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mardi 27 octobre 2015
Des entrepreneurs en travaux sous-marins effectueront des recherches dans le lac Érié pour trouver la source de ce qui semble être une fuite de pétrole provenant d'une barge centenaire qui a récemment été trouvée près de la frontière canado-américaine, a annoncé dimanche la Garde côtière américaine.

Des chasseurs d'épave croient que le liquide s'échappe d'un chaland-citerne qui a coulé lors d'une tempête, il y a près de 80 ans.

Si la barge s'avérait véritablement être l'Argo, il s'agirait d'une découverte significative, puisque le bateau fait partie des 87 épaves répertoriées dans le registre créé il y a deux ans pour identifier les sources de pollution les plus menaçantes pour les eaux américaines.

Des plongeurs iront explorer l'épave lundi pour tenter de colmater la fuite. Le liquide qui s'échappe est un solvant incolore qui s'évapore rapidement lorsqu'il atteint la surface de l'eau.

La Garde côtière s'assurera que les plaisanciers demeurent à une distance sécuritaire des fouilles, qui auront lieu à quelques kilomètres de la frontière canadienne, puisque les émanations du solvant pourraient être toxiques.

Des plongeurs ont aperçu la fuite vendredi. Un hélicoptère de la Garde côtière a ensuite confirmé samedi, à partir des airs, qu'il y avait bel et bien une zone de la grandeur de quatre terrains de football de décoloration dans l'eau.

Mais dimanche, il n'y avait plus aucun trace de la fuite dans l'eau du lac Érié. «Ce solvant ne reste pas dans l'eau longtemps», explique le capitaine de corvette Anthony Migliorini de la Garde côtière américaine précisant que la vie aquatique n'a pas été immédiatement affectée.

C'est le chasseur d'épave Tom Kowalczk, qui vit près du lac Érié, qui a découvert la barge à la fin du mois d'août.

Le directeur du Musée national des Grands Lacs, Christopher Gillcrist, rapporte que les chercheurs sont presque certains que l'épave est celle de l'Argo, puisque les dimensions correspondent et qu'aucune autre barge n'a coulé dans le secteur.

Source © La presse canadienne



lundi 14 septembre 2015
En dépit de son classement en 2002 par les instances internationales «site Ramsar», la zone humide de Réghaïa subit de plein fouet une pollution dégradante.

Les déversements non contrôlés qui proviennent de bidonvilles se trouvant sur les collines bordant le lac continuent d’infliger au lac un avilissement poignant, fragilisant de plus en plus son équilibre écologique. 

Une autre pollution provient des déversements qui se font en amont à partir de l’oued de Réghaïa.

Toute cette zone est une merveille de la nature, où la diversité est une particularité inhérente. Ces attributs risquent de disparaître si rien n’est fait par les pouvoirs publics afin de les sauvegarder. La décadence qui s’abat sur le lac est visible à partir de l’accès principal, où les constructions anarchiques débordent sur les terres agricoles. Une route sinueuse serpente un flanc de montagne pour aboutir à l’entrée du centre cynégétique.

Sur le côté droit de la route, des centaines de baraques sont perchées sur la colline, lui conférant des allures de favelas brésiliennes. Ces baraques ne sont pas raccordées au réseau d’assainissement.

Les déversements des égouts se font directement dans le lac. Des odeurs nauséabondes envahissent l’espace environnant, rendant l’air irrespirable. Malgré la pollution, les oiseaux persistent, on ne sait d’ailleurs par quelle motivation, à construire leurs nids sur les berges du lac.

Le paradoxe est captivant tant il déploie au grand jour une volonté impressionnante. «ces oiseaux ont vraiment de l’enthousiasme, car ils s’accrochent à cet endroit malgré les odeurs et la pollution», confie un habitué des lieux et d’ajouter : «Les pouvoirs publics doivent stopper cette pollution dans les plus brefs délais, car il y va de la sauvegarde de cette zone humide».

Rappelons que le centre cynégétique fait partie de cette zone humide et s’étend sur une superficie de 30 hectares. La zone humide rattachée au centre s’étend, quant à elle, sur une superficie de 842 hectares. Le plan d’eau du lac fait 75 hectares.

En dehors des 30 hectares qui délimitent le périmètre du centre, les autres parties de la zone humide sont exploitées dans le domaine de la villégiature destinée à un public large et varié.

Les autres rives du lac et la plage d’El Kadous sont également exploitées dans le même créneau. Le lac de Réghaïa correspond à l’estuaire de l’oued de Réghaïa dont l’embouchure est barrée par un cordon dunaire. Aujourd’hui, ces dunes son doublées à quelque 600 mètres en amont d’une digue artificielle qui retient un lac permanent.

Toutefois, cette configuration est fragilisée par les bidonvilles qui surplombent le lac. Les occupants de ces mansardes, peu soucieux de l’environnement, laissent couler librement les eaux usées, qui finissent leur course carrément dans le lac, d’où la nécessité  d’une action urgente pour sauvegarder la zone.  

Source © Saci Kheireddine / El Watan
mercredi 2 septembre 2015
Une analyse statistique des changements apportés aux lois et aux procédures environnementales par le gouvernement conservateur laisse croire qu'Ottawa a «à toutes fins pratiques abandonné» les tentatives de protéger les lacs et les rivières du Canada.

Après avoir passé en revue une grande quantité de données et des dizaines de demandes d'autorisation, le professeur de droit de l'Université de Calgary Martin Olszynski a conclu que la protection fédérale des pêcheries et des voies navigables est en déclin depuis une dizaine d'années. Il a présenté ses conclusions dans un article publié dans le Journal of Environmental Law & Practice.

Le professeur a entre autres constaté un abandon «pas tellement graduel» du secteur de la protection de l'habitat des poissons.

La surveillance environnementale effectuée par le ministère des Pêches et Océans a aussi beaucoup diminué durant la décennie 2000, alors que des grandes dépenses étaient faites dans le secteur des ressources.

M. Olszynski a conclu que les changements à la législation environnementale en 2012 n'avaient pas pour objectif de réduire les formalités administratives comme le gouvernement l'a laissé entendre, mais bien d'abaisser la barre en matière de protection environnementale.

Dans son article, le professeur Olszynski explique tout d'abord qu'en 2004, le gouvernement a décidé de minimiser la surveillance des projets qualifiés peu risqués, ce qui a réduit de moitié le nombre de projets évalués.

Une seconde baisse dans le nombre de demandes d'autorisation a été constatée après 2012, année où les conservateurs ont modifié les lois environnementales.

L'analyse de M. Olszynski démontre que des fonctionnaires octroient des autorisations sans avoir vu les plans des développeurs pour résoudre les problèmes soulignés, et ce même si la loi fédérale exige que lesdits plans soient approuvés avant que le projet puisse se poursuivre.

Les avertissements et les accusations ont beaucoup diminué au cours de la même période, passant de 300 à 50, tout comme le temps alloué à cet effet aux employés, qui est passé de 35 000 à 10 000 heures.

Le budget du ministère des Pêches et Océans a été réduit de 80 millions en 2012. Une seconde coupe de 100 millions est prévue au cours des trois prochaines années.

Un porte-parole du ministère fédéral, Kevin Hill, a défendu par courriel les changements apportés par le gouvernement conservateur. «Avant les amendements à la Loi sur les pêches, toutes les activités - du plus grand développement industriel aux plus petits projets sur un terrain privé tels des fossés de drainage, des étangs artificiels et des canaux d'irrigation - étaient soumises aux mêmes règles», a-t-il écrit.

«Le ministère continuera à évaluer des projets qui posent des risques de dommages importants aux poissons et à leurs habitats», a affirmé M. Hill en faisant remarquer que des instructions pour éviter d'avoir un impact sur les poissons sont disponibles sur le site Internet du ministère.

«Quand ces instructions sont suivies, les projets qui comportent de faibles risques pour les poissons et leurs habitats peuvent se poursuivre sans délai inutile», a fait valoir Kevin Hill.

Source © Bob Weber / La Presse Canadienne


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mardi 25 août 2015
Moisson, ce lundi. Le plan d’eau est étroitement surveillé et analysé tous les deux jours pour calculer l’évolution de la pollution aux micro-algues. On ne sait pas quand la baignade sera rouverte. 

Et de deux ! Après les étangs de Hollande aux Bréviaires, c’est désormais la base de loisirs des Boucles de la Seine, à Moisson, qui voit sa baignade proscrite en raison d’une pollution bactérienne.
A Moisson comme aux Bréviaires, ce sont en grande partie les fortes chaleurs de cet été qui ont causé l’apparition de ces maudites cyanobactéries à l’origine des fermetures.

Ces micro-algues prospèrent sous les fortes températures et leur présence provoque des irritations de la peau ainsi que des problèmes gastriques en cas d’ingestion. Début juillet, elles avaient aussi entraîné une fermeture de quatre jours à la base de loisirs de Verneuil-sur-Seine.

A chaque fois qu’elles sont détectées dans des prélèvements de surveillance de l’Agence régionale de Santé (ARS), cette dernière préconise une fermeture. Aux Bréviaires depuis le 3 août et à Moisson depuis le 17 août, les gestionnaires ont fait jouer le principe de précaution et interdit la baignade jusqu’à ce que les taux redescendent sous les seuils d’alerte.

Le week-end dernier, Joël Guérive, le directeur du site de Moisson, a même fait fermer l’accès au plan d’eau. Ce n’est que depuis ce lundi que les activités nautiques sont à nouveau autorisées. « Avec les pluies, le vent et la chute des températures, les conditions sont plus sûres pour faire du voilier ou de la planche à voile, explique-t-il. Mais la baignade demeure quant à elle interdite. »

« Il y aura un test ce mardi à Moisson et un autre aux Bréviaires jeudi », prévient Nathalie Mallet, responsable adjointe de la veille et de la sécurité sanitaire à l’ARS. Pour l’heure, il est impossible de prévoir une date de réouverture pour les deux plages.

« Il faut attendre que les conditions naturelles s’améliorent, note Joël Guérive. C’est une catastrophe pour nos recettes. Depuis le 17 août, la fréquentation est proche de zéro. C’est encore plus rageant que nous n’avons eu aucun souci pendant tout l’été et que nous avions eu beaucoup plus de monde que l’année dernière, notamment parce que nous avons fait baisser le prix d’entrée de 4 € à 2,50 €. »

Source © Le Parisien
jeudi 20 août 2015
Le lac Cajititlan n’en est pas à sa première hécatombe. Comme l’année dernière, des tonnes de poissons morts flottent à la surface de ce lac de l’ouest mexicain, proche de la ville de Guadalajara. Les pêcheurs ont ainsi ramassé 40 tonnes d’Algansea popoche, un poisson endémique de la région.

Phénomène naturel ou négligence industrielle ?

Pour les autorités locales, il s’agit d’un phénomène « naturel et cyclique qui se produit tous les ans et ne concerne qu’une espèce ». Certains évoquent aussi une surpopulation de poissons dans le lac due à l’absence de prédateurs et au fait qu’il n’est pas comestible, ou encore des variations de température qui seraient fatales aux poissons.

Toutefois, des doutes pèsent sur une usine de traitement des eaux usées qui rejetterait ses effluents non épurés dans le lac. En septembre 2014, 48 tonnes de poissons étaient morts dans les mêmes circonstances. Et sur toute l’année, ce sont 200 tonnes de « popoches » qui ont fini par flotter sur le dos. L’Etat de Jalisco avait fini par penser que les quatre épisodes de mort subite des poissons étaient liés à une négligence industrielle



mercredi 12 août 2015
Une nouvelle pollution aux cyanobactéries sur l'étang de Goule, au sud de Bessais-le-Fromental. C'est un coup dur pour les centaines de vacanciers qui vont chaque jour se baigner dans ce plan d'eau à la limite avec le Cher et l'Allier. 

La baignade y est interdite depuis vendredi dernier.


La prolifération des algues bleues ou cyanobactéries est due à la chaleur. 

Ici, un exemple de dépôts sur le rivage.  © Maxppp

Un nouveau prélèvement a eu lieu mardi matin et les résultats sont attendus jeudi ou vendredi au plus tard.

C'est la deuxième interdiction de baignade sur le site depuis le début de la saison et ce n'est pas la première année que cela se produit. Pourtant le Conseil départemental du Cher a financé d'importants travaux pour tenter de résoudre ce problème de pollution.


vendredi 31 juillet 2015
Ce matin, les sapeurs-pompiers sont intervenus en nombre à l’étang de pêche du Paradis, à Auby (Douaisis), pour tenter de contenir une pollution de l’eau.

Ce vert-là n’a rien de naturel. Ou alors André Plichon, le président de l’association des Pêcheurs du Paradis (trois cents licenciés), ne s’y connaît plus : « Pour moi, c’est de la peinture ». Après en avoir détecté « une petite nappe » mercredi soir, le président et son garde-pêche Daniel Quenet ont pris leurs « responsabilités » ce jeudi matin en appelant les sapeurs-pompiers : « Je ne pouvais pas prendre le risque qu’un gars mette la main dedans sans savoir ». D’autant plus que les poissons morts remontaient par dizaine à la surface.

Les sapeurs-pompiers se sont ployés en nombre autour de l’étang vers 10 h 30. Aux centres de secours d’Auby et Douai se sont jointes les unités anti-pollution d’Haumont et Tourcoing. Car la nappe s’est largement étendue sur le plan d’eau d’1,2 hectare. Au moyen de trois barrages, les sapeurs-pompiers ont contenu la pollution aux proximités de la berge. Après quatre heures de présence sur place, une entreprise privée, la société Theys, a été mandatée par la mairie, propriétaire de l’étang, pour pomper le polluant.

Reste à en déterminer avec précision la nature. Si André Plichon penche pour de la peinture, une enquête de police a été ouverte et des prélèvements effectués. Des représentants de l’usine Nyrstar, dont un bassin de décantation est voisin de l’étang, étaient également sur les lieux au cas où la pollution proviendrait de leurs activités.

Source © la voix du nord
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lundi 27 juillet 2015
Hier matin, un habitant de Gondrexange a eu une très mauvaise surprise. Tout près de son chalet, à la surface du petit étang communal qu’il a l’habitude d’admirer, des centaines de poissons flottaient, le ventre à l’air. Carpes, silures d’un mètre de long, et autres espèces prisées des pêcheurs : une véritable hécatombe.

Immédiatement prévenu, le commandant Gilliot, chef du centre de secours de Gondrexange, s’est rendu sur place. Face à l’ampleur du phénomène, il a fait appel à une cellule spécialisée de Saint-Avold et à un expert de Sarreguemines pour déterminer les causes de cette mortalité soudaine et massive des poissons de l’étang.

Rapidement, la thèse de la pollution a été écartée. Les tests ont révélé que le plan d’eau, qui borde le canal de la Marne au Rhin, ne contenait quasiment plus d’oxygène. Un taux dix fois inférieur à la moyenne. Les poissons sont donc morts par asphyxie.

Pour sauver ceux qui pouvaient encore l’être, les pompiers ont passé une bonne partie de la journée à pomper l’eau de l’étang, à la recharger en oxygène à l’air libre, avant de la déverser à nouveau dans le plan d’eau.

Les fortes chaleurs et surtout la sécheresse de ces dernières semaines sont probablement à l’origine de cet épisode de mortalité. Le grand étang, de l’autre côté du canal, n’a pas été touché.
dimanche 19 juillet 2015
Ce paisible lagon anglais parait paradisiaque au premier abord, mais derrière son aspect tropical et exotique, ce lac alcalin est en réalité hautement toxique et basique.

Un beau bleu turquoise, une eau plate, personne à l'horizon, qui refuserait de s'y rafraîchir ? Surtout en ces temps de chaleur intense ? Et si l'on vous disait que se baigner dans ce lagon reviendrait à prendre un bain d'eau de javel ? L'idée de la baignade semble tout de suite moins agréable.

Nous sommes au Lagon Bleu de Buxton, dans le Derbyshire, en Angleterre. Si vous vous y rendez, prenez garde aux panneaux autour du lagon avant de vous y jeter. Ils pourraient vous éviter des irritations de la peau, des problèmes digestifs, ainsi que bien d'autres infections. En effet, du fait de son origine, une mine de calcaire, ce lagon possède un pH extrêmement élevé : 11,5. À titre de comparaison, la lessive à un pH de 12,6...

Une couleur trompeuse

En 2013, il avait été teint en noir par les autorités locales afin de décourager les éventuels baigneurs. Depuis le temps, le lagon est redevenu bleu turquoise. Cette couleur est due aux produits chimiques des carrières de calcaire situées sur les rivages du lagon qui se déversent dans l'eau.

Avec une couleur si attrayante, comme chaque été, des personnes inconscientes vont se baigner dans le Lagon Bleu, et se retrouver avec des problèmes de peau. Alors si vous y allez un jour, vous serez prévenus !

Source © Maxiscience



vendredi 10 juillet 2015
L'eau du lac du domaine provincial Het Vinne à Léau (Zouteleeuw), situé entre Tirlemont et Saint-Trond (Brabant flamand), est infectée par une cyanobactérie (algues bleu-vert), ressort-il vendredi de l'analyse d'échantillons. 

Les visiteurs sont informés de la présence de la bactérie par des panneaux installés le long du plan d'eau, où il est interdit de nager de manière permanente, et sont invités à garder leurs animaux en laisse et à ne pas les laisser s'abreuver dans le lac.

L'algue s'est développée en raison des fortes chaleurs, du manque d'oxygène dans l'eau et de son bas niveau. Elle a provoqué la mort de plusieurs poissons et oiseaux, qui doivent encore être évacués.

Les symptômes manifestés par les personnes ayant ingurgité de l'eau infectée vont des maux de tête, à de la diarrhée et de la fièvre, en passant par un important gonflement des paupières, une irritation des muqueuses et de la peau ou des nausées.

Source: © Belga
mardi 2 juin 2015
Depuis un mois et demi, le lac de Montigny-en-Gohelle est en partie recouvert d’une couche d’algues verdâtres. Une opération de nettoyage de traitement destinée à éviter leur retour va débuter. Tout devrait être rentré dans l’ordre pour la fin juin.

Ce n’est pas si tranquille que ça en a l’air un lac, en tout cas pas celui de Montigny. Depuis la mi-avril, sa surface est recouverte d’une couche d’algues mortes remontées des profondeurs. La croûte verdâtre dérive en fonction du vent d’une berge à l’autre. Une gêne visuelle mais aussi olfactive, la décomposition des algues dégageant une odeur d’égout. Information, rassurante, la pollution est sans danger pour la santé.

On a connu ce genre de problèmes dans le passé mais plus tard, vers août, et de façon moins importante », explique le maire Bruno Yard. La douceur de l’hiver dernier expliquerait la prolifération des algues au fond de l’eau et le détachement d’une partie remontant faute d’oxygène.

Les pêcheurs du Brochet montignynois et les services techniques ont alors relevé leurs manches pour faire place nette, « mais on s’est vite aperçu qu’on ne pourrait pas en venir à bout ».

Pollution récurrente

Un laboratoire a réalisé des analyses qui ont amené la municipalité à agir en trois temps : enlèvement des algues, traitement du fond du bassin, oxygénation de l’eau par un matériel qui sera installé à demeure. Coût total : 55 000 euros.

« Un accord a été trouvé avec les deux agglos pour prendre en charge les travaux », précise le maire, soulagé. Les opérations « devraient être terminées fin juin » par Véolia, délégataire pour les deux agglos de la gestion de l’eau potable et de l’assainissement.

Ce n’est pas le seul désagrément qui touche le lac qui est impacté par le traitement des eaux usées de la communauté d’agglo Lens-Liévin. Elles suivent le bassin versant depuis Avion, transitent par un bassin de relèvement situé à côté du lac avant de filer vers la station de traitement de Fouquières-les-Lens.

Ce bassin est aussi censé recevoir le trop-plein d’eau lors de gros orages et empêcher le lac de déborder. Or c’est le contraire qui se produit : « À l’époque, il était prévu que le bassin reçoive le surplus d’eau quand les pompes ne suffisaient pas. C’était dimensionné pour une pluie décennale. Or, maintenant on a trois pluies décennales par an, donc on a facilement trois surverses du bassin vers le lac ce qui provoque des pollutions. »

Les deux communautés d’agglomération ont procédé à des travaux (renforcement des pompes, relèvement de la hauteur des surverses, capteurs pour mesurer les déversements). Insuffisant. « La solution serait de créer des bassins en amont mais la Call n’est pas prête à le faire vu le coût que cela représente. »

Source © La voix du Nord


mercredi 20 mai 2015
Si partout dans le monde, en matiére de pollution, on peut pas dire qu'"il y ait le feu lac" en Inde en revanche la célèbre citation a véritablement un sens.

Vendredi soir dernier, à Bangalore, la mousse toxique qui recouvre le lac de Bellandur Varthur depuis des années, a littéralement pris feu, comme on le voit dans cette vidéo choquante.

C'est ainsi qu'en début de semaine les résidents de Bangalore ont été averti qu'un de leur lac avait pris feu, et qu'on avait déclenché l'alerte: il y a le  "Feu au lac". 

Faut dire que depuis plusieurs semaines, le lac de Bellandur est litteralemnt recouvert de plusieurs métres d'une mousse toxique, et sous cette épaisse mousse blanche, quant à elle, l'eau a viré au noir, une véritable soupe de produits chimiques et d'eaux usées.

Les experts de la ville ont confirmé qu'une suspension d'huiles et de phosphores provenant de déchets industriels non traités mélangés aux eaux usées ont créé un véritable cocktail Molotov combustible et susceptible de s'enflammer à tout moment.

Déjà toutes les zones humides de proximité ont d'ores et déjà été détruites par le passage de cette véritable lessive toxique.  La pollution du lac est devenue totalement incontrôlable", a déclaré un officier anonyme du conseil de contrôle de la pollution locale . 

Outre qu'il y est donc bien le "feu au lac", les habitants ont également signalé des réactions allergiques et une sensation de brûlure éventuellement causées par des toxines libérées par la mousse.

Mais pire il semble que cette pollution se soit déjà propagée à autre lac voisin. 

Bref si cette nouvelle est saignante de purs jus, je vous rappelle tout de même que rien ne sert de courir il faut juste partir..."à point"...

Point

D'ailleurs on peut pas dire que "Nature Alerte" ne le crie pas depuis déjà bien longtemps...

"IL Y A LE FEU AU LAC"  à tous "LES LACS"

© Nature Alerte








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dimanche 10 mai 2015
Les polluants alimentant l'éclosion d'algues toxiques qui ont tourné au vert des parties de l'ouest du lac Érié et contaminé l'eau potable ces derniers étés ne proviennent pas seulement de l'Ohio.

Ils se versent dans le lac à partir de fermes au Michigan et dans l'Indiana, de systèmes de fosse septique défaillants dans le sud de l'Ontario, et d'installations d'eaux usées à Detroit.

C'est pourquoi le gouverneur de l'Ohio et le chef environnemental commencent à demander à certains des voisins de l'État de se pencher sur ce qu'ils peuvent faire de plus pour réduire les polluants - principalement du phosphore - qui aboutissent dans les affluents du lac.

Le directeur de l'Agence de protection environnementale de l'Ohio, Craig Butler, a dit croire qu'il n'était pas possible de contrer le fléau sans une collaboration de toutes les régions concernées.

Des discussions avec des responsables de l'Indiana, du Michigan et du sud de l'Ontario se sont attardées à l'objectif général de réduction du phosphore dans les cours d'eau, et non aux actions spécifiques qui devront être entreprises. M. Butler a fait valoir que chacun pouvait proposer sa propre solution en fonction des symptômes auxquels il fait face dans son secteur.

L'Ohio a adopté au cours de la dernière année des réglementations sur le fumier de bétail et les engrais commerciaux. 

Des chercheurs ont établi que jusqu'à deux-tiers du phosphore dans le lac Érié provenait de l'agriculture. 

Les nouvelles règles incluent l'interdiction aux fermiers dans le nord-ouest de l'Ohio d'étendre du fumier dans des champs gelés ou trempés, et l'exigence de formation sur l'usage d'engrais commerciaux.

Il n'est pas certain que de telles réglementations trouveront leur chemin au Michigan ou dans l'Indiana.

Des responsables des deux États ont dit soutenir les efforts pour améliorer la qualité de l'eau, et ont ajouté qu'ils avaient déjà des politiques - certaines non contraignantes - pour aider à réduire le déversement de phosphore dans les affluents.


Source © la presse canadienne

jeudi 16 avril 2015
Mercredi, la Ville de Pointe-Claire prés de Montréal au Canada pompait la substance inconnue pour une troisième journée consécutive.

La Ville de Pointe-Claire a pompé depuis lundi après-midi l’équivalent de 23 000 litres d’une substance de couleur noire qui a été déversée mystérieusement dans le lac Saint-Louis, dont les résultats d’analyse d’échantillons sont attendus jeudi.

«On ne sait pas d’où ça vient et jusqu’à quel point ça va affecter l’eau, a exprimé Suzanne Foster, une résidente du coin. Je viens me promener ici tous les jours avec mes chiens. Vais-je pouvoir continuer à les laisser boire l’eau du lac?».

Lors du passage de TC Media mercredi après-midi, une forte odeur d’huile était toujours présente dans l’air. Des employés de RSR-Environnement, une firme externe embauchée par la municipalité, s’affairaient à extraire le produit avec de gros boyaux verts.

La substance qui aurait l’apparence d’un hydrocarbure se trouve sur le bord de la rive aux limites de Dorval et de Pointe-Claire à la hauteur du boulevard des Sources. Elle longe la berge sur environ 200 mètres vers l’avenue de l’Église.

«Nous surveillons la situation de près, a mentionné la porte-parole de Pointe-Claire, Marie-Pierre Paquette-Séguin. Le ministère de l’Environnement a pris des échantillons. Nous aurons les résultats des analyses jeudi, ce qui va nous permettre d’être fixés sur l’origine du déversement.»

Catherine Vallière a été la première lundi à alerter la municipalité de la présence de ce produit toxique.

«J’espère que les autorités ne vont pas cesser de pomper cette huile, dit-elle. Il faut enlever ça avant que ça coule au fond de l’eau.»

Ce n’est pas la première fois que Pointe-Claire est aux prises avec un cas de pollution. En mars 2013, la présence d’huile et d’eau contaminée avait été constatée dans le réseau d’égout de la municipalité. Le déversement de milliers de litres de liquides contaminés aux BPC provenait de réservoirs de l’entreprise Reliance.

Source © Véronique Leduc / TC Média




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Source uicn
lundi 30 mars 2015
La plus récente tentative de contrôler l'algue toxique qui pousse dans le lac Érié et qui a contaminé l'an dernier l'un des plus grands systèmes d'eau potable de l'Ohio va permettre de mettre fin à une pratique dont les environnementalistes se plaignent depuis des années. Reste à savoir si cela fera une grande différence, mais il faudra attendre au moins quelques années pour statuer sur la question.

Les conditions qui permettent à cette algue toxique de pousser sont le résultat d'un ensemble de problèmes qui ont été imputés aux fermiers, aux changements météorologiques, aux systèmes vieillissants de traitement des eaux usées, aux fuites de fosses septiques et aux autres espèces invasives présentes dans le lac.

L'Assemblée législative de l'Ohio a approuvé la semaine dernière l'interdiction aux fermiers du nord-ouest de l'État d'étendre du fumier sur leurs champs gelés ou détrempés par la pluie et la fin du déversement de sédiments de dragage dans le lac Érié d'ici cinq ans.

Ces changements législatifs, les premiers faits par l'État depuis qu'une toxine a contaminé l'eau potable de plus de 400 000 habitants du nord-ouest de l'Ohio et du sud-est du Michigan en août dernier, proposent également plus de tests du ruissellement des terres agricoles et des installations de traitement des eaux usées.

Un nouveau coordonnateur d'État sera aussi nommé pour superviser le suivi, le traitement et les tests effectués sur l'algue toxique.

Les partisans de ces mesures affirment toutefois qu'il n'est pas possible d'en prédire le résultat final.

«Nous savons que c'est significatif. Mais avant que vous puissiez me dire quelles sont les températures, la direction du vent et les résultats des averses, il est impossible de savoir quels impacts cela pourra avoir sur le lac», a déclaré le sénateur du nord-ouest de l'État, Randy Gardner.

Même si une grande part du phosphore qui permet à l'algue de pousser dans le lac Érié provient de l'Ohio, il y entre également à l'extrémité ouest par la rivière Detroit et provient de terres agricoles de l'Indiana voisin et du sud du Canada.

«Tant que nous ne convaincrons pas nos amis de l'Indiana, du Michigan et du Canada de s'attaquer à ce problème d'une façon semblable à la nôtre, nous allons continuer à en ressentir les effets. Mais nous essayons de faire notre part», a souligné le président du Sénat de l'Ohio, Keith Faber.

Source © Associated Press

mercredi 18 mars 2015
Une équipe plurinationale de recherche placée sous la direction de l'Eawag, l'institut de recherche sur l'eau, de l'Université de Berne et du Musée d'histoire naturelle de Berne a étudié les lacs alpins et périalpins en allant littéralement au fond des choses. Dans le « Projet Lac », les populations de poissons, comme celles des lacs de Sils ou de Poschiavo, ont été inventoriées pour la première fois de façon systématique et scientifique.

Vingt-six lacs périalpins ont été étudiées entre 2010 et 2014 dans le cadre du « Projet Lac ». Au total, plus de 60 espèces de poissons ont été recensées. En 2012, une coopération avec le service de la chasse et de la pêche du canton des Grisons a permis d'inclure les lacs de Sils en Engadine et de Poschiavo dans cette étude. 

Les résultats, aujourd'hui disponibles, révèlent que ces deux lacs abritent des communautés de salmonidés très intéressantes sur le plan halieutique. Leur faune d'origine, telle qu'elle est décrite dans les sources historiques, a cependant été fortement influencée par l'introduction de poissons en provenance d'autres bassins versants, notamment des ombles chevaliers, des cristivomers (ombles du Canada) et des truites fario. Les analyses génétiques ont montré que ces poissons introduits s'étaient croisés avec les poissons indigènes, causant de lourdes pertes de biodiversité. 

Ainsi, la truite lacustre autochtone du lac de Poschiavo a quasiment perdu toute sa spécificité et les truites marbrées (Salmo marmorata) et adriatiques (Salmo cenerinus) trouvées dans ce lac seront sans doute bientôt les dernières de leur espèce en Suisse. Une lueur d'espoir cependant : au lac de Sils, la population autochtone de truites danubiennes (Salmo labrax) a pu se maintenir tant bien que mal malgré les alevinages effectués avec des truites de souche atlantique. Pour elles aussi, ce lac est le dernier habitat connu en Suisse.


Pêcheurs et chercheurs : des approches et des résultats différents

Selon le constat des pêcheurs, les captures d'ombles chevaliers ont fortement chuté ces dernières années dans le lac de Sils cependant qu'elles augmentaient de façon spectaculaire dans le lac de Poschiavo suite à son apparition dans ce dernier au début des années 2000. Aujourd'hui, les captures sont ainsi cinq fois plus nombreuses dans le lac de Poschiavo que dans celui de Sils. L'un des objectifs du projet était donc d'identifier les zones occupées par les ombles dans le lac de Sils et de déterminer la cause du déclin apparemment si dramatique de leur population. Fait surprenant, les résultats des pêches au filet effectuées de façon standardisée par les scientifiques ont livré une image toute différente : ils indiquent ainsi qu'à l'heure actuelle, la densité d'ombles chevaliers du lac de Sils est comparable à celle du lac de Poschiavo. Le manque de captures ne semble donc pas être entièrement dû à une baisse d'effectifs. De même, les ombles des deux lacs étaient de taille comparable, ce qui semble exclure un problème de croissance. L'explication la plus vraisemblable serait donc une plus grande difficulté de capture des poissons. Celle-ci pourrait par exemple être due à des différences de comportement vis-à-vis de la prise et de la recherche de nourriture.

Une référence pour pouvoir suivre les évolutions futures

L'inventaire systématique et standardisé effectué dans le cadre du projet Lac pourrait servir de référence pour l'avenir. L'effet d'une modification des paramètres écologiques, suite par exemple à une utilisation des lacs pour la production d'électricité par pompage-turbinage, peut ainsi être mesuré a posteriori sur les populations de poissons. Au lac de Poschiavo, les pêches représentatives montrent que les truites sont principalement capturées à proximité des rives, en eau peu profonde, alors que les ombles privilégient les profondeurs situées entre 20 et 40 m. Les deux espèces les plus importantes pour la pêche affectionnent donc les milieux les plus susceptibles d'être affectés par une utilisation du lac à des fins de pompage-turbinage : les zones proches de rives s'assècheraient de façon récurrente suite à la montée et à la baisse du niveau de l'eau et, entre 20 et 40 m de profondeur, les eaux du lac subiraient un réchauffement pouvant atteindre 4 °C. Il est donc fort probable qu'une telle exploitation du lac de Poschiavo se répercute sur la taille de ses populations de poissons.

L'intérêt d'un inventaire piscicole

Conformément à la loi sur la pêche, la dissémination des espèces de poissons en Suisse doit être suivie et documentée avec précision. La directive-cadre sur l'eau de l'Union Européenne comporte une prescription similaire. Les experts doivent établir des statistiques montrant quelles espèces sont particulièrement menacées et doivent de ce fait être protégées. On connaît cependant encore mal les espèces vivant dans les grands lacs d'Europe. Dans la plupart des cas, les seules données disponibles sont les statistiques de la pêche. On sait quelles espèces et combien de poissons sont capturés et combien sont relâchés, mais l’étendue réelle de leur diversité est inconnue.

C'est pour cette raison que le projet Lac a été lancé - en 2010, l'année internationale de la biodiversité. Grâce à lui, l'Eawag, l'université de Berne et le Musée d'histoire naturelle de la commune bourgeoise de Berne veulent contribuer à faire un peu de lumière sur les sombres profondeurs des lacs. Les grands lacs font l'objet d'une pêche systématique, les espèces trouvées sont identifiées, mesurées et photographiées et les statistiques des captures sont analysées. « Nous établissons ainsi pour la première fois le degré réel de l’actuelle biodiversité des poissons dans les lacs », déclare le directeur du « Projet Lac », le professeur Ole Seehausen de l'Eawag et de l'Institut de l'Ecologie et de l'Evolution de l'Université de Berne. « En outre, ce projet doit nous aider à découvrir pourquoi la diversité des espèces et la composition de la biocénose varient parfois tellement d'un lac à l'autre et quelles raisons écologiques entraînent l'apparition ou la disparition d'espèces. »

Mieux connaître l'histoire des espèces pour mieux les protéger

Ole Seehausen est convaincu que les données fournies par le projet, dont le coût s'élève à près de 2,4 millions de francs, encourageront à protéger la biodiversité des poissons : « Nos résultats donneront par exemple des pistes sur la manière dont la revitalisation des berges et la valorisation des zones d'eau peu profonde doivent être exécutées pour avoir les plus grandes chances possibles de réussite. »

Le projet réunit des experts de différents pays voisins, car au final, l'enjeu n'est pas seulement d’acquérir des connaissances scientifiques, mais aussi de conserver les populations de poisson des lacs alpins et périalpins dans le futur. Au Musée d'histoire naturelle de Berne, une vaste collection de poissons et d’échantillons de tissus est constituée ; elle pourra servir de référence pour de futures recherches, et ce, bien au-delà des frontières.


Source © news.admin.ch

dimanche 25 janvier 2015
Les petites bestioles qui occupent le fond des eaux froides et claires du plus grand lac alpin d'Amérique du Nord, le lac Tahoe dans le Sierra Nevada , sont en train de disparaître à un rythme alarmant

Les données scientifiques effectuée dans les fonds du lac en automne dernier ont constaté que la population de huit espèces d'invertébrés benthiques* ont chuté dangereusement, de 55 % à 99,9 % pour certain d'entre eux , depuis les dernières données collectées en 1960.

"Nous sommes très surpris de constater un déclin si dramatique de la population des petits invertébrés, dont certains ne se trouvent que dans le lac Tahoe, sur une si courte période de temps a déclaré Sudeep Chandra de l' Université de Reno au Nevada.

"De grands bouleversements se produisent actuellement au fond du lac "

Situé à la base d'un domaine skiable, le lac Tahoe est une attraction touristique mondialement connue pour sa beauté à couper le souffle. Malheureusement, le développement des activités touristiques et des loisirs nautiques ont finalement eu raison de son état écologique.

Les petits animaux des fonds vaseux du lac Tahoe , appelés invertébrés benthiques, comprennent les vers plats, l'amphipode aveugle et le plécoptère Tahoe. Ils ont diminué de 55 pour cent à 99,9 pour cent pour certain d'entre eux.

Par exemple la population du petit plécoptère endémique des eaux peu profondes du lac Tahoe (la capnie de lacustra) avait déjà été décrite en 1963. 

La fin de son cycle de vie sous-marine, est fortement associée aux plantes marines appelées skunkweed (Chara spp.) et de la mousse sous marine. Récemment, un déclin dramatique des plantes en eau profonde a été observée en raison de l'eutrophisation et l'introduction d'espèces envahissantes comme des écrevisses non indigènes.

© Nature Alerte



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mardi 13 janvier 2015
Des scientifiques russes s’alarment: la présence massive d’algues sur certaines rives du lac Baïkal met en péril son écosystème. 

Une menace encore plus dangereuse que les rejets de l’usine de cellulose Baïkalsk, décriée par les écologistes et fermée à l’automne 2013. 

Inscrit au patrimoine mondial de l’humanité, ce lac d’une superficie équivalant à celle de la Belgique est la plus grande réserve d’eau douce de la planète.    

La perle de la Sibérie est en danger. Des algues vertes s’amoncellent sur des rives du lac Baïkal. On en compte jusqu’à 90 kg par mètre carré. Drainées par les orages, elles se décomposent en dégageant une odeur nauséabonde. Sur ces côtes touchées par la pollution les habitants et animaux ne peuvent plus boire sans danger les eaux du lac réputées pour leur pureté.

"Le Baïkal est étudié depuis le 18e siècle et l’on n’a jamais observé un changement aussi grave de son écosystème dans toute l’histoire des recherches, alerte Mikhaïl Gratchev, directeur de l’Institut de limnologie (la science des eaux continentales) d’Irkoutsk, du département sibérien de l’Académie des sciences de Russie. 

Une expédition scientifique, menée en septembre dernier, a évalué le volume d’algues de type spirogyre à près de 1400 tonnes sur 10 km dans les eaux de surface au nord. Signe d’un excès de nutriments, nitrates et phosphates en particulier, elles ont commencé à proliférer en 2011 et s’amassent parfois sur 40 mètres de profondeur.

En cause: le rejet des eaux usées

A l’origine de cette pollution: les eaux usées. Les chercheurs pointent du doigt, entre autres, une station d’épuration dans la région de Severobaïkalsk. Initialement conçue pour les déchets ménagers, elle traite les eaux usées provenant du lavage des wagons de la RZD, les Chemins de fer russes. En 2010, la compagnie a changé de fournisseur au profit de détergents plus efficaces, mais plus dangereux, "un puissant cocktail de produits chimiques synthétiques, alcalins et même désinfectants", d’après Oleg Timochkine, biologiste à l’Institut de limnologie.

En amont, d’autres industries contribuent à ce phénomène en rejetant leurs eaux dans les affluents du lac. Sans oublier l’accroissement des flux de touristes face à des systèmes d’assainissement qui, quand ils existent, ne sont pas adaptés. Ni les eaux usées rejetées par les navires de la région… Selon Marina Rikhvanova, présidente de l’association Vague écologique du Baïkal, seules 1600 tonnes des 25000 tonnes d’eaux usées produites par les bateaux de la région d’Irkoutsk chaque année sont traitées.

La destruction de l’écosystème en marche

Si le lac, immense, est encore loin de se transformer en marécage, les scientifiques craignent la destruction irréversible de son écosystème naturel d’ici à une poignée d’années. 

Outre les bactéries entérocoques dangereuses pour la santé, ils ont constaté la mort de l’éponge qui filtre naturellement ses eaux. Avec plus de 900 espèces endémiques, selon l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture), le lac Baïkal est le plus riche au monde en termes de biodiversité. Or, les spirogyres étouffent les autres espèces d’algues et empêchent la reproduction de petits poissons qui sont à la base de la nourriture de l’omoul, le plus fameux – et le plus pêché – des poissons du lac. Et aucune étude n’a encore été menée sur la quantité présente dans les profondeurs.

Déjouer cette catastrophe écologique a un coût

Selon les experts, éviter cette catastrophe écologique coûterait environ 10 milliards de roubles (plus de 130millions d’euros). Cette somme permettrait de réaliser un diagnostic approfondi et de rénover ou construire de nouvelles installations de traitement des eaux tout au long de la côte.

Mikhaïl Gratchev propose également d’interdire les poudres contenant des phosphates sur tout le territoire russe. C’est ce qu’a fait la France en 2007 pour les lessives.    

Source © Jeanne Cavelier, correspondante à Moscou / Novethic 



vendredi 3 octobre 2014
Après les 500 kg du jeudi 25 septembre, ce sont 250 kg supplémentaires de carpes mortes qui ont été sorties de l'étang de la commune des Hermites, tout au nord du département d’Indre et Loire , hier. 

C'est la deuxième fois en huit jours qu'Élodie Deforges, agent de développement à la Fédération de pêche d'Indre-et-Loire, et son collègue Stéphane Pays se rendent sur ce plan d'eau propriété de la commune mais dont la gestion halieutique et piscicole est assurée par la fédération départementale.

« Entre l'odeur pestilentielle qui règne dans la vallée et le ramassage de toutes ces carpes, aujourd'hui, nous sommes tristes de voir autant de dégâts », assurent les techniciens. Ils sont aussi présents pour effectuer « ce travail désagréable » mais avouent trouver énormément de plaisir en formant les jeunes à la pêche. Le plan d'eau des Brossard est classé 1re catégorie.

Les deux techniciens, ainsi que la commune, ont alerté l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, la Direction départementale des territoires et les services vétérinaires, mais depuis huit jours, aucun contrôle (température et analyses) n'a été effectué par ces trois organismes.



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jeudi 4 septembre 2014
Lancement ce mercredi matin d'une opération de nettoyage du lac de Louvain-la-Neuve, touché récemment par une pollution au chlore. La faune et la flore en ont souffert, il faut donc à nouveau diminuer sérieusement le niveau de l’eau pour que la vie reprenne. Cela devrait durer quelques mois.

Complètement réaménagé il y a quelques années, le lac de Louvain-la-Neuve va subir une nouvelle cure de jouvence. La pollution au chlore détectée récemment a détruit une partie de la flore, des espèces ont disparu et l’eau a perdu de sa clarté. La présence de carpes aurait accentué les problèmes, ces poissons empêchant la régénération des plantes aquatiques. "Il fallait intervenir, explique Jean-Claude Mangeot, garde-forestier et gestionnaire du site. Pour l'instant, il n'y a plus de végétaux dans le fond du lac. On le sait car le nombre d'oiseaux migrateurs qui s'arrêtent pour ravitailler est moins important. La disparition des truites et des goujons a aussi été un indice important de la dégradation de la qualité de l'eau".

Vidanger pour permettre aux plantes de repousser

Le lac de Louvain-la-Neuve est un bassin d’orage, il récolte les eaux qui ruissellent dans les rues, c'est d'ailleurs probablement de là qu'est venue la pollution. En aval, le trop-plein se déverse dans un petit cours d’eau. Les vannes ont donc été ouvertes ce mercredi matin. Le niveau du lac va baisser pour permettre à la végétation de repousser. "On refermera les vannes quand on sera suffisamment bas, poursuit Jean-Claude Mengeot. Je préfère le faire maintenant car il suffit d'un peu de soleil pour que le processus démarre. Au contact de l'air et de la lumière, la vase va pouvoir se reminéraliser, et quand on remettra de l'eau, la végétation qui aura poussé va se décomposer et alimenter les bactéries qui filtrent l'eau. Le lac sera donc à nouveau propre."

Les oiseaux migrateurs sont moins nombreux depuis la pollution au chlore.

La vidange prendra quelques jours. Ensuite il faudra laisser la nature faire son travail. Le garde-forestier espère pouvoir remettre le lac sous eau en mars, afin de permettre la nidification de plusieurs espèces d’oiseau. Ces quelques mois seront mis à profit pour retirer les déchets jetés dans l'eau par des passants et pour effectuer quelques travaux de consolidation des berges.

Indépendamment de tout problème de pollution, le lac de Louvain-la-Neuve subira pareille revitalisation tous les cinq ans.

Source © Hugues Van Peel - RTBF

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