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mardi 30 juin 2015
Entre 2011 et 2014, le nombre de départements français où la présence de l’’ambroisie est préoccupante a doublé[.  Toutes les régions métropolitaines sont aujourd’’hui concernées par cette espèce envahissante originaire d’’Amérique du nord au pollen très allergisant.

L’’ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) se répand progressivement sur le territoire national, comme dans de nombreux pays européens. Si l’’on n’’agit pas efficacement contre cette espèce les concentrations du pollen d’ambroisie dans l’air pourraient quadrupler en Europe à l’horizon 2050.

L’’allergie à l’’ambroisie apparaît après plusieurs années d’exposition à son pollen. Quelques grains de pollen par mètre cube d’air sont alors suffisants pour que des manifestations allergiques apparaissent chez les sujets sensibles : rhinites, conjonctivites, symptômes respiratoires tels que trachéite, toux et parfois urticaire ou eczéma. Dans 50% des cas, l’’allergie à l’ambroisie peut entraîner l’’apparition de l’’asthme ou provoquer son aggravation.

La destruction des plants d’’ambroisie doit donc être engagée avant le démarrage de sa floraison à la mi-juillet. A partir du mois de juin la plante est suffisamment développée pour être reconnaissable. Il est alors possible de l’’éliminer pour limiter sa reproduction et son expansion.

Suivant la densité de pieds d’’ambroisie et le type de milieu concerné (surface agricole, bords de route, zone de chantier…), des mesures de prévention et de lutte adaptées peuvent être mises en place.

Les causes de cette expansion sont à la fois les activités humaines qui favorisent sa dispersion (transport routier, pratiques agricoles…) et le changement climatique qui favorise l’expansion de la plante vers le nord et le nord-est de l’Europe notamment, ainsi que le développement de la végétation en général et donc l’augmentation de la production de pollen.

En Rhône-Alpes, région française la plus envahie, quelque 200 000 personnes ont recours chaque année à des soins en rapport avec l’’allergie à l’’ambroisie, ce qui représente des coûts de santé d’’environ 15 millions d’euros. La prévalence individuelle de l’allergie à l’ambroisie dans la région Rhône-Alpes est passée de 9% en 2004 à 13% en 2014.

La 4eme journée internationale de l’ambroisie s’est tenue le 27 juin 2014

Afin d’informer sur les effets sanitaires et environnementaux de l’’ambroisie, mobiliser l’’ensemble des acteurs concernés et faire connaître les moyens de destruction de la plante, l’’association internationale de l’’ambroisie (International Ragweed Society) a créé la journée internationale de l’’ambroisie.

Des manifestations relatives à l’ambroisie se tiendront avant et après cette date. Les ministères chargés de la Santé, de l’’Agriculture et du Développement durable, l’’Institut national de la recherche agronomique et l’’Observatoire des ambroisies encouragent les collectivités et les autres acteurs concernés (associations, organisations professionnelles…) à l’’occasion de cette journée, à mener, partout en France, des actions d’information et de lutte contre l’ambroisie.

Source © Ministére ecologie


Avec la hausse continuelle de demande mondiale de produits alimentaires, nos sociétés pourraient s'effondrer dès 2040, principalement en raison de pénuries alimentaires et d'émeutes de la faim sans précédent préviennent des chercheurs

En effet, selon un rapport de l'institut Lloyds de Londres et de l'Institut mondial de développement durable de l'Université d'Anglia Ruskin, " le système alimentaire mondial est désormais sous pression chronique pour répondre à une demande sans cesse croissante, sa vulnérabilité aux perturbations aiguës est aggravée par des facteurs tels que le changement climatique, le stress hydrique, la mondialisation des échanges économiques en cours, augmentant gravement les instabilités politiques."

Les chercheurs affirment que le système alimentaire actuel devient de plus en plus vulnérable à des chocs aigus entraînés par les nouveaux modes de consommation dans les pays en développement et la hausse de la population mondiale. L'organisation pour l'alimentation et l'agriculture des Nations Unies (FAO) prévoit même que la production agricole mondiale devra plus que doubler d'ici 2050 pour combler l'écart entre l'offre et la demande alimentaire. 

"Un choc inattendu d'approvisionnement alimentaire mondial pourrait déclencher des troubles très importants et sans précédent, y compris le développement du terrorisme et de la violence politique" avertit le rapport. 

Le directeur de l'Institut mondial de développement durable, le Dr Aled Jones, prévient que, basé sur les données des tendances climatiques plausibles et un échec total à changer de cap, le système mondial d'approvisionnement alimentaire actuel pourrait face à des pertes catastrophiques, et à l'éclosion d'une épidémie sans précédent d'émeutes de la faim partout dans le monde y compris dans les pays développés.  

"Nous avons étudié le modèle actuel jusqu'à l'année 2040, le long des données enregistrées d'un planning "business-as-usual" en fonction d'une tendance « sans changement» et sans aucune boucle de rétroaction qui pourraient changer les tendances sous-jacentes.

"Dans ce scénario, le système économique de la production alimentaire mondiale s'effondre rapidement et même définitivement vers 2040 ", a ajouté Jones. 

Selon cette nouvelle étude, des milliers d'enfants au Royaume-Uni seraient poussés dans l'extrême pauvreté et la faim parce que leurs parents ne pourront ni travailler ni recevoir des prestations gouvernementales. Les chercheurs de l'Université d'Oxford affirment les enfants seraient les «perdants ultimes," avec des milliers d'entre eux subsistant avec moins de 1,57 $ par personne et par jour. Les familles à travers le Royaume-Uni seraient contraints de réduire leurs dépenses sur des articles essentiels tels que la nourriture, les vêtements et le chauffage. Les faibles revenus seraient parmi les plus durement touchés. 

© Nature Alerte

Les chercheurs ont examiné de plus près la maladie fongique mortelle qui touche désormais les serpents de l’Amérique du nord et ont constaté qu'elle est étrangement similaire a celle causé par le champignon qui cause le syndrome du nez blanc chez les chauves-souris. 

Le champignon du serpent, appelé "Ophidiomyces ophiodiicola" possède des traits qui lui permette de persister dans une large gamme d'habitats et semble pouvoir infecter plusieurs espèces

"Le champignon qui tue les serpents est remarquablement similaire dans sa biologie fondamentale au champignon qui a déjà tué des millions de chauves-souris", a déclaré Andrew Miller, l'un des auteurs d'une nouvelle étude, dans un communiqué. 

"Il se développe dans le sol et semble pouvoir s'adapter à une large gamme de substances nutritive, il possède en outre un grand nombre d'enzymes équivalent au champignon qui touche la chauve-souris de manière persistante." 

Les champignons qui touchent de façon mortelle les serpents et les chauves-souris ont émergé en Amérique du Nord au milieu des années 2000. 

Le champignon du serpent consomme de la kératine, qui est un ingrédient clé dans les écailles des serpents. Il peut causer des croûtes, des nodules, une mue anormale, des ulcères sur la peau des serpent. La mortalité chez les serpents touchées est de 100 pour cent.

"L'Ophidiomyces ophidiicola est une maladie infectieuse émergente», a déclaré Frank Gleason, co-auteur de cette nouvelle étude. 

"Parce qu'il peut se développer dans un large éventail de conditions environnementales, il est très virulent, il pourrait être s'étendre à de nouveaux habitats et toucher les serpents de compagnie. 

Nous devons être très vigilants, il peut se propager rapidement par le commerce international des animaux, infectant de nombreuses autres espèces de serpents dans le monde entier."

En raison de sa ressemblance avec le syndrome du nez blanc, les chercheurs travaillent aujourd'hui à une meilleure compréhension de la maladie qui a déjà tué des millions de chauves souris aux états unis et aux canada. Ils ont même formé une équipe de travail dédiée.  Les chercheurs examinent actuellement les liens qui semblent les réunir. 

© Nature Alerte



Entre avril et juin 2010, plus de trois millions de barils de pétrole ont été déversés  dans l’océan Atlantique après l’explosion de la plate-forme Deepwater Horizon. Sur la photo, Orange Beach, dans le golfe du Mexique.

La Cour suprême des Etats-Unis a rejeté lundi 29 juin une requête du groupe pétrolier britannique BP et de son partenaire américain Anadarko, qui souhaitaient circonscrire les demandes d’indemnisation de la marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique.

BP avait saisi la Cour en mai 2014 pour contester une décision de tribunaux inférieurs en 2012 lui ordonnant de verser des milliards de dollars aux habitants et aux entreprises touchés par l’explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, dans le golfe du Mexique. Le groupe faisait valoir que les termes de cette décision l’obligeaient à dédommager des entreprises pour des pertes n’ayant aucun lien avec la marée noire ou ayant eu lieu avant la catastrophe.

Des montants pas encore arrêtés

Lundi, la Cour s’est rangée à l’avis des tribunaux d’instance malgré les avertissements de BP, qui estimait qu’une telle décision dissuaderait à l’avenir les entreprises d’accepter les règlements en nom collectif. Le groupe britannique avançait aussi qu’elle entraînerait une multiplication des batailles judiciaires et retarderait par conséquent les indemnisations des véritables victimes.

Le revers infligé par la Cour suprême s’adresse aussi au géant énergétique américain Anadarko. BP pourrait avoir à payer 13,7 milliards de dollars, tandis qu'Anadarko pourrait être amené à verser plus de 1 milliard. La justice n’a pas encore arrêté les montants.

BP et Anadarko détenaient respectivement 65 % et 25 % du puits Macondo de la plate-forme pétrolière Deepwater, dont l’explosion a causé en 2010 la pire marée noire de l’histoire des Etats-Unis.

Source © Le Monde


Les inondations et les glissements de terrain provoqués par des pluies ont fait au moins 37 morts ou disparus depuis vendredi dans quatre provinces chinoises.

Six personnes sont mortes à la suite de glissements de terrain dans le district de Shancheng de la province centrale du Henan, où les pertes économiques directes sont estimées à 305 millions de yuans (environ 49,9 millions de dollars) après la destruction de terres cultivées et l'effondrement d'habitations.

Dans la province du Shaanxi (nord), les inondations ont fait quatre morts et 13 disparus, et les pertes économiques sont estimées à 900 millions de yuans.

Dans la province du Sichuan (sud-ouest), deux personnes ont été tuées à la suite de glissements de terrain dans le district de Nanjiang, qui a connu ses pires inondations depuis 1949. Ces catastrophes en entraîné le relogement de 263.000 personnes à travers 48 bourgs. Une femme est décédée dans un glissement de terrain survenu dans le district de Pengxi.

Dans la même province, deux personnes sont mortes à la suite d'effondrements dus à la pluie dans la ville de Bazhong. Deux autres sont portées disparues.

Dans la province orientale de l'Anhui, les inondations et les glissements de terrain ont fait cinq morts et deux disparus.

Le Centre national de météorologie a émis mardi après-midi une alerte aux pluies, prévoyant de fortes averses dans l'est et le sud-ouest du pays.


Source © Chine Nouvelle (Xinhua)

Nous y sommes : la canicule débute officiellement ce mardi sur de nombreuses régions du pays. Des températures excessivement chaudes sont attendues sur toutes les régions de l'ouest, du centre et du sud du pays avec des pointes dépassant les 40°C !
  
38 à 42°C dans le quart sud-ouest !

La canicule annoncée depuis maintenant plusieurs jours va débuter sur une grande partie du territoire ce mardi. Dans l'après-midi, les températures vont s'envoler à des niveaux remarquablement élevés, menaçant de nombreux records sur le grand ouest de la France. C'est au sud-ouest que les températures vont être les plus étouffantes. On prévoit mardi après-midi autour de 40°C à Angoulême, Agen et Dax et 41°C à Bordeaux ! Très localement, des pics à 42°C sont attendus dans le centre de l'Aquitaine.

D'une manière générale, la chaleur va se généraliser à l'ensemble du territoire ce mardi. La barre des 35°C sera atteinte et dépassée sur plus des deux tiers des régions. On prévoit 35°C dans les rues de Paris, autant qu'à Grenoble, pas moins de 36°C à Rennes et Orléans, 37°C à Lyon, un remarquable 38°C à Nantes et 39°C à Limoges, assurant un ressenti étouffant.

Mercredi : la canicule s'étend vers le nord-est

La journée de mercredi sera marquée par l'extension des chaleurs caniculaires vers les frontières du nord-est et les régions du Benelux. Les régions centrales du pays atteindront un pic remarquable de chaleur en gagnant quelques degrés supplémentaires par rapport à la veille. On prévoit souvent de 35 à 38°C du sud-ouest aux frontières du nord avec des pics de 39 à 40°C par endroits, notamment sur les régions centrales (39 écrasants degrés sont prévus dans les rues de Paris).

La journée de jeudi restera étouffante sur une large moitié ouest tandis qu'un fléchissement du mercure (insuffisant à nous permettre de souffler) concernera les régions de l'ouest. Vendredi et samedi seront ensuite marqués par une nouvelle bouffée de chaleur remarquable, probablement tout aussi intense que celle du milieu de semaine (35 à 40°C sur une grande partie du pays).

Source © Meteo express


S'hydrater, se refroidir et limiter les efforts

Les séniors, mais aussi les enfants en bas âges et les personnes souffrant de certaines pathologies sont particulièrement fragiles face à ces chaleurs inhabituelles et à ces températures qui restent élevées jour et nuit. C’est aussi le cas des salariés qui travaillent à l’extérieur, comme dans le BTP par exemple. Le ministère de la Santé rappelle dans ses consignes de prudence l’importance de s’hydrater pendant ces épisodes de fortes chaleurs, en buvant régulièrement sans attendre d’avoir soif, de l’eau essentiellement, jamais d’alcool, en évitant sodas et autres boissons sucrées ainsi que les boisons à forte teneur en caféine (diurétiques).

C’est aussi le moment de sortir ventilateurs et brumisateurs. L’usage simultané est le plus efficace : brumiser d’abord les parties découvertes puis ventiler les parties mouillées avec le ventilateur manuel. A répéter autant de fois qu’on le veut, dès qu’on est sec, souligne le ministère. Ne pas hésiter non plus à multiplier les douches fraîches (mais pas froides). Si l’habitation ne peut pas être rafraîchie, prévoir de passer plusieurs heures par jour, chaque jour, dans un endroit frais, proche de son domicile et repéré à l’avance. Enfin, avec ces températures très élevées, la fatigue augmente. Il est donc recommander d'éviter de sortir aux heures de plein cagnard et d'oublier les activités physiques intenses au profit de la sieste, quand c'est possible.

La plateforme téléphonique Canicule info service vous informe également au 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe), du lundi au samedi de 08 h à 20 h. Elle est activée dès le premier épisode de chaleur.

Alerte à la pollution à l'ozone 


Avec le retour de la chaleur et des conditions anticycloniques, la pollution à l'ozone dite "estivale" fait son retour.

L'été s'installe en cette fin juin et la hausse des températures est une bonne nouvelle pour ceux qui comptent profiter du beau temps chaud. En revanche l'ozone peut venir noircir le tableau dès que les températures sont suffisamment élevées et que le rayonnement ultra-violet devient important.

Dans ce contexte le seuil de 180 µg/m² sur une heure pourrait être dépassé sur de nombreuses régions dans les prochains jours.

Qu’est-ce que la pollution par l’ozone ?

Attention à ne pas confondre la couche d’ozone située à haute altitude et qui nous protège des rayons du soleil, avec le gaz d’ozone qui est dangereux pour la santé. Il s'agit de la même molécule, mais ses conséquences diffèrent selon son altitude et sa teneur dans l’air.

L’ozone dans la base atmosphère est principalement produit lors d'une réaction photo-chimique qui met en relation le rayonnement ultra-violet, les températures élevées, les oxydes d'azote (NOx) et les composés organiques volatiles (COV).

Lorsque le temps est calme, l’ozone ainsi produit est stocké et persiste plus facilement dans l’air que nous respirons.

La circulation automobile intense, le fort ensoleillement et des conditions de vent faible sont propices à la survenue d'un pic voire d’un épisode de pollution à l’ozone.

Quelles conséquences ?

Présente en grande quantité, comme cela risque d'être le cas ces prochains jours dans les grandes agglomérations françaises, l’ozone peut provoquer des troubles respiratoires, ainsi que des irritations des yeux et de la peau chez les individus les plus sensibles (enfants, asthmatiques et personnes âgées). Dans les cas les plus graves, la pollution par l’ozone peut même occasionner des œdèmes pulmonaires.

Contrairement à ce que l’on croit, les plus grandes concentrations d'ozone ne se situent pas forcément dans le centre des agglomérations. En effet un des catalyseurs principal de la réaction qui produit l'ozone se trouve en grande quantité en campagne. Il s'agit des COV, ils sont émis d'un part par le trafic automobile mais également de manière tout à fait naturelle par les végétaux. Les COV naturels sont inoffensifs mais ce sont eux qui, en présence de NOx, conduisent à une production accrue d'ozone en zone rurale sous le vent des agglomérations générant des concentrations par conséquent plus importantes.

Par ailleurs, une forte concentration d’ozone peut être présente chez vous si vos pièces ne sont pas assez ventilées.


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Les eaux en crue de la rivière Ob en Russie sont noires sur plus de 15 hectares d'une zone inondée après la rupture d'un pipeline jeudi derniers. 

Les images montrent l'ampleur des dégâts dans une zone proche de la ville de Nefteyugansk (123 000 personnes) dans la région autonome de Khanty-Mansi. 

L'Ob en crue avait déjà inondée une vaste région lorsque l'accident a eu lieu le 23 Juin dernier , la marée noire s'est alors répandue dans les zones habitées déjà sous les eaux. 

Les responsables du pipeline géré par la société RN-Yuganskneftegas Ltd, sous traitant du géant de l'énergie Rosneft, ont déclaré lundi que la compagnie "engageait toutes les mesures nécessaires pour nettoyer la région atteinte". 

La compagnie affirme que les actions de sauvetages déjà entreprises ont «empêché» la fuite d'atteindre le fleuve principal, le septième plus long dans le monde. Malgré cela, il est clair qu'une quantité importante de pétrole s'est déversé dans les eaux de l'Ob. 

La rupture du pipeline s'est produite à proximité du village de Singapay, dans la banlieue de Nefteyugansk.

Le pipeline a immédiatement été stoppé, et plus de 1100 mètres de barrages flottant ont été installés pour tenter d'empêcher la marée noire de s'étendre. 

«Environ 60 employés sont actuellement impliqués dans le nettoyage avec six bateaux et cinq ensembles d'équipement de collecte . 

© Nature Alerte






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Des chercheurs de l'Université de Berne et de l'Institut Paul Scherrer ont démontré que les particules fines secondaires endommagent le tissu pulmonaire et affaiblissent ses fonctions en défense. Et ce, même si la poussière fine est émise par un moteur récent.

Depuis plus de 10 ans, des études montrent que les particules présentes dans l'atmosphère sous forme de poussière fine ont des conséquences néfastes sur la santé, rappelle l'Université de Berne dans un communiqué diffusé lundi. Selon le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé, 7 millions de personnes sont décédées prématurément en 2012 des suites de l'exposition à la pollution atmosphérique.

Si les poussières directement émises depuis un moteur ont été abondamment étudiées, celles transformées par la lumière du Soleil, dites particules fines secondaires, l'ont nettement moins été. Elles peuvent pourtant représenter jusqu'à 90% de l'ensemble des poussières fines. Des scientifiques placés sous la direction de Marianne Geiser, chercheuse en pneumologie, et Josef Dommen, chercheur spécialiste des aérosols, ont donc choisi de se pencher plus particulièrement sur la toxicité de ces poussières fines secondaires.

Celles-ci ne dépassent pas un millième de millimètre. Lorsqu'elles sont inhalées, elles se déposent en grande partie dans les voies respiratoires. Toutefois, un système immunitaire du poumon bien développé met hors d'état de nuire ces dépôts avant de les évacuer.

Cependant, les systèmes immunitaires des personnes asthmatiques, atteintes de broncho-pneumopathie chronique obstructive ou de fibrose kystique peuvent être déjoués par ces particules. Il en résulte un risque des dommages irréparables du tissu pulmonaire.

Pas de valeur seuil

Comme les chercheurs ne pouvaient pas mener des expériences sur des profils présentant des risques, ils ont travaillé en laboratoire avec un moteur à essence répondant aux normes européennes de 2009, une chambre à smog et différentes cultures cellulaires. Résultat: dans toutes les cultures cellulaires, les chercheurs ont pu démontrer une augmentation de la mort cellulaire liée à la dose de particules. Il n'y aurait donc pas de valeur seuil identifiable.

Par ailleurs, ces mêmes cellules victimes des particules fines secondaires ont libéré moins de médiateurs inflammatoires, dont l'importance est essentielle pour nos défenses immunitaires. L'effet dépendrait de la dose, estiment les chercheurs, dont les travaux, soutenus par le Fonds national suisse, ont été publiés dans la revue "Nature Scientific Reports".


Source © ATS 




Basée sur près de 80 000 analyses dans toute la France et les DOM, la dernière étude de l’Ineris révèle la présence de résidus de médicaments, de plastifiants, de pesticides et de produits de soins corporels dans les rivières et les plans d’eau.

SUBSTANCES. Quand on cherche, on trouve! En mobilisant les techniques les plus récentes de chimie analytique, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) et ses partenaires (office national de l’eau et des milieux aquatiques, agences de l’eau...) ont élargi l’éventail des substances polluantes dont la présence peut être soupçonnée dans les eaux de surface. 

« 50 substances sont réglementées et considérées comme prioritaires par les directives européennes sur l’eau parce qu’elles sont partout à des teneurs importantes et constituent un risque pour l’environnement et la santé humaine, résume Fabrizio Botta, chercheur à l’Ineris. Mais en réalité, il existe plusieurs milliers de molécules dont la présence est possible, voire probable». Plus raisonnablement, les chercheurs se sont limités à 182 substances nouvelles à rechercher dans l’eau et les sédiments, 82 en métropole, 100 dans les DOM. Les 80 000 prélèvements ont été effectués de 2010 à 2012 dans 158 points sélectionnés pour représenter tous les cas de figure: zones naturelles préservées, proximité de villes et d’industries, régions agricoles.

34 produits retrouvés partout

Résultat : 73% des substances recherchées, soit 60 molécules, ont bien été retrouvées dans les cours d’eau et 28% (23 molécules) dans les plans d’eau. Il s’agit des mêmes produits. 34 résidus sont même qualifiés "d’omniprésents". 

Parmi ceux-ci, se trouvent quatre phtalates et le Bisphénol A (BPA), molécules aux effets avérés de perturbateur endocrinien. 12 pesticides et biocides nouveaux ont été retrouvés dont des métabolites du DDT dans des sédiments, un insecticide interdit d’usage depuis les années 1970 ! Les produits de soins corporels sont trahis par la présence de 4 parabens. Des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP, présents dans les carburants) et des retardateurs de flamme (à base de brome) figurent parmi les substances les plus courantes. 

Les molécules médicamenteuses les plus fréquemment retrouvées dans l’eau sont la Carbamazépine (un antiépileptique), l’Oxapezam (un anxiolytique) et le Kétoprofène (un anti-inflammatoire). Et dans les sédiments, on a retrouvé presque toujours de l’Amiodarone (un anti-arythmique), de la Diosgénine (une hormone) et du Miconazole (un antibactérien).

NANOGRAMMES. Les teneurs sont certes faibles, de l’ordre du nanogramme par litre, mais la présence ubiquitaire de ces molécules pose un réel problème environnemental et sanitaire. L’Ineris va désormais transmettre aux pouvoirs publics une liste de produits qui, au sens de l’Institut, devraient être désormais mis sous surveillance. 

D’ici fin 2015, le gouvernement devra par arrêté fournir une nouvelle liste actualisée des substances prioritaires au sens des directives européennes. Une demi-douzaine de nouvelles molécules issues des travaux de l’Ineris devraient y être adjointe. « Cette étude n’est qu’un constat, prévient cependant Fabrizio Botta. Il ne s’agit aucunement d’une évaluation du risque et il faudra donc dans un second temps étudier les effets de ces molécules sur la faune et la flore aquatique ».

Source © AFP



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Des milliers de personnes ont cherché refuge dans des zones moins affectées par les inondations, qui ont surtout touché la région de Saurashtra.

Après la canicule, les inondations. Après les plus de 2 200 morts causés par la vague de chaleur, fin mai, l’Inde doit désormais faire face aux pluies torrentielles dans l’Etat du Gujarat, dans l’ouest du pays, qui ont déjà fait 55 morts.

Des secouristes tentaient ainsi de sauver, samedi 27 juin, des personnes bloquées par des inondations causées par la mousson. Des milliers de personnes ont cherché refuge dans des zones moins affectées par les inondations qui ont surtout touché depuis mercredi la région de Saurashtra.

Amélioration de la météo

« Le bilan a atteint 55 morts depuis le 24 juin », a déclaré un responsable du centre de contrôle des inondations. Le ministre de la défense, Sitanshu Kar, a affirmé sur son compte Twitter que l’aviation indienne avait effectué 23 sorties et que les hélicoptères avaient « largué 5,87 t de paquets alimentaires » aux populations sinistrées.

Les responsables ont indiqué que l’amélioration des conditions météorologiques, les pluies avaient baissé d’intensité samedi, allait maintenant permettre aux équipes techniques de rétablir le courant électrique dans les quelque 200 villages qui ont été le plus durement touchés. Les inondations ont notamment provoqué des destructions, endommagé des habitations, des routes, des voies ferrées, des ponts et des pylônes électriques.

Les carcasses de plus de 5 000 animaux ont également été retrouvées, dont celles de quatre lions asiatiques, une espèce en danger, selon les responsables locaux.

Source © Le Monde
L'Islande a lancé sa saison 2015 de chasse à la baleine, a-t-on appris lundi auprès des autorités, alors que des centaines de milliers d'internautes ont signé une pétition dans l'espoir de faire cesser cette pratique.

Deux navires baleiniers, Hvalur 8 et Hvalur 9, "sont partis avant hier" dimanche, a indiqué le directeur de la station baleinière du Hvalfjördur, Gunnlaugur Gunnlaugsson. Il a ajouté qu'aucune prise n'avait encore été faite lundi à la mi-journée. Depuis qu'elle a repris cette chasse en 2006, l'Islande fait partie, avec la Norvège, des deux pays qui refusent un moratoire de la Commission baleinière internationale (CBI) sur la chasse à la baleine à des fins commerciales. 

Une pétition pour protester contre cette chasse a dépassé lundi après-midi les 700.000 signatures, soit l'équivalent de plus de deux fois la population islandaise, sur le site internet de cyber-militantisme Avaaz.org. Elle vise spécifiquement le gouvernement de Saint-Kitts-et-Nevis, appelant ce pays des Antilles à retirer le pavillon de complaisance qu'il accorde au Winter Bay, le navire de la société baleinière Hvalur qui transporte la viande de baleine exportée par l'Islande. 

Après 137 prises de rorquals communs (le deuxième plus grand animal après la baleine bleue) en 2014, le gouvernement a décrété un quota de 154 prises pour 2015. Les Islandais chassent aussi la baleine de Minke, espèce plus petite, avec un quota de 229 pour 2014-2015, très largement supérieur aux harponnages réussis (24 seulement en 2014). La demande pour cette viande est en baisse en Islande comme dans le principal débouché à l'export, le Japon, où elle a une image de moins en moins bonne auprès des consommateurs.

Source © AFP
Une opération titanesque est en branle, en Gaspésie, où une carcasse de 50 tonnes doit être transportée vers un dépotoir. Le cadavre d'une baleine noire de l'Atlantique Nord, aussi appelée baleine franche, a été découvert mercredi au large de Percé et laisse croire aux experts qu'elle sera une mine de renseignements pour décrire cette espèce en voie de disparition.

La carcasse de l'animal dérivait entre l'île Bonaventure et le cap Blanc lorsqu'un plaisancier l'a repérée. L'observation de cette espèce à l'état vivant est déjà rarissime - il ne reste que 500 individus dans le monde -, alors cette découverte donne beaucoup d'espoir aux experts.

« Ce sera intéressant de pousser l'investigation et de faire l'acquisition de connaissances physionomiques et physiologiques sur cet animal-là, a expliqué Josiane Cabana, d'Urgences mammifères marins. Nous avons très peu d'information sur la baleine noire, alors nous en profiterons pour prendre une tonne de mesures. »

La carcasse doit être sortie de l'eau pour que les scientifiques puissent procéder à la nécropsie et au dépeçage du cétacé. Déplacer une baleine de 17 mètres de long et pesant 50 tonnes nécessite une logistique hors du commun.

Parcours long et complexe

D'abord, la baleine a été remorquée par un navire des Croisières Julien Cloutier, en fin de journée, mercredi. Elle a été tirée jusqu'à L'Anse-à-Beaufils, où elle a passé la nuit ancrée au fond de la mer.

Hier, un bateau l'a remorquée jusqu'à la ville de Newport, un peu plus au sud. Ce matin, la gigantesque carcasse doit être extirpée de l'eau grâce à un treuil et être installée sur un camion-remorque. Si tout se déroule bien, elle sera transportée dans un dépotoir de Caplan, où l'équipe de Stéphane Lair, de la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal, doit procéder à la nécropsie. L'un des objectifs de cet examen est de déterminer si l'activité humaine peut être responsable de la mort de l'animal.

« Une des causes les plus importantes de la mort des baleines noires, c'est les collisions avec les navires et les empêtrements dans les engins de pêche, explique le Dr Lair, qui espère que la baleine soit encore en assez bon état pour qu'il puisse déterminer ce qui a causé sa mort. Après, nous procéderons à une autopsie standard pour voir s'il y avait une infection ou des parasites et autres éléments du genre. »

Squelette éducatif

Une équipe du Groupe de recherche et d'éducation sur les mammifères marins (GREMM) sera aussi sur place pour dépecer la baleine. Le squelette sera par la suite transporté au Centre d'interprétation des mammifères marins, à Tadoussac, où il servira à des fins éducatives.

« Ça enrichira notre collection qui est déjà très intéressante. La baleine franche a un crâne qui fait pratiquement le tiers de son corps, alors juste au niveau visuel, ce sera très impressionnant. », explique Josiane Cabana, d'Urgences mammifères marins.

La nécropsie et le dépeçage seront pratiqués directement au dépotoir, où il sera possible d'enfouir immédiatement les matières organiques.

Espèces en péril

Des 13 espèces de cétacés qui se trouvent dans le Saint-Laurent, 7 sont en péril. Pour stopper le déclin alarmant de certaines populations, comme celle de la baleine franche, des experts ont mis sur pied des programmes de rétablissement. Certaines baleines sont aussi protégées par la Loi sur les espèces en péril (LEP), qui vise à prévenir leur disparition ou à permettre leur rétablissement. La population de baleines noires de l'Atlantique Nord, qui a été décimée par la chasse à la baleine, a été ajoutée à la liste des espèces en voie de disparition de la LEP en janvier 2005.

La baleine identifiée

La baleine a été identifiée par l'équipe du New England Aquarium de Boston. La femelle, Piper, est connue des scientifiques depuis 1993. À deux reprises dans sa vie, elle s'est empêtrée dans des filets de pêche. Elle faisait partie d'un programme de parrainage. « C'était l'une de nos préférées », a écrit Moira Browm, du New England Aquarium. Piper a eu trois bébés ; le dernier est né en 2013. Il y a donc des chances qu'un foetus soit découvert lors de l'autopsie.

La baleine noire de l'Atlantique Nord


  • STATUT : En voie de disparition. L'Atlantique Nord est le seul endroit au monde où on trouve encore cette espèce.
  • LONGUEUR :  De 15 à 18 m (les mâles sont un peu plus petits que les femelles).
  • POIDS : De 30 à 100 tonnes
  • POPULATION : Environ 500 individus
  • LONGÉVITÉ : Plus de 80 ans


Source © La presse Canadienne
La Cour suprême des États-Unis a donné tort lundi à l'administration Obama sur sa politique de régulation des émissions de mercure par les centrales électriques brûlant du charbon ou du fioul.

Dans une décision par cinq juges conservateurs contre quatre progressistes, la haute Cour s'est rangée du côté de 23 États américains et des industriels contre l'Agence de protection de l'environnement (EPA).

Au dernier jour de sa session annuelle, la plus haute juridiction du pays a estimé que l'EPA avait été «déraisonnable» de refuser de considérer les coûts de la réglementation des polluants émis par ces centrales électriques.

Les plaignants protestaient contre les «coûts énormes» des nouvelles régulations de l'EPA. Ces normes, adoptées en 2012 et qui devaient entrer en vigueur cette année, requièrent que les centrales électriques alimentées au charbon ou au fioul réduisent de manière drastique leurs émissions de mercure, jugé très toxique surtout pour les enfants et les femmes enceintes.

Les opposants à l'initiative de l'EPA ont fait valoir que l'agence a transgressé la loi en décidant de réguler ces émissions sans préalablement procéder à une analyse des coûts comparativement aux bienfaits attendus.

Pour sa part, l'EPA a affirmé n'avoir aucune obligation légale de prendre en compte les coûts au moment où elle a pris sa décision initiale de réglementer.

Mais l'agence a expliqué avoir ensuite effectué une telle évaluation pour déterminer les normes spécifiques des émissions de mercure des centrales électriques qui, selon elle, montre que les avantages l'emportent largement sur les coûts.

Les industriels affirment que les régulations décidées par l'EPA auraient coûté 9,6 milliards de dollars de plus par an pour produire de l'électricité avec ces centrales aux États-Unis pour un gain de santé publique de seulement six millions de dollars.

L'EPA assure quant à elle que ce sont des dizaines de milliards de dollars qui auraient été économisés en termes de santé publique et en vies épargnées, estimées de 4 000 à 11 000 annuellement. Selon de nombreuses études, les émissions de mercure sont responsables de maladies respiratoires, de défauts de naissance ainsi que de problèmes de développement du foetus.

Lors de sa précédente session en 2014, la Cour Suprême avait soutenu des régulations limitant la pollution des centrales à charbon.

Une autre décision avait confirmé l'autorité de l'EPA de réguler les émissions de dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre, par les centrales à charbon, même si la haute Cour y a mis quelques limites.

Pour et contre 

La Maison-Blanche s'est déclarée «déçue» lundi par les conclusions de la haute Cour. «Nous sommes encore en train d'examiner la décision de la Cour Suprême et, comme vous le savez évidemment, nous sommes déçus de ce résultat», a dit le porte-parole de la présidence, Josh Earnest.

Les groupes de défense de l'environnement ont aussi regretté cette décision.

«Il est décevant qu'un quart de siècle après des amendements à la Loi sur la propreté de l'air en 1990, les Américains continuent à attendre des restrictions sur les émissions de mercure provenant des centrales électriques à charbon, la plus grande source de cette substance toxique rejetée dans l'atmosphère», a dit Ken Kimmell, président de l'Union of Concerned Scientists.

Les milieux industriels se sont en revanche félicités de cet arrêt.

«La Cour Suprême a confirmé clairement que l'EPA ne pouvait pas ignorer les coûts massifs imposés à notre économie pour un gain environnemental minime», s'est félicité dans un communiqué le président de la Chambre de Commerce américaine, Thomas Donohue.

La décision lundi de la Cour suprême annule les conclusions d'une cour d'appel qui avait jugé, au contraire, raisonnable l'interprétation de la loi sur la propreté de l'air «Clean Air Act» faite par l'EPA.

Source © AFP

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jeudi 25 juin 2015
Une importante quantité de mousse s'est répandue sur le fleuve Tietê jusqu'à entièrement recouvrir une large partie de son lit?

Depuis plusieurs années le phénomène s'amplifie régulièrement, d'énormes quantités de mousse blanche recouvre la rivière et de nombreuses rues de Pirapora do Bom Jesus, une petite ville du sud-est du Brésil, à 60 km au nord-ouest de Sao Paulo. 

La mousse semble être causée par la présence d'un mélange de détergents ménagers et d'eaux usées non traitées déversés dans le Tietê pendant l'hiver sec de l'hémisphère sud, qui réduit de façon importante le débit de la rivière. 

Ce manque de débit facilite la concentration des polluants et la mousse s'y développe. 

Les riverains se plaignent de cette mousse nauséabonde et des dommages qu'elle semble causer. 

© Nature Alerte





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Fin mai 2015, Récylum et Ipsos ont interrogé 500 enfants de 8 à 11 ans afin de recueillir leur perception quant à la protection de l’environnement. 

Leurs réponses montrent qu’ils ont conscience de la nécessité d’agir, qu’ils se sentent concernés et essaient de se mobiliser à leur niveau.

DES ENFANTS INQUIETS FACE À L’AVENIR DE LA PLANÈTE

Alors que les enfants estiment à 63% que la planète est en mauvais état, ils ont pour la plupart acquis des gestes simples permettant de lutter contre le gaspillage des ressources naturelles. 89 % des enfants estiment cependant qu’ils pourraient en faire plus pour l’environnement. 

63% des enfants estiment que la planète est en mauvais état

96% des enfants affirment avoir pris l’habitude d’éteindre la lumière en sortant d’une pièce

68% des enfants disent trier les déchets

LES PARENTS, UN EXEMPLE À SUIVRE ? PAS TANT QUE ÇA !

Si les enfants prennent souvent exemple sur leurs parents, cela est beaucoup moins vrai lorsqu’il s’agit d’environnement. Seulement 6% des enfants donnent la note de 10/10 à leurs parents en matière de protection de l’environnement. Et les enfants n’hésitent pas à conseiller leurs parents sur les bonnes pratiques à adopter.

87% des enfants estiment que les adultes ne font pas assez d’efforts pour protéger l’environnement

80% des enfants donnent des conseils à leurs parents en matière de protection de la nature

LES ENFANTS : ÉCO­CITOYENS DE DEMAIN

Selon les enfants, les parents ne sont qu’un sur deux (52%) à les écouter lorsqu’ils leurs donnent des conseils sur ce qu’il faut faire pour protéger la nature. Ainsi, que ce soit pour toucher les 50% de parents qui sont à l’écoute de leurs enfants, ou pour éduquer les éco-­‐ citoyens de demain, il est essentiel de sensibiliser les plus jeunes. C’est pourquoi Récylum propose le Défi Récylum à toutes les écoles primaires de France. Le principe : mobiliser son entourage au geste de recyclage des lampes à économie d’énergie en réalisant des défis avec sa classe. Le plus de ce projet pédagogique : sa dimension solidaire puisque tous les défis réalisés permettront d’éclairer des écoles de régions du monde défavorisées.

Récylum a interrogé les enfants sur leur intérêt à participer :

80% des enfants aimeraient que leur classe participe au Défi Récylum à la rentrée.

Parmi eux :

69% ont envie d’y participer pour apprendre des gestes pour mieux protéger la planète

54% ont envie de participer au Défi Récylum pour aider des enfants qui en ont besoin

Source © Ipsos

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