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dimanche 15 novembre 2015
Le chef des affaires humanitaires des Nations Unies, Stephen O'Brien, a alloué jeudi 17 millions de dollars du Fonds central pour les interventions d'urgence de l'ONU (CERF) aux efforts d'assistance aux personnes les plus affectées par la sécheresse en cours en Ethiopie, a annoncé le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Cette sécheresse, la plus grave en Ethiopie depuis plusieurs décennies, est en partie due au phénomène climatique mondial El Nino, qui a compromis les pluies d'été. Survenant après un printemps insuffisamment pluvieux, le phénomène a causé une grave insécurité alimentaire, des pénuries d'eau et de nombreux cas de malnutrition, précise OCHA dans un communiqué de presse.

« Il est crucial d'apporter une réponse rapide à cette situation d'urgence. Si nous n'agissons pas dès aujourd'hui, nous serons face à une situation encore plus grave demain, et à des besoins encore plus immenses en 2016 », a déclaré M. O'Brien. « Cet apport du CERF va permettre de fournir une aide alimentaire aux personnes affectées par la sécheresse dès maintenant, quand elles en ont le plus besoin », a-t-il ajouté.


Le financement d'urgence sera versé au Programme alimentaire mondial (PAM) pour qu'il fournisse une assistance alimentaire à environ 1,37 million d'Ethiopiens, ainsi que des suppléments nutritionnels à 164.000 femmes et enfants sous-alimentés.

Le gouvernement éthiopien estime à 8,2 millions le nombre des personnes nécessitant actuellement une aide alimentaire d'urgence, contre 2,9 millions au début de l'année . Selon OCHA, le nombre de personnes ayant besoin d'une telle aide en Afrique de l'Est devrait se situer à plus de 22 millions au début de 2016, dont 15 millions en Ethiopie.

A la fin de cette année, le CERF aura déboursé plus de 80 millions de dollars en aide humanitaire en réponse à des événements climatiques liés au phénomène El Nino. Depuis juillet, 76 millions de dollars ont été alloués aux agences chargées des activités d'assistance en République démocratique du Congo, en Corée du Nord, en Erythrée, en Ethiopie, en Haïti, au Honduras, au Malawi, au Myanmar, en Somalie et au Zimbabwe.

El Nino est un phénomène océanique à grande échelle du Pacifique équatorial, affectant le régime des vents, la température de la mer et les précipitations. Les événements El Niño apparaissent de manière irrégulière, tous les 2 à 7 ans. Ces épisodes débutent en général en milieu d'année et durent de 6 à 18 mois. Ils atteignent leur intensité maximale vers la fin de l'année. Leur effet se fait sentir sur toute la planète.

Source © AFP



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mardi 3 novembre 2015
Les saumons Chinook étaient déjà une espèce en voie de disparition du fleuve Sacramento, en Californie. La sécheresse record qui se prolonge dans cet État de l'Ouest américain les menace aujourd'hui d'extinction pure et simple.

«L'an dernier a été une année très difficile pour ces poissons du fleuve Sacramento à cause de la sécheresse et de la chaleur, et nous pensons que 95 % des jeunes poissons n'ont pas survécu», a indiqué à l'AFP vendredi Michael Milstein, porte-parole de l'Administration américaine des Océans et de l'Atmosphère.

«Nous craignons que cette année soit pire encore, car nos chiffres préliminaires font état de -22 % de jeunes têtards sortis de leurs oeufs comparativement à l'an dernier», ajoute-t-il.

La population de ces saumons s'est effondrée de façon spectaculaire ces dernières années: il y avait 4,4 millions de jeunes saumons Chinook parvenus en aval du fleuve en 2009 et seulement 411 000 l'an dernier.

Seuls 217 000 sont arrivés à ce stade cette année jusqu'alors, contre 280 000 l'an dernier à la même période.

Les saumons Chinook ont besoin d'eau très froide pour que leurs oeufs puissent se développer normalement.

Ils remontaient traditionnellement le fleuve jusqu'aux montagnes pour trouver de l'eau glacée. Depuis la construction du barrage de Shasta, ils se retrouvent bloqués plus bas dans le fleuve, où l'eau est plus chaude.

Jusqu'à il y a quelques années, les autorités relâchaient de l'eau du barrage pour faire tomber la température du fleuve et permettre aux Chinook de se reproduire.

Mais avec le manque de pluie qui dure depuis quatre ans, l'eau disponible en Californie est de plus en plus rare et disputée, notamment par l'industrie agricole. La chaleur fait par ailleurs monter la température des fleuves.

Les Chinooks sont particulièrement vulnérables et d'autres espèces de poissons du fleuve Sacramento, notamment les esturgeons, s'adaptent mieux au réchauffement de la température de l'eau.

Certains poissons souffrent aussi de la sécheresse ailleurs sur la côte ouest, notamment «les saumons Sockeye du fleuve Columbia dans l'Oregon et l'État de Washington», a précisé M. Milstein.

«C'est le genre de phénomène que nous prévoyons de voir plus souvent dorénavant à cause du réchauffement climatique», a-t-il conclu.

La sécheresse et le réchauffement des Océans, qui risquent de s'accentuer avec l'arrivée sur la côte ouest du phénomène climatique El Nino, perturbent la faune. Des lions de mer et autres morses se sont déjà échoués sur des plages d'Alaska ou de Californie ces derniers mois parce que leur habitat est perturbé.


Source © AFP


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vendredi 2 octobre 2015
La sécheresse qui dure déjà depuis plusieurs mois est susceptible de se poursuivre en Afrique du Sud, menaçant l'agriculture et l'économie de la région.

Une sécheresse importante qui a réduit les cultures de maïs de l’Afrique du Sud d'un tiers est susceptible de se poursuivre dans l’hémisphère sud alors que le phénomène El Nino se renforce, d’après les dernières prévisions du Service de Météorologie d’Afrique du Sud.

Les prévisions, pour la période allant d’Octobre à Février, indiquent que « la probabilité de températures extrêmes plus chaudes au-dessus d’une grande partie de l’Afrique du Sud est élevée ».

« Le système de prévision indique de fortes probabilités de précipitations inférieures à la normale pour le début de la saison d’été. Cela devrait se poursuivre tout l’été avec des chances relativement petites de précipitations supérieures à la normale pour des zones localisées au début et au milieu de l’été ».

Le phénomène El Nino actuel devrait atteindre un pic entre Octobre et Janvier et pourrait devenir l’un des épisodes les plus puissants jamais enregistrés d’après les experts. Cela pourrait entraîner des conditions plus sèches en Afrique du sud, qui souffre actuellement de la sécheresse.

Le gouvernement du Zimbabwe en juillet a divisé par deux ses prévisions de croissance économique à 1,5% cette année contre 3,2%, notamment à cause du secteur agricole touché par la sécheresse.

Les conditions sèches au début de l’été pourraient retarder la plantation des cultures de maïs dans la région, avec un impact sur l’économie toute entière alors que les prix de la nourriture ont augmenté et que le secteur agricole diminue.

Source © actualites news environnement




jeudi 1 octobre 2015
Le réservoir de Mountain Meadows, encore appelé le lac Walker, est situé juste à l'ouest de la ville de Susanville près de la frontière de la Californie dans le Nevada. Il était jusqu’à la semaine dernière un site de pêche très populaire. 

Le lac a disparu du jour au lendemain, il est désormais totalement asséché. 

La compagnie Pacific Gas and Electric Company, qui détient les droits d'exploitation du lac, pour vendre de l'énergie hydroélectrique aux zones voisines, affirme être aussi surpris que tout le monde ."Nous avons travaillé dur pour éviter cette situation mais la réalité est que nous sommes dans une période de sécheresse très grave, nous avons également des préoccupations pour la survie des poissons en aval", a noté son porte-parole PG & E, Paul Moreno. 

les responsables de PG & E affirment que personne n'a ouvert les vannes de retenue du barrage et que l'eau a tout simplement disparu en une nuit. 

" Tous les réservoirs d'eau de la région sont tous à des niveaux bien inférieur à la normale», a déclaré Doug Carlson «Nous sommes dépendants des précipitations pour reapprisionner ces lacs, et la secheresse est désormais devenue une veritable catastrophe"

© Nature Alerte 




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mardi 8 septembre 2015
Près de 4,5 millions d’éthiopiens pourraient avoir besoin d'une aide alimentaire en raison de la grave sécheresse qui touche le pays affirme l'ONU. 

Les zones les plus touchées sont les régions orientale de Somali Afar et du sud de l'Ethiopie. Les pâturages et les ressources en eau sont inhabituellement faible dans les régions centrales d'Oromo et les districts du nord du Tigray et de l'Amhara.

En Août dernier, le gouvernement éthiopien a déclaré qu'il avait alloué 35 million de dollars pour faire face à la crise.  L'ONU dit elle avoir besoin de 230 millions de dollars supplémentaires d'ici la fin de l'année pour assister les personnes en danger. 

"L'absence de pluies a asséché les cultures, l'herbe ne pousse pas et la population ne peut plus nourrir les animaux d'élevage"  a rapporté David Del Conte, responsable de l'OCHA en Ethiopie.

Le nombre de personnes dans le besoin en Ethiopie a augmenté de plus de 55 pour cent cette année, a déclaré le porte parole de l'ONU. Environ 44 % des enfants de moins de 5 ans sont gravement atteints de malnutrition chronique, engendrant des retards graves de croissance, près de 28 % d'entre eux souffrent d'insuffisance pondérale. 

Selon l'UNICEF,environ 270 000 enfants auront besoin d'un traitement d'urgence tandis que 111,076 enfants ont déjà été traités pour malnutrition aiguë sévère entre Janvier et mai 2015. 


© Nature Alerte




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Aux USA, quatre nouveaux comtés du Montana ont été classées zones de catastrophes naturelles en raison des pertes agricoles causées par la sécheresse portant désormais leurs nombres à 19. 

Le département américain de l'Agriculture a ajouté les comtés de Jefferson, de Madison, de Teton et de Toole, portant à 19 le nombre total de comtés du Montana a être déclarés "zones de catastrophes naturelles". 

Le 15 Juillet dernier, le secrétaire américain de l'Agriculture Thomas Vilsack déclarait les comtés de Beaverhead, Deer Lodge, Flathead, Glacier, Granite, lac, Lewis et Clark, Lincoln, minérale, Missoula, Pondera, Powell, Ravalli, Sanders et Silver Bow, comtés en zones de catastrophes naturelles primaires . 

© Nature Alerte



mardi 1 septembre 2015
La préfecture a renforcé pour un mois hier les mesures prises dans le cadre d’une sécheresse de plus en plus alarmante. Malgré les pluies qui vont encore tomber aujourd’hui, la situation est proche de celle de 2003.

Malgré les pluies qui vont encore tomber aujourd’hui, (30 mm/m2 ) la situation reste alarmante dans les Vosges. Les prévisions météo pour le mois de septembre annoncent un mois plutôt sec sur la première moitié. Après l’épisode pluvieux qui va traverser le département aujourd’hui, Météo France prévoit dix jours de sécheresse. Les prévisions saisonnières à long temps, c’est-à-dire pour octobre, novembre et décembre annoncent un automne plus chaud et plus humide.

Les cours d’eau Sur la carte de vigilance établie au niveau national, le département des Vosges passe du niveau jaune (vigilance) au niveau rouge (alerte). 

« Le bassin versant Meuse est passé en situation de crise et la Moselle Sarre l’est déjà depuis quelques semaines », précise Eric Requet, secrétaire général de la préfecture. La situation s’aggrave également au niveau des cours d’eau qui sont proches du niveau de 2003. Notamment sur la Mortagne et le Madon.

Les nappes phréatiques. Les nappes phréatiques vosgiennes sont actuellement légèrement inférieures à la moyenne mais avec une courbe de décharge qui est continue et soutenue. « Elles se vident à vitesse grand V », résume Eric Requet.

L’eau potable.- Sept communes des Vosges ont pris des arrêtés plus sévères que la préfecture. (Combimont, Basse-sur-le-Rupt, Le Tholy, Harmonville, Autreville, Punerot et Lesseux). Un certain nombre d’autres communes sont en situation tendue.

Piscines. - Le remplissage ou la vidange de piscines à usage privé était déjà interdit. La préfecture a étendu cette mesure aux piscines publiques. Une grande partie des piscines des Vosges ne feront donc pas leur traditionnelle vidange de la fin de l’été, sauf autorisation de l’agence régionale de la santé, en raison de la qualité sanitaire de l’eau.

Espaces verts.- L’arrosage des espaces verts, même municipaux sera beaucoup plus encadré. L’arrosage manuel des balconnières est toléré. Les équipements sportifs (stades de football) sont préservés, mais la préfecture demande aux municipalités un arrosage minimal (à 30 %). Enfin, les fontaines publiques sont fermées quand cela est techniquement possible.

L’eau devient une denrée rare dans les Vosges.

Source © Vosges Matin
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La sécheresse sévit en Ardèche depuis mi-juin. Selon la préfecture, "la situation hydrologique des cours d’eau est de plus en plus tendue". Des mesures de restriction d'usage de l’eau ont été prises sur les bassins versants de la Cance, de l’Ardèche, du Doux et de l’Eyrieux.


Le débit est à présent inférieur à 10 % du débit moyen annuel sur le bassin hydrographique de la Cance, de l’Ardèche et de l’Eyrieux et à 2,5 % du module sur le bassin versant du Doux.

Le bassin versant du Doux classé en "CRISE"


En conséquence, le préfet de l’Ardèche a décidé de renforcer les restrictions sur le bassin versant de La Cance en le classant en "alerte renforcée" : les restrictions des usages de l’eau deviennent plus strictes sur ce bassin versant.

 Les bassins hydrographiques de l’Ardèche et de l’Eyrieux étaient déjà au niveau "alerte renforcé". Enfin, le bassin versant du Doux est au niveau "crise". "La situation est particulièrement inquiétante sur le bassin versant du Doux", souligne la préfecture de l’Ardèche. 

Elle précise : "le niveau CRISE sur ce bassin versant impose de maintenir des restrictions particulières. Tous les prélèvements pour usages non prioritaires sont interdits." 

Source © France 3 Rhône Alpes
mercredi 19 août 2015
Au 18 août, 139 arrêtés de restriction des usages de l'eau ont été pris par les préfets de 69 départements.

Plus précisément, 32 départements sont en crise, majoritairement dans le Centre, le Centre-Ouest et le Sud-Ouest, Les départements concernés connaissent un arrêt des prélèvements non prioritaires, y compris des prélèvements à des fins agricoles. Seuls les prélèvements permettant d'assurer l'exercice des usages prioritaires sont autorisés (santé, sécurité civile, eau potable, salubrité).

Onze départements sont en alerte renforcée, avec une réduction des prélèvements à des fins agricoles supérieure ou égale à 50 % (ou interdiction supérieure ou égale à 3,5 jours par semaine), limitation plus forte des prélèvements pour l'arrosage des jardins, espaces verts, golfs, lavage des voitures... jusqu'à l'interdiction de certains prélèvements.

Vingt-six départements sont en alerte (essentiellement dans l'est de la France), et connaissent une réduction des prélèvements à des fins agricoles inférieures à 50 % (ou interdiction jusqu'à trois jours par semaine), mesures d'interdiction de manœuvre de vanne, d'activité nautique, interdiction à certaines heures d'arroser les jardins, espaces verts, golfs, de laver sa voiture...

Enfin, 7 départements sont en vigilance, avec information et incitation des particuliers et des professionnels à faire des économies d'eau.

Source ©  la france agricole

Le plus long fleuve de Pologne, la Vistule, a atteint mardi son plus bas niveau historique depuis le début des relevés il y a 200 ans en raison d'une sécheresse qui ravage le pays. 

Son niveau à Varsovie est tombé à 50 centimètres, le plus bas depuis le début des relevés en 1789, selon Grzegorz Walijewski un hydrologue l'institut IMGW polonais.Le niveau habituel moyen se situe normalement à environ 237 centimètres dans la capitale, il a atteint le record de 787 centimètres en 1960.

La baisse actuelle risque de s'empirer dans les prochains jours. 

La Vistule est le plus long fleuve Europe avec ses plus de 1.000 kilomètres long, il divise le pays en deux pour se jeter dans la mer Baltique. 

© Nature Alerte



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Les habitants des provinces du Centre du Vietnam doivent faire face à une sécheresse prolongée. Alors que le bilan des dommages s’alourdit, il est urgent de trouver des solutions.

Coup de chaud sur les cultures. Les fortes chaleurs et la sécheresse accompagnées d’un vent d’ouest venu du Laos sévissent dans le Centre depuis quelques mois. L’inquiétude grandit chez les agriculteurs qui voient leurs cultures souffrir du manque d’eau.

Environ 150.000 habitants affectés

Les rivières, ruisseaux et lacs de la province de Nghê An s’assèchent un à un, tandis que les rizières d’hiver–automne fanent. L’eau manque aussi pour les besoins quotidiens des habitants, notamment dans les districts montagneux de Thanh Chuong, Con Cuông ou encore Quy Hop et Tuong Duong. 

Des hectares de forêts des districts de Nam Dàn, de Dô Luong et de Con Cuông disparaissent sous les flammes des incendies à répétition.

Dans la province de Nghê An, il est prévu de planter 55.000 ha de riz d’été-automne, selon le service de l’agriculture et du développement rural. Cependant, plus 14.000 ha de terres manquent d’eau.

En raison de la canicule, le niveau de la rivière Lam est passé sous la barre de 0,4 m. Les stations de pompage des districts de Thanh Chuong et Nam Dàn ne fonctionnent plus.

La situation n’est guère plus reluisante dans la province de Ninh Thuân, qui souffre elle aussi d’une canicule inédite en 20 ans. Les lacs sont presque à sec et plus de 10.000 ha de cultures manquent d’eau. Environ 1.500 animaux d’élevage n’ont pas survécu à l’absence de pluie et au manque de nourriture. Face à ce constat, le Comité populaire de la province de Ninh Thuân a décrété le 1er janvier 2015 l’état d’urgence.

Le Département de la culture a informé que dans les provinces de Nghê An, Quang Tri, Ninh Thuân, Binh Thuân et Khanh Hoà, près de 55.000 ha de culture ont été détruits et 1.810 animaux d’élevage - essentiellement des chèvres, des moutons, des buffles et des bœufs - sont morts. La province de Ninh Thuân est la plus touchée.

Depuis le début de l’année, près de 150.000 habitants sont affectés par cette pénurie d’eau, notamment à Binh Thuân qui est la plus frappée avec 119.350 personnes concernées.

Selon le Centre de prévisions météorologiques et d’hydrologie, la sécheresse devrait se prolonger dans le Centre  jusqu’au milieu du mois de septembre. De plus, la montée du niveau de la mer pourrait provoquer une inondation des  régions de l’estuaire ou du littoral par l’eau salée.

La sécheresse a également des conséquences sociales telles qu’un mouvement d’exode rural. Le gouvernement a octroyé une aide financière pour les victimes du phénomène météorologique afin de les aider à affronter ces difficultés. Une somme de 172 milliards de dôngs a notamment été versée à Ninh Thuân. Il ne s’agit là, en revanche, que d’une solution provisoire.

Construction d’ouvrages hydrauliques

Plusieurs agriculteurs de la province de Phu Yên remplacent le riz par des plantes plus résistantes à la sécheresse. Photo: Thê Lâp/VNA/CVN

Selon le chef du Département de l’hydraulique, Nguyên Van Tinh, la restriction d’eau reste la première solution, dans l’immédiat. À long terme, il faudra remplacer les cultures de riz par des plantes plus résistantes à la sécheresse comme le maïs, les haricots ou les pommes de terre. La culture du  riz à court terme, permise par des variétés dont le temps de production est réduit, peut également représenter une solution. Les localités n’en ont toutefois pas à leur disposition. Le Département de l’hydraulique devrait alors coopérer avec le groupe Électricité du Vietnam pour assurer l’approvisionnement en eau des basses régions.

En outre, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural doit maintenant étudier la production de chaque région afin d’y apporter des solutions adaptées. Les éléments à prendre en compte dans la mise en place d’une politique de restructuration de l’agriculture sont divers. La question du changement climatique est au coeur de la crise. De plus, les mesures prises doivent être en adéquation avec la culture locale et les caractéristiques géographiques de chaque région.

La priorité doit maintenant être accordée à la construction d’ouvrages hydrauliques afin de créer des réserves d’eau. Enfin, il est essentiel de renforcer les mesures de protection des forêts et de leur reboisement.


mercredi 12 août 2015
Des incendies de forêt font rage sur plus de 120 000 hectares en Sibérie orientale, notamment autour du lac Baïkal, où les températures frôlent les 38 degrés, et plus de 5000 pompiers sont déployés pour maîtriser le feu, ont indiqué mardi les autorités russes.

Plus de 150 incendies sont en cours, notamment sur plus de 100 000 hectares sur les seules régions de Bouriatie et d'Irkoutsk, deux régions entre lesquelles est situé le lac Baïkal très prisé des touristes, a indiqué l'Agence russe de protection des forêts dans un communiqué.

«Les feux de forêt en Sibérie tournent à la catastrophe nationale», s'alarme la télévision russe, en diffusant les images d'une épaisse fumée recouvrant les bords du Baïkal et une grande partie du lac.

«La chaleur et la sécheresse qui règnent depuis plusieurs jours dans la région d'Irkoutsk ne font que contribuer à la propagation des feux», constate la chaîne publique Pervy Kanal.

Pour lutter contre «d'importants incendies de forêt sévissant sur les bords du lac Baïkal», un avion amphibie Be-200 et un hélicoptère ont été déployés, selon le ministère russe des Situations d'urgence.

Les secouristes ont également dû évacuer la veille les touristes passant leurs vacances dans les bases touristiques situées sur la ligne du littoral, le feu étant arrivé tout près, selon la même source.

L'état d'urgence a été proclamé en Bouriatie et dans la région d'Irkoutsk, ainsi que dans quatre autres régions de Sibérie faisant face aux feux de forêt, a précisé le ministère.

«La fumée des incendies autour du Baïkal est visible même depuis l'espace, et il n'y a que les pluies qui peuvent aider» à les éteindre, a indiqué pour sa part l'antenne russe de Greenpeace.

Source © AFP
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mardi 11 août 2015
Le manque d'eau avec, par endroits, des trous d'eau sans continuité, ainsi que la canicule qui fait monter la température des rivières et provoque un manque d'oxygène dans l'eau sont les principaux facteurs qui causent une forte mortalité dans certains cours d'eau notamment dans certains affluents dans le secteur d'Annonay, dans la Vallée de l'Ouvèze, surtout la Vallée de l'Eyrieux » constate le président de la Fédération de pêche de l'Ardèche.

Marc Doat qui espère que la situation va s'améliorer : « si ce n'est pas le cas, d'ici fin août ou début septembre, ça va être compliqué ». Les orages de la semaine dernière ont été les bienvenus par endroits mais ils n'ont rien changé à la problématique car très localisés. « Ca a fait du bien localement par exemple pour la Vallée de l'Ouvèze mais au niveau du département, on est loin d'avoir retrouvé le niveau habituel ».

Mais ce qui énerve le plus Marc Doat, c'est le manque de civisme de nombreuses personnes qui malgré l'arrêté sécheresse qui interdit le prélèvement de l'eau, continue à prélever de l'eau dans les rivières pour arroser pelouses, potagers et fleurs sans se soucier de la pénurie. « Ils pensent qu'on a de l'eau à volonté.

C'est ce genre de personne qui fait que la situation peut devenir très critique. Ça met à mal le peu qu'il nous reste » La Fédération a signalé les prélèvements constatés au préfet et lui a demandé qu'il renforce les moyens de la police de l'eau pour faire respecter les arrêtés. « Il nous a répondu qu'il y serait vigilant » souligne le président qui note que pour l'instant la mortalité est difficilement quantifiable.

Mortalité aggravée par une pollution sur la Volane à Vals-les-Bains : « elle serait passée inaperçue en temps normal mais le peu de débit a provoqué une mortalité importante entre Vals et le confluent de l'Ardèche il y a 15 jours environ ».

Source © e-tribune
Ce qui frappe de prime abord, c’est le silence du lieu. Là où voilà quelques jours encore, tout un peuple ailé se querellait sur les eaux du lac de Freycenet, commune de Borne, un calme mortifère règne dans ce site naturel fragile du plateau du Devès.

C’est un peu comme si l’on parcourait sur les berges chevelues, un champ de bataille ayant connu le feu nourri d’un ennemi sans visage. Le feu du soleil sans doute, qui après des semaines de siège, a fini par presque assécher ces six hectares d’eau libre. Les habitants du village de Freycenet, ceux de Chazelles ou de Grazac, à deux pas, n’en reviennent pas de la rapidité avec laquelle, les eaux ont baissé sous l’effet de la canicule.

Les carpes meurent par dizaines

Ce sont maintenant les carpes qui meurent par dizaines. Partout le regard est frappé par les cadavres de poissons qui flottent entre deux eaux. D’autres rassemblés en tas sur le bord, se décomposent rapidement. Une odeur pestilentielle s’élève des rives.

Le lac de Freycenet compte parmi les zones humides placées sous la protection du Département. Un panneau à l’entrée révèle que l’endroit cache une tourbière ayant fait l’objet de sondages. Celle-ci révéla aux scientifiques le contexte végétal du site, grâce à l’étude des pollens prisonniers de la tourbe. Le lac abrite une autre richesse : une vingtaine d’espèces de libellules et autant d’espèces d’oiseaux dont certains comme le grèbe castagneux ou le foulque nichent sur le site.

La tristesse

Les bords du lac sont aussi très fréquentés par les chasseurs de canards. « Avant, le marais était sec en été, il servait à faire pâturer les bêtes du village. Il y a bien longtemps que ce n’est plus le cas. Le Département a souhaité le protéger, en laissant le site en eau, tout comme les chasseurs. De mémoire, je ne l’ai jamais vu aussi bas. Voir mourir tous ces poissons, et voir une aussi belle zone humide dans cet état, quelle tristesse ! », remarque, dépité, Jean-Luc Gire, habitant de Freycenet et membre de l’ACCA de Saint-Paulien, venu constater l’hécatombe ce week-end. L’effet sécheresse et le temps orageux de ces derniers jours ont pu entraîner un brusque manque d’oxygène et donc la mort des poissons.

Effet sécheresse, nitrates, ou des deux?

Jean-Luc Gire, habitué du site depuis près de 30 ans, soulève un autre problème, celui des nitrates qui, lors d’une récente analyse, auraient été retrouvés en grande quantité dans l’eau du lac. La présence de zones de cultures autour pourrait, selon le riverain, expliquer cette pollution, d’où le projet évoqué par la collectivité d’aménager un bassin de rétention pour éviter les écoulements directs dans ce plan d’eau alimenté par les eaux de ruissellement.

Source © La Montagne




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En dépit des pluies tombées au début août, la situation reste « préoccupante sur un grand quart nord-est du territoire », constate Météo-France dans un bulletin du 7 août (+ cartes).

« Les 5 premiers jours du mois d'août, bien que très chauds, ont vu le retour de la pluie un peu partout en France, sauf sur la frange littorale méditerranéenne, la Corse, les Pays de la Loire, la Basse et la Haute-Normandie (...) Cette évolution récente temporise la sécheresse des sols superficiels sur certaines zones (Charente, nord du Limousin, Haute-Saône) mais ne modifie pas globalement la situation. 

Cette dernière reste en effet préoccupante sur un grand quart nord-est du territoire : l'humidité des sols y reste anormalement basse et proche des valeurs record depuis 1959. »

« Moyenné à l'échelle de la France, l'indice d'humidité des sols au 05 août 2015 atteint une valeur qui n'est observée en moyenne qu'une à deux années sur dix. 

L'indice d'humidité des sols est particulièrement faible dans un grand quart nord-est. Sur les régions Champagne-Ardenne et Lorraine, il connaît des valeurs record (sur la période 1959-2015) depuis la mi/fin juillet. L'Alsace et la Bourgogne restent proches des valeurs records. En Auvergne, les valeurs sont également très faibles (inférieures à celles que l'on observe une année sur 10). La Bretagne, les départements bordant les Pyrénées, les Savoie et les Alpes-de-Haute-Provence connaissent, quant à eux, une situation non préoccupante au regard de la sécheresse des sols superficiels. »
mercredi 5 août 2015
Avec la sécheresse estivale, la rivière Coudoulous (Gard) n'est plus que l'ombre d'elle-même. Ici, les poissons manqueront bientôt d'oxygène, ils sont en danger de mort. Il est temps d'intervenir. 

Un sauvetage d'urgence a été opéré par la fédération de pêche du Gard. Avec une anode, un appareil qui va envoyer de l'électricité dans l'eau et attirer le poisson à la surface. "Une méthode indolore, mais qui secoue un peu", souligne la journaliste.

15e sauvetage en un mois

Aussitôt capturées, les truites sont transportées 800 mètres plus bas dans des eaux plus profondes et plus fraîches. Sauvetage réussi pour cette centaine de truites, mais des milliers d'autres, piégées par la sécheresse, attendent encore du renfort.

En un mois, c'est déjà le 15e sauvetage du genre dans le Gard et le quatrième ici. Il faut faire vite, car dans une quinzaine de jours, cette partie de la rivière sera complètement asséchée.

Source © France TV Info
mardi 4 août 2015
La sécheresse des sols superficiels est préoccupante, selon Météo France. Alors que 66 départements ont mis en place des restrictions d'eau, dont une vingtaine a déclenché le niveau d'alerte, la Commission de suivi hydrologique a été installée.

La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a mis en place, le 31 juillet, la Commission de suivi hydrologique qui est chargée de faire le point sur la sécheresse et ses conséquences sur les usages de l'eau et les milieux naturels. 

La France métropolitaine connaît en effet cet été une sécheresse préoccupante des sols superficiels, c'est-à-dire du premier mètre de terre situé en dessous de la surface. Cette "sécheresse agricole" altère le bon développement de la végétation, les agriculteurs sont donc les premiers touchés par cette situation.

El Niño, responsable de cette situation ?

L'événement climatique El Niño, qui a démarré début 2015 et se renforce régulièrement depuis juin, pourrait être à l'origine de la chaleur et de la sécheresse actuelles. "Fin juillet, l'anomalie moyenne de température de surface de la mer dépasse la valeur de +1,5°C dans la région de l'océan Pacifique équatorial utilisée pour analyser le phénomène", note Météo France. Si la tendance actuelle se poursuit, El Niño sera classé en intensité forte. 

Ce phénomène, en modifiant la circulation atmosphérique, a des répercussions sur les températures et les précipitations. Résultat, selon les prévisions saisonnières de Météo France, "le scénario le plus probable est celui d'un trimestre plus chaud que la normale sur l'Europe [d'août à octobre], principalement sur l'Europe Centrale et les régions méditerranéennes. Sur la France métropolitaine, ce scénario chaud est privilégié avec une probabilité plus élevée sur la moitié est du pays".

Dans une note publiée fin juillet, le ministère de l'Agriculture souligne qu'hormis dans le Grand Ouest, "la production cumulée d'herbe en juillet au niveau national est déficitaire, comparée à la production de référence", la pousse ayant été freinée par la sécheresse. De nombreuses productions devraient aussi être impactées. Le risque incendie est également augmenté par cette sécheresse.

En revanche, l'état des réserves d'eau souterraines n'est pas préoccupant. Selon le BRGM, au 1er juillet, les deux tiers des nappes phréatiques (71%) affichaient un niveau normal à supérieur à la normale, grâce à la recharge hivernale.

La moitié du territoire est touchée

"Suite à l'absence de pluie depuis la fin du printemps (on note un déficit de 50% au mois de juillet par rapport à la normale) et aux fortes températures du début du mois (ce mois est le 2 ou 3ème mois de juillet le plus chaud depuis 1947), les sols se sont asséchés sur le pays jusqu'à atteindre les minimums enregistrés par Météo France", indique le ministère dans un communiqué de presse.

Source © Actu Environnement


mardi 28 juillet 2015
Des dizaines d'hectares et une quarantaine de mobil-homes ont été détruits par les flammes à Fréjus. Les occupants de trois campings ont dû être évacués. Plusieurs secteurs du Var sont placés en risque rouge aux incendies. Une quinzaine d'hectares ont aussi brûlé en Corse.

Un feu s'éteint, un autre s'allume. Alors que dans le Sud-ouest, les pompiers semblent enfin arriver à bout d'un incendie qui a ravagé quelques près 600 hectares en Gironde et entraîné l'évacuation de centaines de personnes, c'est au tour du Sud-Est d'être en proie aux flammes. 

À peine quelques heures après une visite dans le département de François Hollande sur le thème de la lutte contre les feux de forêt, plusieurs incendies ont éclaté dans le Var lundi à la mi-journée, attisés par un vent violent. Aucun blessé n'est à déplorer. En début de soirée, la préfecture a indiqué que ces incendies ne progressaient plus.

A Fréjus, près de 20 hectares en fumée

Le feu s'est déclaré vers 13h45 sur la commune de Fréjus, à hauteur du domaine du Pin de la Lègue, où se trouvent des campings. «19 hectares ont été brûlés. Ce feu mobilise 300 sapeurs-pompiers et 90 engins», a précisé la préfecture dans un bilan actualisé. Quatre Canadair sont intervenus au début du sinistre.

Par précaution, tous les occupants du Holiday Green, du Pin de la Lègue et de la Pierre Verte ont été évacués, soit près de 10.000 personnes. Ces campings ont toutefois réouvert vers 20h30. La ville devait laisser un gymnase ouvert dans la nuit pour ces vacanciers évacués qui en auraient besoin. Peu avant 18 heures, les sapeurs-pompiers du Var indiquaient sur leur compte Twitter que l'incendie était «fixé» et ne progressait plus dans la forêt. Sur l'autoroute A8, l'échangeur 38 (Fréjus-Ouest) a été préventivement fermé, et la RD4 fermée entre Fréjus et Bagnols.

D'autres incendies stoppés

Lundi, en début de soirée, un autre feu s'est déclaré dans le secteur de Bandol. Plusieurs routes ont été fermées et des déviations étaient mises en place. De nombreux moyens terrestres et aériens ont été dépêchés sur place avec des renforts venus notamment de Toulon. Peu avant 19h, la préfecture a annoncé que le feu était maîtrisé et qu'aucune victime n'était à déplorer.

Dans l'après-midi, à environ 80 km au nord-ouest de cette zone, à Bauduen, un autre incendie s'est déclenché vers 15h15. Sur cette commune située dans le parc naturel régional du Verdon, deux hectares ont été réduits en cendres. 80 pompiers ont été mobilisé ainsi que quatre Canadair et deux hélicoptères.

À la Cadière d'Azur, à l'extrémité sud-ouest du département, un autre feu s'est déclaré vers 17h45. Environ 1,7 hectare a été parcouru par les flammes et l'incendie mobilisait en fin de journée 100 sapeurs-pompiers et deux hélicoptères bombardiers d'eau. La RD 559 entre Saint-Cyr-sur-Mer et Bandol a été fermée. La progression des ces feux a été stoppée par les pompiers. Aucun blessé n'est à déplorer.
Le Var en risque «très sévère» aux incendies

La journée de lundi était classée par la préfecture du Var en risque rouge (très sévère) aux incendies sur les massifs des Mont Toulonnais, de la Corniche des Maures, des Îles d'Hyères, du Centre Var, de l'Estérel et des Maures. Les conditions météo ne devraient pas faciliter le travail des secours. Météo Consult prévoit des vents de secteur ouest modérés à forts jusqu'à mercredi soir, avec des rafales pouvant atteindre 60 à 80 km/h, avant de tomber complètement vendredi. Pas de pluie prévue au cours des sept prochains jours.

Avant le début des incendies dans le Var, le président François Hollande, en déplacement dans le département, à Bormes-les-Mimosas, a justement assisté à un exercice de lutte contre les feux de forêt. «Il y a des conditions météo particulièrement favorables hélas à la reprise, avec du vent et la sécheresse. On a les yeux tournés vers la Gironde, mais nous devons aussi être vigilants partout en France!» Et d'ajouter: «Comme le disait De Gaulle, lutter contre la bêtise, vaste programme... C'est celui néanmoins que nous devons mettre en oeuvre, car (...) c'est l'inadvertance, la négligence, la bêtise qui expliquent le plus souvent les départs de feu.»

Série de mises à feu nocturnes en Corse

En outre, une quinzaine de mises à feu ont détruit plusieurs dizaines d'hectares depuis lundi en Corse, ont indiqué ce mardi les sapeurs-pompiers. La pression incendiaire a particulièrement sévi en Haute-Corse, notamment dans la région très touristique de Balagne, au Nord-Ouest de l'île, où huit mises à feu ont été enregistrées. La plupart des mises à feu ont été commises dans la nuit de lundi à mardi.
Une quinzaine d'hectares ont été brûlés près des villages de Calenzana et de Monticello au dessus des stations balnéaires de Calvi et d'Ile Rousse. À Monticello, un incendie contre une entreprise a détruit huit véhicules. Un feu de maquis, qui a déjà détruit plusieurs hectares dans la région montagneuse du Niolu (ouest) se poursuivait ce mardi matin.

Environ 400 pompiers ont été engagés dans la lutte contre le feu en Haute-Corse et des enquêtes ont été ouvertes par la gendarmerie. Ces mises à feu ont eu lieu alors qu'un fort vent souffle depuis lundi sur l'île, notamment en Balagne, dans le Cap corse, l'extrême-Sud et sur les massifs montagneux. Plusieurs massifs et chemins côtiers ont été fermés à la circulation par mesure de sécurité.

En Corse-du-Sud, un camping avait du être évacué par précaution sur la côte Ouest lundi en raison d'un feu qui a détruit quatre hectares près du village de Conca. Dans la station balnéaire de Cargèse, un restaurant a été détruit par un feu qui pourrait être d'origine criminelle. Les pompiers ont renouvelé ce mardi les appels à la prudence en raison de ce vent qui souffle jusqu'à 120 km/h par endroits.

Source © Le Figaro



© Eric Chevassus / Mairie des Rousses
Les excuses de l’armée suisse n’ont pas traîné. Jeudi, des hélicoptères militaires helvétiques étaient allés se servir en eau dans le lac des Rousses, sans avoir demandé l’autorisation de la France. 

Après une réunion entre les autorités des deux pays, l’armée suisse a présenté lundi ses excuses à la France, rapporte France Info ce mardi.

Selon un communiqué de l’armée suisse, les militaires ont « mal interprété » une autorisation simple de survol du territoire français.

Les Suisses ont prélevé en eau le lac des Rousses afin d’alimenter plusieurs réservoirs « en faveur des paysans de la région ». Les alpages helvétiques souffrent actuellement de sécheresse.


lundi 27 juillet 2015
Depuis quelques jours, en amont du village de Plazac, le ruisseau le Vimont est à sec. L'orage de la mi-juin n'a pas été suffisant pour faire remonter le niveau du cours d'eau, déjà très bas 

Quelques flaques subsistent mais l'eau qui stagne, réchauffée par les fortes températures, ne permet plus aux poissons de vivre.

Les responsables locaux de la pêche, Didier Leyrat et Patrick Galbadon, ont pu constater la mort de nombreux poissons. Ils ont comptabilisé une vingtaine de truites et même des écrevisses.

« Le mal est fait »

Ils ont prévenu la fédération et déplorent qu'aucune pêche de sauvegarde n'ait pu être faite.

« C'est une catastrophe, le tarissement va déséquilibrer et détruire la faune et la flore aquatiques », se désolent, démunis, les deux responsables de la société de pêche Le Barbeau des Eyzies. S'il espère que les précipitations fassent remonter le niveau des cours d'eau, Didier Leyrat ne peut que constater : « Le mal est déjà fait. »

Source © Alain Marchiez / Sud Ouest

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