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dimanche 22 novembre 2015
Une fuite dans la presse chilienne a confirmé qu'en juin dernier des scientifiques ont fait une horrible découverte pendant un vol d'observation au dessus d'un fjord isolé en Patagonie au sud du Chili: 337 baleines étaient mortes échouées sur les plages. C'est la plus grande hécatombe de baleines jamais observée par la science. 

La cause de cette hécatombe massive est actuellement à l'étude. Les scientifiques confirment qu'il s'agit de rorquals boréaux, espèce en voie de disparition. 

En raison de l'éloignement de la région et de la difficulté d'approche, les scientifiques n'ont toujours pas été en mesure d'examiner de prés les baleines, mais une photographie aérienne par satellite a déjà identifié 305 individus et 32 squelettes dans une zone située entre le Golfe de Penas et de Puerto Natales, vers la pointe sud du continent. 

Les carcasses en décomposition sont dans un état de délabrement avancé de sorte qu'il est difficile de savoir avec certitude à quelle espèce elles appartiennent, a rapporté le professeur Caroline Simon Gutstein de l'Université de Santiago, mais d’après les premières observations, de leur taille, et leurs emplacements, il est fort probable qu'il s'agisse de rorquals boréaux. 

Les rorquals boréaux sont de grandes baleines à fanons gris bleuté qui filtrent l'eau pour se nourrir de krill. Ils peuvent atteindre 19,5 mètres de long et peser plus de 50 tonnes. Considéré comme le plus rapide des cétacés, le rorqual boréal peut nager à des vitesses allant jusqu'à 50 kilomètres par heure. Leur durée de vie est de 50 à 70 ans, et on les retrouve généralement dans les eaux profondes loin des côtes. La population mondiale est estimée à environ 80.000 individus 

© Nature Alerte





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La banquise fond de plus en plus vite sous l'effet du réchauffement climatique, faisant craindre aux experts une diminution de près d'un tiers du nombre d'ours polaires dès 2050, a averti jeudi une ONG spécialisée dans la conservation des animaux.

D'après l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), entre 22.000 à 31.000 de ces plantigrades vivent à l'état sauvage aux Etats-Unis, au Canada, en Norvège, au Groenland et en Russie.

Mais les études montrent "une forte probabilité d'un déclin de plus de 30% dans la population d'ours polaires dans les 35-40 années à venir", a indiqué l'ONG, qui classe les ours polaires dans la catégorie des animaux "vulnérables".

Pour les experts, le changement climatique est la menace la plus grave pour la survie de l'ours polaire. Le danger est d'autant plus important que la perte de la banquise arctique a progressé plus vite que les prévisions de la plupart des modèles climatiques, explique l'UICN.

Les ours polaires dépendent de la banquise pour accéder à leurs proies. Une période de cinq mois ou plus sans glace entraînera un jeûne prolongé pour l'espèce, ce qui est susceptible de causer une infertilité accrue ou la famine dans certaines régions.

D'après les prévisions, des étendues importantes de l'archipel arctique canadien seront libres de glace pendant plus de cinq mois par an à la fin du 21e siècle. Dans d'autres parties de l'Arctique, ce seuil de cinq mois pourrait être atteint vers le milieu du 21e siècle.

Le réchauffement des températures dans la région peut aussi porter atteinte aux habitats et accroître l'incidence de maladies chez des espèces proies telles que les phoques, aggravant ainsi les risques pour les ours polaires.

"Il faut une action à Paris pour ralentir le réchauffement. Le temps est compté", a déclaré à l'AFP une experte de l'ONG WWF, Sybille Klenzendorf, en référence à la conférence internationale sur le climat qui doit se tenir en décembre dans la capitale française.

- Plan d'action -

La raréfaction des ours polaires ne devrait toutefois pas être uniforme.

Selon Magnus Andersen, spécialiste à l'Institut polaire norvégien, les populations les plus exposées sont celles qui vivent dans l'Arctique le plus méridional comme la Baie de Hudson au Canada ou l'archipel norvégien du Svalbard.

En revanche, les populations les plus éloignées des limites de la banquise, comme dans l'archipel du Grand Nord canadien, pourraient bénéficier, au moins provisoirement, du changement climatique qui créera "de meilleures conditions": une glace moins épaisse et plus morcelée, créant une production de biomasse plus importante, avec en conséquence, la présence plus abondante de poissons (plus nombreux et plus grands) et donc de phoques, ce dernier étant le principal aliment des ours, explique-t-il à l'AFP.

"La perte de la banquise est la principale menace pour la survie des ours polaires, mais les plans de gestion de l'espèce doivent tenir compte de l'éventail complet de menaces actuelles et potentielles", souligne Dag Vongraven, président du Groupe de spécialistes des ours polaires de la Commission de sauvegarde des espèces de l'UICN.

Début septembre, le tout premier "plan d'action circumpolaire" visant la protection des ours polaires a été publié lors d'une réunion internationale au Groenland. Les cinq Etats concernés, Canada, Danemark (pour le Groenland), Norvège, Russie et Etats-Unis, se sont engagés à mettre en oeuvre un plan d'une durée de 10 ans visant à garantir la survie à long terme des ours polaires à l'état sauvage.

Selon le WWF, ce plan identifie sept menaces majeures à la santé et à la diversité des sous-populations d'ours polaires à travers l'Arctique, et inclut les changements climatiques en tant que menace numéro un à la survie de l'espèce.

Outre la perte de la banquise, la pollution, la prospection de ressources et les modifications des habitats dues aux activités humaines représentent aussi des menaces potentielles. L'exploitation pétrolière dans l'Arctique, par exemple, comporte un large éventail de dangers comme les marées noires, souligne l'UICN.

Source © AFP






On estime que 1,7 million de personnes pourraient être touchées par les inondations en raison de fortes pluies qui s'abattent dans les pays de la région de l'Afrique de l'est cette année, a averti jeudi le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Le Kenya et la Somalie seront les plus touchés.

L'excès des pluies pourrait entraîner des déplacements et une incidence accrue des maladies transmissibles, a affirmé l'OCHA de la région de l'Afrique de l'est dans son dernier bulletin humanitaire publié à Nairobi.

Selon les données météorologiques, de grandes parties de la région de l'Afrique de l'est ont une chance de voir des précipitations au-dessus de la moyenne de 60% au cours des prochains mois.

Au cours des cinq derniers événements El Nino dans la région, soit une moyenne d'un million de personnes ont été touchées par des inondations.

"Avec le présent événement El Nino prévu d'être le plus puissant de l'histoire, il y a des graves préoccupations sur les inondations dans la région. A ce jour, quelques 90.000 personnes ont été touchées par les inondations uniquement en Somalie", a précisé l'agence de l'ONU.

L'agence onusienne a estimé précédemment que 32,1 millions de personnes en Afrique de l'est auraient besoin d'aide alimentaire d'ici début 2016, car le phénomène El Nino qui vient avec de fortes pluies ne ferait qu'aggraver la sécurité alimentaire dans les mois à venir dans la région.

Les gouvernements et les partenaires en Afrique de l'est sont en train de se battre fortement pour se préparer à atténuer l'impact des inondations. Des fournitures humanitaires et des bateaux sont pré-positionnés dans les zones inondables.

Les partenaires humanitaires travaillent avec les autorités locales et les dirigeants de la communauté pour renforcer la capacité de réponse locale, renforcer les digues fluviales et sensibiliser les masses.

Au Kenya, un groupe de travail national d'El Nino a été créé pour opérationnaliser le plan national d'urgence et activer un plan national de communication de masse.

Le phénomène climatique El Nino, caractérisé par un réchauffement dans l'océan Pacifique, est prévu de s'étendre au cours des mois à venir et va persister jusqu'à 2016. Lorsqu'El Nino se produit, le régime des précipitations se déplace, ce qui augmente le risque d'événements météorologiques extrêmes.

Par rapport aux inondations, la sécheresse a persisté dans des pays tels que le Soudan du Sud, le Soudan, l'Erythrée, Djibouti et surtout l'Ethiopie, où le nombre de personnes souffrant de l'insécurité alimentaire augmenterait de 2,9 millions de personnes au début de 2015 à une prévision de 15 millions de personnes au début de 2016, selon l'ONU.

La semaine dernière, le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) a averti que 11 millions d'enfants sont à risque de la faim, des maladies et d'un manque d'eau en Afrique orientale et méridionale uniquement car El Nino exacerbe une sécheresse prolongée.




Au moins 90 personnes ont été tuées en Birmanie dans un glissement de terrain dans une mine de jade, secteur économique opaque aux mauvaises conditions de sécurité, selon le dernier bilan des autorités dimanche.

"Nous ne trouvons que des morts" dans la montagne de pierres éboulées, a déclaré à l'AFP Nilar Myint, responsable de l'administration locale et coordinateur des secours dans la région très isolée de Hpakant, dans le nord du pays. Les secouristes, comprenant selon lui la Croix Rouge locale mais aussi des renforts de l'armée et de la police, poursuivaient dimanche leurs efforts. 

La Birmanie, premier producteur mondial de jade, tire de grands profits de la présence massive de la précieuse pierre dans le sous-sol de cette région minière, connue pour la qualité de son jade. Mais les conditions d'extraction sont très mauvaises, sans souci pour l'environnement et la sécurité des bataillons de mineurs illégaux sur l'existence desquels autorités et grosses compagnies minières ferment les yeux. 

Ils sont en effet des milliers de travailleurs birmans pauvres à affluer dans cette région aux confins de la Chine, vivant dans des campements de fortune, pour tenter de trouver des morceaux de jade négligés par les pelleteuses et laissés dans des montagnes de remblais aux marges des mines. 

L'accident s'est produit samedi quand une montagne de remblais s'est effondrée sur des dizaines de ces cabanes de fortune dans lesquelles dormaient des habitants vivant de la recherche de morceaux de jade restés non exploités. Rien que ces derniers mois, des dizaines d'habitants tentant de trouver du jade laissés par les pelleteuses des grosses compagnies minières sont morts dans des éboulements de terrain, selon les ONG. 

Ces drames de la pauvreté sont parfois mentionnés dans la presse locale, sans que rien ne change dans la vie de ces légions de mineurs illégaux, tentant leur chance dans les mines à la nuit tombée le plus souvent. Malgré les réformes menées ces dernières années, le plus grand secret continue d'entourer ce marché du jade, qui reste la chasse gardée des vieilles élites ayant bâti leurs fortunes à l'époque de la junte autodissoute en 2011.

La Birmanie a vendu sur le marché mondial en 2014 près de 27,5 milliards d'euros de jade, dix fois le chiffre officiel selon un rapport publié en octobre 2015 par l'ONG Global Witness. 

Moitié du PIB 

L'ONG basée à Londres souligne que le marché du jade représente près de la moitié du Produit intérieur brut (PIB) de ce pays qui reste l'un des plus pauvres d'Asie du Sud-Est, en dépit d'une forte croissance depuis l'ouverture de l'ex-Etat paria en 2011. Rien que vers la Chine, selon les chiffres officiels de Pékin, plus de 12 milliards de dollars (10,6 milliards d'euros) de jade birmane ont été importés en 2014, souligne Global Witness, dénonçant un "possible plus grand pillage de ressources naturelles de l'Histoire moderne".

Les ONG dénoncent une intensification de l'activité des compagnies minières ces derniers mois. L'opposante Aung San Suu Kyi, dont le parti a remporté une victoire écrasante aux élections du 8 novembre, doit former un gouvernement début 2016. Elle a promis de lutter contre la corruption et l'opacité de l'économie, dont l'industrie du jade est un bon exemple.

Autrefois terre de jungles luxuriantes, la région de Hpakant est désormais constellée de collines à nu, en raison de la multiplication des carrières. L'engouement des Chinois pour la précieuse pierre aux diverses nuances de vert accélère la déforestation de cette région septentrionale de l'Etat Kachin. Cette région est aux prises avec des combats entre l'armée et des groupes rebelles armées. Le jade est une source importante de revenus pour l'Armée d'indépendance kachin (Kachin Independence Army, KIA), un des groupes armés ethniques les plus actifs dans ses combats avec le pouvoir central.

Source © AFP




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Un volcan de nouveau en activité après une interruption de 9 ans
Le volcan Tungurahua  situé à 140 kilomètres au sud de capitale équatorienne, Quito, est de nouveau entré en activité, après une interruption de 9 ans. 

Le Tungurahua  a émis des cendres et de la fumée, jusqu'à 2500 mètres d’altitude. 

Les cendres volcaniques ont recouvert les maisons et les voitures dans les villages aux environs du volcan. 

La dernière éruption du volcan Tungurahua situé à 5023 m d’altitude, remonte au 16 août 2006. La lave et les cendres volcaniques émises, avait atteint une altitude de 10 kms. L’irruption avait, à l’époque, provoqué le  déclenchement d'incendies dans les villages voisins, et causé la mort de cinq personnes.

Surnommé «Frankenfish» par ses détracteurs, le saumon atlantique AquAdvantage est devenu jeudi 19 novembre le premier animal génétiquement modifié (GM) autorisé pour la consommation humaine, en l’occurrence aux Etats-Unis, selon une annonce de la Food and Drug Administration (FDA).

Produit par la firme américaine AquaBounty Technologies, ce saumon est porteur d’un gène codant pour une hormone de croissance, normalement présent chez le saumon chinook (Oncorhynchus tshawytscha) de l’océan Pacifique. Une modification génétique qui confère à l’AquAdvantage une croissance deux fois plus rapide que son cousin sauvage, le saumon atlantique (Salmo salar).

Malgré la mobilisation de plusieurs associations de consommateurs, la FDA a annoncé jeudi autoriser sa consommation aux Etats-Unis, au motif qu’elle ne présente pas de risque pour la santé humaine. Début 2013, l’agence avait conclu à son innocuité pour l’environnement: d’une part l’entreprise a mis en place toutes les mesures pour empêcher leur évasion des bassins -basés à terre et non en mer-, d’autre part ces poissons transgéniques sont exclusivement femelles et théoriquement stériles [1].
Canada, Panama, Etats-Unis

Selon le plan de production dressé par AquaBounty, les œufs de saumon seront produits au Canada (sur l’Ile-du-Prince-Edouard), pays qui a donné son feu vert en novembre 2013 à cet élevage. Les œufs seront ensuit acheminés au Panama, où les saumons seront élevés en bassin jusqu’à maturité. Vivants, ils ne connaîtront donc jamais les Etats-Unis.

L’évaluation de la FDA recèle une particularité intéressante: n’ayant compétence à évaluer les impacts environnementaux que sur le territoire étatsunien, elle ne se penche pas sur ceux attendus en cas d’évasion des poissons au Canada ou au Panama.

Si elle fait référence à ces pays, c’est uniquement pour affirmer, d’une part, que les œufs ne pourraient pas survivre dans l’océan atlantique canadien –à l’état sauvage, ils éclosent en eau douce-, d’autre part, que les adultes ne toléreraient pas les températures marines panaméennes.

Une communication écolo

Pour mieux gommer la nature GM de son produit, AquaBounty a décidé d’angler sa communication sur les prétendus bienfaits environnementaux de son produit: menée dans des bassins à terre, ce type d’aquaculture ne pollue pas le milieu marin, et la qualité de l’eau y sera strictement contrôlée.

Croissant naturellement plus vite, l’AquAdvantage sera moins nourri qu’un saumon atlantique standard: son FIFO («Fish In Fish Out»), à savoir la quantité de poissons, issus de la pêche minotière, nécessaire à la production d’un kg de saumon, sera réduit de 25%.

L’entreprise évoque aussi un bilan carbone 23 à 25 fois plus faible qu’avec le saumon élevé en Norvège ou au Chili, dans l’hypothèse où l’AquAdvantage serait produit à proximité de son lieu de consommation -par exemple une grande métropole américaine.

Or seul le Panama détient, pour l’instant, une autorisation de production d’individus adultes -ce que l’entreprise se garde bien de préciser sur sa page de présentation du produit. En cas de demande d’élevage aux Etats-Unis, ou dans tout autre pays, la FDA serait tenue de revoir son évaluation des impacts environnementaux.

Pas d’étiquetage obligatoire

Avant même son autorisation, plusieurs Etats, dont la Californie et l’Alaska, avaient fait part de leur opposition à ce produit, déclarant qu’ils n’autoriseraient pas son élevage sur leur territoire. «Plusieurs acteurs économiques, comme Subway, Whole Foods, Trader Joe’s ou Kroger, avaient décidé que même autorisés ils ne le commercialiseraient pas», rappelle l’association française Inf’OGM.

Quid d’un éventuel étiquetage GM? Aux Etats-Unis, il n’est pas obligatoire lorsque le produit est nutritionnellement équivalent à la variété non-GM. Afin de mieux faire passer la pilule, la FDA a publié également jeudi des recommandations pour les industriels souhaitant étiqueter leur saumon ou leurs fruits et légumes («GM» ou «non-GM»), uniquement sur une base volontaire.

C’est d’ailleurs le prochain cheval de bataille de l’association Consumers Union, qui dans un communiqué se dit «profondément déçue» de l’autorisation de l’AquAdvantage. «La décision de ne pas exiger un label ‘GM’ pour ce produit empêche le consommateur de faire son choix de manière éclairée», juge Michael Hansen, directeur scientifique de l’association.

Certes, l’étiquetage du pays d’origine est obligatoire en supermarché, ce qui pourra mettre la puce à l’oreille face à une mention «Panama», mais il ne l’est pas dans les marchés ou les restaurants. Approuvé en juillet par la Chambre des représentants, une loi visant à empêcher l’étiquetage GM dans tous les Etats (le «Safe and Accurate Food Labeling Act»), est en cours d’examen au Sénat. Parmi les Etats visés, le Vermont prévoit l’étiquetage obligatoire au 1er juillet 2016.

«Une goutte dans un seau»

Association très impliquée dans les questions alimentaires, notamment sur les additifs, le Center for Science in the Public Interest (CSPI) s’avère étonnamment tolérante avec les OGM. Selon elle, l’AquAdvantage, comparé à la consommation totale de saumon aux Etats-Unis, ne sera au mieux qu’«une goutte d’eau dans un seau». Ce qui ne l’empêche pas de réclamer la transparence, que ce soit sur l’étiquetage ou sur un site internet.

Si l’AquAdvantage est le premier animal GM autorisé pour l’alimentation humaine, il en existe d’autres utilisés à des fins différentes, dont le GloFish et le Night Pearl, deux poissons d’aquarium luminescents. Quant au moustique Aedes aegypti OX513A, mis au point par la société britannique Oxitec (détenue depuis août par le groupe Intrexon, actionnaire principal d’Aquabounty), il a été autorisé au Brésil pour lutter contre la dengue et le chikungunya, et pourrait bientôt être utilisé en Floride.

[1] Le saumon AquAdvantage est triploïde, c’est-à-dire qu’il porte 3 copies de chaque chromosome au lieu de 2. Une propriété retrouvée également chez les huîtres triploïdes exploitées commercialement.

Source © journal de lenvironnement
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Un séisme de magnitude 4,6 sur l'échelle de Richter a secoué dans la nuit de vendredi à samedi les îles grecques en mer Ionienne. Les habitants sont sortis dans les rues, paniqués, mais l'événement n'a fait aucun blessé, selon les médias grecs. 

Mardi dernier, un séisme de magnitude 6,4 avait fait deux morts dans la même région, à cause de maisons ou murs effondrés. 

Des calculs faits par l'observatoire national après ces tremblements avaient conclu que l'île de Leucade avait ainsi été déplacée de 36 centimètres vers le sud. 

Elue comme l'une des plus belles plages du monde par les médias comme CNN et Trip Advisor, la plage pittoresque de Egremni sur l'île de Lefkada n'est plus. De gros rochers et des gravats se sont détachés pour s'effondrer sur la plage.


Source : Belga
Plus de 2.500 familles ont été déplacées par les inondations dans la région de la rivière Tana, après le fleuve ait débordé. Cela porte à 10 000 le nombre de personnes touchées par les inondations dans le comté. 

Des milliers de victimes ont établi des camps de fortune sur des terrains plus sûr pour éviter d'être emportés par les eaux déchaînées. Ce sont les pires inondations a toucher la région depuis des années.

Ces inondations pourraient provoquer une famine majeure, car la plupart des cultures ont été détruites. 

© Nature Alerte



La qualité de l'air dans le Parc de Bruxelles (parc royal), où de nombreux joggeurs viennent se dégourdir les jambes, est préoccupante, ressort-il d'une étude du parlementaire flamand Joris Pochet (CD&V), menée en collaboration avec l'Université d'Anvers. 

L'air que l'on y respire est presque aussi déplorable que dans la rue de la Loi, une artère très fréquentée située à proximité. Le piétonnier du centre obtient, en revanche, de bons résultats.

La qualité de l'air a été mesurée à 12 endroits différents de la Région bruxelloise, de la Place de la Bourse au Parc de Bruxelles, en passant par la VUB et la commune de Jette.

D'après l'étude, le degré de pollution de l'air est très élevé à plusieurs endroits de la capitale. Dans la rue de la Loi, il est ainsi quatre fois plus important qu'à Watermael-Boitsfort ou à la VUB. 

Les valeurs obtenues dans le Parc de Bruxelles sont également très élevées. Les mesures ont été effectuées le long des allées extérieures du parc qu'empruntent de nombreux joggeurs tous les jours. Les résultats montrent que le degré de pollution de l'air y est presque aussi élevée que dans les rues de la Loi et Belliard, réputées pour la densité de leur trafic. 

"Est-il vraiment sain de continuer à faire du jogging dans le Parc de Bruxelles", s'interroge dès lors Joris Pochet. 

Le professeur Roeland Samson, de l'Université d'Anvers, nuance quelque peu. "La qualité de l'air n'est pas mauvaise partout dans le parc. Au plus on s'éloigne du trafic, au plus la pollution diminue", conclut-il.

Source © Belga
Des années 70 à l’aube des années 2000, des intoxications massives au métaux lourds et au plomb, provenant des rejets d’installations industrielles ont tué des centaines de personnes en France. 

Les tragédies de Bourg Fidèle (Ardennes), de Noyelles Godeault (Pas-de Calais), tuent encore aujourd’hui des enfants gravement intoxiqués par ces rejets qui restent présents dans tous les compartiments de l’environnement. 

A Villefranche-sur-Saône, à Toulouse, dans le Loiret, à Bruxelles..., les métaux lourds continuent aussi à tuer, dans l’indifférence générale. Présidente de l’association qui obtint la reconnaissance du drame en 2001, quand le Tribunal de Paris sanctionna l’affaire de Bourg Fidèle, Denise Schneider lance un vibrant appel afin que l’on ne meure plus des métaux lourds.

« La majorité des enfants de Bourg Fidèle soumis aux analyses de plombémie sanguine, étaient, en 2002, sans exception, victimes d’intoxication saturnine (Rapport CIREI). Ces enfants n’ont fait l’objet d’aucun suivi sérieux depuis lors…

La situation des générations antérieures et postérieures est identique : mêmes risques pour les enfants exposés. Au final, des centaines de victimes - enfants et adultes - de pathologie saturnine.

De nouvelles valeurs seuils indiquant un risque de contamination par le plomb et les métaux lourds ont été proposées ces dernières années, mais elles ne sont pas encore prises en compte par les ex-DDASS, à présent Agences régionales de santé (ARS).

Ces recommandations s’inscrivent dans un plan de « ré-évaluation » des données pour les valeurs seuils en général : sols, poussières, végétaux, sang, eau… concernant tous les métaux lourds incriminés.

Le risque saturnin si minime soit-il, existe dès que le taux seuil de zéro est dépassé pour les sols en fonction du comportement et de la durée.

L’ARS Champagne Ardennes a publié récemment ses recommandations de prévention sanitaire pour le village sur le site industriel de Bourg Fidèle, contaminé gravement par l’activité de l’établissement Métal Blanc, spécialisé dans le traitement de batteries au plomb et autres composants métalliques.

Mais ces directives sanitaires appelées “recommandations”, telles que spécifiées pour Bourg Fidèle, mais aussi par exemple pour le site du Loiret, à Outarville et Bazoche, ne sont que des rudiments d’assistance, pour les personnes concernées.

Nous souhaitons que soit officialisée la démarche initiée par l’ARS en Rhône-Alpes, qui a abaissé le seuil des plombémies à12 µg/l, car il est toujours aussi difficile d’obtenir ces documents.

Notre association est confrontée à une sorte de rétention, d’autant plus que les mairies ne sont pas formées, il faut se rendre sur place, et pratiquer des photocopies, si toutefois les documents sont disponibles.

Car toutes les régions atteintes sont concernées. Dans certains cas, des modifications d’urbanisme ont été imposées aux collectivités, comme dans le Pas de Calais, sur le site Métaleurop de Noyelles-Godault (45 km² atteints, sur trois communes).

Que faire, comment alerter, comment défendre une population urbaine menacée ? L’heure est venue de lever les derniers tabous.

Mais une nouvelle enquête épidémiologique - au moins pour les enfants -, sera-t-elle prise en compte par l’ARS, si nous divulguons nos récentes découvertes ? L’ARS va-t-elle analyser les poussières du domicile de la personne atteinte ?

Dans ce contexte, après quelques années, les habitants ne bougent pas non plus, par lassitude, et parcequ’ils sont désinformés.

Or la baisse des taux de plomb et autres toxiques dans les sols est impossible. L’ARS soutient que les taux dans les sols sont “stables”. C’est encore impossible, à cause du cumul des métaux toxiques.

La Gendarmerie nationale a trouvé des taux importants de manganèse dans une gouttière d’eaux de pluie, sans compter les rejets aqueux... Davantage encore de manganèse que de nickel ! Or l’ARS et ses responsables du Génie sanitaire n’ont jamais entendu le mot “manganisme”.

Dans les Ardennes, alors que le Génie sanitaire de Rhône-Alpes indique qu’il faut abaisser le seuil des plombémies à 12 µg/l, une étude épidémiologique nous a été refusée, au motif que les plombémies seraient “satisfaisantes”...

Omerta, incompétence et inertie

S’agissant de santé publique et de dégâts environnementaux, les victimes des métaux lourds ne sont pas prises en compte, pour des raisons d’omerta, d’incompétences, d’inertie.

Aujourd’hui, une jeune femme résidant à Toulouse présente des analyses réellement alarmantes, s’agissant des taux de cadmium et de nickel urinaire, à l’état naturel, donc, sans injection de chélateur dans le sang.

Toulouse possède une usine de recyclage de batteries et autres déchets. La ville Rose compte au rang des 5 à 6 sites français concernés.

Tant que les riverains ne lanceront pas l’alerte, Toulouse sera rongée en silence par les mêmes toxiques que ceux qui minent les malades chroniques des sites similaires.

La jeune femme de Toulouse est inapte au travail, et souffre tellement qu’elle envisage le suicide.

D’autres toxiques encore interfèrent dans son cas, comme pour nous à Bourg Fidèle.

Moi aussi, j’ai envisagé le suicide, lors des pics des années 1999-2000.

Il faut retenir que les brins d’ADN sont brisés par le cadmium, et que les métaux toxiques rentrent dans le noyau de la cellule, suite à leur liposolubilité.

Deux très grandes villes ne sont pas encore défendues contre les méfaits d’usines obsolètes comme celle de Métal Blanc à Bourg Fidèle dans les Ardennes : Toulouse (usine STCM) et Bruxelles (usine FMM).

Nous savons déjà que Bruxelles est gravement touchée, constats d’huissier et analyses de sols à l’appui.

Combien de temps encore, pour aborder les fléaux des métaux lourds et des métaux toxiques ?

Pour reconnaître les malades chroniques, dans l’ensemble réduits au silence ?

Notre immense dossier est à la disposition des instances officielles, qui ne nous ont pas entendu, et à celle des journalistes.

Il est temps par ailleurs que l’Institut national de la veille sanitaire (INVS) fasse la différence entre un empoisonnement chronique et une “allergie”, terme commode pour se voiler la face.

Les fiches toxicologiques du CNRS sur le cadmium, le nickel, le manganèse... sont éloquentes. Mais ne semblent pas consultées par les fonctionnaires concernés.

La vérité, nous ne pourrons l’appréhender que dans l’écoute, le respect, la recherche européenne, puisque les toxicologues-médecins ont disparu, sauf à la CNAM. »

Source © Les eaux glacees

(*) Denise Schneider, présidente de l’association Protection défense de l’environnement de Bourg Fidèle (Ardennes).



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Les provinces Argentines de Cordoba et de Santa Fé ont été balayées par de très fortes chutes de grêle et des tornades qui ont causé des dommages matériels et agricoles notables. On ne déplore pas de victime ni de blessé. 

Dans le département de San Justo, une tornade accompagnée de grêlons de 7 cm de diamètre et de pluies intenses ont touché le centre et le Sud. Des dizaines de maisons ont été sinistrées ainsi que des véhicules. Des infrastructures agricoles ont également été fortement endommagées. Une dizaine de familles ont dû être évacuées. 

A Santa Fe Arequito, des chutes de grêle massives (des grélons de 10 cm de diamètre ont été enregistrés) sinistrant de nombreuses maisons et bâtiments publiques. Plusieurs rues de la ville ont été inondées (il est tombé 52 mm de pluie en 30 minutes). 

Les localités de San Jerónimo et de Roldán ont également été touchées par des phénomènes similaires. 

Source © Sott

Les régions méditerranéennes françaises sont marquées par de nombreux épisodes de pluies intenses. Ayant réalisé une analyse statistiques de longues séries de données, des chercheurs du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE/OVSQ, CNRS / CEA / UVSQ), du Groupe d'étude de l'atmosphère météorologique (GAME-CNRM, CNRS / Météo-France), de Météo-France et du service météorologique néerlandais (KNMI) estiment que le risque de précipitations d’intensité égale ou supérieure aux plus fortes pluies de l’automne 2014 dans les Cévennes pourrait avoir triplé en moyenne depuis 1950. La question d’un lien entre cette augmentation et le réchauffement climatique se pose, mais les outils actuels ne permettent pas encore d’y répondre.

Le massif des Cévennes est la région de France où les cumuls journaliers de pluie, en automne, sont les plus élevés. Ils peuvent atteindre plusieurs dizaines de centimètres d’eau, soit l’équivalent de plusieurs mois de précipitations dans le nord de la France, et ainsi produire des crues violentes et soudaines, avec une montée du niveau des rivières pouvant atteindre localement plusieurs mètres en moins d’une heure.

Ces cumuls sont dus aux orages extrêmement violents qui se produisent lorsque les masses d’air chaud et humide provenant de Méditerranée et s’élevant le long des contreforts montagneux du massif rencontrent l’air très froid d’altitude.

Bien connus et habituels dans les Cévennes, de tels orages se produisent également dans d’autres régions de France, principalement autour du bassin Méditerranéen, mais avec des intensités moins élevées en moyenne. 

Cependant, suite à la violence et à la répétition des épisodes de pluies extrêmes de l’automne 2014, une dizaine de tels épisodes ayant chacun dépassé 190 mm en une journée, la question de leur lien avec le changement climatique a été soulevée. En effet, plus la température de l’atmosphère est élevée, plus l’évaporation est importante et plus l’atmosphère peut contenir de vapeur d’eau, ce qui peut conduire à une augmentation de l’intensité des précipitations.

Pourtant, la grande variabilité d’une année à l’autre de l’intensité des précipitations les plus extrêmes n’a pas permis jusqu’à présent de détecter une tendance de long terme dans les observations.

Des chercheurs du LSCE, du GAME, du KNMI et de Météo-France ont réalisé une analyse statistique de longues séries homogènes d’observations de précipitations, observations réalisées sur 14 sites de la région des Cévennes et remontant au milieu du XXe siècle.

Ils ont ainsi pu montrer que sur chacun des sites, le cumul journalier maximal de chaque saison d’automne avait augmenté avec des amplitudes différentes, et que cette augmentation serait en moyenne sur l’ensemble des sites de 4 % par décennie depuis 1950. Cette estimation comporte toutefois une marge d’incertitude élevée donnant l’augmentation comprise entre 0 et 10 %. Ils ont également estimé que le risque de pluies extrêmes d’intensité égale ou supérieure aux pluies les plus intenses de 2014 aurait triplé en 70 ans, une estimation qui comporte également une grande marge d’incertitude (d’un facteur 1,3 à un facteur 13).

Les chercheurs ont également pu constater que cette tendance de long terme n’était détectable que depuis une dizaine d’années. En effet, le bruit de fond important dû à la très grande variabilité du phénomène rend difficile l’extraction du signal. Une période d’observation suffisamment longue est donc nécessaire pour que le rapport signal sur bruit devienne favorable. Plus cette période sera longue, plus l’incertitude sur les résultats pourra être réduite.

Enfin, les chercheurs ont également pu établir qu’une corrélation existait entre l’intensité des pluies les plus extrêmes et la température moyenne sur la région.

Néanmoins, ces nouveaux résultats ne sont pas suffisants pour permettre de conclure que le réchauffement climatique dû aux gaz à effet de serre est responsable, même en partie, de ces évolutions. En outre, d’autres causes sont possibles, comme les changements de dynamique atmosphérique (non liés au réchauffement). 

L’analyse de longues séries de simulations climatiques à haute résolution (de l’ordre de quelques kilomètres) utilisant des hypothèses différentes sur les gaz à effet de serre est indispensable pour tester le rôle du réchauffement dû à ces gaz. Les modèles actuels ne le permettent pas encore, mais des progrès dans ce domaine devraient apporter des réponses dans la décennie à venir, en particulier grâce à une meilleure représentation des phénomènes et à la croissance des capacités de calcul.

L’étude a bénéficié du soutien du MEDDE (projet EXTREMOSCOPE du Plan national d’adaptation au changement climatique) et du projet européen FP7 EUCLEIA Grant # 607085.

Source(s):  CNRS
et
Vautard, R., G.-J. van Oldenborgh, S. Thao, B. Dubuisson, G. Lenderink, A. Ribes, S. Planton, J.-M. Soubeyroux, and P. Yiou. Extreme fall 2014 precipitation in the Cévennes mountains. Bull. Amer. Meteorol. Soc.. DOI:10.1175/BAMS-D-15-00088.1










Des fissures ont été découvertes sur des briques en graphite qui constituent le cœur d'un réacteur nucléaire de la centrale d'Hunterston B en Ecosse, a annoncé jeudi son exploitant, le groupe d'électricité français EDF.

EDF a affirmé que les fissures ne présentaient pas "de conséquence en matière de sécurité" et que le réacteur pouvait continuer à fonctionner normalement.

Les fissures ont été découvertes sur trois des 6.000 briques en graphite du coeur du réacteur concerné lors d'une inspection régulière. Selon EDF, elles sont liées à l'âge du réacteur de la centrale de Hunterston, qui compte deux réacteurs. "Ces constatations étaient anticipées et confortent notre estimation fixant la durée limite de vie (de Hunterston B) à 2023", a ajouté EDF.

Mise en service en 1976, la centrale devait initialement être arrêtée en 2011, avant que des travaux ne soient engagés pour prolonger sa durée de vie. EDF a ajouté avoir communiqué sur les fissures par soucis "d'ouverture et de transparence".

Source © AFP
Un convoi de 200 bicyclettes et cinq tracteurs est parti samedi matin de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) à destination de Paris pour réclamer « l'abandon » du projet de nouvel aéroport nantais, à l'occasion de la COP21, a constaté une journaliste de l'AFP.

Les manifestants, coiffés pour la plupart d'un casque et munis de gilets jaunes proclamant « Aéroport non », ont enfourché leurs bicyclettes en milieu de matinée pour une « tracto-vélo » qui doit les mener aux portes de Paris le 28 novembre, deux jours avant l'ouverture de la conférence internationale sur le climat.

Ils entendent y « dénoncer l'hypocrisie criante entre la volonté du gouvernement de lutter contre le réchauffement climatique et la destruction de plus de 1600 hectares de terres agricoles et de zones humides pour y construire un nouvel aéroport », ont expliqué les organisateurs, des occupants de la « Zad » - la « zone à défendre » - et des associations opposées à l'aéroport.

Pendant cette semaine, le convoi intitulé « Cap sur la COP » fera plusieurs étapes de 40 à 70 km, et ses membres participeront à Angers, au Mans ou encore à Chartres à des débats avec des comités locaux de soutien. Les manifestants seront « logés chez l'habitant », a indiqué « Camille », nom générique que se donnent les opposants.

Après les attentats du 13 novembre et la proclamation de l'état d'urgence, « on n'était pas tout à fait certain de partir mais ce convoi est préparé depuis des mois et ce qui se passe sur la Zad est porteur d'espoir pour beaucoup de gens », a-t-il affirmé.

« On part parce que les raisons qu'on avait d'organiser ce convoi sont intactes. La COP21 va se tenir, nous n'avons aucune raison de ne pas partir. Et en ce qui concerne le projet d'aéroport, il est peut-être retardé, mais il n'est pas abandonné. Et nous ce qu'on demande, c'est l'abandon », a renchéri Geneviève Coiffard, opposante de longue date au projet d'aéroport.

Pour Philippe, un autre participant, avec l'interdiction de manifester prise par le gouvernement, il n'est « pas question d'aller affronter la police, mais de porter un message ».

Les opposants à l'aéroport doivent rejoindre le 27 novembre à Saclay (Essonne) d'autres convois venus notamment de Bure et de Roybon, où se sont créées des « Zad », avant d'organiser le lendemain « un grand banquet » aux portes de Paris.

L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes et dont la réalisation a été confiée à une filiale du groupe Vinci, devait initialement être inauguré en 2017.

Source © AFP

mardi 17 novembre 2015
La rupture, il y a une semaine, de deux barrages qui contenaient des déchets miniers toxiques, s’est transformée en une gigantesque catastrophe écologique. 

La région a été inondée et un immense fleuve contaminé. 

Des dizaines de milliers de personnes sont toujours sans eau potable. Les deux entreprises minières responsables sont clouées au pilori.

Jeudi, la présidente brésilienne a survolé la région de Mariana en hélicoptère. Elle a pu voir le petit village de Bento Rodrigues, presque totalement englouti par les eaux retenues par les deux barrages qui ont cédé la semaine dernière.

Des dégâts environnementaux estimés à un milliard d'euros

Dilma Rousseff, critiquée pour s’être rendue sur place sept jours après la catastrophe a annoncé en conférence de presse le montant de l’amende : 62 millions d’euros imposés aux responsables de cette catastrophe. En raison des dommages environnementaux notamment.

Les entreprises concernées sont deux géants miniers, le Brésilien Vale et l’Australien BHP Billiton. Ils devront payer cette amende immédiatement. Et ce n’est qu’une amende préliminaire, il y en aura certainement d’autres, exigées par les municipalités touchées notamment.

Les dommages sont catastrophiques. A très large échelle. Dans cette région du sud-est du Brésil l’immense fleuve Rio Doce est désormais largement contaminé sur plus de 500 kilomètres par la boue de résidus miniers, que les barrages retenaient. Près de 50 millions de mètres cubes de ces déchets toxiques se sont déversés dans le Rio Doce. 

La pollution a même déjà atteint l'Etat voisin de Espirito Santo, situé sur le bord de l’océan Atlantique. La justice brésilienne a donné un mois aux deux industriels pour présenter une analyse des résidus toxiques dans le fleuve Rio Doce, et une stratégie pour en compenser les effets. Une analyse effectuée par la Deutche Bank estime les dégâts à un milliard d’euros.

Un troisième barrage menace de céder

Plusieurs enquêtes ont été lancées par la justice brésilienne. On a appris que les licences d’exploitation pour les deux barrages étaient expirées depuis deux ans. Mais la cause de l’accident reste pour l’instant inconnue.

Sur place, la situation des habitants est très précaire. Des dizaines d’entre eux ont de nouveau dû être évacués de la zone sinistrée. Un troisième barrage de déchets présente des faiblesses. Les autorités craignent qu’il ne rompe lui aussi. L’entreprise propriétaire a reconnu que l’une des parois du barrage avait été mise sous surveillance. Et que des pompiers avaient été envoyés en renfort.

Les deux présidents australiens et brésiliens des deux entreprises responsables de la catastrophe se sont finalement eux aussi rendus sur place. Leur entreprise locale, peu réactive après la catastrophe, a été contrainte hier par un juge brésilien de livrer en eau potable la région dévastée. Elle devra fournir 800 000 litres d’eau par jour. Sous peine de payer une amende de 250 000 euros par jour, également.


Source © Reuters






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