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lundi 14 septembre 2015
Une plainte vient d’être déposée par les défenseurs de l’environnement après l’acte malveillant qui a conduit à la pollution d’étangs et de cours d’eau à la source de l’Orge le 19 août. Cet incident avait contraint la mairie de Saint-Martin-de-Bréthencourt (Yvelines), en limite de l’Essonne, à prendre un arrêté d’interdiction de pêcher. 

Un fût de solvants, possiblement des résidus de peinture, avait été déversé dans une buse de récupération des eaux de pluie. Les villes de Sainte-Mesme (Yvelines) et Dourdan avaient été alertées. Du papier buvard avait été dispersé à la surface de l’eau et des boudins de rétention posés afin de limiter la dispersion des polluants. Le jour même, le Syndicat mixte du bassin supérieur de l’Orge (Sibso), qui a la compétence de la gestion des rivières au nom de Dourdan, avait porté plainte auprès de la gendarmerie d’Ablis (Yvelines).

« Après avoir contacté le Sibso et la mairie de Dourdan, nous avons décidé de porter plainte, a indiqué Marc Korenbajzer, président de la Fédération des associations de protection de l’environnement de la haute vallée de l’Orge (FAVO). La situation ne semble pas avoir évolué au-delà des étangs de l’ancienne pisciculture qui a servi de réceptacle mais peut être pas à 100 %, ce que nous saurons plus tard. »

L’auteur de la pollution n’a pas encore été identifié. Mais du côté des associations, on espère que le responsable sera vite mis devant ses responsabilités. « Il s’agit de la quantité d’un fût de solvants de peinture, ce qui n’est pas rien », note Marc Korenbajzer.I.F.
jeudi 10 septembre 2015
Cesson, ce mercredi. De nombreux poissons sont morts depuis la pollution aux eaux usées dont a été victime l’étang du Follet samedi dernier.

Gardons, perches et autres brèmes flottent dans une eau nauséabonde, le ventre tourné vers le ciel. Un festin inattendu pour les mouettes qui ont élu domicile sur l’étang du Follet à Cesson, dû à une importante pollution dont a été victime cette réserve naturelle régionale ce week-end.

Suite à la rupture d’une canalisation dans une installation d’Eaux de Sénart, 13 000 m3 d’eaux usées se sont déversés dans ce plan d’eau de 6 ha pour une capacité totale de 200 000 m3.

« La panne est survenue samedi matin dans le plus gros poste de relevage de la ville nouvelle, précise Paul Valdelièvre, responsable réseau des Eaux de Sénart. Il achemine les eaux usées de Réau, Savigny-le-Temple, Vert-Saint-Denis et Nandy vers la station d’épuration de Melun. » Malgré l’intervention des techniciens qui ont travaillé tout le week-end pour réparer la fuite, une importante quantité de liquide souillé s’est déversée dans l’étang du Follet.

« Il n’y a jamais eu ici de pollution de cette ampleur »

Eaux de Sénart, sur les conseils de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, a mis en place une pompe et deux aérateurs dans le bassin afin de résorber la pollution au plus vite. Mais cela n’a pas empêché des centaines de poissons de l’étang de mourir, et ce phénomène pourrait se poursuivre durant les prochains jours. « Il y a déjà eu des pollutions au Follet, mais jamais de cette ampleur, se désole Raymond Beven, vice-président de l’association de défense de l’environnement de Sénart et ses environs. C’est d’ailleurs étonnant que cela puisse se produire. Il va falloir se demander si la surveillance est suffisante. »

D’autant que cette pollution pourrait ne pas toucher que des poissons. Elle se poursuit dans le ru du Balory, qui s’écoule depuis l’étang de Follet dans les communes de Savigny-le-Temple et Seine-Port jusqu’à la Seine. « L’eau est devenue jaune, note un riverain dont le jardin est traversé par le ru. Et nous n’avons pas reçu d’informations nous indiquant que cela pouvait être dangereux pour les enfants ou les animaux qui y jouent parfois. C’est très inquiétant. » La préfecture a toutefois prévenu les communes de ne pas utiliser l’eau du cours d’eau par précaution.


Source © Le parisien




mardi 25 août 2015
La faune et la flore du lac Titicaca se meurent lentement, par asphyxie ou contamination. 

Le célèbre lac sud-américain est victime d’une grave pollution. Un plan d’action commun aux pays limitrophes est prévu pour septembre

Pachiri, un village bolivien aux maisons d’adobe, est au bout d’une presqu’île qui s’avance dans le Titicaca. Quelques champs sont visibles, où les femmes trient les récoltes à même le sol. Une poignée de lamas aux oreilles ornées de rubans multicolores parcourent l’Altiplano. Les contours ocre de la côte, frangée d’eucalyptus, et le ciel d’un bleu intense – nous sommes à presque 4000 mètres d’altitude – composent un paysage de carte postale que Mario Mamani, d’un seul geste, fait virer au cauchemar. «Regardez, s’exclame-t-il en brandissant les racines d’un roseau tout juste arraché du lac. Les racines sont noires, complètement asphyxiées; les algues que l’on faisait sécher sur nos champs contaminent la terre; les poissons sont morts; on ne peut même plus arroser nos cultures de quinoa ou de pommes de terre. L’eau du lac est pourrie… on est foutus!»

Nous sommes dans la baie de Cohana, où viennent se déverser tous les effluents d’El Alto, la banlieue industrielle de La Paz. Les rivières que l’on aperçoit entre les bancs de totoras – ces roseaux typiques du Titicaca – charrient des eaux lourdes et nauséabondes. Elles entraînent une pollution endémique, ancienne, d’autant plus préoccupante que dans ce «petit lac» la profondeur moyenne est inférieure à dix mètres. Mais, depuis avril dernier, un phénomène nouveau a alerté les riverains. D’immenses plaques d’algues vertes sont apparues, ont dérivé, et se sont décomposées dans une odeur insupportable. Une bonne partie de la faune, privée d’oxygène, n’a pas survécu, dont les fameuses grenouilles géantes du Titicaca étudiées dans les années 1970 par le commandant Cousteau.

«Sur les plages de Bretagne, on est malheureusement habitué à ces phénomènes d’eutrophisation liés à un excès de nutriments… mais ici c’est une première, confirme Xavier Lazzaro, biologiste de l’Institut de recherche pour le développement (IRD, France) et «plongé» dans les eaux du Titicaca depuis plus de trente ans. Pour le chercheur, cet épisode exceptionnel dans un lac tropical andin, censé être très pauvre en matière organique, est dû à l’augmentation de la population sur ses rives, combinée à un épisode pluvieux anormalement long. «Ces précipitations ont ruisselé sur le littoral et emmené les nutriments mais aussi les eaux usées qui se sont déversées directement dans le lac, explique-t-il. Cet apport excessif a favorisé la croissance des algues qui ont occupé le tiers du petit lac pendant plus d’un mois… Du jamais-vu.»

Le bassin-versant compte au­jour­d’hui 3 millions d’habitants, et aucune station d’épuration efficace. Côté bolivien, le point noir est El Alto. Dans cette ville tentaculaire et plate comme la main, destination de tous les migrants de l’Altiplano, s’entassent 1,2 million d’habitants et 130 usines, 60% d’entre elles étant illégales. Côté péruvien, la ville de Puno rejette aussi ses eaux sans aucun traitement. Des recherches récentes ont également révélé des niveaux importants de métaux lourds – résidus de l’exploitation minière dans les Andes – et d’antibiotiques. «Le Titicaca est partagé entre la Bolivie et le Pérou, ce qui rend difficile la compilation des données, regrette Xavier Lazzaro. De tous les grands lacs du monde, c’est le dernier qui ne bénéficie pas d’un véritable suivi scientifique.»

Cet épisode d’algues vertes, en tout cas, a agi comme un électrochoc sur les populations locales. Le Titicaca, grand comme la Corse, était jusque-là considéré comme le symbole de la pureté andine. C’est là, au pied d’une cordillère dont les sommets dépassent les 6000 mètres, que les fondateurs de l’empire inca auraient entamé leur marche conquérante… Une mythologie incompatible avec les images de poissons ventre à l’air, flottant dans une eau verdâtre.

Les présidents péruvien et bolivien, qui se sont réunis au chevet du Titicaca le 23 juin, devraient annoncer d’ici à septembre un plan d’action commun. Lima a déjà prévu la construction de dix stations d’épuration, pour un montant de 470 millions de dollars. A La Paz, les autorités ont mobilisé des centaines de volontaires pour nettoyer les affluents du lac, avant de lancer un appel à projets. «On a reçu plus cinquante propositions venues de centres de recherche ou d’associations qui ont des idées pour protéger le lac, se réjouit Alexandra Moreira, ministre de l’Environnement. Le Titicaca est un symbole national pour la Bolivie, les gens sont mobilisés.»

Ces annonces, qui ont fait la une de la presse nationale, sont passées presque inaperçues à Pachiri. Ici, au bord d’un lac censé être parmi les plus purs de la planète, les habitants d’origine aymara équipent le toit de leur maison pour pouvoir récupérer… un peu d’eau de pluie. «Il faut agir vite, explique Mario Mamani. Après l’école, nos jeunes sont de plus en plus nombreux à partir pour faire leur vie ailleurs. Regardez les collines autour de nous: c’est désert, sec, il n’y a pas de sources. Sans eau, on ne peut pas ­vivre.» A ses côtés le chef traditionnel du village, bâton de commandement en bandoulière, ne cache pas son fatalisme. «C’est vrai que les fonctionnaires du gouvernement sont venus une fois de plus pour nous faire des promesses, ils se sont fait prendre en photo et sont partis… Je ne sais pas si on va les revoir un jour.»

Source © Le Temps.ch
mercredi 12 août 2015
L'Agence régionale de santé du Limousin a réclamé le 7 août 2015 la fermeture du lac de Saint-Mathieu en Haute-Vienne. Le site est donc depuis interdit à la baignade. En cause : une très forte concentration en cyanobactéries toxinogènes. 

De nouveaux contrôles doivent être réalisés cette semaine pour réévaluer la situation.

Un phénomène de plus en plus répandu 

Cette pollution est liée à la prolifération d'algues microscopiques. Un phénomène qui est à l'origine de nombreuses interdictions de baignades. En Limousin, au 7 août 2015, ce sont 11 sites de baignade qui sont ainsi fermés :

En Corrèze

  • Le plan d'eau intercommunal de Lissac/Couze
  • Les Chanaux à Saint-Privat
  • Pré-Chaton à Saint-Salvadour
  • Ponty à Ussel


En Creuse

  • Les Vergnes à Auzances
  • Courtille à Guéret
  • Le Cheix à La Souterraine
  • Masmengeas à Sardent


En Haute-Vienne

  • Le Lac à Saint-Mathieu
  • Arfeuille à Saint-Yrieix-la-Perche
  • La Chassagne à Videix


Les risques sanitaires (OMS, 2004)
En cas d'intoxication par des cyanotoxines, les symptômes observés sont :

  • douleurs abdominales, nausées
  • vomissements
  • diarrhée
  • mal de gorge, toux sèche
  • céphalées
  • ulcères de la bouche
  • pneumonie atypique 
  • taux élevé d’enzymes hépatiques dans le sérum,
  • symptômes du rhume des foins
  • étourdissements
  • fatigue
  • irritation de la peau
Source © F3Limousin

...Et Youpla, ....
vendredi 31 juillet 2015
Une nouvelle prolifération d'algues a été constatée ce matin sur le lac : toutes les activités ont donc été interdites, notamment la baignade et la pêche.

C'est l'ARS, l'Agence Régionale de Santé, qui a communiqué sur cette nouvelle pollution constatée ce matin au lac de Vaivre-et-Montoille, très fréquenté par les Vésuliens et les habitants des alentours.

Une nappe de couleur verte, contenant des cyanobactéries, et du plus mauvais effet a été repérée. On appelle aussi cette pollution un "bloom algue" ou efflorescence algale. Avec les pollutions qui se multiplient à cause de la sécheresse, on commence à connaître ces noms barbares !

En cas de contact, on peut avoir des irritations de la peau, du nez, de la gorge et des yeux. Si l'eau est bue, la personne peut être victime de maux de ventre, de diarrhées, de nausées et de vomissements.

Compte tenu de ces désagréments, vous comprendrez que l'ARS a décidé de faire des prélèvements et de les analyser. En attendant, elle a interdit de s'y baigner, d'y pratiquer une activité nautique, de consommer des poissons qui y auraient été pêchés et d'y laisser boire ses animaux.

Source © FRANCE 3 FRANCHE-COMTÉ
jeudi 30 juillet 2015
Les eaux du lac Baïkal dans le sud-est de la Russie, connues pour leur pureté et leur apparence cristalline sont en train de virer au vert alors qu’une quantité anormalement élevée d’algues envahit le rivage et les bas-fonds. 

Il s’agit de la plus grande et de la plus profonde réserve d’eau douce au monde. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

Source © Euronews

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lundi 22 juin 2015
Le Canada et les États-Unis n'arrivent pas à diminuer la pollution dans les Grands Lacs malgré une entente visant à améliorer la qualité de l'eau qui avait été conclue il y a trois ans entre les deux pays.

Des dizaines de groupes écologistes se préoccupent de la santé des cours d'eau et ils feront part de leurs inquiétudes dans une lettre qui sera envoyée lundi au comité exécutif des Grands Lacs - organisation responsable de surveiller la mise en place de l'accord.

Les militants affirment que peu de progrès ont été accomplis par le sous-comité chargé d'enrayer le problème de la pollution. L'Association canadienne du droit de l'environnement en était venue à la même conclusion dans une nouvelle étude.

Selon eux, l'approche «lente» du comité n'est pas en phase avec le problème, qui est urgent et grave, rappellent-ils. Il ne faut pas attendre des années pour agir afin d'éviter que ces produits chimiques se retrouvent dans les cours d'eau ou pour les nettoyer s'il est trop tard, ajoutent-ils.

Le comité, qui se réunira cette semaine à Chicago avait été instauré en 2012, lorsque le Canada et les États-Unis avaient renouvelé une entente ayant pour objectif de protéger les lacs et leurs écosystèmes.

L'Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs laisse la responsabilité au sous-comité d'identifier les produits chimiques les plus dangereux. Jusqu'à maintenant, seulement quatre toxines ont été relevées. Or, les écologistes estiment qu'il y en a au moins 500.

«En prenant en compte qu'ils ajouteront quatre produits chimiques chaque trois ans, cela nous prendra plus d'un siècle pour faire une liste complète de toutes les toxines», écrivent-ils.

Par ailleurs, ils remarquent que la liste en question n'est qu'une première étape dans tout ce processus. «Pour chaque toxine, on devra élaborer un plan d'action pour les éliminer», ont-ils précisé.

Bien que les signataires de la lettre reconnaissent que l'accord est une bonne chose en soi, ils déplorent l'approche actuelle des pays, qui laissent transparaître un «malaise bureaucratique et administratif». Par exemple, chaque pays peut décider de son propre plan pour éliminer les produits chimiques.

Les militants recommandent aux deux pays d'allonger leur liste et de faire une liste de priorités à l'aide de scientifiques. Ils réclament aussi, de toute urgence, d'endiguer le problème du déversement de produits chimiques dans l'eau.

Finalement, ils estiment que les gouvernements n'auront pas le choix d'investir davantage de ressources. «Nous devons commencer maintenant de poser des gestes ambitieux et non des petits pas», tranchent-ils.

Source © La Presse Canadienne



mardi 16 juin 2015
Depuis vendredi soir, des pancartes avertissent du danger de la baignade.

Vendredi, à 17 h, la préfecture a pris un arrêté interdisant la baignade et la consommation de poisson du lac Chambon. Une cyanobactérie pose problème.

Les amateurs de baignade et de pêche sont avertis : l'arrêté du préfet, vendredi 12 juin, interdit toute consommation de poissons en provenance de la rivière et du lac, ainsi que la baignade sur les communes d'Éguzon, Cuzion et Saint-Plantaire. 

L'affichage est désormais réalisé sur toutes les plages. Ce sont près de 275.360 cellules par millilitres de cyanobactéries, pouvant libérer des neurotoxines ou des hépato-toxines, qui sont à l'origine de l'interdiction. Les activités nautiques de glisse, ski et voile, en revanche, ne sont pas interdites. « Nous appliquons là le principe de précaution, explique Jean-Claude Blin, maire d'Éguzon. Tous les ans, avant que la saison estivale débute, nous demandons à ce qu'une analyse de notre eau soit faite. Et nous répétons l'opération plusieurs fois dans l'été. Là, nous avons eu la désagréable surprise d'avoir un taux trop élevé de cyanobactéries susceptibles de provoquer vertiges, vomissements et troubles de la vision. Donc, dès vendredi soir, nous avons effectivement planté des pancartes pour prévenir le public. »

Quelle est l'origine de cette bactérie ? « Leur présence peut s'expliquer par les températures élevées et l'absence de pluie. Mais il a plu, ce dimanche, et cela peut suffire à éradiquer le problème grâce à l'écoulement des eaux. Nous allons, pour en être sûrs, effectuer de nouvelles analyses demain (aujourd'hui), dont nous aurons les résultats mercredi ou jeudi. »

Même bactérie qu'en 2002 et 2014

Déjà, en 2002 et 2014, ce même phénomène avait été constaté. Sans pour autant perturber plus que cela la saison touristique. « Je profite de l'occasion pour signaler qu'au-delà de cette bactérie qui va disparaître dans les jours qui viennent, nous avons une eau qui est absolument irréprochable en matière de microbisme (staphylocoques, streptocoques…), grâce notamment à tous les efforts qui ont été faits ces dernières années en matière d'assainissement dans les communes riveraines. » Une bonne nouvelle qui, espérons-le, sera agrémentée de la disparition de la cyanobactérie dans les jours prochains. Chaleur et envie de baignade obligent.

Source © la nouvelle republique
Le lac Titicaca, en Bolivie, est en danger. Des algues vertes sont apparues il y a quelques mois dans ses eaux, décimant poissons et grenouilles. 

Frédéric Faux est allé au bord du Titicaca, à 4000 mètres d'altitude, pour comprendre les origines de cette pollution et assister aux opérations de nettoyage de ses affluents qui ont lieu tous les samedis, avec des centaines de volontaires.

Face à la pollution du Titicaca, les autorités boliviennes se sont retroussées les manches. Mais dans une région sans station d'épuration, cette bonne volonté ne sera pas suffisante. Des rivières transformées en véritables égouts ont déjà bouleversé la vie des habitants de Pachiri, au bord du lac.

"Là, juste derrière, à 100 mètres de là, on peut voit l'eau verte, comme du pétrole, c'est ce qui  a tué tous les poissons... "Aujourd'hui l'eau est si polluée qu'on ne peut plus arroser avec... On est foutus!"

Les scientifiques de l'Institut de recherche et de développement français, l'IRD, tentent de comprendre le fonctionnement de ce lac très particulier, situé à une latitude tropicale, mais soumis aux conditions extrêmes de la haute altitude. Pour le biologiste Xavier Lazarro, l'augmentation de la population est la principale cause de cette pollution.

Xavier Lazarro, biologiste :

Comme les pluies se sont prolongées elles ont ruisselé sur le littoral du lac, et comme le littoral densément peuplé maintenant, l'eau a emmené les nutriments mais aussi contaminants et eaux usées qui sont déversées dans le lac sans aucun traitement. Cet apport excessif a favorisé la croissance des algues qui se sont développées. . Ce qu’on n’avait jamais vu jusqu'à présent c'est que le phénomène occupe le tiers du petit lac, pendant plus d'un mois.

Dans l'avenir, il faudra construire des stations d'épuration, et avoir une politique concertée avec le Pérou, qui possède l'autre moitié du lac. Ce sera le prix à payer pour sauver le Titicaca.

Source © France Inter


Peru's Lake Titicaca Threatened by Pollution par NewsLook
jeudi 7 mai 2015
Aux États-Unis, un mystérieux lac se vide dans un étrange gouffre

Un lac dans une forêt de l’Oregon aux États-Unis disparaît totalement. 

Surnommé "le lac perdu", il se vide à travers un trou formé par une éruption volcanique. 

Pendant la saison sèche, l'eau s'engouffre dans un trou formé par une ancienne coulée de lave. 

Selon la porte-parole de la forêt nationale de Willamette, "l'eau est sans doute absorbée par les roches poreuses, situées sous la surface de la Terre". Ce phénomène mystérieux et impressionnant se produit chaque année, selon les médias locaux. 

En hiver, le lac réapparait petit à petit lorsque les pluies dépassent le débit d'absorption d'eau. Ce phénomène naturel a été filmé à la fin du mois d’avril.

Source © BFM


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Depuis quelques jours, une pollution dans l’étang situé à la Creule décime les poissons et les canards. Ce matin, les pompiers sont intervenus afin de réoxygéner l’eau. Des prélèvements ont également été effectués.

Depuis quelques jours, les riverains de la zone de La Creule constatent un nombre important de poissons morts sur les rives du petit étang près du rond-point de la Creule. Cela pourrait être dû à une pollution de l’eau.

Alertés par une odeur suspecte, les habitants en ont référé à la municipalité qui a prévenu les pompiers ce jeudi matin. La police de l’eau ainsi qu’un cabinet privé ont effectué des prélèvements sur trois zones du bassin pour des analyses.

Grâce à une motopompe remorquable, les pompiers ont procédé à une « réoxygénation de l’eau », qui consiste à réinjecter l’eau pompée, directement dans le bassin. Un bâtardeau a également été installé pour éviter que l’eau ne se propage dans d’autres bassins voisins.

Des panneaux signalant aux habitants qu’il est interdit de pêcher seront également mis en place.


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jeudi 23 avril 2015
La contamination des cours d'eau, rivières et estuaires dans le monde par les insecticides agricoles est sous-estimée et a un impact dévastateur sur les écosystèmes aquatiques, révèle une recherche allemande publiée le 13 avril 2015 aux Etats-Unis.

Les auteurs ont analysé 838 études publiées entre 1962 et 2012 couvrant 2.500 sites aquatiques dans 73 pays pour déterminer si les concentrations des 28 pesticides les plus utilisés excédaient les limites autorisées.

Pas d'analyse des sites aquatiques sur 90 % des surfaces cultivés du globe

Dans 97,4 % des échantillons, les analyses indiquent certes l'absence de quantités mesurables d'insecticide, « mais aussi l'inexistence de surveillance scientifique de ces substances dans environ 90 % des superficies cultivées du globe », écrivent les scientifiques dont les travaux paraissent dans les comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).

Mais « le constat le plus important c'est que dans les sites aquatiques où l'on a détecté des insecticides, 52,4 % avaient des teneurs qui dépassaient largement les limites légales dans l'eau ou dans les sédiments ». Les dépassements étaient élevés même dans des pays où les insecticides sont fortement réglementés.

Un impact sur la biodiversité aquatique

La contamination croissante par des insecticides provoque une réduction de la biodiversité aquatique, mettent en garde les scientifiques. Selon eux, les niveaux de concentration actuellement autorisés entraînent déjà une diminution de quelque 30 % des macro-invertébrés benthiques, de petits animaux vivant au fond des rivières. Ainsi l'intégrité biologique des ressources globales en eau douce est menacée, concluent-ils.

Dans cette étude, « nous nous sommes concentrés sur les insecticides en raison de leur fort potentiel toxique pour les organismes aquatiques qui sont essentiels à un bon fonctionnement de cet écosystème », expliquent les auteurs. L'ampleur de l'impact des pesticides agricoles dans des zones aquatiques pourrait être sous-estimée en raison d'un manque d'analyses quantitatives étendues.

Les résultats de ces travaux suggèrent le besoin d'une amélioration des réglementations des pesticides et de leur usage ainsi que d'une intensification de la recherche sur les effets des substances chimiques sur les écosystèmes, insistent les chercheurs.

Source © La France Agricole



vendredi 23 janvier 2015
Les perchaudes de moins d'un an du lac Saint-Pierre au Canada ne survivent plus aux hivers. Ce sont les conclusions d'une étude inédite dont Radio-Canada a obtenu copie.

Les nouvelles données colligées par les scientifiques du ministère des Forêts de la Faune et des Parcs démontrent que l'augmentation de la température du lac fluvial, classé réserve mondiale de la biosphère par l'UNESCO, et la présence de cyanobactéries dans l'eau ont ruiné l'habitat de la perchaude. Il s'agit d'une première manifestation tangible des changements climatiques dans le lac Saint-Pierre.

L'effondrement des stocks de perchaudes a pu être quantifié par les scientifiques, entre autres grâce à 40 stations immergées dans le lac Saint-Pierre. 

Les données de 2013, qui ne sont pas encore publiées, montrent que la survie des perchaudes est en péril. Un constat d'autant plus inquiétant que l'espèce joue un rôle essentiel dans l'écosystème du lac Saint-Pierre.

De plus, depuis de nombreuses années, les chercheurs échantillonnent 210 lieux dans le lac fluvial, à raison de cinq fois au cours du mois de mai. Le tableau suivant démontre que, malgré le moratoire en vigueur depuis 2012, la population chute.

« Les jeunes perchaudes n'atteignent pas les tailles nécessaires. Donc, elles n'accumulent pas assez d'énergie pour passer l'hiver, qui est une période assez difficile pour les poissons à nos latitudes. »

La perchaude est une espèce qui peut vivre en eau chaude. Là n'est pas le problème. Cependant, le réchauffement de l'eau jumelé aux pratiques agricoles en vigueur détruit les herbiers qui sont à la fois l'habitat et le garde-manger du poisson. La température moyenne estivale est passée de 14,8 à 16,5 degrés Celsius, soit une augmentation de plus de 0,5 degré par décennie.

« On a observé, depuis une quinzaine d'années, une augmentation des températures moyennes dans le lac Saint-Pierre, jusqu'au point où on a atteint la prolifération des algues bleues. Et ça, c'est une première manifestation des changements climatiques. »

Le manque de nourriture a donc des conséquences sur la croissance de la perchaude. Au fil des ans, la taille moyenne d'une perchaude d'un an est passée de 8,5 cm à 7 cm, ce qui représente son seuil minimal de survie.


« La pêche à la perchaude, c'était une pêche familiale, c'était une pêche où on pouvait emmener les enfants », ajoute Jean Lévesque, président de l'Association des pêcheurs du lac Saint-Pierre. « Il faisait beau, on pêchait durant la journée et malheureusement, cette clientèle-là est disparue complètement. » Selon Jean Lévesque, les pourvoyeurs ont perdu plusieurs centaines de milliers de dollars en revenus depuis l'imposition du moratoire.

Source © Maude Montembeault / Radio Canada





jeudi 22 janvier 2015
La Russie s'est alarmée mardi du niveau d'eau du lac Baïkal, la plus grande réserve d'eau douce du monde, à son plus bas depuis 60 ans en raison d'une saison très sèche et d'un drainage excessif selon des militants de défense de l'environnement.

«Le niveau actuel est le plus bas depuis ces 60 dernières années», a déploré Iouri Safianov, le ministre des Ressources naturelles de la république de Bouriatie, l'une des deux régions bordant le lac Baïkal, qui contient 20% des réserves d'eau douce du monde.

Ce niveau ne dépasse actuellement que de huit centimètres le minimum autorisé de 456 mètres au-dessus du niveau de la mer, a-t-il souligné, cité par la presse locale.

Face à cette «baisse d'eau dans le lac Baïkal», le département du ministère russe des Situations d'urgence en Bouriatie a annoncé mardi «se mettre en état d'alerte» pour surveiller notamment l'approvisionnement en eau des villages voisins qui risquent de subir des pénuries.

Les défenseurs de l'environnement pointent du doigt l'industrie locale, notamment la société hydroélectrique Irkutskenergo, dont une centrale est installée sur l'Angara - la seule rivière se jetant dans le Baïkal -, l'accusant d'abuser des ressources du lac.

«Chaque année, l'industrie veut baisser le niveau du lac pour produire plus d'électricité», affirme Alexandre Kolotov, coordinateur russe de l'ONG Rivières sans Frontières, un groupe d'associations chinoises, russes, mongoles et américaines.

L'été dernier, ce niveau avait déjà baissé alors que tout le monde s'attendait à une année pluvieuse. Mais l'année s'est avérée particulièrement sèche, abaissant d'autant plus le niveau du lac, a déclaré Arkadi Ivanov, du programme Baïkal de Greenpeace.

«Maintenant, l'industrie énergétique veut l'abaisser encore plus. Plus ils peuvent abaisser ce niveau, plus ils gagnent de l'argent», souligne-t-il.

Le gouvernement russe doit décider la semaine prochaine s'il autorisera une nouvelle baisse du niveau d'eau minimal du lac Baïkal pour alimenter les centrales hydroélectriques.

Source © AFP


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vendredi 28 novembre 2014
Trente années de recherche dans la chaîne de Wind River du parc de Yellowstone dans le Wyoming démontrent que la pollution de l'air finit par tuer les micro-organismes dans les lacs de hautes altitudes et change gravement les écosystèmes et l'écologie des rivières, de la flore et des sols alpins.

Les Lacs alpins de la chaîne de montagne Wind River dans le Wyoming sont sensés contenir de l'eau pure et claire. 

Mais il est désormais démontré que leur chimie est gravement modifié par la pollution de l'air transportée par les vents qui finit par les atteindre. 

En effet les gaz d'échappement des véhicules, les fumées des sites industriels et les vapeurs émanant des activités de l'agriculture intensive contribuent à une accumulation grave d'azote et d'autres produits chimiques dans les eaux lointaines et les sols de nos montagnes. 

Ces accumulations ont provoqué des changements radicaux dans la population des petits organismes des lacs montagneux même dans la zone très protégée de la chaîne de la Wind River et semble désormais devoir affecter les plantes, les poissons et finalement les arbres du parc dans un très proche avenir. 

En effet, 30 années de récoltes de données confirment la pollution grave des eaux montagneuses

Trente années de recherche dans la chaîne montagne de Wind River dans le Wyoming démontrent que la pollution de l'air a fini par tuer les micro-organismes dans les lacs et change gravement l'écologie des rivieres et des lacs alpins.

Les scientifiques y ont détecté jusqu'à sept fois le niveau naturel d'azote dans les écosystèmes du Grand Yellowstone, confirme un spécialiste fédéral américain  de la qualité de l'air. 

Ces changements chimiques de l'air ont tués certaines diatomées des lacs, phytoplancton microscopique, et stimulé très profondément la croissance d'autres algues.

Depuis 1984, les données accumulées provenant des échantillons d'eau et des fonds vaseux des lacs des montagnes Beartooth et Teton révèlent des changements importants dans les apports chimiques et les échanges naturels. En analysant ces données, cumulées à celles des capteurs mesurant la pollution de l'air des stations météorologiques voisines, le bilan de ces 30 dernières années de recherche confirme des changements chimiques radicaux dans les écosystèmes des lacs et des rivières de montagne. Cette pollution accumulée finit par entraîner la mort et des bouleversements irréversibles dans les populations des petits organismes vivants et des lichens aux abords des lacs et des rivières montagneux.

Les chercheurs ont documenté en particulier la perte de certaines espèces aquatiques et de lichens microscopiques.

"Quand nous avons commencé à apercevoir la perte irrémédiable d'espèces de lichens et l'augmentation anormale d'algues nos préoccupations écologique à la préservation de la régions sont devenus très inquiétante a déclaré Ted Porwoll, un spécialiste de la qualité de l'air de la National Bridger-Teton Forest."

Ces études ont été révélé au public cet automne. Il est aussi le co-auteur d'un rapport en 2010 qui décrit certaines constatations et les besoins urgents de recherche.

Les régions sauvages montagneuses de nos régions sont censés être "totalement protégée de l'homme» en tant que bassins atmosphériques de classe I, la norme la plus propre et la plus élevé de la nation américaine. Et le scientifique rappelle que les parcs nationaux doivent être conservés «intacts pour les générations futures." selon Le Clean Air Act de 1963.

ET POUR TANT IL JETTE CE CRI D'ALARME

Les dépôts d'azote

Les gestionnaires forestiers du parc national de Yellowstone qui s'étend sur 900 000 hectares ne peuvent contrôler l'arrivée des polluants tel que le souffre dans les pluies et les neiges qui tombent sur les écosystème de la réserve. Cette  pollution perpétuelle provient d'une variété de sources, y compris l'échappement des automobiles, ou des incendies de forêt, des fumées des installations industrielles, ou encore de l'agriculture intensive, ou des gaz issus des exploitations pétrolifères ainsi que les gaz de la nature elle-même.

Tout ce que nous pouvons faire actuellement est de nous asseoir autour de table des négociations et d'indiquer combien nous sommes inquiets. 

La pollution de l'air et des vapeurs des nuages dans les montagnes du Wyoming tuent nos espèces microscopiques aquatiques et nos lichens. La perte de ces espèces facilite désormais la prolifération d'algues, et les lacs alpins de nos régions qui étaient autrefois limpide sont devenus  un véritable bouillon d'algues. Un seul type de diatomées vient a manquer et elle est immédiatement écrasée par une autre.

Aujourd'hui "Notre plus grande préoccupation est l'azote", a déclaré Porwoll. Les lacs de haute montagne sont claires parce qu'ils sont considérés normalement comme stérile. La pollution à l'azote a bouleversé cet équilibre dans un processus qui s'appelle l'eutrophisation.

"La pollution a l'azote a changé la chimie naturelle des lacs, comme l'on constaté nos observations."

Le dépôt naturel de l'azote pure est normalement d'environ 0,5 kg par hectare et par an. Hors nos observations ont démontré qu'environ 2.5 à 3.5 kg / ha / an se déposaient dans les écosystèmes des zones de haute altitude dans le parc de Yellowstone. 

C'est jusqu'à sept fois plus que le niveau normal: cela équivaux a déposer environ 20 kg d'engrais à gazon par hectare et par an et tout cela se dépose sur les couches extrêmement minces des sols rocheux voir sur les feuilles de granit des sommets eux-même. Avec les intempéries ou la fonte des neiges, les eaux de ruissellements rapportent tout ces engrais dans nos lacs de hautes altitudes et nos rivières en bouleversant totalement leurs écosystèmes.

La charge critique d'azote pour conserver la santé des diatomées est de 1,5 kg / ha / an. Les Organismes comme les lichens sont stressés à environ 3 kg / ha / an. Les plantes atteignent le niveau de charge critique et commencent à changer à environ 4 kg / ha / an.

Les organismes sont donc sous stress intense, mais la pollution ne s'arrete pas là

Nous assistons à la création d'une véritable soupe toxique: 

Il n'y a pas que l'azote mais les autres composés volatils dans l'atmosphère qui finissent eux aussi par se retrouver dans les pluies de hautes altitudes et les manteaux neigeux.L'agriculture intensive, les installations industrielles, le trafic, les incendies de forêt et de nombreuses autres sources contribuent à cet apport continuel. 

Les toxiques atmosphériques comme les émissions de mercure de benzène, de toluène, d'éthylbenzène et de xylènes d'ammoniac proviennent toutes de nos activités humaines diverses et finissent dans nos lacs et rivières de montagne.

"Au cours des 100 dernières années, depuis que l'ère industrielle a commencé, nous avons constaté un changement extrêmement rapide dans les espèces aquatiques des lacs et des rivières mais aussi dans la flore et les sols de hautes altitudes."

D'autres organismes de montagne apparemment inoffensifs sont également fortement affectés par ces apports excessifs d'azote. Ce sont les lichens, les algues les cyanobactéries et les champignons, qui ne peuvent supporter ces changements chimiques soudain.

"Il y a de multiples endroits à Yellowstone, où nous avons pu constater des effets sur les lichens" à haute altitude, a déclaré Porwoll. Aujourd'hui dans certaine zones certain lichens sont déjà en voie d'extinction.

Ce surplus d'Azote a également réduit la diversité des grands organismes montagneux comme les macroinvertébrés, les fleurs alpines par exemples sont sur le point d'être remplacé par des graminées . 

Dans de nombreux endroit le pin blanc a été tué par des insectes ou des maladies, le grouseberry a également disparu en partie à cause de l'augmentation de l'azote. "Dans les petites vallées de haute altitude nous avons même de l'herbe jusqu'à la taille."

Nos surveillance révèlent des niveaux élevés de sulfates, de nitrates et d'ammonium dans les échantillons des manteaux neigeux et dans les eaux à l'ouest et le sud de la chaîne Wind River dans le Colorado. 

Cette région est sous le vent d'une centrale au charbon et si la tendance se poursuit, les scientifiques prédisent même la morts prochaines des poissons et des arbres tant ces vents sont pollués 

Nous constatons également que la pollution réduit la visibilité. Certains jours de grande pollution elle est réduite de 180 miles en temps normals à moins de 70 miles, c'est une réduction de 62 pour cent de visibilité. Parfois les niveaux d'Ozone dans certaines vallées du parc sont plus élevés qu'à Los Angeles.

Bref on pilote en plein brouillard et tenter de vouloir enfouir ces constats est voué à l'echec.

La pollution humaine a déjà déclenché une multitudes de senseurs isolés, et nous allons en payer le prix cher. 

C'est une décision politique que nous avons prise que ne pas vouloir le constater à temps et de vouloir continuer à nier les faits en voulant enfouir toutes ces données, or elles finissent toujours par resurgir là où on ne les attendaient pas.

Ni la terre ni l'univers ne fonctionnent selon nos lois et la nature sera toujours nous le rappeler d'une façon radicale.

© Nature Alerte

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...Et voici un autre problème ci dessous révélé ...la mort massive des forets montagneuses...

vendredi 21 novembre 2014
Les lacs canadiens sont lentement mais sûrement en train de se transformer en une véritable soupe gélatineuse depuis que la pollution industrielle a facilité l'apparition et l’explosion de la population  de l'Holopedium gibberum qui est un crustacé cladocère pélagique. 

Ces organismes sont enveloppés d'une gangue gélatineuse transparente qui reste difficile à apercevoir et qui les protège contre d'éventuelles prédateurs ce qui les avantage face à leurs concurrents affirment les chercheurs, mettant en garde sur l'impact potentiel sur les réseaux d'eau potable.

C'est donc une véritable bataille de plancton qui se livre dans les écosystèmes fragiles des Lacs de l'ontario, et c'est le nouveau petit crustacé qui semble l'emporter sur son concurrent direct. 

Mais plus étrange il semble que tout ce nouveau biotope se développe à cause la pollution industrielle et les pluies acides révèle une nouvelle étude des scientifiques de l'Université de Cambridge publiés dans la revue "Proceedings of the Royal Society B".

La population des Holopediums a doublé depuis les années 1980 dans la plupart des lacs de l'ontario. 

La baisse spectaculaire des taux de calcium due à l'acidification croissante dans l'eau a laissé les daphnies dans l'impossibilité de développer leur exosquelette pour se défendre contre les prédateurs. Ainsi, les populations de daphnies sont en déclin exponentielle, laissant ainsi beaucoup plus d'algues pour les autres organismes, ce dont raffole comme son concurrent l'Holopedium.

Les scientifiques avertissent que cette «gélification» des lacs du Canada contribueront également à bouleverser la chaîne alimentaire et pourra même éventuellement obstruer les systèmes de filtration de l'eau potable. Pour rappel en Ontario, environ 20 pour cent de l'eau potable provient des lacs.

L'industrialisation dans l'hémisphère nord dépose beaucoup d'acide dans les sols et les lacs provoquant la chute croissante du calcium naturel.

Outre la perte de calcium, le changement climatique est à l'origine de l'épuisement de l'oxygène des lacs et qui pourrait conduire à l'augmentation des populations de «moucherons larvaires ,le principal prédateur de la daphnie."

"Il nous faudra des milliers d'années pour revenir à des concentrations normales de calcium des lacs par l'érosion naturelle des bassins versants environnants», averti Tanentzap. 

© Naturelle Alerte





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lundi 13 octobre 2014
Des chercheurs pressent les gouvernements d'améliorer les systèmes de traitement des eaux usées après avoir découvert que la présence de composantes de la pilule contraceptive dans des lacs avait eu pour effet de déstabiliser des écosystèmes.

L'étude menée par la chercheuse Karen Kidd, de l'Université du Nouveau-Brunswick, démontre que l'introduction de petites doses d'œstrogène dans des lacs a presque entraîné l'extinction du vairon à grosse tête. La présence de ces hormones a interféré avec la capacité de reproduction de cette espèce de poisson.

L'équipe de Mme Kidd a commencé à introduire de petites doses d’œstrogènes dans une installation de recherche d'un lac ontarien en 2001.

Immédiatement, les poissons mâles ont commencé à réagir à l'œstrogène, en produisant d'abord des protéines de jaunes d'oeuf et ensuite, ils ont commencé à fabriquer des oeufs, a expliqué la chercheuse. Ils ont été féminisés, a-t-elle précisé.

Peu de temps après avoir fait l'expérience, le nombre de vairons à grosse tête a chuté rapidement et dramatiquement, selon les données des chercheurs. Cette quasi-disparition de l'espèce serait directement liée à l'estrogène.

La raréfaction du vairon à grosse tête a aussi eu des incidences sur son prédateur, la truite, qui s'est elle aussi faite de plus en plus rare dans le lac.

Depuis la fin des années 1990, plusieurs études ont déjà fait état de ce problème. Au Royaume-Uni, notamment, des experts ont découvert que des poissons mâles avaient commencé à produire des oeufs dans des cours d'eau lorsque des oestrogènes avaient été décelés dans leur habitat.

Plusieurs cours d'eau au Canada ont vu leur population mâle de poissons se féminiser en raison des déversements d'eaux résiduelles dans les affluents, comme la rivière Grand, en Ontario, et la rivière Saskatchewan Sud, en Alberta.

Mme Kidd croit que le problème pourrait être résolu avec un meilleur traitement des eaux. D'ailleurs, après avoir épuré le lac à l'étude, la population de vairons à grosse tête est redevenue comme avant, ont remarqué les chercheurs.

«Enlever ces produits chimiques aura des effets bénéfiques sur la population de poissons dans nos affluents», a souligné Mme Kidd.

Selon elle, ces conclusions prouvent la pertinence de la région des lacs expérimentaux en Ontario, que le gouvernement fédéral avait menacé de fermer dans les dernières années. Les chercheurs n'auraient pas pu constater l'ampleur des effets de l'estrogène dans un environnement non contrôlé, a indiqué Mme Kidd.

Source © La presse .ca

vendredi 5 septembre 2014
Un mystérieux cratère a été découvert le mois dernier à Circleville, dans l'Utah. Prenant la forme d'un trou sous la surface de l'eau, son origine précise reste inconnue mais il pourrait être dû selon les scientifiques, à un phénomène de "sols rétractables". 

De l'art martien à l'éruption volcanique en passant par l'explosion d'un gazoduc, toutes les théories y sont passées. Objectif : expliquer le mystérieux cratère sous-marin qui est soudainement apparu au beau milieu d'une étendue d'eau située dans le sud de l'Utah, aux États-Unis. Sur le moment, les scientifiques ont été très intrigués par le phénomène. 

Désormais, des géologues estiment que l'explication est, en réalité, bien plus simple qu'elle n'y paraît. Selon eux, il serait apparu suite à un phénomène appelé "sols rétractables", où le remplissage fréquent du lac aurait causé un effondrement du sol, créant une petite éruption. 

Cratère sous-marin 

Le cratère a été découvert le mois dernier par Gary Dalton, à Circleville, après qu'il a aperçu un trou plutôt inhabituel dans le lac. "Le soleil était juste à droite. Donc, j'ai aperçu ce satané truc que personne n'avait jamais vu", se rappelle-t-il, repris par le DailyMail. M. Dalton a repéré le trou après qu'une grande partie de l'eau du lac a été drainée pour l'irrigation. 

Juste sous la surface de l'eau, il a ainsi vu des cercles concentriques se former, avec un diamètre d'environ sept mètres. Le cercle extérieur est en fait une dépression remplie d'algues. Le cercle interne quant à lui, rappelle la forme des cratères volcaniques. "On dirait de l'art martien. Enfin, je ne sais pas", avançait alors Gary Dalton. 

Les experts de l'Utah Geological Survey se sont empressés d'y jeter un coup d'œil et sont, eux-mêmes, restés ébahis. Sans pour autant prôner la piste alien... "Oui, bien sûr, nous avons plusieurs théories. Mais la plupart ont, pour l'instant été réduites en fumée", explique le géologue Bill Lund. 

Plusieurs scientifiques penchaient plutôt pour une source d'eau naturelle, déversant son trop-plein acquis avec les pluies récentes depuis le sous-sol du lac. Toutefois, cette théorie a rapidement été mise de côté après observations de photos aériennes prises alors que le lac avait été creusé il y a deux ans et demi. 

"C'était un champ de luzerne avant et il n'y avait pas de source à cet endroit. Ça ne peut donc pas être une source", affirme le chercheur. 

Pipeline, méthane, séismes ou météorites ? 

D'autres théories ont été avancées. Par exemple, un pipeline ayant été percé durant la construction du lac. Toutefois, les experts ont été fermes : aucun pipeline ne passe à cet endroit. Autre possibilité ? Une remontée de méthane provenant de matériaux organiques en décomposition sous le plan d'eau. 

Mais M. Lund doute de la véracité de cette théorie car la géologie locale n'est pas susceptible d'être liée à de tels événements. "Si c'était une région de charbon, je passerais un peu plus de temps sur cette hypothèse, mais ce n'est pas le cas", précise-t-il. Aucun tremblement de terre assez puissant n'a été enregistré sur la zone de Circleville. Les scientifiques ont donc également mis cette possibilité de côté. 

Au cours de la visite des géologues, Gary Dalton et ses fils ont déplacé une plateforme afin d'observer le cratère de plus près. Et bien qu'une météore soit apparu dans le ciel quelques semaines auparavant, le cratère est bien trop récent pour en être le résultat. De plus, personne à Circleville n'a entendu d'impact... 

Les géologues ont pu prendre les mesures de ce mystérieux cratère : la dépression centrale fait environ 17,8 cm de profondeur. Il ont également pu insérer un morceau de métal de 33 cm directement au centre. "Quelque chose est remonté et a créé ce cercle. Mais il s'est ensuite effondré sur lui-même, bouchant ainsi l'aération", décrit le chercheur. 

La théorie des sols rétractables 

C'est ainsi que la théorie des sols rétractables a émergé. En effet, le lac a été drainé et rempli une douzaine de fois en deux ans. Ainsi, l'ajout de poids répété dans le lac a provoqué un effondrement du sol sous le plan d'eau, créant une minuscule éruption. "Lorsque le sol s'est effondré et compacté, il a rejeté de l'air et de l'eau vers le haut, créant cette chose. Je pense que ça ne s'est produit qu'une seule fois, c'est tout", avance-t-il. 

Bien que ce phénomène n'ait jamais été observé sous l'eau, c'est l'explication la plus plausible. Mais "il reste encore beaucoup de questions sans réponse à son propos", conclut Bill Lund.

Source © Maxiscience





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vendredi 15 novembre 2013
Des centaines de truites sont mortes à la suite d’une pollution, qui s’étale sur plusieurs kilomètres, sur le ruisseau de La Prée, à Ploufragan.

Des riverains ont découvert depuis mercredi l'importante mortalité des truites Fario, qui serait due à un détergeant.Une pollution qui trouverait sa source quelque part le long de la zone industrielle des Châtelets, sans qu’on en connaisse pour l’heure l’origine précise.

Cette mousse est également visible sur l’étang de Robien à Saint-Brieuc.

Source © Ouest France

Des chercheurs de l'Université Queen de Belfast affirment que le plus grand lac de la Grande-Bretagne et de l'Irlande, le Lough Neagh, a déjà perdu les trois quarts de ses oiseaux d'eau en hiver lors de la dernière décennie.

En seulement 10 ans, le nombre de canards plongeurs qui migrent vers le lac de Lough Neagh en Irlande du Nord pendant les mois d'hiver est passé de 100.000 à moins de 21.000 aujourd'hui.

L'écosystème du lac a considérablement changé ces dernières années, au point qu'une baisse considérable du nombre d'insectes et d' escargots vivant au fond du lac ont aujourd'hui disparu ont ils indiqué dans un communiqué de l'université mercredi. " Historiquement, le lac a été fortement affectée par la pollution des ruissellements agricoles", a déclaré le chercheur Irena Tomankova.

La conséquence inattendue est qu'aujourd'hui on trouve beaucoup moins d'invertébrés qu'auparavant et par conséquent moins de nourriture pour les canards. 

En outre, les températures hivernales dans l'Europe du Nord ont augmenté significativement avec le changement climatique , ce qui signifie que les lacs du grand nord qui étaient gelés en hiver sont maintenant libre de glace et permettent aux oiseaux en hiver de s'y nourrir sans migrer. Les canards n'ont plus besoin de voler aussi loin au sud-ouest et le lac Lough Neagh a perdu aujourd'hui de son importance pour l'hivernage des oiseaux d'eau.

© Nature Alerte

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