...

lundi 5 octobre 2015
Les fortes pluies de ces derniers jours ont provoqué une tragédie sur la petite ville de Santa Catarina Pinula, située dans une région montagneuse du Guatemala, à quelques kilomètres de la capitale.

La commune a été littéralement ensevelie sous un tas de roches et de boue, lorsqu’un pan de montagne s’est détaché.Le glissement de terrain qui a ravagé dans la nuit de jeudi à vendredi un village près de la capitale du Guatemala a fait 131 morts, tandis que 300 personnes étaient toujours portées disparues, a annoncé un responsable des secours dimanche.

« Malheureusement un nouveau décompte indique que nous avons récupéré les corps de 131 personnes », a dit à la presse Julio Sanchez, porte-parole du poste de commandement des secours sur le lieu de la catastrophe.

Le secouriste a également annoncé que les opérations de recherche avaient été suspendues temporairement en raison des pluies qui s’abattent sur la zone, dans la municipalité de Santa Catarina Pinula, à une quinzaine de km de la capitale. « C’est dangereux de travailler dans ces conditions », a-t-il souligné, précisant que les opérations reprendront lundi matin.

Le précédent bilan faisait état de 96 morts et 300 disparus.

Dimanche, les opérations de secours avaient mobilisé 892 personnes et 80 engins de déblaiement.

Selon les normes internationales, à 22H00 locales (04H00 GMT lundi) ce sera la fin du délai de 72 heures au-delà duquel la probabilité de retrouver des survivants est minime, a souligné le porte-parole.

Les équipes de secours qui recherchent un cargo de 225 mètres disparu dans l'ouragan Joaquin ont localisé un conteneur et des objets flottants dans la zone de recherches, ont annoncé dimanche les garde-côtes américains et le propriétaire du bateau.

Mais elles n'ont décelé toujours aucune trace des 33 personnes se trouvant à bord (28 Américains, 5 Polonais) du cargo disparu, le El Faro, selon les mêmes sources.

Deux bateaux dépêchés par le propriétaire du cargo, la société Tote Maritime, ont retrouvé dans la mer un conteneur "qui semble venir" du cargo, a annoncé dans un communiqué Tim Nolan, le président de Tote Maritime.

Les deux bateaux ont également observés "ce qui semble être une irisation de pétrole", selon Tim Nolan.

De leur côté, les moyens aériens engagés par les garde-côtes ont localisé des objets -- bouées et gilets de sauvetage notamment -- flottant dans la zone de recherche.

"Mais nous ne pouvons pas confirmer qu'ils viennent bien" du cargo El Faro, car ils n'ont pas encore pu être récupérés, a indiqué un porte-parole des gardes-côtes, Ryan Doss.

Un navire des garde-côtes devait arriver dimanche après-midi sur zone pour récupérer les objets, a-t-il précisé.

Le cargo battant pavillon américain n'a pas donné signe de vie depuis jeudi matin, lorsqu'il a signalé une perte de propulsion et une entrée d'eau, alors maîtrisée.

Il faisait état d'une gîte de 15 degrés.

Le bateau reliait Jacksonville (Floride) à San Juan (Porto-Rico).

Les gardes-côtes utilisent pour leurs recherches des avions C-130 et un hélicoptère MH 60 Jayhawk. La Marine américaine avait également envoyé deux avions de surveillance maritime Poseidon P-8.

Tote Maritime a envoyé sur zone pour mener des recherches un autre cargo semblable au El Faro, le El Yunque, et a affrété un remorqueur.

"Nos pensées et nos prières sont pour les 33 membres d'équipage et leur famille. Ils sont notre priorité numéro 1", a déclaré Tim Nolan.

La météo s'est considérablement améliorée sur la zone, avec des vagues de moins de 1 mètre de haut alors qu'elles atteignaient encore 6 à 12 mètres samedi, selon les garde-côtes.

Source © AFP


Vous avez aimé cet article
Votre soutien à Nature Alerte 
nous est précieux il assure notre indépendance 
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)
                                                                                                                                                                   




La gouverneure de Caroline du Sud a appelé la population à rester chez elle sauf urgence dans les prochains jours, à cause des inondations majeures provoquées par des pluies torrentielles qui s’abattent sur le sud-est des Etats-Unis depuis plusieurs jours.

Les précipitations sont « de niveau millénaire » (survenant statistiquement une fois tous les mille ans) dans certaines parties de Caroline de sud, a déclaré dimanche après-midi la gouverneure de l’Etat, Nikki Haley, dans une conférence de presse.

« Restez à l’écart des routes », a ajouté la gouverneure, demandant aussi à ce que les écoles restent fermées et que les gens, qui le peuvent, n’aillent pas travailler lundi.

Les très fortes précipitations et les inondations ont provoqué la mort de trois personnes depuis jeudi en Caroline du sud, a confirmé Mme Haley. Une personne est aussi morte en Caroline du Nord, selon les médias. Le président Barack Obama a décrété l’état d’urgence dans l’Etat pour débloquer l’aide fédérale.

La tendance est à la diminution des pluies mais la météo prévoit encore que 5 à 15 centimètres d’eau pourrait tomber dans les prochaines heures dans certains endroits.

Une masse d’air tropical chargé d’humidité est à l’origine de ces pluies diluviennes qui ont atteint des niveaux record comme à Charleston, une grande ville côtière dans le sud de l’Etat. La station météo de l’aéroport de la ville avaient enregistré dimanche matin plus de 40 centimètres d’eau depuis le 1er octobre, un record selon le service national de météo américain (National Weather Service).

Le déluge a eu des conséquences pour le moins macabres. Plusieurs cimetières ont en effet été sérieusement touchés par la violence des éléments avec, pour résultat, le déracinement de nombreuses tombes et le spectacle désolant de cercueils à la surface de l'eau. 

Source :7sur7.be
Des tornades dévastant tout sur leur passage… La scène se passe sur la côte méridionale de la Chine, un pays régulièrement assailli par les typhons. 

Mujigae est le 22ème à frapper la Chine depuis le début de l’année. Avant cela, c’est dans le nord des Philippines qu’il a sévi. 

Bilan : au moins neuf morts et une trentaine de pêcheurs chinois portés disparus. 

Des vents soufflant à plus de 180 kilomètres/heure ont emporté des grues, des maisons et déchaîné la mer en cette semaine de vacances durant laquelle les Chinois affluent dans les stations balnéraires du sud pour célébrer la fête nationale. De nombreux touristes ont dû être évacués ou rassemblés dans les bâtiments les plus solides, et des milliers de bateaux de pêche rappelés au port.
En gagnant l’intérieur des terres, Mujigae a perdu en intensité.




Vous avez aimé cet article
Votre soutien à Nature Alerte 
nous est précieux il assure notre indépendance 
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)
                                                                                                                                                                   




À deux mois de la conférence sur le climat de Paris, 146 pays ont remis à l'ONU leurs engagements en matière de réduction des gaz à effet de serre, une bonne nouvelle aux yeux des promoteurs d'un accord mondial pour juguler le réchauffement de la planète.

Ce groupe représente près de 87 % des émissions mondiales actuelles, incluant les principaux émetteurs tels que, dans l'ordre, la Chine, les États-Unis, l'Union européenne, l'Inde, la Russie, le Japon, le Brésil.

« 146, c'est déjà un nombre élevé », a estimé vendredi la négociatrice française Laurence Tubiana au cours d'une séance de clavardage avec des journalistes.

Pour elle, il n'est pas inquiétant que 49 pays n'aient pas encore remis leurs engagements. « Si on atteint 150-155 (pays) d'ici à Paris », ce sera un « plébiscite, un soutien énorme », selon la négociatrice française.

Parmi les États manquant à l'appel figurent l'Iran, l'Arabie saoudite (seul membre du G20 absent), Oman, le Qatar, le Koweït, le Nigeria, le Venezuela, autant de producteurs de pétrole de taille.

L'attitude des pays du Golfe et de l'Arabie saoudite a cependant « beaucoup changé », a-t-elle dit.

Après avoir essayé de limiter l'impact de la convention de l'ONU sur les changements climatiques, maintenant ils disent avoir compris qu'ils doivent agir à l'intérieur de ce cadre, selon la négociatrice.

Leur diversification économique, leur intérêt pour la capture et la capture du carbone, les investissements massifs de l'Arabie saoudite dans les énergies renouvelables sont « un signe », selon elle.

Le secrétariat de la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (CNUCCC) avait appelé les pays à publier, avant le 1er octobre, leurs plans en matière d'émissions de GES à l'horizon 2025-30.

Ces plans seront compilés dans un rapport mesurant leur impact global sur le climat, attendu le 30 octobre, un mois avant le début de la conférence de Paris, censée accoucher d'un accord climatique mondial.

Un institut de recherche a déjà estimé à +2,7 degrés le réchauffement planétaire à l'horizon 2100 si tous ces engagements nationaux étaient tenus. Un progrès par rapport à de précédentes projections, mais encore loin de l'objectif de 2 degrés que la communauté internationale s'est fixé.

La négociation de Paris, en décembre, n'aura pas pour objet de réviser ces plans nationaux, mais devrait tourner autour de la mise en place de mécanismes permettant aux parties de se retrouver régulièrement pour réviser leurs ambitions à la hausse, encouragées par les progrès technologiques à venir.

Source © AFP
Dix-neuf États membres de l'Union européenne (UE) ont au final demandé l'interdiction sur tout ou partie de leur territoire de la culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM), en application d'une nouvelle législation européenne, a fait savoir dimanche la Commission européenne.

En vertu d'une directive récente, les 28 avaient jusqu'au 3 octobre pour demander l'interdiction sur leur sol de la culture d'OGM déjà autorisés par l'UE, ou en voie d'autorisation.

Leur demande est ensuite transmise aux industriels qui ont un mois pour réagir et peuvent mettre leur veto. Dans ce cas, les États membres gardent la possibilité d'invoquer des «motifs sérieux», liés par exemple à des politiques environnementales ou agricoles spécifiques, pour solliciter une interdiction sur leur territoire.

La Slovénie, Malte, le Luxembourg et le Danemark ont fait des demandes de dernière minute. Les autres pays en question, déjà connus, sont la Bulgarie, l'Allemagne, Chypre, la Lettonie, la Grèce, la Croatie, la France, l'Autriche, la Hongrie, la Pologne, les Pays-Bas, la Lituanie et l'Italie.

Le Royaume-Uni a également fait une demande pour l'Écosse, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord, et la Belgique pour la Wallonie, a précisé la Commission européenne.

Actuellement, le MON 810 est le seul OGM autorisé dans l'UE, il est cultivé en Espagne, au Portugal et dans une moindre mesure, en République tchèque.

Huit demandes pour la culture d'OGM dans l'Union européenne sont en cours, y compris la demande de renouvellement de l'autorisation du MON 810.

Pour quatre d'entre elles, l'EFSA, l'Autorité européenne de sécurité des aliments, a émis un avis positif. Les quatre autres sont en cours d'examen, précise-t-on à la Commission.

Source © AFP
Vous avez aimé cet article
Votre soutien à Nature Alerte 
nous est précieux il assure notre indépendance 
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)
                                                                                                                                                                   




Les autorités aéroportuaires malgaches ont annoncé lundi avoir réalisé une saisie record de 771 bébés tortues en voie d'extinction. Les reptiles étaient cachés dans des chaussettes entre des couches pour bébé.

 "On a intercepté deux colis suspects contenant 771 tortues en partance pour Maurice et à destination finale de Kuala Lumpur en Malaisie", a ainsi déclaré le responsable des douanes à l'aéroport international d'Antananarivo, Haja Rakotoharimalala. 

Empilées par trois ou quatre dans les chaussettes, les tortues ont majoritairement été retrouvées en vie, malgré une vingtaine qui n'ont pas survécu à un voyage estimé à plusieurs milliers de kilomètres jusqu'à l'aéroport international d'Antananarivo. Lundi en fin d'après-midi, des organisations non gouvernementales continuaient d'examiner les petits reptiles. 

L'aéroport d'Antananarivo coutumier du fait

Les tortues, écoulées au marché noir pour être consommées en soupe, font partie, avec les lémuriens, les hippocampes ou encore le bois de rose, de la longue liste des spécimens de la faune et de la flore victimes de trafic à Madagascar, pays à la biodiversité exceptionnelle. Les enquêteurs, qui cherchent à déterminer à qui la marchandise appartenait, restent pour l'heure dans l'incertitude. "On est en train de rechercher le propriétaire de ces marchandises, mais pour le moment, toutes les recherches sont restées infructueuses", a ainsi déclaré Haja Rakotoharimalala. 

Utilisateurs acharnés du Web, attention... À deux mois de la COP21, une étude révèle que le monde digital produirait autant de CO2 que les avions.

C'est une étude qui risque de faire du bruit, à deux mois de la COP21. 

Selon la Global e-sustainability Initiative (GeSI), Internet pollue autant que les avions. En effet, à en croire le rapport, le Web générerait 2 % des émissions de CO2 mondiales... soit la même quantité que le trafic aérien. 

Regarder des vidéos sur Internet, tchater, partager des photos sur les réseaux sociaux..., autant de comportements qui inquiètent les ONG comme Greenpeace. "Si vous ajoutez l'électricité consommée par les centres de données ainsi que les réseaux nécessaires pour connecter tous nos appareils, cela représenterait le sixième pays qui consomme le plus au monde", alarme Gary Cook, analyste des technologies de l'information à Greenpeace, dans les colonnes du Time.

Si à l'échelle de l'individu l'empreinte carbone reste assez faible, au niveau mondial le chiffre monte rapidement. Ainsi, si Facebook jure que chacun de ses utilisateurs ne représente que 263 g de dioxyde de carbone par an, soit "moins qu'un café latte (340 g)", le chiffre grimpe très vite si on prend en compte les 1,69 milliard d'utilisateurs. "Plus les gens sont connectés et utilisent du digital, plus les centres de données hébergeant les serveurs doivent pouvoir répondre à la demande et donc s'agrandir", explique Sud-Ouest. Alors que ces derniers utilisent de plus en plus d'énergie, ils essayent dans le même temps de garder leurs serveurs à une température raisonnable.

L'engagement des géants du Web

Alors pour limiter son empreinte carbone, Facebook a trouvé la solution : le réseau social a installé son centre de données en Suède, à Lulea, près du cercle arctique, afin de refroidir ses serveurs naturellement. La méthode est plutôt efficace, rapporte le quotidien local : Facebook assure que son empreinte carbone était de 285 000 tonnes d'équivalent CO2 en 2012, soit cinq fois moins que celle de Google la même année.

Mais les efforts de ces géants du Web ne doivent pas s'arrêter là. Le secteur s'est engagé à ne pas augmenter son empreinte carbone d'ici 15 ans. Malgré cet engagement, Gary Cook reste sceptique : "Si vous observez l'évolution croissante de la demande des centres de données du monde digital, vous verrez que l'efficacité énergétique réduira la courbe des émissions de CO2. Mais cette même courbe continuera quand même à monter jusqu'à la lune."

Source © Le Point

...

Le statut légal qui fait de l'écran un bien d'équipement salutaire ne peut être remis en question sans le consentement formel de son utilisateur...il devient donc évident que l’être restera assigné à résidence, surveillée...yeahp !!!
...
CO 2 ++

Vous avez aimé cet article
Votre soutien à Nature Alerte 
nous est précieux il assure notre indépendance 
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)
                                                                                                                                                                   




La ministre de l’Écologie Ségolène Royal a souhaité hier que les autorisations de permis de recherche d’hydrocarbures récemment accordées à des entreprises par le gouvernement et dénoncées par des écologistes, «ne soient pas transformées en travaux».

«L’émotion de certaines associations, elle est parfaitement fondée, je la partage complètement. Cela dit il faut aussi une base juridique pour refuser une autorisation», a déclaré la ministre sur France 5.
«Ma conviction profonde et ma volonté, c’est que ces autorisations ne soient pas transformées en travaux», a-t-elle affirmé.

«Une autorisation de recherche n’est pas une autorisation de travaux : entre les deux, il va falloir une étude d’impact sur l’effet sur environnement, une enquête publique auprès de la population», a expliqué Mme Royal.

Les élus écologistes du conseil régional d’Ile-de-France ont dénoncé jeudi dernier l’attribution, par un arrêté en date du 21 septembre signé par Mme Royal et le ministre de l’Économie Emmanuel Macron, d’un permis de recherches d’hydrocarbures en Seine-et-Marne à la société canadienne Vermilion.

Quatre autres autorisations ou prolongations de permis exclusifs de recherche d’hydrocarbures ont été octroyées: en Moselle au profit des sociétés European Gas Ltd (UK) et Heritage Petroleum Plc; dans le Bas-Rhin au profit de la SARL Bluebach Ressources; dans la Marne pour la société Lundin International SA et dans la ZEE de l’île Juan de Nova (canal du Mozambique) aux sociétés South Atlantic Petroleum JDN SAS et Marex Petroleum Corp.

Le projet de loi sur la réforme du code minier, qui sera débattu à l’assemblée nationale «au mois de janvier», donnera des bases juridiques permettant au gouvernement de «s’opposer à des recherches d’hydrocarbures qui ne sont absolument pas fondées», a assuré la ministre.

Source © AFP

...cela ne faisait pas partie du programme...n'est pas?....d'ailleurs la chose indispensable étant de pouvoir en disposer...et si n'est pas le cas vous devriez ...

Dans les villes, les moineaux se raréfient, comme chacun peut le constater et comme les études l’ont démontré. En comparant des populations citadines et rurales, des biologistes ont trouvé une explication, mais qui n’est pas la seule : les oiseaux des villes mangent trop gras

Plusieurs études récentes ont rapporté un déclin du moineau domestique dans les métropoles européennes, alors que cet oiseau est une espèce urbaine par excellence en Europe occidentale. Une équipe du Centre d’études biologiques de Chizé (CNRS, université de La Rochelle) a tenté de comprendre les causes de ce phénomène. Pour cette étude, dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue Plos One, les biologistes ont mené leurs travaux sur 110 moineaux (68 adultes et 42 jeunes âgés de quelques semaines), capturés sur deux sites urbains et deux sites ruraux de la région Poitou-Charentes.

Leur but était de déterminer si vivre en ville avait des répercussions sur l’état nutritionnel et la physiologie des volatiles, pouvant expliquer leur déclin en milieu urbain. Pour ce faire, les chercheurs ont réalisé des mesures morphologiques et physiologiques sur chaque oiseau. Ils ont par exemple évalué la taille de leur bec, de leurs pattes et de leurs ailes, leur masse corporelle et la quantité de graisse au niveau du cou.

Les oisillons citadins sont gavés de gras plutôt que de protéines

Les résultats montrent notamment que, comparés aux populations rurales, les volatiles urbains adultes étaient sensiblement plus petits de 5 à 10 % et moins gros (26 g contre 28 en moyenne). Paradoxalement, les jeunes urbains se sont révélés significativement plus gras que les ruraux, avec un score de gras moyen de 2,5 contre 1,9. « Ces données suggèrent que les moineaux urbains ont une nourriture trop grasse. En effet, pour une bonne croissance, les oisillons doivent surtout incorporer des protéines, via l’ingestion d’insectes ; or en ville, ils ont davantage accès à des aliments gras issus des activités anthropiques », explique le biologiste Frédéric Angelier.

Cette nourriture inadaptée pourrait contribuer au déclin des moineaux en ville en nuisant non pas à la survie des oiseaux adultes, mais à leur reproduction - avec moins d’œufs produits -, ainsi qu’à la croissance et à la survie de leurs petits. « Cependant, souligne Frédéric Angelier, cette nourriture trop grasse ne doit pas être le seul facteur responsable. D’autres paramètres pourraient aussi jouer de façon conjuguée, comme les pollutions sonore ou atmosphérique. »



Source CNRS

...ah bon?...oh ben ça alors... il convient d'observer qu'on réduit facilement un message à sa forme choisie...facile stratégie de fond de la modernité...sa donne envie de di-versifier tiens...
Le magazine Quartz annonce qu’un institut chinois de recherche en génétique, le BGI, a décidé de vendre des cochons génétiquement modifiées au grand public. 

Ces minuscules cochons pèsent à la taille adulte 15 kg. Ils se vendent 10.000 yuans, soit 1400 euros environ. Ces animaux étaient voués à être cobaye animal et à mimer en laboratoire des maladies humaines. 

Mais une fois ceux-ci sortis de leur confinement en laboratoire, que va-t-il se passer ? se demande un généticien interrogé par le site de vulgarisation scientifique The Genetic Literacy Project. L'attention braquée sur eux voire la désapprobation que ces ventes suscitent ne vont-ils pas avoir un impact sur la liberté des chercheurs à créer des OGM pour leur propres besoins ?

Source © science et avenir

...Un un vaut mieux que deux tu l'aura ... ici l'élément catalyseur efface le programme conscience...

Vous avez aimé cet article
Votre soutien à Nature Alerte 
nous est précieux il assure notre indépendance 
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)
                                                                                                                                                                   




38 millions d’euros, c’est ce que coûterait chaque année France la lutte contre les espèces animales et végétales invasives. Une évaluation vraisemblablement minorée.

Une fois qu’elles sont là, comment s’en débarrasser ? Et quelles sommes y consacrer ? Le Commissariat général au développement durable (CGDD) s’est lancé dans une évaluation des coûts de la lutte contre l’ambroisie, le moustique tigre, le cochon sauvage ou encore la jussie en France (métropole et outre-mer). Cette lutte est essentielle pour les espèces locales.

Les invasives modifient en effet l’écosystème dans lequel elles se sont introduites, entrent en compétition pour l’eau et les nutriments avec les espèces indigènes, voire les détruisent, quand elles ne s’hybrident pas avec elles. Le CGDD s’est attachée à évaluer les actions menées en amont : études scientifiques de connaissances de l’invasif, essais techniques pour son éradication et actions de destruction. Les coûts en aval comprennent les nuisances sur les infrastructures routières, ferroviaires, fluviales, les pertes agricoles et forestières, les coûts sanitaires pour la santé humaine et les campagnes de sensibilisation du public.

600 espèces s'installent en métropole et dans les DOM

OUTRE-MER. L’Union européenne a comptabilisé 1500 espèces invasives entraînant une dépense estimé à 12,5 milliards d’euros par an. Aussi, les 38 millions d’euros avancés par le CGDD pour les 600 espèces s’installant en métropole et dans les départements et collectivités d’outre-mer paraissent bien faibles. 19 millions d’euros seraient ainsi consacrés à la lutte, et les dommages occasionnés atteindraient la même somme.

L’outre-mer occupe une place bien particulière puisqu’il représente 68 % des dépenses contre 32% pour la métropole. Trois territoires concentrent à eux seuls la moitié des dépenses nationales : La Réunion, la Nouvelle-Calédonie et les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF, regroupant les Kerguelen, Crozet et les îles Éparses). Ces territoires insulaires abritent une faune et une flore endémiques particulièrement fragiles. Une espèce invasive y a donc un impact fort sur la biodiversité. La Réunion compte ainsi 32 espèces très invasives et 62 dont l’impact est plus modéré. Le cas des TAAF illustre un phénomène étonnant : à l’exception du moustique tigre, de l’ambroisie et du frelon asiatique, l’écrasante majorité des espèces invasives ont été introduites volontairement par l'homme. Dans les TAAF, 1,3 million d’euros sont consacrés à la chasse aux chats, rats et souris grises.

CHIKUNGUNYA. Les budgets de lutte ont été multipliés par deux depuis 2009 du fait d’une seule espèce qui s’est installée sur la plus haute marche du podium : le moustique tigre. L’insecte est le vecteur du chikungunya qui a atteint La Réunion pour la première fois en 2005 et sévit depuis 2013 dans les Antilles. Le moustique tigre provoque de gros ravages dans les budgets sanitaires de ces départements mais il devient aussi un fardeau financier pour la métropole qui doit enclencher désormais tous les ans un programme de surveillance du fait de la rapide colonisation du territoire par cet insecte.



Malgré la Stratégie européenne pour la biodiversité 2020, lancée il y a cinq ans, la perte de biodiversité et le recul des écosystèmes ne se sont pas arrêtés, ressort-il d'un rapport intermédiaire publié vendredi par la Commission européenne.

"De nombreux succès locaux montrent que les actions sur le terrain donnent des résultats positifs. Ces exemples doivent être étendus pour avoir un impact quantifiable sur la tendance générale négative", résume le rapport. La pression a surtout augmenté en raison de l'expansion urbaine, de l'infrastructure, de l'agriculture et de la pêche intensives.

Le rapport évalue six priorités, et seul un objectif (la politique en matière d'espèces invasives) devrait être atteint d'ici 2020. 

La contribution de l'agriculture et de la sylviculture à la biodiversité reçoit un carton rouge: on n'y enregistre aucune avancée significative. La mise en place d'un réseau Natura 2000, la restauration des écosystèmes, la contribution de la pêche et la politique de biodiversité au niveau mondial obtiennent une carte orange: progrès insuffisants.

Antoine Lebrun, directeur du WWF Belgique, appelle les pays européens à se retrousser les manches pour arrêter la régression de la nature sauvage. "Les gens sont de plus en plus conscients que cette nature est un trésor que nous devons chérir et sans lequel nous ne pouvons pas survivre. Une des priorités est la mise en oeuvre et le financement adéquat du réseau Natura 2000 sur l'ensemble du continent. La Commission européenne évalue désormais la possibilité de revoir les directives Oiseaux et Habitats. Pour nous, une révision n'est pas à l'ordre du jour, nous préférons une meilleure application et un meilleur financement."

Source © Belga


Chalarose. Le nom de ce champignon ne vous évoque peut-être rien. Pourtant, il risque de causer la quasi-extinction des frênes dans la forêt de Nieppe. 

Le mal incurable provoque un dépérissement progressif de ces arbres. L’Office national des forêts réfléchit aux moyens de contrecarrer ce phénomène d’ampleur.

Les frênes de la forêt de Nieppe sont-ils amenés à tous disparaître ? Il s’agit d’une « grosse crainte » de l’Office national des forêts (ONF) alors que le chalarose, un champignon parasitaire, frappe de plein fouet cette essence. « Les premiers cas ici ont été détectés en 2009 mais on pense que les premières contaminations ont pu débuter en 2007 », explique Bruno Dermaux, chef de projet biodiversité pour l’ONF.

Une fois que la chalarose attaque un arbre, ce dernier entame une lente agonie (lire ci-dessous) et meurt dans les cinq à dix années qui suivent. Tout peut aller beaucoup plus vite pour les semis plus fragiles. « Le champignon, invisible à l’œil nu, s’attaque aux feuilles qui flétrissent. L’arbre compense donc par la production de rameaux. La meilleure période pour observer le phénomène reste le printemps. À cette époque les traces sur les feuilles sont peu visibles puisqu’elles commencent déjà à tomber », détaille Bruno Dermaux.

Trouver d’autres essences

Le phénomène, incurable, pourrait transformer le paysage de la forêt de Nieppe qui s’étend sur 2 500 hectares. Le frêne la compose en effet à hauteur de 20 %. « Pour le moment, on coupe uniquement les frênes touchés à 50 %. Pour les autres, on ne se précipite pas puisque 1 % des frênes résiste au champignon sans que l’on comprenne vraiment pourquoi. Mais on pourra peut-être, à partir de ceux-là, reconstituer une population ».

Aujourd’hui, le défi qui se présente à l’ONF et à l’Inra (Institut national de la recherche agronomique), est de trouver d’autres essences qui pourront, à l’avenir, remplacer le frêne dans la forêt de Nieppe. Le chêne, l’aulne et le bouleau sont celles pressenties pour le moment.

« Mais au total, ce sont 500 hectares qu’il faudra renouveler. Ce qui implique que la forêt sera clairsemée pendant 20 ou 25 ans », lance Bruno Dermaux avant d’ajouter qu’il n’est, dès aujourd’hui, plus possible de compter sur le frêne pour constituer des peuplements forestiers. « L’avenir d’une forêt se pense 100 ans en avance, si on se trompe, les dégâts peuvent être énormes ».

Pour autant, le chef de projet pour l’ONF s’interdit, à ce jour, d’être alarmiste. « Nous avons d’autres cas de champignons qui permettent de relativiser. La graphiose, par exemple, a fait disparaître l’orme des paysages forestiers mais n’a pas détruit l’espèce. Je suis plutôt optimiste sur la façon dont les choses vont évoluer sur le long terme. On garde l’espoir de constituer une nouvelle population de frênes et dans tous les cas la forêt de Nieppe ne disparaîtra pas. La forêt revient toujours ! »



Source © la voix du nord
Vous avez aimé cet article
Votre soutien à Nature Alerte 
nous est précieux il assure notre indépendance 
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)
                                                                                                                                                                   




Au moins vingt-cinq personnes sont mortes et plus de 87.000 sont sinistrées au Niger par des inondations provoquées depuis juillet par de fortes pluies, a annoncé l'ONU vendredi.

"Les inondations au Niger ont touché 87.037 personnes, soit 11.558 ménages sinistrés, et fait 25 décès", d'après des données publiées par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) de Niamey, et consultées par l'AFP. 

"Toutes les régions" sont "affectées à des degrés divers" par ces intempéries consécutives aux fortes pluies qui s'abattent depuis mi-juillet sur le Niger, indique l'agence onusienne.

Outre les décès, de "nombreux blessés" et d'"importants dégâts", l'ONU déplore des destructions d'habitations et d'exploitations agricoles ainsi que la mort d'animaux domestiques. Un précédent bilan onusien faisait mi-août de quatre morts, de plus de 20.000 personnes sinistrées et de 2.170 maisons détruites par les pluies.

La saison des pluies qui a débuté en juin tire à sa fin dans ce pays sahélien très pauvre, souvent confronté à de graves crises alimentaires dues à la sécheresse ou à des inondations. En 2014, des inondations avaient provoqué la mort de dizaines de personnes et fait une centaine de milliers de sinistrés, selon un bilan officiel.

Source © Belga

Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.