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mercredi 28 octobre 2015
Avec la pollution et la destruction de leur habitat naturel, la population des lucioles a été fort menacée ces dernières années. Pour préserver l'espèce et lui rendre hommage, le parc chinois «East Lake Peony Garden» situé dans la ville de Wuhan city, dans la province de Hubei, a ouvert un espace entièrement dédié aux insectes lumineux.

L'élevage coûte plus d'1 euro par luciole

Heureux sont les visiteurs, qui peuvent ainsi admirer ces petits points illuminés habituellement invisibles en ville. Le journal britannique Daily Mail explique comment l'endroit féérique, qui abrite environ 10 000 lucioles, a été aménagé : «Il est divisé en 5 zones séparées : une zone de vol, une zone d'observation, une zone dans laquelle il est possible d'être au plus près des insectes, une zone où ceux-ci se nourrissent et une zone d'explication scientifique.»

A noter que mettre à l'honneur ces insectes fascinants et les élever a un coût : environ 10 yuan par insecte, soit un peu plus d'1 euro.

Source © Le Parisien

jeudi 11 décembre 2014
Le gouvernement canadien est l'un des plus timides sur la scène internationale lorsque vient le temps de restreindre le commerce des animaux et végétaux menacés d'extinction.

Des documents récemment publiés révèlent que le Canada a enregistré son abstention sur presque toutes les résolutions présentées l'an dernier aux délégués des 180 pays membres de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction.

Lors de leur assemblée générale de mars 2013, à Bangkok, les pays membres ont décidé d'étendre la protection de la convention internationale à 76 plantes et animaux. Le Canada a enregistré son abstention lors de tous ces votes, sauf un, ce qui lui permet en théorie de poursuivre le commerce de ces espèces menacées.

Selon le Fonds international pour la protection des animaux, cette position du Canada est «sans précédent» et «inexplicable». Sheryl Fink ne peut nommer un seul pays qui affiche un tel bilan.

Certaines abstentions canadiennes ont même touché des espèces qui ne font pas du tout l'objet de commerce au pays - comme le lamantin, la mante atlantique ou le bois d'ébène. De leur côté, depuis la création de la Convention, il y a 39 ans, l'Islande, par exemple, a enregistré 22 abstentions, le Japon 18 et le Royaume-Uni huit; les États-Unis ne se sont jamais abstenus.

Le porte-parole d'Environnement Canada, Danny Kingsberry, a indiqué dans un courriel que ces réserves exprimées sont temporaires, et que les restrictions au commerce seront appliquées dès que la réglementation canadienne sera amendée. Mais en vertu du texte de la Convention internationale, une abstention du pays membre constitue «un geste unilatéral» qui lui permet de se soustraire au traité pour ces espèces en particulier.

Selon Mme Fink, le Canada a très bien pu par le passé amender sa réglementation bien avant les 90 jours de délai accordé par la Convention - et certainement avant 20 mois.

Le Canada mène par ailleurs un combat contre l'organisme international au chapitre des ours polaires, mais ses appuis commencent à s'amenuiser. En 2010, lorsque la Convention a songé à interdire le commerce de tout ou parties des ours polaires, l'Union européenne (UE) s'était rangée derrière le Canada. Mais en 2013, certains importants pays européens - dont le Royaume-Uni et l'Allemagne - se sont dits opposés à la chasse aux ours polaires. L'UE était quant à elle restée les bras croisés.

Source © La Presse Canadienne

mardi 2 décembre 2014
Un rapport sur les bélugas force l'arrêt des travaux à Cacouna

«Il y a des signes préoccupants de déclins récents et de cas de mortalité inexpliquée chez de jeunes bélugas, peut-on lire dans un communiqué émis par le COSEPAC.

TransCanada a annoncé avoir stoppé ses travaux à Cacouna, lundi, après qu'un comité fédéral ait conclu que le béluga n'est plus une espèce «menacée» mais bien une espèce «en voie de disparition».

Le Comité sur la situation des espèces en péril (COSEPAC) s'est réuni à Ottawa, la semaine dernière. Ses experts ont conclu que la survie du béluga de l'estuaire du Saint-Laurent est compromise par la prolifération d'algues toxiques, la pollution ainsi que la perturbation causée par le bruit et le développement industriel.

Au terme de sa réunion, l'organisme a décidé de changer la classification du béluga, qui n'est plus «menacé», mais bien «en voie de disparition».

«Il y a des signes préoccupants de déclins récents et de cas de mortalité inexpliquée chez de jeunes bélugas, peut-on lire dans un communiqué émis par l'organisme. Cette petite population fait face maintenant à un risque de disparition considérablement plus élevé que lorsqu'elle a été évaluée il y a dix ans par le COSEPAC comme étant "menacée".»

«Sans une protection de son habitat essentiel, on s'attend à ce que cette population continue de diminuer», ajoute le comité.

L'annonce est une tuile pour TransCanada, dont le projet Énergie Est prévoit la construction d'un port pétrolier en eau profonde à Cacouna. Ce terminal se trouverait en pleine zone de reproduction des bélugas.

Selon les documents produits à l'Office national de l'énergie, 175 pétroliers y accosteraient chaque année.

Peu après l'annonce du COSEPAC, TransCanada a annoncé avoir stoppé ses travaux le temps d'évaluer les recommandations de l'organisme et d'évaluer leurs impacts sur le projet Énergie Est. 

L'entreprise compte réviser «toutes les options viables pour l'avenir», peut-on lire dans un communiqué émis lundi après-midi.

TransCanada a également annulé un événement «portes ouvertes» qui devait justement se tenir à Cacouna cette semaine.

«Nous partageons les préoccupations environnementales des Québécois et de tous les Canadiens, incluant leurs inquiétudes concernant les bélugas du Saint-Laurent, a indiqué le porte-parole de l'entreprise, Tim Duboyce. Le projet Énergie Est sera conçu, bâti, et opéré dans le plus grand respect de ces préoccupations tout faisant de la sécurité notre priorité absolue.»

TransCanada a mené des forages exploratoires dans ce secteur à la fin de l'été. Ces travaux ont été stoppés sur ordonnance de la Cour supérieure à la fin septembre parce qu'ils mettaient en péril les populations de bélugas. Le ministère de l'Environnement a empêché les forages de reprendre à la mi-octobre, sommant TransCanada de corriger les problèmes de bruit.

Le certificat d'autorisation de la compagnie a expiré dimanche sans qu'elle ait pu s'entendre avec Québec sur un plan correctif.

Source © La Presse.ca
mardi 25 novembre 2014
Les girafes sont en train de disparaître rapidement. 

Il y a quinze ans environ 140 000 girafes (Giraffa camelopardalis) parcouraient les plaines et les forêts de l'Afrique. Aujourd'hui, ce nombre a chuté de plus de 40 pour cent, selon la Fondation pour la conservation des Girafes (GCF), et ceci se fait malheureusement dans le plus grand silence scientifique et médiatique et qu'il nous faut aujourd'hui le constater. 

Comme pour de nombreuses espèces, les causes de ce déclin sont la perte ou la fragmentation de leurs habitats, la chasse excessive et le braconnage, or rien n'est  aujourd'hui entreprit pour sensibiliser l'attention du public. 

"Pour comparaison, les sonnettes d'alarme à propos de l'extinction imminente de l'éléphant d'Afrique, même si elles ne doivent en rien être minimisées, sont légion: On estime la population éléphant à 450 000 individus et seulement de 80 000 pour les girafes", rappelle Kathleen Garrigan, responsable de la communication de la Fondation de la faune africaine.

Même les scientifiques n'ont pas beaucoup accordé d'attention aux girafes, seul un petit nombre d'entre eux s'y intéressent, et ce seulement, depuis ces cinq dernières années. 

«Nous commençons seulement à mieux les appréhender, mais ce que nous en savons en matière d'écologie est encore loin des données cumulées sur les autres espèces», explique David O'Connor, coordonnateur de la recherche de l'Institut du zoo de San Diego 

En effet, une recherche sur Google Scholar a trouvé moins de 70 articles scientifiques sur les girafes publiées depuis une décennie, comparativement il y en a 160 sur les éléphants d'Afrique .

Bien que plusieurs organisations se soient profondément engagées dans la protection des girafes, les efforts de conservation, dans leurs ensembles, ont pris un grave retard. 

Jusqu'ici il n'y a jamais eu de scientifique employé à temps plein à leur protection explique Julian Fennessy. Je m'y attelle seul désormais depuis septembre 2014.

" Les girafes sont en grave péril ", Ils faut désormais tout tenter pour obtenir l'attention qu'elles méritent. 

Pourtant dés que des écologistes leur prêtent une attention particulière, les résultats sont immédiatement observables. 

Par exemple, la population de la girafe d' Afrique de l'Ouest (la Gc peralta), qui ne vit que dans le Niger, a rebondi de 50 individus au milieu des années 1990 à plus de 400 aujourd'hui. 

"C'est  grâce à l'engagement commun du gouvernement du Niger et de la population du pays que les mesures de protection sont devenues efficaces. En effet vous pouvez tenter de mettre en place des politiques de protection, mais si vous n'obtenez pas un soutien solide des gouvernements et le soutien du peuple dans son ensemble, rien ne peut fonctionner."

Le statut de protection de la girafe au Niger a fait une différence non seulement dans la croissance de sa population, mais aussi dans son comportement, il est désormais  possible de les approcher à pied à prés de 10 ou 15 mètres, ici l'homme n'est plus un prédateur pour elles, ce qui est simplement remarquable», rappelle Fennessy. 

Ce n'est vraiment pas le cas dans d'autres pays tels que la Tanzanie où la chasse à la girafe demeure répandue, là bas elles s'échappent rien qu'à la perception de l'odeur de l'homme" 

Les prochaines années seront cruciales pour les girafes. Plusieurs sous-espèces risquent d'entrer dans la liste des animaux en voie de disparition totale de l'UICN .

Il est grand temps de s'en préoccuper, il y a urgence de mettre la pression sur les politiques de tous les pays... alors d'un simple clic commençons par le faire savoir en partageant tous ensemble et en nombre cet article sur nos réseaux sociaux....

© Nature Alerte




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vendredi 14 novembre 2014
Près de 40% des sites du Patrimoine Mondial naturel sont confrontés à un avenir relativement sombre, 8% d’entre eux étant évalués dans une situation critique.

Plus de 60% des zones naturelles inscrites à la liste du Patrimoine Mondial de l’Humanité sont susceptibles d’être préservées sur le long terme, tandis que d’autres sont confrontés à des menaces critiques, telles que les espèces invasives, l’impact du tourisme, du braconnage, des barrages et du déboisement, d’après le Bilan 2014 du Patrimoine Mondial de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) publié lors du IUCN World Parks Congress.

Le rapport publié par l’UICN est la première évaluation mondiale du Patrimoine Mondial naturel, et le premier à reconnaître les succès en matière de conservation dans certains des endroits les plus iconiques. Il est basé sur des évaluations d’experts portant sur l’ensemble des 228 sites du Patrimoine Mondial naturel. Jusqu’à présent, seulement la moitié des sites listés avaient été surveillés régulièrement par le biais de la Convention de l’UNESCO sur le Patrimoine Mondial.
  
D’après le rapport, 21% des sites du Patrimoine Mondial naturel ont de bonnes perspectives en matière de conservation, 42% sont classées comme « bonnes avec quelques inquiétudes », 29% sont confrontés à des inquiétudes significatives, et 8% des sites sont évalués comme « critiques ».
 
Plus de 60% des zones naturelles inscrites à la liste du Patrimoine Mondial de l’Humanité sont susceptibles d’être préservées sur le long terme De ces nombreuses valeurs que ces sites possèdent, la biodiversité est reconnue comme celle portant le plus grand niveau de menace.

« Les sites du Patrimoine Mondial ont la désignation internationale la plus prestigieuse et ceux qui les gèrent devraient faire preuve de leadership exemplaire pour toutes les zones protégées » a déclaré Julia Marton Lefèvre, directrice générale de l’UICN.

« Grâce au Bilan de l’UICN sur le Patrimoine Mondial, nous pouvons voir quels sites ont été bien préservés et encourager la Convention sur le Patrimoine Mondial à sécuriser la protection à long terme de tous les sites sous son égide ».

Le Bilan de l’UICN vise à suivre les tendances et les changements généraux ayant lieu dans les sites, en prenant en compte les menaces, la protection et la gestion, et l’état des Valeurs du Patrimoine Mondial, telles que la biodiversité, les écosystèmes et les caractéristiques géologiques.

Les sites du Patrimoine Mondial ayant un bon statut de conservation comprennent le Parc National Uluru-Kata Tjuta – reconnu dans le monde entier comme le symbole de l’Australie – et le Mont Huangshan, dont les paysages spectaculaires ont captivé les artistes et les poètes chinois depuis des siècles. Les caractéristiques naturelles de ces sites sont en bon état et devraient être préservées dans la durée, à condition que les mesures actuelles de conservation soient maintenues.

D’autres sites évalués comme « bons comprennent le Parc National des Volcans d’Hawaii, et la Mer de sable de Namibie.La Grande Barrière de Corail, dont l’écosystème fragile et la biodiversité marine sont menacés, ont été évalués comme un site de « préoccupation significative ». Certains sites cependant ne sont pas dans le radar de la Convention malgré les graves problèmes qui les met en péril. Par exemple, le rapport identifie des préoccupations quant aux impacts de la pêche sur la conservation du Parc National de Komodo en Indonésie, qui abrite les dragons de Komodo.

Affectés par des menaces graves, 19 sites ont une perspective critique et nécessite une intervention urgente et à grande échelle pour protéger leurs valeurs. Un grand nombre d’entre eux sont listés par l’UNESCO comme des sites du Patrimoine mondial « en danger », tels que la Selous Game Reserve, où le braconnage a considérablement réduit le nombre d’éléphants. 

Source © Sandra BESSON / actu environnement

jeudi 13 novembre 2014
Les ours polaires, ainsi que certaines variétés de gazelles, baleines et requins ont été ajoutés à la liste des espèces migratrices à protéger, par les 120 pays signataires de la convention de Bonn (CMS) réunis jusqu'à dimanche soir à Quito.

Après six jours d'intenses négociations, 31 nouvelles espèces ont été inscrites sur cette liste à laquelle n'a pas pu être intégré le lion africain, faute d'information disponible de la part des pays de la région.

Parmi ces animaux figurent l'ours polaire, avec une population estimée entre 20 et 25 000 spécimens et dont le territoire se rétrécit en raison du grand dégel arctique, ainsi que la gazelle à front rouge, originaire d'Afrique, ou la Grande outarde, un oiseau présent de l'Europe à la Chine.

«Les oiseaux migratoires sont devenus la question phare des problèmes urgents de notre époque», a déclaré Bradnee Chambers, secrétaire de la CMS, qualifiant d'«historique» la conférence de Quito qui s'est tenue du 4 au 9 novembre.

«Depuis la pollution avec du plastique dans les océans jusqu'aux effets du changement climatique, en passant par le braconnage et la surexploitation, les menaces qui pèsent sur les oiseaux migrateurs nous concernent tous», a-t-elle ajouté.

Concernant le monde marin, diverses espèces de requins (requin-bouledogue ou le requin-marteau) et des raies manta ont été intégrés à la liste des animaux à protéger.

La Convention de Bonn sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage, entrée en vigueur en 1983, énonce que les États doivent être les protecteurs des espèces migratrices qui vivent à l'intérieur ou qui traversent leurs juridictions nationales.

Les espèces migratrices sont notamment menacées par le rétrécissement de leur habitat, la chasse, ou encore la dégradation de leurs aires d'alimentation.

Avant Quito, une centaine d'espèces migratrices étaient déjà inscrites à l'annexe I de la CMS, donc considérées en danger d'extinction. À Quito, les 31 nouvelles espèces se répartissent entre l'annexe I et l'annexe II (état de conservation défavorable).

La prochaine conférence de la CMS se déroulera en 2017 aux Philippines.

Source © La presse.ca
Selon un récent rapport mis en exergue par la Commission Européenne, les changements climatiques, le tourisme et la croissance de la population accélèrent la dégradation des sols dans la région méditerranéenne. 

Si les tendances se maintiennent, d’ici 2020, 8,3 millions d’hectares de terres agricoles auront disparu depuis 1960 dans la région méditerranéenne.

Les terres arides occupent près de 33,8% de la région et une gestion inadéquate des sols, le surpâturage, la déforestation et les feux sauvages transforment une grande partie de celles-ci en déserts. 

Près de 30% des sols semi-arides de la région font maintenant face à la désertification, ce qui devient également un enjeu de sécurité vu son potentiel d’accroître la migration.

 Source : Science for Environment Policy, service de nouvelles du directorat de l’environnement de la Commission Européenne, 30 octobre 2014 / mediaterre
vendredi 26 septembre 2014
Il n'y aura pas de sanctuaire baleinier dans l'Atlantique sud. La Commission baleinière internationale (CBI) réunie à Portoroz (Slovénie) a rejeté jeudi le projet porté par le Brésil, qui a dit sa déception. La proposition, pour être validée, devait recevoir 45 votes «pour», elle n'en a reçu que 40, ainsi que 18 voix contre et deux abstentions.
  
Les sanctuaires baleiniers sont des zones protégées, à la manière de parcs nationaux sous-marins, qui mettent les baleines et d’autres espèces marines à l’abri des interventions et des menaces humaines. Les plus importants se trouvent dans l’océan Antarctique, dans l’océan Indien, et face aux côtes mexicaine dans le Pacifique. 

La demande du Japon de pouvoir chasser la baleine également rejetée 

Classée au patrimoine mondial de l'Unesco, cette dernière contient des lagunes côtières exceptionnelles où la baleine grise, le veau marin, le lion de mer de Californie, l'éléphant de mer du Nord et la baleine bleue peuvent passer l'hiver et se reproduire. 

Ce projet de sanctuaire Atlantique a déjà été soumis plusieurs fois à la Commission baleinière. Les partisans de ces zones protégées pour les grands cétacés estiment qu'ils leur assurent une protection renforcée si un jour le moratoire sur la chasse commerciale devait être assoupli. 

La demande du Japon de pouvoir chasser la baleine à proximité de ses côtes a également été rejetée (19 oui, 39 non et 2 abstentions). Ce projet devait aussi recueillir les trois quarts des vote pour être accepté. Le Japon a tué l'an dernier 115 baleines dans le nord-ouest du Pacifique, au nom de la recherche scientifique. 

La CBI est une organisation internationale créée à la fin de la Seconde guerre mondiale pour réglementer la chasse au cétacé, placée sous l'égide de l'ONU.

Source :  leparisien.fr
mercredi 3 septembre 2014
Une nouvelle étude publiée dans Ecology Letters indique que l'expansion de zones marines protégées est devenu impérative pour protéger les espèces de poissons qui remplissent des fonctions écologiques clés dans la protection des océans. 

Selon les enquêteurs de la Wildlife Conservation Society, les décisions intergouvernementales de protection des océans actuelles mettent trop l'accent sur la protection du plus grand nombre d'espèces et cela au détriment des espèces clés aux fonctions écologiques durables reconnues. 

De nombreuses fonctions vitales de l'écologie marines sont effectuées par des espèces de poissons qui sont malheureusement les plus consommées par des millions de personnes à travers le monde. C'est ce que cette nouvelle étude révèle: les populations de poissons aux plus grandes valeurs écologiques de la planète sont actuellement vulnérables et ne sont pas protégées par le réseau mondial actuel des aires marines protégées. 

Il y a urgence à ce que le réseau des aires marines protégées existant dans le monde soit largement élargi, a déclaré le Dr Tim McClanahan

"Toutes les espèces ne tiennent pas le même rôle dans l'ecologie des oceans et chacune d'entre elles détiennent un rôle clé, c'est l'origine de cette enquête, et qui a révélé l'ampleur de la nécessité d'étudier la meilleur facon de préserver la chaine alimentaire des océans. 

Notre étude a identifié des lacunes importantes et devrait servir de base de réflexion pour accélérer la protection des fonctions vitales de l'océan".

Les auteurs de l'étude ont compilé une base de données mondiales sur les populations de poissons dans les zones côtières tropicales de 169 endroits dans le monde, mettant l'accent sur les espèces présentes dans une profondeur comprise entre 0 et 50 mètres au moins. L'équipe a comparé ces données avec les cartes de répartition de 6316 espèces de poissons . Les menaces humaines comme la surpêche, la pollution et le changement climatique ont également été incluses dans leurs analyses.

Ce que les auteurs ont découvert est inquiétant, en effet de nombreux poissons menacés aux fonctions écologiques reconnues ont été trouvés en dehors des zones protégées existantes.  Des zones de forte vulnérabilité ont été decelé dans les eaux côtières du Chili, du Pacifique tropical oriental, et dans l'est de l'océan Atlantique.

«Protéger les services écologiques que des populations de poissons fournissent aux habitats côtiers est aussi importante que la protection des espèces elles-mêmes," a déclaré le Dr Caleb McClennen, directeur exécutif du Programme marin de WCS. 

«Cette étude peut aider les gestionnaires marins à mieux établir leurs choix quant aux endroits où placer des aires protégées afin que celles ci fournissent les capacités de l'océan à préserver ses fonctions essentielles."

© Nature Alerte
lundi 23 juin 2014
Le Comité du patrimoine mondial à l'UNESCO encourage le gouvernement canadien à créer une zone tampon permanente pour protéger le parc national de Gros Morne de la fracturation hydraulique.

Le comité a publié mercredi dernier des recommandations à l'égard du parc situé dans l'ouest de l'île de Terre-Neuve, à la suite d'une rencontre tenue à Doha, au Qatar.

La décision a été prise en réponse aux inquiétudes de groupes environnementaux concernant la possibilité d'activités de fracturation pour le pétrole et le gaz de schiste à proximité du parc.

Terre-Neuve-et-Labrador a adopté un moratoire sur la fracturation hydraulique en attente des résultats d'études.

Éric Hébert-Daly, directeur exécutif au bureau national de la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP), a affirmé que la prochaine étape pour Ottawa était de répondre à la recommandation de l'UNESCO et de créer une protection permanente pour le parc de Gros Morne.

En 1987, le parc de Gros Morne a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en raison de sa beauté naturelle exceptionnelle et de ses richesses géologiques.

La fracturation hydraulique consiste à injecter eau, sable et substances chimiques à des pressions élevées pour fracturer des formations rocheuses et permettre d'en extraire le pétrole et le gaz.

La perspective d'une telle pratique près de Gros Morne, un paradis pour les randonneurs, a suscité de vifs débats. Elle a aussi entraîné des mises en garde sur la pollution des eaux souterraines et d'autres risques pour l'environnement ou la santé publique.

Source © La presse Canadienne

mardi 17 juin 2014
Les États-Unis ont tiré lundi le signal d'alarme pour exhorter la communauté internationale à se doter d'une stratégie mondiale pour sauver les océans, menacés par le réchauffement climatique, la pollution et la surexploitation des réserves de pêche.

«Développons un plan» d'action mondial, a lancé le secrétaire d'État John Kerry, hôte d'une conférence internationale exceptionnelle, lundi et mardi au département d'État, qui réunit des représentants de 80 pays, des experts en matière d'environnement et des industriels.

«Comme êtres humains, il n'y a rien que nous ayons autant en partage que les océans, qui recouvrent près des trois quarts de notre planète», a plaidé John Kerry, un défenseur de longue date de la cause environnementale.

Il a appelé chacun de ses invités à prendre leur «responsabilité» pour préserver les océans.

L'annonce la plus concrète est venue du président Anote Tong, de la République des Kiribati, des archipels d'Océanie dans le Pacifique, qui interdira dès janvier 2015 toutes les pêches commerciales, en dépit des conséquences économiques pour le pays.

«Répondre aux défis du changement climatique requiert un très sérieux engagement et une part de sacrifice», a souligné M. Tong.

«La perte prévue de revenus a pesé très lourd dans notre réflexion, mais au final nous avons décidé de poursuivre une stratégie de développement durable», a ajouté le chef d'État, très applaudi.

Les Kiribati font partie -- avec l'archipel polynésien des Tuvalu et les Maldives dans l'océan Indien -- des pays qui pourraient disparaître après la montée du niveau des océans, selon l'ONU, si rien n'est fait contre le réchauffement climatique.

Multiplication des «zones mortes»

M. Kerry a réclamé l'adoption de plans d'action concrets et indiqué que le président Barack Obama pourrait annoncer prochainement une extension des zones américaines de protection maritime.

Le ministre a également prévenu qu'il y avait déjà 500 «zones mortes» dans les océans de la planète qui, par manque d'oxygène dû au changement climatique, mettent en péril la vie sous-marine.

Il a souligné aussi qu'un tiers des réserves de poissons étaient «surexploitées» et que «quasiment tout le reste était pêché ou près d'atteindre son niveau maximal».

«Personne ne doit se tromper: la protection de nos océans est une question vitale de sécurité», a fait valoir M. Kerry. «Les océans représentent un moyen de subsistance pour 12 % de la population mondiale. Et c'est aussi essentiel de maintenir l'environnement dans lequel nous vivons tous», a-t-il ajouté.

Protéger les océans est également important pour la sécurité alimentaire, a souligné M. Kerry, affirmant qu'environ trois milliards de personnes «dépendaient de la pêche comme importante source de protéines».

«Nous ne répondrons pas à ces défis tant que la communauté des nations ne sera pas rassemblée autour d'une stratégie unique, complète et mondiale pour les océans», a encore insisté le chef de la diplomatie américaine.

D'après des experts en matière d'environnement, la santé des océans et de leur écosystème s'est dégradée de manière spectaculaire depuis 70 ans.

Aujourd'hui, 20 % des réserves de poissons sont pêchées illégalement, soit 26 millions de tonnes par an, accélérant la disparition de certaines espèces, selon des données de la fondation écologiste américaine The Pew Charitable Trusts, qui s'alarme aussi de la multiplication des «zones mortes».

La communauté d'experts pousse aussi les États-Unis à encourager d'autres pays à signer un projet de traité international datant de 2009, sous l'égide de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), visant à interdire l'accès des ports aux navires pratiquant la pêche illégale.

Source © AFP


mardi 6 mai 2014
Il est petit, a des oreilles rondes… et a valu à la France un rappel à l’ordre par la Cour européenne de justice en juin 2011. 

Classé dans la liste rouge mondiale des espèces menacées, le grand hamster d’Alsace ne bénéficiait pas de mesures de préservation particulières. Mais ça, c’était avant. 

Ce lundi, la région Alsace a en effet lancé, avec l’aide financière de l’Union européenne, un programme visant à faire passer la population du hamster « à un effectif viable de 1 500 rongeurs, contre quelque 500 à 1 000 actuellement » indique l’agence de presse AFP.


vendredi 10 janvier 2014
Le président du comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a adressé une lettre au ministre de l'Ecologie Philippe Martin lui demandant de "compléter" la réalisation d'études d'impacts "sur les systèmes écologiques" du projet d'aéroport du grand Ouest Notre-Dame-des-Landes, "avant le lancement de tout travaux".

Christophe Lefebvre a envoyé cette lettre, datée du 30 décembre dernier, après que la préfecture de Loire-Atlantique a publié le 21 décembre quatre arrêtés préfectoraux relatifs à la loi sur l'eau et à la biodiversité, autorisant le démarrage des travaux, via des mesures compensatoires des zones humides impactées.

L'analyse des incidences du projet réalisée par les maîtres d'ouvrage (le concessionnaire Aéroport du Grand Ouest (AGO)-Vinci et la Dreal des Pays de la Loire) et la définition des mesures sont basées sur la logique ERC (Eviter - Réduire et, en cas d'incidences résiduelles, Compenser), indiquent les arrêtés. Mais l'UICN estime que la méthodologie de compensation mise en œuvre par les maîtres d'ouvrage demeure "insuffisante". 

L'organisation critique "la globalisation des fonctions à compenser", "les ajustements" réalisés en termes de surfaces de zones humides impactées et "la conversion en « Unité de Compensation Globale » de l'évaluation des impacts résiduels sur ces zones humides". Le manque de justification de cette méthode a déjà été pointé par le Conseil National de la Protection de la Nature et les commissions de dialogue et d'experts nommées par l'Etat sur ce projet.

Le site concerné, d'une superficie d'environ 1.600 hectares, est constitué "à 98 % de zones humides" et englobe deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), souligne Christophe Lefebvre. Ces zones humides "jouent un rôle clé" dans la régulation de la ressource en eau, dont l'écrêtement des crues. "La destruction de cet écosystème, même accompagnée de mesures compensatoires adéquates, aura des impacts autant quantitatifs que qualitatifs sur les masses d'eaux de surface, souterraines et de transition à une échelle bien plus large que celle du site, sans oublier l'augmentation du risque d'inondation pour les habitants des villes alentours", a averti M. Lefebvre.

L'UICN estime donc "nécessaire" de compléter les études "pour définir et mettre en oeuvre toutes les actions nécessaires pour éviter, réduire et compenser les impacts sur les services rendus par les zones humides et les espèces présentes dans une démarche d'exemplarité et d'excellence environnementale".

Selon le préfet de Loire-Atlantique, les premières actions de transferts des espèces et de défrichage seraient prévues le premier semestre 2014.

Source: © Rachida Boughriet / Actu environnement
L’Afrique de l’Ouest est la région du monde la plus sujette à la pêche illégale (37% de la pêche illégale mondiale). Les pertes annuelles pour les pays de la région se situent entre 829 millions de dollars et 1,6 milliard de dollars. 

Le Sénégal avec ses sept cent kilomètres de côte et de nombreuses espèces à haute valeur commerciale comme les requins, les thons, les espadons…suscite les convoitises et constitue une cible privilégiée pour les flottes de pêche pirates venues de d’Europe, d’Asie ou encore de Russie.

Lors d’une récente conférence de presse, Haidar El Ali, Ministre des pêches et des Affaires Maritimes a déclaré que les pertes pour le Sénégal s’élèvent à près de 200 millions d’euros annuels et qu’environ une cinquantaine de navires illégaux croisent au large des eaux territoriales sénégalaises, y faisant de récurrentes incursions. Il a réaffirmé sa volonté de lutter plus efficacement contre ce pillage.

Le braconnage met en péril le fragile équilibre de l’écosystème et de la biodiversité marine et menace directement la survie des petits pêcheurs artisanaux qui payent le prix de la demande croissante en poissons des marchés européens et asiatiques.

En sénégalais, “SunuGaal” dont vient le nom du pays, signifie “notre bateau”. 

Ce nom fait écho à l’offre de Sea Shepherd de mettre à disposition du gouvernement du Sénégal, un navire qui défendra la biodiversité marine locale et les droits des petits pêcheurs locaux – notre bateau défendra les leurs des flottes de pêche pirate étrangères. 

Mandaté par le Président de la République, Monsieur Macky Sall, Sea Shepherd met donc au service du Sénégal un navire, du carburant et un équipage qui passera plusieurs mois à patrouiller les eaux sénégalaises sous la direction du gouvernement sénégalais. Il assistera le Ministère de la Pêche, emmené par Monsieur Haidar El Ali, dans sa lutte contre la pêche pirate.

“Je souhaite qu’à travers les actions de Sea Shepherd, le reste du monde prenne conscience de ce qui se passe dans mon pays. Nos ressources marines sont pillées par des flottes de pêche étrangères” declare le Ministre de la pêche Haidar El Ali. “Si j’ai fait appel à Sea Shepherd c’est parce qu’ils ne se contentent pas de theories et de bla bla, ils passent à l’action”.

L’Opération “Sunu Gaal” est aussi pour Sea Shepherd l’occasion de présenter le dernier et cinquième navire de sa flotte – le Jairo Mora Sandoval, baptisé d’après l’activiste costa ricain de 26 ans, sauvagement assassiné en mai 2013 pour avoir voulu protéger les tortues marines des braconniers.

Pour le Fondateur de Sea Shepherd, le Capitaine Paul Watson, le choix de ce nom a une signification particulière :“ Quand j’ai appris le meurtre du jeune activiste écologiste, Jairo Mora Sandoval, j’ai été extrêmement attristé. Puis, j’ai été en colère. En colère parce que ce crime a eu lieu malgré les appels à l’aide de Jairo auprès de la police locale et du gouvernement quelques temps avant son assassinat. En colère parce que le gouvernement n’a pas réagi et parce qu’il aura fallu exercer de nombreuses pressions pour que le gouvernement réagisse enfin. En colère parce que les braconniers continuent à exterminer les tortues marines et à détruire leurs nids. J’ai dès lors fait le serment que le nom de Jairo ne serait pas oublié et j’ai donc décidé que nous baptiserions un navire en sa mémoire. C’est aujourd’hui chose faite et le Jairo Mora Sandoval commencera sous peu ses patrouilles anti braconnage dans les eaux sénégalaises, sous la direction du Gouvernement du Sénégal”.

 “S’investir dans la lutte contre la pêche illégale dans un pays d’Afrique de l’Ouest, revêt une importance particulière pour Sea Shepherd, déclare Lamya Essemlali, Chargée de mission et Présidente de Sea Shepherd France. “D’une part, c’est la region du monde la plus ciblée par la pêche pirate. D'autre part, l’essentiel du poisson volé à l’Afrique termine dans les assiettes de pays bien plus riches qui se congratulent par ailleurs des miettes de charité qu’ils octroient aux pays africains. Les pays comme le Sénégal n’ont pas besoin de charité, mais d’une forme de justice qui n’est possible que par la protection effective de ses eaux territoriales, à laquelle nous sommes fiers de pouvoir contribuer. “

Source © Sea Shepherd



jeudi 14 novembre 2013
Le Secrétaire général Ban Ki-moon a souligné mercredi l'importance de protéger l'environnement en temps de conflit armé, soulignant qu'une gouvernance forte des ressources naturelles pouvait contribuer à une paix durable.

" Si nous renforcions la gouvernance des ressources naturelles et exercions une surveillance plus stricte dans les États touchés par les conflits, nous pourrions empêcher ces ressources d'alimenter les conflits, consacrer des recettes tant nécessaires à la revitalisation de l'économie et instaurer une paix plus durable. 

À l'inverse, tout échec sur le plan de la protection et de la gestion des ressources naturelles de manière équitable ne fera qu'accroître la vulnérabilité de ceux qui dépendent le plus de ces ressources, surtout les pauvres ", a déclaré dans le message qu'il a adressé à l'occasion de la Journée internationale pour la prévention de l'exploitation de l'environnement en temps de guerre et de conflit armé, observée aujourd'hui.

Établie en 2001, cette Journée est destinée à mettre en lumière les liens étroits entre conflits et pillage des ressources naturelles.

Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a relevé que, lors des soixante dernières années, au moins 40% de tous les conflits internes ont été liés à l'exploitation de ressources naturelles, soit des ressources de grande valeur comme le bois de construction, les diamants, l'or et le pétrole, soit des ressources rares, telles que les terres fertiles et l'eau. À titre d'exemple, le trafic du charbon en Somalie permet aux insurgés et aux groupes terroristes d'engranger des recettes annuelles d'un montant de 384 millions de dollars.

" En cette Journée internationale, nous soulignons combien il est fondamental de protéger l'environnement en période de conflit armé et de restaurer la bonne gouvernance des ressources naturelles au cours de la reconstruction après les conflits ", poursuit M. Ban.

" Nous constatons également le rôle important que jouent les ressources naturelles sur le plan des moyens de subsistance et de la résilience de tous les membres de la société et tout particulièrement des femmes, et la gestion durable des ressources naturelles dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix. "

M. Ban fait également référence aux difficultés rencontrées pour éliminer des armes de destruction massive sans porter atteinte à l'environnement, comme c'est le cas pour l'Organisation des Nations Unies et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques en Syrie, où la destruction des armes chimiques et des centres de production doit s'accompagner de mesures strictes pour empêcher la contamination et l'apparition de nouveaux " points chauds " environnementaux.

L'environnement peut également être contaminé par les mines terrestres et les munitions non explosées, qui représentent tout particulièrement une menace pour les femmes et les enfants, qui y sont souvent plus vulnérables, du fait de leurs activités quotidiennes, note encore le Secrétaire général.

Parallèlement, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et Interpol ont marqué cette Journée en organisant à Nairobi, au Kenya, une réunion de haut niveau sur l'impact de la criminalité sur l'environnement, la sécurité et le développement. Pendant deux jours, les participants réfléchiront aux moyens de développer et de mettre en oeuvre des stratégies innovantes de lutte contre les crimes contre l'environnement et de coopérer avec les gouvernements, les organisations internationales et les communautés locales.

Dans un communiqué de presse conjoint, Interpol et le PNUE soulignent que les crimes contre l'environnement, comme le commerce illicite de la faune, sont un problème croissant au niveau international. Ce commerce est estimé à lui seul à entre 15 à 20 milliards de dollars par an, et ses revenus utilisés pour aider à financer le terrorisme et la criminalité organisée dans le monde entier. En outre, la pêche illégale, non déclarée et réglementée représente entre 11 et 26 millions de tonnes par an, soit 15% des prises réalisées chaque année dans le monde entier.

" Le pillage des ressources naturelles [...] est en train de rapidement s'imposer comme un nouveau défi pour l'éradication de la pauvreté, le développement durable et la transition vers une économie verte inclusive ", a déclaré le Directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner.

" Que ce soit le bois ou la pêche, ou le déversement de déchets dangereux, l'amélioration de la collecte d'informations, le travail de la police, le renforcement des capacités de douane et l'engagement du pouvoir judiciaire sont des éléments déterminants pour un monde plus juste et moins propice à la criminalité. "

mercredi 23 octobre 2013
Le Canada exhorte le Conseil de l'Arctique à renforcer la sécurité maritime dans le Grand Nord et anticiper des marées noires dans cette région où la fonte des glaces laisse entrevoir une hausse de la navigation.

«Une marée noire occasionnée par l'un des nombreux navires qui va bientôt frayer dans les eaux de l'Arctique, alors que la période de navigation s'allonge, pourrait avoir des conséquences graves pour l'environnement et les emplois des populations nordiques», a estimé Leona Aglukkaq, ministre canadienne de la Santé d'origine inuit et représentante d'Ottawa à ce forum régional.

Elle s'exprimait lundi à l'ouverture d'une réunion de trois jours du Conseil tenue à Whitehorse, dans le nord-ouest canadien. Le Canada a en effet hérité en mai, pour deux ans, de la présidence tournante de ce forum intergouvernemental rassemblant les pays riverains de l'Arctique: Canada, Danemark, États-Unis, Finlande, Islande, Norvège, Russie et Suède.

«Il est essentiel (...) de travailler à la prévention d'une marée noire dans l'Arctique», a insisté la ministre dans son discours d'ouverture.

Avec la fonte accélérée de la banquise, les transporteurs maritimes lorgnent la voie navigable dite du «Passage du Nord-Ouest» - reliant océans Pacifique et Atlantique via un dédale d'îles canadiennes -, mais Ottawa ne dispose pas des moyens d'interventions adaptés à un éventuel accident.

«Le Canada prévoit de rédiger des directives pour le tourisme arctique», a indiqué en outre Mme Aglukkaq, alors que les navires de croisières sont de plus en plus nombreux à s'aventurer dans ces hautes latitudes.

Forum intergouvernemental fondé en 1996, accueillant également 12 pays observateurs (Allemagne, Chine, Corée du Sud, Espagne, France, Inde, Italie, Japon, Pays-Bas, Pologne,  Royaume-Uni et Singapour), le Conseil promeut la coopération en matière de protection de l'environnement, d'exploitation pétrolière et minière, de trafic maritime, de pêche et de tourisme.

Source © AFP
jeudi 26 septembre 2013
Un rapport d'étude publié par la Société de conservation de la faune remis au gouvernement de Madagascar a confirmé que les échouages massifs de baleines de plus en plus fréquents proviennent probablement des sonars militaires et autres sondeurs de recherches pétrolières. 

Ce rapport, publié le 25 Septembre 2013 exige la réévaluation des influences environnementales des activités militaires et d'explorations pétrolières sur les océans.

Dans le but d'obtenir des résultats sur les effets des sonars et sondeurs sur les baleines, deux recherches ont été menées simultanément. 

Les résultats de ces deux recherches contredisent la croyance persistante que les sonars militaires et les sondeurs des explorations pétrolières marines n'avait aucun impact sur les baleines. Les résultats ont également confirmés les effets néfastes des sonars sur les fanons et l'alimentation par filtration des baleines.

Cette étude révéle que se sont des stimulis acoustiques qui ont conduit à l'échouage massif d'environ 100 baleines à tête de melon dans la lagune de Loza au nord-ouest de Madagascar en 2008. Ces stimulis acoustiques émanaient d'un système de sondage multifaisceaux (SMF) actionnée par un navire de recherche pétrolière sous contrat avec ExxonMobil Exploration and Production Limited.

Le comité d'examen scientifique indépendant été composé d'experts de la WCS, du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), de la NOAA et de la Commission baleinière internationale, ainsi que le gouvernement de Madagascar.

comme suit: Dr. Howard Rosenbaum (WCS) , le Dr Rodger Melton et le Dr Linda Zimmerman ( ExxonMobil ) , le Dr Teri Rowles ( NOAA mammifères marins Câblage réseau) , le Dr Jason Gedamke (NOAA Programme Acoustics Océan ) , le Dr Peter Thomas ( Marine Mammal Commission ) ; Jill Lewandowski ( BOEM ) , le Dr Greg Donovan (CBI) , le Dr Brandon Southall (SEA) , également à la tête de la commission d'examen scientifique indépendant.

Le panel était composé de: Brandon L. Southall , Ph.D. , Teri Rowles , DVM , Ph.D. , Frances Gulland , Vet. MB , Ph.D., MRCVS ; . Robin W. Baird , Ph.D. et Paul D. Jepson , DVM , Ph.D., Dip.ECZM .


le rapport complet en anglais est consultable ici

© Nature Alerte


lundi 15 avril 2013
Pour atteindre ses objectifs d'acquisition, l'établissement public devrait doubler ses ressources. Irréaliste, juge la Cour des comptes, qui préconise une révision à la baisse de ces objectifs. Pas d'accord, répond Delphine Batho.
 

La Cour des comptes a rendu public le 4 avril un référé sur la gestion du Conservatoire de l'espace littoral. Datant du 28 janvier 2013, cette publication est accompagnée des réponses des trois ministres auxquels le référé était adressé, à savoir les ministres chargés de l'écologie, de la réforme de l'Etat et du budget.

Des indicateurs d'efficience mis en place


Depuis son précédent référé datant de 2008, la Cour des comptes constate que le Conservatoire du littoral a mis en œuvre un certain nombre de ses recommandations. En 2009, il a signé une charte de partenariat avec l'Agence des aires marines protégées, dont les domaines d'intervention sont proches, après que la juridiction financière a recommandé "une coordination efficace".

Après sa critique sur l'insuffisance du contrôle de gestion, l'établissement public a introduit en 2009 des indicateurs d'efficience portant sur le prix moyen à l'hectare du foncier acquis, le coût moyen de l'élaboration d'un document de gestion ou encore de celui des travaux de restauration.

La Cour recommandait aussi au Conservatoire d'accroître ses ressources propres, notamment par le biais du mécénat. Si les objectifs quantifiés n'ont pas été atteints, il a toutefois agit en ce sens, en signant des conventions avec le Landmark Trust, association britannique à but non lucratif, en 2007, et avec la Fondation du patrimoine en 2011. Les objectifs "ont été largement dépassés en 2012 et représentent 2,2 M€", précise également la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, dans sa réponse. ( Ajout N/A attention Danger)

Enfin, la loi Grenelle 2 a étendu le droit de préemption du Conservatoire sur les unités foncières objets de sociétés civiles immobilières (SCI) ou d'indivision, relève la Cour qui avait demandé à l'établissement de renforcer ses moyens en la matière.

Inadéquation entre les moyens alloués et les objectifs fixés


Mais des insuffisances persistent, relève la juridiction financière. Outre l'absence de statut réglementaire des personnels, elle pointe l'inadéquation entre les moyens alloués et l'objectif fixé à l'horizon 2050 d'assurer la protection de 20% du littoral métropolitain.

Si ses moyens humains et financiers ont sensiblement augmenté entre 2006 et 2011, "ils ne lui permettent pas d'assurer l'ensemble de ses missions", relève la Cour.


Celles-ci, consistant à acquérir des terrains situés sur le littoral, ont été élargies au domaine public maritime en 2002, aux zones humides des départements côtiers en 2005, aux estuaires, au domaine public fluvial et aux lacs à partir de 2009 et à la protection du patrimoine culturel du littoral, notamment avec le transfert des phares depuis 2012. "Les objectifs d'acquisition fixés en 2005 pour la stratégie 2050 impliqueraient d'acquérir 5.200 hectares par an contre 3.000 hectares en moyenne sur la période examinée", analyse la juridiction financière.

En bref, des ressources supplémentaires importantes sont nécessaires pour atteindre ces objectifs. Or, l'augmentation des revenus d'immobilisation, des dons et legs, du mécénat ou des subventions des collectivités locales ne peut suffire. Pour atteindre l'objectif d'acquisition en 2050 de 200.000 hectares sur le littoral métropolitain et de 70.000 hectares dans les DOM, le Conservatoire devrait voir ses ressources doubler, "ce qui est manifestement irréaliste", relèvent les magistrats.

Conclusions : la Cour recommande de réviser la stratégie 2050 "afin d'adapter les objectifs d'acquisition foncière aux ressources financières et humaines susceptibles d'être affectées au Conservatoire du littoral". Dans sa réponse, le ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve, admet cette nécessité mais rappelle que l'établissement public s'est d'ores et déjà engagé dans une démarche de priorisation de ses interventions. "J'ai demandé au Conservatoire d'élaborer pour la fin de l'année 2014 (…) une stratégie de priorisation de l'action foncière d'ici à 2030", confirme Delphine Batho.

Pas de remise en cause de l'objectif 2050 selon Delphine Batho. Mais la ministre de l'Ecologie n'entend pas pour autant remettre en cause les objectifs de la stratégie 2050, estimant que la simulation effectuée par la Cour, reposant uniquement sur la moyenne annuelle d'acquisition, est "à relativiser"
. En fonction de l'évolution du prix du foncier, des opportunités qui peuvent se présenter sur certains territoires, des propositions des particuliers (via la procédure de dation en paiement notamment), des délais de négociation et des partenariats avec les collectivités territoriales, la ministre juge l'action de l'établissement "très évolutive".

Elle en veut pour preuve l'extension du domaine du Conservatoire entre 2006 et 2013, passé de 88.000 à 153.000 hectares, représentant près de 1.500 km de rivage. Les raisons d'une telle progression selon la ministre ? 


L'affectation au Conservatoire du produit du droit annuel de francisation des navires, les contributions nouvelles des collectivités, des agences de l'eau et de l'Europe, les possibilités rénovées d'affectation du domaine public par l'Etat, les opportunités foncières dégagées par les Salins du Midi, et l'investissement des agents.Reste que nombre de ces facteurs ont été pris en compte par la Cour des comptes dans son référé et que le maintien de l'objectif nécessitera de nouvelles pistes de financement.

L'introduction de servitudes pour la protection de l'environnement dans notre droit, suggérée par Guillaume Sainteny le 27 mars dernier devant la commission du développement durable de l'Assemblée, pourrait être une solution permettant au Conservatoire de poursuivre sa mission tout en mobilisant moins de fonds. "Cela coûte beaucoup moins cher d'indemniser une servitude non aedificandi plutôt que de procéder à l'acquisition en pleine propriété", précise le spécialiste de la fiscalité écologique.

Source
© Laurent Radisson / 2B


lundi 25 février 2013
Après le scandale de la viande de cheval, celui du poisson ? C’est la question qui se pose, après la publication, jeudi 21 février, d’une étude menée par l’ONG américaine Oceana révélant une fraude de grande ampleur portant sur les produits de la mer aux Etats-Unis, où un tiers des poissons consommés n’appartiennent pas à l’espèce que les clients avaient cru acheter.

Pour son enquête, menée de 2010 à 2012, l’association a procédé à une analyse ADN de 1 215 échantillons de poisson collectés dans 674 points de vente – magasins d’alimentation et restaurants – dans 21 Etats américains.

Les résultats sont sans appel : 33 % des poissons étudiés ne correspondaient pas à l’espèce affichée et pâtissaient d’un étiquetage non conforme à la charte établie par l’Agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA).

Les poissons les plus pêchés, le thon et le vivaneau (« snapper »), sont aussi les plus mal étiquetés : ainsi, le vivaneau enregistre un taux d’erreur de 87 % (161 des 186 poissons vendus comme tel et collectés dans l’ensemble du pays n’en étaient finalement pas), tandis que le thon est mal étiqueté dans 59 % des cas (84 % des échantillons de thon blanc prélevés étaient en réalité de l’escolar, une espèce de poisson pouvant provoquer de graves troubles digestifs).

Entre 19 % et 38 % des morues, des flétans et des bars chiliens avaient aussi un étiquetage erroné, ajoute encore le rapport. Seul le saumon est mieux étiqueté, avec seulement 7 % de fraudes.

Cette vaste opération de substitution d’espèces prend plusieurs formes. On y retrouve des poissons d’élevage vendus comme des poissons sauvages, beaucoup plus coûteux (comme du pangasius vendu pour du mérou, de la sole ou de la morue). Des espèces surexploitées, vulnérables ou en péril vendues comme d’autres plus soutenables (par exemple du flétan de l’Atlantique à la place du flétan du Pacifique). Y figurent aussi des poissons déconseillés aux femmes enceintes et aux enfants par la FDA en raison de leur teneur élevée en mercure – comme le bar – commercialisés sous d’autres noms.

Au total, 44 % de tous les lieux de vente visités vendaient des poissons mal étiquetés. Dans le détail : les restaurants de sushi avaient le taux d’erreurs le plus élevé sur leur carte (74 %), suivi par d’autres restaurants (38 %) et les magasins d’alimentation (18 %).

« La chaîne mondiale d’approvisionnement des produits de la mer est des plus complexes et obscures, expliquent les chercheurs. Avec des inspections minimales du gouvernement fédéral, alors que les importations augmentent, et sans tests ADN tout au long de la chaîne d’approvisionnement, il est difficile de déterminer si la fraude s’est produite sur le bateau, pendant le traitement des poissons, au niveau du gros, lors de la vente au détail ou ailleurs. »

« Aux Etats-Unis, 90 % du poisson consommé est importé, ce qui rend plus difficile la traçabilité. Surtout, les contrôles de la FDA ne portent que sur 2 % de ces produits, explique Beth Lowell, directrice de campagne d’Oceana. Acheter du poisson est devenu un jeu de devinettes pour les consommateurs américains. Il faudrait traquer les poissons du bateau de pêche jusqu’à la table du consommateur pour pouvoir être sûrs qu’ils sont sans danger, légaux et portent une étiquette les décrivant de façon exacte. »

« Outre le fait d’être trompés et de payer plus cher que la valeur du produit acheté, un grand nombre de consommateurs se voient nier le droit de choisir un poisson pour des raisons de santé ou de préservation d’espèces menacées », déplore de son côté la Dr Kimberly Warner, scientifique d’Oceana et principale auteure de cette recherche.

« Nos résultats montrent qu’un système de traçabilité transparent et empirique – un système qui pourra suivre les poissons du bateau à l’assiette – doit être mis en place au niveau national, conclut le rapport. Conjointement, une inspection et des tests accrus sur nos produits de la mer, et en particulier pour les problèmes d’étiquetage, ainsi qu’une application plus stricte des lois fédérales et nationales qui combattent la fraude, doivent permettre de lutter contre cette tendance gênante. »

En Europe, la traçabilité est aussi en question. Si aucune enquête de grande envergure n’a jamais été menée à l’échelle de l’Union, une étude publiée dans la revue Fish and Fisheries en 2011 avait néanmoins révélé que respectivement 28 % et 7 % du cabillaud vendu en Irlande et au Royaume-Uni était mal étiqueté. L’espèce, la plus populaire parmi les poissons blancs consommés dans ces deux pays, était remplacée par d’autres poissons moins soutenables (comme le cabillaud de l’Atlantique, menacé) ou moins chers (tels que du merlan, du colin ou du lieu noir).

 Source ©Audrey Garric / Le Monde


mercredi 13 février 2013
Le rapport annuel de la Cour des Comptes publié hier, fait état de graves dysfonctionnements au sein de l'Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques, évoquant notamment des dérives qui perdurent dans la gestion de l'Onema.

Selon Eau-Evolution et au niveau national, les grands dysfonctionnements de l'Etat sur l'eau et les milieux aquatiques (il ne s'agit pas ici d'eau potable) sont schématiquement au nombre de quatre et logiquement assez liés :
 

  • Une protection insuffisante de la ressource en eau patrimoniale :

L'Etat n'a pas protégé correctement la ressource en eau patrimoniale sur les plans qualitatif et quantitatif, et par suite les écosystèmes aquatiques et la biodiversité associée.

Il ne s'est donc pas donné la capacité de prévenir les risques écologiques et sanitaires de toutes sortes dont certains ont déjà émergé (contamination chimique généralisée, PCB dans les poissons, algues vertes toxiques, féminisation des espèces aquatiques, mortalité des batraciens, micropolluants émergents, nappes souterraines surexploitées, etc.).
 


  • Une surveillance insuffisante de la ressource en eau patrimoniale (données brutes ou données de terrain) :

L'Etat n'a pas surveillé correctement la ressource en eau patrimoniale sur les plans qualitatif et quantitatif.

Les historiques de données brutes en particulier chimiques sont absents ou pratiquement inexploitables. Il ne s'est donc pas donné la capacité de détecter efficacement les risques écologiques et sanitaires de toutes sortes.

 


  • Une information insuffisante sur l'état réel de la ressource en eau patrimoniale (données synthétiques mathématiques et statistiques) :

L'Etat n'a pas informé correctement sur l'état réel qualitatif et quantitatif de la ressource en eau patrimoniale, ni sur ses tendances. Il s'est donc privé du fondement de toutes les actions de protection de l'environnement et de l'évaluation de leur efficacité.
 


  • Aucune vraie réforme structurelle de nos modèles de pression archaïques pour les rendre durables :
L'Etat n'a pas remis en cause tous nos anciens modèles de pression agricole, industrielle et domestique, qui ont été conçus à une époque où l'écologie n'existait pas et qui ne sont pas durables.

Il n'a pas repensé l’ensemble de ces modèles en profondeur et en toute indépendance, avec des bases scientifiques et écologiques sérieuses ainsi qu'une approche intersectorielle et interdisciplinaire. Il s'est donc privé des réformes structurelles nécessaires pour réduire efficacement la pression anthropique sur la ressource en eau et pour s'adapter au changement climatique.


Les preuves ? 


Le lecteur intéressé trouvera tous les éléments concrets illustrant l'ampleur des dégradations et des déficiences des données brutes et de l'information, la nécessité de revoir le modèle central de l'eau potable et de l'assainissement, ainsi que les mesures urgentes à prendre pour faire cesser tous ces dysfonctionnements sur le site citoyen Eau-Evolution, en particulier dans l'article complet Les grandes faillites de l'Etat sur l'eau.

Source © Env 2 B


La ministre de l'Ecologie a aussitôt réagi.


Rappellant qu'elle a déjà pris plusieurs décisions "pour répondre à l'urgence de la situation avec fermeté", Delphine Batho annonce que "toutes les conséquences et conclusions du rapport de la Cour des Comptes seront tirées et mises en œuvre". La ministre de l'Ecologie avait déjà procédé en octobre dernier au renouvellement des équipes dirigeantes, en nommant Elisabeth Dupont-Kerlan directrice générale de l'Onema.

Par ailleurs, un projet de décret qui réforme la gouvernance de l'établissement est actuellement soumis à la consultation obligatoire des instances techniques de l'établissement. Un renforcement du contrôle de gestion interne a également été mis en place précise le ministère de l'Ecologie.

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