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jeudi 12 mai 2011
Nature Alerte relaie un message de L'Unicef

Inondations en Namibie : plus de 80 000 enfants privés d’école

Les inondations qui ont eu lieu début avril en Namibie ont déjà fait 60 morts et des dizaines de milliers de personnes déplacées. Les pluies torrentielles se sont abattues sur le Nord et le Centre du pays, touchant particulièrement les enfants, désormais privés d’école. Sur le terrain, l’Unicef apporte une aide d’urgence aux sinistrés.

La petite Hilma, 8 ans, et sa maman ont dû fuir leur maison inondée au milieu de la nuit. Elles ne savent pas quand elles pourront y retourner. À Oshakati, une des villes les plus sinistrées, le camp Leo Shoopala accueille de nombreuses familles déplacées. Comme plus de 80 000 enfants, Hilma ne peut plus aller en classe. Au total, 208 écoles ont été fermées.



Des conditions sanitaires très précaires


Les conséquences sanitaires de ces inondations sont désastreuses pour ce pays rural et pauvre. Cette nouvelle catastrophe entraîne des conditions de vie plus précarisées. De nombreuses routes sont détruites, ce qui empêche la circulation des denrées alimentaires et des médicaments. Dans cette région, les personnes souffrant du virus du Sida sont particulièrement nombreuses. À cause des intempéries, elles n’ont plus accès aux dispensaires, car la plupart sont aujourd’hui sous les eaux. Et en plus, le manque d’équipement en eau potable et en installations d’assainissement augmente le risque de maladies hydriques parmi les déplacés.


L’Unicef sur le terrain


L’Unicef et ses partenaires se mobilisent pour mettre en place ou améliorer les conditions d’hébergement provisoire des déplacés : construction de latrines, mise en place de circuits d’eau potable, vaccinations, acheminement de nourriture. La priorité pour les équipes d’urgence est de maintenir le suivi médical des plus vulnérables : les enfants et les personnes atteintes du sida.

- Sur son fonds d'urgence, l'Unicef a débloqué 168 000 euros afin de pouvoir fournir une réponse immédiate aux populations affectées.

- En parallèle, un appel de fonds international de 435 400 euros a été lancé par l'Unicef pour pourvoir aux besoins actuels et futurs des populations du pays. À ce jour, la moitié de cet appel a été pourvu.

le site de l'Unicef : http://www.unicef.fr

Source: Unicef



Au moins huit personnes sont mortes, et 167 se retouvent blessées dans un séisme de magnitude 5,1, qui a secoué le sud-est de l’Espagne mercredi. A 70 km au sud de Murcie, la petite ville de Lorca, 92.700 habitants, était en proie à une panique sans nom. La télévision espagnole a montré des images des habitants de la ville se précipitant dans des rues remplies de gravats.

Le tremblement de terre a été enregistré à 18h47 locales, avec un épicentre dans la région de Lorca. Une première secousse, de magnitude 4,4, avait eu lieu à 17h05. Les secousses ont été ressenties jusqu’à Madrid, qui se situe cependant à environ 350 kilomètres au nord-ouest de Lorca. Le séisme a également été ressenti jusqu'à Almeria, Grenade, Jaen, Malaga et Séville en Andalousie, dans le sud du pays.

Le ministère de l'Intérieur a fait état de dégâts matériels très lourds. Outre l'église, dont le clocher et une partie du toit se sont écroulés, d'autres monuments ont été touchés, comme le château historique de Lorca.

Le séisme "m'a fait tomber les meubles de toute ma maison", a raconté au quotidien espagnol El Pais une femme, qui était cloîtrée chez elle pendant le tremblement de terre.

C'est le tremblement de terre le plus meurtrier en Espagne depuis 1956.

mercredi 11 mai 2011
ROME (Italie) - Plus d'un milliard de tonnes de nourriture soit un tiers des aliments produits sont gaspillées chaque année, affirme le Fonds des Nations unies pour l'alimentation (FAO) qui a appelé à réduire les déchets alimentaires pour nourrir le monde.

Au total, le tiers des aliments produits chaque année sur la planète pour la consommation humaine, soit environ 1,3 milliard de tonnes, est perdu ou gaspillé, selon un rapport préparé par la FAO, basée à Rome.

Ce volume équivaut à plus de la moitié de la production céréalière mondiale (2,3 milliards de tonnes en 2009-2010), alors que près d'un milliard de personnes - 925 millions - souffrent de la faim dans le monde.

Selon les experts de la FAO, les pays industriels et les pays en développement gaspillent grosso modo les mêmes quantités de nourriture, soit respectivement 670 millions et 630 millions de tonnes.

Mais pour des raisons différentes.

Dans les pays en développement, les pertes alimentaires sont importantes aux stades de la production, de la récolte, de l'après-récolte et de la transformation, en raison notamment d''infrastructures défaillantes et de technologies dépassées.

Dans les pays industriels, le gaspillage de nourriture, est trop souvent le fait des commerçants et consommateurs qui jettent à la poubelle des aliments parfaitement comestibles. En Europe et en Amérique du Nord, chaque consommateur gaspille entre 95 et 115 kg par an.

Soulignant, que les pertes et le gaspillage alimentaires entraînent la dilapidation des ressources, notamment l'eau, la terre, l'énergie, le travail et le capital, les auteurs du rapport apportent des suggestions pratiques.

Source: © AFP

Les importantes précipitations attendues cette semaine sur la Turquie dans la région de Kütahya, pourrait provoquer une véritable catastrophe écologique majeure. En effet, le débordement d'un bassin de confinement d'eau polluée au cyanure pourrait devenir mortelle dans les prochains jours pour toute la région.

Kenan Çiftçi gouverneur de la province de Kütahya alerte la population, Les autorités se préparent à une éventuelle évacuation d'urgence.

Deux digues de retenue de trois étages d'une installation minière d'argent de la Société Eti Silvers, se sont déjà effondré ce weekend.

Les ouvriers tentent désespérément de les renforcer d'urgence et d'empêcher l'eau contaminée de se répandre dans la nature. La mine est située à environ 34 km du centre-ville de Kütahya.

Mais la plus grande menace est la météo à venir. Trois jours de pluies intenses sont attendues sur la région ( près de cinq fois plus élevées que la moyenne). Il est fort probables que les digues de retenues déjà lourdement affectées s'effondrent aujourd'hui ou demain.

Murat Taşdemir, responsable de l'Union turque des ingénieurs et architectes du TMMOB , quant à lui réitère son appel à la population.

"il faut évacuer la région de toute urgence."

Un troisième remblai menace de s'effondrer à son tour, rajoute l'ingénieur Tahir Öngör, et nous craignons que les eaux pollués atteignent le barrage de Porsuk à Eskişehir, et même se jettent dans la mer Noire via le fleuve Sakarya, a t il rapporté lundi au quotidien Radikal.

Les autorités sanitaires se préparent au pire. Les hôpitaux de Kütahya et la province voisine de Eskişehir, vont tous être approvisionnés en antidotes à l'empoisonnement au cyanure.

Le Conseil de l'Association turque de médecine a publié une déclaration écrite indiquant que l'effondrement des digues peuvent déclencher un risque majeur et mortel pour la santé humaine et l'environnement dans toute la région.

Source:
hurriyetdailynews.com




Les députés ont achevé la proposition de loi UMP controversée

Les députés ont achevé dans la nuit de mardi à mercredi, sans modification majeure, l'examen de la proposition de loi UMP controversée, interdisant la technique de la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de schiste.


Le vote solennel du texte est prévu mercredi.

La proposition de loi interdit la technique de fracturation hydraulique consistant à injecter de grandes quantités d'eau et de produits chimiques pour briser la roche et extraire le gaz.

Les amendements pour revenir à la formulation initiale de l'article 2 du texte, relatif à l'abrogation des permis déjà octroyés, article très contesté par les écologistes, mais aussi par le PS et le PCF ont été repoussés.

La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a estimé que ces amendements n'étaient pas solides juridiquement et qu'ils aboutiraient à faire la fortune des avocats.

C'est en effet au nom d'une fragilité juridique que l'article du 2, qui prévoyait une abrogation pure et simple, a subi une nouvelle rédaction en commission la semaine dernière.

Un amendement de Pascal Terrasse (PS) et de Pierre Morel-A-l'Huissier (UMP), avec avis favorable du gouvernement et de la commission a été adopté, précisant que le rapport délivré par les titulaires de permis dans les deux mois à compter de la publication de la loi devra préciser la technique qu'ils emploient et être rendu public.

De même, la liste des permis abrogés sera rendue publique, selon un amendement des Verts qui a été adopté.

Un amendement d'un des rapporteurs du texte, Michel Havard (UMP) prévoit que le rapport d'information sur les techniques d'extraction des hydrocarbures, prévu par l'article 4, pourra proposer la mise en place d'un programme d'expérimentation.

Le PS a prévu de voter contre ce texte.


(©AFP / 11 mai 2011 04h09)


Abrogation des permis/gaz de schiste: ressaisir le Parlement en cas de turpitude


L'ancien ministre et député, Jean-Louis Borloo (app. UMP), a proposé mardi qu'en cas de turpitude sur les abrogations de permis de gaz et d'huile de schiste, le Parlement soit saisi pour une abrogation définitive après le délai de deux mois prévu par le texte.

Tout ce que je demande si, par extraordinaire, dans les deux mois, il y avait quelque turpitude de quelque groupe que ce soit, c'est que le Parlement soit saisi, a-t-il lancé pour répondre aux inquiétudes suscitées par la dernière mouture de la proposition de loi UMP sur les gaz et huiles de schiste.

La version initiale prévoyait une abrogation pure et simple, alors que, désormais, les titulaires des permis auront deux mois pour déclarer la technique utilisée. C'est seulement s'ils recourent à la fracturation hydraulique, ou s'ils ne répondent pas, que les permis seront abrogés.

Tout le monde est d'accord dans cette affaire, a affirmé M. Borloo. S'il y avait un ou deux cas, on revient devant le Parlement, a répété l'ancien ministre de l'Ecologie, dont l'administration a signé des autorisations de recherche. Ce qu'il a qualifié d'énorme erreur.

Si dans huit semaines nous étions déçus, nous revenons pour une abrogation définitive, a-t-il martelé à la tribune devant Nathalie Kosciusko-Morizet, son successeur.

M. Borloo a appelé de ses voeux une réforme en profondeur du code minier. Cela fait 17 ans que la France délivre des autorisation de recherche selon une procédure allégée, a expliqué celui qui fait de ce sujet une affaire personnelle.

J'avais déposé une proposition de loi plus simple, je me range à l'avis juridique de la commission sur le texte de Christian Jacob voté en commission, a-t-il encore ajouté.


(©AFP / 11 mai 2011 01h00)

Yves Cochet (EELV) défend en vain le rejet d'un texte reculade


Le député EELV Yves Cochet a interpellé mardi soir la ministre de l'Ecologie à l'Assemblée en exigeant d'avoir tous les dossiers sur les permis octroyés pour les gaz et huiles de schiste et a défendu en vain le rejet du texte UMP examiné, qualifié de reculade.

Le député Europe Ecologie-Les Verts a jugé que cette loi, aux apparences trompeuses, est une reculade. Le gouvernement et l'UMP jouent un double jeu sur ce dossier, a-t-il accusé.

Seul député, avec le communiste André Chassaigne, a avoir voté contre la nouvelle version contestée du texte la semaine dernière, M. Cochet s'est livré à un plaidoyer contre la dernière mouture de la proposition de loi de Christian Jacob et sur l'exploitation des gaz de schiste en général qui consiste à essorer la terre jusqu'à la dernière goutte.

Il a demandé à la ministre la transparence et la communication de tous les dossiers. En amont, il y a un dossier. Nous voulons avoir ces dossiers, a-t-il expliqué. Ce n'est pas une demande pour creuser un trou! C'est chercher du gaz de schiste!, a-t-il argumenté.

Nathalie Kosciusko-Morizet lui a répondu que tous les dossiers sont communicables évoquant 85 dossiers. Pour un permis de recherche, on évalue la capacité technique et financière de l'entreprise, a-t-elle précisé, jugeant que cela est insuffisant.

Sans les changements intervenus la semaine dernière sur l'article 2 relatif à l'abrogation des permis, M. Cochet aurait voté la loi, a-t-il dit.

Bien sûr, si cette loi scélérate est votée, les gens vont se révolter, a-t-il encore ajouté. Car, il s'agit d'un manque de courage politique devant les pressions économiques des industriels, a-t-il ajouté dans un hémicycle plus rempli qu'à l'habitude compte tenu de l'heure.

L'ancien ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, qui avait autorisé des permis alors qu'il était ministre de l'Ecologie, a pris place dans la soirée.

Les deux premières heures de débats ont par ailleurs été émaillées de suspensions de séance, laissant augurer d'une longue nuit de débats.

Le président du groupe des députés PS, Jean-Marc Ayrault, agacé de ne pas pouvoir finir sa première intervention, a protesté vivement auprès du président de séance, Marc Laffineur (UMP), avant de quitter les bancs de l'Assemblée avec les députés de son groupe.

Vous pressez l'Assemblée nationale! Vous voulez aller très vite, pour le vote demain, s'est-il plaint à son retour dans l'hémicycle quelques minutes plus tard.

Vous, collègues de l'UMP, vous ne vous rendez même pas compte que vous êtes en train de vous faire avoir par le gouvernement, a-t-il ensuite lancé, dénonçant les grosses ficelles de l'UMP.

Mais pour son auteur, Christian Jacob, la dernière version est beaucoup plus fiable juridiquement. Pourquoi vous avez voté cela à l'unanimité (en commission, ndlr) et maintenant vous ne le voteriez pas!, a-t-il ajouté.

Le président de la commission du développement durable, Serge Grouard (UMP) a renchéri sur le même thème: le groupe socialiste a voté le texte, l'article 2 tel qu'il est proposé ce soir, qui suscite maintenant son ire.

Nous étions de bonne foi!, a rétorqué M. Ayrault. Nous avons vérifié et vos arguments juridiques ne tiennent pas!, a-t-il ajouté pour se défendre.

Le vote solennel de la proposition de loi doit intervenir mercredi.


(©AFP / 10 mai 2011 23h57)

le texte permet d'aller plus loin dans le principe de précaution selon NKM


La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a jugé mardi que le texte visant à interdire la méthode de fracturation hydraulique pour extraire gaz et huiles de schiste permettait d'aller plus loin dans la mise en oeuvre du principe de précaution.

A l'ouverture de l'examen de la proposition de loi UMP de Christian Jacob sur le sujet, la ministre a redit aux députés que les choses avaient été faites à l'envers et que les permis n'avaient pas été donnés dans de bonnes conditions.

Avec cette proposition de loi, c'est l'occasion d'aller plus loin dans la mise en oeuvre du principe de précaution, a-t-elle lancé. Le documentaire Gasland nous a tous impressionné, avec cette boule de feu qui sort d'un robinet dans une maison américaine, a-t-elle dit.

Concernant les permis déjà octroyés, les procédures ont été respectées mais ces procédures sont très insuffisantes et cet épisode le révèle, a-t-elle ajouté. Elle a évoqué à cet égard une réforme du code minier qui prend en compte de manière insuffisante le point de vue des territoires.

Aux écologistes qui protestent contre la nouvelle rédaction ambiguë de l'article 2 de la proposition de loi concernant l'abrogation des permis, la ministre a assuré qu'il s'agit bien d'abroger tous les permis de recherche qui n'ont plus de raison d'être après l'interdiction de la fracturation hydraulique. Et ce, a-t-elle ajouté, de la manière la plus sûre juridiquement afin d'éviter de prêter le flanc à des demandes de compensations financières qui n'ont pas lieu d'être, a-t-elle expliqué.

La version initiale prévoyait une abrogation pure et simple, alors que, désormais, les titulaires des permis auront deux mois pour déclarer la technique utilisée. C'est seulement s'ils recourent à la fracturation hydraulique, ou s'ils ne répondent pas, que les permis seront abrogés.

L'un des rapporteurs du texte, Michel Havard (UMP), a jugé le texte équilibré.

Dans la matinée, quelques centaines de manifestants, dont Nicolas Hulot et Eva Joly, ont exigé l'interdiction totale des gaz de schiste, jugeant insuffisante la proposition de loi.


(©AFP / 10 mai 2011 20h27)


Les sénateurs PS refusent d'être co-rapporteurs


Les sénateurs socialistes ont annoncé mardi dans un communiqué qu'ils refusaient d'être co-rapporteurs de la proposition de loi UMP sur le gaz de schiste, qui viendra en discussion le 25 mai en commission et le 1er juin en séance publique.

Les sénateurs socialistes rappellent qu'ils ont été les premiers à prendre l'initiative de légiférer en déposant une proposition de loi le 24 mars sur le bureau du Sénat.

Si la droite s'est depuis inquiétée des conséquences de ces autorisations, et a obtenu l'examen à l'Assemblée Nationale d'une proposition de loi, elle demeure dans une position ambigüe, déclare le communiqué. Elle introduit notamment des ouvertures qui profiteront aux industriels spécialisés dans cette activité ajoute-t-il.

Les sénateurs PS réaffirment leur opposition quelle que soit la technique utilisée aux exploration et exploitation de gaz de schiste.

Ils dénoncent également tous les permis actuellement accordés et tous ceux qui pourront l'être à l'avenir grâce à cette loi volontairement floue qui comporte des subterfuges techniques conluent-ils.


(©AFP / 10 mai 2011 18h36)
Je relaye ici une information que nous a très gentiment transmis un lecteur du blog et je vous invite (surtout les Québecois) à aller le consulter Ici

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On cherchait une explication à la mort de 19 bovins en Louisiane en avril 2009, ou aux pluies d'oiseaux qui ont soulevé bien des interrogations aux Etats-Unis en janvier 2011. Un éminent chimiste et toxicologue suggère une explication qui selon lui tient la route : un méfait des fameux gaz de schiste.

C'est la première fois qu'un chimiste et toxicologue reconnu se penche sur la question des gaz de schiste. Ses analyses sont édifiantes : « Jamais une telle concentration de produits chimiques n'a été injectée dans le sol, c'est un véritable réacteur chimique. »

André Picot, directeur de recherche honoraire du CNRS, créateur de l'unité de prévention du risque chimique et président de l'Association Toxicologie-Chimie (ATC), a analysé pendant un mois les sources officielles américaines et canadiennes, où les gaz et huiles de schiste sont exploités depuis cinq ans déjà (lire son rapport en PDF).

Aux Etats-Unis, différents événements troublants donnent à penser à André Picot que les gaz de schiste ont déjà tué des animaux. Il formule une hypothèse à propos de la mort des bovins en Louisiane – un troupeau soupçonné d'avoir ingéré du liquide de fracturation de la société Chesapeake Energy :

« Existe-t-il une relation entre les saignements de la langue et la bave observés sur les bovins décédés, et la forte concentration de N-Oxyde de 4- nitroquinoléine identifiée par l'EPA parmi les produits majoritaires de certains liquides de fracturation ? C'est possible. »

Les oiseaux intoxiqués par l'hydrogène sulfuré ?

En effet, les eaux de fracturation contiennent « 14 mg/litre de N-Oxyde de 4-nitroquinoléine » :

« C'est un composé peu connu mais dont des biologistes japonais ont démontré qu'à très faible dose, il entraînait chez les rongeurs (rats et souris) des cancers sélectifs de la bouche et de la langue.

Egalement présents : le benzène qui peut entraîner des leucémies, et les chromates qui provoquent des cancers des fosses nasales, de la peau, du larynx, des bronches et des reins. »

Surtout, le scientifique pense tenir une explication aux mystérieuses pluies d'oiseaux morts du début de l'année :

« Une émanation d'hydrogène sulfuré pourrait très bien avoir causé la mort massive d'oiseaux morts en Arkansas, en janvier dernier. Rappelons que ce gaz nauséabond tue plus rapidement que le monoxyde de carbone et qu'il est en plus doté d'un effet anesthésiant puissant sur le nerf olfactif. »

Les produits volatils dangereux s'échappant des bassins de décantation, comme l'hydrogène sulfuré (le même qui tue en un éclair et que l'on trouve dans les algues vertes) et les BTEX (composé de benzène, toluène, ethylbenzène, et xylènes) qui ont certainement déjà eu des effets neurotoxiques sur les populations vivant à proximité.
Des effets toxiques à court terme et cancérigènes à long terme

Parmi les effets des gaz de schiste sur l'environnement et la santé des travailleurs et des populations installées autour des forages, André Picot s'inquiète, dans l'ordre de gravité :

des quantités d'eau phénoménales nécessaires pour l'hydro-fracturation, qui risquent mécaniquement d'assécher les nappes phréatiques

du risque de pollution des nappes phréatiques : on crée un mini-séisme dans le sous-sol et on risque de traverser des zones où l'on puisera de l'eau de consommation plus tard,

du risque d'évaporation de produits dangereux : les 20% d'eau qui ressortent après le processus de fracturation sont ensuite mis en bassin de décantation, d'où tous les produits volatiles s'évaporent, dont le benzène.

Les effets sur la santé peuvent aller d'intoxications à court terme à des cancers qui risquent de n'apparaître que dans vingt-cinq ans.
Que va répondre Nathalie Kosciusko-Morizet ?

Le bilan qu'il vient de publier a été remis au Premier ministre, à Nathalie Kosciusko-Morizet et à Eric Besson, ainsi qu'aux députés ayant participé au débat parlementaire du 29 mars.

Le but ? Peser pour que la proposition de loi déposée par Christian Jacob (UMP) visant à interdire l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de schiste soit adoptée ce mardi 10 mai. Et que la technique de fracturation hydraulique à l'américaine soit définitivement bannie chez nous. (Voir le schéma explicatif sur la fracturation hydraulique)

Il en est convaincu :

« En France, notre sous-sol est trop fragile, et les densités de population trop importantes. »

Le rapport de 45 pages (en PDF) publié sur le site de l'association donne, tableau après tableau, tous les détails chimiques disponibles sur le contenu des liquides de fracturation, et leur toxicité. Afin que les non-chimistes comprennent les grands enjeux qui en ressortent, en voici un petit résumé.
Les pétroliers fournissent des données « en trompe l'œil »

Rappelons que la fracturation hydraulique
consiste à injecter à forte pression une grande quantité d'eau, mêlée à des produits chimiques, pour traverser la roche imperméable afin de libérer les hydrocarbures. Ce mode d'extraction non conventionnel utilise des milliers de substances chimiques.

Il y en aurait 2 500, présents à l'état pur ou sous forme de mélange, mais au nom du secret industriel, les entreprises n'étaient jusqu'ici pas tenues de toutes les citer.

André Picot a analysé les 200 produits qu'il a identifié sur la liste de 400 décrits dans le rapport publié en février dernier par l'agence de protection de l'environnement américaine (EPA).

Le problème, explique André Picot, c'est que les données sont « en trompe l'oeil » :

« On nous donne les noms des produits, mais pas leur concentration. Ainsi les industriels disent qu'ils injectent 90% d'eau, 9,5% d'agents de soutènement pour empêcher la roche de se réagréger et selon les sociétés pétrolières, entre 0,5% et 2% de produits chimiques ajoutés comme additifs. »

Or c'est plus compliqué que ça, car 20% de l'eau injectée (il faut 10 millions de litres par fracturation) ressort, et les entreprises ne communiquent que sur ce qu'elles injectent :

« Certains produits ne sont pas dangereux au départ, mais à l'arrivée ils peuvent être mutagènes et cancérogènes. »

C'est ce que le toxico-chimiste a compris :

« La fracturation hydraulique est “un ‘réacteur chimique’ extraordinaire : on est face à un circuit fermé, situé à environ 2000 mètres sous le sol, chauffé et sous pression. Ce type de réactions chimiques je ne l'ai vue qu'en laboratoire, mais pas à cette échelle.”

Source: Rue 89


Le mystère des oiseaux morts gagne l'Europe par euronews-fr
mardi 10 mai 2011
Décrire en un mot la beauté du spectacle qui s'offre à vos yeux lorsque des milliers de flamants nains*, aussi roses que des roses, viennent s'accoupler sur le lac Natron en Tanzanie dans la vallée du grand rift de l’Afrique de l'Est, est de l'ordre de l'impossible, on y reste béa, c'est tout.

Mais lorsque cette beauté est menacée il devient peut être utile de prendre la plume, du moins pour essayer de convaincre. Encore une fois il va falloir ensemble faire marcher tout nos réseaux, pour tenter d'enrayer la folie humaine.

En effet, le président tanzanien Jakaya Kikwete a récemment ressuscité un ancien projet d'une autorisation de création d'une exploitation d'une mine de soude sur le Lac Natron. Abandonné en 2008 en raison des préoccupations légitimes du National Environmental Management de la Tanzanie, il est aujourd'hui de nouveau sur la table des négociations.

Il est vrai que l'offre de 450 Millions de dollars de la société Indienne "Tata Chemicals" est alléchante, et le président tanzanien n’hésite plus à annoncer publiquement :

"Il n'est pas nécessaire d'attendre plus longtemps, une récente étude démontre que les activités de cette exploitation n'auront aucun impact sur l'écosystème du lac, et l'argument des militants écologistes qui veulent nous faire croire que la population des flamands roses risque de disparaitre, n'est pas vrai."

Pour protéger les flamants nains, le président Kikwete a promis que cette usine ne sera pas construite sur les berges du lac lui-même, mais à 70 kilomètres à l'intérieur des terres. Le carbonate de soude serait alors acheminé du lac à l'usine au moyen de pipelines, dont le président assure qu'ils permettraient de protéger les flamants roses de toute perturbation.

Cependant, les écologistes restent très sceptiques.

Selon l’ornithologiste Neil Beker, l'impact de cette activité entrainerait des perturbations irrémédiables sur les colonies de flamants, dont la quiétude du lac est nécessaire à leur reproduction, c'est un lieu unique au monde.

En effet, plus de la moitié des flamants nains dans le monde (entre 65-75%) sont nés au lac Natron. Ce lac salé et peu profond, offre un habitat optimal pour les flamants et leurs poussins. Cet environnement saumâtre au Ph élevé, garde les mammifères prédateurs à distance.

"Bien qu'on en dénombre une population d'environ 2 millions dans le monde, le flamant nain a été classé dans la liste rouge des espèces menacées de l'UICN. La réduction de sa population dans le monde est devenue alarmante, voir critique", nous rappelle Matt Aeberhard, réalisateur du film de Disney Nature "les ailes pourpres"

C'est un merveilleux mystère qui pousse les flamants nains à venir se reproduire ici au lac Natron, et même si une année se passe sans qu'un événement majeur de grande reproduction s'effectue, le lac leur offre chaque année, un lieu unique de refuge en Afrique.

Les eaux du lac sont vitales à l’espèce.

Si le cycle de l'eau naturel du lac venait à être perturbé, les flamants nains ne se reproduiraient plus ajoute t il: Ces oiseaux ne se reproduisent que sous certaines conditions, uniquement quand les eaux sont peu profondes pendant les saisons sèches ou après de fortes pluies pendant les saisons humides. Le niveau de l'eau doit être parfaitement équilibré: trop et le lac est transformé en vasière sur laquelle les nids des flamants sont alors inondés, ou trop peu et les berges du lac deviennent alors trop sèches et mortelles pour les poussins, qui périssent d'un accès devenu trop difficile pour rejoindre l'eau.

«Une activité minière à grande échelle sur le Lac Natron entraînerait un déséquilibre hydrologique, surtout si elle implique l'extraction de grandes quantités d'eau du lac», explique Matt Aeberhar

Néanmoins, compte tenu de la rareté des études sur l’environnement biologique du lac, les scientifiques ne savent pas réellement comment les oiseaux vont réagir en cas d'exploitation d'une mine de soude sur ses berges.

Une seule chose est très claire, c'est que l'exploitation minière de soude est incroyablement gourmande en eau. Si l'eau nécessaire au traitement des minéraux est pompée dans les zones humides du lac, l'effet sera dévastateur sur son écosystème. Et nous n'avons absolument aucune garantie des techniques envisagées par le futur exploitant.

C'est pourquoi la sauvegarde du lac à l'état sauvage est absolument vitale pour cette espèce rajoute Neil Baker.

Des activités minières seraient absolument destructeur pour la reproduction de ces flamants nains en danger d'extinction.

Alors qu'une évaluation scientifique d'impact environnemental (EIE) est en cours pour faire la lumière sur cette question, le gouvernement Tanzanien a déjà fait savoir, et cela quelque soit la conclusion de cette étude, que le projet de la mine verrait le jour.

Toutefois, rajoute le président Kikwete, qui s'est fixé l'objectif de doubler le PIB industriel de la Tanzanie à l'échéance de 2025, j'affirme qu'il est dans l'intérêt du pays tout entier que le projet de cette mine voit le jour.

"Ce qui importe ici, au lac Natron, c'est qu'une technologie sophistiquée soit mise en œuvre afin que l’exploitation de la mine ne soit pas nuisible à la reproduction des flamants, et je me demande vraiment, si ceux qui s'opposent à ce mouvement de croissance nécessaire du pays sont vraiment patriotiques, ou si ils ne sont en fait, que de simples agents perturbateurs extérieurs, au service d'une ingérence étrangère."

Kikwete fait valoir que la Tanzanie est confiante et sans crainte sur le projet du lac Natron, et il rappelle qu'au Kenya sur le lac salé de Magadi une exploitation minière de carbonate de soude n'a en rien perturbé la fréquentation des flamants nains.

Le lac Magadi au Kenya

Mais il existe des différences significatives entre Magadi et Natron.

"Il n'y a pas de grands fleuves (donc pas de boue) qui se déversent dans le lac Magadi, le saumure y est donc d'une qualité supérieure que celle du lac Natron" explique Baker. Le carbonate de sodium est y est extrêmement abondant et au rythme de l'extraction actuel, il y a encore des milliers d'années de ressources restantes."

D'autre part les flamants nains ne s'y reproduisent pas, ils y sont fréquents à cause de la nourriture particulièrement abondante qui s'y trouve.

Les perturbations engendrées par les activités minières sur le lac Magadi, ne fait pas courir de risques d'extinction de la population de flamants nains, tandis que pour le lac Natron, c' est une toute autre histoire.

L'enjeu

"Nous ne pouvons pas continuer à pleurer sur notre sort dans notre pays alors que nos minéraux sont toujours inexploités», fait valoir M. Kikwete. c'est un enjeu considérable pour notre croissance et notre avenir.

Mais les écologistes font valoir eux, que l'exploitation minière ne doit pas être précipitée, le lac offre d'autre projets de développement économique possibles qui pourraient également être étudiés. Nous pensons en particulier à des projets bio-technologiques d'exploitations de bactéries de sel, où les risques de pollution sont minimes et tout autant porteur d'avenir.

Le véritable enjeu ici, est bien plus que la sauvegarde des flamants nains: C'est tout le tourisme en Afrique orientale qui serait lésé si l'oiseau disparaissait; La réputation même de la Tanzanie menace d'en prendre un coup, en particulier au Lac Natron qui est un environnement unique au monde.

En outre, il y a ici des populations locales, et je pense en particulier aux Maasais du Natron, qui ont été totalement ignorés dans ce débat, et qui risquent de subir un développement qu'on leur impose sans avoir de un seul mot à dire et sans autre forme de procès.

Une exploitation minière au lac Natron n'est pas seulement une question a soulevé localement, elle est réellement d'envergure internationale, dans la politique Tanzanienne.

Conclusion

Peut-être pouvons nous accorder au gouvernement Tanzanien le bénéfice du doute: Ses représentants ont peut-être raison de penser que toutes les précautions ont été prises dans cette affaire, et que les flamants nains peuvent dormir en paix sans être perturber.

Néanmoins il est peut être bon de lui rappeler aussi, que si ce choix s’avère mauvais, et beaucoup le pense, alors le spectacle surréaliste de ces centaines de milliers d'oiseaux roses qui remplissaient nos yeux d'une joie unique, ne seront plus pour nos petits enfants que ces étranges textes, comme celui ci, envoyés comme mille pigeons voyageurs, et qui ne voulaient pas qu'on efface d'un trait les beautés qu'offre le soleil de l'Afrique.

Source : mongabay.com

...Si vous vous sentez concerné(e)... faite passer...

Le Flamant nain* (Phoeniconaias minor, syn. Phoenicopterus minor) se rencontre depuis l’Afrique (principalement dans la grande vallée du Rift) jusqu’en Inde. C’est le plus petit et le plus nombreux des flamants, comptant probablement jusqu’à un ou deux millions et demi d’individus.

Son principal lieu de reproduction est le lac Natron en Tanzanie, où le pH élevé de l'eau rend difficile l'approche des prédateurs. Comme tous les flamants, il pond un unique œuf blanc crayeux sur un amas de boue. Son plumage est en majeure partie blanc rosâtre.

La différence la plus nette avec le Flamant rose, la seule autre espèce vivant dans l’Ancien Monde, est la zone noire du bec beaucoup plus étendue. La différence de taille n’est évidente que si les deux espèces sont côte à côte, d’autant plus que dans chaque espèce il existe aussi une différence de taille entre les sexes.

Le Flamant nain se nourrit principalement d’une cyanobactérie (Arthrospira platensis, syn. Arthrospira fusiformis, Spirulina platensis), spiruline qui ne se développe que dans les lacs très alcalins1. Le Lac Natron est connu pour ses eaux chaudes et alcalines. Le bec épais de l'oiseau est spécialisé pour saisir des aliments de taille minuscule. La consommation journalière d'un adulte est d'environ de 72 g de matière sèche de cyanobactéries, principalement A. fusiformis2.

Les populations de flamants nains de deux lacs essentiels d’Afrique de l’Est, Nakuru et Bogoria, ont été affectées ces dernières années par un empoisonnement qui pourrait être dû aux toxines de cyanobactéries, aux métaux lourds et aux pesticides.



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La Bulgarie a décidé d’interdire la pêche à l’esturgeon dans le Danube. Le Fonds mondial pour la nature (WWF) est ravi de cette décision.

Les esturgeons sont des poissons extrêmement prisés pour leur caviar dont le kilo peut atteindre plus de 6.000 euros. La Bulgarie a toutefois décidé d’interdire la pêche de cette espèce dans le Danube pour au moins un an. WWF indique dans un communiqué qu’il s’agit là d’"un grand pas en avant" et que les esturgeons ont ainsi "un nouvel espoir de survie". En effet, l’esturgeon est un poisson migrateur menacé de disparition à l’heure actuelle. L’agence nationale de la pêche et de l’aquaculture bulgare envisage déjà de prolonger cette interdiction de cinq ans supplémentaires à partir de l’an prochain.

France 24 rapporte les propos de WWF qui explique que la Roumanie avait mis en place une interdiction de pêche à l’esturgeon de dix ans en avril 2006. Cependant, pour contourner cette loi, les pêcheurs roumains traversaient le Danube pour aller pêcher sur les rives bulgares. En effet, l’estuaire du Danube est l’une des zones principales où vit le grand esturgeon Beluga.

Source: actualité free.fr
Pour la première fois, des chercheurs américains publient une étude qui évalue l’impact de l’exploitation des gaz de schiste sur la qualité de l’eau potable. L’équipe de Robert Jackson, de la Duke University, a constaté que dans les puits situés à un kilomètre ou moins de ces forages «non conventionnels», l’eau contient en moyenne 17 fois plus de méthane.

C’était l’une des images choc du documentaire Gasland de Josh Fox, sorti cette année dans les salles françaises. Un homme ouvre le robinet de son évier en approchant la flamme d’un briquet et des flammes jaillissent… Aux États-Unis la dénonciation de la pollution de l’eau par l’exploitation des gaz de schiste, piégés dans des sédiments profonds, a conduit l’Agence pour la protection de l’environnement à lancer une étude sur l’impact de cette exploitation. Pour aller chercher ce gaz résiduel piégé dans la roche, les exploitants utilisent le forage horizontal et la fracturation hydraulique des roches (avec de l’eau sous pression, du sable et divers additifs) pour libérer le gaz et lui permettre de remonter vers la surface (voir l'infographie).
Jusqu'à 64 mg de méthane par litre

Bien que la production de gaz de schiste ait doublé aux États-Unis entre 2009 et 2010, passant de 63 milliards de m3 à 138 milliards de m3 (lire La ruée vers le gaz de schiste), très peu d’études ont été menées sur son impact sur l’environnement et la santé humaine.

Les chercheurs de la Duke University ont analysé l’eau de 68 puits privés -qui fournissent de l’eau potable à leurs propriétaires- dans le nord-est de la Pennsylvanie et dans l’Etat de New-York. Les puits situés à un kilomètre (ou moins) d’un puits de forage de gaz de schiste contenaient 19 à 64 milligrammes de méthane par litre, contre 1,1 mg/l pour les puits situés au-delà de ce périmètre d’un kilomètre. Ces travaux sont publiés ce mardi dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (édition avancée).
Asphyxie et explosion

Que risquent les consommateurs d’une eau contenant du méthane? La libération du méthane dans l’air entraîne un risque d’asphyxie. A des concentrations élevées –la partie haute de la fourchette observée par l’équipe de Jackson- l’air devient inflammable. En revanche, les conséquences d’une consommation d’eau contenant du méthane ne sont pas connues. Ce gaz n’est pas pris en compte par les normes de potabilité des eaux.

Dans un document accompagnant leur publication, Jackson et ses collègues recommandent le financement de travaux de recherches sur les effets du méthane sur la santé, sur la surveillance des puits d’eau potable, sur l’entreposage des fluides utilisés pour fracturer la roche. 44 millions d’Américains dépendent d’une source d’eau privée pour la consommation domestique et l’irrigation.

© Cécile Dumas

Source: Sciences et Avenir.fr

Hier c'est en Espagne que les thermomètres ont frôlés les records et en particulier dans la région de Madrid et en Andalousie ou des 30°C s'affichaient fièrement.

32.1°C à Séville, 31°C à Badajoz, 30.8°C à Cordoba, 30.8°C à Moron de la Frontera, 30.4°C à Madrid.

La France et l’Allemagne, mais aussi la Norvège et la Suède où relevés des températures comprises entre 24 à 17°C, des températures qui effleurent les records pour un mois de Mai.

En Norvège on pouvait relever hier : 26.6°C à Kotsoy, 25.4°C à Selbu, 25.2°C à Trondheim (13°C), 25°C à Bergen (13°C), 24.9°C à Orland, 24.8°C à Steinkjer, 24.4°C à Skalmen.

En France, on a relevé : 30°C à Mont-de-Marsan, 29.8°C à Gourdon, 29.5°C à Bergerac, 29.2°C à Bordeaux, 29.2°C à Agen, 29.1°C à Mâcon, 29°C à Montauban, 29°C à Lyon, 28°C à Strasbourg et Besançon, 26°C à Paris.

Bref on est partout entre 4 à 6 degrés au dessus de la normale saisonnière.


Opel Twintop surfe la vague par pubzagogo
Plus de 20 mineurs ont été ensevelis, lundi, par un glissement de terrain provoqué par des pluies diluviennes dans la région autonome Zhuang du Guangxi (sud-ouest de la Chine), selon les autorités locales.

L'accident s'est produit vers 13H30 (heure locale) alors que les mineurs se trouvaient dans leur dortoir de fortune dans le village de Luojiang, près de la ville touristique de Guilin, a précisé le porte-parole du bureau municipal de contrô le des inondations et de lutte contre la sécheresse.

De fortes pluies ont touché la région au cours du weekend, avec des précipitations dépassant 100 mm , a fait savoir la même source, ajoutant que le village voisin de Zhongfeng a été partiellement inondé, et environ 70 habitants ont été évacués.

Source: Chine info




En Avril , les catastrophes naturelles ont coûté la vie à 34 personnes et provoqué des pertes économiques directes s'élevant à 5,11 milliards de yuans (786 millions de yuans) en avril, selon un rapport publié lundi par le ministère chinois des Affaires civiles.

L'averse de grêle ont été la catastrophe naturelle la plus meurtrière pour le mois d'avril, coûtant la vie à 18 personnes dans la province du Guangdong (sud).

D'autres régions ont été frappées par la sécheresse, des inondations, des séismes, la neige fondue, des glissements de terrain ou des incendies de forêt. Cependant, les dégâts causés ne sont pas aussi sérieux qu'au cours des années précédentes, selon le rapport.

Ces catastrophes naturelles ont provoqué l'évacuation de 27 000 habitants en avril. Environ 1,85 million d'hectares de champs cultivés ont été affectés par ces désastres et 79 000 hectares ne produiront aucune culture, indique ce rapport.

Presque 6 000 maisons ont été détruites et 77 000 autres endommagées en avril par des catastrophes naturelles, ajoute le rapport.


Source : Agence de presse Xinhua
lundi 9 mai 2011
Une tempête tropicale baptisée Aere ,s’est formée ces dernières 48h à l’Est des Philippines dans le nord-ouest de l’Océan Pacifique.

Elle a provoqué des pluies diluviennes suivis de nombreuses inondations et des glissements de terrain.

Ce lundi on dénombre au moins 9 morts.

600 familles ont été évacuées. Environ 1200 voyageurs sont restés bloqués dans les ports de Bicol.

Les îles de Catanduanes et Bicol sont les plus affectées. Ces dernières 24h il est tombé : 314 mm de précipitations à Daet, 143.4 mm à Tanay, 130 mm à Alabat, 127.6 mm à Legaspi.


En effet le déficit pluviométrique atteint 50 à 75% sur les deux-tiers du pays. Seule la moitié sud est plus arrosée, particulièrement le Languedoc-Roussillon.

Conséquence de ce fort déficit, les premières mesures de restrictions d'eau ont été prises

liste des départements concernés: la Somme, l'Oise, l'Eure, la Loire-Atlantique, la Dordogne, le Lot, le Rhône, le Doubs, l'Isère, la Vendée, l'ensemble de la région Poitou-Charentes, le Cher, la Nièvre et le Val-de-Marne.



Une période cruciale

Pour les agriculteurs, le printemps est calamiteux. Selon Météo France, la moitié nord de la France connaît ainsi des niveaux de sécheresse des sols superficiels jamais atteints à la fin avril au cours des cinquante dernières années. Cette faible pluviométrie conjuguée à une situation exceptionnelle (avril a été le deuxième mois d'avril le plus chaud depuis 1900) pose d'énormes soucis aux éleveurs.

«Pas eu une goutte ici depuis deux mois. Quand j'ai planté le maïs, il y a deux semaines, la terre était à 13°C, je n'avais jamais vu une telle chaleur. S'il ne pleut pas d'ici à une semaine, c'est foutu…», détaille Bruno Beaudrey, qui possède 150 bêtes laitières à Etrappe (Doubs) depuis 1990. La période est en effet cruciale pour de nombreux exploitants qui voient avec angoisse le fourrage sécher et s'interrogent sur le futur rendement des céréales.

Les conséquences pourraient être désastreuses, notamment sur le prix de la nourriture du bétail. «On estime déjà une baisse de 30 à 50% de rendement sur des premières récoltes de fourrage», s'inquiète Dominique Barrau, secrétaire général du premier syndicat agricole français, la FNSEA. Les éleveurs n'avaient pas besoin de ça.

Avec la pression mondiale sur le prix des céréales, qui servent aussi à nourrir les bêtes, leur situation est déjà préoccupante. «Certains vont même devoir faire des emprunts pour nourrir leurs bêtes», prédit un exploitant. La FNSEA a demandé à ses fédérations de faire remonter les informations pour établir un constat de la situation. Préoccupé, le ministère de l'Agriculture organise un comité ministériel sur le thème de la sécheresse, jeudi.

© Matthieu Goar

Source : 20minutes.fr

En revanche pour le colza avec ce beau soleil d'été tout va bien

D'abord, pour vous mettre dans l'ambiance, je vous laisse admirer quelques images de notre belle campagne de fin avril


OM Colza Om de Lys de France par Theodya

..puis forcement je pense à eux, avec ce cadeau de 33 emplois, c'est vrai quoi, à notre époque, au prix où est le beurre...



La France en 2009 avec ses 1 480 800 hectares de colza pour un rendement de 3 771 kg à l'hectare et une production annuelle de 5 584 100 de tonne, represente à elle seule 9,1 % de la production Mondiale. Whaou!!!!!!!!!!!!!, en 2010, les surfaces en colza de 1.46 million d'hectares ont conduit à une production de 4.77 millions de tonnes, soit un peu moins que le plus haut historique atteint en 2009 (5.6 MT).

Utilisation

La graine est récoltée à la moissonneuse-batteuse, stockée et plus tard pressée pour la production d'huile. Les huiles brutes sont ensuite raffinées, dans d'immenses usines comme celle de Grand-Couronne près de Rouen, et celle de Sète. pour être utilisée en alimentation humaine ou dans l'industrie. L'huile de colza raffinée est une huile alimentaire.

En France, à cause de l'essor des biocarburants, et en particulier du biodiesel, la plus grande partie de la production d'huile de colza y est destinée (entre 65 % et 85 %3 selon les sources). Au niveau de l'Union européenne, 63% de l'huile va à l'industrie des biocarburants

Cependant, la culture intensive du colza pour la production de biocarburants utilise de grandes quantités d’engrais azotés qui produisent en particulier, lors de leur dégradation par les micro-organismes du sol, du protoxyde d'azote ou N2O, un gaz à effet de serre 300 fois plus actif (en termes d’impact sur le réchauffement climatique global à quantité équivalente) que le (CO2) et ayant un plus long cycle atmosphérique que celui-ci.

Source: Wikipedia


Bon ben, sinon, pour le reste du territoire, qui n'est pas encore en fleurs et les agriculteurs qui n'ont pas encore choisis le colza, ...la flotte se sera walou..., qu'ils en prennent de la graine... faudra attendre un peu Messieurs, voila...sinon ...du maïs...ça c'est une Bonne idée... non?...


Les cultures victimes de la sécheresse en Alsace par BFMTV



...Bon ben allez hop...au gavage...c'est leurre...on va faire le plein...
dimanche 8 mai 2011
Il y a vraiment trop de silence qui règne concernant les risques sanitaires liés à l’élevage de saumon. Ils sont mystérieusement enfouis dans un rapport déposé auprès de la Commission d'enquête Cohen, avec cette obligation qui lie au secret toutes les parties du dossier, s'imposant même à sa rédactrice, la biologiste militante anti-élevage Alexandra Morton, qui souhaiterait s'en libérer.

Le Dr Morton, comme tout les experts ayant participé à la recherche sur le déclin du saumon rouge (sockeye) du fleuve Fraser, sont tenus au secret dans cette affaire, après avoir signés un engagement à ne pas divulguer le contenu de ce rapport, de plus de 395 000 documents, jusqu'à ce que la commission les en libère.

Le mois dernier, les avocats de la commission d'enquête Cohen, ont étrangement fait savoir aux parties, que les règles de cette obligation sont maintenant étendues, et inclues toutes les demandes, la correspondance et les documents juridiques déposés par les participants. Pour être plus clair, cette nouvelle règle, interdit aux experts de délivrer des informations, et cela même à la demande d'une requête des services publiques, qu'elle soit sanitaire ou de toute autre nature.

En effet cette semaine, une requête par courrier, émanant de l'agence canadienne d'inspection de l'alimentation réclamait la levée du secret dans ce dossier. Elle voulait ainsi pouvoir consolider une étude en cours, concernant un virus qui touche les saumons. Cette demande a été refusé par la commission d'enquête. Du coup le Dr Morton se retrouve aujourd'hui dans un grand embarras. La clause du contrat qui la lie à cette commission l'empêche de prêter son service à une cause de santé nationale.

"Le niveau des règles nous liant au secret est monté d'un cran, ce qui m'interdit d'en divulguer une once de son contenu, et nous sommes là face un grave problème. C'est une situation terrible, je suis venu à bout de mes ressources" avoue impuissante Alexandra Morton.

C'est pourquoi, Greg McDade, l'avocat du Dr Morton, réclame instamment, que le travail effectué par sa cliente pour la commission Cohen, soit rendu public au plus vite.

"Actuellement, les règles m'empêchent moi même de vous en dire plus" a déclaré McDade.
"D'où notre profonde inquiétude ... Tout ce que je peux vous dire, c'est que je ne peux absolument pas commenter plus." à rajouté l'avocat lui même tenu au secret.

Après une réunion d'avocats tenue d'urgence mardi dernier, certains espèrent que cette situation soit saisie au plus vite par la Cour suprême de la Colombie-Britannique, et qu'elle tranche ce différend avec Bruce Cohen, qui dirige la commission.

Des sources non officielles indiquent que ces dossiers révèlent en particulier, qu'une anémie infectieuse du saumon peut avoir été trouvé dans les saumons de pisciculture. Il se pourrait aussi, que les symptômes de cette maladie aient été observés chez les saumons sauvages du Pacifique. Cela pourrait indiquer aux scientifiques qu'un nouveau virus, similaire à l'ISA, se répand très rapidement chez les saumons sauvages, dans le Pacifique nord-est.

L'ISA est une maladie qui affecte le saumon atlantique et le saumon coho de pisciculture en Norvège, en Ecosse et au Chili. Vers la fin des années 1990, cette même maladie a entraîné la destruction totale de prés de 10 Millions de saumons dans un élevage du Nouveau-Brunswick.

Bien que la plupart des saumons sauvages du Pacifique soit considérées comme résistants à l'ISA, ce virus peut avoir muter et évoluer. Depuis plusieurs années, les militants anti-élevage, et le Dr Alexandra Morton en fait partie, alertent en permanence sur cette grave menace qui pèse sur les saumons du Pacifique.

Carla Shore, porte-parole de la Commission Cohen, a bien confirmé que le Dr Morton a écrit aux avocats de la Commission, et qu'elle demande à être libéré de son engagement au secret.

Le processus qui permet de rendre publics les rapports scientifiques doivent d'abord passer par des commissions internes, qui valident ou non leurs fondements. Dans le cas de ce dossier qui traite de l'aquaculture, les commissions de validation ne sont pas prévues avant des mois, ce qui en interdit aujourd'hui totalement l’accès.

© Copyright Postmedia News

Source: www.canada.com


samedi 7 mai 2011
PARIS - Les énergies renouvelables peuvent et doivent représenter la plus grande partie de l'offre énergétique d'ici 2050, indique un projet de rapport du Groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec) obtenu par l'AFP.

Le résumé à l'intention des décideurs, issu d'un rapport de 1.500 pages, doit être présenté sous sa forme définitive lundi lors d'une réunion du Giec à Abou Dhabi.

La version finale pourrait être quelque peu différente dans la formulation, mais pas vraiment sur le fond, a indiqué à l'AFP un représentant de l'industrie qui a participé à ce rapport.

Cette évaluation, de loin la plus complète de l'ONU sur le potentiel de ces énergies propres, compare 164 scénarios.

En 2008, six types de renouvelables représentaient 12,9% de l'offre énergétique globale: la biomasse (10,2%), l'hydraulique (2,3%), l'éolien (0,2%), le solaire (0,1%), la géothermie (0,1%) et l'énergie issue de l'océan (0,002%).

Les énergies fossiles, charbon, pétrole et gaz représentaient 85% et le nucléaire 2%.

Stimulées par des mesures gouvernementales, des coûts technologiques de plus en plus faibles et le prix croissant des énergies fossiles, le déploiement des énergies renouvelables a augmenté rapidement ces dernières années, indique le texte.

Elles ont représenté près de la moitié des 300 gigawatts générés par les nouvelles installations électriques dans le monde en 2008 et 2009, le reste était très largement couvert par le charbon.

Rédigé avant la crise de Fukushima, le projet de rapport estime qu'il est plus probable d'assister d'ici 2050 à une vraie montée en puissance des renouvelables qu'à un scénario qui privilégierait le nucléaire et la capture et stockage de CO2 (CCS), une autre façon de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre (GES).

De manière générale, la majorité des scénarios montrent une augmentation substantielle, de 3 à 20 fois, du déploiement des énergies renouvelables d'ici 2030, 2050 et au delà.

La part future de ces énergies varie énormément en fonction des scénarios, les plus ambitieux imaginant qu'elles pourraient couvrir les 3/4 des besoins.

Ceci dit, de nombreux obstacles s'élèvent encore sur cette route, comme les subventions aux énergies fossiles ou l'absence de structures adéquates pour développer de nouvelles technologies.

Pour parvenir aux objectifs internationaux de réduction de GES, une réforme profonde de nos systèmes énergétiques va être nécessaire, est-il écrit.

Et cela va demander beaucoup d'argent: 1,4 à 5,1 trillion de dollars pour la prochaine décennie, et de 1,5 à 7,2 trillion de dollars pour la période 2021-2030.

Le Giec, créé en 1988, est l'instance scientifique qui fait autorité en matière de réchauffement climatique. Ce rapport intermédiaire devrait contribuer à la rédaction du 5ème grand rapport, prévu en 2014.


Source: ©AFP

Le GIEC * a pour mandat d'évaluer, sans parti pris et de manière méthodique, claire et objective, les informations scientifiques, techniques et socio-économiques disponibles en rapport avec la question du changement climatique d’origine humaine. Le GIEC travaille à rendre compte des différents points de vue et des incertitudes, tout en dégageant clairement les éléments qui relèvent d'un consensus de la communauté scientifique.
Le GIEC n'est donc pas un organisme de recherche, mais un lieu d'expertise visant à synthétiser des travaux menés dans les laboratoires du monde entier

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