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lundi 9 novembre 2015
Un nouveau cyclone inhabituel s'est abattu dimanche sur l'île yéménite de Socotra, faisant au moins deux morts et des dizaines de blessés, selon une source gouvernementale.

Le cyclone Megh a provoqué la panique et a poussé un ministre à lancer un "appel urgent" à l'Onu et au sultanat voisin d'Oman pour "sauver" la population.

Des vents violents, de fortes pluies et de brusques inondations ont été signalés au moment où Megh a touché l'île qui avait déjà été gravement affectée la semaine dernière par le cyclone Chapala, ont indiqué des habitants.

Socotra est située à 350 kilomètres au large des côtes sud-est du Yémen.

Un homme et une femme ont péri dans l'effondrement de leurs habitations, a déclaré à l'AFP une source gouvernementale qui a fait état de "dizaines de blessés" dans un bilan provisoire. 

"Un évènement absolument extraordinaire"

Les cyclones tropicaux sont très rares sur la péninsule arabique. L'arrivée de deux à très courte intervalle est "un évènement absolument extraordinaire", a souligné la porte-parole de l'OMM.

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), quelque 44.000 personnes ont été déplacées par le cyclone Chapala qui a touché les côtes du Yémen mardi dernier, détruisant 237 habitations sur son passage.

Le Yémen est gravement affecté depuis mars par une guerre qui oppose des forces progouvernementales appuyées par l'Arabie saoudite sunnite à des rebelles alliés à l'Iran chiite.

Le conflit a fait quelque 5.000 morts, dont plus de la moitié de civils, et 25.000 blessés.


Source © Belga
mardi 3 novembre 2015

Les autorités indonésiennes ont relevé le statut d'alerte du deuxième plus haut volcan actif de l'Indonésie. Le Mont Barujari a éclaté dimanche envoyant des nuages de cendres à environ 10.000 pieds de hauteur

Ces nuages de cendres volcaniques ont de nouveau perturbé les plans de vols de la ville de Bali.

Le pays a lancé l'opération d'évacuation de 40.000 habitants vivant à proximité du volcan . 

"Nous allons les évacuer immédiatement vers des zones plus sûrs dans le nord de Lombok" 

L'activité volcanique a incité Virgin Australia à annuler tous ses vols de mardi en provenance et à destination de l'île, destination touristique la plus populaire d’Australie

"Notre équipe de météorologues affirment que les conditions dans les environs de l'aéroport de Denpasar ne sont pas sûrs " a déclaré Virgin  dans un communiqué. 

© Nature Alerte


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mercredi 14 octobre 2015
A huit semaines de la Conférence internationale sur le climat à Paris, c’est un « pas essentiel », qui vient d’être fait à l’égard des migrants environnementaux, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). 

Mardi 13 octobre, 110 Etats, réunis à Genève, ont adopté un « agenda pour la protection des personnes déplacées au-delà des frontières en contexte de catastrophes et du changement climatique ».

L’adoption de ce texte est l’aboutissement de l’initiative Nansen, lancée en octobre 2012 par la Norvège et la Suisse, pour combler le vide juridique autour du statut de ces migrants victimes des dérèglements climatiques. Une initiative qui doit son nom au norvégien Fridtjof Nansen qui fut le premier haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés.

Sécheresse, inondations, ouragans, tremblements de terre, érosion des côtes… : selon l’International Displacement Monitoring Center (IDMC), entre 2008 et 2014, les catastrophes naturelles ont déplacé 166 millions de personnes, soit en moyenne chaque année 27,5 millions. Si un grand nombre d’entre elles trouve refuge dans leur propre pays, certaines doivent partir à l’étranger. Or ces dernières ne bénéficient d’aucune protection juridique internationale. Elles ne sont en effet pas protégées par la convention de Genève de 1951.

Il y a trois semaines, Ioane Teitiota était ainsi expulsé de Nouvelle-Zélande. Originaire des Kiribati, archipel du Pacifique menacé par la montée des eaux, celui-ci y avait demandé l’asile. Mais les autorités néo-zélandaises ont estimé que lui et sa famille ne répondaient pas au statut de réfugiés. La convention de Genève garantit seulement une protection aux personnes « craignant avec raison d’être persécutées du fait de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un certain groupe social ou de leurs opinions politiques ».

Combler un vide juridique

Cherchant à combler ce vide juridique, le texte adopté mardi à Genève ne définit pas en tant que tels de nouveaux standards légaux. Il se veut le résultat d’un consensus entre gouvernements sur la meilleure manière d’assister et de protéger les personnes victimes de catastrophes et contraintes de quitter leur pays.

L’initiative Nansen a en effet débuté par une série de réunions consultatives régionales et sous-régionales dans les territoires qui sont ou pourraient être particulièrement affectés par les déplacements transfrontaliers dus à des catastrophes, dont le Pacifique sud, l’Amérique centrale et la Corne de l’Afrique. Ces réunions ont rassemblé des représentants des Etats sujets à des catastrophes et des pays de destination, mais aussi des populations touchées et des ONG.

Tout en édictant quelques grands principes à respecter (apport d’une aide répondant aux besoins essentiels des individus, garantie du droit à l’intégrité personnelle et à l’unité familiale, garantie des droits de l’enfant, etc.), l’« agenda de protection » formule des recommandations précises concernant par exemple l’état civil et les diplômes des personnes, dont les papiers peuvent avoir été égarés. Et il identifie les pratiques et les outils les mieux adaptés à leur protection ainsi que des mécanismes pertinents de coopération entre Etats d’une même région.

Il s’agit de renforcer les mesures préventives en établissant à l’échelle d’une région à risque des scénarios d’urgence pour les cas de catastrophe et en planifiant la relocalisation des populations qui seraient affectées ; à accorder des visas de circulation des personnes venant des pays touchés par une catastrophe ; à octroyer des permis de séjour temporaire voire ensuite permanent lorsque le retour dans le pays d’origine est impossible ; enfin, à élaborer des mesures pour maintenir les liens familiaux et culturels.

En août 2013, les autorités philippines ont mis en place plus de 200 centres d'évacuation : 600 000 personnes ont été affectées par des inondations records.

A l’instar des pays voisins de la Somalie, qui fut touchée par une sévère sécheresse en 2010 et 2011, ou encore du Canada et du Brésil avec les Haïtiens après le tremblement de terre de 2010, « une cinquantaine d’Etats ont déjà été confrontés à l’arrivée sur leur territoire de personnes victimes de catastrophes et ont organisé leur accueil ne serait-ce que temporaire », souligne Philippe Leclerc, représentant en France du HCR, partie prenante de l’initiative Nansen avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Ces réponses doivent et peuvent être mieux utilisées et généralisées. »

Première initiative intergouvernementale

Cet agenda n’est pas un traité et n’a aucune valeur contraignante. Il rassemble des expériences pratiques efficaces, dont l’application dépendra de la bonne volonté des Etats. « La force de l’initiative Nansen est d’avoir organisé ces réunions afin de prendre en compte ce que les Etats sont prêts à faire », relève cependant François Gemenne, chercheur en sciences politiques et spécialiste des migrations environnementales, soulignant qu’il s’agit là de la « première initiative intergouvernementale pour mieux protéger ceux qui sont déplacés par des catastrophes ».

« C’est essentiel, insiste le chercheur. Quand on voit comment est aujourd’hui appliquée la Convention de Genève dont tout le monde se fiche dans un contexte de crispation sur les migrations, mieux vaut un droit qui s’appuie sur la bonne volonté des Etats. » « Cette approche portée par les Etats, ascendante et non contraignante, a plus de chance d’être mise en œuvre qu’une Convention qui serait le résultat du plus petit dénominateur commun », appuie Philippe Leclerc.

Pour Laurent Neyret, professeur de droit, ce document est « le début d’une prise en compte partagée par les Etats de l’enjeu de la protection des déplacés environnementaux. Cela suppose de mettre en œuvre des mécanismes de dialogue, de solidarité, de coopération entre Etats. Les lignes de conduite proposées ne sont certes pas contraignantes, mais elles appellent à adapter les règles à l’échelle régionale », observe ce spécialiste de l’environnement, qui rappelle que le droit international ne se construit jamais de façon linéaire. « N’est-on pas passé par des déclarations de principe avant que ne soit défini le statut de la Cour pénale internationale ? », explique le juriste, tout en notant que « le terme d’agenda montre bien que l’on s’intègre dans un processus qui doit conduire à d’autres étapes ».

Source © Le Monde



jeudi 8 octobre 2015
Plusieurs milliers d'habitants du nord du Japon ont reçu l'ordre jeudi d'évacuer leur domicile à l'approche du puissant typhon Choi-Wan sur l'île de Hokkaido, ont annoncé les médias locaux et le service météo.

Les autorités locales ont ordonné l'évacuation de milliers de résidents de la ville côtière de Nemuro et des villes voisines.

Près de 170 vols ont été annulés et les services de transport ferroviaire ont également été suspendus.

Le 23e typhon de la saison devrait entraîner des rafales de vent allant de 108 à 162 km/h, selon l'agence météorologique japonaise.



lundi 5 octobre 2015
La gouverneure de Caroline du Sud a appelé la population à rester chez elle sauf urgence dans les prochains jours, à cause des inondations majeures provoquées par des pluies torrentielles qui s’abattent sur le sud-est des Etats-Unis depuis plusieurs jours.

Les précipitations sont « de niveau millénaire » (survenant statistiquement une fois tous les mille ans) dans certaines parties de Caroline de sud, a déclaré dimanche après-midi la gouverneure de l’Etat, Nikki Haley, dans une conférence de presse.

« Restez à l’écart des routes », a ajouté la gouverneure, demandant aussi à ce que les écoles restent fermées et que les gens, qui le peuvent, n’aillent pas travailler lundi.

Les très fortes précipitations et les inondations ont provoqué la mort de trois personnes depuis jeudi en Caroline du sud, a confirmé Mme Haley. Une personne est aussi morte en Caroline du Nord, selon les médias. Le président Barack Obama a décrété l’état d’urgence dans l’Etat pour débloquer l’aide fédérale.

La tendance est à la diminution des pluies mais la météo prévoit encore que 5 à 15 centimètres d’eau pourrait tomber dans les prochaines heures dans certains endroits.

Une masse d’air tropical chargé d’humidité est à l’origine de ces pluies diluviennes qui ont atteint des niveaux record comme à Charleston, une grande ville côtière dans le sud de l’Etat. La station météo de l’aéroport de la ville avaient enregistré dimanche matin plus de 40 centimètres d’eau depuis le 1er octobre, un record selon le service national de météo américain (National Weather Service).

Le déluge a eu des conséquences pour le moins macabres. Plusieurs cimetières ont en effet été sérieusement touchés par la violence des éléments avec, pour résultat, le déracinement de nombreuses tombes et le spectacle désolant de cercueils à la surface de l'eau. 

Source :7sur7.be
lundi 14 septembre 2015
L’état d’urgence est déclaré dans le nord de la Californie où brûlent des feux monstres, forçant des milliers de personnes à fuir les flammes et mobilisant 5.000 pompiers. 

« Le gouverneur Jerry Brown a proclamé l’état d’urgence pour les comtés de Lake et Napa » ainsi que Sonoma, régions viticoles au nord de San Francisco, à cause d’un incendie, dénommé « Valley Fire », selon un communiqué du bureau du gouverneur.

Un autre feu colossal fait rage à l’ouest de San Francisco, celui dit de Butte, vers la ville de San Andreas. Ces incendies ont « brûlé des milliers d’hectares de terrain et causé l’évacuation de résidents, détruisant également des autoroutes et d’autres infrastructures » cruciales, ajoute le communiqué du gouverneur, reçu dimanche. 

Au moins 86 maisons et 51 immeubles ont été détruits et quelque 6.400 habitations sont encore menacées, d’après Daniel Berlant, porte-parole de Calfire, l’agence d’information sur les incendies en Californie.

Qualité de l’air détériorée

La qualité de l’air en Californie « s’est fortement détériorée » à cause du « Valley Fire », déplore aussi le communiqué du gouverneur. Quatre pompiers ont été blessés ce week-end en Californie avec des brûlures au second degré et se trouvent dans un état stationnaire à l’hôpital. Sept pompiers ont perdu la vie aux Etats-Unis depuis le début de l’année. Déclarer l’état d’urgence va permettre de mobiliser plus de ressources pour évacuer les débris et d’obtenir le remplacement gratuit de documents administratifs cruciaux comme les certificats de naissance ou décès, entre autres.

Septembre est souvent le mois le plus ravageur pour les incendies en Californie, lorsque le thermomètre atteint des sommets. Cet Etat de l’ouest américain étouffe depuis plusieurs jours sous des températures caniculaires. La situation est aggravée par une sécheresse record qui dure depuis quatre ans et accélère la propagation des feux. Depuis le début de l’année, « plusieurs centaines » de bâtiments ont été détruits en Californie et plus de 242.000 hectares de terrain sont partis en fumée, selon Daniel Berlant. La Croix-Rouge a ouvert des abris d’urgence pour les personnes ayant perdu leur domicile, a précisé le porte-parole.

Plus de 36.000 km2 calcinés depuis le début de l’année

Huit grands incendies sévissent actuellement en Californie, trois dans l’Oregon, dix dans l’Etat de Washington, qui connaît sa pire année jamais enregistrée en termes de virulence des feux. Près de 70 pompiers venus d’Australie et de Nouvelle-Zélande prêtent aussi main-forte aux secours américains dans l’ouest du pays. 

Plus de 36.000 km2 ont déjà été calcinés aux Etats-Unis depuis le début de l’année, soit plus que la surface de toute la région française de Provence-Alpes-Côtes d’Azur. Au total, près de 30.000 pompiers ont été mobilisés dans le pays ces derniers mois.

Sur l’ensemble des Etats-Unis, 33 grands feux brûlent actuellement, notamment dans l’Idaho, le Montana, le Wyoming et l’Utah, dans ce qui risque de rester dans les annales comme l’une des pires années jamais enregistrées aux Etats-Unis en termes de surfaces brûlées et de dépenses pour contenir les incendies. 

Déjà 1,31 milliard de dollars ont été dépensés depuis début janvier par l’Etat fédéral pour lutter contre les feux, sans inclure les fonds engagés par les agences locales, selon Jennifer Jones, porte-parole des services forestiers fédéraux. Un montant qui s’approche dangereusement du record historique de 1,65 milliard enregistré en 2006. Le ministre de l’Agriculture Tom Vilsack a déploré récemment une saison des incendies « tragique ».


Source © 20 minutes
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jeudi 10 septembre 2015
La ville de Joso au Japon a été brusquement envahie jeudi par les eaux d'une rivière en furie qui a détruit les maisons sur son passage. La chaîne publique NHK a montré la rivière Kinugawa rompant une des rives de la ville de 65 000 habitants.

"Ces intempéries sont d'une ampleur que nous n'avons encore jamais connue et elles présentent un danger immédiat" a lancé un responsable de l'agence nationale de météorologie. 

 Les cours d'eau de l'est du pays ont débordé provoquant des glissements de terrain. Les autorités déplorent un disparu. Des "alertes spéciales" ont été diffusées pour les préfectures de Tochigi et Ibaraki.

Dans la préfecture de Tochigi, 90 000 personnes ont reçu l'ordre d'évacuer et il a été recommandé à 80 000 autres de quitter leur logement, a rapporté jeudi la chaîne de télévision NHK. Des centaines de milliers de personnes dans d'autres régions, dont certains arrondissements de Tokyo, étaient déjà concernées depuis mercredi par des recommandations de quitter leur domicile.


Mais c'est la ville de Joso qui a le plus souffert. En effet, elle a été brusquement envahie jeudi par les eaux d'une rivière en furie qui a détruit les maisons sur son passage. NHK a montré la rivière Kinugawa rompant une des rives de la ville de 65 000 habitants. Pour l'instant, il n'y aurait pas de blessé.






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mercredi 2 septembre 2015
Les secours en Dominique (une petite île entre la Martinique et la Guadeloupe) évacuaient mardi des centaines de personnes toujours isolées par les dégâts causés la semaine dernière lors de la tempête tropicale Erika, qui a fait sur cette île 31 morts et des dizaines de disparus, dont deux Français. 

«Vingt-et-un habitants de la Dominique sont toujours portés disparus, et aussi deux Français», a indiqué le Premier ministre de la Dominique Roosevelt Skerrit, qui a rencontré mardi matin l'ambassadeur de France dans la région, Eric de La Moussaye. Les secours ont retrouvé 11 cadavres depuis le dernier bilan communiqué vendredi, ce qui porte désormais le total à 31 morts, a-t-il ajouté.

Des habitants évacués par des hélicoptères prêtés

«Nous étions sans défense, toutes les communications étaient coupées», a confié en pleurs à l'AFP une habitante de Petite Savanne, un village à la pointe sud-ouest de l'île très durement frappé par les pluies qui se sont abattues la semaine dernière, provoquant éboulements et glissements de terrain. «C'est très dur de digérer ce qui nous est arrivé», a témoigné non loin d'elle Anelta Hilaire-Francis. 

Elle a passé deux nuits sur la plage avec ses enfants «pour tenter de sortir du village». «C'est très dur à vivre», a-t-elle poursuivi en embarquant avec ses enfants sur un bateau des garde-côtes de l'île de La Barbade qui devait les emmener jusqu'à Roseau, capitale de la Dominique.

Le Premier ministre a ordonné ce week-end l'évacuation vers Roseau des 750 habitants de Petite Savanne, qui n'était accessible encore mardi que par mer ou par les airs. Près de 500 habitants du village avaient été évacués lundi soir, par des garde-côtes de Dominique, de Sainte-Lucie et de La Barbade, et par des hélicoptères prêtés par le Venezuela et Trinidad-et-Tobago, a expliqué le Premier ministre. Les autorités espéraient terminer les évacuations dans la journée mardi.

La Dominique sollicite l'aide de la Banque Mondiale

Les importants dégâts causés par la tempête ont peut-être «repoussé notre processus de développement vingt ans en arrière», s'était lamenté la semaine dernière Roosevelt Skerrit. 

La Dominique a sollicité l'aide de la Banque Mondiale, dont une équipe est arrivée lundi sur place. Les autorités sont en train d'évaluer l'ampleur et le coût de la catastrophe. Mardi, de nombreuses routes et ponts étaient toujours impraticables, le principal aéroport restait fermé et des coupures d'eau affectaient plusieurs régions. En revanche, les communications par téléphone portable avaient été rétablies sur plus de 80% du territoire.

Des médecins et infirmières cubains sont venus en renfort, un navire de l'armée britannique était en route avec des secours et des vivres et le gouvernement américain a aussi offert son aide, selon les autorités de la Dominique.



samedi 22 août 2015
Une dizaine d’États américains se débattent avec des incendies, dont celui de Washington. C’est dans cet État que trois pompiers ont trouvé la mort lorsque le véhicule dans lequel ils se trouvaient a eu un accident près de la ville de Twisp, avant d’être engouffré par les flammes. Quatre autres pompiers ont été blessés. 

Plus de 1.500 personnes ont été contraintes d‘évacuer leurs domiciles à Twisp et dans deux autres localités.

Le gouverneur du Washington, Jay Inslee, a demandé une déclaration d‘état d’urgence au gouvernement fédéral.

Près de 30 000 pompiers ont été mobilisés contre une centaine d’incendies faisant rage dans une dizaine d’États, dont la Californie où sévit une grave sècheresse, l’Idaho, le Montana et l’Oregon. Mercredi, l’administration Obama a annoncé qu’environ 200 soldats vont être envoyés en Californie pour la première fois depuis neuf ans afin de prêter main forte à quelque 12 000 pompiers mobilisés contre une vingtaine de feux.

Le président américain Barack Obama a signé vendredi une déclaration permettant aux autorités fédérales de porter assistance à l'Etat de Washington ravagé par de virulents incendies, tandis que des pompiers d'Australie et Nouvelle-Zélande arrivaient en renfort.

Une déclaration admettant qu'une situation d'urgence existe dans l'Etat de Washington et signée par le président américain vendredi "ordonne à l'aide fédérale de compléter les efforts entrepris au niveau de l'Etat de Washington (nord-ouest des Etats-Unis) et des autorités locales dans les zones touchées par les incendies".

Cette déclaration autorise "notamment le département américain de la Sécurité intérieure et l'agence fédérale de gestion des urgences (Fema) à coordonner tous les efforts de secours pour venir en aide à ceux qui sont en difficulté", poursuit le communiqué de la Maison Blanche. C'est dans l'Etat de Washington que la situation est la plus préoccupante. Plusieurs incendies hors de contrôle y ont coûté la vie à trois pompiers ces derniers jours.

Cinq incendies dits de l'"Okanogan Complex" font rage au centre de l'Etat sur une superficie de 653 km2, d'après la chaîne de télévision spécialisée KING5. Plus de 5.100 habitations sont actuellement menacées et des évacuations sont en cours.

Aux Etats-Unis depuis le début de l'année, près de 30.000 km2 ont déjà brûlé, 10.000 de plus que lors d'une année ordinaire d'après un tableau du Centre national de gestion inter-agences du feu (NIFC).

Par ailleurs, des pompiers australiens et néo-zélandais vont venir en renfort des soldats du feu américains. Le NIFC a indiqué vendredi dans un communiqué que "l'Australie et la Nouvelle-Zélande étaient des partenaires importants de la communauté américaine des pompiers depuis plus de 50 ans mais n'avaient pas été mobilisés depuis 2008, quand la virulence des feux était similaire à celle de cette année". C'est aussi la première fois depuis 2008 que des soldats de l'armée de réserve ont été mobilisés aux Etats-Unis pour lutter contre les feux qui font rage dans l'ouest du pays. 71 pompiers chevronnés et gestionnaires d'équipes ou flottes d'hélicoptères "vont arriver dimanche d'Australie et de Nouvelle-Zélande à la base du NIFC, qui se situe à Boise dans l'Idaho (nord-ouest des Etats-Unis)", précise le communiqué.

Ils vont suivre une journée de formation avant d'être déployés sur l'un des quelques 90 gros incendies encore non maîtrisés qui continuent de dévorer des centaines d'hectares dans les Rocheuses, l'Etat de Washington, la Californie, le Nevada, le Texas et l'Arizona, explique le NIFC.

Cinq équipes canadiennes participent également aux opérations d'extinction des feux dans le Montana et le nord de l'Idaho. Les incendies sont particulièrement dévastateurs cette année dans l'ouest américain après quatre années d'une sécheresse record et en raison de fortes chaleurs qui s'ajoutent à des vents forts. Trois soldats du feu ont péri mercredi alors qu'ils intervenaient sur un feu dans l'Etat de Washington. 10 Etats américains sont actuellement en proie aux incendies, y compris dans l'est des Etats-Unis, comme en Caroline du Nord ou encore dans le sud, en Louisiane.

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mercredi 19 août 2015
Le volcan Sakurajima, situé dans la préfecture méridionale de Kagoshima (sud-ouest du Japon), est entré en éruption dans la nuit de mardi à mercredi, a annoncé l'agence nationale de météorologie.

Le niveau d'alerte du volcan a été porté le 15 août à 4 (sur une échelle de 1 à 5), en raison d'une soudaine recrudescence de séismes volcaniques (1.023 le 15 août). 

"La probabilité d'une éruption à grande échelle augmente", a écrit l'agence sur son site internet, demandant aux habitants les plus proches de se préparer à partir. 

Quelques dizaines d'entre eux ont déjà rejoint des refuges, selon les médias. 

L'île volcanique Sakurajima, qui culmine à 1.117 mètres, se situe au large de Kagoshima, une cité portuaire de plus de 600.000 habitants, à près d'un millier de kilomètres au sud-ouest de Tokyo. 

A quelque 50 km de Sakurajima se trouve la centrale nucléaire Sendai (à ne pas confondre avec la ville homonyme du nord-ouest). Un des réacteurs de ce site a été remis en exploitation le 11 août, quatre jours seulement avant le relèvement du niveau d'alerte du volcan, une coïncidence qui a fait redoubler la colère des antinucléaires. 

Sendai 1 est actuellement le seul des 48 réacteurs du Japon en fonctionnement, après avoir obtenu tous les feux verts politiques et techniques.
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mercredi 8 juillet 2015
D'importants incendies de forêts et de broussailles dans l'ouest du Canada ont entraîné l'évacuation de milliers de personnes et l'envoi, lundi, de soldats en renfort.

Environ 1.400 militaires vont intégrer « une équipe de lutte contre les incendies, laquelle comprendra un soutien logistique intégral, pour aider à combattre les feux de forêt » de la province de Saskatchewan (ouest), a indiqué le ministère de la Défense.

Une sécheresse inhabituelle et des températures au-dessus des normales saisonnières dans toute la moitié ouest du Canada ont favorisé le déclenchement de plusieurs foyers d'incendie.

Au total 110 feux, dont 24 totalement hors de contrôle, ravagent la province, selon le dernier bilan établi dimanche soir par le gouvernement local.

A titre de comparaison, 565 foyers d'incendie ont été déclarés cette année, soit trois fois plus qu'à la même date l'an dernier.

Des milliers d'habitants déplacés

Depuis plus d'une semaine, des habitants ont été évacués des zones les plus à risque dans la moitié nord de la Saskatchewan. 

Au total, environ 13.000 personnes ont été déplacées, dont 5.000 ont été accueillies dans la province voisine de l'Alberta, selon les autorités locales.

En Colombie-Britannique, un bulletin d'alerte sur la qualité de l'air a été émis par la ville de Vancouver en raison de « la forte concentration de fines particules provoquée par les fumées des incendies dans la région ».

Les personnes souffrant de problèmes respiratoires chroniques, les personnes âgées ou les enfants sont invités « rester à l'intérieur et dans les espaces climatisés (afin de) réduire l'exposition aux particules fines », a indiqué la ville.

L'armée en renfort

Dans cette province de la côte pacifique, les incendies sont également plus nombreux cette année. Selon les pompiers, environ 70 feux étaient toujours actifs lundi en Colombie-Britannique.

Le ministère de la Défense a indiqué qu'avant « d'envoyer les membres des forces armées combattre les feux de forêt », ils devaient recevoir une formation rapide, et leur déploiement devrait s'étaler sur la semaine.

Ces renforts seront maintenus « jusqu'à ce que les autorités provinciales puissent reprendre la situation en main », selon le ministère.


Source © Ouest France
dimanche 21 juin 2015
Trois personnes ont été tuées et plusieurs milliers d'autres évacuées après les pluies torrentielles qui se sont abattues ce week-end sur les provinces chinoises du Guizhou (sud-ouest) et du Hunan (centre).

Dans le district de Leishan du Guizhou, plus de 70 maisons se sont effondrées ou ont été endommagées par le déluge. Six personnes ont été ensevelies et l'une d'entre elles est décédée, alors que quatre autres ont été sauvées et hospitalisées. Une autre personne n'a pas été blessée.

Par ailleurs, six personnes ont été frappées par un glissement de terrain. Deux d'entre elles sont mortes et quatre autres ont été hospitalisées.

Des pluies diluviennes ont frappé la province du Hunan, touchant 360.000 personnes. Quelque 16.700 habitants ont été évacués et 270 maisons détruites.

Au même moment, le Centre météorologique national a lancé dimanche une alerte bleue au typhon Kujira.

Kujira, le huitième typhon de l'année 2015, pourrait frapper la province insulaire de Hainan et toucher terre lundi soir dans la province du Guangdong et la région autonome Zhuang du Guangxi.

Source © Chine Nouvelle


jeudi 18 juin 2015
Plus de 10 000 villageois vivant à proximité du volcan Sinabung dans l'ouest de l'Indonésie ont été évacués depuis le début du mois, la plupart ces derniers jours, à la suite de violentes éruptions.

Ces derniers jours, environ 7 500 habitants ont quitté leur domicile «en motocyclettes, voitures, camions militaires» après les dernières éruptions, déclare Tri Budiarto, un responsable de l'Agence nationale des catastrophes naturelles.

Quelques 2 500 villageois avaient été évacués au début du mois, lorsque les autorités ont déclenché le plus haut niveau d'alerte à la suite d'une forte augmentation de l'activité volcanique, portant le nombre total à 10 714 personnes, ajoute t-il. Toutes ont trouvé refuge dans des bâtiments publics et lieux de culte à Kabanjahe, une ville à une dizaine de km du volcan, sur l'île de Sumatra.


L'activité volcanique restait élevée mardi. Des quantités de cendres brûlantes, de fumée et de pierres se sont échappées jusqu'à trois kilomètres de distance, à quatre reprises depuis le début de la matinée, déclare Armen Putra, responsable de la Station d'observation du mont Sinabung culminant à près de 2 500 mètres d'altitude. «Une épaisse couche de cendres d'un à deux millimètres recouvre les routes et maisons à une distance de 15 km», ajoute-t-il. «Cela pourrait prendre des semaines avant un apaisement, mais pour le moment, c'est dangereux pour les personnes vivant aux alentours. C'est pourquoi nous leur avons recommandé d'évacuer» la zone, ajoute Armen.

16 morts lors d'une importante éruption en 2014

Le volcan Sinabung s'était réveillé en 2013, après environ 400 ans de sommeil, entraînant alors l'évacuation de plus de 10 000 personnes. La plupart ont regagné depuis leurs villages, mais 6 000 d'entre elles vivent toujours dans des refuges. Une importante éruption en février 2014 avait provoqué la mort de 16 personnes englouties par des nuages de cendres brûlants.

VIDEO. Indonésie : au moins 15 morts après l'éruption du volcan Sinabung (2 février 2014)


Le Sinabung est l'un des 129 volcans actifs en Indonésie, archipel situé sur la «ceinture de feu du Pacifique», un alignement de volcans qui bordent l'océan Pacifique en suivant un ensemble de limites de plaques tectoniques et de failles sismiques. Le volcan Merapi, le plus actif du pays, situé sur la grande île de Java et culminant à près de 2 900 mètres d'altitude, a connu depuis 2010 une série d'éruptions qui ont provoqué la mort de plus de 350 personnes.


Source © Le Parisien

jeudi 11 juin 2015
Les autorités ont ordonné jeudi à quelque 5000 habitants de la grande île du Kyushu, dans le sud-ouest du Japon, d'évacuer leurs foyers. 

Les pluies torrentielles ont provoqué inondations et glissements de terrain.

Les autorités ont également demandé à près de 400.000 autres personnes résidant à Kumamoto et Nagasaki, dans la même région du Kyushu, de se tenir prêtes à partir de chez elles. 

Environ 23 centimètres d'eau se sont abattus en 24 heures sur Kumamato, où 140 résidents ont dû fuir leurs domiciles, et 31 centimètres à Nagasaki, selon la météorologie nationale. Les pluies doivent continuer à tomber dans la nuit de jeudi à vendredi. Ces intempéries, en pleine saison de pluies, n'ont pas fait de victime jusqu'à présent, selon les autorités. 

Des images de télévision ont montré des maisons envahies de vase et d'eau boueuse. Des collines se sont affaissées, bloquant des routes et endommageant des habitations. En 2012, des pluies torrentielles avaient balayé l'île du Kyushu, déclenchant des inondations et des éboulements qui avaient fait plus de 30 morts et disparus.
lundi 8 juin 2015
De fortes pluies ont fait 28 morts dans la province du Guizhou (sud-ouest) et trois morts au Hubei (centre), selon les derniers chiffres officiels.

Un total de 2,37 millions de personnes dans ces deux provinces ont été affectées par les catastrophes, et quelque 170.000 personnes ont été relogées ou avaient un besoin urgent d'articles nécessaires à la vie quotidienne, selon le bilan établi vendredi à 15h00, a annoncé le ministère des Affaires civiles dans un communiqué.

Les intempéries qui s'abattent depuis plusieurs jours dans certaines régions ont causé des inondations, des chutes de grêle et des glissements de terrain. Sept personnes sont portées disparues, et 25.000 maisons ont été endommagées ou détruites, selon la même source.

Le ministère et le Comité national pour la réduction des catastrophes naturelles ont lancé des mesures d'urgence de niveau IV et ont dépêché des équipes de secours dans ces deux provinces pour évaluer les pertes et diriger les opérations de secours.

Les autorités locales ont alloué des fonds de secours d'une valeur de 12 millions de yuans (1,9 million de dollars) aux zones sinistrés, ainsi que du matériel, dont des tentes, des couvertures, des vêtements et des lits pliants.

Source  © Chine Nouvelle (Xinhua)
vendredi 29 mai 2015
Les autorités japonaises ont ordonné vendredi matin l'évacuation des habitants d'une petite île du sud du Japon à la suite de l'éruption spectaculaire d'un volcan local.

Des images de la télévision japonaise NHK montraient une énorme colonne de fumée noire et de cendres s'échappant du cratère et montant jusqu'à 9.000 mètres. Quelque 137 villageois s'apprêtaient à quitter l'île de Kuchinoerabu, dans l'extrême sud du pays, à bord de bâtiments des gardes-côtes. L'éruption du mont Shindake n'a fait ni victime ni dégâts matériels majeurs, selon un porte-parole de la police de l'île voisine de Yakushima. 

"Nous mobilisons tous les services du gouvernement" pour assurer la sécurité des habitants, a déclaré le Premier ministre Shinzo Abe à la presse. Des hélicoptères et bateaux des gardes-côtes ont été dépêchés sur les lieux, a-t-il précisé. Des militaires des forces d'autodéfense étaient également attendus. 

Le volcan s'est réveillé à 09h59 locales (00h59 GMT), selon l'agence météorologique nippone qui a élevé son niveau d'alerte au maximum, rendant nécessaire l'évacuation de Kuchinoerabu. Ce volcan est entré en éruption pour la première fois en 1841 puis a été à nouveau en activité pendant les années 1931-1935 et 1966-1980, selon les archives gouvernementales.

Source © Belga



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lundi 27 avril 2015
Des pluies torrentielles et des vents violents ont fait au moins 44 morts et 200 blessés depuis dimanche soir dans le nord du Pakistan, selon un nouveau bilan annoncé lundi matin par les autorités.

La tempête, qualifiée de "mini-cyclone" par un responsable des services météorologiques pakistanais, a frappé dimanche soir le secteur de Peshawar, grande ville du nord-ouest du pays près de la frontière afghane, où des toits de masures se sont effondrés et des routes ont été coupées par des arbres déracinés.

"Au moins 44 personnes ont perdu la vie et 202 autres ont été blessées. Les vents violents et les pluies torrentielles ont sévèrement endommagé les vergers et les champs de blés", a déclaré à l'AFP le ministre de l'Information du Khyber Pakhtunkhwa, province dont Peshawar est la capitale. 

Chutes de grêlons

Des pylônes électriques se sont aussi effondrés, ont indiqué les autorités qui tentaient lundi de rétablir le courant à Peshawar et dans les districts voisins de Nowshera et Charsadda. 

Lundi matin, des fortes pluies se sont aussi abattues sur la province voisine du Pendjab, la plus peuplée du Pakistan, avec des chutes abruptes de grêlons dans la région de la capitale nationale Islamabad. 

L'an dernier, plus de 200 personnes avaient perdu la vie au Pakistan dans les pluies torrentielles de la mousson, qui sévissent normalement en août et septembre. En 2010, les flots de la mousson avaient affecté 20 millions de personnes, soit environ 10% de la population de ce pays de près de 200 millions d'habitants.

Source © Belga

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dimanche 26 avril 2015
Une épaisse fumée blanche s'échappe toujours du volcan Calbuco dans le sud du Chili, son nuage de cendres touchant les pays voisins dont l'Argentine, qui a vu son trafic aérien perturbé.

A Puerto Varas, ville de 38.000 habitants distante de 40 kilomètres, les habitants se rassemblaient dans la rue pour observer, avec inquiétude, le phénomène.

L'alerte rouge restait en vigueur, la zone étant désertée après l'évacuation de plus de 4.000 habitants dans un rayon de 21 kilomètres autour du volcan.

Selon le dernier rapport du Bureau national des urgences (Onemi), environ 300 agriculteurs sont affectés par l'éruption. Quelque 4.000 ovins et bovins, ainsi que 350 animaux de moindre dimension, sont encore présents dans les secteurs fortement touchés par les cendres. Les autorités prévoient de retirer ces animaux samedi.

A La Ensenada, bourgade proche du volcan presque entièrement évacuée de ses 1.500 habitants, les membres des équipes de secours, masque sur le visage, tentaient avec des engins de dégager les fines particules grisâtres tombées sur les routes et les maisons.Dans la ville-fantôme, certains riverains, bravant l'interdiction, se hissaient sur les toits, pelle à la main, pour déblayer ce tapis de poussière, avec en toile de fond de ce paysage quasi-lunaire le cratère culminant à 2.003 mètres d'altitude.

"Autour de ma maison, il y a un mètre de cendres", constatait Jaime Fuenzalida, un habitant.

A 100 kilomètres de là, côté argentin, la ville touristique de San Carlos de Bariloche a vu elle aussi retomber cette pluie de cendres, ce qui a poussé les autorités à distribuer masques et collyres et à demander aux habitants de rester chez eux. Le nuage de particules recouvre "toute la zone centrale du pays, dont Buenos Aires", mais reste en altitude, a précisé le Service météorologique argentin.

En atteignant la capitale, les cendres ont obligé à annuler les liaisons avec l'Europe et les Etats-Unis assurées par American Airlines, United Airlines, Delta et Air France, selon l'aéroport. Celui de Santiago fonctionnait normalement.

Le nuage est parvenu en Uruguay, repéré à 6.000 mètres d'altitude, mais sans affecter la visibilité ni les vols.

Le Chili compte environ 90 volcans actifs. Le Calbuco, dont la précédente éruption remonte à 1961, est considéré comme l'un des plus dangereux.

"Il n'était pas du tout endormi ! Il était actif et vivant" avec des émissions régulières de gaz et de fumerolles, a précisé à l'AFP Florent Brenguier, sismologue de l'université de Grenoble (France), prédisant que l'épisode éruptif pourrait durer "plusieurs jours ou semaines".

Il s'agit de la deuxième éruption en quelques semaines au Chili, après celle en mars du volcan Villarrica (sud), qui avait entraîné l'évacuation de 3.600 personnes.

AFP





samedi 25 avril 2015
Un puissant séisme de magnitude 7,9 a ébranlé samedi le Népal, selon l'Institut américain de géophysique (USGS), et de fortes secousses ont été ressenties dans ce pays himalayen et dans certaines régions de l'Inde.

Le tremblement de terre s'est produit à 77 kilomètres au nord-ouest de Katmandou, où des murs se sont effondrés et des familles se sont ruées à l'extérieur des habitations, selon les médias.

La tour historique de Dharhara de neuf étages s'est d'ailleurs effondrée et des corps ont été retrouvés sur les lieux de la catastrophe, selon des témoins et des images de la télévision locale.  Haut d'une cinquantaine de mètres, le monument construit au XIXe siècle est ouvert aux visiteurs depuis dix ans. Une dizaine de corps ont été extraits des décombres, témoigne un photographe de l'AFP. Et, selon les médias locaux, une cinquantaine personnes se trouvaient à l'intérieur au moment du séisme.

Selon les médias locaux, les secousses ont duré entre 30 secondes et deux minutes, et ont été ressenties en Inde voisine, jusqu'à la capitale, New Delhi.

D'après un premier bilan, au moins 114 personnes sont mortes. 

«À Katmandou, la mort de 71 personnes a été jusqu'à présent confirmée», a déclaré à l'AFP le ministère de l'Intérieur. Quarante-trois autres décès ont été enregistrés dans la localité voisine de Bhaktapur. Le principal hôpital civil de Katmandou a pour sa part dénombré 36 morts et de très nombreux blessés. La chaîne de télévision locale Kantipur TV a montré les images d'au moins 21 corps alignés sur le sol.

«Tout le monde est dans la rue, les gens se précipitent à l'hôpital», témoigne un journaliste de Reuters en poste à Katmandou , décrivant des blessés aux membres fracturés. «Autour de moi, les murs des maisons se sont effondrés dans la rue. Toutes les familles sont dehors dans la cour, blotties les unes contre les autres, les secousses continuent», rapporte pour sa part un journaliste de l'AFP à Katmandou.

Ajout 13 h 00

Le bilan du puissant séisme de magnitude 7,9 qui a ravagé samedi de larges régions du Népal est passé à 449 morts, a annoncé un porte-parole de la police.
"Des décès ont été enregistrés dans toutes les régions sauf dans l'extrême-ouest. Tous nos effectifs ont été déployés afin de secourir et d'aider ceux qui en ont besoin", a-t-il ajouté.
Katmandou - © 2015 AFP







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jeudi 23 avril 2015
Le gouvernement chilien maintenait l'alerte rouge jeudi matin après une deuxième éruption, quelques heures après la première, du volcan Calbuco (sud), inactif depuis 43 ans, alors que la population était évacuée dans un rayon de 20 kilomètres aux alentours.

L'alerte rouge concerne les villes de Puerto Montt et Puerto Varas, situées dans la région de Los Lagos, à environ 1.300 kilomètres au sud de Santiago. 

Les autorités ont par ailleurs décidé l'état d'exception pour catastrophe dans les localités proches du volcan, et l'armée prendra donc temporairement le contrôle de ces zones. 

"Nous avons décrété l'état d'exception pour catastrophe dans la province de Llanquihue et la commune de Puerto Octay", a annoncé le ministre de l'Intérieur Rodrigo Peñailillo. 

Déjà 5.000 personnes en fuite

"Actuellement la zone d'évacuation autour du volcan Calbuco est de 20 kilomètres. La police a déjà donné des instructions et a commencé à évacuer", avait-il expliqué un peu plus tôt, sans préciser le nombre d'habitants devant ainsi être déplacés.

L'évacuation a démarré dans la zone de Ensenada, où vivent plus de 1.500 personnes, a précisé Roberto Peñailillo. Elle a concerné au départ près de 270 familles, selon les autorités, mais pourrait s'étendre dans les prochaines heures aux villes voisines, ce qui entraînerait le déplacement de milliers d'habitants. 

Selon la présidente chilienne Michelle Bachelet, qui a annoncé peu avant minuit qu'elle se rendra sur place jeudi, 5.000 personnes sont concernées par ces évacuations. Elle a également appelé la population à suivre les recommandations des autorités. L'évacuation a démarré dans la zone de Ensenada, où vivent plus de 1.500 personnes, a précisé Roberto Peñailillo. 

Les classes ont été suspendues dans la région, de même que les vols au départ et à l'arrivée de cette zone. "Il n'y a aucun blessé ni disparu" jusqu'à présent, a indiqué dans la soirée le ministre de l'Intérieur. 

L'alerte a également été donnée dans le sud de l'Argentine. Les autorités de la ville argentine de Bariloche, située à seulement 100 kilomètres du volcan, ont pris des mesures d'urgence en prévision de la possible arrivée des cendres produites par l'éruption. 

Risque d'effondrement de la colonne et d'inondations suite au dégel

La défense civile de Bariloche, qui se trouve à 1.630 kilomètres au sud de Buenos Aires, a suspendu les cours dans les écoles et a réquisitionné les établissements sanitaires pour faire face à toute urgence liée à l'éruption. 

"Etant donné la vitesse et la direction du vent, on estime que les cendres volcaniques arriveront sur Bariloche et sa région dans les prochaines heures", selon le quotidien local La Cordillera. 

L'éruption, qui a démarré vers 18H00 (23H00 en Belgique), est survenue par surprise, aucun début d'activité n'ayant été enregistré ces derniers jours. Cela a été une "éruption assez explosive", a raconté le vulcanologue Gabriel Orozco, du Service national de géologie et de mines (Sernageomin), à la télévision nationale. 

"Actuellement la colonne éruptive a une hauteur d'environ 10 kilomètres, ou un peu plus", a-t-il ajouté, et "cette éruption va faire retomber une grande quantité de cendres". "Le risque principal est que cette colonne s'effondre", a-t-il mis garde, sur les rivières avoisinantes. 

Retransmises en direct à la télévision, les images montraient en début de soirée une épaisse colonne de fumée blanche s'élevant dans le ciel au-dessus de ce volcan situé près de la côte, d'une altitude de 2.003 mètres et inactif depuis 43 ans, mais sans aucune coulée de lave apparente. 

À Puerto Montt, les émanations de fumée en provenance du volcan recouvraient toute la ville, paralysée par d'énormes embouteillages et de longues files d'attente devant les stations essence, selon les images de télévision. 

"Les gens ont très, très peur", a confié le maire, Gervoy Paredes. "La situation est assez compliquée pour l'instant" a-t-il ajouté: "le fleuve Blanco serait en train de déborder en raison du dégel" provoqué par l'éruption. 

La police chilienne a appelé à "laisser les routes (nationales) dégagées" dans la zone pour faciliter les opérations d'évacuation. Le ministre de l'Intérieur à lui lancé "un appel au calme à la population, qui doit se maintenir informée". 

Il s'agit de la deuxième éruption en quelques semaines enregistrée au Chili, après celle en mars du volcan Villarrica, également situé dans le sud du pays, qui avait entraîné l'évacuation de quelque 3.600 personnes. Le Chili compte environ 90 volcans actifs, parmi lesquels le Calbuco est considéré comme l'un des plus dangereux.

Source ©  20 minutes






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