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samedi 1 mai 2021

 

Un violent orage a causé la mort de 11 personnes et fait neuf disparus ainsi que plus d’une centaine de blessés dans une ville côtière proche de Shanghai, ont annoncé samedi les autorités chinoises.

L’orage, accompagné de vents violents, s’est abattu vendredi soir sur la ville de Nantong, sur la rive nord de l’estuaire du Yangtsé, le plus long fleuve de Chine. Selon la mairie, la tempête a tué 11 personnes et fait 102 blessés, tandis que 3050 habitants ont été évacués.

Les victimes ont péri à la suite de chutes d’arbres ou de poteaux électriques ou bien ont été poussées dans des cours d’eau par les vents, a précisé la mairie sur le réseau social Weibo. Un bateau de pêche a en outre chaviré, jetant 11 membres d’équipage dans les eaux. Seuls deux d’entre eux ont été récupérés, les neuf autres étant portés disparus.

«De nombreuses habitations ont été endommagées», selon le communiqué. Selon le site d’information Toutiao.com, l’orage s’est accompagné de grêlons d’un à 3 cm de diamètre. La ville de Nantong, dans la province du Jiangsu (est), compte près de 8 millions d’habitants sur son vaste territoire.

© AFP

 

Malgré la puissance de ce séisme qui s’est produit au nord-est du Japon, les autorités ont signalé qu’il n’y avait aucun risque de tsunami.

Le séisme a eu lieu à 10H27 locales (03H27, heure suisse) à une profondeur de 47 kilomètres dans le Pacifique, au large d’Ishinomaki, dans la préfecture de Miyagi, non loin de l’épicentre du tremblement de terre de 2011 qui avait déclenché un important tsunami, tuant plus de 18’000 personnes.

L’USGS et l’agence météorologique japonaise ont toutefois assuré qu’il n’y avait pas de risque de tsunami à la suite du séisme, qui a produit de fortes secousses le long de certaines parties de la côte orientale et a également été ressenti à Tokyo.

Un responsable de l’agence japonaise a cependant averti que de fortes répliques pourraient frapper la région dans environ une semaine, ajoutant que le mauvais temps prévu pourrait déclencher des glissements de terrain à la suite des dernières secousses.

Il n’y avait aucun dommage signalé dans l’immédiat, mais deux personnes ont été légèrement blessées par du bris de vitre dans une gare d’Onagawa, et une octogénaire a été hospitalisée après une chute dans un supermarché de Fukushima, a rapporté la télévision publique NHK. «Nous sommes au courant des informations mais sommes encore en train de recueillir des informations», a dit à l’AFP Kazuto Takeda, un responsable du service de gestion des urgences de la préfecture de Miyagi.

L’opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima, la firme Tepco, a assuré de son côté que l’usine, qui avait partiellement été détruite après le tsunami en 2011, n’a enregistré aucun signe anormal. «Les opérations se déroulent normalement», a indiqué à l’AFP le porte-parole de Tepco, Koichiro Shiraki. Le trafic ferroviaire, y compris celui des trains à grande vitesse shinkansen, a été interrompu, a indiqué de son côté NHK. Des ascenseurs sont également restés bloqués dans certains immeubles de Miyagi.

Le Japon se trouve sur la «ceinture de feu» du Pacifique, un arc d’intense activité sismique qui s’étend à travers l’Asie du Sud-Est et le bassin du Pacifique. Il a de strictes normes de construction pour que ses bâtiments soient capables de résister à de fortes secousses.

© AFP

vendredi 30 avril 2021

 

Les insectes connaissent un déclin mondial sans précédent. Selon une étude parue en 2017, la biomasse des insectes volants auraient diminué de 75% en Allemagne en l'espace de trente ans. 

Un phénomène confirmé deux ans plus tard par une autre étude ayant conclu que plus de 40% des espèces seraient aujourd'hui menacées d'extinction.

Perte d'habitat, changement climatique, pollution chimique et pesticides ou encore espèces invasives, plusieurs facteurs sont invoqués pour expliquer cette hécatombe. Mais c'est un autre phénomène qu'une nouvelle étude publiée dans la revue Biological Conservation met en lumière. Un facteur plus méconnu qui jouerait pourtant un rôle crucial dans la disparition des insectes : la pollution lumineuse.

Un éclairage artificiel devenu omniprésent

Le problème n'est pas nouveau. Au cours des dernières décennies, la lumière artificielle est devenue omniprésente dans notre quotidien, en particulier la nuit. Il suffit d'observer une photo de la Terre capturée depuis l'espace pour constater que dans de nombreuses régions, la nuit n'est plus synonyme d'obscurité totale. Une pollution que dénoncent depuis plusieurs années les spécialistes.

Car cet excès de lumière ne fait pas que masquer les étoiles ou gaspiller de l'énergie. Il affecte aussi les écosystèmes et leurs habitants. Pour évaluer l'impact de cette pollution sur les insectes, les auteurs de la nouvelle étude ont mené une méta-analyse de plus de 200 travaux scientifiques sur le sujet. Leurs conclusions confirment que ces animaux n'échappent pas au phénomène.

La lumière artificielle nocturne "peut affecter les insectes dans presque tous les aspects de leur vie", en les rendant incapables de remplir certaines fonctions biologiques, explique dans un communiqué, Brett Seymoure de l'Université Washington de St Louis. L'un des exemples les plus répandus est celui du papillon de nuit volant autour d'une ampoule allumée qu'il confond avec la lune.

D'après des recherches citées dans l'étude, un tiers des insectes piégés dans les environs de ces lumières meurent dans la nuit, soit de fatigue soit en étant mangé par un prédateur. Chez certaines espèces, la pollution lumineuse affecterait également la recherche de nourriture, la rencontre de partenaires ou encore le développement des jeunes insectes.

La lumière, une cause majeure de mortalité

Face à un tel constat, Brett Seymoure et ses collègues affirment que la lumière artificielle serait l'une des causes majeures de la mortalité des arthropodes. "Nous pensons vivement que la lumière artificielle de nuit - associée à la perte de l'habitat, la pollution chimique, les espèces invasives et le changement climatique - est le moteur du déclin des populations", écrivent les chercheurs dans leur rapport.

"Nous avançons ici que la lumière artificielle de nuit est un autre facteur important - mais souvent sous-estimé - de l'apocalypse des insectes", poursuivent-ils. Une apocalypse qui pourrait avoir de sérieuses conséquences sur notre quotidien. "La plupart de nos cultures - et des cultures pour nourrir les animaux que nous mangeons - ont besoin d'être pollinisées, et la plupart des pollinisateurs sont des insectes", a rappelé Seymoure.

"Alors que les insectes continuent de disparaître, cela devrait être un immense drapeau rouge. Avec une société de plus de sept milliards d'individus, nos ressources alimentaires sont menacées", a-t-il ajouté. Néanmoins, le tableau n'est pas totalement noir. Contrairement à d'autres facteurs, la pollution lumineuse est un phénomène contre lequel il est facile de lutter.

Des conseils contre cette pollution

La solution : revoir nos habitudes d'éclairage et éteindre les lumières qui ne sont pas nécessaires. "La pollution lumineuse est relativement facile à éliminer, une fois que vous avez éteint la lumière, elle disparait", a appuyé le spécialiste. "Je ne dis pas que nous devons éliminer la lumière la nuit, je pense que nous devons l'utiliser plus judicieusement".

Parmi les autres recommandations mentionnées, les auteurs évoquent également la possibilité d'installer des capteurs de mouvement pour que les lumières ne restent pas constamment allumées, de poser des luminaires pour ne pas laisser les ampoules à nu qui ont tendance à illuminer dans toutes les directions ou encore d'utiliser des teintes de lumière moins attirantes pour les insectes comme des tons ambrés.

© Géo

...En attendant et en espérant que nos esprits individuels, familiaux, collectifs, politiques, etc...deviennent eux lumineux...ceci..."

“Ce n'est pas la lumière qui manque à notre raison, c'est notre raison qui manque de lumière.”

Gustave Thibon





 

On a constaté une fuite sur un réservoir de stockage de déchets nucléaires dans un ancien réacteur au plutonium dans l’État de Washington , a déclaré le ministère de l’Énergie. 

Les responsables locaux préviennent que le site vieillissant émettra au moins 5000 litres de produits chimiques au cours de l’année prochaine.

Le réservoir qui fuit, situé sur le site de Hanford dans le sud-est de Washington, à seulement une quinzaines de km à l’ouest du fleuve Columbia, a été annoncé jeudi par le département de l’énergie.

Une brèche dans un réservoir de stockage vieux de 75 ans a été soupçonnée il y a plus d’un an, mais n’a été confirmée que récemment

Cette fuite s’ajoute à l’estimation des autorités écologistes de l'état, qui elles prétendent que depuis des années, plus de 3 millions de litres d'eaux radioactives se sont déjà répandus dans le sol du site de Hanford. 

Alors que le réservoir en fuite problématique du jour, désigné comme étant le B-109, n’est que la deuxième fuite officiellement confirmée par les autorités sanitaires à Hanford (la première a été détectée en 2013), beaucoup des 149 réservoirs de stockage du site sont soupçonnés d’avoir des problèmes de fuite, le département d’écologie de Washington estime que plus plus de 750 000 litres de déchets se sont déjà échappés de la «Ferme B» à elle seule, là où justement se trouve notre fameux B-109. 

Dans toute l’installation de Hanford, le département d’écologie de Washington pensent qu’un 3 million de litres d'eaux irradiées se sont déjà répandus dans le sol.

Cela met en évidence le besoin critique de ressources nécessaires pour faire face aux dépérissement des réservoirs vieillissants de Hanford, qui continueront de fuir au fil du temps si rien n'est fait.

Bloupssss...mais où se trouvent les responsables?

© Nature Alerte



 

C'est une opération mondiale qu'a dirigée Interpol durant le mois de mars dernier. L'organisation intergouvernementale a coordonné une action simultanée de 300 agences qui ont mené 34 000 inspections dans 67 pays en vue de détecter des violations de la réglementation en matière de pollution marine. 

« Nous avons vu le nombre d'inspections plus que doubler depuis la première édition : un signe clair que la communauté internationale ne supportera pas les attaques criminelles contre notre environnement », a réagi Jürgen Stock, secrétaire général d'Interpol.

La campagne de contrôle a révélé 1 600 infractions qui ont donné lieu à des amendes et à des enquêtes sur tous les continents. Parmi celles-ci, figurent 1 000 infractions de pollution dans les zones côtières et les rivières qui se jettent dans les océans (rejets d'eaux usées, de mercure, plastiques et autres contaminants), 500 actes de pollution commis en mer (rejets d'hydrocarbures, démolition illégale de navires, émissions de soufre des navires) et 130 cas de trafic de déchets via les ports.

Parmi les infractions constatées, les services de contrôle ont mis à jour un important réseau criminel de trafic de déchets plastique entre l'Europe et l'Asie qui a donné lieu à une coopération entre les autorités des deux régions concernées. L'opération a d'ores et déjà permis d'appréhender 22 suspects et de stopper l'exportation illégale de milliers de tonnes de déchets. Les garde-côtes italiens ont également saisi 11 000 tonnes de déchets métalliques mélangés à du plastique, du caoutchouc, de l'huile minérale et d'autres contaminants sur des vraquiers à destination de la Turquie. Des transferts illégaux de déchets en provenance d'Europe ont également été signalés par la Namibie, les Philippines et la Croatie.

Les délinquants ont exploité les vulnérabilités liées à la réduction de la surveillance résultant de la pandémie, explique Interpol. Autres effets de la crise sanitaire : treize infractions concernaient des déchets médicaux tels que des masques et des gants jetables utilisés contre la Covid-19. La hausse du cours de l'or entraîne par ailleurs une augmentation de l'exploitation minière illégale à l'origine de rejets de mercure dévastateurs en Afrique et en Amérique du Sud.

© Actu-Environnement, Laurent Radisson: Rédacteur en Chef délégué aux marchés HSE





Des tonnes de poissons morts se sont échouées sur les rives du lac Qaraoun, lac déjà très pollué, dans l'est du Liban ces derniers jours, a déclaré jeudi un responsable.

On ne connait toujours pas les causes de cette hécatombe qui, selon plusieurs pêcheurs locaux, était d'une ampleur sans précédent.

Jeudi des milliers de poissons de toutes tailles gisaient morts sur plus de cinq kilomètres de rivage, l'air ici, empeste leur putréfaction.

Le lac Qaraoun a été construit comme réservoir sur la rivière Litani en 1959 pour produire de l'énergie hydroélectrique dans la région et fournir de l'eau pour l'irrigation.

Pourtant, depuis plusieurs années, de nombreux scientifiques alertaient que d'énormes quantités d'eaux usées, de déchets industriels et de ruissellement agricole contenant des pesticides et des engrais s'y répandaient sans aucun controle et rendaient les eaux du lac de plus en plus toxiques

Depuis 2018, la pêche y est interdite car les poissons y ont été déclarés impropres à la consommation humaine, pourtant les poissons du lac continuent d'apparaître sur les étals de plusieurs marchés environnants.

Les Autorités sanitaires du fleuve Litani et la Société pour la protection de la nature au Liban ont mis en garde vendredi contre une possible "épidémie virale" et ont appelé à l'interdiction de la pêche dans le Litani ainsi que dans le lac.

Kamal Slim, un expert en eau qui prélève des échantillons d'eau du lac depuis 15 ans, a déclaré que la pollution pourrait être la cause de cette hécatombe. "des analyses sont en cours", a déclaré le chercheur.

Le lac abrite des cyanobactéries depuis des années, et des proliférations d'algues bleues qui libèrent des toxines apparaissent chaque année durant les mois les plus chauds.

© Nature Alerte


 

mercredi 28 avril 2021

 

Depuis cinq jours, le petit ruisseau de Ghlin, une section de la ville de Mons, est bleu fluo. Le Service Public de Wallonie (SPW) s’est rendu sur place pour effectuer plusieurs prélèvements, indiquent nos confrères de Sudpresse. Les résultats sont toujours attendus. 

C’est le collectif citoyen “Vigilance Pollution Santé Ghlin” qui a donné l’alerte. Le Service Public de Wallonie (SPW) a donc décidé de se rendre sur place pour effectuer des prélèvements, dont les résultats ne seront pas connus avant plusieurs jours. 

“Nous avons mené les investigations d’usage, mais il n’est pas évident d’en savoir plus pour l’instant, car aucune canalisation n’est visible, ce qui ne nous permet pas d’émettre l’une ou l’autre hypothèse”, a expliqué Nicolas Yernaux, porte-parole du SPW, aux journalistes de La DH. “Il n’y a pas de mortalité piscicole constatée. Les résultats nous permettront peut-être d’y voir plus clair et de remonter aux responsables de cette pollution inhabituelle”, a-t-il ajouté.

Source: Sudpresse 

Tu me diras ça change un pneu...des infos pareils


...et sinon ce ne serait pas lié à cette histoire là

 

Après plus de 40 ans d'inaction, les recherches et l'obstination d'un seul homme, le Dr Valentine ont finalement permis d'en révéler le scandale: Plus de 25 000 Barils de DDT (500 000 selon une première investigation non-révélé de 1980) ont été déversé à la mer comme dans une véritable décharge. Ils jonchent aujourd'hui dans les hauts fonds marins au large de Los Angeles.

Une histoire qui n'est pas prêt de se refermer avant des décennies, en raison de son impact continu sur les écosystèmes marins, y compris cette découverte récente; un taux très alarmant et sans précédent de cancer dans la population des lions de mer, avec 1 lion de mer adulte sur 4 en proie à la maladie.

Inventé en 1939 et utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale comme pesticide pour protéger les troupes du paludisme, le DDT est devenu couramment utilisé par la suite dans la pulvérisation des cultures, comme pesticides. Dés les années 60, on a découvert que le DDT était finalement particulièrement toxique, on la finalement interdit en 1972, en 1971 en France.

L'usine du plus grand fabricant de DDT aux États-Unis, Montrose Chemical Corporation, était situé le long de la côte sud de la Californie dans la ville de Torrance. De 1947 à 1982, Montrose a fabriqué et distribué du DDT dans le monde entier. 

Dés 1960 et pendant des décennies, ces déchets dangereux ont été éliminés de deux manières différentes. Une grande partie de cette pollution toxique a été directement déversée dans le système d'égouts qui se déversait dans la mer à environ 4 km au large de la ville de Rancho Palos Verdes.

 Craintif d'être repérée l'usine à finalement décidé de l'évacuer par des barils chargés sur des barges qui les déchargeaient en mer, au large, à environs 10 à 15 miles des cotes, s'emparant ainsi de zones marines comme de véritable sites de décharge de déchets toxiques au large de l'île de Catalina.

Bien que cela semble difficile à croire, au moins une partie de ce dumping était légalement autorisée. Selon le Dr valentine, à l'époque, la pensée politico-scientifique dominante était que l'océan était si énorme qu'il ne pouvait jamais être compromis. Le mantra dans la profession était «la dilution est la solution à la pollution». Avec le recul cette notion se révèle bien naïve .

En 1980, un scientifique du California Regional Water Quality Control Board nommé Allan Chartrand tentait déjà de lancer l'alerte et affirmait qu'il pourrait y avoir jusqu'à 500 000 barils contenant du DDT au fond de l'océan.

Le rapport a été largement ignoré par les autorités d'alors. 

Depuis, ce rapport a été repris par le Dr Valentine qui y a travaillé pendant 30 ans, en l'épluchant il découvre aussi qu'un site toxique moins profond - appelé plateau de Palos Verdes -  situé à 2 miles des plages de Rancho Palos Verdes était bien connu et documenté.

Finalement en 1996, une partie du problème est prise en compte par les autorités sanitaires, cette zone a été déclarée site de nettoyage Superfund par l'EPA, elle s'étend sur une superficie de 34 milles marins carrés. La socièté Montrose a été poursuivi en justice et après une longue bataille juridique qui s'est terminée fin 2000, toutes les entreprises impliquées, y compris Montrose, se sont vu contraindre d'une amende de 140 millions de dollars.

Les scientifiques affirment que la contamination de ce site d'eau moins profonde est la voie la plus probable de la contamination au DTT par la chaîne alimentaire qui a conduit à l'accumulation de DDT dans la graisse des lions de mer constaté aujourd'hui.

Pour tenter de remédier à ces problèmes de pollution, la NOAA gère donc actuellement près de 20 projets de restauration au large de la côte de Los Angeles, comme la restauration de l'habitat forestier de varech, l'aide aux oiseaux de mer migrateurs et la restauration de 500 acres d'habitat critique de marais côtiers à Huntington Beach.

Mais concernant leur présence un peu plus loin en eaux profondes et ce malgré le fait que les barils toxiques aient été jetés à la mer dans les années 40, 50 et 60, leur existence n'est devenue connue au public qu'à l'automne dernier en 2020 lorsque le Los Angeles Times a publié un article sur le travail de Dr Valentine.

La zone de Décharge est découverte par Valentine en 2011, lorsqu'il a décidé pour la première fois de vérifier si les rumeurs sur les barils jeté en eaux profondes étaient vraies.

Contraint par un budget limité il y découvre néanmoins 60 barils de DDT en décomposition, juste une infime partie du sommet de l'iceberg de la catastrophe en cours; ses vidéos révèlent des fuites de barils, son équipe a même pu collecter des échantillons du fond de l'océan. L'un d'eux a enregistré une contamination 40 fois supérieure à la contamination la plus élevée sur le site de Superfund, indiquant que les toxines en profondeur sont elles bien là, et toujours très concentrées.

C'est donc armé de ces preuves convaincantes, que Valentine a tenté pendant des années de battre tambour et de sonner l'alerte  en s'adressant à diverses agences gouvernementales, essayant par tous les moyens d'obtenir un certain intérêt sur ses recherche, mais en vain. Cependant, lorsque l'article de la LA Times est sortie en automne dernier, l'intérêt a finalement suivi et depuis le tollé public augmente.

Par coïncidence, du jour même où les presses fédérales s’intéressaient de plus près aux travaux du Dr Valentine , la Scripps Institution of Oceanography a commencé une mission de deux semaines pour étudier de près à 50 000 pieds de profondeur le fond marin de la région, et paf !

Eric Terrill, le chef d'équipe scientifique à bord du Roombas affirme que la comptabilité des barils est toujours en cours, mais que la présence d'au moins 25 000 barils de DDT ont déjà étaient constaté par son équipe et que ce chiffre ne représente que le haut de l'iceberg des barils de DTT enfouis désormais dans les haut fonds marins

Bien qu'il reste à ce jour de nombreuses questions sans réponse, une leçon est à retenir: lorsque les humains polluent si gravement leur environnement sans se soucier et d'en avertir les autorités et/ou d'en mesurer l'impact, cela peut avoir des conséquences extrêmement grave pour les générations à venir. 

© Nature Alerte


ps: L'Europe n'est pas en reste, cet article me rappelle cette vieille histoire là publiée il y a dix ans déjà: https://naturealerte.blogspot.com/2011/11/une-bombe-retardement-dans-les-mers-du.html 

 

De très fortes pluies à caractère orageux ont touché mardi le sud-ouest de l'Arabie Saoudite, provoquant des inondations à la Mecque et plusieurs régions du royaume, rapporte l'agence de presse saoudienne (SPS).

A la Mecque, les crues ont transformé certaines rues en cours d'eau, inondant des habitations et des commerces tandis que des véhicules ont été submergés.

Dans la région, de nombreuses routes ont été coupées par des crues d'oued.

Des photos et des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent des vues des inondations à La Mecque, à Al Aqiq, à Taif et dans diverses parties du Royaume. Une personne sur Twitter a posté une vidéo à Asir montrant le sol couvert de grêle à Asir.

Le Centre météorologique d'Arabie saoudite avait déclaré que de forts orages et de violentes chutes de grêle étaient attendus dans plusieurs régions.

 

Les échouages d'algues vertes au printemps sont «déjà très importants» en baie de Saint-Brieuc, qui concentre 90% de la surface observée en Bretagne, alors qu'ils sont faibles en baie de Saint-Michel-en-Grève (Côtes-d’Armor), a annoncé mardi la préfecture de Bretagne.

«D'après les premières évaluations, la baie de Saint-Brieuc concentrerait à elle seule près de 90 % de la surface d'algues échouées observée» en Bretagne, selon le Centre d'étude et de valorisation des algues (Ceva), chargé du suivi de la prolifération. «Les paramètres de l'hiver, marqué notamment par une houle modérée et un ensoleillement nettement supérieur à la moyenne, laissent envisager un démarrage des échouages très contrasté en fonction des secteurs côtiers», précise le communiqué. 

Les échouages d'algues vertes dépendent «d'une part de la précocité de leur prolifération au printemps, elle-même liée au report du stock d'algues de l'automne précédent», et «d'autre part de la croissance des algues en été, qui dépend notamment des apports nutritionnels (flux de nitrates)» d'origine agricole, «entre mai et août», selon le texte. À la mi-avril, le Ceva dresse trois types de situation: des dépôts «déjà très importants pour la période, comme en baie de Saint-Brieuc», une «présence significative d'ulves, comme dans le sud de la baie de Douarnenez, à Guissény (...)», et des ulves «peu présentes, comme en baie de Saint-Michel-en-Grève et dans les anses de Locquirec et de Binic».

Dans les baies sableuses, «la précocité des échouages serait 30 à 40% supérieure à la moyenne observée en avril de 2002 à 2020, mais resterait sensiblement inférieure aux années 2019 et 2017, qui avaient été extrêmement précoces», précise le communiqué. 

Dans le Morbihan, les vasières du Golfe du Morbihan et de la Ria d'Étel, sont «déjà couvertes de dépôts denses». Pour évaluer la surface d'échouages, le Ceva a réalisé un survol aérien des côtes bretonnes le 13 avril et effectue régulièrement des contrôles sur le terrain. Présentes en mer à l'état naturel, les algues vertes prolifèrent de manière intempestive quand elles sont notamment nourries par des apports de nitrates épandus sur les champs et dont les excédents sont acheminés par les fleuves côtiers. Ces algues apprécient particulièrement les baies sableuses de faible profondeur où les eaux sont insuffisamment brassées, ainsi que la luminosité qui favorise la photosynthèse. Quand elles se décomposent, elles émettent un gaz extrêmement toxique, qui peut être mortel.


 

Des pêcheurs ont repéré plusieurs animaux morts à la dérive

Leur mort reste pour l’heure inexpliquée. Au large des côtes bretonnes, des pêcheurs ont aperçu plusieurs cadavres de rorquals à la dérive ces derniers jours. D'après Ouest-France, une baleine de 8 à 10 mètres de long a été repérée au large de la ria d’Etel, dans le Morbihan. Ce témoignage de pêcheur est d’autant plus troublant que ce dernier affirme avoir déjà capturé un cadavre dans ses filets la semaine précédente, non loin de l’île voisine de Groix.

Une mortalité qui peut interroger car un mois plus tôt, un remorquage avait été nécessaire pour évacuer la carcasse d’une baleine de près de 17 mètres qui avait été découverte près de Belle-Ile. Un cadavre imposant qui pouvait représenter un danger pour la navigation et avait poussé les autorités à l’évacuer vers le port de Lorient.

Les raisons de la mort de ces cétacés restent souvent floues. « La collision avec des navires fait partie des facteurs de mortalité », expliquait l'an passé l’observatoire Pelagis de La Rochelle après un énième échouage. « Mais, l’hypothèse la plus probable est l’infection », rappelaient les scientifiques.

Dans l'Est, les pluies torrentielles de cette nuit ont inondé les voies de Saint-Georges de l'Oyapock. La Guyane a été temporairement placée en vigilance rouge mardi matin, avant de repasser en vigilance jaune en début d'après-midi.  La fin de cet épisode de vigilance est évaluée à mercredi 28 avril, vers 12 heures. 

La Guyane est en plein dans la zone de turbulences intertropicales… La saison des pluies a bel et bien démarré. Le phénomène est particulièrement puissant depuis hier et est amplifié à travers cumul des fortes précipitations et des grandes marées. La vigilance rouge sur Roura et Régina a été levée, et le littoral est désormais en orange. Mais une attention particulière est portée sur le nord-ouest avec des risques similaires pour les heures à venir.

La Guyane sous les eaux… C’est en partie le cas depuis hier, « en raison de la présence sur le territoire de la zone de convergence intertropicale qui stagne sur la Guyane », souligne Jean-Noël Degrace, le directeur de Météo France Antilles-Guyane.

Concrètement, elle marque le vrai retour de la saison des pluies. Cet épisode est particulièrement fort, de par le niveau des précipitations enregistrées, avec plus de 250 millimètres de pluie enregistrés sur Roura et Cacao notamment, et dans une moindre mesure sur les communes de Régina, Montsinéry-Tonnegrande et Matoury. 

« Ces cumuls de pluies, même s’ils ne sont pas exceptionnels, sont tout de même particulièrement élevés » explique le responsable régional de Météo-France. Mais ce qui a poussé l’institut météorologique, a classé une partie du territoire en rouge (une alerte relayée par les autorités dont la préfecture pour prévenir les habitants), c’est le « cumul entre les très fortes pluies et les grandes marées » rajoute Jean-Noël Degrace. Les marées actuelles ralentissent très fortement, et parfois même empêchent l’écoulement, et donc l’évacuation des eaux de pluies. C’est ça qui a provoqué les très nombreuses inondations qui touchent la Guyane depuis cette nuit. 

Des essaims de criquets pèlerins ont été observés lundi au-dessus de plusieurs régions libanaises, quelques jours après que ces insectes sont arrivés par centaines de milliers dans les régions de Ersal et de Ras Baalbeck, frontalières de la Syrie. 

Dans le nord du pays, les insectes sont notamment parvenus jusqu'aux régions du Hermel, dans le nord de la Békaa. Dans les jurds (hauteurs) de Denniyé, des milliers de criquets pèlerins ont été observés et les agriculteurs ont appelé l'armée à pulvériser de l'insecticide, comme elle l'avait déjà fait ces derniers jours dans d'autres régions. Dans le sud, des insectes ont été aperçus dans la région de Nabatiyé, selon l'Agence nationale d'Information (Ani, officielle).

Vendredi, le ministre sortant de l'Agriculture, Abbas Mortada, avait estimé que la situation dans la Békaa était "très critique" en raison de ces insectes, soulignant qu'ils menacent "la sécurité alimentaire", dans un pays déjà en proie à une grave crise économique et financière.

Cette vague de criquets passe les frontières, ils ont été aperçu depuis 48 heures dans le sud de l'état d’Israël

Les criquets pèlerins, les plus dangereux des espèces de criquets ravageurs, sont redoutés depuis des siècles pour leur voracité : ils sont capables d’anéantir des récoltes entières, et même d’attaquer les arbres dont ils se nourrissent des branches s’ils ont très faim. 

Mondialement, la dernière infestation d’envergure a eu lieu en 2004-2005, provoquant des pertes significatives de la production agricole en Afrique de l’Ouest, avec un impact sur la sécurité alimentaire dans cette région. Au Liban, la mémoire collective retient un épisode tragique du début du siècle dernier, lorsqu'une invasion particulièrement terrible de criquets a contribué à la grande famine pendant la Première Guerre mondiale. Mais il n’y a plus eu d’épisodes aussi dévastateurs depuis, bien que la crainte se renouvelle pratiquement tous les ans. 

 

Un tremblement de terre de magnitude 6,4 a frappé mercredi matin l’état de l’Assam, dans le nord-est de l’Inde, endommageant certains bâtiments, ont déclaré des habitants. 

Les autorités de l’État ont déclaré qu’elles recherchaient d’éventuelles victimes.

L’épicentre se situait au nord de Dhekiajuli, dans le nord de l’État d’Assam non loin de la frontière avec le Bhoutan.

Le United States Geological Survey a déclaré que le séisme avait frappé à une profondeur de 34 km (21 miles) avec son épicentre près de la ville de Dhekiajuli, à 140 km (86 miles) au nord de la ville principale de l’Assam, Guwahati.

« Un important tremblement de terre frappe l’Assam. Je prie pour le bien-être de tous et j’exhorte tout le monde à rester vigilant.», a déclaré la ministre en chef de l’Assam, Sarbananda Sonowal.

Des résidents ont déclaré qu’il y avait des fissures sur les murs et les sols de certaines maisons 

De fortes secousses ont été ressenties à plusieurs reprises dans plusieurs régions du nord-est de l’Inde et du Bhoutan voisin, forçant des centaines de personnes à fuir leurs maisons, selon un témoin de Reuters.

L’Agence nationale indienne de gestion des catastrophes évalue actuellement les dégâts et recherche d’éventuelles victimes.


NA

mardi 27 avril 2021

 

Un gigantesque glissement de terrain boisé s'est littéralement effondré dans un rivière en amont de la ville de Kuujjuaraapik au Québec. 

Les responsables du gouvernement régional ont ​​déclaré qu'une «quantité considérable de débris» est descendue dans la rivière Great Whale, ce qui pourrait potentiellement la barrer, exposant les communautés de la région à un risque d'inondation.

Le glissement de terrain, en forme de fer à cheval autour de la rivière, s'étend sur plus de 4 km. une rupture des sous-couches d'argiles des sols pendant le dégel en cours dans la région semble, a priori en être la cause. Le glissement s'est produit à environ 9 km en amont de Kuujjuaraapik le 22 avril dernier.

Le service de sécurité civile de Kativik est en contact avec les représentants du gouvernement du Québec ainsi qu’avec des experts de l’Université de Laval afin d’évaluer les dégâts, et d'en assurer une surveillance continue, a noté Sarah Rogers du Nunatsiaq News. Des glissements de terrain secondaires sont à craindre car les terres qui bordent la riviére sont désormais très instables, a déclaré le gouvernement.

"le volume des terres du glissement de terrain est susceptible de se chiffrer en millions de mètres cubes", a déclaré Petley.

Les responsables de la communauté inuit de Whapmagoostui exhortent les résidents de la région de s'abstenir de se déplacer en amont de la rivière en raison de l'accélération du dégel. et des risques que cela entraîne.

© Nature Alerte



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