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mardi 28 juillet 2015
Le nombre de personnes infectées par le virus de la dengue au Cambodge a plus que doublé au cours des six premiers mois de l’année, selon Huy Rekol le directeur du centre national de parasitologie, d’entomologie et de contrôle du paludisme. Au total, 2688 personnes ont été contaminées durant cette période contre 1245 cas l’an dernier, soit une hausse de 116%.

Dans un rapport publié sur le site internet du Centre national de parasitologie, d’entomologie et de contrôle du paludisme, le directeur de cet organisme précise que sur cette même période, 10 décès ont été dénombrés, soit un de plus que l’an dernier. Cette relative stabilité, montre que les parents sont désormais mieux informés de la maladie et conduisent leurs enfants plus rapidement à l’hôpital lorsqu’ils soupçonnent une infection. Les enfants restent en effet particulièrement vulnérables. Ainsi plus de 71% des cas détectés sur la période concernaient des enfants âgés de 5 à 14 ans.

Mais il faudra attendre la fin de la saison des pluies, période durant laquelle le virus se propage beaucoup plus vite, pour être en mesure d’établir un bilan significatif.

En 2012, la dengue avait fait des ravages au Cambodge, tuant 185 enfants et  affectant 42,362 personnes.

La dengue aussi appelée « grippe tropicale », est une maladie virale transmise à l’homme par le moustique Aèdes. Ce moustique prolifère en milieu urbain et pique durant la journée, à la différence des moustiques porteurs de la malaria que l’on trouve dans la campagne et dans les forêts et qui eux, piquent durant la nuit.

Fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, fatigue, nausées, vomissements, éruption cutanée sont les symptômes les plus classiques de cette infection. Mais des formes hémorragiques, plus rares, peuvent entrainer la mort.



Source © Krystel Maurice / cambodge post
mardi 30 juin 2015
Les chercheurs ont examiné de plus près la maladie fongique mortelle qui touche désormais les serpents de l’Amérique du nord et ont constaté qu'elle est étrangement similaire a celle causé par le champignon qui cause le syndrome du nez blanc chez les chauves-souris. 

Le champignon du serpent, appelé "Ophidiomyces ophiodiicola" possède des traits qui lui permette de persister dans une large gamme d'habitats et semble pouvoir infecter plusieurs espèces

"Le champignon qui tue les serpents est remarquablement similaire dans sa biologie fondamentale au champignon qui a déjà tué des millions de chauves-souris", a déclaré Andrew Miller, l'un des auteurs d'une nouvelle étude, dans un communiqué. 

"Il se développe dans le sol et semble pouvoir s'adapter à une large gamme de substances nutritive, il possède en outre un grand nombre d'enzymes équivalent au champignon qui touche la chauve-souris de manière persistante." 

Les champignons qui touchent de façon mortelle les serpents et les chauves-souris ont émergé en Amérique du Nord au milieu des années 2000. 

Le champignon du serpent consomme de la kératine, qui est un ingrédient clé dans les écailles des serpents. Il peut causer des croûtes, des nodules, une mue anormale, des ulcères sur la peau des serpent. La mortalité chez les serpents touchées est de 100 pour cent.

"L'Ophidiomyces ophidiicola est une maladie infectieuse émergente», a déclaré Frank Gleason, co-auteur de cette nouvelle étude. 

"Parce qu'il peut se développer dans un large éventail de conditions environnementales, il est très virulent, il pourrait être s'étendre à de nouveaux habitats et toucher les serpents de compagnie. 

Nous devons être très vigilants, il peut se propager rapidement par le commerce international des animaux, infectant de nombreuses autres espèces de serpents dans le monde entier."

En raison de sa ressemblance avec le syndrome du nez blanc, les chercheurs travaillent aujourd'hui à une meilleure compréhension de la maladie qui a déjà tué des millions de chauves souris aux états unis et aux canada. Ils ont même formé une équipe de travail dédiée.  Les chercheurs examinent actuellement les liens qui semblent les réunir. 

© Nature Alerte



dimanche 21 juin 2015
La tordeuse des bourgeons de l’épinette est l'insecte le plus destructeur des peuplements de conifères de l'Amérique du Nord, elle en consomme le feuillage. Elle revient à tous les 30 à 40 ans.

« La dernière infection date de 1990 autour de Rivière-du-Loup. On dit la tordeuse des bourgeons de l’épinette, mais on devrait plutôt l’appeler tordeuse du sapin, qui va mourir plus facilement. 

Dans une épidémie sévère, il y a 80% de mortalité des tiges du sapin et 50% de l’épinette blanche », a indiqué Jacques Régnière, chercheur scientifique, dynamique des populations d’insectes, à Ressources naturelles 

L’infection a commencé depuis quelques années sur la Côte-Nord, sur la rive du fleuve en Gaspésie et dans la Vallée de la Matapédia. « Elle vient vers l’ouest lentement, ça se propage de 50 à 60 kilomètres par année. Donc pour Rivière-du-Loup, elle devrait atteindre cette région en 2016. Au Témiscouata, c’est un peu comme Rivière-du-Loup », prévoit le chercheur scientifique. « La tordeuse mange les aiguilles de l’année, on parle d’une défoliation complète en 4 ou 5 ans », a-t-il ajouté.


L’épidémie est propagée par le mouvement des papillons de nuit, ils volent dans la noirceur. Au Québec, il y a de l’arrosage pour protéger certains peuplements publics de haute valeur. On peut récupérer le bois attaqué par l’insecte ravageur. Cependant, il faut que la récupération soit faite assez vite après la mortalité.

Les arbres feuillus ne sont pas attaqués par cet insecte, les peuplements mixtes permettent même de diminuer les dommages. Le cèdre est également à l’abri de la tordeuse des bourgeons de l’épinette.



jeudi 23 avril 2015
Le Niger est frappé depuis janvier par une épidémie de méningite qui a fait 85 morts. Celle-ci a poussé les autorités à fermer les écoles de Niamey de mercredi à lundi prochain, a annoncé le Premier ministre, Brigi Rafini.

"À Niamey, compte tenu de l'acuité de cette maladie, nous avons décidé de fermer tous les établissements d'enseignement à compter de mercredi jusqu'à lundi", a déclaré Brigi Rafini mercredi 22 avril, à la télévision d'État. Cette mesure ne concerne pas les universités, a toutefois précisé Abdou Asmane, le ministre de l'Enseignement supérieur.

Au 19 avril, "908 cas de méningite ont été recensés dans le pays avec 85 de décès soit une létalité de 9,36%", selon un dernier bilan communiqué mardi soir par le ministère de la Santé. Le précédent bilan officiel, qui datait du 13 avril, faisait état de 75 décès pour 697 cas. Plus de la moitié des morts s'étaient alors produites dans la capitale et la maladie touche majoritairement les enfants de 2 à 15 ans.

La suspension des cours est "une mesure de précaution" pour permettre aux élèves de "rester dans leurs familles" en attendant de "bénéficier d'une vaccination", sachant qu'il existe "un problème de disponibilité de vaccins", a commenté le Premier ministre. 

"Nous avons un besoin immédiat de près d'1,2 million de doses de vaccins. Nous pourrons disposer d'ici jeudi de 50% (de ce total) mais pour l'autre moitié, nous lançons un appel à tous nos partenaires", a-t-il dit. Brigi Rafini a appelé la population à la "vigilance", notamment en "signalant tous les cas suspects".

L'actuelle épidémie est provoquée par des souches "plus virulentes" de la méningite que celles qui ont été à l'origine des précédentes vagues au Niger, selon un expert. Le pays est régulièrement frappé par des épidémies de méningite en raison de sa position au sein de "la ceinture de la méningite", qui s'étend du Sénégal jusqu'à l'Éthiopie. Très contagieuse, la maladie se manifeste par une montée brutale de température, de violents maux de tête, des vomissements et une raideur du cou.

Source © AFP
mardi 21 avril 2015
De grandes taches blanches de mycoses parsemant le corps des poissons : c'est l'image aperçue ce printemps sur de nombreux cours d'eau de Suisse, et davantage que jamais observé auparavant. Les populations d'ombres du Rhin sont même menacées de disparition.

Augmentation terrifiante d'une maladie parasitaire des poissons

Cela fait mal au cœur à tous les pêcheurs et amis de la nature», nous dit Samuel Gründler, biologiste à la Fédération Suisse de Pêche FSP. Il évoque les poissons dont notamment la tête et les nageoires sont atteintes d’une épaisse couche de mycose. Il s’agit du Saprolegnia, une sorte de champignon agressif et facilement transmissible. Le parasite peut coloniser l’intérieur du corps et entraîne souvent la mort des poissons infectés. Il ne constitue cependant pas un risque pour l’homme.

La souche Saprolegnia parasitica, particulièrement virulente, a été détectée pour la première fois dans le Doubs – mais également dans la Birse, l’Areuse, l’Aar, le Rhin et d’autres cours d’eau. 

Actuellement la situation est dramatique dans le Rhin près de Schaffhouse. Depuis 3 semaines, il a été constaté une augmentation massive des poissons parasités, principalement des ombres. 

Les poissons affaiblis se rassemblent dans des zones calmes proches des berges. «Ils sont tellement affaiblis qu’ils ne survivront pas», redoute Samuel Gründler. Particulièrement inquiétant est le fait que la maladie atteint maintenant aussi les jeunes poissons. Auparavant n’étaient touchés que les individus adultes, affaiblis par leur période de reproduction. De plus, les populations d’ombres n’ont pas encore récupéré des hécatombes de l’été caniculaire de 2003. La flambée de cette nouvelle maladie parasitaire menace de réduire à néant les efforts consentis depuis de nombreuses années par les pêcheurs pour reconstituer les populations d’ombres.

Campagne d’information de la fédération de pêche

La Fédération Suisse de Pêche fait tout son possible pour empêcher la dissémination de cette maladie parasitaire. La propagation peut se produire de manière naturelle via les oiseaux d’eau, mais aussi par les bottes, l’équipement de pêche, les poissons de repeuplement, les canoës ou les bateaux. C’est pourquoi les pêcheurs ainsi que les autres utilisateurs des rivières et des fleuves doivent désinfecter contre la maladie tout leur matériel avant de changer de cours d’eau. La Fédération Suisse de Pêche a prescrit des conseils de comportement aux pêcheurs sur des flyers et des affiches, et souhaite aussi une communication proactive de la part des autorités.

3 règles d’or

La Fédération Suisse de Pêche a énoncé trois règles d’or sur des flyers et des affiches destinées aux pêcheurs, afin d’éviter la propagation de la maladie parasitaire:

Ne pas transporter de l’eau ou des poissons entre différents cours d’eau

Sécher et désinfecter tous les équipements de pêche ainsi que les waders/cuissardes avant de pêcher dans un autre cours d’eau

N’utiliser des poissons d’appât que s’ils proviennent du cours d’eau où l’on pêche




vendredi 13 mars 2015
L’épidémie de fièvre Ebola qui touche l’Afrique de l’Ouest a aujourd’hui franchit la barre des 10.000 morts, selon les chiffres dévoilés hier par l’OMS.

Selon le bilan de l’Organisation Mondiale de la Santé, l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola a franchit la barre des 10.000 morts en Afrique de l’Ouest: 4.162 ont été recensés au Liberia, 3.655 en Sierra Leone, et 2.187 en Guinée, trois des pays les plus touchés par l’épidémie.

Au total, ce sont 24.350 personnes qui ont été affectées par la maladie.
mardi 10 février 2015
La fièvre aphteuse est aux portes de l'Union européenne, et la vigilance a été renforcée dans les Balkans afin de prévenir toute propagation de la maladie, indique l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation (FAO) lundi.

"Le virus circule actuellement dans certaines parties du voisinage européen et dans une centaine de pays en Afrique, au Moyen-Orient, dans de grandes parties de l'Eurasie et certaines régions d'Amérique du Sud", rappelle la FAO. 

Attention particulière

"La Commission européenne de lutte contre la fièvre aphteuse accorde une attention particulière à la région des Balkans -qui comprend à la fois des pays membres et des pays non membres de l'UE- et qui est située géographiquement à la lisière de pays infectés plus au Sud et à l'Est", ajoute-t-elle. 

Plans d'urgence

La FAO aide donc ces pays "à élaborer et à tester des plans d'urgence" et de telles dispositions ont récemment été testées "en Bulgarie, Serbie et dans l'ex-République yougoslave de Macédoine où les services vétérinaires gouvernementaux ont pris part à la simulation assistée par ordinateur d'une apparition simultanée de foyers de fièvre aphteuse dans ces trois pays". 

Contagion

La fièvre aphteuse est une maladie virale très contagieuse qui affecte les mammifères bi-ongulés: les bovins, les porcs, les chèvres et les moutons. Elle se caractérise par l'apparition d'aphtes et d'érosions sur les muqueuses buccales, nasales et mammaires et sur les onglons. "Elle ne représente pas une menace pour la santé humaine" mais "provoque d'importantes pertes de production et constitue une contrainte majeure pour le commerce international", insiste la FAO. 


Source © AP

jeudi 29 janvier 2015
Dans l'état de l'Illinois aux USA la toxoplasmose une infection parasitaire qui touche particulièrement les chats se répand rapidement parmi la faune sauvage, touchant apparemment les visons et les rats de la région de Minsk  .

La litière pour chat est à blâmer. 

En effet, le Toxoplasma gondii, le parasite qui cause la toxoplasmose, se reproduit exclusivement dans les intestints des chats, et les nouveaux oocystes ainsi créés trouvent normalement leur chemin vers un nouvel hôte félin par les excréments. Ces excréments peuvent propager les parasites dans le sol, où ils peuvent ensuite trouver leur chemin vers d'autres animaux des rongeurs par exemple.

Des recherches antérieures ont également révélé que les litières pour chat infestées par le parasite contaminent les sites d'enfouissement et les eaux souterraines qui finissent de les transporter vers les cours d'eau naturels. Au bout du compte les parasites infectent les animaux sauvages y compris les loutres, les rats musqués et les visons.

Une nouvelle étude, publiée récemment dans le Journal "Wildlife Diseases", détaille comment cette contamination des cours d'eau peut propager la toxoplasmose dans les milieux sauvages. Ce phénomêne est devenu trés inquiétant dans l'état de l'Illinois, où des fortes pluies qui ont inondé des œufs de parasites dernièrement sont à l'origine de l'infection des animaux sauvages de la région de Minsk.

Adam Ashlers, chercheur à l'Université de l'Illinois, a expliqué dans un communiqué que le Toxoplasma gondii touche actuellement certaines populations de rat musqué et de vison. 

60 % des rats musqués et 77 % des visons testés sur le terrain sont exposés au parasite. 

«Les visons mangent les souris et les oiseaux touchés par la maladie. Pour les rats musqués ils ont touchés passivement par la maladie, ils sont probablement contaminés en consommant les oocystes attachés à la végétation aquatique pendant leur toilette."

© Nature Alerte

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samedi 13 décembre 2014
Une pharmacienne de retour d'Afrique de l'Ouest a été hospitalisée vendredi 12 décembre au soir à Saint-Denis de la Réunion avec une forte fièvre, premier cas suspect de fièvre Ebola dans l'île, a indiqué samedi la CRSA, instance en charge de la politique sanitaire et sociale dans cette collectivité de l'océan Indien, confirmant une information de Réunion 1ère radio.

La pharmacienne revenait d'une mission humanitaire probablement en Guinée, le berceau du virus d'Ebola. Vendredi, prise d'une forte fièvre, elle a été prise en charge par le service mobile d'urgence et de réanimation, en raison de son récent séjour dans cette région frappée par l'épidémie. Revêtus d'une tenue étanche, les urgentistes sont venus la chercher chez elle dans le sud de la Réunion, avant de l'hospitaliser au CHU Félix Guyon de Bellepierre (Saint-Denis), seul hôpital de l'île habilité pour la prise en charge de malades d'Ebola.

Les résultats des analyses de sang, effectuées par un laboratoire de Lyon, seront connus dans 48 heures. Le ministère de la santé a rappelé qu'il se refusait à commenter les cas de suspicion depuis le début de l'épidémie.

« NE PAS S'AFFOLER »

Une réunion des représentants de l'ensemble des personnels de santé est organisée au CHU où la patiente a été admise ce samedi matin, selon Serge Camatchy, président de la CRSA, qui appelle à « ne pas s'affoler ». « En tout état de cause, La Réunion est médicalement et sanitairement bien équipée pour faire face à ce type de cas », assure-t-il. C'est le premier cas suspect de fièvre Ebola à La Réunion. Un cas suspect avait été enregistré à Maurice, l'île voisine, en septembre, mais le patient de retour d'un voyage en de trois mois en Guinée souffrait en fait du paludisme.


L'Agence régionale de santé océan Indien (ARS OI) a mis en place, à La Réunion et à Mayotte, le dispositif national relatif à la prévention et la prise en charge d'une personne susceptible d'avoir contracté la maladie, car le risque d'importation du virus par le biais des voyageurs au sein de l'Union européenne n'es pas « totalement exclu », même s'il est « très faible ».

L'épidémie a fait 6 583 morts sur 18 188 personnes contaminées dans les trois pays les plus touchés (Libéria, Guinée et Sierra-Leone), selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), daté du 10 décembre. Quinze autres morts ont été enregistrés dans trois pays (Mali, Etats-Unis, Nigeria).


Source © le monde

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vendredi 14 novembre 2014
Un mois seulement après l'annonce des premiers cas, "au moins 4 à 5.000 cas de chikungunya" ont été diagnostiqués en Polynésie française, a indiqué mercredi 12 novembre le Dr Henri-Pierre Mallet, responsable du bureau de veille sanitaire dans cette collectivité.

On n'est sans doute pas encore au pic de l'épidémie, si on se base sur l'expérience des Antilles", a ajouté le Dr Mallet.

Tous ces cas ne sont pas avérés : la Direction de la santé locale ne préconise plus les prélèvements sanguins, car les médecins savent désormais bien diagnostiquer la maladie.

Le chikungunya est un virus transmis par les moustiques. Il frappe la Polynésie depuis à peine plus d'un mois. Les premiers cas ont été annoncés par les autorités sanitaires le 10 octobre.

Des services d'urgence surchargés

Les urgences des hôpitaux connaissent une forte affluence. Dans le principal d'entre eux, le centre hospitalier du Taaone, "on reçoit 70 à 80% de patients en plus depuis six jours", indique un médecin urgentiste qui souhaite rester anonyme.Cet hôpital a bien créé une filière courte de consultation, pour traiter à part le chikungunya et les vraies urgences. Car les patients atteints par le virus ne relèvent pas, pour la plupart, d'une consultation en urgence. Mais, faute de personnel, cette filière courte ne peut être ouverte en permanence.

"Ca encombre les urgences parce qu'il y a beaucoup de gens qui ne peuvent pas payer une consultation chez le généraliste", analyse le même médecin.Seuls les bébés, et les personnes âgées ou fragiles doivent consulter aux urgences. Les autres attendent souvent plus de six heures avec une forte fièvre, pour se voir prescrire du paracétamol. Seuls les symptômes peuvent être traités, et les patients se rétablissent pour la plupart en quelques jours.

La dengue et la grippe compliquent la tâche

Le travail des médecins est alourdi par deux autres épidémies simultanées: l'une de grippe, l'autre de dengue, qui se transmet aussi par le moustique.

Le chikungunya entraîne pour le moment moins de complications que le zika, une épidémie qui a frappé la Polynésie un an plus tôt. On recense tout de même 65 hospitalisations et un cas sévère. Les urgentistes souhaitent des renforts de la part des autres médecins de santé publique. Surtout si l'épidémie touche massivement le personnel soignant.

Source © AFP



vendredi 17 octobre 2014
Au moins 36 personnes sont mortes et plus de 68 000 ont été sinistrées à cause des inondations provoquées depuis juin par de fortes pluies au Niger.

Les intempéries ont également détruit 8 187 maisons et entraîné la perte de 2 816 hectares de champs, d'après une compilation des données publiées par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) de Niamey sur son site internet.

Un précédent bilan, publié début septembre par les autorités du Niger, faisait état de 28 morts et plus de 51 000 personnes sinistrées.

Au total, 9 492 ménages ont été affectés par ces intempéries et 8 221 ont reçu une assistance en vivres et en articles divers des autorités et les ONG internationales, souligne l'agence onusienne.

La saison des pluies qui dure au plus trois mois tire à sa fin dans ce pays sahélien très pauvre, souvent confronté à de sévères crises alimentaires dues à la sécheresse ou à des inondations.

Selon les autorités, les huit régions du pays sont touchées par les inondations, à l'exception de la zone très désertique de Diffa (est), qui abrite plus de 100 000 réfugiés ayant fui les violences au Nigeria voisin.

Ces inondations ont eu pour conséquences une flambée de choléra dans certaines zones.

Pour le seul mois de septembre, 641 cas de choléra ont été notifiés avec 38 décès principalement à Tahoua (ouest), Maradi (sud-est) et Zinder (centre) déplore l'ONU.

En 2012, des inondations avaient tué des dizaines de personnes et fait quelque 500 000 sinistrés, provoquant des dégâts estimés à environ 148 millions d'euros, selon un bilan officiel.

Source © AFP



vendredi 10 octobre 2014
L’Europe se prépare à Ebola car plusieurs cas apparaissent ici et là. 

En France, un bâtiment en banlieue parisienne, à Cergy-Pontoise, a été bouclé pendant une heure et demie dans la soirée d'hier. Un jeune homme africain a présenté des symptômes semblables à ceux du virus, mais c‘était une fausse alerte.

A Leipzig en Allemagne un employé soudanais de l’Onu est actuellement traité. C’est le troisième patient hospitalisé dans ce pays :

“Il est arrivé à 5 heures du matin dans un vol médicalisé spécial, explique Thomas Gruenewald, médecin. Il est dans un état stable mais très critique.”

 En Macédoine un Britannique est mort à l’hôpital, il présentait des symptômes du virus. Son hôtel de Skopje a été bouclé, avec le personnel à l’intérieur et un autre Britannique. A Prague un Tchèque revenu du Liberia est sous surveillance, tout comme ici en Australie une infirmière revenue de Sierra Leone.

Source © 2014 euronews

Un cas suspect à l'hôpital Bichat de Paris


Nouvelle alerte en France. Une femme hospitalisée à l'hôpital Bichat, à Paris, a été placée en chambre stérile pour un cas suspect d'Ebola, selon les informations d'Europe 1, vendredi 10 octobre. L'hôpital Bichat fait partie des douze établissements accrédités par le ministère de la Santé pour accueillir les cas suspectés ou avérés de la maladie, comme l'expliquent Les Echos.

Le professeur Jean-François Delfraissy, directeur de l'Institut microbiologie et maladies infectieuses de l'Inserm, a confirmé l'existence de ce cas probable sur RMC, qui ajoute que la femme revenait du Liberia.

"On ne commente pas les suspicions, a réagi le ministère de la Santé. Si un cas d'Ebola venait à être confirmé en France, il ferait l'objet d'une information publique immédiate, ce n'est pas le cas pour l'instant".

Elle aurait contracté le virus en Afrique

Cette malade aurait contracté le virus en Afrique, précise Europe 1 sans plus de précisions géographiques, et aurait subi un interrogatoire de l'Institut de veille sanitaire. Pour le moment, ce cas n'a pas été confirmé. Des prélèvements ont été envoyés à l'Institut Pasteur de Lyon (Rhône) pour des analyses. Les résultats seraient attendus vendredi dans l'après-midi. Là encore, cet établissement n'a pas confirmé ni démenti l'information à francetv info.

Jeudi après-midi, un bâtiment de la Ddass a été bouclé durant quelques heures, à Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), après le malaise d'un homme présentant des symptômes ressemblant à ceux provoqués par le virus. L'alerte a finalement été levée, la personne en question n'étant pas porteuse du virus. Au début du mois, des chercheurs américains ont estimé que l'épidémie d'Ebola avait de fortes chances de toucher la France dans les prochaines semaines.
mardi 7 octobre 2014
Une aide-soignante espagnole ayant travaillé dans un hôpital où deux missionnaires sont morts d'Ebola est porteuse du virus, a confirmé, lundi 6 octobre, le ministère de la santé de l'Espagne. C'est la première fois qu'une personne contracte la maladie hors d'Afrique.

L'aide-soignante travaillait à l'hôpital Carlos III de Madrid, où sont morts le frère Manuel Garcia Viejo, un missionnaire catholique espagnol rapatrié de Sierra Leone après avoir été infecté, et Miguel Pajares, autre missionnaire contaminé en même temps.

Selon la ministre de la santé, Ana Mato, l'aide-soignante de 44 ans faisait partie de l'équipe qui a soigné Manuel Garcia Viejo, mort à la fin de septembre. Elle s'est rendue elle-même, dans la matinée, à l'hôpital d'Alcorcon, dans la banlieue de Madrid, avec une forte fièvre qui a augmenté tout au long de la journée. Depuis, dans un état stable, elle a été placée en quarantaine et transférée à l'hôpital Carlos III dans la nuit.

Partie en congés au lendemain de la mort, le 25 septembre, du frère Garcia Viejo, elle n'a pas repris le travail depuis lors. Elle a commencé à se sentir mal le 30 septembre et a, selon le quotidien El Mundo citant des sources au sein des autorités sanitaires, insisté à plusieurs reprises pour passer les tests de détection d'Ebola, même si sa fièvre n'était pas encore très importante.

Jusqu'ici, toutes les personnes touchées et hospitalisées en dehors de l'Afrique de l'Ouest, que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis, avaient été infectées sur le sol africain. La fièvre hémorragique virale a fait 3 439 morts sur 7 478 cas enregistrés en Afrique de l'Ouest, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Selon un responsable de la santé, une trentaine de professionnels du monde médical qui se sont occupés des missionnaires espagnols contaminés par la maladie sont suivis pour s'assurer qu'ils ne sont pas eux-mêmes atteints. Mme Mato a précisé que le protocole prévu dans ces circonstances avait été immédiatement mis en place pour garantir la sécurité des citoyens, mais a tout de même précisé :

« Nous sommes en train de vérifier si tous les protocoles ont été strictement respectés [au moment de l'infection]. [...] Toutes les mesures pour garantir la sécurité du personnel hospitalier qui la soigne et de toute la population étaient prises. »

Une collègue de la malade a décrit au quotidien espagnol El Pais les moyens de protection  « extrêmes », selon elle, employés par les soignants qui ont approché les deux missionnaires atteints de la maladie : deux combinaisons de protection, deux paires de gants et une paire de lunettes.

Les syndicats des personnels soignants dénonçaient cependant, dès lundi soir, le « manque total de contrôle » de la situation à l'hôpital Carlos III face à l'urgence au moment l'hospitalisation des deux malades, affirmant que les infirmiers assistaient à « une formation express », insuffisante, selon eux, de quinze minutes avant de traiter les patients, rapporte Público.

Le président de la République François Hollande a assuré, lundi, que la France était « en situation de pouvoir soigner » des personnes atteintes par le virus « si des cas se produisaient » dans l'Hexagone. M. Hollande a, de nouveau, appelé à « accélérer et amplifier les recherches pour qu'un vaccin puisse être trouvé » contre le fléau, qu'il considère comme « une menace majeure, pas simplement pour les pays africains concernés, mais pour l'ensemble du monde ».




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vendredi 3 octobre 2014
Plus aucun territoire du Liberia n'est à l'abri de l'épidémie du virus Ebola. La présidente libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, a annoncé, vendredi 3 octobre, que « l'ensemble des 15 provinces signal[ai]ent désormais des cas ».

La chaîne américaine NBC a par ailleurs annoncé qu'un de ses caméraman travaillant dans le pays avait aussi contracté le virus et qu'il allait être rapatrié aux Etats-Unis. Il avait été engagé mardi pour servir d'assistant à la correspondante et spécialiste des questions de santé de NBC qui effectue actuellement un reportage sur l'épidémie à Monrovia, la capitale.

C'est aussi au Liberia que le premier malade diagnostiqué hors d'Afrique, actuellement soigné aux Etats-Unis, a contracté le virus au mois de septembre.

Dans son dernier bilan faisant état de 3 338 morts sur 7 178 cas, dont plus de la moitié au Liberia, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) conclut à une sous-estimation généralisée des nouveaux cas dans ce pays.

Médecins sans frontières (MSF) a, pour sa part, déploré l'inadéquation de l'aide internationale, réclamant des équipes médicales plutôt que des fonds. MSF a ainsi décliné une offre de financement de l'Australie, lui demandant de déployer plutôt des équipes médicales.

Il manquerait encore quelque 1 500 lits au Liberia par rapport au nombre déjà disponible ou en voie de l'être, et 450 en Sierra Leone, selon l'OMS. Renfort appréciable dans cette bataille, 165 professionnels de santé promis par Cuba à la Sierra Leone sont arrivés, jeudi, à l'aéroport de Freetown. Ce nombre comprend 63 médecins, dont des « généralistes, pédiatres, réanimateurs, épidémiologistes » ainsi que 102 infirmiers, a précisé l'ambassadeur de Cuba en Sierra Leone, Jorge F. Lefebre Nicolas.

Source © Le Monde

mardi 16 septembre 2014
L’ONU estime qu’il faudrait un milliard de dollars pour contenir l‘épidémie d’Ebola qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest.
Ce montant est le double de ce qui avait été avancé il y a encore quelques semaines. Cela prouve, aux yeux des Nations Unies, l’urgence de la situation.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) dit espérer inverser, avant la fin de l’année, la courbe du nombre de personnes infectées.

“Cette crise sanitaire n’a pas d‘équivalent dans l‘époque moderne”, a indiqué ce mardi Bruce Aylward, directeur général adjoint de l’OMS lors d’une conférence de presse à Genève. Selon lui, “l‘épidémie peut être limitée à quelques dizaines de milliers de cas, mais cela suppose de la part de la communauté internationale, une réponse beaucoup plus rapide”.

En six mois, le virus Ebola a causé la mort de 2500 personnes sur près de 5000 cas. La plupart des victimes se trouvent au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone.

Face au risque de propagation de la maladie, les touristes ont quasiment totalement déserté, ce qui pénalise un peu plus ces pays d’Afrique de l’Ouest.

Source © 2014 euronews

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dimanche 29 juin 2014
De nouvelles mesures en matière de prévention ou de lutte contre la propagation de l'épidémie de Chikungunya ont été annoncées ce dimanche alors que plus de 90.000 personnes ont déjà été infectées, essentiellement en Guadeloupe et Martinique.

Selon le point publié dimanche par le gouvernement (ministères de la Santé, de l'Intérieur et des Outre-Mer), plus de 46.000 cas ont été recensés en Guadeloupe (près de 3.500 sur l'île de Saint-Martin, 650 à Saint-Barthélémy), plus de 40.000 en Martinique.

470 cas ont été comptabilisés en Guyane, dont 30% de cas importés.

Destructions des gîtes larvaires

Plus de 22 personnes infectées par le virus sont décédées «sans que l'on puisse imputer la responsabilité de leur décès au seul virus du chikungunya», souligne le communiqué.

Les acteurs nationaux et locaux ont décidé de renforcer leur mobilisation par des actions complémentaires en particulier en matière de prévention et de lutte anti-vectorielle.

Les populations sont appelées à détruire les gîtes larvaires près des habitations en plus des opérations «coups de poing» menées par les autorités.

Le ministère de l'Intérieur a envoyé une mission d'appui de la Sécurité civile pour anticiper et planifier une action d'ampleur. Une quarantaine de sapeurs-pompiers et de militaires de la sécurité civile de métropole «sont prêts à être engagés dès le mois de juillet», précise le communiqué.

Pic de l’épidémie pas encore atteint

Le pic de l'épidémie n'a pas encore été atteint, rappelait jeudi la ministre de la Santé Marisol Touraine qui annonçait un renforcement de la mobilisation pour lutter contre les risques accrus de propagation de l'épidémie avec l'arrivée de la saison de pluies qui va favoriser la multiplication des moustiques véhiculant le virus du Chikungunya.

«Des contrats aidés ont été financés ainsi que des volontaires du service civique» pour assurer également des action de prévention et de lutte anti-vectorielle, selon le communiqué interministériel de dimanche.

Une opération d'enlèvement des épaves de voitures qui renferment souvent de l'eau stagnante va ainsi être menée et «prise en charge à hauteur de 50% par l'Etat compte tenu du caractère exceptionnel de la situation».

Maladie souvent bénigne mais douloureuse

Les médecins libéraux et les établissements hospitaliers s'organisent de leur côté afin qu'en cas d'aggravation de l'épidémie, les autorités puissent «disposer des ressources humaines et matérielles suffisantes».

Le chikungunya se caractérise (tout comme la dengue également véhiculée par les piqûres de moustique) par de fortes fièvres, des douleurs articulaires.

Comme pour la grippe saisonnière, cette maladie peut être fatale pour les personnes affaiblies mais est le plus souvent bénigne.

AFP
dimanche 22 juin 2014
Selon le site d'information, la maladie a déjà fait plus de 330 morts dans trois pays d'Afrique depuis le début de l'année. Elle risque d'être la plus meurtrière jamais vécue.

Selon le spécialiste de la maladie à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Pierre Formenty, un "relâchement" de la mobilisation dans les trois pays d'Afrique de l'Ouest touchés par le virus Ebola a même provoqué une "deuxième vague" d'épidémie, marquée par un bond du nombre de morts ces dernières semaines.

La situation est jugé d'autant plus dramatique par MSF que l'organisation médicale assure avoir atteint la limite de ses capacités.

"Compte tenu de la taille de l'épidémie et du nombre de foyers, il est nécessaire que les gouvernements et d'autres acteurs potentiels apportent une aide matérielle et médicale pour aider à contenir cette épidémie. Elle s'étend de plus en plus et nos ressources sont très très limitées", explique Armad Sprecher, spécialiste en santé publique de Médecins sans frontières (MSF), cité par "Euronews".

La fièvre Ebola se manifeste par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Il n'existe pas de vaccin homologué.

Hautement contagieux

Delphine Pannetier, qui travaille au laboratoire Inserm de haut confinement "P4 Jean-Mérieux" à Lyon - le seul en Europe à pouvoir manipuler les agents pathogènes les plus terrifiants -, souligne le caractère hautement contagieux du virus, qui se transmet par contact avec les fluides corporels, "le sang, les larmes, et sans doute la sueur". Mais elle précise : "Il ne s'agit pas d'un virus respiratoire, contrairement à celui de la grippe par exemple." Qu'on se le dise : Ebola ne se propage pas par voie aérienne et n'entre pas dans les poumons - du moins si l'on ne se trouve pas à portée de postillons infectés.

Sa durée d'incubation est courte (moins de quinze jours), et les tout premiers symptômes (fièvre, toux, fatigue intense) peuvent être confondus avec ceux de nombreuses autres maladies éventuellement anodines, ce qui amène à négliger certaines mesures de protection : on a vu des agents hospitaliers mortellement contaminés par de simples changements de draps.

Réunis à Conakry, des responsables de la santé de Guinée, de Sierra Leone, du Liberia et de Côte d'Ivoire ont décidé de réfléchir à une stratégie commune pour venir à bout de l'épidémie.

Source © Le Nouvel Observateur







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mardi 17 juin 2014
Depuis le mois de mai, une hausse des cas de chikungunya a été constatée dans l'Hexagone. Les autorités s'inquiètent.

Depuis le mois de mai, 47 cas de chikungunya ont été dénombrés en France, soit beaucoup plus que les deux signalements de l'année 2010. Il s'agit de cas "importés", c'est-à-dire ramenés par des voyageurs rentrant des Antilles ou de Guyane et qui une fois en France ont déclaré la maladie.

Ces DOM font face à une épidémie au sein de leurs populations : rien que durant la première semaine de juin, 6.600 nouveaux cas ont été recensés en Guadeloupe. Et 7% de sa population a déjà été touchée. En Hexagone, aucun cas dit "autochtone" n'a été détecté pour l'instant.

Y a-t-il un risque épidémique en France ? Oui car toutes les conditions sont réunies. 

Premièrement, le chikungunya est une maladie dite "vectorielle", c'est-à-dire transmise par un vecteur. Dans le cas de cette pathologie, le vecteur est le moustique Aedes Albopictus ou "moustique-tigre", connu pour son agressivité envers l'homme. Ce moustique est présent dans 18 départements de l'Hexagone. 

Six régions sont concernées : Rhône-Alpes, PACA, Corse, Langedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Aquitaine.

Comment pourrait alors démarrer une épidémie ? Le moustique en piquant une personne infectée revenant des Antilles, infectera les personnes qu'il piquera les jours d'après. Cet été, plusieurs éléments favoriseront l'épidémie : chaleur, hausse du tourisme et donc des échanges de populations entre Hexagone et Antilles. Facteur aggravant, la population de l'Hexagone est vulnérable car non immunisée contre la maladie.

Comment contrer l'épidémie ? Le ministère des Affaires sociales et de la Santé a instauré depuis 2006 un dispositif de lutte contre le risque de dissémination du chikungunya : surveillance des populations de moustiques, campagnes de démoustications, signalisation des malades aux autorités, sensibilisation des populations. Il est par exemple recommandé de faire la chasse aux eaux stagnantes chez soi mais aussi autour du domicile.

Mais cette année, les autorités s'adressent en priorité aux voyageurs. Les personnes qui séjournent dans les Antilles sont invitées à se protéger des piqures de moustique sur place et de retour en France, surtout si elles vivent dans des zones où évolue le moustique-tigre. Il est donc conseillé de consulter son médecin si après un séjour aux Antilles, on ressent les symptômes suivants : forte fièvre, douleurs musculaires ou articulaires, maux de tête.


Source AFP


Présence du moustique tigre en France



mercredi 14 mai 2014
Les autorités saoudiennes ont annoncé mardi cinq nouveaux décès dus au Coronavirus MERS, portant à 152 le bilan des morts dans le pays, premier foyer de cette infection mystérieuse apparue en 2012. Entre-temps, quatre nouveaux cas de contamination ont été signalés, portant à 495 le total des cas recensés, a indiqué le ministère de la Santé sur son site internet.

Six patients atteints du virus ont été guéris, selon la même source. 

Les cinq nouveaux décès ont été enregistrés lundi, a précisé le ministère, ajoutant qu'un patient est mort à Ryad tandis que les quatre autres sont décédés à Jeddah, la capitale commerciale. S'adressant aux journalistes à l'hôpital Roi Fahd à Jeddah, le ministre par intérim de la Santé, Adel Fakieh, a affirmé que de nouveaux équipements nécessaires pour traiter les personnes infectées par cette infection avaient été importés

Selon lui, la majorité des victimes sont des patients sous dialyse à l'hôpital. Le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV, Middle East Respiratory Syndrom Coronavirus) est considéré comme un cousin, plus mortel mais moins contagieux, du virus du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003. Comme lui, il provoque une infection des poumons, et les personnes touchées souffrent de fièvre, de toux et de difficultés respiratoires. A la différence du SRAS, il génère aussi une défaillance rénale. 

Le MERS "se propage de deux façons, à travers les dromadaires infectés ou au sein de l'hôpital même en l'absence de mesures (efficaces) pour empêcher une propagation de l'infection, que ce soit au département de dialyse ou aux urgences", a dit le ministre saoudien. Il n'existe pour le moment aucun traitement préventif contre le coronavirus MERS. Des cas d'infection ont été recensés dans 16 autres pays, dont l'Egypte, la France, la Grande-Bretagne ou le Liban, mais la majorité des personnes touchées avaient voyagé ou travaillé en Arabie saoudite récemment. 

Le virus est apparu en Arabie saoudite en 2012 et serait lié aux dromadaires, selon une nouvelle étude. Le ministre saoudien de l'Agriculture, Fahd Bel Ghoneim, a demandé aux Saoudiens de se munir de "masques en approchant les dromadaires, de porter des gants et bien se laver les mains après chaque contact". L'ancien ministre de la Santé saoudien Abdallah al-Rabiah a été limogé le 21 avril, après avoir fermé le service d'urgence de l'hôpital de Jeddah et mis en doute le lien entre le virus et les dromadaires.

Source © AFP

lundi 12 mai 2014
L'augmentation du nombre de cas se poursuit en Guadeloupe entre le 28 avril et le 4 mai, avec 2 700 nouveaux cas contre 1900 personnes contaminées la semaine 

En une semaine, le nombre de cas a bondi de 42% en Guadeloupe selon le dernier bulletin épidémiologique officiel. 

Ainsi depuis le début de la surveillance, le nombre de cas cliniquement évocateurs est désormais estimé à 10 600. Alors que dans les autres îles voisines l’épidémie de chikungunya est en régression, les autorités rappellent que le rythme de contamination est toujours important en Guadeloupe et insistent sur l’importance de la mise en place ou du maintien des mesures de prévention.

16 contaminations par heure 

D’après le dernier bulletin officiel de surveillance de l’épidémie, du 28 avril au 4 mai dernier il y aurait eu 2 700 nouveaux cas diagnostiqué par les médecins généralistes. Une augmentation du nombre de cas de 42% par rapport à la semaine précédente. 

D’après les autorités, chaque jour de la semaine écoulée a donc apporté quelque 385 contaminations, soit 16 par heure. 

Si la progression de la contamination se poursuit au rythme actuel, 3 800 nouveaux cas seront enregistrés dans les jours à venir. D'après les cas rapportés par les médecins sentinelles, l'épidémie poursuit sa phase de croissance. L'incidence est en augmentation dans les communes de Capesterre-Belle-Eau, Les Abymes, Petit-Canal et Baillif. Elle se stabilise ou décroît à Terre-de-Bas, Grand-Bourg, Pointe-à-Pitre et Baie-Mahault. En revanche l’épidémie serait en régression dans les autres îles en dehors de la Martinique qui reste encore sérieusement touchée. A Saint-Martin, la transmission virale est en diminution, à Saint-Barthélemy, la circulation du virus chikungunya reste faible et en Guyane, la circulation du virus reste modérée, même si de nouveaux cas autochtones sont encore identifiés. Depuis le début de l'épidémie, le chikungunya a été la cause indirecte de 7 décès : 3 en Martinique, 3 à Saint-Martin et 1 en Guadeloupe. 

Conseils pour éviter les risques d'infection

Les autorités sanitaires insistent donc sur l’importance de la prévention (éliminer les eaux stagnantes propices à la reproduction du moustique) et des mesures de protection contre les piqûres de moustiques :


  • porter des vêtements longs et couvrants, protéger pieds et chevilles, 
  • imprégner les vêtements d’insecticides pour une protection à long terme, 
  • appliquer ou vaporiser des produits répulsifs adaptés sur toutes les parties découvertes du corps, visage compris (l’application doit être renouvelée fréquemment et au moins 30 minutes après les produits solaires), 
  • dormir la nuit sous une moustiquaire imprégnée d’insecticides.

Attention toutefois pour les femmes enceintes et les parents de jeunes enfants, les produits répulsifs sont déconseillés aux moins de deux mois.


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