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lundi 7 septembre 2015
Un peu plus de sept mois. C’est, à cause du bruit des transports routiers, ferroviaires et aériens, la période de vie en bonne santé statistiquement perdue par une personne résidant toute sa vie dans l’agglomération parisienne, selon une étude réalisée par Bruitparif et l’Observatoire régional de santé Île-de-France dont Environnement Magazine vous dévoile les résultats en avant-première.

« Au total, 75 000 années de vie en bonne santé sont perdues chaque année dans l’agglomération, dont 44 000 à  cause de troubles du sommeil, 30 000 de la gêne et le reste du fait d’infarctus ou d’acouphène.

Soulignons en outre que le bruit routier est responsable de 84 % des impacts, même si la méthode a tendance à minimiser ceux du bruit aérien », précise Fanny Mietlicki, la directrice de Bruitparif.

Les auteurs ont mis en oeuvre pour la première fois à cette échelle une méthode de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’appuyant sur le calcul des Daly (« DisabilityAdjusted Life Years » ou « années de vie en bonne santé perdues »). La quantification s’effectue notamment grâce aux données sur l’exposition au bruit de la population fournies par les cartes stratégiques du bruit (CSB), enfin consolidées pour l’agglomération parisienne (au sens Insee, couvrant une grande partie de l’Île-de-France).

Ce travail permet de rappeler l’impact réel des nuisances sonores sur la santé publique. « Les maires ont désormais conscience des conséquences sanitaires de la pollution de l’air. Pas forcément de celles du bruit, alors que les actions locales sont particulièrement pertinentes pour cette question », remarque Fanny Mietlicki.

Alors qu’une commission d’enquête sénatoriale a chiffré, en juillet, à au moins 100 milliards d’euros le coût économique annuel de la pollution de l’air en France, cette nouvelle étude s’essaie aussi à une telle quantification en s’appuyant sur la méthode du « consentement à payer ».

 Résultat : une facture de 3,8 milliards d’euros pour l’agglomération parisienne. Une première estimation qui pourra être complétée en 2016 par une étude du Conseil national du bruit sur les aspects économiques liés à la non-qualité des environnements sonores.

Source © Magazine de l'environnement



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mardi 17 mars 2015
Le Conseil de Paris a approuvé lundi un projet de plan de prévention du bruit routier, qui a mis au centre des débats les nuisances provoquées par le périphérique. 

Ce projet de plan doit désormais faire l'objet d'une consultation publique pendant deux mois avant d'être définitivement adopté.

Au cours de 34 mesures, ce plan prévoit notamment la création d'un "baromètre de l'environnement sonore à Paris", la couverture du périphérique avec un enrobé phonique sur "l'ensemble des tronçons mitoyens des zones d'habitation" d'ici 2020 (30% des 35km); la réalisation d'ici 2020 d'un "programme de création de nouvelles zones 30 en vue de leur généralisation en dehors des grands axes"; la création de zones à trafic limité, fermées à la circulation automobile à certains horaires.

Le préambule de ce plan indique qu'environ 11% des Parisiens "résident dans un environnement que l'on peut qualifier de bruyant à cause du trafic routier", soit quelques 231.000 personnes.

Source © AFP
mercredi 4 mars 2015
Les derniers chiffres publiés dans un rapport de l’Agence européenne de l’environnement sont inquiétants: le bruit tuerait chaque année plus de 10.000 personnes en Europe. 

L’exposition au bruit pourrait en effet provoquer crises cardiaques ou AVC prématurés.

Un quart de la population européenne serait exposé à un niveau de décibels trop élevé. Un chiffre encore trop important quand on sait que le bruit expose à des risques de crises cardiaques ou d’AVC prématurés. 

Selon les chiffres d’un rapport publié par l’Agence européenne de l’environnement, plus de 10.000 personnes décèderaient chaque année du bruit en Europe. L’exposition au bruit provoque également insomnies, hypertension et stress.

Il s’agit donc d’un enjeu de santé public préoccupant. Et, pour tenter de sortir de cette situation, l’Agence européenne de l’environnement cherche des solutions  et préconise notamment la mise en place de barrières anti-bruit ou une diminution du trafic aérien la nuit. Mais il s’agit là de mesures compliquées à mettre en place.

Source © Enviro2b
jeudi 8 janvier 2015
Une étude portant sur le rapport des jeunes au son indique que beaucoup écoutent la musique trop fort et, malgré leur connaissance des risques, ne protègent pas suffisamment leur audition.

Ils aiment écouter fort la musique, sont conscients des risques, mais ne changent pas leurs comportements pour autant: une étude sur le rapport des jeunes au son révèle que les troubles auditifs ne sont pas réservés aux populations les plus âgées. 

Plus des trois quarts des 15-30 ans ont déjà ressenti des troubles auditifs comme des acouphènes (bourdonnements ou sifflements dans les oreilles) ou une perte d’audition à la suite d’une forte exposition sonore, indique une étude Ipsos réalisée à l’occasion de la douzième édition de la Semaine du son, qui se déroulera du 19 au 25 janvier à Paris et jusqu’au 8 février partout en France.

Eviter d’écouter au casque pendant des heures, porter des bouchons d’oreille dans les concerts, s’éloigner des enceintes, autant d’attitudes que les 15-30 ans n’ont pas encore adoptées, alors qu’ils sont presque tous conscients (pour 98% d’entre eux) que «l’exposition excessive aux sons forts entraîne des problèmes auditifs». Seuls 21% d’entre eux déclarent s’éloigner systématiquement des enceintes, 10% font des pauses régulières, 3% utilisent des bouchons d’oreilles à usage unique et 4% leurs propres bouchons.

Cette génération privilégie l’écoute individuelle de la musique puisqu’une très grande majorité (89%) utilise un casque ou des écouteurs, et ce pendant une heure et quarante-trois minutes par jour en moyenne. 61% aiment tout particulièrement écouter au casque avant d’aller se coucher. Plus d’un jeune sur deux a l’impression que le niveau sonore est plus élevé que par le passé au cinéma, et 60% ont cette impression concernant les publicités à la télévision. Enfin, fait préoccupant selon certains spécialistes, presqu’un quart d’entre eux (23%) ne fait jamais de pause dans l’écoute et un jeune sur dix ne baisse jamais le volume.

S’ils écoutent aussi fort, c’est d’abord pour l’ambiance (40%), la qualité du son (34%), mais aussi par transgression. Quant à ceux qui ont déjà ressenti un trouble auditif, 55% déclarent n’avoir rien fait pour s’informer sur le sujet ou être pris en charge, relève l’étude.

Cette étude a été réalisée en ligne entre le 23 et le 31 octobre 2014 sur un échantillon national représentatif de 501 personnes des 15-45 ans (données des 15-30 ans isolées).

Source © AFP
mardi 2 décembre 2014
Un rapport sur les bélugas force l'arrêt des travaux à Cacouna

«Il y a des signes préoccupants de déclins récents et de cas de mortalité inexpliquée chez de jeunes bélugas, peut-on lire dans un communiqué émis par le COSEPAC.

TransCanada a annoncé avoir stoppé ses travaux à Cacouna, lundi, après qu'un comité fédéral ait conclu que le béluga n'est plus une espèce «menacée» mais bien une espèce «en voie de disparition».

Le Comité sur la situation des espèces en péril (COSEPAC) s'est réuni à Ottawa, la semaine dernière. Ses experts ont conclu que la survie du béluga de l'estuaire du Saint-Laurent est compromise par la prolifération d'algues toxiques, la pollution ainsi que la perturbation causée par le bruit et le développement industriel.

Au terme de sa réunion, l'organisme a décidé de changer la classification du béluga, qui n'est plus «menacé», mais bien «en voie de disparition».

«Il y a des signes préoccupants de déclins récents et de cas de mortalité inexpliquée chez de jeunes bélugas, peut-on lire dans un communiqué émis par l'organisme. Cette petite population fait face maintenant à un risque de disparition considérablement plus élevé que lorsqu'elle a été évaluée il y a dix ans par le COSEPAC comme étant "menacée".»

«Sans une protection de son habitat essentiel, on s'attend à ce que cette population continue de diminuer», ajoute le comité.

L'annonce est une tuile pour TransCanada, dont le projet Énergie Est prévoit la construction d'un port pétrolier en eau profonde à Cacouna. Ce terminal se trouverait en pleine zone de reproduction des bélugas.

Selon les documents produits à l'Office national de l'énergie, 175 pétroliers y accosteraient chaque année.

Peu après l'annonce du COSEPAC, TransCanada a annoncé avoir stoppé ses travaux le temps d'évaluer les recommandations de l'organisme et d'évaluer leurs impacts sur le projet Énergie Est. 

L'entreprise compte réviser «toutes les options viables pour l'avenir», peut-on lire dans un communiqué émis lundi après-midi.

TransCanada a également annulé un événement «portes ouvertes» qui devait justement se tenir à Cacouna cette semaine.

«Nous partageons les préoccupations environnementales des Québécois et de tous les Canadiens, incluant leurs inquiétudes concernant les bélugas du Saint-Laurent, a indiqué le porte-parole de l'entreprise, Tim Duboyce. Le projet Énergie Est sera conçu, bâti, et opéré dans le plus grand respect de ces préoccupations tout faisant de la sécurité notre priorité absolue.»

TransCanada a mené des forages exploratoires dans ce secteur à la fin de l'été. Ces travaux ont été stoppés sur ordonnance de la Cour supérieure à la fin septembre parce qu'ils mettaient en péril les populations de bélugas. Le ministère de l'Environnement a empêché les forages de reprendre à la mi-octobre, sommant TransCanada de corriger les problèmes de bruit.

Le certificat d'autorisation de la compagnie a expiré dimanche sans qu'elle ait pu s'entendre avec Québec sur un plan correctif.

Source © La Presse.ca
lundi 7 juillet 2014
Bruitparif (Ile-de-France) et Acoucité (Grand Lyon) s'allient pour mettre en place un nouvel indice de bruit. Celui-ci est issu du projet Harmonica, retenu par la Commission européenne dans le cadre du programme européen Life+ Environnement.

Harmonica est "innovant et parlant", car il est "proche de la perception des nuisances sonores", a annoncé Bruitparif jeudi 3 juillet. Outre la fonction de surveillance du bruit, le projet œuvre au partage des données obtenues. L'objectif est de "favoriser la prise de décision par rapprochement d'expériences, d'innovations et de plans d'action". Mais le projet vise tout autant l'amélioration de l'information du grand public.

L'indice a déjà été expérimenté sur plus de 12.500 km2 et 13 millions d'habitants. Démarré en octobre 2011, le projet Harmonica bénéficie d'un budget total de 1.733.608 euros, financé à 50% par des subventions européennes. La date de clôture du projet est fixée au 31 décembre 2014.

Le projet Harmonica "a vocation à s'étendre à d'autres agglomérations et observatoires en Europe en favorisant l'utilisation du nouvel indice et en encourageant à publier les informations sur le site", explique Bruitparif dans un communiqué du 3 juillet.

Source actu environnement

jeudi 15 mai 2014
C’est un véritable coup de grisou propre à faire exploser la sérénité annécienne que risque de déclencher la publication du récent rapport de l’OMS, sur la qualité de l’air dans le monde. 

L’Organisation mondiale de la Santé a examiné la pollution aux particules fines de 1 600 villes réparties dans 91 pays et publié un classement, selon lequel Annecy serait la deuxième ville la plus polluée de France derrière Douai (Nord)…

Un pavé lancé dans “le lac le plus pur d’Europe” par un organisme dont le sérieux et la respectabilité ne peuvent pas être mis en doute.

La préfecture n’est cependant pas la seule ville du département à figurer dans le top 5 des villes polluées. Annemasse arrive en 3e position. Deux villes de Haute-Savoie sur le podium, loin devant Grenoble, Marseille ou Paris… de quoi donner des sueurs froides à tous ceux qui comptent sur “l’air pur de nos montagnes” pour attirer les touristes. Et encore, aucune commune de la vallée de l’Arve ne figure parmi les 81 villes françaises du classement.

Bien sûr, on pourrait trouver quelques remarques à opposer aux sages de l’OMS, pour atténuer le constat accablant. L’année retenue pour l’étude (2011), a ainsi été une année noire, exceptionnellement polluée à cause d’une météo particulièrement défavorable. Mais cela vaut aussi pour Chambéry et Grenoble, qui sont situées plus loin dans le classement.

On pourrait ergoter également sur le polluant retenu (uniquement les particules fines) ou l’emplacement des stations sélectionnées par l’OMS et le choix, pour Annecy, de celle de Loverchy (près de l’avenue du Rhône) plutôt que celle de Novel, plus éloignées du trafic, mais une analyse des données relevées par Air Rhône-Alpes, l’organisme chargé d’analyser la qualité de l’air au quotidien, montre que les différences ne sont pas flagrantes.

Le constat est donc là. En matière de pollution, Annecy et Annemasse ne font pas mieux que la vallée de l’Arve, considérée comme le mauvais élève du département depuis plusieurs années.

Source © Stéphane BOUCHET / Le Dauphinée 
jeudi 6 mars 2014
Afin d'évaluer la proposition présentée par le gouvernement fédéral des États-Unis , le Bureau de gestion de l'énergie des océans ( BOEM ) a publié une étude d'impact environnemental de l'utilisation des canons à air sismique . 

L'année dernière le gouvernement américain a proposé de faire usage de canons à air sismiques pour explorer la présence de pétrole et de gaz dans ces océans, le secteur de l'énergie estimant que les réserves fossiles sous le sud-est des États-Unis ne peuvent être découverts que par des études sismiques .

Les canons à air sismiques sont utilisés pour détecter la taille et l'emplacement des gisements d'hydrocarbures dans les océans en créant une onde acoustique dirigée vers les fonds pour en mesurer numériquement l'écho à partir d'une série de capteurs sismiques placés en surface. Les protecteurs de l'environnement estiment que cette technique pourrait s'avérer dévastateur pour la vie marine .

Environ 55 espèces marines, dont plusieurs espèces qui sont déjà menacées d'extinction et plus de 20 espèces de poissons pourraient subir gravement les incidences négatives de la pollution sonore générée par ces canons, a déclaré le Conseil national de la défense des ressources maritimes. De nombreuses espèces marines comme les baleines et les dauphins utilisent leurs capacités auditives pour chasser ou communiquer.

Selon les dernières recherches de la NOAA et de l'institut Cornell , la baleine noire de l'Atlantique Nord est la plus menacée par ces techniques affirme le rapport. Mais l'impact des canons à air sismiques ne s’arrête pas là, il pourrait causer la perte de 40 à 80 % de la population des églefins et des cabillauds mais aussi tuer toutes les larves et les œufs de poisson.

Tommy P. Beaudreau , le directeur de la BOEM , a déclaré à la presse que neuf entreprises ont déjà demandé un permis d'explorer la zone de 900 000 km² située en dessous de la baie du Delaware juste au sud de Cap Canaveral , en Floride. Environ 1,3 millions de barils par jour pourraient être ajoutés à la production d'énergie domestique en explorant l'Atlantique , a effectivement déclaré Erik Milito , directeur des opérations pour l'American Petroleum Institute (API ) .

Le prof.Tommy P. Beaudreau quant à lui estime que l'utilisation de canons à air sismiques pourrait causer la perte de 138 000 animaux marins et perturber gravement la vie de 13,6 millions d'autres poissons et mollusques.

© Nature Alerte





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jeudi 20 février 2014
Les efforts de transposition de la directive 2002/49/CE relative à l'évaluation et à la gestion du bruit dans l'environnement sont relancés. Le ministère de l'Ecologie et le ministère de l'Intérieur ont adressé le 11 février une instruction aux préfets concernant les collectivités en situation de non-conformité. 

La France ne parvient pas à combler son retard, ce qui a conduit la Commission européenne à lui adresser une mise en demeure le 31 mai 2013, après lui avoir lancé un ultimatum en 2011. L'instruction invite les préfets à effectuer un diagnostic précis de l'état d'avancement de la transposition par les collectivités, qu'ils doivent adresser au ministre de l'Ecologie pour le 14 mars 2014. 

La directive, transposée à travers le code de l'environnement, a instauré l'obligation, pour les collectivités, d'élaborer des cartes de bruit (CB) et des plans de prévention du bruit dans l'environnement (PPBE). 

C'est précisément l'élaboration de ces cartes et plans qui est problématique. Les représentants de l'Etat sont donc invités à recenser les collectivités qui sont en passe de finaliser leur CB et leur PPBE, celles qui n'ont pas encore initié leur élaboration, et celles qui "manifestent un refus de principe d'engager les démarches nécessaires". Dans ce dernier cas, l'instruction insiste sur le fait que le préfet peut se substituer aux collectivités pour remplir les obligations prévues par la directive.

A l'issue de ce recensement, le gouvernement arrêtera une "stratégie de mise en conformité rapide, qui fera l'objet d'une nouvelle instruction, accompagnée des outils nécessaires à sa mise en œuvre". L'élaboration de cette stratégie se fait urgente, au regard des risques de sanction qui pèsent sur la France, mais également du fait de l'impact des nuisances sonores sur la santé humaine.

Source © actu environnement 




lundi 13 janvier 2014
Crevette, thon, crabe, homard, on un coût aux état unis, c'est 650 000 mammifères marins tués ou blessés par la pêche commerciale dans les océans du monde entier. C'est ce que révèle un nouveau rapport publié aujourd'hui par le Conseil de défense des ressources naturelles .

91% des fruits de mer consommés aux États-Unis sont importés et leur pêche viole une loi fédérale sur la protection des mammifères marins selon cette étude. Cette étude accuse les pêcheries étrangères d'utiliser des piéges ou des engins de pêche dangereux et dont l'utilisation viole la loi des États-Unis pour protéger les mammifères marins.

Elle appelle les consommateurs à jouer un rôle dans la protection des baleines, des dauphins et des lions de mer en choisissant de préférence les produits américains.

«Personne ne veut de leur cocktail de crevettes à côté d'un dauphin mort, mais c'est pourtant ce qui se passe quand nous mangeons des fruits de mer importés qui ne sont pas tenus aux mêmes normes que les fruits de mer américains », a déclaré Zak Smith , avocat du NRDC et co-auteur du rapport . "

Depuis 40 ans, le gouvernement fédéral n'a pas réussi à faire respecter une loi qui pourrait sauver des milliers de baleines et de dauphins des pratiques de pêche étrangères négligentes .

En effet, ce rapport examine l'échec du gouvernement américain à faire respecter la protection des océans en vertu de la "Marine Mammal Protection Act ", qui exige que les pays exportateurs de produits de la pêche prouvent que leurs prises n'ont pas été récolté en violation des normes américaines qui limitent les blessures graves et la mort des mammifères marins .

Ce rapport examine donc les espèces et les populations primaires menacées d'extinction qui serait aidé par l'application de la loi américaine de la protection de l'océan à l'importation. Il tente de mettre en évidence les pratiques de pêche clés qui mettent en danger les mammifères marins , et les régions du monde où les prises accessoires sont une préoccupation essentielle . La capture accidentelle d'animaux dans les engins de pêche, ou les prises accessoires , pousse certaines populations de mammifères marins à bord de l'extinction rappelle t il.

Les espèces les plus touchées par les exportations de fruits de mer pour les marchés américains sont :

  • La baleine noire de l'Atlantique Nord : par les risques des pratiques de pêche du homard et du crabe du Canada
  • Le lion de mer de Nouvelle-Zélande : par les risques des pratiques de pêche du calamar de Nouvelle-Zélande
  • Le cachalot de Méditerranée : par les risques des pratiques de pêche  de l'Italie et de la Turquie 
  • Le Vaquita : par les risques des pratiques de pêche de la crevette ne respectant pas les règlements Mexicains
  • Le Dauphins Spinner : par les risques des pratiques de pêche de l'industrie du thon du Sri Lanka de l'Inde et des pays Baltes 
  • Le marsouins communs de la mer Noire  : par les risques des pratiques de pêche inadéquats
  • Le Stock des petits rorquals : par les risques des pratiques de pêche japonais et sud-coréens
  • Le faux orque l'espadon et le marlin : par les risques des pratiques de pêche du thon dans l'océan Pacifique 



Ben voilà, ça c'est dit ... c'est pas moi c'est ma sœur qu'a cassé la machine à vapeur...quoi qu'en observant l'actu de plus près ....tout s'explique ...voir article ci-dessous...

© Nature Alerte

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Peut être faut il rappeler à Zak Smith , avocat du NRDC et co-auteur du rapport que la Navy a annoncé que 2014 serait le début de:...



Dans les cinq ans à venir, la marine américaine a prévu d'augmenter ses tests de sonars. Et tant pis pour les baleines, les cachalots et les dauphins, mis en danger par ces petites expériences militaires.


Une technique particulièrement nuisible pour ces cétacés. En cause : l'intensité du son émis, si puissant qu'il les désoriente complètement.


A tel point que la nuisance sonore peut les conduire dans des eaux peu profondes, où ces cétacés peuvent s'ensabler, ou finir par s'échouer. C'est notamment le cas de la baleine à bec, très sensible au son. Mais le plus gros animal vivant, la baleine bleue, pourrait également être affectée, préviennent les biologistes.


"Ces résultats doivent être pris en compte par les organismes chargés de la régulation, et par ceux qui planifient les exercices navals", a prévenu Stacy DeRuite, qui a participé aux études menées par l'université St Andrews, en Ecosse, sur l'impact des sonars sur plusieurs espèces de baleines.


Ces études ont reproduit le son d'un sonar de 200 décibels auprès des baleines. Dans un diamètre de 3 à 10 km, toutes les espèces présentes ont cessé de s'alimenter et de nager, avant de se livrer à un comportement très inhabituel, dangereux pour leur survie.


Des considérations dont ne semblent pas s'embarrasser la marine américaine. Les défenseurs de l'environnement ont accusé la Navy de s'être empressée d'obtenir ce permis de cinq ans auprès de l'industrie nationale de la pêche marine sans avoir pris en compte les dangers pour les cétacés.

Pourtant, selon les propres chiffres de la marine américaine, cette activité pourrait tuer des milliers de baleines et de dauphins, uniquement sur la côte est.  Et plus encore dans les zones de test prévues, 13 000 cétacés seraient grièvement blessés, et 2 millions seraient "légèrement" blessés et pourraient perdre leur faculté auditive. 


Bon ben ...euh...c'est la guerre des effets d'annonces NON!!!









samedi 12 octobre 2013
Salué par les défenseurs de l'environnement, le Parlement européen a franchi mercredi une étape importante dans la réduction de la pollution acoustique sous-marine en votant pour que l'exploration sismique de gisements pétroliers sous-marins soit intégrée à la directive sur les évaluations de l'incidence sur l'environnement (EIE).

La procédure de révision de la directive EIE (2012/0297 (COD)), à l'étude au Parlement européen ce mercredi 9 octobre, a abouti à l'inclusion de " la recherche et l'exploration des minéraux " à la liste des activités requérant une EIE. " Dans un contexte où les compagnies pétrolières intensifient les explorations sismiques des fonds marins européens, avec les conséquences que cela suppose pour la vie marine, ce vote est une excellente nouvelle ", se sont réjouis les experts d'IFAW, d'OceanCare, et de NRDC, trois organisations internationales de protection de la nature.

Au cours des deux dernières semaines, deux articles scientifiques ont mis à jour les effets néfastes des bruits sous-marins intenses sur la vie marine, et notamment sur les baleines, les dauphins et les crustacés (étude 1 - étude 2).

Les défenseurs de l'environnement dénoncent depuis des années le problème de la pollution sonore en milieu marin. Faisant fi de ce problème, la Grèce et la Croatie ont récemment délivré des permis d'exploration sismique à grande échelle dans leurs eaux.

" Nous tenons à féliciter le Parlement pour son courage face à l'opposition violente des lobbys pétroliers ", a déclaré Sigrid Lüber, Présidente d'OceanCare.

" L'obligation d'effectuer une EIE pour les activités d'exploration des fonds marins, réclamée depuis très longtemps, est un pan important de la protection de la vie sous-marine. Nous demandons maintenant aux gouvernements européens d'emboîter le pas au Parlement ", a exhorté quant à lui Michael Jasny, Directeur du Projet de protection des mammifères marins du NRDC.

Patrick Ramage, Directeur du programme Baleines d'IFAW, a également déclaré : " Il y une semaine à peine, un groupe d'experts indépendant a démontré le lien entre l'émission de bruit sous-marin intense et l'échouage massif de dauphins d'Électre sur l'île de Madagascar en 2008. (voir article précédent)  IFAW a participé au sauvetage et peut témoigner de la détresse des animaux échoués. Aujourd'hui, le Parlement européen a fait un choix décisif en faveur de la vie marine. "

Le Conseil européen doit faire connaître sa position au cours des prochaines semaines.
jeudi 10 octobre 2013
L’Homme est de plus en plus présent sur les océans. Or, sonars et prospections pétrolières génèrent tant de bruit, que les cétacés s’en trouvent perturbés. Et ce n’est pas tout, à l’autre bout de la chaîne trophique, aussi petites soient-elles, les larves de mollusques subissent également d’importants dommages.

L’océan n’est pas tout à fait un havre de paix. Le milieu est bruyant, la faune baigne dans le vacarme des icebergs, de l’activité sismique sous-marine, des différents cris d'animaux, des vagues, du vent… Tous ces sons sont le signe d’un océan dynamique, et la faune s’en est accommodée au fil du temps. 

Mais depuis quelques décennies, le trafic maritime s’est intensifié, les sonars sont omniprésents et les forages du plancher océanique gagnent du terrain. Aujourd’hui, le bruit produit par les activités humaines l’emporte sur le brouhaha naturel.

Les sonars affectent l’écholocalisation des cétacés, et provoquent régulièrement des échouages massifs. La prospection pétrolière s'ajoute à cette pollution sonore quand elle recourt à la « prospection sismique », une méthode qui visualise les structures géologiques. Les navires utilisent des canons à air comprimé qui génèrent des ondes sismiques. Cette méthode est si intrusive que la présence d’observateurs à bord est obligatoire pour s’assurer qu’il n’y ait pas de mammifères marins aux alentours du navire.

Pourtant, il n’y a pas que les cétacés qui sont mis à mal durant les prospections sismiques. 

Une équipe de recherche néo-zélandaise a montré que les ondes sismiques générées lors des explorations du plancher océanique provoquaient des déformations physiologiques dans les coquillages. L’équipe a mené une expérience en particulier sur les larves de pétoncles, et leurs résultats sont publiés dans les Scientific Reports. 

Elle révèle que les larves de ce bivalve exposées au bruit sismique subissent des retards de développement importants : selon leur expérience, 46 % d’entre elles présentaient des anomalies morphologiques.

Même les sonars pourraient endommager le développement des larves

Quelque 4.881 larves de pétoncles de Nouvelle-Zélande ont été réparties en quatre échantillons exposés au bruit, et quatre non-exposés. Les chercheurs ont soumis les quatre premiers à un enregistrement de sons sismiques provoqués par des canons à air comprimé, toutes les trois secondes. L’ensemble des échantillons a été analysé à 7 intervalles différents, entre 24 et 90 h après la fertilisation.

L’étude suggère par ailleurs que compte tenu de l’important retard de développement des larves en réponse à la violence du bruit, il se pourrait que même des sons moins intrusifs, du type de ceux produits par les sous-marins classiques, soient aussi en mesure de les affecter. Natacha Aguilar de Soto, principale auteure de l’article, rapporte dans un communiqué de l’université de St Andrews (Écosse) que personne ne s’attendait à ce que les larves soient autant affectées.

Actuellement, personne n’est en mesure d’expliquer les mécanismes cellulaires qui engendrent ces malformations mais clairement, le bruit perturbe les processus de développement naturels. 

Déjà, par le passé, les pêcheurs du monde entier se plaignaient des mauvaises récoltes de fruits de mer lorsqu’ils passaient après les navires de prospection pétrolière. Les résultats de l’équipe de Natacha Aguilar de Soto mettent en lumière que le bruit anthropique est probablement le facteur dominant expliquant les mauvaises pêches survenues après les exercices de prospection.

Source © Futura science
jeudi 26 septembre 2013
Un rapport d'étude publié par la Société de conservation de la faune remis au gouvernement de Madagascar a confirmé que les échouages massifs de baleines de plus en plus fréquents proviennent probablement des sonars militaires et autres sondeurs de recherches pétrolières. 

Ce rapport, publié le 25 Septembre 2013 exige la réévaluation des influences environnementales des activités militaires et d'explorations pétrolières sur les océans.

Dans le but d'obtenir des résultats sur les effets des sonars et sondeurs sur les baleines, deux recherches ont été menées simultanément. 

Les résultats de ces deux recherches contredisent la croyance persistante que les sonars militaires et les sondeurs des explorations pétrolières marines n'avait aucun impact sur les baleines. Les résultats ont également confirmés les effets néfastes des sonars sur les fanons et l'alimentation par filtration des baleines.

Cette étude révéle que se sont des stimulis acoustiques qui ont conduit à l'échouage massif d'environ 100 baleines à tête de melon dans la lagune de Loza au nord-ouest de Madagascar en 2008. Ces stimulis acoustiques émanaient d'un système de sondage multifaisceaux (SMF) actionnée par un navire de recherche pétrolière sous contrat avec ExxonMobil Exploration and Production Limited.

Le comité d'examen scientifique indépendant été composé d'experts de la WCS, du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), de la NOAA et de la Commission baleinière internationale, ainsi que le gouvernement de Madagascar.

comme suit: Dr. Howard Rosenbaum (WCS) , le Dr Rodger Melton et le Dr Linda Zimmerman ( ExxonMobil ) , le Dr Teri Rowles ( NOAA mammifères marins Câblage réseau) , le Dr Jason Gedamke (NOAA Programme Acoustics Océan ) , le Dr Peter Thomas ( Marine Mammal Commission ) ; Jill Lewandowski ( BOEM ) , le Dr Greg Donovan (CBI) , le Dr Brandon Southall (SEA) , également à la tête de la commission d'examen scientifique indépendant.

Le panel était composé de: Brandon L. Southall , Ph.D. , Teri Rowles , DVM , Ph.D. , Frances Gulland , Vet. MB , Ph.D., MRCVS ; . Robin W. Baird , Ph.D. et Paul D. Jepson , DVM , Ph.D., Dip.ECZM .


le rapport complet en anglais est consultable ici

© Nature Alerte


lundi 9 septembre 2013
Au printemps 2012, plus de 900 dauphins communs à long bec et des marsouins noirs se sont échoués sur les côtes péruviennes . Les autorités ont affirmé que ces dauphins étaient morts de causes naturelles en contractant un morbillivirus, ce qui n'a jamais convaincu ni mes collègues d' Orca Peru, ni moi, a déclaré à la presse Dr Reese Halter.

Ce que nous avons découvert au contraire est en réalité bien plus inquiétante et parfaitement contraire aux allégations du ministre Gladys Triveno.

Durant le premier semestre de 2012, l'exploration sur les champs pétroliféres de Corvina et Albacora au large des côtes du Pérou par la société BPZ Energy a été mené par une série de tests sismiques puissants.

Orca Pérou a entrepris 30 autopsies dans trois expéditions distinctes. Les scientifiques ont constaté que les dauphins et les marsouins examinés avaient tous des saignements important au niveau des tympans  et parfois même des crânes fracturés. 

En outre , tous leurs poumons, leurs foies , leurs rates, leurs estomacs , leurs vessies , leurs peaux , leurs graisses,   affichaient de taux de bulles de gaz extremement important. Ces bulles ont causés la destruction massive des tissus. Dans le jargon scientifique nous avons révélé qu'ils étaient en fait tous morts d'emphysème pulmonaire aiguë, ce que plongeurs connaissent bien et craignent lors de leurs phases de décompression. En revanche nous n'avons trouvé aucune preuve de morbillivirus dans les 30 autopsies .

Ce qui est arrivé aux dauphins péruviens semble avoir eu lieu la semaine dernière , mais cette fois le long de la côte ouest-africaine au large du Ghana .(voir article précédent)

L'exploration maritime pétrolière utilise des techniques de canons à air comprimé pour explorer les fonds marins.  Ces canons produisent à des niveaux élevés des sons à basses fréquences en libérant de l'air à haute pression dans la mer afin de créer des bulles oscillantes dans les sons produits oscille dans la bande passante de 70 à 140 Hz  . Ils sont déployés en grands nombres sur des grands filets rateaux afin de maximiser leurs puissances . 

Ceci devient très inquiétant lorsque nous savons que la Navy américaine a annoncé qu'en début 2014 elle commencera des exercices d'entraînement Deepsea comprenant des explosions et des tests sonores tout le long de la côte Est des états unis, dans le golfe du Mexique, le sud de la Californie et Hawaï, et qu'elle compte les mener à bien jusqu'en 2019.

Les études ont déjà confirmé que les modèles informatiques prédisaient qu'en ce faisant des milliers de baleines et de dauphins mourraient en subissant des blessures graves , et que des millions de poissons perdraient temporairement leurs auditions ou subiraient d'importants changements comportementaux.

The Natural Resources Defense Council affirme que la Navy sous-estime gravement les effets destructeurs de ces exercices annoncés sur les mammifères marins. La pensée même de tuer ou de mutiler plus de baleines et de détruire les écosystémes marins est une folie absolument totale.

Lecteurs, je vous en conjure, réclamer à vos gouvernements de dire « non» à ces exercices navals annoncés par la Navy américaines.

Ne laissons pas à nos enfants des océans sciemment appauvris , et ce que le capitaine Paul Watson de la Sea Shepherd Conservation Society dit ....' Si les baleines meurent, nous mourrons »... est aujourd'hui plus vrai que jamais.


© Nature Alerte / Source Dr Reese Halter Huffington Post


...allez PUB...pour l'exploration VERTE...ben tiens...il existe nécessairement un seuil 
à la con-science humaine...non?...



mardi 6 décembre 2011
BERGEN (Norvège) - Trafic maritime, prospection pétrolière, parcs éoliens offshore... N'en déplaise au commandant Cousteau et aux espèces qui y vivent, l'océan n'est pas le monde du silence.

Bien au contraire, les fonds marins sont de plus en plus bruyants: du fait des activités humaines, l'intensité sonore y a augmenté de 20 décibels ces 50 dernières années. Avec des conséquences néfastes pour la faune.

Le son est à la base des communications des cétacés, c'est ce qui leur permet de percevoir leur environnement. Entendre est aussi important pour eux que voir l'est pour nous, explique Mark Simmonds, responsable scientifique de la Société pour la conservation des dauphins et des baleines (WDCS).

S'il y a trop de bruit environnant, ils peinent à communiquer, a-t-il dit à l'AFP, en marge d'une récente conférence internationale sur les espèces migratrices à Bergen (Norvège).

Un problème moins anodin qu'il n'y paraît car ce brouillard acoustique perturbe l'aptitude des cétacés --normalement souvent capables de communiquer à plusieurs dizaines de kilomètres de distance-- à s'orienter, se nourrir ou encore se reproduire.

Le seul trafic de petits bateaux peut réduire de 26% la portée des sons émis par les grands dauphins et même de 58% celle des baleines pilotes.

Pour Nicolas Entrup, un représentant des ONG Ocean Care et NRDC, la mer est en passe de devenir pour les cétacés ce qu'une discothèque est à l'homme, un endroit où on peut rester un instant mais où l'on ne pourrait pas vivre.

Imaginez une situation où, pour parler avec votre famille, vous êtes obligé de crier en permanence, dit-il.

Les océans étant vastes, les espèces importunées peuvent certes se déplacer mais encore leur faut-il trouver un nouvel habitat adapté.

Le problème est particulièrement aigu dans l'Arctique où, recul de la banquise aidant, l'homme laisse une empreinte sonore grandissante: nouvelles routes maritimes, prospection pétrolière...

Prenez le narval par exemple, dit M. Simmonds. Il a un habitat très limité sous les glaces marines. Il est très adapté à cet environnement froid. Quand ce sera vraiment trop bruyant, où ira-t-il ?.

Même problème dans le Grand Nord canadien pour le béluga, un mammifère marin migrateur extrêmement sensible au bruit.

Comment ces animaux capables de détecter des navires à une trentaine de km à la ronde pourront-ils continuer leurs migrations dans les eaux étroites entourant l'île de Baffin alors qu'un important projet minier risque d'y engendrer une forte augmentation du trafic maritime ?

Nous ne savons tout simplement pas comment certaines espèces vont s'adapter ni même si elles vont s'adapter tout court, souligne M. Simmonds.

Dans certains cas, le vacarme des hommes peut être fatal.

Les exercices militaires impliquant des sonars anti-sous-marins sont ainsi mis en cause dans l'échouage en masse de baleines: aux Canaries en 2002, une quinzaine de baleines à bec ont ainsi payé de leur vie des manoeuvres de l'Otan.

Comme on est dans le domaine militaire, aucune information transparente n'est disponible et on en sait finalement très peu sur la vraie étendue du problème, déplore Nicolas Entrup.

Autre menace: les campagnes sismiques qui consistent, à l'aide de canons à air, à projeter des ondes contre les fonds sous-marins pour y déceler des hydrocarbures.

Une campagne conduite il y a quelques années sur la côte nord-est américaine a ainsi littéralement réduit au silence les rorquals communs --une espèce menacée-- pendant toute la durée des tirs dans une zone peut-être aussi grande que l'Alaska.

Le souci de l'écologie peut avoir des conséquences néfastes comme avec, par exemple, la construction de champs toujours plus vastes d'éoliennes toujours plus grosses, nécessitant le battage de pieux au fond de la mer avec un marteau hydraulique.

Un procédé susceptible d'approcher les 250 décibels, dose mortelle pour les mammifères marins se trouvant dans les parages, mais que l'on peut sensiblement amoindrir, si on s'en donne les moyens, grâce à des rideaux (colonnes) de bulles d'air dans l'eau.

Mais il faudra ensuite compter sur le bruit des bateaux assurant la maintenance, la pose de câbles, l'élargissement des infrastructures portuaires...

Le tableau est sombre, mais on a les connaissances et la méthodologie pour remédier à certains problèmes, relève Michel André, du Laboratoire d'applications bioacoustiques de l'université polytechnique de Catalogne, qui coordonne le projet Lido visant à cartographier les sons des fonds marins.Il est par exemple assez facile de diminuer le bruit des bateaux, souligne-t-il. La preuve, les militaires savent déjà le faire.

L'Europe fait figure de pionnière en la matière, selon M. André. La Commission européenne finance ainsi SILENV, un projet regroupant 14 partenaires et qui vise à définir un écolabel acoustique pour les navires.

L'UE planche aussi sur une directive avec l'ambition de limiter le bruit dans ses eaux. En espérant que les autres nations suivront.

Source ©AFP / 06 décembre 2011 06h10




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