’Agence de l’eau Seine-Normandie, ont tout de même été surpris par cette dégradation. « On pensait que les secteurs de la Risle, de la Varenne-Béthune-Eaulne et que le pays de Bray resteraient dans un état satisfaisant. Eh bien non... » déclare, perplexe, Jérôme Ratiarson face à la carte établie à l’issue de l’état des lieux.

Aux mêmes causes, les mêmes problèmes. Les « paramètres déclassant » demeurent les mêmes que lors de la photographie de l’état chimique des eaux réalisé en 2009 : il s’agit des nitrates et pesticides d’origine agricole ainsi que des composés organohalogénés volatils, autrement appelés OHV, d’origine industrielle. 

Même si les molécules recherchées dans les eaux sont toujours plus nombreuses, du fait à la fois de la multiplication des polluants et des progrès technologiques dans l’analyse des eaux, le pool des molécules les plus fréquemment rencontrées et aux concentrations les plus inquiétantes se cantonne à un petit nombre. 

On trouve notamment l’atrazine, herbicide pourtant interdit depuis fin 2001, aux côtés de certains de ses produits de dégradation. De même, le glyphosate, substance active de l’herbicide Round’up, ainsi que l’Ampa issu de sa dégradation, figurent désormais couramment dans la liste des pesticides observés dans les eaux souterraines. 

« Jusqu’à présent, on repérait principalement des herbicides dans les analyses. Mais aujourd’hui, les fongicides et insecticides sont aussi régulièrement signalés », note Gaëtane d’Heilly. Ainsi, l’imidaclopride, molécule active du Gaucho, pourtant utilisé en enrobage de graines pour ses effets insecticides, est parfois trouvé dans des analyses d’eau dans le sud de l’Eure. 

Inquiétant aussi, l’intensité des pics de pollution aux pesticides. Le métaldéhyde, une substance utilisée contre les limaces, « se retrouve parfois à des teneurs dépassant 10 fois la dose maximale autorisée dans les eaux de captage, à savoir 1 µg/l », s’alarme Jérôme Ratiarson.

Que le pays de Bray voit la qualité de ses eaux souterraines se dégrader est d’autant plus inquiétant que les prairies y sont encore relativement fréquentes. 

« Mais c’est précisément parce que les retournements de prairies sont de plus en plus fréquents en ce moment, sous l’effet de la disparition des quotas laitiers et du regain d’intérêt pour les céréales plus rémunératrices, que les risques sur les eaux souterraines s’amplifient, décrypte Gaëtane d’Heilly. 

On utilise toujours autant, voire plus, de pesticides en France parce qu’on cherche à produire plus, mais aussi parce que les surfaces recevant des pesticides augmentent. »

L’Agence de l’eau tente de faire reculer les pratiques agricoles les plus polluantes par un accompagnement individuel.

Réinventer l’animation agricole pour faire baisser l’usage des pesticides et des nitrates chez les agriculteurs. Pas simple dans un territoire comme la Seine-Maritime où le potentiel de production des terres incite les exploitants à garder le productivisme comme cap. Mais face aux pollutions inquiétantes des eaux souterraines, l’Agence de l’eau Seine-Normandie a décidé d’expérimenter de nouvelles pratiques d’accompagnement auprès des agriculteurs.

L’agence souhaite ainsi développer, dans le cadre de son 10e Programme 2013-2018, le « conseil individuel dans un cadre collectif » et élargir sa mise en œuvre à l’ensemble des organisations agricoles, c’est-à-dire pas uniquement les associations de développement agricole et les chambres d’agriculture mais aussi les coopératives, qui font depuis longtemps du « conseil » auprès de leurs adhérents. En effet, explique Gaëtane d’Heilly de l’Agence de l’eau Seine Normandie : « jusqu’à présent beaucoup des conseils effectués auprès des agriculteurs relevaient presque de la prescription : “mettez ces produits et vous garantirez votre rendement”. Aujourd’hui, le métier de conseiller doit évoluer ».

C’est pourquoi la chargée d’opération agriculture coordonne le test d’une méthode d’animation avec plusieurs organismes agricoles (les deux chambres départementales d’agriculture, les coopératives Cap Seine et Noriap, le Cer France, les Défis ruraux et le GRCeta). Il s’agit de réaliser des diagnostics globaux des exploitations agricoles dans une perspective de réduction de l’usage des pesticides et nitrates. En croisant les atouts et contraintes des fermes dans les domaines économique, environnemental et social (l’organisation du travail, les contraintes familiales étant ainsi prises en compte), la structure de conseil devra formuler des recommandations en termes de pratiques agronomiques pour « supprimer les pratiques les plus à risques, favoriser les mesures préventives agronomiques et les techniques alternatives ». Le conseil devra notamment porter sur le choix des variétés, les dates et modalités d’implantation, les méthodes de désherbage alternatives et reposera sur un plan d’actions de trois à cinq ans.

Espérant faire bouger les lignes, l’Agence de l’eau attend des modifications plus ambitieuses que celles de l’agriculture raisonnée. Même si l’Agence reste lucide en fixant, pour chaque territoire, les objectifs de réduction d’intrants au regard de la moyenne des quantités épandues localement et en fonction du point de départ de chaque agriculteur qui s’engage volontairement. Autrement dit, les agriculteurs les plus consommateurs d’intrants n’auront pas plus d’efforts à faire proportionnellement que les autres...

L’Agence de l’eau Seine Normandie se creuse la tête pour imaginer de nouveaux leviers afin de faire changer l’agriculture, avant que les changements ne soient rendus obligatoires. On comprend l’urgence alors que la dégradation de l’état chimique des eaux souterraines en Haute-Normandie fait s’évaporer tout espoir qu’on ait atteint cette année, comme prévu par la Directive-cadre sur l’eau européenne, le bon état qualitatif et quantitatif des eaux.

Source © Christophe Trehet / Paris Normandie
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vendredi 21 août 2015
Les glaciers des monts Tian, en Asie centrale, ont perdu 27 % de leur masse et 18 % de leur surface au cours des cinquante dernières années. La neige et la glace qui fondent de ces glaciers sont pourtant essentielles à l'approvisionnement en eau de plusieurs pays.

Les monts Tian constituent la plus grande chaîne de montagnes d’Asie centrale. Formant de magnifiques paysages de glace, leurs glaciers jouent un rôle important dans le cycle de l’eau de différents pays : le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan et certaines parties de la Chine, où les populations sont très dépendantes de l’eau issue de la fonte des neiges et des glaces pour leur alimentation en eau.

Les glaciers sont de véritables réservoirs qui stockent de l’eau sous forme de glace pendant des décennies et qui restituent l’eau des précipitations de l’hiver pendant les mois d’été grâce à la fonte. Le phénomène est particulièrement important pour les régions arides qui ne reçoivent quasiment pas de précipitations pendant certains mois. Les glaciers permettent aussi d’équilibrer les volumes d’eau entre les années humides et les années sèches.

Dans un article paru en ligne dans Nature Geoscience, une équipe internationale de chercheurs propose une reconstitution de l’évolution des glaciers des monts Tian. Ces travaux ont été menés par le GFZ German Research Centre for Geosciences, en collaboration notamment avec le CNRS de Rennes. Les scientifiques ont étudié la perte de masse du glacier au cours des cinquante dernières années en utilisant trois approches indépendantes : la gravimétrie par satellite, l'altimétrie laser et la modélisation glaciologique. Daniel Farinotti, principal auteur de l’article explique : « De cette façon, nous avons été en mesure de reconstituer l'évolution de chaque glacier unique ».

Le réchauffement responsable de la perte accélérée de glace et de neige

Les résultats de ces trois approches concordent et les chercheurs ont estimé la surface totale de glacier perdue à 2.960 km2. La perte annuelle, depuis les années 1960, serait de 5,4 milliards de tonnes. Pour Daniel Farinotti, « actuellement, les monts Tian perdent de la glace à un rythme qui est à peu près deux fois la consommation annuelle d'eau de l'ensemble de l'Allemagne ».

Le retrait du glacier s’est accéléré entre les années 1970 et 1980. L’étude montre que l’élévation de la température, notamment en été, est un facteur clé de l’évolution du glacier. « Les mois d’hiver dans la région étant très secs et les montagnes hautes, la plupart des chutes de neige sur les glaciers ont lieu en été. Cela signifie qu’une température plus élevée contribue à la fois à augmenter la fonte et à réduire l’alimentation du glacier. »

En utilisant les dernières prévisions sur le climat, qui prévoient un réchauffement de 2 °C supplémentaires des températures estivales entre 2021 et 2050, les auteurs proposent une première vision de l’évolution à venir : environ la moitié du volume du glacier pourrait être perdue dans les années 2050…


Source © Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences




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jeudi 20 août 2015
Les autorités chinoises ont mis en garde la population sur les très hauts niveaux de cyanure dans les eaux autour du site de l'explosion du port de Tianjin: Ils ont atteints hier jusqu'à 277 fois les niveaux acceptables, tout en déclarant que l'eau potable de la ville restait sûre. 

Un rapport du Bureau de la protection de l'environnement de Tianjin a publié mercredi que les tests menés la veille ont montré des niveaux de cyanure important dans la rivière, la mer et des eaux usées de la zone évacuée entourant le site de l'explosion. A l'embouchure d'un collecteur d'eau de pluie ils ont enregistré des niveaux de cyanure 277 fois supérieures aux normes acceptables.

L'eau potable de Tianjin, cependant, satisfait aux normes nationales, selon une déclaration séparée des autorités sanitaires mardi.

D'autre part les autorités de Tianjin ont annoncé mercredi que après plusieurs jours de recherches, ils avaient déterminé que les entrepôts contenaient 2.500 tonnes de 40 types de marchandises dangereuses, classées en trois catégories, selon l'agence de nouvelles officielle Xinhua.

Il y avait 1.300 tonnes de produits chimiques oxydants potentiellement explosives, y compris du nitrate d'ammonium et du nitrate de potassium, 500 tonnes de produits inflammables, y compris du sodium et du magnésium, et plus de 700 tonnes de poisons mortels, principalement du sodium de cyanure. 

© Nature Alerte


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