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vendredi 27 mars 2015
Des précipitations intenses ont fait au moins 20 morts dans les régions désertiques du nord du Chili la semaine dernière.

Les pires précipitations à avoir frappé les régions désertiques du nord du Chili depuis vingt ans ont fait au moins 2 morts et 24 personnes disparues alors que les précipitations torrentielles ont entraîné des glissements de terrain et des crues, laissant des milliers d’habitants pris au piège.

Le Bureau d’urgence du gouvernement ONEMI a signalé jeudi soir que près de 61 000 personnes étaient privées d’électricité et près de 50 000 manquaient d’eau potable dans les régions habituellement arides de Coquimbo, Atacama et Antofagasta.


Les images de télévision et les photos sur les médias sociaux tels que Twitter montraient des fleuves boueux s’engouffrant dans les rues des villes, des ponts balayés, des bâtiments inondés, et même certaines villes partiellement détruites.

Les averses soudaines de l’automne interviennent après un été inhabituellement chaud et sec, qui ont exacerbé une sécheresse de huit ans 

ONEMI a indiqué qu’une personne d’Antofagasta avait été électrocutée dans la rue, tandis qu’un glissement de terrain a tué une autre personne à Atacama. Près de 24 autres personnes étaient portées disparues.

La Présidente Michelle Bachelet s’est rendue dans les zones affectées pour évaluer les dommages et aider les efforts de sauvetage.

« Nous faisons tout ce qui est humainement possible pour nous rendre là où se trouvent ceux affectés par la catastrophe aussi rapidement que possible » a déclaré Michelle Bachelet.

Le Ministre de l’Intérieur Rodrigo Penailillo a déclaré mercredi qu’un état de catastrophe avait été déclaré et que les forces armées devaient coordonner les opérations de soutien et prendre le contrôle de l’ordre public dans les zones les plus affectées.

Les pluies « très intenses » devaient se poursuivre pendant encore huit heures.

Les habitants de plusieurs villes ont dû évacuer. De nombreuses routes ont été coupées et les évacuations n’étaient possibles que par transport aérien, a déclaré le Ministre adjoint Mahmud Aleuy.

Le nord normalement aride abrite un grand nombre des plus grandes mines de cuivre du Chili, qui représentent près d’un tiers de la production mondiale.

Les averses torrentielles dans le pays ont obligé les compagnies à suspendre les opérations dans plusieurs des mines majeures de la région, plaçant près de 1,6 millions de tonnes de capacité de métal rouge en attente.

Les fibres optiques ont été coupées dans toute la région du nord, ce qui affecte les communications et pourrait affecter les vols, d’après la compagnie aérienne LATAM.

Les averses soudaines de l’automne interviennent après un été inhabituellement chaud et sec, qui ont exacerbé une sécheresse de huit ans et laissé les champs dévastés.

Les conditions sèches se poursuivent dans le sud du Chili, où les pompiers se débattent contre 40 foyers d’incendie différents, qui brûlent près de 14 000 hectares, d’après ONEMI.




L'épaisseur des glaces flottant autour de l'Antarctique, qui agissent comme un rempart contre l'effondrement des glaciers permanents recouvrant ce continent, s'est réduite jusqu'à près de 20% à certains endroits ces deux dernières décennies et ce phénomène s'accélère, selon une recherche parue jeudi.

Cette étude, effectuée à partir des données provenant des mesures de satellite de l'Agence Spatiale européenne effectuées de 1994 à 2012, apporte un nouvel éclairage sur la manière dont les glaces de l'Antarctique répondent au changement climatique, estiment les auteurs. 

Leurs travaux paraissent dans la version en ligne de la revue américaine Science. Ces barrières de glace permanentes font en moyenne de 400 à 500 mètres d'épaisseur et peuvent s'étendre sur des centaines de kilomètres au large des côtes de l'Antarctique. Si elles deviennent trop minces, la plupart des glaciers du continent qu'elles retiennent pourraient glisser dans l'océan dans l'avenir. Un tel phénomène entraînerait une nette montée du niveau des océans en accélérant leur fonte. 

Le volume total de la masse de glace flottante sur l'ensemble de l'Antarctique a très peu changé entre 1994 et 2003. Mais à partir de cette date, leur réduction s'est accélérée rapidement, montre l'étude. Dans l'ouest de l'Antarctique, les plateformes glaciaires ont diminué durant toute la période d'observation avec une nette accélération durant la dernière décennie. 

Les gains de glaces mesurés de 1994 à 2003 dans l'est de l'Antarctique se sont arrêtés après 2003 et à certains endroits l'épaisseur s'est réduite jusqu'à 18% par rapport à 1994. "Une telle perte sur une période de 18 ans représente un changement vraiment important", souligne Fernando Paolo, un glaciologue de l'Institut Scripps à San Diego en Californie, un des co-auteurs de cette recherche. 

"Non seulement nous avons mesuré une réduction du volume total des plateformes de glace, mais également une accélération de ce phénomène au cours de la dernière décennie", ajoute-t-il. Si le rythme auquel ces barrières de glace se réduisent persiste, elles pourraient perdre la moitié de leur volume au cours des 200 prochaines années, ont calculé ces glaciologues.

Source © Belga



L’Indonésie a défendu la déforestation pour développer la production d’huile de palme, en déclarant que c’était un sujet technique ne devant pas être associé lors de discussions sur le commerce.

La déforestation pour les plantations d’huile de palme est un sujet « technique » qui ne devrait pas être associé aux discussions sur le commerce, d’après ce qu’a déclaré un ministre indonésien lors d’une conférence sur la pauvreté.

La demande mondiale croissante en huile de palme alimente la déforestation rapide de l’Indonésie, à un rythme bien plus rapide que celui de la région d’Amazonie au Brésil, faisant de l’Indonésie un contributeur majeur au réchauffement climatique.

Mais Prabianto Mukti Wibowo, ministre adjoint pour la foresterie au Ministère des Affaires Economiques, a déclaré lors d’une conférence de la Banque Mondiale sur la pauvreté qui avait lieu à Washington cette semaine, que la déforestation était une préoccupation des pays riches.

L’engagement pour une déforestation zéro ne devrait pas être un obstacle commercial car la déforestation est une question de gouvernance 

« Nous savons que nos premiers clients ne sont pas inquiets de la déforestation » a-t-il déclaré.

Les pays asiatiques, conduits par la Chine et le Pakistan, achètent 55% des exportations d’huile de palme de l’Indonésie, tandis que l’Europe achète seulement 8%, pourtant l’Europe place bien plus de pression sur l’Indonésie pour ne pas couper et brûler ses forêts pour faire de la place pour les plantations, a-t-il indiqué.

L’huile de palme est importante pour le développement de l’Indonésie car elle réduit la pauvreté en apportant des routes, des écoles et d’autres infrastructures aux communautés rurales et génère cinq millions d’emplois qui bénéficient à 15 millions de personnes, a déclaré Prabianto Mukti Wibowo.

Le rythme de disparition de la forêt a rapidement décliné entre 2009 et 2013, bien avant la Déclaration sur les Forêt de New York l’an dernier qui appelait à la fin de la déforestation d’ici 2020.

Ainsi, la question devrait être traitée comme un problème technique et non pas comme un problème commercial, et réservée à des discussions dans des forums comme la Table Ronde sur l’Huile de Palme Durable (RSPO) entre l’industrie, les investisseurs et les groupes de la société civile, d’après lui.

« L’engagement pour une déforestation zéro ne devrait pas être un obstacle commercial car la déforestation est une question de gouvernance » a déclaré Prabianto Mukti Wibowo.

Le déboisement illégal, une source première de déforestation en Indonésie, est en train d’être discuté à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), qui vise à terminer les négociations environnementales en juillet dans le cadre des discussions de Doha sur le commerce mondial.

L’Indonésie a également signé un mémorandum en 2006 pour lutter contre le déboisement illégal dans le cadre de son accord sur le commerce avec les Etats-Unis.

Source © Actualités News Environnement
Suite aux dernières analyses effectuées à la Baie des Citrons, la mairie de Nouméa déconseille la baignade sur l'ensemble de la plage.

La DASS NC ( Direction des affaires sanitaires et sociales), compétente en matière de contrôle des eaux de baignade, a constaté des taux bactériologiques non conformes en face du Malecon Café. La baignade est donc déconseillée à partir de ce jeudi 26 mars sur l’ensemble de la plage de la Baie des Citrons.

Une enquête est menée sur les réseaux publics et privés pour rechercher la cause de cette pollution.
jeudi 26 mars 2015
Les premières tornades de la saison ont frappé l’état de l’Oklahoma et de l’Arkansas  mercredi. Quatre d'entre elles ont frappé la région et en particulier la commune de Tulsa où les autorités y déplorent un mort et quelques blessés. Des véhicules ont également été renversés, et plus de 60 bâtiments ont été endommagés. 

De nombreux bâtiments ont été endommagés en raison notamment de grêlons de la taille d’une balle de baseball qui sont tombés durant de nombreuses minutes. 

En général, les tornades s’intensifient aux Etats-Unis pendant le mois de mars, mais aucune n’avait été vue depuis plus d’un mois. En 2013, une tornade avait frappé Oklahoma City, faisant 24 morts et plus de 300 blessés

© Nature Alerte


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Source uicn
Les intempéries ont fait deux morts et 24 disparus dans le nord du Chili, a annoncé mercredi le gouvernement chilien qui a décrété l'"état d'urgence". 

"Nous confirmons le décès de deux personnes", un homme de 34 ans et une femme de 45 ans, a déclaré le vice-ministre de l'Intérieur Mahmud Aleuy, lors d'une conférence de presse mercredi soir. 

La forte tempête accompagnée de pluies torrentielles qui s'est abattue sur la région depuis mardi soir a également fait 700 sinistrés, 2.300 personnes ont dû être hébergées dans la région d'Atacama et la compagnie minière publique chilienne Codelco, plus importante société productrice de cuivre au monde, a vu ses activités affectées. La présidente Michelle Bachelet s'est rendue sur place. 
Un gigantesque feu de forêt hors de contrôle progressait mardi dans trois zones protégées de la région d'Araucanie, au sud du Chili. L'alerte rouge a été déclenchée. 

Le foyer menace une zone de végétation vierge parfois centenaire de trois parcs protégés «et fait rage de manière incontrôlée pour le moment, avec une forte probabilité de s'étendre et de s'intensifier», selon le dernier rapport de l'office national d'urgence (ONEMI)

Deux semaines après l'incendie qui avait menacé la ville côtière de Valparaiso, une nouvelle alerte rouge a été déclenchée dans le sud du pays, ravagé par les flammes. 

Parti il y a plus d'une semaine dans la province de l'Araucanie, l'incendie y a déjà ravagé plus de 45000 hectares de végétation, selon l'Office national d'urgence (ONEMI). Le feu "fait rage de manière incontrôlée pour le moment, avec une forte probabilité de s'étendre et de s'intensifier", déclaraient hier les responsables.

Un désastre écologique pour ces provinces largement sauvages à la végétation vierge.

L'alerte rouge déclenchée, le directeur national de l'Agence des forêts demeurait inquiet. "Notre principale préoccupation est qu'il ne s'approche pas davantage du parc national Conguillio, car il pourrait se déplacer vers certaines zones habitées", précisait-il. "Les fortes températures dans la région et la présence de vents forts, qui dépasseraient 50 km/h, rendent le travail de confinement très difficile", a-t-il ajouté.

Fréquents, les incendies ont fait plus de 20.000 hectares de dégâts ces derniers jours en Araucanie et dans les provinces limitrophes



Cinq pesticides ont été classés vendredi cancérogènes "probables" ou "possibles" pour l'homme par l'agence du cancer de l'Organisation mondiale de la santé (Iarc).

L'herbicide glyphosate, l'un des plus utilisés dans le monde, et les insecticides malathion et diazinon ont été classés cancérogènes "probables chez l'homme", même si les "preuves sont limitées", selon l'Agence internationale de recherche sur le cancer (Iarc), dont le siège est à Lyon. Le glyphosate est notamment la substance active du Roundup, l'un des herbicides les plus vendus.

Les insecticides tetrachlorvinphos et parathion, qui font déjà l'objet d'interdictions ou de restrictions dans de nombreux pays, ont pour leur part été classés cancérogènes "possibles". Le glyphosate est l'herbicide dont la production est la plus importante en volume. Outre l'agriculture, où son usage a fortement augmenté, il est également utilisé dans les forêts et par les particuliers dans leurs jardins. 

Du glyphosate a été retrouvé dans l'air, dans l'eau et dans la nourriture, selon l'Iarc qui précise que la population générale est notamment exposée lorsqu'elle habite à côté de zones traitées. Les niveaux d'exposition observés sont toutefois "généralement bas", souligne l'Iarc.

Pour ce qui est des risques cancérigènes du glyphosate et des insecticides malathion et diazinon, l'Iarc note qu'il existe des "preuves limitées" chez l'homme en ce qui concerne les lymphones non hodgkiniens, des cancers du sang. Pour le malathion, l'Iarc cite également le cancer de la prostate et pour le diazinon, le cancer du poumon. Les risques ont été évalués en se basant notamment sur des études d'exposition agricole menées aux Etats-Unis, au Canada et en Suède, ainsi que sur des animaux en laboratoires.

Source © Belga
Des milliers de petits crabes qui ressemblent à si méprendre à de minuscules homards se sont échoués sur la plage de de Newport Beach sur l'île de Balboa en Californie cette semaine, recouvrant le sable de la plage d'une étrange et mortuaire couleur rouge.

Ils étaient déjà apparus sur l'île de Balboa il y a plusieurs semaines et sont subitement réapparus. La plupart semblent s'être échoués morts, mais beaucoup d'entre eux continuaient de tenter de nager pendant que les équipes de nettoyage les ramassaient. 

Les scientifiques affirment que ce petit crabe n'avait pas été vu dans la région depuis des décennies, la cause de cette nouvelle hécatombe reste pour l'instant totalement inconnue, une enquête est en cours.

© Nature Alerte






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Source uicn
Les polluants sont partout. C’est le triste constat dressé par Commissariat général au développement durable (CGDD) qui constate des traces de substances chimiques dans près de 9 points de mesure sur 10 des cours d’eau et nappes phréatiques françaises.

Si 89% des cours d’eau sont pollués, près de 5% d’entre eux dépassent même les normes autorisés sur les pesticides, constate le CGDD. 

Les plus fortes concentrations se situent dans les régions céréalières et viticoles, dans le Bassin parisien, les Pays de la Loire, le Sud-Ouest et le couloir du Rhône.

Et ce n’est pas tout, car les eaux souterraines sont également polluées à 71%, toutes les régions étant concernées à l’exception de la Corse.




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Source uicn
Si les pratiques actuelles de consommation demeurent les mêmes, la planète ne disposera que de 60 % de l'eau dont elle aura besoin en 2030.

Le monde pourrait devoir composer avec une pénurie d'eau de l'ordre de 40 % d'ici à peine 15 ans si les États ne révisent pas profondément leur façon d'utiliser la ressource, selon un rapport de l'Organisation des Nations unies (ONU) dévoilé vendredi.

Le niveau de plusieurs nappes phréatiques est déjà inquiétant et les modèles relatifs aux précipitations pourraient devenir plus erratiques en raison des changements climatiques.

Or, la croissance démographique est susceptible de faire gonfler la population mondiale pour qu'elle franchisse la barre des neuf milliards de personnes en 2050; de plus en plus d'eau souterraine sera donc nécessaire pour l'agriculture, l'industrie et la consommation humaine.

Le document onusien prévoit que la demande globale en eau augmentera de 55 % d'ici 35 ans tandis que les réserves, elles, diminueront. Si les pratiques actuelles de consommation demeurent les mêmes, la planète ne disposera que de 60 % de l'eau dont elle aura besoin en 2030, d'après le rapport.

Dans de pareilles circonstances, les récoltes pourraient s'amoindrir, les écosystèmes risqueraient de se dérégler, certaines industries seraient en danger de s'effondrer, des maladies et le taux de pauvreté pourraient augmenter et il est possible que les conflits en lien avec l'eau enregistrent une recrudescence.

«À moins que l'équilibre entre la demande et les réserves ne soit rétabli, le monde connaîtra un déficit en eau de plus en plus sérieux», souligne l'ONU.

Le document a été rendu public à New Delhi deux jours à peine avant la Journée mondiale de l'eau.

Ses auteurs réclament des efforts de la part des décideurs et des communautés pour qu'ils revoient leurs politiques en matière d'eau.


Source © la presse.ca

2,6 millions: C'est le nombre de personnes décédées chaque année dans le monde en raison du manque d'accès à l'eau potable et de services d'assainissement, selon le premier baromètre de l'eau publié par l'ONG Solidarités international.

Si les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) des Nations-Unies fixés de 2000 à 2015 ont "induit des progrès réels à saluer," entre 3,5 et 4 milliards d’êtres humains n’ont toujours pas accès à une eau "réellement potable" et 2,6 milliards n’ont pas accès à des toilettes, a déclaré Alain Boinet, fondateur de l'ONG. 

Cette eau insalubre provoque chaque année la mort d’environ 2,6 millions de personnes, dont 1,8 million d’enfants de moins de 15 ans, de maladies (diarrhées aigües choléra, fièvres typhoïdes, hépatites…). Deux milliards de personnes utilisent de l’eau "contaminée par des matières fécales et donc dangereuse pour leur santé", a prévenu l'ONG.  

L'OMD fixé par l'ONU vise à réduire de 50% la population n'ayant pas accès à l'eau potable d'ici 2015. Selon l'Unicef et l'OMS dans un rapport paru en 2012, 89% de la population mondiale, soit 6,1 milliards de personnes, avaient accès à "des sources améliorées d'eau potable" fin 2010.


Ils se sont engagés à restaurer plus de 60 millions d'hectares de forêt d'ici 2020. L'Union internationale de conservation de la nature (UICN) a annoncé qu'une quinzaine de pays avaient pris cet engagement samedi 21 mars à l'issue d'une conférence à Bonn (Allemagne).

Le total des engagements s'élève désormais à « 61,9 millions d'hectares » pour un objectif de 150 millions d'hectares d'ici 2020, précise l'organisme international dans un communiqué, précisant que ces engagements ont été pris « par des pays latino-américains, asiatiques et africains ». Le directeur général de l'UICN, Inger Andersen, précise : 

« Le monde reconnaît que la restauration des paysages forestiers est une contribution majeure pour faire face aux défis mondiaux, tels que le changement climatique, la sauvegarde de la biodiversité, la sécurité alimentaire et la croissance économique ».

Capter les émissions de CO2 à moindre coût

« Nous sommes à un point  où la simple réduction des émissions ne sera pas suffisante », a déclaré Tine Sundtoft, la ministre norvégienne de l'Environnement en marge du « défi de Bonn ». « Nous devons activement capter des émissions de CO2 dans l'atmosphère et la restauration de forêts est le moyen le plus de le faire à moindre coût ».

Parmi les pays engagés dans des programmes de reforestation figurent: les États-Unis (15 millions d'hectares), l'Éthiopie (15 millions), la République démocratique du Congo (8 millions), le Mexique (7,5), le Guatemala (3,8), le Pérou (3), l'Ouganda (2,5), le Rwanda (2), et à hauteur d'un million d'hectares ou moins le Brésil, le Salvador, le Costa Rica, la Colombie, l'Équateur et le Chili.

Le défi de Bonn a été lancé en 2011 par l'Allemagne et l'UICN, un organisme basé à Bonn qui fait référence pour la liste des espèces menacées dans le monde.

« Partout sur Terre, même les forêts intactes changent, ajoute Oliver Phillips. Les forêts nous rendent un énorme service, mais nous ne pouvons plus compter seulement sur elles pour résoudre le problème du carbone. Nous devons agir pour réduire les émissions afin de stabiliser notre climat. »

Source © futura sciences


En République centrafricaine, les agriculteurs ont besoin de semences et d'outils d'urgence pour la prochaine campagne de semis qui démarre en avril, afin de conjurer une nouvelle détérioration des moyens d'existence des populations vulnérables dans le pays frappé par les conflits, a déclaré aujourd'hui l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Quelque 1,5 million de personnes souffrent actuellement d'insécurité alimentaire dans le pays et ce chiffre a de fortes chances d'augmenter en l'absence d'une aide immédiate. Par ailleurs, les graves pénuries alimentaires sévissant dans tout le pays pourraient s'aggraver, les mouvements de population déboucher sur une exacerbation des tensions, le retour des personnes déplacées et des réfugiés dans leur village être retardé, et les coûts de l'intervention d'urgence seraient susceptibles de grimper.

"Une bonne mise en œuvre des activités de la campagne agricole est essentielle pour atténuer les tensions politiques dont la cause principale est la pauvreté extrême. L'agriculture demeure la première source de revenus pour la majorité de la population du pays", a expliqué Jean-Alexandre Scaglia, Représentant de la FAO en République centrafricaine. "Garantir les semis durant la prochaine campagne ainsi que des activités de résilience à plus long terme est l'occasion à ne pas manquer de contribuer aux efforts de paix en République centrafricaine".

Dans l'ensemble, la production agricole est encore inférieure de près de 60 pour cent à la moyenne d'avant la crise. Ainsi, la campagne de soudure cette année devrait démarrer 4 mois plus tôt que d'ordinaire.
6,2 millions de dollars d'urgence

La FAO et ses partenaires du Cluster de sécurité alimentaire ont recensé 150 000 ménages touchés par la crise – agriculteurs, réfugiés de retour et familles d'accueil – qui n'avaient reçu aucun soutien et ont besoin d'une aide immédiate.

La FAO a déjà dispensé des fonds en faveur de 86 400 ménages, mais elle a besoin de 6,2 millions de dollars supplémentaires pour venir en aide à 63 600  ménages en vue de la prochaine campagne de semis. Chaque famille recevra les intrants agricoles indispensables, tels que semences et outils agricoles pour cultiver un lopin de 0,5 ha de terre, qui couvriront les besoins alimentaires jusqu'à cinq mois, permettant de réduire la dépendance à l'égard de l'aide humanitaire et de stabiliser les revenus.

Grâce aux fonds reçus en 2014, la FAO et ses partenaires sont venus en aide à plus de 140 000 ménages et sont parvenus à endiguer une crise alimentaire de grande envergure.

La campagne agricole de 2015 a été planifiée dans le cadre du Cluster de sécurité alimentaire. Les distributions d'intrants agricoles par la FAO sont menées en étroite collaboration avec le Ministère du développement rural et les ONG partenaires, ainsi que le Programme alimentaire mondial (PAM) pour la distribution de rations alimentaires afin d'éviter que les familles ne consomment les semences. Le Cluster de sécurité alimentaire, co-piloté par la FAO et le PAM, rassemble environ 70 organisations autour de stratégies de sécurité alimentaire, de gestion de l'information, de coordination des interventions et d'identification des priorités.

En 2015, la FAO met en œuvre un programme de 42 millions de dollars en République centrafricaine pour répondre aux besoins immédiats de la population, en renforçant la résilience de 90 000  ménages ruraux grâce à une approche intégrée centrée sur la communauté.


Source © FAO





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Source uicn
Nous n'avons plus d'eau et la poussière est partout, se désole Nazar Sarani, dont le village était autrefois une île au coeur d'une biosphère exceptionnelle aujourd'hui asséchée dans le sud-est de l'Iran.

La sécheresse dure depuis sept ans, témoigne le berger de 54 ans, l'un des derniers habitants de Sikhsar, où de vieilles barques en bois rappellent que ce village avait autrefois les pieds dans l'eau.

Avant, il y avait des lacs, des barques et on pêchait, se rappelle Nazar Sarani. Aujourd'hui, nous avons des tempêtes de sable et nous vivons dans la poussière. Il y a 15 ans, Hamoun était la septième zone humide au monde. Elle couvrait jusqu'à 4.000 km2 à cheval entre l'Iran et l'Afghanistan, alimentée par la rivière Helmand qui prend sa source de l'autre côté de la frontière.

Hamoun abritait une faune et une flore diverses, comme les biosphères de Shadegan dans l'ouest de l'Iran et d'Anzali dans le nord. Mais ces zones sont désormais des déserts. La faute au changement climatique, aux pluies moins régulières chaque année, mais aussi à l'action de l'homme et à la mauvaise gestion des ressources par l'administration iranienne.

Selon des chiffres officiels, les barrages iraniens ne sont remplis qu'à 40% de leur capacité et neuf grandes villes dont Téhéran sont menacées par les restrictions d'eau. 

La situation est encore plus critique au Sistan-Balouchistan, l'une des régions les plus pauvres et les plus dangereuses du pays. La province, où réside une importante minorité sunnite dans un pays à majorité chiite, est frontalière du Pakistan et de l'Afghanistan.

Mais les barrages construits en Afghanistan ont asséché la région qui reçoit de moins en moins d'eau de pluie. L'économie locale s'est effondrée avec la reconversion forcée des fermiers et pêcheurs, une émigration massive des jeunes hommes vers Zabol, la grande ville la plus proche de Sikhsar, ou d'autres provinces. La pauvreté et la consommation de drogue ont augmenté, comme les problèmes de santé à cause des vents de sable.

- Rouvrir les vannes -

Pour son approvisionnement en eau, Sikhsar dépend désormais des camions-citernes.

La plupart de nos enfants ont quitté le village, pour travailler comme manoeuvre à Yazd, Semnan ou Téhéran. Ceux qui restent vont partir bientôt, témoigne Nazar Sarani.

Comme les autres paysans, il a vu son troupeau de vaches fondre de 100 bêtes à 10 actuellement, et la vente du lait ne suffit plus à nourrir sa famille et payer les études de ses quatre enfants.

Egalement berger, Mohammad Bazi dénonce l'inaction du gouvernement pour forcer l'Afghanistan à rouvrir les vannes. Il doit parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour faire paître ses bêtes. J'ai commencé à tuer mes vaches, puisque le lait ne rapporte plus assez, explique-t-il.

Côté afghan, on estime injuste de rejeter entièrement la faute sur un pays en guerre depuis 1979, et dont la reconstruction prendra du temps. La situation est encore pire de notre côté de la frontière, affirme l'ambassadeur afghan en Iran, Nassir Ahmad-Nour.

Les habitants pointent également la mauvaise gestion des ressources, notamment la part énorme qui revient aux agriculteurs.

Nous avons besoin d'une coopération locale, régionale, et internationale, dit Massoumeh Ebtekar, la vice-présidente iranienne chargée de l'Environnement. Nous travaillons avec le gouvernement afghan afin de protéger nos droits sur l'eau et assurer son transfert vers l'Iran.

Le gouvernement iranien travaille avec les agences de l'ONU présentes en Iran mais la tâche paraît herculéenne.

Toute la région devient plus chaude et plus sèche. Il y a bien sûr le facteur du changement climatique mais le principal problème est la façon de gérer l'eau, explique à l'AFP Gary Lewis, coordinateur des agences des Nations unies en Iran.

De l'autre côté de la frontière, sur 9 milliards de m3 dans les bassins, 8 sont utilisés. Il reste un milliard qui devrait arriver en Iran. Mais une grande partie est utilisée pour l'agriculture et il y a aussi des problèmes de distribution, dit-il.

La responsabilité de l'Afghanistan est réelle et la question doit être examinée par les deux parties au plus haut niveau, estime M. Lewis, alarmé par une situation qui n'est plus durable.


Source ©AFP

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