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lundi 24 novembre 2014
Le volcan de Colima situé dans l'ouest du Mexique est entré en eruption, projetant une colonne de cendres à plus de cinq kilomètres de hauteur.

Le bureau de la défense civile fédéral du Mexique a déclaré que des retombées de cendres ont été constaté sur les villes situées à plus de 25 km du cratére.

Des coulées de lave sont visible sur les flancs du volcan sur plus de deux kilomètres.

Aucun blessé n' été signalés.

Le volcan de Colima est l'un des volcans les plus actifs et potentiellement destructeurs du Mexique.

© Nature Alerte

Le volcan Fogo, point culminant de l'archipel du Cap-Vert, est entré en éruption samedi soir, près de 20 ans après sa dernière activité, a indiqué dimanche la ministre de l'Administration interne sur la radio nationale.

Haut de près de 3.000 mètres, le volcan Pico do Fogo s'est réveillé peu après 20 heures (22H00 HB), provoquant l'évacuation des villages avoisinants. Aucun bilan n'était disponible dans l'immédiat, mais les précédentes éruptions n'avaient pas fait de victime et provoqué peu de dommages, l'île étant peu densément peuplée. 

"L'éruption a été très rapide", a déclaré la ministre, Marise Morais, appelant au calme la population de l'île de Fogo, située au-sud ouest de l'archipel. Le Cap-Vert, à 500 kilomètres à l'ouest du Sénégal, dans l'Océan Atlantique, compte dix îles, dont huit sont habitées et volcaniques. 

L'explosion du volcan a été "beaucoup plus forte que celle de 1995", la dernière en date, qui avait recouvert l'île d'un nuage de cendres et entraîné l'évacuation de 5.000 personnes, a indiqué le vulcanologue Bruno Faria sur la radio nationale captée par l'AFP depuis la Guinée Bissau. 

Le plan d'urgence de protection civile a été activé, a indiqué la ministre. L'aéroport de l'île de Fogo a été fermé. 

Nelio Santos, un journaliste de la télévision cap-verdienne joint au téléphone par l'AFP, a indiqué que les autorités ont commencé l'évacuation de Cha das Caldeiras, un village de 750 habitants au pied du volcan.

Source © Belga
vendredi 21 novembre 2014
Les lacs canadiens sont lentement mais sûrement en train de se transformer en une véritable soupe gélatineuse depuis que la pollution industrielle a facilité l'apparition et l’explosion de la population  de l'Holopedium gibberum qui est un crustacé cladocère pélagique. 

Ces organismes sont enveloppés d'une gangue gélatineuse transparente qui reste difficile à apercevoir et qui les protège contre d'éventuelles prédateurs ce qui les avantage face à leurs concurrents affirment les chercheurs, mettant en garde sur l'impact potentiel sur les réseaux d'eau potable.

C'est donc une véritable bataille de plancton qui se livre dans les écosystèmes fragiles des Lacs de l'ontario, et c'est le nouveau petit crustacé qui semble l'emporter sur son concurrent direct. 

Mais plus étrange il semble que tout ce nouveau biotope se développe à cause la pollution industrielle et les pluies acides révèle une nouvelle étude des scientifiques de l'Université de Cambridge publiés dans la revue "Proceedings of the Royal Society B".

La population des Holopediums a doublé depuis les années 1980 dans la plupart des lacs de l'ontario. 

La baisse spectaculaire des taux de calcium due à l'acidification croissante dans l'eau a laissé les daphnies dans l'impossibilité de développer leur exosquelette pour se défendre contre les prédateurs. Ainsi, les populations de daphnies sont en déclin exponentielle, laissant ainsi beaucoup plus d'algues pour les autres organismes, ce dont raffole comme son concurrent l'Holopedium.

Les scientifiques avertissent que cette «gélification» des lacs du Canada contribueront également à bouleverser la chaîne alimentaire et pourra même éventuellement obstruer les systèmes de filtration de l'eau potable. Pour rappel en Ontario, environ 20 pour cent de l'eau potable provient des lacs.

L'industrialisation dans l'hémisphère nord dépose beaucoup d'acide dans les sols et les lacs provoquant la chute croissante du calcium naturel.

Outre la perte de calcium, le changement climatique est à l'origine de l'épuisement de l'oxygène des lacs et qui pourrait conduire à l'augmentation des populations de «moucherons larvaires ,le principal prédateur de la daphnie."

"Il nous faudra des milliers d'années pour revenir à des concentrations normales de calcium des lacs par l'érosion naturelle des bassins versants environnants», averti Tanentzap. 

© Naturelle Alerte





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La pollution de l'air est de retour dans la région Lyonnaise. 

Le niveau d’information est activé sur le bassin lyonnais et le Nord-Isère, en raison des conditions météorologiques présentes en Rhône-Alpes depuis plusieurs jours. 

Le beau temps a en effet entraîné l’accumulation des poussières émises dans l’air. Sa qualité est mauvaise ce vendredi sur Lyon et ses alentours, mais elle devrait légèrement s’améliorer au cours du week-end.


La Nasa a dressé une carte du monde du nombre de personnes mortes à cause de la pollution de l'air.

Pour connaitre ses chiffres, Jason West, un scientifique de l'université de Caroline du Nord a compilé six modèles informatiques qui simulent l'atmosphère pour montrer l'évolution de la pollution entre 1850 et 2000.

Les régions marron sont celles où sont décédées le plus de personnes (jusqu'à 1000) par 1000 km2 en une année. 

Même un faible taux de pollution de l'air peut conduire à long terme à un grand nombre de décès, affirme la Nasa. En bleu, on peut apercevoir les zones où ce taux a par contre diminué. Cela s'explique par une diminution de l'industrie et des incendies au milieu du 19e siècle, selon la Nasa.


Source © Le Vif


Avec leurs vagues gigantesques et leurs vents violents, les tempêtes à répétition qui se sont abattues sur la côte atlantique française l’hiver dernier ont laissé «ont provoqué d'importants dégâts et ont fortement traumatisé le littoral, avec de très vives inquiétudes parmi les populations et les responsables», alerte l’Observatoire de la Côte Aquitaine .

Recul de la côte et affaissement des plages

Erosion de plages et de dunes, mouvements de terrain, submersions marines : le bilan publié jeudi est inquiétant. «Ces tempêtes se caractérisent par leur répétition sur 4 mois et le cumul d’énergie généré par les vagues sur une courte période de temps. Les conséquences ont été notables avec un recul du trait de côte [la limite entre la terre et la mer] évalué à plus de 20 mètres sur de nombreux sites», résume l’observatoire, contre un à trois mètres en moyenne chaque année habituellement. Par ailleurs, le sable s’est retiré, provoquant un affaissement de 2 à 4 mètres des plages.

Sur les 240 km de côte sableuse qui constituent la majeure partie du littoral aquitain, les côtes de la Gironde ont été les plus touchées par l’érosion marine avec «un recul du trait de côte dépassant souvent 20 mètres et atteignant par endroits 30 à 40 mètres». «Dans les Landes, l’érosion est globalement plus modérée que dans le Médoc» note le rapport avec des reculs de l’ordre de 10 à 15 mètres, «même si par endroits, ils peuvent atteindre 25 mètres». La côte rocheuse basque, elle s’en sort sans dommage.

Changement climatique

Reste à savoir si ces dégâts sont définitifs: «Seul le suivi de l’évolution du littoral dans les mois et années à venir permettra d’évaluer si les impacts observés sont durables ou si le littoral aquitain offre une capacité de reconstruction naturelle qui gommera en tout ou partie les effets des tempêtes». Et si l’hiver prochain laissera un peu de répits aux littoraux et à leurs habitants.

Mais rien n’est moins sûr: après le traumatisme de l’hiver 2013-2014, le sable, protection naturelle des côtes est peu revenu cet été. «Dès ce mois d'octobre, on a déjà constaté des vagues érosives», indiquait jeudi au Figaro Cyril Mallet, ingénieur géologue au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Et au-delà de ces épisodes extrêmes,  l’élévation générale du niveau de la mer reste un point d’inquiétude majeur, alors que 27% des côtes françaises présentent des signes d’érosion et que 6 à 12% des îles seraient menacées

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Le virus de la grippe aviaire a été détecté dans un deuxième élevage de volailles aux Pays-Bas, ont annoncé jeudi les autorités, précisant toutefois ne pas savoir s'il s'agissait à nouveau d'une variante "hautement pathogène".

"Le virus de la grippe aviaire a été détecté dans une exploitation, située à Ter Aar (ouest), qui compte environ 43.000 volailles", ont indiqué les autorités sanitaires néerlandaises (NVWA).

Les volailles vont être tuées et l'exploitation désinfectée par les autorités sanitaires, a annoncé la même source. 

Le ministère des Affaires économiques a pour sa part assuré dans une lettre au Parlement qu'il s'agissait d'une variante de type H5, mais a précisé: "nous ne savons pas encore s'il s'agit d'une variante peu pathogène ou hautement pathogène".

Les autorités néerlandaises devraient pouvoir établir d'ici à vendredi soir au plus tôt si le virus détecté à Ter Aar appartient aussi à la souche H5N8, qui avait été detectée au cours du week-end dans une ferme d'Hekendorp, dans le centre du pays.

Détecté début novembre dans un élevage de dindes en Allemagne

Quelque 150.000 volailles avaient été abattues et une partie du village interdit à la circulation

Une interdiction de transports valant sur l'ensemble du pays pour les volailles, les oeufs et le fumier de volailles, notamment, a été à nouveau décrétée pour une durée maximum de 72 heures, a souligné le ministère des Affaires économiques. 

Cette interdiction avait déjà été décrétée dimanche à la suite de la découverte du premier cas à Hekendorp avant d'être levée mardi à 18H00 lorsqu'il s'était avéré que les 16 exploitations se trouvant dans un rayon de 10 kilomètres n'étaient pas contaminées.

La souche H5N8, jusque là limitée à l'Asie, avait été détectée pour la première fois en Europe début novembre dans un élevage de dindes en Allemagne.

Elle a depuis été détectée outre aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne dans une exploitation située dans le Yorkshire, dans le nord de l'Angleterre.


Source © Reuters




jeudi 20 novembre 2014
La population d’ours polaires dans le nord-ouest de l’Arctique canadien et en Alaska, sur les bords de la mer de Beaufort, a diminué de 40 % dans les années 2000, selon une recherche américano-canadienne.

Les auteurs pointent du doigt le réchauffement climatique responsable de la fonte de la banquise, le principal habitat de ces animaux où ils trouvent leur nourriture, principalement des phoques.

Cette étude conduite par les experts de l’Institut américain de géophysique (USGS) constate que le taux de survie des ours adultes et des oursons a été particulièrement bas de 2004 à 2006, la période durant laquelle le déclin de la population de ces animaux menacés a été la plus flagrante.

« Sur les 80 oursons dénombrés et suivis en Alaska entre 2004 et 2007, seuls deux apparemment ont survécu », précise Jeff Bromaghin, un statisticien de l’USGS, le principal auteur de ces travaux parus lundi.

La survie des ours blancs adultes et des oursons dans cette région a apparemment commencé à s’améliorer à partir de 2007, conduisant à une stabilisation de la population à environ 900 ours en 2010, dernière année de cette étude.

Mais le nombre d’oursons ayant survécu a baissé pendant les dix années de cette recherche (2001-2010), suggérant que les conditions sont restées précaires pour la survie des jeunes ours tout juste séparés de leur mère.Ces scientifiques pensent qu’un accès limité à des phoques durant l’été et l’hiver a sans doute contribué à ce bas taux de survie pendant cette période.

Bien que certains ours dans cette population reviennent sur la côte à l’automne, la plupart restent sur la banquise alors qu’ils migrent vers le nord du bassin arctique et loin du littoral, où il y a moins de phoques.

Le fait que les glaces soient plus fines en hiver, se brisant plus facilement pour dériver, rend sans doute la capture des phoques plus ardue pour les ours.Toutefois, ces experts n’excluent pas d’autres causes potentielles comme une moindre abondance des phoques.

« Le faible taux de survie dans les années 2000 pourrait avoir résulté d’une combinaison de facteurs », estime Jeff Bromaghin. « Nous ignorons aussi les raisons pour lesquelles la survie de cette population d’ours blancs s’est améliorée à partir de 2007, ce qui fait que nous continuons nos recherches et à surveiller ces animaux ».

L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) va utiliser ces nouvelles estimations pour étudier les tendances d’évolution de toutes les populations d’ours polaires dans le monde, estimées au total à 20.000 à 25.000 animaux. Ceux-ci vivent tous dans l’Arctique.

Actuellement quatre de ces populations, dont celle suivie par cette étude, sont considérées en déclin tandis que cinq sont jugées stables. Une d’entre elles est en augmentation. Quant aux neuf autres, les chercheurs estiment que les données sont insuffisantes pour tirer des conclusions.

L’ours polaire, considéré comme globalement menacé, a été placé sous la loi américaine des espèces en danger en 2008.

Source © AFP
On dirait une scène sortie toute droite d'un film d'horreur. Environ 5000 chauves-souris sont tombées raides mortes des arbres pendant une période de canicule qui a touché la ville de Casino en Nouvelle-Galles du Sud où la température a atteint 44 degrés Celsius.

Certains résidents on tout de même tenté un ultime effort pour les sauver en les arrosant abondemment avec de l'eau.

Malheureusement, les cadavres ne jonchaient pas uniquement les sols et les routes de la ville mais nombres d'entre eux sont restés suspendus aux branches, leurs tout jeune bébés encore à leur cotés. Néanmoins, Près de 450 bébés orphelins âgés de deux à quatre semaines ont été secouru et ont été pris en charge par les autorités sanitaire de la villes

Le Directeur du Conseil sanitaire de la vallée, Richmond John Walker a déclaré: 

"Certaines zones le long des berges sont devenues inaccessibles, la puanteur des cadavres en décomposition est devenue insupportable. Les autorités sanitaires exhortent les habitants isolés de se prémunir des risques d'infection par des morsures ou des griffures et ne pas tenter d' aider les chauves-souris survivantes, ils pourraient se faire mordre et attraper le lyssavirus."

Désormais, il est à craindre la propagation de maladies, et les autorités rappellent que les chauves-souris sont misent en cause dans la propagation du virus Ebola

L'hécatombe de chauve souris de Casino n'est pas la première de cette année . En Janvier, 100 000 d'entre elles sont tombés du ciel dans le Queensland.

© Nature Alerte

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...une survivante...

Quelque 275 vaches à viande ont été abattues ces dernières semaines dans la Loire après la découverte d'un cas de tuberculose contagieuse pour l'homme, a indiqué jeudi la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).

A la différence de départements comme la Dordogne ou la Côte d'Or, les cas de tuberculose bovine sont très rares dans la Loire, qui compte de nombreux élevages pour la production de lait ou de viande, a indiqué à l'AFP la directrice de la DDPP, Nathalie Guerson. « Le cas qui nous occupe depuis des semaines a été décelé dans un abattoir breton. La traçabilité a permis de remonter jusqu'à un troupeau de Saint-Galmier, majoritairement de race charolaise », a-t-elle précisé, confirmant une information du Progrès.

Après la confirmation d'une tuberculose miliaire, le 8 septembre, des mesures de dépistage ont été prises dans une trentaine de cheptels, représentant plusieurs milliers d'animaux. Outre les 260 bovins du troupeau de l'animal, 15 autres animaux ont été abattus lorsque les premiers tests étaient positifs, selon la même source. Mais un seul autre cas de tuberculose a finalement été découvert.

L'éleveur de Saint-Galmier recevra plus de 100.000 euros de dédommagement.

Source © La Frace Agricole
La déforestation en Amazonie brésilienne a augmenté de 467% en octobre 2014 par rapport au même mois l’année dernière, selon l’ONG Instituto Imazon, pour s’établir à 244 km2, l’équivalent de 24.000 terrains de football.

Les calculs du Système d’alerte de déforestation (SAD) de Imazon sont réalisés avec la collaboration de Google Earth. En octobre 2013, 43 km2 avaient été rasés dans les neuf Etats amazoniens du Brésil.

Environ 60% de la déforestation a été réalisée sur des terrains privés ou occupés illégalement.

En outre, entre août et octobre 2014, plus 1.000 km2 de forêt ont été perdus, la surface de Rio de Janeiro.

« Même si les chiffres ne sont pas officiels, le SAD met en doute l’efficacité des actuelles politiques de prévention et de contrôle de la déforestation à la veille d’un événement international qui a pour principaux défis de parvenir à des compromis entre les pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre », a regretté lundi Imazon dans un communiqué.

Le Pérou accueillera du 1er au 12 décembre la 20e Conférence sur le changement climatique, sous l’égide de l’ONU.

Afin de lutter contre la déforestation de plus en plus sophistiquée, les autorités brésiliennes ont récemment annoncé l’adoption d’un nouveau système d’alerte par satellite ainsi qu’un accroissement de la lutte contre le crime organisé.

Après avoir atteint un minimum historique, la déforestation dans la plus grande forêt du monde a augmenté en 2012/2013, pour s’établir à 5.981 km2 (+29%).

Le Brésil était parvenu à réduire la déforestation, qui atteignait 27.000 km2 en 2004, à 4.571 km2 en 2011/2012.

Les chiffres officiels concernant la période 2013-2014 seront communiqués fin novembre.

Source © AFP

Alors que les émissions de CO2 dans l'atmosphère ne cessent de croître, réchauffant de plus en plus notre planète, elles contribuent également à l'acidification des océans dont les niveaux, de plus en plus inquiétants, viennent d'être cartographiés dans les différents mers et océans du globe.

L'acidification des océans est une conséquence directe de l'augmentation des concentrations en dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, émises par nos activités aussi polluantes que, la plupart du temps, inutiles.

En effet, les océans ont absorbé environ 1/3 de nos émissions de carbone depuis le début de l'ère industrielle, nous préservant d'une augmentation encore plus forte des températures terrestres. En contrepartie, l'apport massif de CO2 dissous dans l'eau augmente l'acidité des océans, mesuré par le pH (potentiel hydrogène).

Or, de nombreux organismes marins y sont sensibles :  les coraux, les mollusques et certains planctons sont ainsi privés des ions carbonate nécessaires pour construire leurs coquilles et leurs squelettes, entraînant leur mort.

L'acidification des océans est une réalité : dans les 150 dernières années, le pH des océans est passé de 8,2 à 8,1, soit une augmentation de 25 % de l'acidité ! Les conséquences sont déjà visibles : dans une récente étude de la NOAA, plus de 50 % des petits escargots planctoniques ou ptéropodes étudiés au large des côtes de Washington, de l'Oregon et de la Californie ont montré des coquilles dissoutes tandis que les jeunes huîtres n'y survivent plus depuis 2005.

Enfin, c'est une pression supplémentaire pour les récifs coralliens qui sont des réservoirs essentiels de biodiversité.

Cartographie de l'acidification des océans

Pour mieux mesurer l'étendue de l'acidification des océans, une équipe de scientifiques a réalisé une cartographie évolutive des niveaux d'acidité dans les différents océans et mers du globe. « Nous avons établi un standard global pour mesurer les changements à venir » a indiqué Taro Takahashi, un géochimiste de l'Université de Columbia.

La carte mondiale de l'acidification des océans (unité pH) est mise à jour mensuellement et rend compte des augmentations et diminution du pH en fonction de la saison et de la géographie. Plus le pH est faible, plus l'acidité est forte.

Cette carte montre que le nord de l'océan indien est au moins 10 % plus acide que les océans Atlantique et Pacifique, cela pourrait-être dû à sa configuration géographique unique : coupé de l'océan Arctique, la chimie du nord de l'océan Indien est influencée par les rivières qui drainent l'important continent eurasien ainsi que les pluies de mousson.

Le pH des océans varie davantage dans les eaux froides de Sibérie, d'Alaska, du Pacifique Nord-Ouest et de l'Antarctique. Au printemps et en été, les impressionnants blooms planctoniques[2] absorbent une partie du CO2 présent dans l'eau, faisant diminuer l'acidité. Au contraire, en hiver, les remontées d'eaux riches en CO2 des profondeurs océaniques augmentent l'acidité.

Une corrélation claire entre l'acidification des océans et les émissions de CO2

Des analyses menées pendant plus de 40 ans dans différents endroits du monde montrent que le taux d'acidité augmente d'environ 5% par décade. Or cette progression correspond parfaitement aux émissions supplémentaires de CO2 dus aux activités humaines : « C'est exactement ce à quoi nous nous attendions vu les quantités de CO2 qui sont rejetés dans l'air. » affirme Rik Wanninkhof, un océanographe du NOAA qui n'a pas participé à l'étude. « C'est un point important à souligner pour les scientifiques – ces calculs ne sont pas de la magie. » insiste-t-il.

Cette analyse a été confirmée par plusieurs estimations récentes dont une étude de 2014 menée par Nicholas Bates, directeur de recherche au Bermuda Institute of Ocean Sciences.

Les océans ont déjà connu de tels niveaux d'acidité

Un tel scénario s'est déjà déroulé, il y a... 56 millions d'années, durant une période appelée maximum thermique du Paléocène-Eocène (Paleocene-Eocene Thermal Maximum , ou PETM).

A ce moment, des rejets massifs de CO2 dans l'atmosphère[2] ont augmenté la température moyenne de la Terre d'environ 6°C. Dans les océans, l'acidité a cru de 100 %, affectant profondément la vie marine : certains organismes ont disparu comme la moitié des foraminifères benthiques, quand d'autres ont su s'adapter et évoluer. Sur Terre, de nouveaux mammifères sont apparus comme les primates et les animaux à sabots.

Pour la première fois, des scientifiques ont fait le parallèle entre ce bouleversement de la biodiversité et les changements que nos activités induisent dans les océans : nos émissions de CO2 sont telles que nos océans devraient s'acidifier autant qu'il y a 56 millions d'années !

"C'est probablement l'analogie géologique la plus proche de l'acidification moderne des océans indique le coauteur de l'étude, Bärbel Hönisch, un paléocéanographe de l'Université. "Aussi massif que ce fut, c'est arrivé environ 10 fois plus lentement que ce que nous faisons actuellement." Précise-t-il.

Et les prévisions sont alarmantes puisque le pH devrait passer à 7,8 d'ici à la fin du siècle : une valeur comparable à celle estimée lors du maximum thermique du Paléocène-Eocène.
Avec un bémol de taille : le pas de temps ! Nos activités reproduisent en seulement 250 ans un phénomène qui s'est déroulé sur plusieurs milliers d'années. Cela change tout quant aux capacités d'adaptation des organismes marins et donc aux conséquences pour les écosystèmes et les réseaux trophiques[3].

Enfin, il y a 56 millions d'années, il a fallu environ 70 000 ans pour que le pH retrouve un niveau « normal ». Les conséquences de notre irresponsabilité détermineront donc le visage des écosystèmes sur une durée 10 fois plus importante que celle qui nous sépare des premières civilisations.

3 000 milliards de pertes financières par an

Plus proche de nous, un rapport des Nations Unies estime que l'acidification des océans affectera fortement les revenus liés aux activités maritimes (pêche, tourisme, services des écosystèmes) représentant un manque à gagner de 3 000 milliards de dollars par an d'ici à 2100 ! Et ces estimations ont malheureusement été confirmées par le Government Accountability Office (GAO) des Etats-Unis, l'équivalent de la Cour des Comptes en France, qui a donc recommandé au Président Obama de créer un programme de recherche et de suivi dédié à l'acidification des océans.

Mais bien plus qu'un énième outil de mesure, il est nécessaire de prendre des mesures urgentes, responsables et sérieuses pour diminuer nos émissions de CO2, ce qui n'est manifestement pas le cas vu l'indifférence et l'hypocrisie quasi généralisée sur ces sujets pourtant fondamentaux.

Notes
Les causes de cette arrivée soudaine et massive de CO2 dans l'atmosphère n'est pas encore clairement établie. Il pourrait s'agir à l'origine d'un dégazage océanique de méthane qui aurait favorisé l'émissions d'autres gaz à effet de serre.
Accroissement rapide de la concentration de phytoplancton (algues ou organismes unicellulaires).
Un réseau trophique est un ensemble de chaînes alimentaires reliées entre elles au sein d'un écosystème et par lesquelles l'énergie et la biomasse circulent.

Source © Christophe Magdelaine / notre-planete.info 





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Les images se succèdent, édifiantes. Le constat est terrible. La NASA vient de rendre publique la modélisation des fluctuations journalières des teneurs atmosphériques en CO2 sur toute la planète. Pour cela, les scientifiques ont compilé les données collectées durant une année entière (de janvier 2006 à décembre de la même année), et les ont compressées en un film de 3 minutes.

En hiver, l’hémisphère nord est dans le rouge

La présentation débute en janvier, soit au cœur de l’hiver dans l’hémisphère nord. Une première constatation s’impose : les volutes de CO2, tirant du bleu (380 ppm) au rouge foncé (385ppm) en passant par le jaune (382 ppm), évoluent quasi exclusivement dans la partie supérieure de l’image, c’est-à-dire l’hémisphère nord.

A y regarder de plus près, la couleur rouge est prédominante dans trois bassins industriels. Les émissions de CO2 les plus conséquentes proviennent des Etats-Unis (côte Est), l’Europe et la côte Est de la Chine. Les panaches s’étendent ensuite sur toute la superficie de l’hémisphère nord et se concentrent au-dessus du pôle Nord.

Dès le printemps, la flore absorbe du CO2

A partir du mois de mai, la couleur des panaches de dioxyde de carbone pâlit dans l’hémisphère nord. Cette diminution du CO2 atmosphérique est corrélée avec la croissance des végétaux terrestres dans l’hémisphère nord et donc la résurgence de leur photosynthèse.

En effet, au printemps, la nature se réveille. Les végétaux grandissent et les arbres se couvrent peu à peu de feuilles. Sous l’impulsion du soleil, de l’eau et des nutriments, la photosynthèse reprend et s’installe durablement lors de la saison estivale. Ce mécanisme naturel se caractérise par l’absorption du CO2 atmosphérique tout en produisant du dioxygène et l’énergie dont la plante a besoin pour croître.

Cette sorte d’équilibre entre flore et teneur atmosphérique en dioxyde de carbone s’affaiblit dès le mois d’octobre. Les teneurs atmosphériques de CO2 repartent à la hausse tandis que la nature périclite ou sombre peu à peu dans le repos hivernal.

Cette fracture saisonnière est en parfait accord avec les fameuses courbes annuelles en dents-de-scie de Keeling. Ces graphiques sont mondialement connus et utilisés. Ils représentent les teneurs en CO2 atmosphérique mesurées à l’observatoire de référence 

Cette modélisation a été créée au départ de données journalières collectées entre le 1er janvier et le 31 décembre 2006. Depuis lors, les émissions n’ont cessé d’aller crescendo. 

En 2014, pour la première fois de l’histoire climatique connue de la planète, les concentrations en CO2 atmosphérique ont dépassé les 400 ppm, et ce dès le printemps. Pour vous en convaincre, jetez un coup d’œil sur la courbe de Keeling retraçant l’évolution des concentrations en CO2 sur les 800.000 dernières années, réalisée grâce à l’analyse chimique de carottage.

Pour suivre les émissions de CO2 avec encore plus de précision, la NASA a lancé cet été un nouveau satellite (son nom : OCO-2) dont les premiers résultats sont attendus au début de l’année prochaine. Ces données donneront en outre une indication sur le comportement des forêts et des océans. C’est de première importance car ces puits de carbone naturels captent environ 50 % du CO2 atmosphérique. Et des scientifiques craignent qu’ils soient proches d’atteindre leurs limites d’absorption de CO2.


Source © le soir


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Astéroïde, météore inconnu, explosion industrielle, voire illumination divine. La nature du flash lumineux qui a irradié la Russie, vendredi dernier près de la ville de Rezh, n'a pas encore été dévoilée par les autorités locales.

 «Quelque chose qui vient du sol»

Pour l'astrophysicien Patrick Michel, il est pourtant peu probable que cette explosion vienne de l'espace. Pour ce spécialiste des objets célestes, directeur de recherche au CNRS et responsable du groupe de planétologie du laboratoire Lagrange de l'observatoire de la Côte d'Azur (O.C.A.), tout porte à croire qu'il s'agit «de quelque chose qui vient du sol. D’après la vidéo, le nuage semble stationnaire, il ne bouge pas. Ce n’est pas une boule qui se déplace dans le ciel. Il y a peut-être l’explosion d’une industrie chimique. Ça pourrait correspondre à ça.»

D'ordinaire, le flash lumineux bouge, s'atténue, puis une explosion retentit. Habitué aux passages de bolides dans l'atmosphère, le scientifique tique également sur la lueur orangée de l'explosion, très inhabituelle. Les météores classiques sont plutôt de couleur blanche, jaunâtre, en fonction de leur teneur en fer ou en sodium.

Pas de signalement dans le registre international
Après la publication de la vidéo, plusieurs médias locaux ont immédiatement comparé cette explosion à celle de Tcheliabinsk, observée dans le ciel du sud de l’Oural, le matin du 15 février 2013. Pour Patrick Michel, la probabilité d'un cas similaire est extrêmement faible. «Ce serait étonnant car ça ne se produit environ qu'une fois par siècle. Donc deux fois en l’espace de deux ans, ça peut arriver, mais ce serait improbable.»

Le site du Moscow Times évoquait de son côté le pic des Léonides, ces météores qui zèbrent le ciel chaque année en novembre. Mais les flashs lumineux observés sont beaucoup moins intenses que celui de la vidéo. Par ailleurs, aucune information n'a été publiée dans «l'International astéroïd warning network», une sorte de météo des météores à laquelle sont abonnés les astrophysiciens.

Source © 20 Minutes


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Une violente tempête de neige a fait au moins huit morts dans le nord-est des Etats-Unis, créant le chaos sur les routes avec des voitures et autobus bloqués par la neige et des milliers d'Américains privés d'électricité. 

Six personnes sont mortes dans le secteur de Buffalo, dans l'Etat de New York, selon les autorités locales, dont quatre d'une crise cardiaque en déneigeant, une dans un accident, et un homme de 46 ans retrouvé sans vie dans sa voiture complètement recouverte de neige à Alden. Les deux autres morts ont été signalés dans le New Hampshire et le Michigan. 

Le gouverneur de l'Etat de New York Andrew Cuomo a décrété l'état d'urgence dans une dizaine de comtés du nord-ouest de son Etat, et mis en garde mercredi matin la population. « Si vous êtes dans un secteur affecté par la tempête, ne prenez pas la route. Il va y avoir encore plus de neige », a-t-il déclaré. 

La tempête de neige s'est largement concentrée dans certains secteurs de la ville de Buffalo, en bordure du lac Erié, d'autres étant quasi épargnés par cette tempête atypique provoquée par la proximité du lac. Plus d'1m50 de neige est tombé en 24 heures en certains endroits. Certains habitants ont raconté être incapables de sortir de chez eux, publiant sur Twitter des photos impressionnantes. 

De nombreuses routes restaient fermées mercredi, ainsi que des écoles et des centaines de commerces, et les personnels non essentiels des administrations locales ont été priés de rester chez eux dans les comtés où l'état d'urgence a été décrété.

Source © Le Parisien

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