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lundi 23 novembre 2015
Au Liberia, les services de santé vérifient si les trois personnes récemment infectées par le virus Ebola ont eu avec leur entourage des contacts pouvant entraîner de nouvelles infections, selon le correspondant de BBC Afrique.

Les 153 personnes mises en quarantaine auraient pu avoir des contacts avec les cas diagnostiqués vendredi.

L’épidémie de fièvre Ebola a fait environ 4.800 morts au Liberia, de fin 2013 à maintenant.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré deux fois cette année, en mai et en septembre, la fin de l’épidémie dans le pays.

Mais trois nouveaux cas ont été diagnostiqués.

L’OMS a récemment signalé qu’il n’y avait plus de cas de fièvre Ebola en Guinée. Elle a déclaré la fin de l’épidémie en Sierra Leone.

Environ 11.300 personnes ont succombé à la maladie dans ces trois pays voisins, durant les deux dernières années.

lundi 3 août 2015
Quatre personnes sont mortes à New York de la maladie du légionnaire depuis la mi-juillet, et 55 sont actuellement hospitalisées, a-t-on appris lundi auprès des autorités sanitaires.

Un total de 71 personnes souffrent de cette forme de pneumonie, due à une bactérie retrouvée dans les systèmes de climatisation de plusieurs immeubles dans le sud du Bronx, ont ajouté les autorités. 

Les quatre victimes étaient selon elles des personnes d'un certain âge ayant toutes des problèmes médicaux. 

Les autorités ont procédé à l'inspection de 22 bâtiments, et testé 17 systèmes de climatisation. Cinq d'entre eux ont été désinfectés après avoir montré l'existence de la bactérie, dont celui de l'hôpital Lincoln et d'un hôtel, a ajouté la mairie. 

"L'approvisionnement d'eau potable à New York, les fontaines et les piscines ne sont pas affectés par la légionellose", a-t-elle tenu à préciser. 

La légionellose n'est pas contagieuse et se soigne avec des antibiotiques, ont aussi déclaré les autorités. 

Source © Belga

dimanche 2 août 2015
Les pluies intense qui touchent le nord du Vietnam ont entraîné de graves inondations dans plusieurs mines de charbon et des centrales électriques, entraînant dans leurs écoulements des pollutions extrêmement toxiques qu'elles déposent sur leurs passages et dans la baie d'Ha Long, site du patrimoine mondial de l'UNESCO.  

Les pluies historiques des derniers jours dans la province de Quang Ninh, allant jusqu'à 600 à 800 mm de précipitations, entraînant les pires inondations depuis 40 ans,  ont causé l'érosion de nombreuses montagnes qui ont détruit de nombreuses maisons. Ces nombreux glissements de terrain ont déjà laissé 18 morts derrière eux. Six personnes sont toujours portées disparues. 

Mais la situation s'est gravement amplifiée avec les graves inondations dans la zone portuaire de Lang Khanh et de la rivière Dien Vong où des fuites toxiques sont en cours depuis la centrale au charbon de Quang Ninh. Cette centrale est situé sur le front de mer du patrimoine mondial de l'UNESCO, la baie d'Ha Long .

"Une équipe de gestion de catastrophe du gouvernement a bien été déployée d'urgence, mais nous sommes profondément préoccupés par l'impact de cette catastrophe et son ampleur sur l'environnemnt», a déclaré Robert F. Kennedy, Jr., président de la Waterkeeper Alliance.

La baie d'Ha Long est entouré de 5736 hectares de mines de charbon à ciel ouvert et de trois centrales électriques au charbon. Déjà largement inondées on craint désormais le pire avec les pluies prévues dans les prochains jours. 

"Nous exhortons le gouvernement, l'UNESCO, et la communauté internationale à participer au sauvetage de la baie d'Ha Long. La pollution en cours, due essentiellemnt aux fuites issues des mines de charbon et des centrales électriques, est devenue dramatique" a dit M. Kennedy. "Nous avons besoin d'aide urgemment et de manière décisive, pour protéger le nombre croissant de collectivités locales touchées, et bien sûr  le site du patrimoine mondial de la baie d'Ha Long, qui sont désormais confrontés à un danger clairement défini et déjà aujourd'hui largement présent." 

Les boues des inondations dans les entreprises de charbon de la ville de Cam Pha ont été emportés vers la mer. Ignorant le danger d'avertissement du gouvernement local, des centaines de personnes se sont mise subitement en quête de charbon dans les flots de boues à la dérive vers la mer .  

"Waterkeeper Alliance sait par expérience que ces mines de charbon sont de monstrueux générateurs de pollutions de la pire espèce", a déclaré Lisenby. L'industrie du charbon génère des quantités massives de déchets qui peuvent contenir un large éventail de matières dangereuses pour la santé humaine et l'environnement, notamment des métaux lourds comme l'arsenic, le bore, le baryum, le cadmium, le chrome, le plomb, le manganèse, le sélénium et le thallium. 

Dr Aaron Bernstein, professeur en pédiatrie à l'école médicale de l'Université de Harvard a dit:

"Les inondations s'écoulant des mines de charbon à ciel ouvert contiennent probablement une suspension de métaux lourds toxiques, y compris de l'arsenic, du cadmium et du plomb, ainsi qu'une multitude de substances nocives. Les inondations qui touchent actuellement la région de Quang Ninh peuvent potentiellement causer des dommages permanents au système nerveux en développement des enfants qui sont particulièrement vulnérables à ces éléments toxiques ".

Une deuxième communauté est en cours d'évacuation.

© Nature Alerte






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vendredi 31 juillet 2015
Une nouvelle prolifération d'algues a été constatée ce matin sur le lac : toutes les activités ont donc été interdites, notamment la baignade et la pêche.

C'est l'ARS, l'Agence Régionale de Santé, qui a communiqué sur cette nouvelle pollution constatée ce matin au lac de Vaivre-et-Montoille, très fréquenté par les Vésuliens et les habitants des alentours.

Une nappe de couleur verte, contenant des cyanobactéries, et du plus mauvais effet a été repérée. On appelle aussi cette pollution un "bloom algue" ou efflorescence algale. Avec les pollutions qui se multiplient à cause de la sécheresse, on commence à connaître ces noms barbares !

En cas de contact, on peut avoir des irritations de la peau, du nez, de la gorge et des yeux. Si l'eau est bue, la personne peut être victime de maux de ventre, de diarrhées, de nausées et de vomissements.

Compte tenu de ces désagréments, vous comprendrez que l'ARS a décidé de faire des prélèvements et de les analyser. En attendant, elle a interdit de s'y baigner, d'y pratiquer une activité nautique, de consommer des poissons qui y auraient été pêchés et d'y laisser boire ses animaux.

Source © FRANCE 3 FRANCHE-COMTÉ
Les deux plages de Dinard sont de nouveau interdites à la baignade jusqu'à vendredi 31 juillet à 8h. En cause : un taux de bactéries anormalement élevé.

On prend les mêmes et on recommence. Les plages de Saint-Enogat et de Port-Riou à Dinard sont de nouveau interdites à la baignade depuis jeudi 30 juillet à 12h jusqu'au 31 juillet à 8h.

Un taux de bactéries élevé

Est en cause un taux de bactéries anormalement élevé. Un épisode similaire avait déjà touché ces deux plages lors du week-end du 14 juillet.

Après enquête des service techniques de la Ville, la mairie avait révélé que la pollution venait d'une fosse septique et d'une canalisation ensablée. Des travaux avaient été entrepris à ces deux endroits.

Source © Ouest France
La plage des Dames et la plage de Pors Cad sont de nouveau fermées à la baignade. Toujours en cause, une trop forte pollution bactériologique.

Hier après-midi, deux nouveaux arrêtés municipaux d'interdiction de baignade ont été pris à Douarnenez. Ils concernent la plage des Dames et, juste à côté, la plage de Pors Cad. 

Les résultats des autocontrôles quotidiens des eaux de baignade effectués par la ville de Douarnenez révèlent en effet une qualité bactériologique non-conforme aux normes réglementaires. 

En conséquence, il est interdit de s'y baigner. Un arrêté municipal de levée d'interdiction sera pris dès lors que les résultats seront estimés satisfaisants. Ceux des contre-analyses effectuées devraient être divulgués demain.

Deuxième fois en un mois 

Ces deux arrêtés municipaux concernant les plages de Pors Cad et des Dames ne sont pas des cas isolés ce mois-ci.

Ces deux plages avaient en effet déjà été sujettes à des interdictions de baignade, respectivement les 21 et 22 juillet dernier. Elles avaient été rouvertes à la baignade les 22 et 23 juillet. 

Source © Ouest France
Suite à une pollution accidentelle, mardi, la pêche aux coquillages est interdite en baie de Lancieux.

Mardi, un incident sur le chantier de construction de la station d’épuration de Ploubalay a causé une pollution du Floubalay, qui se jette dans la baie de Lancieux.

En fait, un câble électrique alimentant l’actuelle station a été sectionné par erreur ; elle est donc restée hors-service une partie de l’après-midi, jusqu’à ce qu’un groupe électrogène prenne le relais.

“200 m3 d’effluents bruts ont été déversés dans le Floubalay”, nous indique-t-on à la DDTM22.

D’où la décision d’interdire la pêche à pied dans toute la baie de Lancieux.

Cette interdiction porte sur la pêche, le ramassage et l’expédition de coquillages fouisseurs (coques, palourdes…) ainsi que le pompage d’eau de mer sur l’ensemble de la baie (communes de Saint-Jacut, Lancieux, Ploubalay et Trégon).

L’Ifremer a procédé à des prélèvements, hier après-midi. La décision de prolonger ou non l’interdiction sera prise en fonction des résultats.

Cet incident tombe mal, en pleine période estivale et  juste avant un week-end grandes marées…


La ville de Kalachi (Kazakhstan) où plusieurs habitants souffrent de brusques pertes de conscience. Ils s'endorment soudainement et ne se réveillent qu'après plusieurs heures, voire plusieurs jours. Les habitants de Kalachi, une petite bourgade située au nord du Kazakhstan, sont touchés depuis 2010 par une "épidémie du sommeil" inexpliquée. 

Ces étranges pertes de conscience sont, en réalité, dues à la haute concentration d'hydrocarbone et de monoxyde de carbone qui ne cesse de progresser dans ces plaines, indiquait le Siberian Times, mercredi 15 juillet. 

Des dizaines de familles relogées 

Le phénomène, qui s'était accru depuis mars 2013, était jusqu'ici resté inexpliqué. 
Mais le mystère a fini par être levé. La mine d'uranium, située dans la ville fantôme de Krasnogorsk, voisine de Kalachi, a été identifée comme étant la source du problème. "La mine d'uranium a été fermée après l'effondrement de l'Union soviétique, a expliqué le Premier ministre Berdybek Saparbayev, cité par le Siberian Times. Elle a pourtant encore des répercussions négatives sur l'atmosphère. Nous avons effectué des examens médicaux sur tous les habitants et nous avons reçu la confirmation, par les laboratoires, que la cause principale de la maladie de Kalachi est le monoxyde de carbone." 

Quand le taux de monoxyde de carbone augmente, le niveau d'oxygène baisse, ce qui provoque ces brusques pertes de conscience. Depuis que la source du problème a été identifiée, 68 des 223 familles ont été relogées, indique le journal russe. Les autres devraient l'être d'ici à la fin de l'année. 

Toutefois, des experts, interrogés par le magazine Wired, ne se disent toujours pas convaincus à 100% par les explications d'Astana, rapporte Le Monde. Comment se fait-il qu'il y ait tant de monoxyde de carbone alors que la mine est inactive depuis si longtemps ? Comment a-t-il pu s'échapper de l'ancienne mine en si forte quantité ?

Commentaire : Par hydrocarbone, il faut comprendre hydrocarbure. Les dégazages sont de plus en plus fréquents comme on peut s'en rendre compte dans la série Résumé SOTT - Météorologies extrêmes et bouleversements planétaires

Source © France tv Info
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dimanche 19 juillet 2015
Vingt départements sont en alerte rouge - ce qui veut dire que le moustique tigre y est implanté et actif - et 21 départements sont en alerte orange (interceptions ponctuelles de moustique). Enfin, les autres départements sont simplement en veille sanitaire ou entomologique.

L'Ile de France n'est pas épargnée par cette colonisation. Voici les détails :


Ile-de-France :


  • Vigilance orange à Paris (où le moustique tigre a été intercepté en 2014).


  • Vigilance orange en Seine-Saint-Denis (où le moustique tigre a été intercepté en 2014) : commune de Epinay-sur-Seine.


  • Vigilance orange dans le Val de Marne (où le moustique tigre a été intercepté en 2014) : commune de Rungis.


  • Veille entomologique dans le Val d’Oise (où le moustique tigre a été intercepté en 2002) :  communes de Bonneuil-en-France, Goussainville.


  • Veille entomologique dans les Hauts-de-Seine : commune de Courbevoie.


  • Veille entomologique en Seine-et-Marne.


  • Veille entomologique dans les aéroports parisiens : Roissy, Orly et le Bourget.


Vecteur de maladies tropicales comme la dengue et le chikungunya, le moustique tigre est implanté et actif dans 20 départements de France métropolitaine.


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jeudi 16 juillet 2015
La pollution de l'air coûte plus de 100 milliards d'euros par an à la France, selon une commission d'enquête du Sénat. Il y voit une "aberration économique" et propose notamment d'augmenter la fiscalité du diesel et de taxer les émissions de polluants.

Dans son rapport intitulé "Pollution de l'air: le coût de l'inaction" et rendu public mercredi, la commission évalue globalement à 101,3 milliards d'euros le coût annuel de la pollution de l'air. Car si l'air est globalement "moins pollué", la pollution "a changé de nature", moins localisée au niveau des sites industriels et plus diffuse, via les transports, le chauffage, l'agriculture et l'air intérieur, constate le rapport. Le sujet est aussi devenu une préoccupation majeure des Français, mise en évidence lors des fréquents pics de pollution. Les particules, un des principaux polluants atmosphériques avec l'ozone et les oxydes d'azote, sont responsables de 42.000 morts prématurées en France chaque année, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). 

Selon la Commission, le coût sanitaire global (traitements des maladies, mortalité prématurée, absentéisme, etc.) représente "entre 68 et 97 milliards d'euros", dont 3 milliards pour le seul impact sur la sécurité sociale, tandis que le coût non sanitaire (baisse des rendements agricoles dégradation des bâtiments, dépenses de prévention, etc.) atteint 4,3 milliards d'euros. Mais le coût global "est largement sous estimé", prévient Leïla Aïchi, la rapporteure de la commission, pour qui la France "est en retard" et "manque de recherches sur cette question". Les effets sanitaires de certains polluants sont ainsi mal connus, notamment "l'effet cocktail" en présence de plusieurs polluants, insiste-t-elle. 

Par ailleurs, la France fait aussi l'objet d'une procédure d'infraction lancée par la Commission européenne pour le non respect des valeurs limites de particules fines dans certaines zones identifiées. Outre des efforts sur la connaissance du phénomène, la commission préconise donc de s'attaquer aux sources principales de la pollution de l'air, transports en tête. Ce secteur représente en effet 59% des émissions d'oxydes d'azote et entre 16 et 19% des émissions de particules fines. Les sénateurs plaident notamment en faveur d'"une véritable fiscalité écologique", comme la mise en place d'une taxe sur les émissions d'azote, d'oxyde d'azote et de particules fines, et préconise de "compléter les normes existantes", mal définies ou ne couvrant pas tout le champ des polluants connus. 

Opportunité économique

Véritable serpent de mer depuis des années, l'alignement progressif jusqu'en 2020 de la fiscalité de l'essence et du diesel est proné dans ce rapport pour sortir de "l'ambiguité persistante des pouvoirs publics", ainsi que la déduction de la TVA sur l'essence et l'électricité utilisée pour les véhicules hybrides et électriques. La rapporteure met l'accent sur le fait que les propositions sont "largement consensuelles", le rapport ayant été voté à l'unanimité. Dans l'agriculture, la commission recommande d'étudier spécifiquement les causes de la surmortalité des agriculteurs et de mieux contrôler les dispersions de polluants. 

Elle préconise aussi, dans le domaine de la consommation, d'intégrer l'impact sur la qualité de l'air dans les dossiers d'autorisations de mise sur le marché des produits phytosanitaires et d'instaurer progressivement sur trois ans l'étiquetage des produits d'entretien en fonction de leurs émissions de polluants volatils. Entre 2009 et 2013, le recours aux produits phytosanitaires a ainsi augmenté de 5%. Face aux critiques de certains acteurs économiques sur l'impact négatif de ces mesures sur l'économie et l'emploi, Leila Aïchi répond que "compte tenu des coûts" en jeu, "considérer l'environnement, la santé, comme des variables d'ajustement économique (...) ne semble pas pertinent". 

Il faut "faire en sorte que cette contrainte environnementale devienne une opportunité économique", ajoute-t-elle. Déjà aujourd'hui, le bénéfice sanitaire net de la lutte contre la pollution s'élève à plus de 11 milliards d'euros par an, note la commission.


Source © AFP


Ségolène Royal n'a pas traîné. Alors qu'un rapport explosif évalue le coût de la pollution de l'air en France à quelque 100 milliards d'euros, elle a annoncé qu'elle prendrait dès « la semaine prochaine » des « mesures extrêmement fermes ». 

« La semaine prochaine, je vais rendre publiques les décisions que l'État va prendre. Il ne faut plus que les gens rouspètent, que les gens disent : Ce n'est pas le moment, on verra demain. Il faut aussi que les maires des grandes villes prennent leurs responsabilités dès lors que la loi de transition énergétique va leur donner des moyens d'agir, notamment pour créer des zones de restriction de circulation », a déclaré Ségolène Royal dans la cour de l'Élysée, au sortir du conseil des ministres.

« Ce rapport va être utile pour dire ce que l'on dit maintenant depuis longtemps, à savoir qu'il y a un grave problème de santé publique, avec des infections respiratoires, de l'asthme, un coût économique aussi très important. Maintenant, plus personne n'a d'excuse pour ne pas agir », a abondé Mme Royal.
« Des mesures à la hauteur »

« Il y a à la fois la pollution par le transport, par les voitures, le diesel, l'essence, etc. Donc, il faut déployer les véhicules électriques. Il y a les pollutions agricoles avec les pulvérisations de produits chimiques qui sont ensuite rabattues sur les gens et les habitations. Et puis il y a les pollutions industrielles pour lesquelles, maintenant, il faut que les règles soient appliquées et respectées », a poursuivi la ministre.

« Des décisions extrêmement fermes vont être prises sur la base de ce rapport dont je salue la qualité, sur la base d'un consensus politique. Aujourd'hui, pour faire face à ce problème de santé publique et ce grave problème économique, il faut maintenant agir, agir vite et prendre des décisions qui soient à hauteur du problème », a également déclaré Mme Royal.


Le déclin global des pollinisateurs - essentiellement des abeilles et d'autres insectes - pourrait provoquer jusqu'à 1,4 million de morts supplémentaires par an, soit une augmentation de la mortalité mondiale de près de 3%, selon des chercheurs.

Cette accroissement de mortalité résulterait de la combinaison d'une augmentation des carences en vitamine A et en folates (vitamine B9 ou acide folique), vitales pour les femmes enceintes et les enfants, et d'une incidence accrue des maladies non transmissibles comme les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et certains cancers. 

Tels sont les phénomènes que provoqueraient, par le biais de modifications alimentaires, un effondrement de la population des pollinisateurs. Les carences en vitamine A et folates peuvent atteindre les yeux, ce qui peut entraîner la cécité, et provoquer la malformations du système nerveux. Ces effets sur la santé toucheraient les pays développés et en développement, selon l'analyse publiée jeudi dans la revue médicale The Lancet. 

Selon un scénario d'élimination complète des pollinisateurs, 71 millions de personnes dans les pays à faibles revenus pourraient se retrouver carencées en vitamine A, et 2,2 milliards, qui ont déjà une consommation insuffisante, verraient leurs apports se réduire encore. Pour les folates, ce sont 173 millions de personnes qui deviendraient carencées et 1,23 milliard de gens qui verraient leur consommation déficiente se détériorer encore. 

Une baisse de 100% des "services de pollinisation" pourrait réduire les approvisionnements mondiaux en fruits de 22,9%, en légumes de 16,3%, et de 22,9% en noix et graines, mais avec des disparités selon les pays. 

En somme, ces changements alimentaires pourraient augmenter la mortalité mondiale annuelle par les maladies non transmissibles et celles liées à la malnutrition de 1,42 millions de décès par an (+ 2,7 % de mortalité globale annuelle), selon l'étude dirigée par le Dr Samuel Myers (Boston, Etats-Unis, Harvard TH Chan School). 

Une perte des services de pollinisation limitée à 50% équivaudrait à la moitié (700.000) de la mortalité supplémentaire qu'entraînerait la suppression totale des pollinisateurs, selon ces estimations. Une autre étude, publiée dans "The Lancet Global Health", quantifie une menace spécifique, jusqu'à présent jamais mesurée, pour la santé mondiale provenant des émissions de dioxyde de carbone (CO2) dues à l'activité humaine. 

Selon cette seconde étude, la réduction de la teneur en zinc des cultures vivrières importantes liées à l'augmentation des concentrations de CO2 dans l'atmosphère exposera au risque de carence en zinc (retard de croissance, problèmes de défenses immunitaires, morts prématurées) 138 millions de personnes supplémentaires dans le monde d'ici 2050. 

Par ailleurs, avec la Fondation Rockefeller, The Lancet publie un rapport sur les changements environnementaux "qui vont bien au-delà des changements climatiques et menacent les progrès en matière de santé réalisés au cours des dernières décennies".

Source © Belga



mardi 30 juin 2015
Entre 2011 et 2014, le nombre de départements français où la présence de l’’ambroisie est préoccupante a doublé[.  Toutes les régions métropolitaines sont aujourd’’hui concernées par cette espèce envahissante originaire d’’Amérique du nord au pollen très allergisant.

L’’ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) se répand progressivement sur le territoire national, comme dans de nombreux pays européens. Si l’’on n’’agit pas efficacement contre cette espèce les concentrations du pollen d’ambroisie dans l’air pourraient quadrupler en Europe à l’horizon 2050.

L’’allergie à l’’ambroisie apparaît après plusieurs années d’exposition à son pollen. Quelques grains de pollen par mètre cube d’air sont alors suffisants pour que des manifestations allergiques apparaissent chez les sujets sensibles : rhinites, conjonctivites, symptômes respiratoires tels que trachéite, toux et parfois urticaire ou eczéma. Dans 50% des cas, l’’allergie à l’ambroisie peut entraîner l’’apparition de l’’asthme ou provoquer son aggravation.

La destruction des plants d’’ambroisie doit donc être engagée avant le démarrage de sa floraison à la mi-juillet. A partir du mois de juin la plante est suffisamment développée pour être reconnaissable. Il est alors possible de l’’éliminer pour limiter sa reproduction et son expansion.

Suivant la densité de pieds d’’ambroisie et le type de milieu concerné (surface agricole, bords de route, zone de chantier…), des mesures de prévention et de lutte adaptées peuvent être mises en place.

Les causes de cette expansion sont à la fois les activités humaines qui favorisent sa dispersion (transport routier, pratiques agricoles…) et le changement climatique qui favorise l’expansion de la plante vers le nord et le nord-est de l’Europe notamment, ainsi que le développement de la végétation en général et donc l’augmentation de la production de pollen.

En Rhône-Alpes, région française la plus envahie, quelque 200 000 personnes ont recours chaque année à des soins en rapport avec l’’allergie à l’’ambroisie, ce qui représente des coûts de santé d’’environ 15 millions d’euros. La prévalence individuelle de l’allergie à l’ambroisie dans la région Rhône-Alpes est passée de 9% en 2004 à 13% en 2014.

La 4eme journée internationale de l’ambroisie s’est tenue le 27 juin 2014

Afin d’informer sur les effets sanitaires et environnementaux de l’’ambroisie, mobiliser l’’ensemble des acteurs concernés et faire connaître les moyens de destruction de la plante, l’’association internationale de l’’ambroisie (International Ragweed Society) a créé la journée internationale de l’’ambroisie.

Des manifestations relatives à l’ambroisie se tiendront avant et après cette date. Les ministères chargés de la Santé, de l’’Agriculture et du Développement durable, l’’Institut national de la recherche agronomique et l’’Observatoire des ambroisies encouragent les collectivités et les autres acteurs concernés (associations, organisations professionnelles…) à l’’occasion de cette journée, à mener, partout en France, des actions d’information et de lutte contre l’ambroisie.

Source © Ministére ecologie


mardi 23 juin 2015
Des chercheurs américains ont publié, le 17 juin dans le Journal of clinical endocrinoly & metabolism, une étude établissant une corrélation « statistiquement significative importante » entre l'exposition au DDT in utero ou via l'allaitement maternel et le cancer du sein. 

Ainsi les filles nées dans les années 1960, dont les mères ont été exposées au DDT, présentent-elles un risque de développer la maladie près de quatre fois supérieur à la moyenne.

Si les signataires de l'article appellent à des études complémentaires pour confirmer leurs conclusions et découvrir les mécanismes en cause, ils invitent également à réévaluer les coûts et les avantages de l'utilisation du DDT - toujours employé dans la lutte contre le paludisme en Asie ou en Afrique - alors même qu'il est interdit aux Etats-Unis et en Europe depuis les années 1970.
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mercredi 3 juin 2015
 Le ministère sud-coréen de la Santé a annoncé ce mardi que deux personnes infectées étaient mortes dans le pays, selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.

Une femme âgée de 58 ans, décédée tard lundi soir de déficience respiratoire aiguë a été testée positive au coronavirus MERS, a indiqué l'agence qui précise qu'il s'agit du premier cas mortel confirmé de cette épidémie en Corée du Sud. La seconde victime est un homme âgé de 71 ans, dont l'agence affirme qu'il a été testé positif le 28 mai, mais sans préciser la date du décès.

25 cas en Corée du Sud

Plus de 20 pays –dont l'Arabie saoudite, premier foyer d'infection– ont été touchés par ce virus pour lequel il n'existe ni vaccin, ni traitement. Selon l'agence Yonhap le nombre de cas confirmés de coronavirus MERS en Corée du Sud a grimpé à 25 mardi.

En Corée du Sud le premier cas avéré de coronavirus MERS, un virus plus mortel mais moins contagieux que celui du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003, avait été constaté le 20 mai.

400 morts en Arabie Saoudite

Selon le ministère de la Santé, 682 personnes ont été exposées directement ou indirectement au virus. Elles ont été placées en quarantaine ou en observation. Les infections sont imputées à un homme de 68 ans diagnostiqué deux semaines après son retour d'un séjour au Moyen-Orient au cours duquel il a passé deux jours en Arabie saoudite, pays qui a enregistré plus de 400 cas mortels depuis 2012.

Les autorités sud-coréennes sont accusées d'avoir tardé à prendre des mesures pour identifier les porteurs potentiels après le diagnostic du premier infecté. Elles sont aussi critiquées pour n'avoir pas empêché un porteur probable de se rendre en Chine. Cet homme de 44 ans, dont le père était porteur du virus, avait passé outre les consignes de prudence et pris l'avion pour Hong Kong et la Chine continentale avant d'être déclaré contaminé vendredi.

jeudi 13 novembre 2014
«Plasmodium knowlesi». Tel est le nom du parasite qui serait responsable d’une forme très mortelle de paludisme chez l’humain, révèle une étude présentée, cette semaine, en Louisiane (Etats-Unis). 

Jusque-là vecteur du paludisme chez les singes, Plasmodium knowlesi se propage rapidement en Asie du Sud-Est, et tout particulièrement en Malaisie. Et le virus représente désormais 68% des cas de paludisme diagnostiqués dans la région de Bornéo, contre seulement 5% il y a quatorze ans.
2.000 Malaisiens hospitalisés

Une propagation rapide, jugée «préoccupante» par les auteurs de l'étude, expliquée, en partie, par le fait que le parasite à l'origine de l'infection se reproduit toutes les vingt-quatre heures dans le sang. Soit plus rapidement que les formes de paludisme, «ce qui en fait l'un des plus dangereux». 

En Malaisie, l’an dernier, plus de 2.000 patients ayant contracté cette forme émergente de paludisme ont été hospitalisés en Malaisie. Et si le parasite se transmet du singe à l’homme par l’intermédiaire d’une piqûre de moustique, les scientifiques pensent que la contamination se fait déjà de l’homme à l’homme.

Source © 20 Minutes
mercredi 22 octobre 2014
La NASA vient de publier une photo du nuage de brouillard dense qui pollue et recouvre une grande partie de la Chine du Nord. Il s’étend sur des milliers de kilomètres et s'y exposer longuement est devenu extrêmement dangereux. 

Cette photo montre l'étendue de la zone touchée qui est enveloppée dans un air exposée à des niveaux de pollution 20 fois plus élevé que ce que l'Organisation mondiale de la Santé définit comme "une limite de sécurité pour la santé humaine". 

Cette semaine Pékin a été même été contraint d'augmenter son niveau d'alerte au deuxième cran de son nouveau système de surveillance de qualité de l'air. 

Et la situation risque encore de s'aggraver plus dangereusement avec l'arrivée de l'automne et de l'hiver. En effet l'arrivée du froid piège les polluants lourds dans l'air qui reste près de la surface . 

En effet avec le froid la circulation verticale de l'air est ralentit et reste piégé près de la surface, ainsi la brume polluée s'accumule et continue de étendre au fil du temps.

Les concentrations des particules PM2.5 dans ce nuage de smog ont désormais atteint des sommets dévastateurs, rappelle la NASA. Ces particules minuscules sont facilement inhalées et se logent dans les poumons causant des problèmes respiratoires graves. 

Mashable rapporte que dans la province du Hebei en Chine, les niveaux de concentration de PM2.5 sont désormais à plus de 500 microgrammes par mètre cube. Pour rappel le niveau d'exposition maximal préconisé par l'OMS est de 25 microgrammes par mètre cube.

Le tout étant plus grand que la somme,  je vous laisse imaginer pour vous même les retombées sur l'ensemble du bio système de la région, et qui resteront comme il se doit,  à jamais sous la chape éternelle du silence de règle.

© Nature Alerte  



Le magazine 60 millions de consommateurs a analysé 52 produits destinés à la toilettes des bébés. Les résultats publiés dans son édition d'octobre sont affligeants. 

Lingettes, laits, eaux nettoyantes... Dans son édition du 23 octobre, le magazine 60 millions de consommateurs tire une nouvelle fois le signal d'alarme sur la composition de la majorité des produits d'hygiène destinés aux plus petits. "Propylparaben, phénoxyéthanol, méthylisothiazolinone : on trouve ces substances chimiques au nom imprononçable dans un grand nombre de cosmétiques. Or les scientifiques et les médecins mettent de plus en plus en garde contre les risques qu'elles présentent" note le magazine sur son site. 

6 lingettes sur 9 ne devraient pas être utilisées 

Après avoir analysé 52 produits, il montre notamment que la constitution des lingettes est loin d'être respectueuse de la santé des bébés. "Sur les neuf produits étudiés, nous estimons que six ne devraient pas être utilisés pour les bébés. Nos tests pointent notamment la présence de phénoxyéthanol dans quatre références alors que l'Agence nationale de sécurité du médicament déconseille son usage" poursuit le magazine. Et les grandes marques sont loin de montrer l'exemple. Un an et demi après les premières alertes de 60 millions de consommateurs, les lingettes Pampers et Mixa continuent d'utiliser le phénoxyéthanol. Quant aux Poupina, si elles ne contiennent pas ce composant, elles ont du propylparaben, un perturbateur endocrinien potentiel qui, à partir du 16 avril 2015, sera interdit dans les produits sans rinçage à appliquer sur le siège des enfants de moins de 3 ans. Elles ont aussi deux substances allergisantes (hydrolysat de protéines de blé, imidazolidinyl urée) et un composé irritant (propylene glycol). A l'opposé, les lingettes sensitives Cora sont les mieux notées du classement. 

7 laits nettoyants sur 10 sont déconseillés 

Les résultats de l'étude de 60 millions de consommateurs sont tout aussi mauvais pour les autres produits : sept laits nettoyants sur dix testés sont déconseillés, cinq crèmes hydratantes sur sept n'ont pas passé la barre des tests du mensuel tout comme trois gels lavants sur cinq. "Quant aux eaux nettoyantes, la Biolane Eau pure H2o, s'avère bourrée de composés allergisants et sensibilisants." 

Vous l'aurez compris, mieux vaut éviter tous ces produits trop allergisants et néfastes pour les bébés. Et préférer plutôt l'utilisation d'eau claire ou associée à un peu de savon pour la toilette, du liniment pour le change (leur formule est jugée "globalement acceptable" par le magazine) ou encore de l'huile d'amande douce en cas de peaux sèches.


Source © Médisite
mardi 9 septembre 2014
Plusieurs milliers de nouveaux cas de fièvre hémorragique Ebola sont à craindre dans les trois prochaines semaines au Liberia, avertit lundi un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). 

"Plusieurs milliers de nouveaux cas d'Ebola sont attendus au Liberia dans les trois prochaines semaines", souligne le rapport qui demande que tous les acteurs sanitaires se préparent à une "croissance exponentielle" dans les pays où il y a une transmission intense du virus. 

Le Liberia est le pays d'Afrique de l'Ouest qui compte le plus grand nombre de cas et de décès depuis que l'épidémie a éclaté en mars.

Source © AFP



mardi 6 mai 2014
La France a décidé d'interdire les importations de porcs vivants et de produits à base de porc en provenance des Etats-Unis, du Canada, du Mexique et du Japon, afin de se prémunir contre le virus de la diarrhée épidémique porcine (PED). Cette maladie a déjà tué quelque 7 millions de porcelets aux Etats-Unis en près d'un an, et fait atteindre des records au prix du porc, dans un secteur déjà fragile. 

« Quand on voit les chiffres, il y a de quoi être inquiet. Il y a peu de maladies qui ont une si forte mortalité à une si grande échelle, a expliqué Jean-Luc Angot, directeur général adjoint de direction générale de l'alimentation (DGAL) et chef des services vétérinaires. Si elle [la diarrhée épidémique porcine] apparaissait dans des régions comme la Bretagne, qui concentre l'essentiel de la production porcine, cela serait dramatique. » 

La décision, qui doit paraître au Journal officiel samedi 3 mai, entérine l'interdiction d'importer des porcs vivants, des semences et du sperme de porc - des produits que la France importe peu en provenance de ces pays - , ainsi que les sous-produits à base de viande de porc comme l'alimentation animale. 

La diarrhée épidémique porcine, qui tue principalement les porcelets de moins de dix jours, se propage par contact direct mais aussi par l'alimentation animale. Des restes de porcs adultes infectés, tels que du sang séché, peuvent être incorporés dans l'alimentation animale pour porcins, et transmettre ainsi le virus. 

Vers un élargissement européen? 

Si la Chine et le Japon ont déjà imposé des restrictions aux importations de porc américain, la France est le seul pays de l'Union européenne à les interdire. Elle avait proposé l'adoption d'un embargo européen le mois dernier, mais, malgré l'intérêt de grands producteurs de porc comme les Pays-Bas, le Danemark ou l'Allemagne, la Commission avait refusé cette initiative, selon M. Angot. 

Pour autant, la direction de l'alimentation compte toujours sur un accord. « Nous avons décidé de prendre des mesures au niveau national, en espérant qu'elles soient élargies au niveau européen », a expliqué Jean-Luc Angot. Le ministère a également demandé aux professionnels du secteur, qu'il a rencontrés cette semaine, de renforcer les mesures de biosécurité permettant d'éviter la pénétration de tout virus dans un élevage.

Source © AP


vendredi 11 avril 2014
Les relevés effectués par l’association Airparif montrent que la région est en infraction avec la réglementation européenne alors que l’année n’est commencée que depuis quatre mois…

Ça sent la sanction. Avec 44 jours de dépassement pour les particules depuis le 1er janvier, l’Ile-de-France est déjà en infraction avec la réglementation européenne pour 2014 sur l’une des stations de mesure, selon les données de l’association Airparif.

Le seuil d’information, premier des deux niveaux d’alerte, a de nouveau été dépassé ce jeudi en Ile-de-France, selon l’association en charge de la mesure de la qualité de l’air dans la région.

«Plusieurs dizaines de millions d’euros» d’amende en jeu

La France, dans le collimateur de Bruxelles en raison du non-respect depuis des années des valeurs limites de concentration en particules dans une quinzaine de zones, risque dans les prochains mois des amendes de «plusieurs dizaines de millions d’euros», rappelait en mars le ministère de l’Ecologie.

En matière de particules PM10 (poussières en suspension d’un diamètre inférieur à 10 micromètres), les valeurs limites en vigueur depuis 2005 sont de deux ordres: concentration annuelle de 40 microgrammes par mètre cube et concentration journalière de 50 microgrammes par m3 à ne pas dépasser plus de 35 jours par an.

Or, pour l’une des stations de mesure située sur l’autoroute A1 au nord de Paris, l’association Airparif a déjà enregistré 44 jours de dépassements depuis le 1er janvier, selon le site de l’association. D’autres stations, situées à proximité du périphérique, ont déjà enregistré 20 jours de dépassements et celle des Champs-Elysées a déjà connu 17 dépassements.

Hidalgo prête à renouveler la circulation alternée

Selon les bilans annuels de la qualité de l’air d’Airparif pour 2010, 2011 et 2012, au moins sept stations de mesure, situées à proximité du trafic, ne respectent pas le seuil limite de 35 jours de dépassements. La valeur limite de 50 microgrammes par m3 est notamment dépassée un jour sur deux au bord de l’autoroute A1: 176 jours en 2010, 164 en 2011 et 192 en 2012.

C’est dans ce contexte que la nouvelle Maire de Paris Anne Hidalgo a affirmé ce jeudi matin sur iTélé qu’elle présentera prochainement une feuille de route pour faire face aux futurs pics de pollution. La première piste qu’elle a avancée est de recourir de nouveau à la circulation alternée si des épisodes de pollutions similaires à ceux qu’a connus la capitale au mois de mars se représentent.

Elle souhaite aussi mettre l’accent sur les véhicules électriques et reconduire la gratuité du stationnement résidentiel à chaque fois que le seuil d’information (50 microgrammes de particules fines par mètre cube) est dépassé, comme c’est le cas ce jeudi. Airparif doit prochainement publier son bilan de l’année 2013.

 Source Jérôme Comin (avec AFP)




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