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vendredi 17 octobre 2014
Gonzalo, l’ouragan le plus puissant de l’Atlantique depuis Ophelia, il y a trois ans, menace les Bermudes. Il frappera l’archipel avec des vents de plus de 200 km/h, vendredi, non sans rappeler l’ouragan Fabian qui avait fait 4 morts en 2003. De plus, s’il maintient sa trajectoire, l’ouragan pourrait affecter le Canada, dimanche.

Lorsqu’il est passé à la catégorie 4 mercredi, l’ouragan Gonzalo s’est mérité le titre du plus puissant de l’Atlantique avec des vents soutenus de 215 à 230 km/h. 

Il se dirige vers les Bermudes en perdant quelque peu de son intensité. Il frappera tout de même la côte avec des vents destructeurs et laissera de 75 à 100 mm de pluie. 

Gonzalo laisse craindre le pire aux résidents des Bermudes, qui sont encore marqués du passage de Fabian il y a 11 ans. L’ouragan de force semblable avait fait 4 morts à l’époque, 300 millions $ de dommages et généré des vagues de 9 mètres. 

Les évacuations ont commencé sur l’archipel, qui pourrait connaître des inondations, des pannes et de nombreux dégâts matériels. Fort heureusement, les infrastructures ont été construites en conséquence dans les Bermudes. En effet, sachant que l’endroit était propice aux ouragans, les autorités ont porté une attention particulière. 

Nous devrions attendre au moins 24 heures de forte tempête», avait déclaré jeudi le Premier ministre des Bermudes, Michael Dunkley. «Durant cette période, je voudrais encourager tout le monde à rester à l'abri, et surtout à éviter les routes». L'aéroport international devait être fermé jusqu'à au moins samedi. Gonzalo est la septième tempête de la saison dans l'Atlantique, qui s'étend de juin à novembre, et le troisième ouragan à toucher les Caraïbes cette année.

Gonzalo poursuivra ensuite sa course vers les provinces de l’Atlantique. D’après sa trajectoire actuelle, l’ouragan pourrait frapper Terre-Neuve dans la nuit de samedi à dimanche. Il devrait s’être rétrogradé, mais pourrait générer des vents de plus de 100 km/h et de 30 à 60 mm de pluie, selon la trajectoire qu’il empruntera. 

L’ouragan avait causé d’importants dégâts matériels à Saint-Martin et Saint-Barthélemy lundi.

Source hebdo meteo



Selon l'agence de presse japonaise Jiji Press, le typhon qui s'est abattu sur le Japon la semaine dernière a provoqué une augmentation importante de la radioactivité des eaux autour de le centrale nucléaire ruinée de Fukushima.

Les niveaux de césium mesurés dans les puits techniques autour de la centrale atteignent jusqu'à 251 000 becquerels par litre, trois fois plus que les précédentes mesures, (25 000 fois plus que les limites de l'Organisation mondiale de la santé pour l'eau potable). 

Les niveaux de strontium ont également été multiplié par un facteur 3 (3,7 exactement), à 7,8 millions de becquerels par litre (26 millions de fois supérieur aux limites autorisées). Les niveaux de tritium ont été multplié par 10 soit 150 000 becquerels par litre.

Les travailleurs de Fukushima tentent de limiter le passage des eaux contaminées dans l'océan, une tâche rendue quasi impossible, étant donnée les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la centrale. La communication officielle fait état de l'impossibilté de faire plus que ce qui a été fait jusque maintenant, et d'un impact sur la contamination du Pacifique pour le moment inconnu. Pendant plus de deux ans après la catastrophe  Tepco, l'opérateur de la centrale, avait nié toute fuite d'eaux contaminées dans l'océan, contre toute évidence.

Inquiétudes américaine

Deux modèles mathématiques  de la dispersion des radionucléides dans l'océan, ont calculé un pic de contamination autour de 2016 le long des côtes américaines et canadienne,s bien que leurs résultats divergent d'un facteur 10.

Le site participatif américain How radioactive our our ocean, publie des mesures de la radioactivité des eaux sur les côtes américaines, mesures qui ne dépassent pas la normale pour le moment. Reste que les poissons et les mollusques peuvent concentrer les radionucléides à des taux des centaines de fois supérieurs à celui des eaux environnantes et certaines espèces, comme le thon, peuvent traverser le Pacifique.

inquiétudes Japonaises

Il n'est pas impossible que la contamination des aquifères au-dessous de la centrale de Fukushima Daïchi puisse gagner l'aquifère de Tokyo qui lui est connecté (3). Et ce d'autant plus que les efforts pour stocker des centaines de milliers de tonnes d'eau contaminée sur le site, dans des réservoirs de fortune, pourraient être anéantis par un nouveau tremblement de terre (ibid). 

1) Japanese Nuclear Plant May Have Been Leaking for Two Years. New York Times. 
2) Fukushima's Radioactive Ocean Plume to Reach US Waters by 2014. Article publié par LiveScience.
3) Interview de Michael Friedlander, Ingenieur nucléaire. Bloomberg.

Source © ddmag

La Polynésie française est passée au stade épidémique, après les premiers cas de chikungunya révélés vendredi dernier, a annoncé, mercredi 15 octobre, le gouvernement local. Le ministère de la santé local a identifié 59 cas, et deux cents sont considérés comme « suspects ». Seuls trois malades sont toutefois hospitalisés pour le moment.

Vendredi, le gouvernement avait annoncé 15 premiers cas, concentrés dans une commune du sud de Tahiti. Les autorités sanitaires espéraient tuer dans l'œuf ce début d'épidémie en détruisant son vecteur, le moustique, par des pulvérisations d'insecticide dans les quartiers touchés.

LE NOMBRE DE CAS A QUADRUPLÉ

Cela n'a pas suffi : non seulement le nombre de cas a quadruplé en cinq jours, mais d'autres îles sont désormais touchées. Des patients ont notamment déclaré les symptômes du chikungunya à Tubuai, à Raiatea et sur l'atoll d'Apataki. A Tahiti, 11 communes du sud et de l'est sont désormais touchées.

Le chikungunya provoque de fortes fièvres avec des douleurs articulaires. Dans certains cas, ces douleurs et des raideurs persistent plusieurs mois voire plusieurs années. La maladie peut être mortelle chez les patients fragilisés, notamment les personnes âgées.

Le ministère de la santé local a invité la population à « se mobiliser contre l'ennemi numéro 1, le moustique », en détruisant les gîtes larvaires. Il a aussi indiqué qu'il avait commandé un « laboratoire de confinement P3 » afin d'anticiper l'introduction du virus Ebola en Polynésie. Mais compte tenu de la forte demande internationale, ce laboratoire ne devrait pas être livré « avant 4 ou 5 mois ».

Source © AFP

Les Pays-Bas, qui ne se sont pas encore conformés aux règles en vigueur sur la protection des animaux utilisés dans des expériences scientifiques, ont été renvoyés jeudi devant la justice européenne par la Commission européenne avec demande de mise à l'amende.

"Les règles de l'UE, qui auraient dû être intégrées dans la législation nationale (néerlandaise, ndlr) avant novembre 2012, ont pour objectif de réduire le nombre d'animaux utilisés dans des expériences scientifiques, et réclament d'utiliser des alternatives lorsque c'est possible", a expliqué la Commission européenne.

Malgré plusieurs avertissements, le gouvernement néerlandais n'a donné "aucune date nouvelle" pour l'adoption et l'entrée en vigueur d'un projet de loi à ce sujet, bloqué depuis de longs mois à la chambre haute du parlement néerlandais. 

L'exécutif européen demande à la Cour européenne de justice d'imposer une amende de 51.156 euros par jour de retard dans l'adoption et l'entrée en vigueur de cette loi. 

Même si la législation néerlandaise contient déjà certaines dispositions protégeant les animaux testés en laboratoire, il y a des "défauts" concernant notamment "l'utilisation d'espèces en danger", "la classification de la gravité des procédures", "la création d'un organe du bien-être animal" et le fait de soumettre "à autorisation préalable" des projets d'expérience scientifique sur des animaux. 

Entrée en vigueur de la législation européenne

La législation européenne en la matière est entrée en vigueur en janvier 2013. Elle vise à réduire l'utilisation d'animaux pour la recherche scientifique, notamment de vertébrés et des céphalopodes, tout en voulant "s'assurer que la recherche dans l'UE reste d'une qualité exceptionnelle".

Source © Belga
Au moins 36 personnes sont mortes et plus de 68 000 ont été sinistrées à cause des inondations provoquées depuis juin par de fortes pluies au Niger.

Les intempéries ont également détruit 8 187 maisons et entraîné la perte de 2 816 hectares de champs, d'après une compilation des données publiées par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) de Niamey sur son site internet.

Un précédent bilan, publié début septembre par les autorités du Niger, faisait état de 28 morts et plus de 51 000 personnes sinistrées.

Au total, 9 492 ménages ont été affectés par ces intempéries et 8 221 ont reçu une assistance en vivres et en articles divers des autorités et les ONG internationales, souligne l'agence onusienne.

La saison des pluies qui dure au plus trois mois tire à sa fin dans ce pays sahélien très pauvre, souvent confronté à de sévères crises alimentaires dues à la sécheresse ou à des inondations.

Selon les autorités, les huit régions du pays sont touchées par les inondations, à l'exception de la zone très désertique de Diffa (est), qui abrite plus de 100 000 réfugiés ayant fui les violences au Nigeria voisin.

Ces inondations ont eu pour conséquences une flambée de choléra dans certaines zones.

Pour le seul mois de septembre, 641 cas de choléra ont été notifiés avec 38 décès principalement à Tahoua (ouest), Maradi (sud-est) et Zinder (centre) déplore l'ONU.

En 2012, des inondations avaient tué des dizaines de personnes et fait quelque 500 000 sinistrés, provoquant des dégâts estimés à environ 148 millions d'euros, selon un bilan officiel.

Source © AFP



Un séisme de magnitude 5,6 a secoué deux villes de l'ouest de l'Iran faisant 16 blessés, selon un institut de recherche et le Croissant-Rouge iranien. Le tremblement de terre s'est produit peu après 17H00 (13H30 GMT), et l'épicentre a été localisé à 51 kilomètres à l'est de la ville de Dehloran, proche de la frontière irakienne, selon l'Institut américain de géophysique USGS.

Les villes de Dehloran et Abdanan, où vivent au total 65.000 personnes, ont été affectées par le séisme. Aucun décès n'a été signalé. Le séisme n'a causé que des dégâts mineurs dans les zones résidentielles. En raison du froid le gouverneur d'Abdanan a demandé des tentes pour les familles dont les maisons ont été endommagées.

© AFP
Les pluies diluviennes qui s’abattent sur l’Italie ont fait quatre morts en moins d’une semaine. Dans la région de la Maremme, une zone marécageuse située au nord de Rome, deux sœurs âgées de 65 et 69 ans ont été emportées par la crue soudaine de la rivière. Leurs dépouilles ont été retrouvées mardi par les pompiers.
L’État de New York étudie la possibilité de lâcher à titre expérimental des papillons génétiquement modifiés en milieu ouvert, rapporte le site Inf’OGM, qui assure une veille d’informations sur les OGM. Pour le ministère de l’Agriculture des États-Unis (USDA), il s’agit de lutter contre un papillon sauvage (Plutella xylostella) qui ronge les surfaces inférieures des feuilles. Les dégâts occasionnés sur les cultures industrielles de choux, de colzas et d’autres plantes de la famille des Brassicacées, s’élèveraient entre 4 et 5 milliards de dollars. L’enjeu d’un lâcher de papillons génétiquement modifiés ? Rendre les papillons « sauvages » progressivement incapables de se reproduire.

C’est la société britannique Oxitec, également à l’origine d’un moustique génétiquement modifié au Brésil (notre article), qui travaille sur cette nouvelle lignée de papillons [1]. Son nom de code : OX4319. Comme pour le moustique OGM, la technique utilisée consiste à introduire chez les papillons mâles un transgène. Lorsque ces papillons mâles s’accoupleront dans la nature avec des femelles « sauvages », ce transgène provoquera la mort des larves femelles [2]. Seules les larves mâles atteindront ainsi l’âge adulte, pour s’accoupler de nouveau avec des femelles sauvages... Avec en bout de course une extinction progressive de ces papillons considérés comme des « parasites » par le ministère de l’Agriculture états-unien.

Antibiotiques et contamination alimentaire

L’ONG anglaise GeneWatch s’est procurée l’étude d’impact environnemental réalisée par l’USDA [3] et pointe « plusieurs préoccupations sérieuses ». En particulier l’utilisation d’un antibiotique, la tétracycline, pour élever les « OX4319 » en laboratoire. Or, cet antibiotique est très largement présent dans les eaux usées et dans la viande issue d’élevage industriel. « Si ce papillon rencontre cet antibiotique dans l’environnement, il peut « perdre » sa létalité et donc engendrer une descendance transgénique active », relève Christophe Noisette, d’Inf’OGM. GeneWatch redoute également que la disparition complète ou partielle de ce parasite laisse la place à d’autres espèces invasives.

Un risque de contamination de la chaine alimentaire, via les larves et les plantes en contact avec le transgène, existe aussi. « Il n’y a aucune donnée dans le dossier concernant le devenir de ces larves dans la chaîne alimentaire. En revanche, il existe des études qui montrent que la protéine exprimée par ce papillon GM peut avoir des effets nocifs sur les souris, notamment au niveau neurologique [4] », explique Christophe Noisette. La conduite d’études supplémentaires sont demandées, ainsi que la mise en œuvre d’un protocole strict pour que soient détruites les cultures contaminées par les larves du papillon OX4319.

Principe de précaution contre « miracle technologique »

Selon GeneWatch, il n’existe pour le moment aucun cadre réglementaire spécifique concernant les lâchers d’insectes génétiquement modifiés dans la nature. Ce qui n’a pas empêché le Brésil de disséminer en septembre dernier des milliers de moustiques GM dans les rues de Rio de Janeiro pour lutter contre la dengue. « Avec ce papillon transgénique, nous changeons de logique, analyse Christophe Noisette. Il ne s’agit plus, comme avec le moustique GM, d’aider les pays pauvres à lutter contre la dengue, mais de lutter contre des parasites des cultures industrielles. Ce marché semble plus juteux que celui des malades de la dengue. »

Comme le reconnait Oxitec sur son site, le petit papillon dont elle entend se débarrasser a développé ces dernières années une résistance aux protéines Bt [5], produites par des plantes transgéniques. Or, ces dernières ont été développées par la multinationale agrochimique Syngenta étroitement liée à Oxitec [6]... Un cercle terriblement vicieux ! « L’insecte GM viendra-t-il pallier les faiblesses des plantes génétiquement modifiées ? », ironise Christophe Noisette. Une fuite en avant lucrative à laquelle des ONG opposent le principe de précaution.

© Sophie Chapelle / Bastamag

Si les cultures OGM continuent de progresser dans le monde, certains pays sont de plus en plus réticents face à l'agro-business imposé par les Etats-Unis. C'est le cas, attendu, de la Russie dans un contexte de vives tensions géopolitiques avec les leaders et promoteurs des cultures transgéniques.

Principalement à cause du conflit en Ukraine, la politique de la Russie est souvent fustigée par les Etats-Unis et l'Europe, quelques fois de manière dure et inappropriée. Ce regain de tensions géopolitiques entre les deux superpuissances pousse la Russie à se démarquer de plus en plus du mode de vie américain : abandon du dollar pour les transactions internationales, enseignes Mc Donald's récemment fermées à Moscou... Simples représailles suite aux sanctions dont elle fait l'objet ou véritablement engagement vers un développement plus sensé ? Dans tous les cas, la Russie avance dans la bonne direction comme en témoigne sa décision d'abandonner le recours aux Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) sur son territoire.

Les premiers aliments transgéniques sont apparus sur le marché au milieu des années 90. Depuis lors, des souches génétiquement modifiées de maïs, de soja, de colza et de coton font l'objet d'un commerce sur le territoire russe. 

« Si les Américains aiment manger des produits contenant des OGM, qu'ils en mangent. Nous n'avons pas besoin de le faire ; nous avons assez d'espace et la possibilité de produire des aliments biologiques » a déclaré en avril 2014 le premier ministre russe Medvedev, rapporte RT.com.

Déjà, en décembre 2013, Irina Ermakova, vice-président de l'Association nationale de la Russie pour la sécurité génétique avait indiqué qu'il était « nécessaire d'interdire les OGM, d'imposer un moratoire pendant 10 ans. » Selon la scientifique, les études sur l'influence des OGM sur la santé humaine demeurent insuffisantes pour permettre une introduction à grande échelle des aliments génétiquement modifiés sur le marché, rapporte RT.com

Pire, Ermakova, fervente militante anti-OGM est persuadée que tous les OGM sont « dangereux » pour la santé car leur méthodes de fabrication ne seraient pas maîtrisés : « la consommation et l'utilisation des OGM peuvent conduire à des tumeurs, des cancers et l'obésité chez les animaux », a-t-elle indiqué.
Or, elle a ajouté que les médecins ont constaté une augmentation du diabète et des cancers dans les régions où les résidents ont consommé de grandes quantités d'aliments contenant des OGM.

Dès septembre 2013, la Russie a imposé l'étiquetage obligatoire des produits qui contiennent plus de 0,9% d'OGM. De plus, les autorités russes ont temporairement suspendu l'importation et la vente de maïs génétiquement modifié de Monsanto suite aux résultats inquiétants de la fameuse étude controversée de Gilles-Eric Séralini de septembre 2012 sur le maïs transgénique NK603. L'agence russe de protection des consommateurs avait alors indiqué que "l'importation et la commercialisation en Russie du maïs OGM NK603 est temporairement suspendue", ceci, "le temps que des chercheurs russes examinent l'étude et que l'UE fasse part de sa position sur la question".

Depuis, l'Europe via l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rejeté les conclusions de cette étude, ouvrant la voie à l'agro-business au détriment du plus élémentaire principe de précaution pour la santé humaine et l'environnement.

Pour autant, la Russie s'est officiellement engagée à interdire tous les OGM sur son territoire qu'ils soient produits ou importés : la Russie doit protéger ses citoyens face à des produits alimentaires obtenus à partir d'organismes génétiquement modifiés, ce qui est possible tout en respectant les engagements du pays au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a estimé le président Vladimir Poutine en avril 2014.

Ainsi, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a ordonné aux organismes de réglementation d'examiner une éventuelle interdiction sur toutes les importations d'OGM en Russie. C'est chose faite depuis juillet 2014 : le Comité de l'agriculture a appuyé la recommandation d'interdiction par le parlement russe, et la résolution est entrée pleinement en vigueur.

La Russie recule sur les OGM comme la Chine et l'Inde

La Russie rejoint donc la liste des pays qui s'opposent aux OGM après les reculs notables des deux poids lourds démographiques mondiaux : la Chine et l'Inde.

En Inde, la mobilisation citoyenne et paysanne a eu raison des nouvelles autorisations de cultures transgéniques du gouvernement. "Le 29 juillet 2014, plusieurs manifestations ont été organisées, notamment par le syndicat paysan Bharatiya Kisan Sangh. Ce syndicat fait partie du mouvement national-hindouiste dont est aussi membre le parti actuellement au pouvoir, le Bharatiya Janata Party (BJP, Parti du peuple indien)" explique Inf'OGM. Rappelons que l'Inde est le quatrième plus grand pays producteur d'OGM dans le monde avec un record de 11 millions d'hectares de coton transgénique cultivé.

En Chine, le ministère de l'Agriculture n'a pas renouvelé l'autorisation pour deux programmes de recherche d'expérimentation en champ de deux riz et d'un maïs transgéniques. « L'opposition de la Chine aux OGM semble donc se confirmer, même si des ambiguïtés subsistent. » précise Inf'OGM.

Ce qui ne manquera pas de nous interpeller c'est la pression actuelle de l'Europe et des Etats-Unis pour l'acceptation des OGM en Ukraine dont une partie du territoire vise à se rapprocher de l'Union Européenne. Les multinationales de l'agro-business, dont Monsanto, se frottent déjà les mains à l'idée de s'accaparer le marché des grandes plaines céréalières de l'Ukraine, indique un article d'Inf'OGM.

Les OGM continuent leur progression dans le monde

Et pourtant, le Service international pour l'acquisition d'applications agro-biotechnologiques (ISAAA) a indiqué dans son rapport annuel pour que « plus de 18 millions d'agriculteurs de 27 pays avaient planté des cultures biotechnologiques en 2013, ce qui constitue une augmentation de cinq millions d'hectares – ou 3 % – des cultures biotechnologiques au niveau mondial. »

Ainsi, le nombre d'hectares consacrés aux cultures biotechnologiques est passé de 1,7 million d'hectares en 1996 à 175 millions d'hectares en 2013 : une multiplication par 100 ! Les Etats-Unis demeurent les leaders mondiaux de la plantation de cultures transgéniques, avec 70,1 millions d'hectares, soit 40 % de la superficie agricole mondiale.

Pour autant, depuis deux ans, les pays en développement plantent plus d'hectares de cultures transgéniques que les pays industrialisés, ce qui montre l'influence voire la pression des pays riches sur ces pays.

Quand les tensions géopolitiques mettent un frein à la mondialisation

La position ferme de la Russie sur la question des OGM est une véritable bouffée d'oxygène dans un monde unipolaire où les intérêts économiques de quelques pays, principalement les Etats-Unis, dictent ou imposent la politique à tenir aux autres nations.

Bien sûr, cette décision s'inscrit dans un cadre géopolitique où la Russie cherche à diminuer au maximum sa dépendance économique envers les Etats-Unis et l'Europe, tout en renforçant les liens des BRICS[1] : "par-dessus tout, nous devons diminuer la dépendance de notre complexe agro-industriel envers les semences étrangères de plantes cultivées" déclarait Dmitry Medvedev lors d'une réunion du gouvernement le 9 octobre 2014.

Enfin, la mention de l'agriculture biologique comme substitut aux OGM en Russie est de très bon augure.

Notes
BRICS est un acronyme anglais pour désigner un groupe de cinq pays qui se réunissent en sommet annuels : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud (en anglais : Brazil, Russia, India, China, South Africa).


Source © Christophe Magdelaine / notre-planete.info 
TransCanada ne pourra pas reprendre pour l'instant ses travaux à Cacouna, dans le Bas-Saint-Laurent, puisque l'entreprise, selon le gouvernement du Québec, n'a pas soumis de proposition «acceptable» quant à la modification de ses méthodes de travail.

La semaine dernière, le ministère de l'Environnement avait rappelé la société pétrolière à l'ordre en lui demandant de faire moins de bruit pour ne pas nuire aux bélugas.

Le ministère a estimé mercredi que l'entreprise albertaine ne s'est pas conformée à cette demande et qu'elle ne pourra reprendre ses travaux de sondage géotechnique tant que son plan de travail n'aura pas été révisé et jugé «acceptable».

Mercredi, en soirée, TransCanada a envoyé au gouvernement un nouveau plan de travail présentant différentes solutions, afin de respecter les seuils de bruit établis pour ses travaux. Le porte-parole de l'entreprise, Philippe Cannon, affirme qu'il sera ainsi possible de respecter les normes prescrites.

En vertu de celles-ci, TransCanada doit respecter un niveau établi à 120 décibels ou modifier d'une quelconque façon la zone d'exclusion où les mammifères marins ne peuvent pénétrer pour leur propre protection.

Philippe Cannon n'a pas voulu préciser les mesures d'atténuation soumises au gouvernement. Il affirme qu'il préfère attendre que les fonctionnaires du gouvernement aient jeté un oeil sur ces propositions avant de les révéler publiquement.

«On aimerait reprendre le plus rapidement possible, mais on va bien faire les choses, comme on l'a fait par le passé.  Les fonctionnaires du ministère de l'Environnement ont bien fait leur job et comme Québécois, ça me rassure de voir qu'il y a des gens aussi compétents qui s'occupent de ça au Québec», a indiqué M. Cannon, à l'occasion d'une entrevue avec La Presse Canadienne.

Les travaux de l'entreprise avaient été suspendus jusqu'à ce mercredi dans le cadre d'une demande d'injonction interlocutoire obtenue par des groupes écologistes - Centre québécois du droit de l'environnement (CQDE), Greenpeace, Nature Québec, la Société nationale pour les Parcs Québec et la Fondation Rivière.

TransCanada n'avait pas encore envoyé le nouveau plan de travail, quelques heures avant la fin de l'injonction interlocutoire, car l'entreprise souhaitait «se donner le temps de bien faire les choses et de parler avec les spécialistes», a soutenu M. Cannon.

TransCanada fait aussi face à une demande d'injonction permanente, mais pour tenter de s'en débarrasser, la société a déposé le 1er octobre dernier une requête en rejet de l'action, pour mettre un terme au dossier, de façon expéditive, avant même le procès.

TransCanada effectue ces travaux en vue de construire à Cacouna un terminal pétrolier pour y acheminer du pétrole des sables bitumineux de l'Ouest canadien.

Le projet d'oléoduc Énergie Est de l'entreprise aboutirait notamment au port de Cacouna. L'équivalent d'environ un million de barils de pétrole brut serait quotidiennement transporté à travers cet oléoduc de quelque 4600 kilomètres en direction de raffineries et terminaux au Québec ainsi qu'au Nouveau-Brunswick.

Source © la presse ca

L'amélioration des conditions météorologiques facilite les recherches aériennes au Népal, où les secouristes tentent de retrouver des randonneurs étrangers et des Népalais disparus mardi dans l'Himalaya à la suite d'un puissant blizzard.
Selon le dernier bilan des autorités népalaises, 32 personnes ont trouvé la mort, dont 24 randonneurs et 5 alpinistes dans les sentiers de l'Annapurna et au camp de base du mont Dhaulagiri.

La tempête de neige qui s'est abattue mardi dans l'Himalaya, côté népalais, a tué au moins 24 randonneurs étrangers et guides népalais et les secours craignent la mort de cinq autres personnes dans une avalanche, ont annoncé jeudi les autorités.

Les secours ont largement progressé jeudi : alors qu'une centaine de personne restaient disparues au matin – avec lesquelles les secours peinaient à entrer en contact téléphonique en raison d'une quasi-absence de réseau – « 154 rescapés, dont 76 étrangers » ont été « ramenés sains et sauf » dans la journée, a indiqué Ganesh Rai.

Vint-six trekkeurs et guides – dont 22 étrangers – avaient trouvé refuge dans un gîte à Thorong High Camp, à 4 800 mètres d'altitude.

Les corps de 24 personnes ont été retrouvés sur le parcours du très populaire trekking du tour des Annapurnas, et les secours cherchaient encore à entrer en contact avec plus d'une centaine de personnes toujours injoignables, ont-elles précisé. De très fortes chutes de neige, consécutives au cyclone Hudhud qui a touché la côte est de l'Inde pendant le week-end, sont tombées sur l'Himalaya mardi, en pleine saison de trekking.

Parallèlement, les secours recherchent deux alpinistes slovaques et trois guides népalais, portés disparus à la suite d'une avalanche qui a touché leur camp de base vers le Mont Dhaulagiri, situé à 8.167 mètres. "Nous avons envoyé des hélicoptères pour tenter de les retrouver mais nous n'avons aucun signe d'eux, nous supposons qu'ils sont morts", a dit le responsable policier.

Quelque 168 randonneurs étrangers s'étaient enregistrés comme étant partis pour un trekking dans la zone des recherches et 43 ont déjà été secourus, selon Rai. Les secours peinaient à entrer en contact téléphonique avec la centaine de randonneurs toujours recherchés, en raison d'une quasi-absence de réseau. Des milliers de personnes visitent la région de l'Annapurna chaque année en octobre, saison la plus favorable pour les treks.
mardi 14 octobre 2014
Célia Blauel, Présidente d'Eau de Paris, demande le retrait du projet de recherche d'hydrocarbures sur les aires d'alimentation de captage d'eau potable gérées par la régie municipale de la ville de Paris. 

Dans son communiqué l'opérateur public en charge de la production et de la distribution de l'eau dans Paris fait référence aux "gaz de schiste".

Dans le cadre de la consultation publique ouverte le 19 septembre 2014 par le Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur les demandes de permis exclusif de recherches de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux dit permis de « Cezy » et de « Dicy », Eau de Paris alerte les citoyens sur les risques majeurs de contamination des eaux que représente l'octroi de ces permis et en particulier s'oppose au gaz de schiste.

Et vous qui pensiez benoîtement que la loi Jacob de 2011 interdisant la fracturation hydraulique protégeait des risques environnementaux liés à l'exploitation des gaz de schiste... Pour comprendre, notre lecteur pourra se reporter à l'article "Gaz de schiste : une douzaine de permis dans les tuyaux du ministère" de Reporterre ci dessous.

Une partie majeure du périmètre du « permis de Cézy » s'étend sur les aires d'alimentation de captages des sources dont Eau de Paris assure la gestion. Ces sources contribuent à l'alimentation en eau potable de la capitale et de communes de l'Yonne et nécessite une constante protection afin de les préserver de tout type de pollution.

La réalisation du projet de forage comme celui proposé par la société Bluebach Ressources, qui fait l'objet de cette consultation, aurait des effets désastreux sur la qualité de la ressource en eau indique l'opérateur public. Le territoire visé est en effet un territoire stratégique pour Eau de Paris. Une partie des captages a été classée prioritaire au titre du Grenelle de l'environnement et des actions innovantes, comme le développement de l'agriculture biologique, y sont menées pour protéger durablement la ressource.

Pour Célia Blauel, "la responsabilité d'Eau de Paris est d'assurer un approvisionnement en eau potable de qualité à tous les Parisiens. C'est pourquoi je demande expressément à la Ministre de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie le retrait immédiat de ce projet et qu'aucune autorisation de travaux ne puisse être délivrée à l'avenir sur les aires d'alimentation de captage d'eau potable". 


Source © dd magazine


Gaz de schiste : une douzaine de permis dans les tuyaux du ministère

La ministre de l’Ecologie annonce qu’il n’y aura pas d’exploitation de gaz de schiste. Dans le même temps, une douzaine de permis de recherche sont dans les tuyaux du ministère. Pour les opposants, il est temps que Mme Royal et le gouvernement confirment le maintien du refus de l’exploration.

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Des permis d’exploration en préparation

Le site du ministère de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie (Medde) s’est en effet enrichi depuis le 19 septembre d’une douzaine de consultations publiques concernant l’attribution imminente de nouveaux permis d’exploration* situés dans l’Aisne, les Bouches-du-Rhône, Le Loiret, Les Landes, la Marne, la Meurthe-et-Moselle, le Vaucluse ou encore l’Yonne.

Les projets d’arrêtés ministériels sont prêts à être signés par les deux ministres en charge de l’énergie, Ségolène Royal et le Ministre de l’Economie Emmanuel Macron comme l’attestent des documents disponibles en ligne sur le site du Medde, et « ce bien qu’il n’y ait aucune ambiguïté sur le fait que les nouveaux permis proposés ont tous pour objectif des hydrocarbures non conventionnels », dénonce Isabelle Lévy, porte-parole du Collectif du Pays Fertois.


- Le Ministre de l’Economie Emmanuel Macron -

Pour les permis de Gastins (Seine-et-Marne), de Dicy (Aisne), et de Montmort (Marne), il est explicitement fait mention du gaz de schiste et de la fracturation hydraulique dans la notice d’impact mise à disposition du public en téléchargement et pour les autres permis, indique-t-elle, on trouve ces informations dans les documents envoyés aux actionnaires.

Royal doit accorder ses paroles et ses actes

Les collectifs refusant l’exploration et l’exploitation des gaz et pétrole de schiste ont relevé la déclaration de Ségolène Royal, dimanche 28 septembre, sur Europe 1. « Nous avons entendu que, tant qu’elle serait ministre, il n’y aurait pas d’exploitation du gaz de schiste. C’est bien le minimum qu’on puisse attendre de la Ministre qui vient de proposer une loi sur la Transition Energétique », ironise Isabelle Lévy.

Mais les collectifs lui demandent d’être cohérente : « S’engager à ne pas signer un permis, c’est bien, mais ce n’est pas suffisant ! Tous les permis dont l’attribution est imminente font référence aux hydrocarbures non conventionnels, ils doivent donc tous être refusés », juge Claude Taton, du Collectif Bastagaz du Gard. Ce Collectif s’est exprimé sur l’attitude de Ségolène Royal fin septembre 2014 dans un entretien donné à Télé Languedoc.

Certes les entreprises ayant déposé des demandes de permis en 2009 et 2010 (Vermilion, SanLeon, Bluebach, Gas2Grid...) ont signé, depuis la loi Jacob de juillet 2011, un document par lequel elles s’engagent à respecter la loi en ne procédant pas à des fracturations hydrauliques. « Le moins qu’on puisse attendre d’une entreprise opérant sur le sol français, c’est qu’elle respecte la loi ! Mais qui peut croire que les objectifs géologiques puissent changer en quelques mois ? », interroge-t-elle.

...

La Ministre doit refuser de signer toute prolongation

Toutes ces raisons ont amené les collectifs "Non au pétrole et au gaz de schiste" à rédiger une lettre ouverte à Ségolène Royal, dans laquelle ils lui demandent « bien sûr de n’autoriser aucun nouveau permis de recherche mais aussi de refuser de prolonger ou de procéder à la mutation des permis existants », indique Isabelle Lévy. [« mutation » est le terme légal pour signifier un transfert de titularité d’un permis de recherche d’hydrocarbure.]


Source © PHILIPPE DESFILHES (REPORTERRE)





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Les particules de paraffine, ici dans le port de Morgiou, se sont disloquées dans la nuit de samedi à dimanche, en raison du fort vent d'Est. Les conséquences n'en sont pas moins désolantes.

L'image, véritablement choquante, parle d'elle-même. On y observe quelques blocs blancs et d'autres morceaux de cette matière disloquée, amassés dans le petit port de Morgiou. 

Prise ce week-end, cette photo relate la triste conséquence d'une pollution maritime massive qui touche depuis samedi non seulement ce site habituellement bucolique, mais plus globalement une zone de 3 km de long sur 300 mètres de large comme nous l'a confirmé hier soir Didier Réault, le président du Parc national des Calanques : "Les agents du Parc national ont constaté cette pollution samedi à 11 heures lors de leur patrouille. Suivant la procédure, ils ont relayé l'information immédiatement au Cross Med et à la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM).

Dans l'après-midi, le bataillon des marins pompiers a été sollicité pour une reconnaissance à bord de la vedette de la SNSM. Nous avions déjà organisé des exercices pour faire face à ce genre de situation."

Source © La Provence
Les hausses générales de températures, la fonte rapide des glaciers et autres effets du changement climatique posent des «risques immédiats» pour la sécurité nationale des États-Unis et leurs opérations militaires et humanitaires dans le monde, a prévenu le Pentagone lundi.

Dans un rapport présenté comme une feuille de route pour s'adapter au changement climatique, le département américain de la Défense explique avoir commencé à s'organiser pour que ses missions ne soient pas compromises par la montée du niveau des eaux, les catastrophes naturelles plus fréquentes, ou les pénuries d'eau et de nourriture dans les pays en développement.

«Le changement climatique va nuire à la capacité du département à défendre la nation et pose des risques immédiats pour la sécurité nationale des États-Unis», estime le Pentagone.

«Un climat qui change aura des répercussions réelles sur notre armée et la façon dont elle exécute ses missions», poursuit-il.

Cette feuille de route vise à s'adapter au changement climatique en prenant en compte ces risques dans les efforts de guerre, les plans stratégiques de défense et la façon dont l'armée entrepose ou transporte ses provisions.

S'exprimant lors d'une conférence au Pérou lundi, le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a dressé un sombre tableau de la fonte des glaciers, des tempêtes de plus en plus violentes et des mauvaises récoltes dues à la sécheresse qui affectent déjà des millions de personnes et qui pourraient «entraîner des vagues de migrations massives».

«Nous avons déjà vu ces événements se produire dans d'autres régions du monde, et il existe des signes inquiétants qui laissent penser que le changement climatique peut mettre gravement en danger la stabilité de notre propre hémisphère», a-t-il mis en garde lors de cette conférence réunissant des ministres de la Défense du continent américain.

«La préparation de nos armées pourra être testée et nos capacités renforcées», a suggéré M. Hagel.

«Les catastrophes naturelles, qui sont plus fréquentes et plus intenses, pourraient nécessiter davantage de soutien à nos autorités civiles et davantage d'aide humanitaire», a-t-il dit.

Ces défis pourraient en outre miner des gouvernements déjà fragiles et «ouvrir la voie à des idéologies extrémistes et créer les conditions pour encourager le terrorisme».

Évoquant la conférence de l'ONU sur le climat en décembre à Lima, Chuck Hagel a estimé que «les chefs de la défense devaient faire partie de cette discussion générale».


Source © AFP



Un ancien aéroport de la Seconde Guerre mondiale a été rénové pour servir de base pour l'ensemencement des nuages dans la province du Hunan (centre). 

L'avion chargé de l'ensemencement des nuages a atterri avec succès lors d'une opération d'essai menée le 30 septembre à l'Aéroport de Zhijiang (également connu sous le nom de "terrain d'aviation de Chihchiang"), a révélé Fan Zhichao, un ingénieur de haut niveau du bureau provincial chargé de la modification du climat.

 Il a indiqué que la nouvelle mission de l'aéroport représentait une étape importante dans les efforts du Hunan, premier producteur de riz du pays, pour lutter contre la sévère sécheresse des dernières années. 

Construit en 1936, l'aéroport a abrité le Premier Groupe de volontaires américains, connus sous le nom de "Tigres volants", et a joué un rôle important dans la lutte de la Chine contre les envahisseurs japonais. 

"L'aéroport Zhijiang nécessite encore des réglages de certaines installations pour sa nouvelle mise en service, mais nous sommes heureux de l'avoir comme nouvelle base", a déclaré M. Fan. L'Aéroport de Zhijiang a rejoint un autre aéroport de Changsha, capitale provinciale, en tant que base opérationnelle pour la création de précipitations artificielles. 

"Tenant compte de la sécheresse qui s'est aggravée ces dernières années, cela n'est pas encore assez. 

D'ailleurs, le besoin d'ensemencement des nuages augmente à cause du smog", a-t-il ajouté. Malgré plus de 2.000 opérations pour créer de la pluie artificielle, le Hunan a connu en 2013 la plus grave sécheresse depuis des années, ce qui a provoqué une pénurie d'eau potable pour 3 millions d'habitants et une perte économique directe de plus de 11 milliards de yuans (1,79 milliard de dollars), selon le gouvernement provincial.

Source © Chine Nouvelle (Xinhua) - Luo Jingping


Ajout NA...

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et Hop là...la corrélation entre la chimie "geo-ingieniérée" et les émotions humaines est bien indiscutable...quoi que...il doit probablement exister un seuil au delà duquel la conscience humaine retrouve sa place entière pour apprendre a distinguer "l'utile" dans toutes les possibilités de ses rétroactions

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