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mardi 25 août 2015
La faune et la flore du lac Titicaca se meurent lentement, par asphyxie ou contamination. 

Le célèbre lac sud-américain est victime d’une grave pollution. Un plan d’action commun aux pays limitrophes est prévu pour septembre

Pachiri, un village bolivien aux maisons d’adobe, est au bout d’une presqu’île qui s’avance dans le Titicaca. Quelques champs sont visibles, où les femmes trient les récoltes à même le sol. Une poignée de lamas aux oreilles ornées de rubans multicolores parcourent l’Altiplano. Les contours ocre de la côte, frangée d’eucalyptus, et le ciel d’un bleu intense – nous sommes à presque 4000 mètres d’altitude – composent un paysage de carte postale que Mario Mamani, d’un seul geste, fait virer au cauchemar. «Regardez, s’exclame-t-il en brandissant les racines d’un roseau tout juste arraché du lac. Les racines sont noires, complètement asphyxiées; les algues que l’on faisait sécher sur nos champs contaminent la terre; les poissons sont morts; on ne peut même plus arroser nos cultures de quinoa ou de pommes de terre. L’eau du lac est pourrie… on est foutus!»

Nous sommes dans la baie de Cohana, où viennent se déverser tous les effluents d’El Alto, la banlieue industrielle de La Paz. Les rivières que l’on aperçoit entre les bancs de totoras – ces roseaux typiques du Titicaca – charrient des eaux lourdes et nauséabondes. Elles entraînent une pollution endémique, ancienne, d’autant plus préoccupante que dans ce «petit lac» la profondeur moyenne est inférieure à dix mètres. Mais, depuis avril dernier, un phénomène nouveau a alerté les riverains. D’immenses plaques d’algues vertes sont apparues, ont dérivé, et se sont décomposées dans une odeur insupportable. Une bonne partie de la faune, privée d’oxygène, n’a pas survécu, dont les fameuses grenouilles géantes du Titicaca étudiées dans les années 1970 par le commandant Cousteau.

«Sur les plages de Bretagne, on est malheureusement habitué à ces phénomènes d’eutrophisation liés à un excès de nutriments… mais ici c’est une première, confirme Xavier Lazzaro, biologiste de l’Institut de recherche pour le développement (IRD, France) et «plongé» dans les eaux du Titicaca depuis plus de trente ans. Pour le chercheur, cet épisode exceptionnel dans un lac tropical andin, censé être très pauvre en matière organique, est dû à l’augmentation de la population sur ses rives, combinée à un épisode pluvieux anormalement long. «Ces précipitations ont ruisselé sur le littoral et emmené les nutriments mais aussi les eaux usées qui se sont déversées directement dans le lac, explique-t-il. Cet apport excessif a favorisé la croissance des algues qui ont occupé le tiers du petit lac pendant plus d’un mois… Du jamais-vu.»

Le bassin-versant compte au­jour­d’hui 3 millions d’habitants, et aucune station d’épuration efficace. Côté bolivien, le point noir est El Alto. Dans cette ville tentaculaire et plate comme la main, destination de tous les migrants de l’Altiplano, s’entassent 1,2 million d’habitants et 130 usines, 60% d’entre elles étant illégales. Côté péruvien, la ville de Puno rejette aussi ses eaux sans aucun traitement. Des recherches récentes ont également révélé des niveaux importants de métaux lourds – résidus de l’exploitation minière dans les Andes – et d’antibiotiques. «Le Titicaca est partagé entre la Bolivie et le Pérou, ce qui rend difficile la compilation des données, regrette Xavier Lazzaro. De tous les grands lacs du monde, c’est le dernier qui ne bénéficie pas d’un véritable suivi scientifique.»

Cet épisode d’algues vertes, en tout cas, a agi comme un électrochoc sur les populations locales. Le Titicaca, grand comme la Corse, était jusque-là considéré comme le symbole de la pureté andine. C’est là, au pied d’une cordillère dont les sommets dépassent les 6000 mètres, que les fondateurs de l’empire inca auraient entamé leur marche conquérante… Une mythologie incompatible avec les images de poissons ventre à l’air, flottant dans une eau verdâtre.

Les présidents péruvien et bolivien, qui se sont réunis au chevet du Titicaca le 23 juin, devraient annoncer d’ici à septembre un plan d’action commun. Lima a déjà prévu la construction de dix stations d’épuration, pour un montant de 470 millions de dollars. A La Paz, les autorités ont mobilisé des centaines de volontaires pour nettoyer les affluents du lac, avant de lancer un appel à projets. «On a reçu plus cinquante propositions venues de centres de recherche ou d’associations qui ont des idées pour protéger le lac, se réjouit Alexandra Moreira, ministre de l’Environnement. Le Titicaca est un symbole national pour la Bolivie, les gens sont mobilisés.»

Ces annonces, qui ont fait la une de la presse nationale, sont passées presque inaperçues à Pachiri. Ici, au bord d’un lac censé être parmi les plus purs de la planète, les habitants d’origine aymara équipent le toit de leur maison pour pouvoir récupérer… un peu d’eau de pluie. «Il faut agir vite, explique Mario Mamani. Après l’école, nos jeunes sont de plus en plus nombreux à partir pour faire leur vie ailleurs. Regardez les collines autour de nous: c’est désert, sec, il n’y a pas de sources. Sans eau, on ne peut pas ­vivre.» A ses côtés le chef traditionnel du village, bâton de commandement en bandoulière, ne cache pas son fatalisme. «C’est vrai que les fonctionnaires du gouvernement sont venus une fois de plus pour nous faire des promesses, ils se sont fait prendre en photo et sont partis… Je ne sais pas si on va les revoir un jour.»

Source © Le Temps.ch
Le puissant typhon Goni a frappé le sud-ouest du Japon mardi matin, perturbant les transports ferroviaires et aériens, tandis que les habitants de plusieurs localités étaient invités à quitter leur logement par mesure de précaution. 

Ce quinzième typhon de la saison en Asie, qui a fait au moins 26 morts aux Philippines, a atteint la préfecture de Kumamoto, sur l'île de Kyushu, à environ 6h du matin ce mardi, a indiqué l'Agence météorologique japonaise qui a averti des risques de très fortes précipitations et vagues géantes.

Des vents à 198km/h

Accompagné de vents soufflant en pointe à 198 km/h, Goni se déplaçait vers le nord, longeant l'île principale de Honshu, mais il devait ensuite prendre la direction du nord-ouest au-dessus de la mer du Japon. Au moins treize personnes ont été légèrement blessées, la plupart à cause de vitres brisées, selon un responsable de Kumamoto contacté par l'AFP. Des véhicules ont été renversés et quelques toits ou pans de murs emportés, selon les images montrées par la chaîne publique NHK.

Les autorités locales ont émis au total des conseils d'évacuation (partiellement levés ensuite) pour quelque 400.000 habitants par crainte de possibles glissements de terrain et inondations, selon les données compilées par NHK. La compagnie régionale Kyushu Railway a dû interrompre de nombreuses liaisons ferroviaires. Plusieurs lignes de train à grandes vitesse Shinkansen ont aussi été suspendues en attendant que le calme revienne. Dans les airs, quelque 300 vols au départ et à l'arrivée d'aéroports de la zone ont été annulés principalement le matin, y compris des liaisons internationales entre Fukuoka et Séoul ou Shanghai. Plus de 420.000 foyers étaient par ailleurs privés d'électricité.

26 morts aux Philippines

Le typhon avait auparavant dévasté le nord des Philippines, où il avait déclenché des coulées de boue et des inondations, tuant au moins 26 personnes, dont 13 mineurs ensevelis par un glissement de terrain et une fillette de cinq ans emportée par une rivière en crue, selon le dernier bilan des secouristes. Entre 20 et 30 typhons balayent chaque année l'Asie, la moitié environ affectant le Japon. 

Source © AFP


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Au moins huit personnes sont mortes et deux autres ont disparu dans des inondations survenues en Turquie ce lundi, dans la province d'Artvin à l'extrême nord-est du pays, au bord de la Mer Noire, ont annoncé des officiels. 

Le gouverneur d'Artvin Kemal Cirit cité par l'agence de presse DHA, a précisé qu'au moins trois de ces décès sont survenus dans l'effondrement d'une maison dans la ville de Hopa. 

Les images télévisées diffusaient en boucle ce soir des scènes chaotiques avec des rivières qui ont débordé et se déversaient en torrent dans les rues, prenant au piège voitures et cars. 

La province d'Artvin, à la frontière avec la Géorgie, est connue pour ses pluies régulières et importantes, et ses inondations.

Source © Le Figaro
La ministre de l’Écologie Ségolène Royal a annoncé que les maires des villes traversées par des autoroutes pourront désormais demander aux préfets de réduire la vitesse à 90 km/h sur ces portions afin de lutter contre la pollution. 

« Le dispositif va être mis en place, a confirmé la ministre sur iTELE. Il y aura une instruction donnée aux préfets par le ministre de l’Intérieur et par moi-même ». Entre une quinzaine et une vingtaine d’agglomérations sont concernées selon les services du ministère.

Concrètement tous les maires qui veulent lutter contre la pollution pourront s’adresser aux préfets qui prendront la décision de limitation de vitesse à une condition précise la ministre : « Il faut que les circonstances de pollution soient remplies ». L’affaire était partie de Valence.

Le 17 juillet, le maire de la préfecture de la Drôme Nicolas Daragon (Les Républicains), avait demandé au ministre de l’Intérieur que la vitesse soit abaissée sur la portion de l’A7, « l’autoroute du soleil », traversant sa ville. Cet axe est très fréquenté pendant les vacances, mais aussi le reste de l’année, en raison de sa position stratégique en vallée du Rhône.

Au moins trois personnes sont mortes ce dimanche en raison des fortes intempéries qui ont touché plusieurs départements du sud de la France. A Montpellier, deux personnes sont mortes ce dimanche. La voiture d’un couple d’octogénaire a en effet été emportée par les eaux.

Circulation des trains interrompue

Météo France a placé l’Hérault, le Gard, la Drôme, le Vaucluse et l’Ardèche en vigilance orange orages/inondations. Et en effet, la ville de Montpellier semble particulièrement touchée. Un cinéma a même dû être évacué en raison des fortes pluies. A Montpellier, où il a plu très fort en début d’après-midi, le Lez est sorti de son lit à proximité de la mairie et des trams ont été stoppés.

Des intempéries qui ont eu des conséquences sur les transports. Sur les routes, l’autoroute A75 a été momentanément coupée peu avant Lodève, toujours dans l’Hérault, sur une vingtaine de kilomètres dans le sens Béziers-Clermont Ferrand, également à cause des pluies. Les véhicules ont été déviés vers une route nationale à la hauteur du Bosc pour regagner l’autoroute au Caylar, a précisé la gendarmerie. Peu avant 16h, l’autoroute a été rouverte à la circulation.

D’autres régions du sud de la France ont été touchées ce dimanche par les orages. Un campeur de 71 ans est mort dimanche matin à Thiézac (Cantal), coincé sous sa propre caravane qui s’est couchée sur lui en raison d’un coup de vent violent, lors d’un orage, ont indiqué les gendarmes en confirmant une information de La Montagne. Le septuagénaire est décédé sur place peu avant l’arrivée des secours tandis que son épouse, qui se trouvait à proximité de lui au moment des faits, était indemne.


Moisson, ce lundi. Le plan d’eau est étroitement surveillé et analysé tous les deux jours pour calculer l’évolution de la pollution aux micro-algues. On ne sait pas quand la baignade sera rouverte. 

Et de deux ! Après les étangs de Hollande aux Bréviaires, c’est désormais la base de loisirs des Boucles de la Seine, à Moisson, qui voit sa baignade proscrite en raison d’une pollution bactérienne.
A Moisson comme aux Bréviaires, ce sont en grande partie les fortes chaleurs de cet été qui ont causé l’apparition de ces maudites cyanobactéries à l’origine des fermetures.

Ces micro-algues prospèrent sous les fortes températures et leur présence provoque des irritations de la peau ainsi que des problèmes gastriques en cas d’ingestion. Début juillet, elles avaient aussi entraîné une fermeture de quatre jours à la base de loisirs de Verneuil-sur-Seine.

A chaque fois qu’elles sont détectées dans des prélèvements de surveillance de l’Agence régionale de Santé (ARS), cette dernière préconise une fermeture. Aux Bréviaires depuis le 3 août et à Moisson depuis le 17 août, les gestionnaires ont fait jouer le principe de précaution et interdit la baignade jusqu’à ce que les taux redescendent sous les seuils d’alerte.

Le week-end dernier, Joël Guérive, le directeur du site de Moisson, a même fait fermer l’accès au plan d’eau. Ce n’est que depuis ce lundi que les activités nautiques sont à nouveau autorisées. « Avec les pluies, le vent et la chute des températures, les conditions sont plus sûres pour faire du voilier ou de la planche à voile, explique-t-il. Mais la baignade demeure quant à elle interdite. »

« Il y aura un test ce mardi à Moisson et un autre aux Bréviaires jeudi », prévient Nathalie Mallet, responsable adjointe de la veille et de la sécurité sanitaire à l’ARS. Pour l’heure, il est impossible de prévoir une date de réouverture pour les deux plages.

« Il faut attendre que les conditions naturelles s’améliorent, note Joël Guérive. C’est une catastrophe pour nos recettes. Depuis le 17 août, la fréquentation est proche de zéro. C’est encore plus rageant que nous n’avons eu aucun souci pendant tout l’été et que nous avions eu beaucoup plus de monde que l’année dernière, notamment parce que nous avons fait baisser le prix d’entrée de 4 € à 2,50 €. »

Source © Le Parisien
Christian Jeanjean, le maire de Palavas, a pris ce lundi 24 août un nouvel arrêté municipal interdisant jusqu'à nouvel ordre la baignade sur une partie des plages de sa commune, en raison des risques de pollution liée aux fortes pluies d'hier.

Le maire craint le rejet dans le Lez d'eaux usées non traitées en provenance de la station d'épuration Maera qui appartient à la Métropole de Montpellier.

Le 14 août dernier, en raison d'une pollution avérée, Christian Jeanjean avait déjà pris un arrêté interdisant la baignade sur les plages de la rive gauche, face à l'Hôtel de Ville.
Quelque 400 truites sont mortes après une pollution du ruisseau du Coppet à Domdidier la semaine dernière. Un homme de 44 ans a souillé l'eau alors qu'il nettoyait une façade avec des produits toxiques.

Le responsable sera dénoncé au Ministère public, a indiqué lundi la police cantonale fribourgeoise. Celle-ci met en garde la population à l'égard des gens du voyage français qui font du porte-à-porte pour proposer des travaux de nettoyage de toits, façades et places pavées.

La police invite à décliner ce type d'offre. Elle souligne que certains de ces individus utilisent des produits toxiques interdits en Suisse, et ne mettent en place aucun système de récupération des eaux souillées.


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samedi 22 août 2015
Une dizaine d’États américains se débattent avec des incendies, dont celui de Washington. C’est dans cet État que trois pompiers ont trouvé la mort lorsque le véhicule dans lequel ils se trouvaient a eu un accident près de la ville de Twisp, avant d’être engouffré par les flammes. Quatre autres pompiers ont été blessés. 

Plus de 1.500 personnes ont été contraintes d‘évacuer leurs domiciles à Twisp et dans deux autres localités.

Le gouverneur du Washington, Jay Inslee, a demandé une déclaration d‘état d’urgence au gouvernement fédéral.

Près de 30 000 pompiers ont été mobilisés contre une centaine d’incendies faisant rage dans une dizaine d’États, dont la Californie où sévit une grave sècheresse, l’Idaho, le Montana et l’Oregon. Mercredi, l’administration Obama a annoncé qu’environ 200 soldats vont être envoyés en Californie pour la première fois depuis neuf ans afin de prêter main forte à quelque 12 000 pompiers mobilisés contre une vingtaine de feux.

Le président américain Barack Obama a signé vendredi une déclaration permettant aux autorités fédérales de porter assistance à l'Etat de Washington ravagé par de virulents incendies, tandis que des pompiers d'Australie et Nouvelle-Zélande arrivaient en renfort.

Une déclaration admettant qu'une situation d'urgence existe dans l'Etat de Washington et signée par le président américain vendredi "ordonne à l'aide fédérale de compléter les efforts entrepris au niveau de l'Etat de Washington (nord-ouest des Etats-Unis) et des autorités locales dans les zones touchées par les incendies".

Cette déclaration autorise "notamment le département américain de la Sécurité intérieure et l'agence fédérale de gestion des urgences (Fema) à coordonner tous les efforts de secours pour venir en aide à ceux qui sont en difficulté", poursuit le communiqué de la Maison Blanche. C'est dans l'Etat de Washington que la situation est la plus préoccupante. Plusieurs incendies hors de contrôle y ont coûté la vie à trois pompiers ces derniers jours.

Cinq incendies dits de l'"Okanogan Complex" font rage au centre de l'Etat sur une superficie de 653 km2, d'après la chaîne de télévision spécialisée KING5. Plus de 5.100 habitations sont actuellement menacées et des évacuations sont en cours.

Aux Etats-Unis depuis le début de l'année, près de 30.000 km2 ont déjà brûlé, 10.000 de plus que lors d'une année ordinaire d'après un tableau du Centre national de gestion inter-agences du feu (NIFC).

Par ailleurs, des pompiers australiens et néo-zélandais vont venir en renfort des soldats du feu américains. Le NIFC a indiqué vendredi dans un communiqué que "l'Australie et la Nouvelle-Zélande étaient des partenaires importants de la communauté américaine des pompiers depuis plus de 50 ans mais n'avaient pas été mobilisés depuis 2008, quand la virulence des feux était similaire à celle de cette année". C'est aussi la première fois depuis 2008 que des soldats de l'armée de réserve ont été mobilisés aux Etats-Unis pour lutter contre les feux qui font rage dans l'ouest du pays. 71 pompiers chevronnés et gestionnaires d'équipes ou flottes d'hélicoptères "vont arriver dimanche d'Australie et de Nouvelle-Zélande à la base du NIFC, qui se situe à Boise dans l'Idaho (nord-ouest des Etats-Unis)", précise le communiqué.

Ils vont suivre une journée de formation avant d'être déployés sur l'un des quelques 90 gros incendies encore non maîtrisés qui continuent de dévorer des centaines d'hectares dans les Rocheuses, l'Etat de Washington, la Californie, le Nevada, le Texas et l'Arizona, explique le NIFC.

Cinq équipes canadiennes participent également aux opérations d'extinction des feux dans le Montana et le nord de l'Idaho. Les incendies sont particulièrement dévastateurs cette année dans l'ouest américain après quatre années d'une sécheresse record et en raison de fortes chaleurs qui s'ajoutent à des vents forts. Trois soldats du feu ont péri mercredi alors qu'ils intervenaient sur un feu dans l'Etat de Washington. 10 Etats américains sont actuellement en proie aux incendies, y compris dans l'est des Etats-Unis, comme en Caroline du Nord ou encore dans le sud, en Louisiane.

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Des oeufs de l'insecte ont été trouvés dans un quartier de Strasbourg, indique l'ARS ce vendredi. La présence du moustique-tigre avait déjà été détectée sur deux sites d'Ile-de-France mercredi, au Parc Floral de Paris et dans des jardins à Créteil.

Le moustique-tigre n'en finit plus de faire de nouvelles apparitions. L'insecte, tristement célèbre pour son agressivité et sa faculté à transmettre la dengue et le chikungunya, a été détecté à plusieurs reprises ces jours-ci. Dernièrement, des Aedes albopictus – nom scientifique de l'insecte – ont été repérés près de Strasbourg, indique l'Agence régionale de santé (ARS) Alsace ce vendredi. Des opérations de démoustication sont programmées à la périphérie de la capitale alsacienne après que des oeufs de l'insecte ont été trouvés dans un quartier de Schiltigheim grâce à des "pièges pondoirs" installés dans le cadre d'un dispositif national de surveillance, a expliqué l'ARS.

Les autorités ont circonscrit un périmètre d'environ 30 ha autour des quelques pièges ayant révélé la présence du moustique et vont y mener des opérations de démoustication pour empêcher que l'insecte ne s'installe. Un porte-à-porte est notamment prévu pour identifier des "gîtes larvaires" et les détruire, et un insecticide sera par ailleurs pulvérisé dans quelques jours, dans la zone en question. Les riverains de cette zone seront invités à ne pas sortir de chez eux et à fermer leur fenêtres pendant cette opération, qui aura lieu au petit matin. "Aucun cas de chikungunya ou de dengue autochtone (contracté sur place et non après un voyage, NDLR) n'a été, à ce jour, recensé en Alsace", a précisé l'ARS.

Repéré à Paris et Créteil

L'insecte avait été repéré plus tôt cette semaine sur deux sites d'Ile-de-France, au Parc floral à Paris et dans des jardins ouvriers à Créteil. A Paris, une grosse opération de démoustiquage a eu lieu mercredi au Parc Floral (XIIe), selon le Parisien. "Le moustique-tigre avait déjà été ponctuellement repéré l’an dernier à Paris, dans le Val-de-Marne, en Seine-et-Marne et en Seine-Saint-Denis", a rappelé au quotidien Grégory L’Ambert, entomologiste médical à l’Entente interdépartementale de démoustication (EID). Et de préciser : "Mais il n’y avait pas eu d’implantation. Cette fois, la situation est différente : nous avons trouvé des larves." Même scénario à quelques kilomètres dans les jardins familiaux de Créteil (Val-de-Marne).

Face à la menace, la mairie de Paris préfère se montrer optimiste. "L’implantation est récente et par conséquent très modérée. Elle s’avère localisée aux abords de trois points humides très éloignés des habitations", soulignent les autorités. Rien à voir avec le sud de la France, où le moustique-tigre s’est implanté dans une vingtaine de départements. Le ministère de la Santé, lui, a mis en place un site pour permettre aux citoyens de signaler sa présence.

Rhinite, conjonctivite, asthme… Le pic des allergies saisonnières à l’ambroisie devrait intervenir dans les prochains jours en Rhône-Alpes comme dans tout le quart Sud-Est de la France. Une forte densité de pollen favorisée par une météo plus clémente mais aussi par la pollution liée au trafic routier, dans les grands centres urbains. 

La Drôme et l’Ardèche sont classés en risque « très élevé », le Rhône et l’Isère viennent de virer à leur tour au rouge.

L'ambroisie aggrave les allergies durant la fin de l'été

Le pollen d’ambroisie est à l’origine de plusieurs phénomènes allergiques, en particulier des rhinites et de l’asthme 

A vos mouchoirs ! La densité de pollen d’ambroisie dans l’atmosphère ne cesse d’augmenter depuis quelques jours sur tout le quart Sud-Est de la France, et notamment dans la région Rhône-Alpes. A la clé, son cortège de rhinites, de conjonctivites, voire d’asthme et autres réactions allergiques. « Sans surprise, les concentrations en pollen d’ambroisie sont en augmentation et provoqueront dans les prochains jours un risque allergique très élevé dans une zone Roussillon – Bourgoin-Jallieu – Genas (Lyon). Les allergiques des régions périphériques à cette zone (Lyon, Ambérieu-en-Bugey, Grenoble, Coux (Privas), Valence, Bagnols-sur-Cèze, Nevers) ne seront pas épargnés avec un risque de niveau élevé« , confirme le Réseau National de Surveillance Aérobiologie (RNSA) dans son dernier bulletin.

L’ambroisie sensible à la météo

A l’origine, le pic allergique était prévu vers la mi-août mais les conditions climatiques exceptionnelles cette année ont retardé la floraison des plants, ce pic devant finalement intervenir vers la fin du mois d’août ou tout début septembre. « La période de grande sécheresse, avec un minimum de précipitation, a ralenti la pousse des plants d’ambroisie, puis les quelques journées de pluie ont plaqué le pollen au sol« , explique Samuel Monnier, technicien au RNSA et spécialiste des pollens d’ambroisie. Le retour d’un temps clément et plus chaud a donc fait l’effet d’un « produit dopant » pour les plants d’ambroisie qui arrivent désormais à maturité, dégageant une quantité de pollens beaucoup plus élevée. C’est notamment le cas sur les départements de la Drôme et de l’Ardèche, désormais classés en niveau 5 (risque « élevé ») sur une échelle de 1 à 5, alors que le Rhône et l’Isère apparaissent en niveau 4, soit un risque jugé « élevé ». « Les personnes sensibles à ce pollen devront également faire attention du côté de Vichy, Bourg-en-Bresse et Mâcon où le risque sera de niveau moyen« .

Le pollen d’ambroisie adore la pollution…

Les experts du RNSA prévoient « une semaine à venir difficile pour les allergiques au pollen d’ambroisie » en raison de l’accélération de la floraison de l’ambroisie mais aussi d’un retour attendu de la pollution dans les grandes agglomérations, que ce soit autour de Grenoble mais surtout de la région lyonnaise. Un phénomène déclenché par les conditions météorologiques (montée des températures, faible vent) et aggravé par le fort trafic attendu sur les routes ces prochains jours, retours de vacances obligent. « La pollution aggrave la toxicité des grains de pollen, souligne Samuel Monnier. Ainsi, un individu dont l’organisme réagit habituellement à partir de 15 grains va développer des réactions allergiques dès 8 ou 10 grains inhalés si l’air est très pollué. En effet, la pollution fragilise les voies respiratoires en augmentant leur sensibilité et en permettant aux pollens d’entrer plus facilement dans l’organisme

Dans ce contexte, et en prévision  du prochain pic « les allergiques aux pollens d’ambroisie doivent bien suivre les traitements prescrits par les médecins durant cette période« , conclut lex experts du RNSA.

Rhinite et asthme

Les personnes sensibles à l’ambroisie développent différentes pathologies, en particulier des rhinites associées à des écoulements nasaux, des conjonctivites et d’autres symptômes respiratoires tels que trachéites, toux, et parfois urticaire ou eczéma. Par ailleurs, dans au moins la moitié des cas, l’allergie à l’ambroisie peut entraîner l’apparition de l’asthme ou provoquer son aggravation. Selon l’Agence Régionale de Santé (ARS), le pollen d’ambroisie serait responsable de réactions allergiques chez 6 à 12% de la population de Rhône-Alpes. Des statistiques en constante augmentation.

Peu à peu, toute la région Rhône-Alpes est touchée par l'ambroisie

Selon une étude menée par des chercheurs allemands, le dioxyde d’azote (NO2), très présent dans l’atmosphère dans les zones où le trafic routier est intense, aurait un impact réel sur le développement ou l’aggravation des allergies liées à l’ambroisie. « Nos résultats montrent que le stress de la plante, causé par le N02, modifie la composition des protéines du pollen« , note le docteur Feng Zhao, l’auteur de cette étude. Ce dernier a pu démontrer que la concentration de certains allergènes de l’ambroisie augmentait de manière significative sous l’effet du dioxyde d’azote. Une étude instructive qui explique pourquoi les plants d’ambroisie proliférant le long des autoroutes sont beaucoup plus allergisants que ceux poussant loin des grands axes de circulation.




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Quatre personnes sont mortes et des centaines ont dû fuir leurs maisons après que le typhon Goni, de catégorie 3, soit passé sur le nord des Philippines.

Les responsables de la défense civile et de la police régionale ont déclaré que quatre personnes étaient mortes, une par noyade et trois autres englouties par des glissements de terrain.

"Nous avons évacué plus de 400 personnes dans les provinces de Cagayan et de Batanes  Ils ont été déplacés vers un terrain plus élevé et plus sûr, car la hausse des eaux en crues devient inquietantes." 

Plus de 300 personnes ont également été évacuées dans la région montagneuse de la Cordillère menacée par de nombreux glissements de terrain. 

Goni apporte des pluies intenses, provoquant des glissements de terrain et des inondations dans les zones côtières et de basse altitude dans le nord du pays, a déclaré Alexander Pama.

Une moyenne de 20 typhons traversent les Philippines chaque année. Le plus destructeur a frappé le centre des Philippines en Novembre 2013, tuant plus de 6300 personnes et en déplacant plus de 200.000. 

© Nature Alerte


Environ 15 districts de l’état indien de l’Assam ont été touchés par des inondations provoquées par de fortes pluies mercredi et jeudi.

Les gens ont cherché refuge dans des camps de secours mis en place par le gouvernement, après que des digues se sont rompues

Au moins 5 personnes sont mortes, et plus de 1000 villages sont touchés par les inondations.

En outre, plus de 12600 hectares de cultures sont sous les eaux.

Source © meteo world
Marianne Winkler a découvert sur une plage en Allemagne une mystérieuse bouteille jetée à la mer il y a 108 ans et s'est empressée de la renvoyer à l'Association de biologie marine anglaise comme le manuscrit le précisait.

On pensait jusqu'à présent que les manuscrits du Titanic datant d'il y a 103 ans étaient les plus anciens au monde. Le plus vieux manuscrit provenant d’une bouteille jetée à la mer a été récupéré par une femme sur une plage au nord de l’Allemagne. Marianne Winklern, une retraitée allemande, était en vacances sur l’île d’Amrun lorsqu’elle a découvert la mystérieuse bouteille comme le rapporte le journal local AmrumNews. Elle était émerveillée car la bouteille datait de 108 ans et contenait une note scientifique avec des instructions très précises. 

La note était signée du zoologiste et biologiste marin britannique George Parker (1863-1963), célèbre au début du XXème siècle pour ses nombreuses recherches biologiques en mer du Nord.

La Marine Biological Association of United Kingdom (MBA), basée à Plymouth en Angleterre avait conçu au début du siècle plus de 1 ,000 bouteilles flottantes destinées à étudier les courants marins en mer du Nord. Les bouteilles étaient jetées au large des côtes britanniques avec des instructions précises. Ces consignes étaient traduites en anglais, allemand et néerlandais et demandaient aux personnes récupérant la bouteille de bien vouloir la renvoyer à Plymouth en contrepartie d’un shilling.

Marianne Winkerl s’est empressée de renvoyer la bouteille à l’association et Guy Baker, directeur de la communication de la Marine Biological Association (toujours basée à Plymouth) n’en revenait pas et a pris soin d’offrir un shilling à la touriste allemande comme prévu par le règlement de l'époque. L’association de biologie marine dispose évidemment de moyens perfectionnés aujourd’hui pour étudier les courants marins mais cela reste une découverte majeure car la bouteille avait commencé son périple en mer du nord en 1906 et c'est à ce jour le plus ancien manuscrit découvert provenant d’une bouteille à la mer. 

Source © Atlantico



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vendredi 21 août 2015
Des milliers de poissons morts se sont échoués sur les rives de la rivière Haihe de Tianjin en Chine, juste une Semaine après l'énorme explosion mortelle qui a touché la ville. 

Les poissons morts ont été retrouvé à seulement quelques kilomètres de l'épicentre de la catastrophe qui a secoué la ville chinoise mercredi dernier.

Les fonctionnaires chinois nient cependant que cette hécatombe subite soit liés à  l'explosion et à la probable introduction de produits chimiques toxiques en grande quantité dans la rivière. Ils affirment que les échantillons d'eau prélevés dans la rivière où les poissons ont été retrouvés morts jeudi ne contiennent pas de niveaux toxiques de cyanure. 

Pourtant les ruissellement d'eaux usées près du site de l'explosion ont révélé contenir des quantités de cyanure de sodium 350 foix supérieur à la norme sanitaire.  

Deng Xiaowen, directeur du centre de surveillance de l'environnement de Tianjin, a déclaré qu'une enquête est en cours. Il a maintenu, toutefois, qu '«il n'était pas rare que des poissons meurent en masse dans les rivières locales pendant l'été, en raison de la mauvaise qualité de l'eau".

© Nature Alerte




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