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jeudi 12 décembre 2013
La banquise de l'Antarctique ouest fond à un rythme plus élevé que ce qui avait été observé jusqu'en 2010. C'est ce qu'indiquent des recherches de l'Agence spatiale européenne (ESA) présentées mercredi 11 décembre.

La banquise de cette région perd 150 km3 de glace par an, un volume beaucoup plus élevé que les mesures précédentes. 

Sur la base des observations conduites pendant trois ans grâce au satellite CryoSat, l'ESA indique que la part de la fonte de la banquise de l'Antarctique ouest dans l'élévation du niveau des mers serait de 15 % plus importante que les estimations précédentes, basées sur la période 2005-2010.

Andrew Shepherd de l'Université de Leeds (Royaume-Uni), qui a supervisé les travaux, relève toutefois que la perte de glace supplémentaire pourrait être due à une fonte accélérée mais aussi aux mesures plus précises du satellite CryoSat. « CryoSat nous permet de surveiller les régions côtières et d'altitude de l'Antarctique qui étaient hors de portée des instruments précédents et il semble que ces régions soient cruciales pour déterminer le déséquilibre global », explique-t-il.

La fonte des banquises de l'Antarctique et du Groënland est particulièrement surveillée par les chercheurs du fait de son impact sur le niveau des océans. La hausse du niveau des mers est également due à la fonte d'autres glaciers, ainsi qu'au phénomène d'expansion thermique provoqué par le réchauffement des masses d'eau.

Le niveau moyen des mers a augmenté de 19 centimètres entre 1901 et 2010, soit une moyenne de 1,7 mm par an. Mais la hausse a été plus importante ces trente dernières années avec une moyenne de 3,2 mm par an (1993-2010). Ces travaux de l'Agence européenne ont été présentés à une rencontre de l'American Geophysical Union à San Francisco.

Les élus européens ont rejeté mardi à l'issue d'un vote serré, par 342 voix contre 326, un projet d'interdire le chalutage en eaux profondes, réputé très destructeur pour les fonds marins, mais farouchement défendu par les armateurs français.

Malgré une forte mobilisation des militants écologistes, notamment en France, les eurodéputés ont adopté le compromis qui avait été dégagé par les membres conservateurs et socialistes de la commission de la Pêche du parlement, se limitant à encadrer le chalutage profond pour protéger les écosystèmes les plus vulnérables.

L'interdiction, proposée par la Commission européenne, a été rejetée "malgré les destructions considérables du milieu marin que cette technique de pêche provoque", a déploré dans une première réaction l'eurodéputé vert français, Jean-Paul Besset.

"Face à la pénurie croissante des ressources de la mer, la logique productiviste du toujours plus, plus loin, plus profond l'a emporté", a-t-il accusé.

Sous l'impulsion de la militante pro-abysse Claire Nouvian, la campagne pour l'interdiction avait recueilli le soutien de quelque 750.000 signataires en France, parmi les derniers pays, avec l'Espagne et le Portugal, à pratiquer cette pêche, très minoritaire et dénoncée comme non-rentable.

Mais dominée par l'armateur Scapêche, du distributeur Intermarché, l'industrie a livré bataille jusqu'au dernier moment pour maintenir son droit à cette pêche, invoquant des menaces sur jusqu'à 3.000 emplois.

Intermarché recule et s'engage d'ici cinq ans à changer ses pratiques

Revirement de situation. Jusque-là, la Scapêche, filiale d'Intermarché, faisait la promotion de la pêche profonde (ci-joint une lettre ouverte datant du 6 décembre signée par les pêcheurs de la Scapêche). Mais après le vote du Parlement européen visant à mieux encadrer cette pratique le 10 décembre et l'annonce de plusieurs distributeurs de ne plus commercialiser des espèces profondes, la société change son fusil d'épaule.

"Dans l'attente d'avis scientifiques indiscutables et partagés par toutes les parties prenantes, y compris par les ONG, nous nous engageons à tout mettre en œuvre pour ne pas cibler systématiquement les espèces de grands fonds", déclare Fabien Dulon, directeur général de cette entreprise, dans un communiqué de presse, ajoutant : "Celles-ci pourront cependant figurer parmi les prises accessoires, mais - je le redis - les espèces d'eau profonde ne seront plus ciblées". La Scapêche se donne cinq ans pour faire évoluer ses pratiques. Dans ce sens, elle "tend la main aux ONG et leur propose de s'associer à elle pour l'élaboration d'un cahier des charges de production".


Greenpeace salue cette bonne nouvelle mais espère "que la Scapêche mettra autant d'énergie à réorienter ses pratiques vers une pêche réellement durable qu'elle en a mis à défendre le maintien du chalutage profond". L'ONG prend "prend acte de la « main tendue aux ONG » qu'offre la Scapêche. Nous sommes ouverts au dialogue avec cet industriel, mais attendons des gestes concrets de sa part", déclare Hélène Bourges, chargée de campagne océans à Greenpeace France.

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lundi 9 décembre 2013
Publiée en ligne dans la revue Diversity and Distributions, une étude internationale fait le point sur l’état de la grande faune du Sahara, et dénonce l’absence généralisée de gestion appropriée qui a conduit à l’extinction ou à l’extrême raréfaction de nombreuses espèces. 

C'est un véritable cri d'alarme que viennent de lancer plus de 40 spécialistes représentant 28 organisations scientifiques, menés par des membres de la Wildlife Conservation Society (WCS) et de la Société zoologique de Londres (ZSL). 

Au terme d’une étude portant sur 14 espèces animales, ces scientifiques ont en effet réalisé un constat préoccupant : le Sahara, le plus grand désert tropical du monde, a subi un effondrement catastrophique de ses populations d'animaux sauvages. 

Ainsi, chez les antilopes, le bubale ainsi que l’oryx (à l'état sauvage) s’y sont éteints. La gazelle dama et l’addax n’occupent eux plus que 1% de leur ancienne aire de distribution. 

Le léopard ne subsiste que dans 3% de son ancien habitat et le guépard dans 10%. 

Quant au chien sauvage d'Afrique et au lion, ceux-ci ont tout simplement complètement disparu du Sahara. 

Seul le bouquetin de Nubie se maintient encore, bien que menacé.

Pourtant, certains pays font des efforts : le Niger vient de créer une réserve naturelle de 97.000 kilomètres carrés qui abrite la plupart des quelque 200 derniers addax sauvages du monde, ainsi que l'une des rares populations de gazelles dama et quelques guépards sahariens. 

Le gouvernement tchadien, lui, espère réintroduire l’oryx dans la nature. Mais le Sahara souffre du manque chronique d'études de terrain dû à l’insécurité qui y règne. 

"Le Sahara est un exemple d'une négligence historique plus large concernant les déserts et les communautés humaines qui en dépendent. La communauté scientifique peut apporter une contribution importante à la préservation des déserts en fournissant des renseignements de base sur la biodiversité et en développant de nouvelles approches de la gestion durable des espèces et des écosystèmes désertiques", conclut Sarah Durant, de la WCS et de la ZSL.

Source © Maxi-science
A Dunedin en Nouvelle Zélande environ 1100 scientifiques et écologistes marins sont présents aujourd'hui à la 20e biennale de la biologie des mammifères marins.

Ils ont lancé un appel vers le gouvernement néo-zélandais leur  rappelant que l'un des plus rare dauphin de la planète est désormais sur le chemin de l'extinction .

On estime qu'il ne reste plus que 55 dauphins de Maui dans le monde (dont seulement 13 femelles reproductrices). Le dauphin de Maui est une sous- espèce du dauphin de Hector, et il ne se trouve que sur une île du Nord de la Nouvelle-Zélande .

L'appel des scientifiques exhorte le gouvernement à limiter la pêche dans la région .

Le Professeur Steve Dawson de l'Université d'Otago affirme que le gouvernement neo zelandais n'est toujours pas disposé à restreindre les activités économiques telles que la pêche dans cette région.

"L'absence de mesures urgentes de protection pour sauver le dauphin de Maui est une honte internationale"

Les organisateurs de la conférence rappellent que les activités humaines en mer et dans les rivières posent désormais une menace croissante pour les mammifères marins .

Le Dr Smith a annoncé fin de Novembre que le gouvernement étendrait une interdiction de pêche set-net au large de la côte de Taranaki , mais il est à craindre que ce ne sera pas suffisant pour arrêter le déclin de l'espèce .

Elisabeth Slooten , président du comité organisateur de la conférence et professeur associé à l'Université d'Otago , a rappellé que le dauphin du fleuve Yangtsé a déjà disparu et que le dauphin marsouin du Mexique est lui aussi extrêmement menacée . 

© Nature Alerte
Un réservoir de lixiviation s'est effondré à la mine d'uranium de Ranger dans le parc national de Kakadu dans le nord de l' Australie. 

L'accident est à la source d'un déversement massif de millions de litres de produits toxiques, de boues et de déchets acides et radioactifs. Tous les travailleurs de la mine ont été évacués 

Selon l'opérateur de l'exploitation minière, la ste Rio Tinto propriété de l' Energy Resources of Australia (ERA), la fuite a depuis été contenu avec succès et tous les tests de l'eau dans la zone touchée sont actuellement normaux.

Mais les peuples autochtones de la région restent trés inquiets.

"Comment pouvons- nous faire confiance aux assurances d'une société qui a échoué à plusieurs reprises à gérer en toute sécurité ce produit hautement toxique ? Que peut il se passer maintenant? "

Leur Chef , Justin O'Brien , a déclaré que le gouvernement fédéral doit urgemment demander de l'aide internationale pour le nettoyage de la zone touchée et affirme qu'une vérification complète de l'opération de nettoyage et des instalations de la mine est urgemment nécessaire , et en particulier sur le vieillissement dangereux des instalations.

Le sénateur Nouvelle Peris a rejoint l'appel pour un audit indépendant du site minier et rappelle que cet accident intervient juste après que deux autres incidents de sécurité ont déjà eu lieu au cours du mois dernier.

" Sur la base de la réponse terriblement inadéquate du gouvernement à l'incident précédent , nous n'avons aucune certitude que celui ci sera suffisamment prise au sérieux .

L'ERA elle, reste convaincu que le parc national de Kakadu ne sera pas touché à la suite de cet incident 

" La Mine de Ranger a plusieurs niveaux de protection en place pour contenir et gérer de possibles déversements accidentels, y compris un système de rétention , des barrières de protection et des conduits d'acheminement . Ces systèmes de confinement ont fonctionné comme prévu lors de cet incident. Néanmoins l'impact de cette fuite n'a pas encore été évalué."

Pourtant en 2010 , les niveaux de contamination de l'eau dans la région ont montré des nivaux cinq fois supérieur aux normes de sécurité.

© Nature Alerte/ the guardian

Ile-de-France : alerte à la pollution aux particules

Un nouvel épisode de pollution aux particules a touché la région parisienne lundi, le niveau d'alerte devant être atteint mardi. 

Selon Airparif, organisme chargé de la qualité de l'air en Ile-de-France, on a atteint ce lundi le niveau d'information pour les PM 10 (particules au diamètre inférieur à 10 microns), déclenché à partir d'une concentration de 50 microgrammes de particules par m3 d'air. 

Airparif prévoit que le seuil d'alerte, le plus élevé déclenché au-delà de 80 microgrammes, sera dépassé mardi. Ce seuil signifie qu'une «exposition de courte durée présente un risque pour la santé de l'ensemble de la population ou de dégradation de l'environnement, justifiant l'intervention de mesures d'urgence», comme par exemple une réduction de vitesse des automobiles.

Alerte à la pollution sur une partie de Midi-Pyrénées



Le Tarn-et-Garonne et le nord de la Haute-Garonne connaissent ce lundi un épisode de pollution de l'air. Les mesures de particules en suspension devraient dépasser les 50 microgrammes par mètre cube, précise l'Oramip, l'Observatoire Régional de l'Air en Midi-Pyrénées. 

Les adultes et les enfants avec des problèmes cardiaques ou pulmonaires sont inviter à réduire les activités physiques et sportives intenses et à consulter un médecin en cas de difficulté respiratoire inhabituelle. L'alerte court jusqu'à ce lundi soir.

Alerte à la pollution dans le secteur de Clermont-Issoire



Le niveau de pollution atmosphérique de particules en suspension a dépassé le seuil de 50 microgramme par m3 sur 24 h, ce lundi, sur le secteur de Clermont-Issoire. 

Les conditions anticycloniques avec un vent faible et inversion de température, ont été propices à l’accumulation de ces polluants. Attention, ce mardi encore, la persistance de cette situation météorologique va favoriser le maintien de niveaux élevés de particules en suspension, affirme Atmo. 

Dans ce contexte, l'association de surveillance de la qualité de l'air dans la région invite la population sensible à éviter toutes les activités physiques et sportives intenses. Les particules polluantes peuvent contenir des produits toxiques, dont certains sont considérés comme cancérigènes.

L'agglomération de Dax était touchée ce lundi par un pic de pollution aux particules. 

L'indice atmosphérique relevé par Airaq (Association agréée pour la surveillance de la qualité de l'air en Aquitaine) était de 6 à Dax (soit médiocre, 10 étant le plus mauvais). 

Les niveaux importants de particules en suspension, qui ont des effets sur la santé, entraînent le déclenchement d'une alerte et d'une procédure de recommandations de la part d'Airaq, destinées aux personnes sensibles :

éviter les activités physiques et sportives intenses ;
veiller à ne pas aggraver les effets de la pollution par d'autres facteurs en limitant leur usage (produits irritants comme les solvants, la fumée de tabac, les peintures, les colles...) ;
respecter scrupuleusement son traitement si on est une personne asthmatique, souffrant d'insuffisance respiratoire ou cardiaque...

Par ailleurs, il est recommandé d'éviter d'allumer des feux d'agrément (chauffage au bois...) et de reporter les activités d'écobuage. Il est rappelé également que brûler les déchets verts est interdit. Enfin, en voiture, il est demandé de limiter sa vitesse à celle imposée par temps de pluie (110 km/h sur les portions à 130km/h par exemple...)

Pollution aux particules à Toulouse ce lundi


Dans l’agglomération de Toulouse, comme sur celle de Tarbes, l’ORAMIP a enregistré ce week-end une concentration en particules en suspension (PM10) supérieure à 50 microgrammes par mètre cube (µg/m 3). Pour Toulouse, ce dimanche, le chiffre se monte à 62 µg/m 3. Il est de 53 à Tarbes. Cette pollution doit perdurer lundi à Toulouse mais pas dans les Hautes-Pyrénées.


L'étude santé du jour : même à dose raisonnable, les particules fines sont dangereuses

Selon une récente étude scientifique, les normes de particules fines 2,5 recommandés par l'Union européenne ne suffisent pas à protéger la santé des habitants, car leur concentration dans l'air demeure trop importante.

Malgré de strictes normes, il est presque impossible d'échapper à la nocivité de la pollution. Telle est la conclusion d'une étude d'un chercheur Néerlandais parue dans la revue The Lancet. 

Selon ce dernier, une exposition prolongée aux particules fines présentes dans l'air (PM) est néfaste même lorsque les concentrations restent dans la norme de l'Union européenne (UE). Les PM 2,5 sont celles qui génèrent le plus d'inquiétudes car leur taille (équivalente à celle d'une bactérie) leur permet de pénétrer plus profondément dans les poumons. 

"Nos résultats suggèrent que des effets importants sur la santé se produisent même avec des concentrations aux particules PM 2,5 bien inférieures à la limite fixée par l'UE à savoir une concentration moyenne annuelle 25 microgrammes par mètre cube d'air", explique l'auteur principal de cette étude, le Néerlandais Rob Beelen. Pour en venir à cette conclusion, le chercheur se base sur les données de vingtaines d'enquêtes. Conduites dans 13 pays européens, elles ont permis de suivre un total de 367.251 personnes sur près de 14 années en moyenne.

Une mortalité beaucoup plus élevée

"L'étude évalue que pour chaque hausse de 5 microgrammes par mètre cube de la concentration en PM 2,5 sur l'année, le risque de mourir d'une cause naturelle s'accroît de 7 %", explique The Lancet. Cette différence de pollution est celle qui existe entre un axe urbain très fréquenté par les voitures et un endroit situé à l'écart du trafic. Depuis 2008, l'UE a imposé aux Etats membres ce plafond moyen annuel de 25 microgrammes/m3. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise comme valeur limite 10 microgrammes/m3.

L'organisation précise que ces particules en suspension ont plus d'effets sur la santé que tout autre polluant. "L'exposition chronique contribue à augmenter le risque de contracter des maladies cardiovasculaires et respiratoires, ainsi que des cancers pulmonaires. Dans les villes où l'on observe des niveaux de pollution élevés, la mortalité dépasse de 15 à 20 % celle enregistrée dans d'autres villes où l'air est relativement plus sain. Même dans l'Union européenne, l'exposition aux PM 2,5 produites par les activités humaines réduit en moyenne l'espérance de vie de 8,6 mois.", ajoute-t-elle. 


"L'association entre exposition prolongée aux PM 2,5 et décès prématurés demeure significative même après ajustement pour tenir compte de facteurs tels que tabagisme, statut socio-économique, activité physique, niveau d'éducation, et l'indice de masse corporelle" explique The Lancet à propos de l'étude. Quelques mois avant sa parution, la pollution de l'air extérieur a été classée comme facteur cancérigène par l'OMS et son agence spécialisée sur le cancer, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).
Depuis le début de la semaine, en plus de la pollution sonore habituelle, la pollution de l'air a considérablement augmenté dans la province du Zhejiang, notamment à Hangzhou, capitale de la province, comme on peut le voir sur les photos prises le 5 décembre 2013.

Si au début de la semaine, un léger brouillard masquait le soleil, le brouillard du à la pollution s'est accentué au point de ne plus voir à 50 mètres. Des écoles ont d'ailleurs fermé leurs portes.

Le niveau de micro-particules s'établi ce dimanche à 550 microgrammes par mètre cube (µg/m3).

Le diamètre de ces particules est de 2.5 micromètres (PM 2.5) et ceux sont ces particules qui pénètrent en profondeur dans les poumons.

"On ne sait pas quand cela va aller mieux, mais comme vous le voyez sur mes photos cela va de pire en pire.

Le seul point positif, les vendeurs de masques ont vu leurs ventes exploser !"
Les sauveteurs à la recherche d'une quarantaine de globicéphales perdus dans les eaux peu profondes du parc des Everglades en Floride ont provisoirement suspendu leurs opérations dimanche 8 décembre après avoir échoué à retrouver les animaux la veille.

Les globicéphales ou baleines-pilotes, sont des dauphins, communément appelés "dauphin pilote" car on les observe souvent nageant à l'arrière ou à l'avant des bateaux.

Un banc d'une quarantaine de ces mammifères a été identifié la semaine dernière dans une zone très reculée de ce parc du sud-est des États-Unis, échoué dans des eaux très peu profondes peu propices à la survie de cette espèce. Déshydratées et affamées, sept animaux sont déjà morts, quatre autres, en souffrance, ont été euthanasiées.

Les océanographes de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) chargés des opérations ont échoué samedi 7 décembre à retrouver la trace des cétacés et ont annoncé qu'ils suspendaient leurs recherches dimanche.

"Si nous avons des nouvelles des baleines pilotes, nous nous mobiliserons le plus vite possible", ont-ils précisé sur le compte Twitter de la NOAA.

L'espoir des sauveteurs ne cesse d'osciller au gré des déplacements erratiques et incompréhensibles de ces mammifères dotés d'une étrange bosse frontale et qui vivent d'ordinaire dans les eaux profondes du Golfe du Mexique.

Vendredi matin, l'optimisme avait semblé regagner les océanographes qui affirmaient avoir perdu la trace de 24 dauphins, "un signe encourageant car cela signifie peut-être qu'elles ont regagné la mer", avait expliqué une porte-parole de la NOAA. Mais dans l'après-midi, une vingtaine d'animaux répartis en trois groupes différents refaisaient surface dans des eaux de 3 mètres, une profondeur très insuffisante pour assurer leur survie.

Source © AFP

Au moins 11 personnes sont mortes et six portées disparues à la suite de pluies torrentielles qui se sont abattues sur la municipalité de Lajedinho, dans l'Etat de Bahia, dans le nord-est du Brésil, a annoncé lundi la Défense civile.

Quelque 70 maisons ont été complètement détruites et celles de 200 familles endommagées, pendant le violent orage survenu dans la nuit de samedi à dimanche, a annoncé un responsable de la Défense civile à l'AFP. Il a précisé que les recherches des personnes disparues se poursuivaient lundi.

Plus de 120 mm de précipitations sont tombées en deux heures et certains habitants de cette commune de 4.000 habitants ont affirmé qu'il y avait deux mètres d'eau dans les rues, selon le site d'informations G1.

Le siège de la mairie de Lajedinho et de nombreux commerces ont également été touchés dans cette ville située dans une zone montagneuse à 355 km de Salvador de Bahia, la capitale de l'Etat, selon G1.

Source © Belga

En belgique la WWF organise la première "Semaine du Poisson Durable" dès ce lundi jusqu’à vendredi. L'organisation de lutte pour la conservation de la nature veut sensibiliser les consommateurs et les professionnels du secteur à la pêche de certaines espèces qui met en danger leur survie.

Aujourd'hui, 75% des espèces de poisson qui se retrouvent dans nos assiettes sont surexploitées. 

Leur population baisse fortement et nombreuses sont celles qui sont menacées d'extinction. Pour l'association, cette semaine est aussi l'occasion de faire la promotion d'un label indépendant, le label MSC. Pour le WWF, c'est le label le plus sûr, qui garantit que le poisson labélisé n'est pas un poisson surpêché. L'occasion aussi pour le WWF d'éditer un "Consoguide". Un triptyque qui classifie toutes les espèces et précise si l'on peut les acheter sans menacer l'espèce.

Evitez la Dorade, le Maquereau, le Rouget ou la Truite

Le WWF a dressé une liste des poissons qu'il faut à tout prix éviter de manger et une liste des poissons pour lesquels il existe une alternative durable :

Les poissons à éviter: Daurade, Grondin, Lotte, Loup de mer, Maquereau, Merlan, Perche du Nil, Raie, Requin, Rouget, Sandre, Sébaste, Silure, Sole limande, Thons rouge et jaune, Truite, Turbot.

Les poissons pour lesquels il existe un label MSC: Aiglefin, Anchois, Bar, Colin, Coquille St Jacques, Espadon, Hareng, Lieu, Limande, Merlu, Pangasius, Plie, Sardine, Sole, Tilapia.

Stop à la pêche en eaux profondes

Les techniques de pêche sont aussi en cause. Le chalutage en eaux profondes détruit tout sur son passage, laisse un désert... 60% des animaux pêchés par cette technique n'intéressent pas les pêcheurs et sont donc rejetés morts ou blessés dans la mer.

1% des bateaux pêchent 50% des poissons

200 millions de personnes travaillent dans le secteur de la pêche dans le monde et compte 3,5 millions de bateaux. Mais la pêche industrielle, avec seulement 1% des bateaux, prélève 50% des poissons pêchés, indique le FAO, l'organisation des nations unies pour l'agriculture et l'alimentation.
La FAO promet une récolte record de céréales en 2013. 2,5 milliards de tonnes de céréales seront récoltées, d’après le pronostic, avant la fin de l’année en cours soit de près de 8,4% supérieur à l’indice enregistré l’année dernière. 

La FAO avertit, cependant, que la sécurité alimentaire s’affaiblit dans certaines régions d’Afrique et d’Asie. Selon les experts de l’ONU, il est possible que la malnutrition prenne de l’ampleur.

Cette année les conditions météorologiques ont été favorables : beaucoup plus de blé, de riz, etc., sont récoltés par rapport à 2012. Les indices les plus impressionnants sont enregistrés dans la récolte de maïs, notamment en Russie, aux Etats-Unis et en Ukraine. Cela est dû, en plus des conditions météorologiques, à l’aptitude des agrariens à accroître les ensemencements pour satisfaire les besoins du marché, estime le président de l’Union céréalière russe Arkadi Zlotchevski :
« Les indices sont impressionnants grâce en premier lieu à la récolte de maïs. La demande qui s’est accrue pendant la saison précédente n’a pas été satisfaite. Actuellement la production s'est graduellement adaptée à la demande grâce à l’extension des ensemencements et à aux conditions météorologiques. D’où une récolte record. »

De l’avis des experts de la FAO, l’accroissement des réserves mondiales de céréales promet la proportion réserves-consommation de 23%. 

Cependant, le nombre d’affamés ne diminue pas. Par contre, le problème de la malnutrition s’aggrave dans certains pays africains et asiatiques. Ce phénomène s’est accentué dans plusieurs régions, notamment, aux Philippines suite au sinistre. Or, la malnutrition est due souvent à la pauvreté, dit le directeur du Centre analytique « SovEcon » Andrei Sizov :

« Le problème de la malnutrition ne provient pas du manque de céréales. Selon la FAO, près d’un milliard de personnes ne mangent pas à leur faim dans le monde. Cela est dû aux bas revenus des habitants. La sécurité alimentaire n’équivaut pas à l’indépendance des importations. Selon la FAO la sécurité alimentaire c’est l’accessibilité physique et financière des denrées alimentaires aux habitants. Les gens manquent d’argent pour acheter des vivres et c’est pour ça qu’ils ne mangent pas à leur faim. Dans le même temps, des dizaines de pour cent des vivres dans les pays évolués sont jetés aux ordures. »

Les prix relativement bas se sont établis au marché alimentaire mondial, ils sont même trop bas, de l’avis des fournisseurs.

Source: La Voix de la Russie

MADI est un cyclone tropical avec des vents de 120 km/h et des rafales pouvant atteindre les 148 km/h. La pression en son centre est estimée de 974 hPa. Le cyclone se situe à 480 km à l'est de Chenai, Inde, tout en ayant suivi une trajectoire  au nord nord-est à la vitesse de 10 km/h ces dernières 6h

MADI devrait encore s'intensifier tout en suivant une trajectoire au nord durant les prochaines 24h avant de faire quasiment demi tour et prendre un cap Sud-Ouest vers les côtes Sud-Est de l'Inde qu'il atteindra d'ici 3 jours. A cette échéance, le système devrait s'être affaibli en tempête tropicale. Néanmoins Madi pourrait apporter de très fortes pluies suceptibles de causer des inondations.

Une vague de froid affecte une grande partie des Etats-Unis et s'accompagne d'un épisode d'abondantes chutes de neige, depuis l'ouest du pays vers la façade Atlantique. 11 personnes ont été tuées.

Cette tempête de neige, née d'un conflit de masses d'air entre la remontée d'air tropical depuis le golfe du Mexique et une descente d'air polaire arctique, a mené les autorités à émettre une alerte à la neige sur le Nevada, l'Utah, le Colorado. On atteint les 50 cm à 1 mètre de neige fraîche sous des températures inférieures à -15°C et des rafales de 70 à 80 km/h vers 1500 mètres d'altitude.

Côte températures, le froid se montre très intense dans tout l'est du pays jusqu'en Californie avec -39,7°C mesurés à Havre le long de la frontière canadienne, -30°C à Bismarck, -25°C à Denver, -19°C à Des Moines, -15°C à Kansas City et à Chicago, -12°C à Saint-Louis et -3°C Santa-Maria en Californie, une ville située entre Los Angeles et San-Francisco.

La tempête, qui se déplace lentement, a amené les autorités de la Virginie, de parties du Maryland et d'autres États à conseiller aux résidents à ne pas prendre la route et à forcer l'annulation de nombreux vols.

Au Wisconsin, plusieurs carambolages ont eu lieu en raison des conditions routières, dont un qui fut fatal.

En Pennsylvanie, la neige a fait des ravages sur l'autoroute et recouvert les terrains de football où deux équipes de la NFL, les Steelers de Pittsburgh et les Eagles de Philadelphie affrontaient respectivement Miami et Detroit. Des parties de cet État et le sud du New Jersey ont reçu plus de 7,5 centimètres de neige.

Le service météorologique national a affirmé que l'anticyclone qui survole la Caroline du Nord en direction nord vers la Nouvelle-Angleterre subit des perturbations du sud-ouest et de l'humidité au large de l'Atlantique.

Selon le météorologue Kevin Witt, il ne s'agit pas d'une seule tempête, mais de plusieurs l'une à la suite de l'autre.

Les prévisions annoncent que la tempête pourrait continuer toute la journée dimanche et se changer en pluie lundi. Dans le sud de la Pennsylvanie et du New Jersey et au Delaware, l'accumulation de neige pourrait atteindre 15 centimètres.

Sur une autoroute, en banlieue de Philadelphie, les automobilistes ont été coincés dans leurs voitures durant plus d'une heure. Les gens entraient et sortaient de leur auto et allaient marcher avec leur chien, et les enfants faisaient des batailles de boules de neige au bord de la route, a rapporté un automobiliste.

Le puissant système a déjà provoqué de nombreuses pannes de courant et des milliers d'annulations de vols.

Les autorités de la Dominion Virginia Power, la plus grosse centrale électrique de l'État de la Virginie, ont affirmé que la tempête pourrait abattre des arbres et des lignes électriques. Leurs camions sont prêts à sortir et les équipes de personnel sont sur un pied d'alerte. Seulement plusieurs centaines de pannes de courant étaient rapportées vers la mi-journée, dimanche.

Lundi et mardi, au fur et à mesure de la progression et de la remontée de cette dépression vers le Nord-est, la région des Grands Lacs sera à son tour impactée par cette importante vague de neige. La présence des Grands Lacs pourrait aggraver la situation.


Source : AP, AFP, Météo World, La chaine Météo, CNN
Les scientifiques ont enregistré un nouveau record des températures les plus basses sur la surface de la Terre - moins 91,2 degrés Celsius, près de la station japonaise Dome Fuji dans l'Antarctique. 

Les experts du Centre national américain pour les données de la neige et de la glace ont fait ces mesures par satellite. 

Le précédent record, dont moins 89,2 degrés Celsius, a été enregistré également dans l'Antarctique en 1983 dans la zone de la station soviétique Vostok. 

La station Dome Fuji est considérée comme « de haute montagne » parmi toutes les stations existantes dans l'Antarctique. Elle est située à une altitude de 3786 m au-dessus du niveau de la mer.

Froid record en Alberta (Canada) : Jusqu’à – 52 degrés !

Les températures étaient glaciales, samedi, dans les Prairies canadiennes, et plusieurs records de froid sont tombés.

En Alberta, le mercure est descendu à -39 °C dans la ville d’Emonton, fracassant un record enregistré en 2009, alors qu’il avait fait -37 °C.

Cependant, en tenant compte de du refroidissement éolien, la température ressentie s’approchait plutôt de -48.

Du côté de Brooks, également en Alberta, le mercure est descendu à -42,2 °C. Le record précédent, qui avait été enregistré en 1977, était de -38,3 °C.

Cependant, à Brooks, en tenant compte du refroidissement éolien, la sensation était de -52!
lundi 2 décembre 2013
Jean-Jacob Bicep, eurodéputé EELV, Garcin Malsa, maire de Sainte-Anne, et Henri Louis Régis, président de l’Assaupamar. interpellaient le 26 novembre dernier les ministres de l’Ecologie et de l’Agriculture, pour les informer que les associations AMSES (Association pour la sauvegarde de l’environnement et de la santé) et ASSAUPAMAR (Association pour la sauvegarde du patrimoine martiniquais), allaient porter plainte au pénal contre le préfet de la Martinique, qui a autorisé le 18 novembre la reprise des épandages aériens de pesticides, qui ont effectivement repris le 25 novembre, alors que la précédente dérogation est encore sous le coup d’une suspension, et trois jours avant que le Tribunal administratif n’examine le 28 novembre une nouvelle demande d’annulation demandée par les associations ASSAUPAMAR, AMSES et FNE !


« Messieurs les Ministres il y a urgence : nous devons stopper les épandages qui ont repris hier alors que le tribunal n’a toujours pas statué après les récentes suspensions.


Notre réaction fait suite à la signature de l’arrêté préfectoral n° 2013-323-0016 du 19 novembre 2013 qui autorise l’épandage aérien de fongicide. Nous sommes aujourd’hui le mardi 26 novembre, les épandages aériens ont repris hier dans les quartiers de Basse pointe, de Sainte Marie et de Macouba. Cela alors même que le tribunal administratif a suspendu tout épandage aérien de pesticides en Martinique. Le jugement en annulation, suite aux précédentes suspensions des derniers arrêtés, doit avoir lieu ce jeudi 28 novembre, mais le préfet n’en n’a tenu compte puisqu’il autorise à nouveau cette pratique.

Alors que vous n’êtes pas sans ignorer les conséquences désastreuses de tel procédé sur les hommes et les femmes de ce pays, vous n’êtes pas non plus sans ignorer la situation sanitaire et environnementale de la Martinique.

L’épandage aérien de pesticides est une technique à la fois nocive pour l’environnement et pour la santé publique. Mais apparemment cela ne bouleverse que très peu de personnes en France puisque vous réitérez encore cette scandaleuse expérience de mettre en application cette "arme de destruction massive" sur un peuple qui n’a rien demandé mais qui, aujourd’hui, vous demande de les écouter avant que cette triste aventure des épandages ne tourne bien plus en cauchemar qu’elle n’a déjà commencé.

 Epandage 1

Or Messieurs les Ministres laissez nous vous rappeler à vos bons souvenirs les éléments qui suivent :


  • Le 13 juillet 2012 : La préfecture publie un arrêté préfectoral qui autorise l’épandage aérien de fongicides sur les bananeraies de Guadeloupe dans le cadre de la lutte obligatoire contre les cercosporioses du bananier.


  • Le 3 octobre 2012 : Le Tribunal administratif de Basse-terre, par ordonnance, suspend l’arrêté du 13 juillet 2012


Le juge administratif a considéré que l’adjuvant Banole ne pouvait être utilisé en épandage aérien en l’absence d’une évaluation spécifique pour cet usage.


  • Le 15 octobre 2012 : En conséquence, un arrêté modificatif supprimant le Banole de la liste des adjuvants autorisés est pris.


Parallèlement, le préfet saisit le tribunal administratif en lui demandant de mettre fin à la suspension qu’il a ordonné le 3 octobre 2012 compte tenu de deux éléments nouveaux à savoir, d’une part, un courrier du groupement des producteurs de bananes indiquant qu’il est possible d’utiliser de l’eau à la place du Banole comme adjuvant et, d’autre part, de l’arrêté du préfet qui modifie celui du 13 juillet 2012 en supprimant le Banole de la liste des adjuvants autorisés


  • Le 10 décembre 2012 : le tribunal administratif de Basse-Terre annule les arrêtés du préfet de la Guadeloupe des 13 juillet et 15 octobre 2012 relatifs à l’épandage aérien de produits phytosanitaire.



  • Le 16 janvier 2013 : Le groupement des producteurs de banane de Guadeloupe dépose le 16 janvier une nouvelle demande de dérogation à l’interdiction du traitement aérien.



  • Le 29 avril 2013 : La préfète de Guadeloupe publie un nouvel arrêté autorisant l’épandage aérien pour une durée d’un an.



  •  Le 31 mai 2013 : l’association EnVie-Santé dépose un recours contre ce nouvel arrêté.



  • Le 3 juin 2013 : la préfecture publie un autre arrêté, tentant d’anticiper le jugement, qui établit la liste des produits autorisés.



  • Le 5 juillet 2013 : Le tribunal administratif de Basse-Terre suspend l’exécution des arrêtés des 29 avril et 3 juin 2013.


 Epandage 2

Dans le même temps en Martinique :


  • Le 11 décembre 2011, 1er arrêté du préfet Prévost pour autoriser l’épandage aérien de pesticides par dérogation à l’interdiction de la Directive européenne de 2009 introduite en droit français à l’article L. 253-8 du code rural .



  • Août 2012, 2ème arrêté dérogatoire du préfet Prévost pour 6 mois.



  • Le 10 octobre 2012, suspension partielle de cette dérogation par le juge des référés, en ce qu’elle autorisait illégalement l’épandage aérien du banole.



  • Le 26 février 2013, 3ème arrêté de dérogation pris pour 1 an cette fois par le même préfet Prévost.



  • Le 28 août 2013, suspension de cette 3ème dérogation par le tribunal administratif de Fort-de-France siégeant en référé, au motif que les conditions de la dérogation ne sont pas remplies dans la mesure où il existe des alternatives viables à l’épandage aérien.



  • Le 18 novembre 2013, le préfet Prévost prend une nouvelle dérogation pour permettre l’épandage aérien de pesticides en Martinique, la 4ème en moins de 2 ans, alors que la précédente dérogation est encore sous le coup d’une suspension.



  • Le 25 novembre 2013, reprise des opérations de pulvérisation aérienne de pesticides, alors le tribunal doit se prononcer le 28 novembre 2103, dans 3 jours donc, sur leur annulation demandée par les associations ASSAUPAMAR, AMSES (Association médicale pour la sauvegarde de l’environnement et de la santé), APNE (Association de protection de la nature et de l’environnement) et FNE (France Nature Environnement).


En effet, force est de constater que de nombreuses dérogations sont accordées en violation, entre autre, de l’article 9, §2. de la directive 2009/128/CE qui exige qu’aucune autre solution viable ne soit possible ou que la pulvérisation aérienne présente des avantages manifestes, du point de vue des incidences sur la santé humaine et l’environnement, par rapport à l’application terrestre des pesticides et de l’article 9§2.e, qui exige que des mesures garantissant l’absence d’effets nocifs pour la santé des passants soit appliquées.

 Epandage 3

Aujourd’hui vous n’êtes pas censés, Messieurs les Ministres, ignorer, et ce n’est pas nous, Messieurs les ministres, qui allons vous l’apprendre, qu’avec ce quatrième arrêté vous cautionnez à nouveau une nouvelle transgression du droit français et européen.

A travers cet arrêté vous polluez les sols dont se nourrissent les végétaux, les nappes phréatiques et les sources d’eau potable.

Non vous ne pouvez plus continuer, seule la justice, et la vraie, sera en mesure d’arrêter de tels arrêtés, il faut que cela cesse.

Il faut d’ailleurs que les populations victimes obtiennent réparation.

Devons-nous encore et toujours faire état du nombre croissant de cancers et de malformations ?

Nous apportons notre soutien à la population et vous demandons de réagir face au 4ème arrêté préfectoral de dérogation qui vient d’être accordé en Martinique et cela sans en avoir au préalable consulté la population.

Population qui se sent méprisée au plus haut point, nous ne sommes pas seuls à dénoncer ce scandale puisque quatre-vingt-neuf experts scientifiques ont lancé un appel urgent à l’action réglementaire sur les perturbateurs endocriniens, la "Déclaration de Berlaymont sur les perturbateurs endocriniens". Ce texte renseigne sur les résultats scientifiques qui s’accumulent depuis de nombreuses années sur les effets délétères de plusieurs centaines de substances chimiques, et l’urgence d’une réglementation des plus strictes de l’UE.

Messieurs les Ministres, nous considérez-vous encore comme une colonie ou un pays avec des droits et des principes ?

Nous attirons votre attention sur l’urgence de la situation.

Il faut que cesse le jeu incessant des dérogations à outrance, cela n’a que trop longtemps duré.

Ne voyez-vous pas, Messieurs les Ministres, dans quelle spirale infernale sommes-nous entrés tous autant que nous sommes, nous ne pourrons éternellement rejouer les mêmes scènes sans qu’un scandale sanitaire d’ampleur nationale ait lieu. Ce jeu doit cesser, nous ne pouvons plus céder aux pressions des lobbyistes, il faut que justice soit faite et soit rendue. L’opinion publique doit être alertée de ce problème, la population antillaise mérite bien plus de considération et d’écoute.

Vous devez en tant que représentants de l’État unir vos forces avec celles des citoyens et de la société civile pour sauver des vies et laisser un environnement sain aux générations futures. Car "cette arme de destruction massive" que constituent les épandages aériens est en train d’anéantir toute une génération, tout un peuple.

Nous vous demandons Messieurs les Ministres :


  • La suppression définitive de tout épandage de pesticides ;



  • La fin de cette monoculture bananière d’exportation mortifère ;



  • La mise en place d’une agriculture diversifiée et raisonnée en mesure de nourrir la population antillaise dans le respect de leur santé et de leur environnement.


Nous espérons Messieurs les Ministres au nom du peuple antillais que vous serez à l’écoute de ces hommes, femmes et enfants. »


...Faite Passer...



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