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lundi 7 juillet 2014
Une vingtaine de militants de l'organisation écologiste Greenpeace ont bloqué lundi l'accès à un site d'exploration des gaz de schiste du géant américain de l'énergie Chevron en Roumanie, a rapporté un photographe de l'AFP.

Les manifestants, attachés les uns aux autres, se sont assis devant l'entrée du périmètre où est installée le forage d'exploration, dans le village de Pungesti, dans le nord-est de la Roumanie.

Ils ont brandi des pancartes disant non à la fracturation hydraulique, la technique très controversée d'extraction des gaz de schiste qui prévoit l'injection à haute pression d'eau mélangée à des substances chimiques dans le sol.

Un camion qui souhaitait entrer sur le site a été bloqué à l'extérieur, a rapporté le photographe de l'AFP.

Chevron a commencé l'exploration des gaz de schiste en mai dans cette région malgré la vive opposition de la population locale qui s'inquiète des conséquences environnementales et sur les ressources en eau dans une région qui dépend de l'agriculture pour sa survie.

L'exploitation industrielle du gaz de schiste ne peut pas se faire en affectant la vie de centaines de milliers de gens vivant sur les périmètres donnés en concession. Nous demandons la fin de ces initiatives contre l'environnement et la volonté des citoyens, a déclaré Laurentiu Ciocirlan, coordinateur de campagne de Greenpeace.

Chevron qui soutient mener ses opérations d'exploration en respectant les normes de sécurité affirme que toute décision sur une éventuelle extraction des gaz de schiste ne sera prise que d'ici trois à cinq ans.

Le groupe américain a obtenu des permis d'exploration dans d'autres régions de la Roumanie.

Opposé aux gaz de schiste lorsqu'il était dans l'opposition, le Premier ministre social-démocrate Victor Ponta est devenu un des plus fervents défenseurs de cette source d'énergie controversée dans le monde.

Autorisée aux Etats-Unis ou en Roumanie, la fracturation hydraulique est interdite en France.

Source ©AFP 
Suite aux intempéries et aux inondations survenues vendredi 4 juillet 2014 dans l’intérieur du Pays Basque, la Nive a connu une crue historique et elle est ensuite venue gonfler le fleuve Adour qui se jette dans l’Océan Atlantique entre Anglet sur la Côte Basque et Tarnos dans les Landes.

De manière surprenante, cette image montre que les Landes ont été épargnées par le « panache » de l’Adour, alors que la Côte Basque a été touchée de plein fouet par cette crue.

Ceci s’explique par la forme incurvée vers le sud de la digue nord de l’embouchure de l’Adour et par sa longueur, comparée à la jetée sud.

Pour remédier à ces pollutions générées par l’Adour, Pierre Petit, ancien adjoint de Biarritz (fils de l’ancien maire Guy Petit), suggère une idée qui mériterait d’être étudiée: rallonger la jetée sud de manière à ce que les effluents de l’Adour soient mieux canalisés vers la haute-mer, plutôt que directement vers les plages de la Côte Basque. Lire ce qu’il propose exactement ici.

Précisons que tout ce qui sort de l’Adour n’est pas pollution. Elle charrie certes toutes sortes de déchets et de polluants, mais la couleur marron est avant tout due à de la terre et à des éléments qui sont aussi nourrissants pour l’océan.

En attendant que les eaux de baignade retrouvent une qualité suffisante, certaines plages sur Anglet et Biarritz étaient encore fermées ce lundi.



...Des algues vertes envahissent la plage de Qingdao en Chine...








vendredi 4 juillet 2014
Une "situation fortement orageuse d'été". C'est ainsi que Météo France qualifie l'épisode qui va toucher, à partir de ce vendredi matin, le sud-est de la France. Si jeudi, 13 départements étaient en vigilance orange en raison de ces orages, ce vendredi, l’organisme météorologique en a ajouté 18 de  plus.

Les départements concernés sont l'Ardèche, l'Aude, l'Aveyron, les Bouches-du-Rhône, le Cantal, le Gard, l'Hérault, la Loire, la Haute-Loire, la Lozère, le Puy-de-Dôme, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, les Vosges, le Doubs, la Haute-Marne, la Haute-Saône, la Côte d'Or, le Jura, la Nièvre, la Saône-et-Loire, et l'Allier et le Vaucluse. Le Tarn était concerné par une précédente alerte, mais Météo France l'a retiré des départements menacés. S'ajoutent désormais à ceux-ci l'Ain, la Drôme, l'Isère, le Rhône, la Savoie et la Haute-Savoie.

Météo-France ajoute dans son communiqué que cette vigilance orange débute ce vendredi à 6H00 du matin.

Selon l’organisme, ces départements risquent une "situation fortement orageuse d'été qui nécessite une vigilance particulière dans la mesure où il existe un risque fort de phénomène violent". "Les orages seront accompagnés de violentes rafales de vent sous les cellules les plus fortes, d'une activité électrique intense, de forte intensité de précipitation et de grêle", prévient Météo-France, ajoutant que ces "violents orages" sont "susceptibles de provoquer localement des dégâts importants".

L'organisme de prévision explique qu'"un système dépressionnaire pluvio-orageux actuellement sur l'Espagne va progressivement se décaler vers le Nord-Est de la France". Et de préciser que "cette dégradation va débuter vendredi matin par le Languedoc-Roussillon et se propagera vers le Nord-Est en cours de journée". "Une extension de la vigilance est à l'étude pour les départements situés vers le Nord-Est". A noter enfin que le département des Pyrénées-Atlantiques (et plus particulièrement le Pays Basque) est quant à lui en vigilance orange pluies-inondations.

Source © Atlantico



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L’ensemble des onze sites de baignade d’Anglet (Pyrénées-Atlantiques) sont interdites depuis mercredi matin à la baignade par arrêté municipal après des analyses qui révèlent une suspicion de pollution bactériologique des eaux, a-t-on appris auprès de la municipalité.

«Par précaution, un arrêté d’interdiction de baignade a été pris mercredi et renouvelé jeudi», ont indiqué à une correspondante de l’AFP les services de la ville.

Les analyses effectuées mercredi sur quatre des onze sites de baignade que compte Anglet, puis renouvelées jeudi matin, ont révélé un seuil bactériologique (escherichia coli et entérocoques intestinaux) critique ne permettant pas de garantir au baigneur la qualité sanitaire de l’eau, selon la même source.

La pollution de l’eau est la plupart du temps liées aux intempéries, selon la municipalité.

De nouveaux prélèvements seront effectués vendredi matin pour décider ou non la réouverture à la baignade des onze plages que compte la ville d’Anglet.

Source © AFP

Le préfet des Côtes d'Armor a interdit temporairement jeudi le ramassage, la pêche, le transport, l'expédition et la commercialisation de tous les coquillages provenant du littoral de 5 communes du département situées dans la baie de Lannion, en raison de la présence de toxines, a annoncé la préfecture dans un communiqué.

Les derniers résultats d'analyses des eaux littorales et des coquillages confirment la présence de toxines lipophiles dans la chair des coquillages provenant du secteur de la baie de Lannion et de l'estuaire du Léguer, souligne la préfecture.

Les mesures d'interdiction "seront levées lors du retour à la normale de la qualité sanitaire des coquillages, attesté par l'obtention de deux séries consécutives de résultats inférieurs à la valeur seuil", précise la préfecture.


Source © AFP
sécheresse 2014, restriction eau
Prairies grillées pour les animaux, rendements attendus en baisse pour les céréaliers... Les agriculteurs d'une dizaine de départements subissent les conséquences d'un manque d'eau depuis le début de l'année et attendent des pluies avec impatience.

« Pour l'instant, la sécheresse est localisée dans l'Est, du Rhône au Nord-Est », les filières d'élevage et céréalières étant les plus touchées, rapporte Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA, principal syndicat agricole du pays. Des dossiers de calamités agricoles sont d'ailleurs déjà en train de se monter pour des exploitants de la Loire, du Rhône, de la Haute-Loire, de la Saône-et-Loire et de la Haute-Saône, indique le syndicat. Le Cantal est également touché.

Jeudi, Météo France annonçait d'ailleurs que le pays avait connu un premier semestre 2014 « remarquablement chaud », le deuxième le plus chaud depuis 1900 après 2007. « A l'exception du mois de mai, les six premiers mois de l'année 2014 ont tous connu des températures moyennes supérieures à la normale », selon Météo France.

L'Alsace en « vigilance sécheresse »

En Alsace, « c'est très tendu, les prairies sont grillées et s'il ne pleut pas dans dix à quinze jours, ça va commencer à devenir grave pour les éleveurs. Pour le maïs aussi, puisque la période de floraison est attendue dans les quinze prochains jours et ce sont les rendements qui sont en jeu », explique Philippe Caussanel, responsable de l'élevage à la Chambre d'agriculture d'Alsace. La préfecture d'Alsace a d'ailleurs placé vendredi dernier la région en « vigilance sécheresse ».

« La région connaît un déficit hydrologique très marqué depuis mars 2014, les pluies ayant été particulièrement faibles depuis la fin de l'hiver. »

Pour l'instant, aucun mesure de restriction d'eau n'a été décidée dans la région et « l'évolution à moyen terme sera très dépendante de la pluviométrie du mois de juillet », complète la préfecture dans un communiqué.

Des arrêtés de restriction en Bourgogne

En Bourgogne, il y a déjà eu des arrêtés de restriction en Côte-d'Or et dans la Nièvre et il y en aura « bientôt » dans l'Yonne, indique de son côté Francis Letellier, président de la FRSEA Bourgogne. Dans certaines zones de la région, la récolte de foin s'annonce moitié moins abondante et, sur les céréales, « on parle de récoltes avec des rendements à 35 quintaux par hectare » contre 60/65 quintaux en temps normal, ajoute le syndicaliste.

Du coup, certains éleveurs commencent déjà à prélever du foin dans leurs stocks normalement destinés à passer l'hiver. Il est donc nécessaire de recenser leurs besoins pour que les céréaliers, qui commencent leurs moissons, puissent leur mettre du foin à disposition en conséquence, sous peine sinon de voir les animaux maigrir et les éleveurs compenser avec des concentrés alimentaires coûteux, explique Luc Smessaert.

Difficultés recensées dans le Sud

Des difficultés ont également été recensées dans le Gard, l'Hérault et, dans une moindre mesure, dans les Bouches-du-Rhône, selon la FNSEA. Des départements qui ont par ailleurs été placés en alerte orange pour des orages à partir de vendredi matin. Avec la multiplication de ces événements climatiques brutaux, il est nécessaire de se doter d'« une vraie politique de gestion des risques », réclame par ailleurs Luc Smessaert.


Source © le monde



L'ouragan Arthur, premier de la saison des cyclones dans l'Atlantique, a touché jeudi soir les côtes de Caroline du Nord avec des vents dépassant les 160 km/h, a annoncé le centre américain de veille cyclonique.

L'ouragan s'est renforcé peu avant de toucher terre, atteignant la catégorie 2 sur l'échelle de Saffir-Simpson, qui en compte cinq.
L'oeil du cyclone a abordé la côte vers 23h15 locales (03h15 GMT) près du cap Lookout, à la pointe sud des Outer Banks, un chapelet d'îles étroites sur l'Atlantique.

Arthur est le premier ouragan à toucher les Etats-Unis depuis Sandy, qui a dévasté le New Jersey en octobre 2012.

Bien que gagnant en intensité, il reste un cyclone de taille moyenne, les vents à classer dans la catégorie ouragan s'étendant à environ 55 km du centre.

Après son passage sur les Outer Banks, Arthur devrait accélérer au-dessus d'eaux plus froides, mais diminuer en intensité, et il ne devrait guère constituer une menace en remontant vers le Nord-Est.

Source: Reuters 
Un homme de 84 ans est décédé vendredi au petit matin dans un village de l'intérieur du Pays basque, emporté par les eaux en crues en raison de fortes pluies, a indiqué la préfecture du département des Pyrénées-Atlantiques.

Les eaux ont débordé à Arhansus entre 04h00 et 05h00 du matin et «les gens ont tenté de se réfugier sur les hauteurs», a indiqué la gendarmerie. 

L'homme âgé de 84 ans serait sorti de chez lui avant d'être emporté par les eaux. Son corps a été retrouvé peu après 07h00.
Une gigantesque tempête de sable s'est abattue sur la ville de Phoenix, la capitale de l'Arizona, un Etat du sud-ouest des Etats-Unis, jeudi 3 juillet. 
Ces images filmées depuis un hélicoptère montrent l'avancée de ce nuage sur les terres. L'immense mur de poussière bouche l'horizon, assombrit le ciel, et avance inexorablement.

Vents violents et sécheresse extrême

Cette région, voisine des déserts californien et mexicain, est coutumière de ces impressionnants phénomènes naturels qui peuvent disparaître aussi vite qu'ils sont arrivés. Ils sont provoqués par des vents violents, combinés à une sécheresse extrême, et se produisent donc fréquemment en juillet et en août.

Dans les années trente, le "Dust Bowl" ("boule de poussière"), une série de tempêtes de ce genre-là, avait touché la région des Grandes Plaines aux Etats-Unis et au Canada, pendant près d'une décennie. Une catastrophe écologique.

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Le nord-est des États-Unis a été frappé de plein fouet mercredi par une ligne d’orages violents. La liste des dégâts est longue, de New York jusque dans le Maine, où certaines routes se sont carrément affaissées sous la force de l’eau. Les New-Yorkais ont également eu droit à un spectacle d’éclairs époustouflant.

Crues subites

Des pluies torrentielles se sont abattues sur l’état de New York. Plusieurs secteurs du quartier de Brooklyn et de Manhattan ont notamment été inondés. Des vents allant jusqu’à 120 km/h ont été enregistrés, ce qui a déraciné des arbres. Certains poteaux électriques ont aussi été cassés lors des intempéries.

La foudre en spectacle

Ces orages ont donné lieu à un spectacle impressionnant d’éclairs dans la ville. De nombreuses images font le tour du Web.

Des routes affaissées

La même tempête a balayé la Pennsylvanie et le Maine. La ville de Brooklyn, en Pennsylvanie, a même reçu de la grêle de la taille d’une balle de golf. La ville de Philadelphie a été placée en état d’alerte en raison d’inondations. L’impact du système tropical Arthur laissera encore des précipitations d’ici samedi. Il est tombé 80 mm d’eau en seulement deux heures à Rumford, dans le Maine.

Source :meteomedia.com
Le Premier ministre haïtien Laurent Lamothe a appelé jeudi la communauté internationale à continuer à financer la reconstruction du pays frappé par un violent séisme en 2010 et assuré que les législatives auraient bien lieu cet automne, dans un entretien exclusif à l'AFP.

Le Premier ministre, désigné en 2012 par le président Michel Martelly, a pressé la communauté internationale de "continuer à respecter ses engagements".

"Sur les 9 milliards de dollars promis à Haïti après le séisme, seuls 48% ont été livrés principalement dans l'humanitaire et l'urgence", a-t-il détaillé.

Le chef du gouvernement haïtien se félicite toutefois que des pays aient financé des projets de reconstruction de quartiers entièrement rasés par le violent tremblement de terre qui avait fait entre 200.000 et 250.000 morts et plus de 1,5 million de déplacés.

- 125.000 personnes dans les camps -

Après le séisme, "40% de la population de la capitale, soit 1,5 million de personnes vivaient sous des tentes. Aujourd'hui, il ne reste plus que 125.000 personnes dans les camps. D'ici à 2015, nous allons construire 10.000 logements sociaux avec l'aide de plusieurs bailleurs de fonds. Nous avons déjà construit plus de 3.000 maisons et rénové environ 4.000 autres avec nos maigres moyens", a-t-il relevé.

Jeudi, il a lancé le plan de rénovation de deux quartiers défavorisés de la capitale avec une assistance de 30 millions d'euros fournis par la France et l'Union européenne.

Concernant la reconstruction du centre de Port-au-Prince quasiment détruit par le séisme, le Premier ministre haïtien a annoncé un projet de 400 millions de dollars pour ériger une "cité administrative moderne, selon les réalités financières d'Haïti alors qu'un plan proposé par le Prince Charles s'élevait à plus de 3 milliards de dollars".

Le financement sera assuré en partie par des bailleurs et grâce à l'annulation par le FMI de la dette du pays. A la suite du séisme, le Fonds monétaire international avait accordé une remise de dette de 268 millions de dollars.

Dans le cadre de ces grands travaux, la démolition sur ordre du gouvernement de maisons à Port-au-Prince a entraîné la colère de certains habitants contraints de se déplacer.

"Nous nous sommes engagés à reloger les personnes forcées d'abandonner leurs maisons pour nous permettre de construire une ville qui rendra la fierté aux Haïtiens", a soutenu le Premier ministre.

- Législatives le 26 octobre -

M. Lamothe s'est également engagé à la tenue d'élections législatives, comme l'avait annoncé son gouvernement début juin. Le retard de ces élections, qui auraient dû être organisées il y a trois ans, provoque une crise politique dans le pays secoué par des manifestations anti-gouvernementales.

"Haïti jouit aujourd'hui d'une certaine stabilité que le pays n'avait pas connue avant", a néanmoins assuré le Premier ministre. "Il faut la préserver. Donc, nous allons vers les élections, car toutes les mesures sont prises pour réaliser ce scrutin le 26 octobre prochain", a-t-il assuré.

L'opposition exige notamment la mise en place d'un conseil électoral moins inféodé à l'administration de Michel Martelly.

Plus de 114 partis politiques se sont inscrits pour ces élections législatives (112 députés et 20 sénateurs) et municipales. Toutefois, d'importants partis politiques de l'opposition menacent de ne pas prendre part aux joutes si des changements ne sont pas apportés dans la composition de l'organisme électoral.

"Nous allons continuer à parler à tous les secteurs concernés. Mais la tenue des élections à la date fixée est essentielle et incontournable pour maintenir la stabilité dans le pays", a répété Laurent Lamothe, vu comme le dauphin de Michel Martelly, dont le mandat prendra fin en 2016.

Toutefois, le Premier ministre refuse de se projeter dans l'avenir.

"Je suis Premier ministre, je me concentre avec mon équipe sur le quotidien du pays. Je vois mon travail un jour à la fois. Je ne vois pas mon avenir personnel", a-t-il conclu.


Source © Le point



mercredi 2 juillet 2014
Ce pourrait être l’intrigue d’un film d’horreur : les humains se réveillant un jour pour découvrir que des modifications chimiques dans l’atmosphère font se dissoudre des parties de leurs corps.

 Mais pour les organismes marins tels que les papillons de mer, ou ptéropodes, au large de la côte ouest des Etats Unis, c’est ce qui se produit réellement. Le carbone en augmentation dans l’océan fait fondre les coquilles des papillons de mer, qui sont de petits escargots marins, constituant la base de la chaîne alimentaire de l’océan, qui comprend les proies du saumon rose, du maquereau et du hareng. 

« Nous ne pensions pas que les ptéropodes seraient affectés à ce point dans notre zone côtière avant plusieurs dizaines d’années,» a déclaré le Professeur William Peterson, océanographe au ‘Northwest Fisheries Science Center’ de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), et qui co-écrit un article sur ces découvertes dans un article pour la revue Proceedings of the Royal Society B. 

En recueillant des échantillons de papillons de mer de l’espèce Limacina helicina au large de la Californie, de l’état de Washington et de l’Orégon lors de l’été 2011, les chercheurs ont découvert que plus de 50 pour cent des papillons de mer de la côte souffraient de « dommages de dissolution sévères, » d’après l’article. Au large, 24 pour cent des individus montraient les mêmes dommages. 

Les coquilles des papillons de mer se dissolvent en raison de l’acidification accrue des océans causée par les émissions humaines de CO2. 

Tandis que les émissions provenant de la combustion du charbon, du gaz et du pétrole sont rejetées dans l’atmosphère, les océans finissent par absorber près d’un tiers des émissions globales cumulées. Cette augmentation du taux de CO2 dans les océans entraîne une baisse du taux de carbonate de calcium et de sa forme cristalline, l’aragonite, que les papillons de mer utilisent pour former leurs coquilles. De nombreuses autres espèces clé ont besoin du carbonate de calcium, comme les coraux, les crustacés, les mollusques et certaines espèces de plancton. 

L’importance de l’acidification de l’océan varie selon les régions, la profondeur et les saisons, mais elle est particulièrement grave lors des remontées d’eau saisonnières. L’eau froide des profondeurs est alors poussée vers la surface, un phénomène qui aggrave la destruction de l’aragonite. En fait, les répercussions les plus graves ont été observées au large de la Californie, ou les niveaux de sous-saturation en aragonite étaient six fois plus importants dans les 100 premiers mètres de la colonne d’eau. 

« Les Limacina helicina des régions côtières montraient une dissolution régulièrement répartie sur toute la surface des coquilles, alors que dans les zones plus au large, seule la première spire… montrait des traces de dissolution. Ceci laisse à penser que des conditions moins corrosives au large ont seulement affecté les ptéropodes au début de leur croissance, tandis qu’une exposition prolongée à des conditions sous-saturées plus sévères entraîne une dissolution touchant toute la surface de la coquille, » rapportent les scientifiques. 

Avant la révolution industrielle – et l’afflux massif de CO2 qui en a résulté suite à la combustion des énergies fossiles – les chercheurs ont estimé qu’environ 20 pour cent des papillons de mer auraient subi une certaine dissolution de leur coquille. Le pourcentage de nos jours atteint plus du double (53 pour cent) près de la côte, et les scientifiques prédisent que 70 pour cent des papillons de mer de la région seront touchés d’ici à 2050. 

« L’acidification de nos océans peut impacter les écosystèmes marins jusqu'à menacer la pérennité des ressources marines dont nous dépendons," dit Libby Jewett, directrice du programme sur l'acidification de l'océan de la NOAA. La recherche sur la progression et les conséquences de l'acidification de l'océan est vitale pour la compréhension des conséquences de notre consommation d'énergies fossiles." 

Ce n'est pas la première fois que les scientifiques ont la preuve que l'aggravation de l'acidification de l'océan fait se dissoudre les coquilles des papillons de mer. Il y a deux ans, les chercheurs ont rapporté avoir découvert dans le sud de l'océan Antarctique des papillons de mer de la même espèce, Limacina helicina qui perdaient leurs coquilles. 

"Les escargots ne vont pas nécessairement mourir à cause de leur coquille qui se dissout, cependant cela peut accroître leur vulnérabilité face aux prédateurs et aux infections, ayant par conséquence un impact sur d'autres éléments du réseau alimentaire," a dit en 2012 Geraint Tarling, auteur principal du rapport "British Antarctic Survey". 

En effet, l'article le plus récent fait remarquer que la coquille est un élément clé de la reproduction du papillon de mer : "la coquille est d'une importance particulière...durant la période de reproduction quand les spermatozoïdes sont échangés entre les individus et qu'ils doivent être stockés avant de féconder un œuf." 

Puisque les papillons de mer constituent une source de nourriture de base pour de nombreuses espèces de poisson, les scientifiques affirment que leur déclin pourrait être préjudiciable à toutes sortes d'animaux marins, y compris les baleines et les oiseaux de mer. 

L'acidification de l'océan se produit de nos jours à un rythme plus rapide que jamais depuis ces 50 derniers millions d'années, et les répercussions à venir pourraient être si catastrophiques que l’ex directrice de la NOAA, Jane Lubchenco a qualifié l’acidification des océans de « frère jumeau, et tout aussi néfaste, du changement climatique.» Cependant l’acidification des océans ne retient que peu l’attention des médias et les émissions globales de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. 


Source © Mongabay
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Près de 80% des orchidées à labelle en forme de sabot (sous-famille des Cypripedioideae) et plus de 90% des lémuriens sont menacés d'extinction, selon la dernière mise à jour de la Liste rouge des espèces menacées publiée par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). 

La Liste rouge de l'UICN recense 73.686 espèces dont 22.103 sont menacées d'extinction. Ces orchidées - dont fait partie le Sabot de Vénus - sont "des espèces prisées dans le commerce horticole mondial, un secteur qui pèse plusieurs millions de dollars", a prévenu Hassan Rankou de la Commission de la sauvegarde des espèces de l'UICN. 

Elles sont impactées par la destruction de leur habitat et la cueillette excessive malgré la réglementation du commerce international de toutes ces espèces d'orchidées. L'orchidée Cypripedium lentiginosum, classée "en danger", ne compte plus que 100 spécimens dans le sud-est du Yunnan, en Chine, et dans la province de l'Ha Giang, au Vietnam, cite l'organisation.

En raison de l'exploitation illégale du bois issu de la forêt tropicale de Madagascar, 94% des lémuriens sont également menacés d'extinction. 

La chasse de ces animaux pour l'alimentation est également devenue une "menace majeure". Parmi les 101 espèces de lémuriens existantes, 22 sont "en danger critique", dont la plus grande espèce vivante de lémuriens, l'Indri à queue courte (Indri indri), et 48 sont "en danger", notamment le plus petit primate du monde, le Microcèbe de Mme Berthe (Microcebus berthae). "Nous invitons d'urgence tous les acteurs à se joindre à nos efforts pour préserver les lémuriens et la richesse biologique, culturelle et économique qu'ils représentent", a indiqué Christoph Schwitzer de l'UICN.

De son côté, l'Anguille du Japon, "un mets fin traditionnel japonais" a été classée dans la catégorie "en danger" en raison notamment de la surpêche. Tandis que le Tatou à trois bandes du Brésil (Tolypeutes tricinctus), la mascotte de la Coupe du Monde 2014 de la Fifa, conserve son statut d'espèce "vulnérable". Le nombre de spécimens de cette espèce aurait décliné de plus d'un tiers au cours des 10 à 15 dernières années, à cause "d'une perte de 50% de son habitat, la végétation arbustive sèche de la Caatinga".

Source © AFP

La première tempête tropicale de la saison des ouragans qui s'est ouverte le 1er juin, s'est formée mardi au large de la Floride, apportant avec elle de fortes pluies et des vents importants sur cet Etat du Sud-Est américain.

Arthur s'est transformé en tempête tropicale à quelque 155 kilomètres au sud-est de Cape Canaveral, selon le bulletin météorologique du Centre national américain des ouragans (NHC) édité à 15H00 GMT. La dépression avance lentement vers le nord-ouest à raison de 3 km/h avec des vents soutenus de 65 km/h. 

Un bulletin d'alerte a été émis sur la partie centre-est de la Floride entre les villes de Fort Pierce et Flager Beach. 

"Le centre de la dépression devrait rester au large des côtes", précise le NHC qui pense que la dépression va se renforcer dans la journée de jeudi. Entre 2,5 et 7,5 cm de pluie sont prévus, notamment dans l'Est de la Floride.

La tempête se situe au nord-ouest des Bahamas où entre 5 et 10 cm de pluie étaient déjà tombés mercredi à la mi-journée.

La tempête devrait se transformer en Ouragan dans les jours à venir

La saison des ouragans qui se prolonge jusqu'au 30 novembre ne devrait pas réserver de mauvaises surprises selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Elle pourrait compter 8 à 13 tempêtes dont 3 à 6 pourraient se transformer en ouragan.

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