mardi 24 avril 2012

24/04/2012...Cameroun, 139 sociétés frappées d'amendes pour "pollution"

D’après le ministère chargé de l’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable, les institutions publiques et autres établissements privés mis à l’index ont écopé de pénalités en raison de la violation de la loi de 1996 relative à la gestion de l’environnement.


Ce département ministériel vient d’infliger des sanctions à 139 installations d’organismes publics ou privés et même de simples particuliers en infraction. 


On retrouve, au nombre de sanctions pécuniaires, divers comportements répréhensibles : le déversement des eaux usées dans la nature sans traitement préalable, les décharges sauvages de filtres à huile, les constructions sans étude d’impact environnemental préalable, les dégradations de l’environnement, le déversement dans la nature de déchets issus de fosses septiques domestiques, pollution du sol, de l’eau, de l’air ou même l’exploitation frauduleuse d’une forêt communautaire.


 Les sanctions pécuniaires varient autant que les lieux de commission de l’infraction. C’est le cas avec un Groupement d’initiatives communes (Gic) à Nanga-Eboko condamné à payer au Trésor public la somme de 500 000 F Cfa et une station-service à Yaoundé qui est frappée d’une amende de 10 000 000.


Au nombre des contrevenants, on trouve également une compagnie agro-industrielle qui produit du thé dans le Sud-ouest, la Société sucrière du Cameroun (Sosucam), la Communauté urbaine de Bamenda, la Société immobilière du Cameroun (Sic), les opérateurs de téléphonie mobile Orange et Mtn Cameroun, la société Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam), l’immeuble d’un huissier de justice de exerçant à Maroua et un navire battant pavillon étranger, des laboratoires pharmaceutiques, les Aéroports du Cameroun, des entreprises de BTP, des établissements hôteliers, des abattoirs d’animaux, des supermarchés, etc. 


 A noter que les distributeurs de produits pétroliers sont très largement représentés parmi les contrevenants ainsi dénoncés. Sur les 139 cas répertoriés, 35 stations-services du Marqueteur français Total ont été condamnés à un total de 94,5 millions CFA d’amendes pour diverses infractions.


 «Normalement, les personnes mises en cause doivent s’acquitter naturellement des sanctions. Mais, il se trouve que, cette année notamment, beaucoup traînent des pieds ou essayent de tromper la vigilance du ministère. Ces derniers payent en partie ce qu’ils doivent et ne se signalent plus pour le reste», explique un collaborateur du ministre de l’Environnement. Selon le communiqué, les contrevenants se verront traduits devant les juridictions territorialement compétentes dans la suite de la procédure.




Source ©AFP 


Une filiale camerounaise du groupe français Bolloré, Bolloré Africa Logistic, a démenti lundi 23 avril "toute pollution" du fleuve Wouri à Douala, dans le Sud, en réaction à la récente publication par le gouvernement camerounais d'une liste de 139 sociétés frappées d'amendes pour "pollution" notamment. 

 Le 17 avril, le quotidien d'Etat Cameroon Tribune a publié une décision du ministère de l'environnement nommant 139 sociétés, à qui des amendes de 500 000 à 25 millions de francs CFA (750 à 40 000 euros) ont été infligées pour diverses fautes, dont la pollution. 

 Il ressortait notamment de cette liste que Bolloré Africa Logistics et le navire MV Swift-Split Panama avaient écopé conjointement d'une amende de 25 millions de francs CFA pour "pollution des eaux du fleuve Wouri", qui coule à Douala, et pour "déversement d'hydrocarbures"

"L'amende d'un montant de 25 millions de FCFA est imposée au navire (MV Swift-Split Panama) et non à Socopao (filiale de Bolloré Africa Logistics), affirme l'entreprise dans sa note. Elle a été infligée à l'armateur hongrois conformément aux dispositions communautaires de la marine marchande de la Cémac (Communauté économique des Etats d'Afrique centrale) en matière de pollution." 

"Selon [ces] dispositions, seul le navire endosse la responsabilité et non le consignataire en cas de pollution", souligne Bolloré Africa Logistic, précisant que Socopao était "consignataire" du navire en question au port de Douala. 

Source le monde 


Ben vi...c'est pas moi c'est ma sœur qu'a cassé la machine ...à vapeurs...

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