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vendredi 10 février 2023

 

Un immense et mystérieux vortex polaire est actuellement observé sur le Soleil

Des filaments de plasma qui se détachent de notre Soleil, ce n’est pas rare. Mais cette fois, les astronomes rapportent en avoir observé un absolument immense, enroulé autour de son pôle Nord et ils ne se l’expliquent pas.

Il y a quelques jours, les astronomes ont observé quelque chose d’étrange et de jamais vu sur la surface de notre Soleil. Un immense tourbillon magmatique formé d'immense' filament' de plasma solaire – une proéminence, comme l'appellent les chercheurs. ces filaments magmatiques se détachent du pôle Nord du soleil. Comme s’ils étaient pris dans un puissant vortex. Du jamais-vu pour les chercheurs qui s’interrogent sur l’origine de ce phénomène.

Notons tout de même que les astronomes ont déjà observé, qu’une fois par cycle solaire, se produit un phénomène étrange à la surface de notre étoile et qui revient par cycle. Sans doute en lien avec l’inversion de champ magnétique qui se produit actuellement sur notre Soleil. les chercheurs décrivent comme une « barre de plasma ». À 55 degrés de latitude. Une structure qui monte ensuite vers les pôles avant de disparaître.

Un nouveau point de vue pour comprendre

De cette « barre de plasma », il se détache régulièrement des proéminences ou des filaments plasmatiques. Mais, jamais auparavant, les astronomes n’avaient pu l'observer autour du pôle Nord du Soleil, dans cet immense tourbillon qu'ils observent aujourd’hui. Une région qui est longtemps restée hors de portée de nos observations. 

Mais cela pourrait bientôt changer grâce à la mission Solar Orbiter de l’Agence spatiale européenne (ESA) qui, justement, doit permettre d’étudier notre Soleil depuis ses hautes latitudes.




 

Le virus de la grippe aviaire continue de se propager sur un large éventail d'espèces d'oiseaux domestiques et sauvages à travers le monde

Mais les chiffres communiqués par la BBC sont inquiétants et montrent que le virus a déjà entraîné la mort d'environ 208 millions d'oiseaux dans le monde et plus de 200 cas ont été enregistrés chez des mammifères.

La plus grande épidémie de grippe aviaire jamais connue, mais elle touche désormais aussi les mammifères de notre pays a déclaré un responsable des autorités sanitaire du Royaume-Uni, et en particulier les loutres et les renards.

Les autorités de santé publique préviennent qu'une mutation depuis les mammifères vers l'homme est désormais possible, même si le risque reste aujourd'hui encore très faible.

Il y aura désormais une surveillance et des tests plus ciblés sur les animaux et les humains exposés au virus au Royaume-Uni.

L'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) rapelle que la grippe aviaire est principalement une maladie qui touche les oiseaux, mais des experts du monde entier étudient désormais les risques qu'elle se propage à d'autres espèces. le virus a déjà été retrouvé chez des mammifères, y compris chez des grizzlis en Amérique ou des visons en Espagne, et même chez des dauphins et des phoques.

Au Royaume-Uni, l'Agence de la santé animale et végétale (APHA) a testé plus de 66 mammifères, dont des phoques, neuf loutres et des renards ont été contrôlés positifs à l'influenza aviaire H5N1 hautement pathogène (IAHP).

Des cas ont été retrouvés dans les régions de Durham, du Cheshire et du Cornwall en Angleterre, en Powys au Pays de Galles, et même dans les Shetland en Ecosse.

On pense que les mammifères touchés se sont  nourris d'oiseaux sauvages morts ou malades et se sont ainsi infectés par le virus.

Il a été découvert chez ces animaux une légère mutation du virus qui pourrait faciliter l'infection entre mammifères, mais à ce jour nous n'avons aucune preuve de transmission entre mammifères.

L'APHA ajoute qu'une probabilité d'infection généralisée reste néanmoins très faible chez les mammifères en angleterre".

Le professeur Ian Brown, directeur des services scientifiques de l'APHA, a déclaré que son service de surveillance national britannique sur la grippe aviaire intensifiait désormais sa surveillance chez les mammifères tout en surveillant de près sa propagation dans les populations mondiales d'oiseaux sauvages ainsi que les mutations en cours.

"Le virus continue de progresser et c'est presque remarquable que ce soit toujours qu'une seule souche qui en soit à l'origine", a-t-il déclaré, ajoutant qu'une plus grande action internationale pour lutter contre sa propagation était absolument nécessaire.

Il a déclaré à la BBC qu'il était "extrêmement vigilant et totalement conscient des risques en cours" et que la grippe aviaire risquait de devenir une pandémie comme le Covid-19.

"Cette propagation mondiale est très préoccupante. Nous devons globalement examiner de nouvelles stratégies pour maîtriser la propagation de cette maladie.

"Si nous ne résolvons pas le problème rapidement, nous jouons avec le feu. une coopération internationale plus étroite est absolument nécessaire. Depuis le début de l’épidémie actuelle en octobre 2021, il y a déjà eu cinq cas humains confirmés de virus H5N1, dont un au Royaume-Uni et un décès en Chine.

Le mois dernier en Équateur, une fillette de neuf ans a été infectée par la grippe aviaire A(H5).

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu'au cours des 20 dernières années, près de 870 cas d'infection humaine par un virus de grippe aviaire ont été signalés dans 21 pays. Parmi ceux-ci, 457 ont été mortels.

Le virus "n'a toujours pas acquis la capacité de transmission durable entre les humains. Ainsi, la probabilité d'une propagation interhumaine reste trés faible".

Le Dr Wenqing Zhang, responsable du programme mondial de lutte contre la grippe de l'OMS, a déclaré à propos de la menace posée par la propagation du virus : "C'est très préoccupant et le risque augmente au fil des ans, comme en témoignent le nombre d'épidémies chez les animaux ainsi que le petit nombre d'infections chez l'homme.

"Il existe un risque de transmission entre les espèces et nous ne pouvons pas sous-estimer l'adaptation potentielle aux humains."

L'agence a également fait part de ses inquiétudes concernant la faible surveillance des oiseaux et des mammifères sauvages et de la collecte de données génomiques en Angleterre, il a averti qu'il n'y avait pas suffisamment de tests sur les personnes qui avaient été en contact avec des oiseaux infectés.

Néanmoins le risque actuel de transmission vers les humains reste très faible

© N.A



 

La préfecture de police de Paris a annoncé la réduction de 20 km/h de la vitesse autorisée en Île-de-France vendredi 10 février 2023, en raison d'un épisode de pollution aux particules fines.

Cette mesure sera appliquée à partir du «vendredi 10 février, et jusqu'à la fin de l'épisode, entre 5h30 et minuit», indique la préfecture de police (PP) dans un communiqué. La vitesse maximale autorisée est abaissée à 110 km/h sur l'autoroute, à 90 km/h sur les routes normalement limitées à 110 km/h et à 70 km/h sur celles habituellement limitées à 80 km/h ou 90 km/h.

Épisode de pollution «persistant» ( ...???...)

Les poids lourds de plus de 3,5 tonnes sont quant à eux obligés de contourner la zone par la rocade francilienne. Pour réduire la pollution aux particules fines, la PP interdit également ce vendredi l'utilisation du chauffage individuel au bois d'appoint ou d'agrément, «qui contribue le plus fortement à l'émission de particules fines».

Airparif, l'association de surveillance de la qualité de l'air en Île-de-France, prévoit pour vendredi un épisode de pollution «persistant» (...persistant...???...tiens ça c'est nouveau) aux particules (PM10), avec un «dépassement du seuil d'information-recommandation fixé à 50 g/m».

© AFP

 

Un canidé avait été photographié dans une ferme du Finistère au printemps dernier. Presque un an après, des experts confirment la présence du chacal doré. 

Le spécimen avait été aperçu en 2022 dans le sud du Finistère au printemps dernier.

Une première dans la région.

C'est la première fois que ce canidé est observé en Bretagne, rapporte Ouest-France . Il s'était retrouvé sur des clichés pris par un piège photographique dans une ferme pédagogique à Plonéour Lanvern, en mars 2022.

Le chacal doré est un mammifère de taille moyenne, de la famille des canidés. L'espèce est proche de celle du coyote, présent sur le continent américain, et du Canis lupus qui comprend les sous-espèces loup et chien. Ses caractéristiques morphologiques sont similaires à celles du renard roux et du loup gris, ce qui peut prêter à confusion. C'est d'ailleurs cette ressemblance troublante qui a poussé les scientifiques à analyser les clichés d'aussi près, confirmant la présence du canidé.

Contrairement aux renards et loups, le chacal doré s'attaquerait moins aux élevages, d'après les observations réalisées en Europe de l'Est, évoquées par France Info. Cet animal se nourrit principalement de carcasses de gibier ou de déchets dans les poubelles.

Exode vers l'ouest de l'Europe

La présence du chacal doré a déjà été signalée dans les Deux-Sèvres fin 2020 et en janvier 2023. Des images prises automatiquement par un piège photo installé ont permis d'attester de leur présence. Le premier individu de cette espèce a été observé pour la première fois en France en 2017, dans la région du Chablais en Haute-Savoie, par la Fédération départementale des chasseurs.

Originaire du sud-est de l'Europe, dans la région des Balkans (Croatie et Grèce), le chacal doré a entrepris un exode vers l'ouest du continent. Les populations reproductrices les plus proches vivent actuellement dans le nord-est de l'Italie et en Suisse, estime Patrick Hoffner, spécialiste des mammifères au Muséum d'histoire naturelle, cité par France Info. Si le nombre de chacals présents sur le territoire français n'est pas connu, «une quinzaine d'observations d'animaux isolés ont été réalisées en France depuis cinq ans, en Haute-Savoie, Deux-Sèvres, Bouches-du-Rhône dans l'Essonne, notamment», poursuit-il.

Le chacal doré est répertorié dans la catégorie «Préoccupation mineure» de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). «Aucune menace qui pourrait causer un déclin majeur sur son aire de répartition et qui justifierait une inscription dans une catégorie de menace ou même comme quasi menacé, n'est connue à ce jour», précise l'UICN. Selon France Info, l'espèce n'est ni protégée ni chassable en France car un «flou juridique» existe autour de son statut.

© le figaro



 

Shell doit nettoyer les déversements d’hydrocarbures qui ont dévasté le delta du Niger

Deux communautés nigérianes, soit environ 14 000 personnes, dévastées par des déversements d’hydrocarbures, ont déposé plainte contre Shell auprès de la Haute Cour du Royaume-Uni à Londres.

Mark Dummett, spécialiste de la responsabilité des entreprises en matière de droits humains à Amnesty International, a déclaré :

« Plus de 13 500 habitant·e·s des régions d’Ogale et de Bille dans le delta du Niger ont désormais porté plainte contre Shell et demandent à l’entreprise de nettoyer les déversements d’hydrocarbures qui, d’après eux, ont détruit leurs moyens de subsistance, empoisonné leurs puits et pollué la terre et l’eau, les empêchant de cultiver et de pêcher pour survivre.

« Amnesty International se tient aux côtés de ces deux communautés du delta du Niger, engagées dans une action judiciaire avec Shell depuis sept ans, pour réclamer que l’entreprise nettoie les dommages causés et les indemnise pour la perte de leurs moyens de subsistance.

Si ce niveau de contamination et de pollution s’était produit en Europe ou en Amérique du Nord, il est difficile d’imaginer que les conséquences n’auraient pas été rapides, sévères et assorties de réparations juridiques

« Shell a annoncé en 2021 son intention de vendre ses gisements pétroliers terrestres et ses avoirs dans le delta du Niger après 60 ans d’activités hautement lucratives dans la région. Or, force est de constater que Shell n’a pas expliqué comment elle compte s’attaquer à la pollution généralisée et systémique des localités nigérianes liées à ses activités pendant de nombreuses années avant de vendre et de partir.

« Cette affaire fait maintenant l’objet d’un procès pour déterminer si la maison mère de Shell à Londres, ainsi que sa filiale nigériane la Shell Petroleum Development Company (SPDC), sont légalement responsables des dommages causés à ces communautés au Nigeria.

Osai Ojigho, directeur d’Amnesty International Nigeria, a déclaré :

« Si ce niveau de contamination et de pollution s’était produit en Europe ou en Amérique du Nord, il est difficile d’imaginer que les conséquences n’auraient pas été rapides, sévères et assorties de réparations juridiques. Shell doit nettoyer la pollution causée par le pétrole dans ces localités et indemniser ceux qui ont vu leurs moyens de subsistance réduits à néant et leur santé se dégrader. »

© Amnesty International

mercredi 8 février 2023

 

La CJUE a capitulé face aux multinationales semencières et à la Commission européenne. Dans un arrêt rendu ce matin, elle estime en effet que les OGM, issus de techniques mutagènes de multiplication in vitro de cellules végétales ou animales isolées (dites mutagenèse in vitro), doivent être exemptés de l'application de la réglementation OGM. 

Ces techniques sont pourtant toutes brevetables et n'ont donc rien de «naturel» ni de traditionnel. Indispensables à la production de tous les OGM anciens ou nouveaux, elles ont été développées peu avant 2001 en même temps que la transgenèse. 

Elles génèrent les mêmes modifications génétiques intentionnelles et non intentionnelles et donc les mêmes risques sanitaires et environnementaux. Des risques qui justifient les obligations réglementaires actuelles d'évaluation des risques, d'étiquetage et de traçabilité.

La réglementation européenne ne peut pas dire tout et son contraire. Seules les techniques traditionnelles peuvent être exemptées de la réglementation OGM, mais elles ne sont pas brevetables. Si les techniques de mutagenèse in vitro sont brevetables, c'est qu'elles ne sont pas traditionnelles et qu'elles produisent donc des OGM réglementés. 

La Confédération paysanne œuvrera pour que le Conseil d'État mette un terme à ces abus juridiques. Il s'agit de défendre le droit des paysans et paysannes, des citoyens et citoyennes de cultiver, de manger sans OGM et d'empêcher la confiscation de toute la biodiversité cultivée par les brevets d'une poignée de sociétés transnationales.

La Confédération paysanne

1 https://curia.europa.eu/juris/document/document_print.jsf;jsessionid=7FE64A810900508E9B3A65E45A80AB49 mode=DOC&pageIndex=0&docid=270253&part=1&doclang=FR&text=&dir=&occ=first&cid=1967603

2 Naturellement, une cellule somatique végétale ou animale isolée ne se multiplie pas pour donner de nouveaux clones, elle meurt.





 

Des centaines d’agriculteurs français ont investi la capitale mercredi. Cible de leur courroux? La décision de renoncer aux insecticides néonicotinoïdes pour la culture de la betterave sucrière. Incroyable mais vrai...

Une longue file de tracteurs s’est ébranlée de la porte de Versailles en direction des Invalides, dans le centre de Paris. et 425 km de bouchons se sont dés lors formés en Ile-de-France à partir de 6 heures du matin, bref ni la consommation d’essence de leurs tracteurs de pauvres ni la pollution de l'air engendrée par cette manifestation ne les dérangent. Pour eux l'avenir de la planète et de leurs enfants sa passe forcement par le porte monnaie. 

425 km de Bouchons, un chiffre « exceptionnel pour cette heure-ci », selon le site Sytadin. D’est en d’ouest, des centaines de tracteurs convergeaient vers Paris mercredi matin pour la première fois depuis trois ans, afin de manifester contre les « contraintes » pesant sur l’agriculture. (mais qui sont donc leurs clients avec tant de sucre) « Près de 500 tracteurs » et « plus de 2.000 paysans » sont annoncés par le premier syndicat agricole, la FNSEA. 

«Des mesures qui s’empilent en notre défaveur»: juchés sur leur tracteur, des centaines d’agriculteurs ont afflué, mercredi, à Paris, pour manifester contre les restrictions d’usage des pesticides et d’autres obligations, une première depuis trois ans. (avec l'achat et l'accaparement des terres agricoles françaises par les grandes industries alimentaires  de ces dernières années on pense forcement à une manifestation de lobbying) 

Une longue file d’engins s’est ébranlée vers 9h de la porte de Versailles, où de nombreux policiers ont été déployés pour encadrer la manifestation, qui doit se diriger vers les Invalides, dans le centre. Vers 9h30, le cumul de bouchons était de 304 kilomètres en Île-de-France.

Déclencheur de la mobilisation: la décision du gouvernement, le 23 janvier, de renoncer à autoriser les insecticides néonicotinoïdes (décision européenne d'ailleurs) pour la culture de la betterave sucrière, à la suite d’une décision de la Cour de justice de l’Union européenne. Ces derniers mois, les agriculteurs se sont aussi rassemblés par petits groupes, ici pour dénoncer la hausse de leurs coûts de production du fait de la flambée des prix de l’énergie, là pour réclamer de stocker de l’eau d’irrigation.(et vlan passe moi la flotte)

Déjà leur dernière grosse mobilisation remontait au 27 novembre 2019, quand un millier de tracteurs avaient mené des opérations escargot sur le périphérique parisien. Les manifestants dénonçaient un durcissement des règles concernant l’épandage de pesticides de synthèse.

«Pression environnementaliste»

Grégoire Bouillant, céréalier de 40 ans, est parti vers 5h du matin de sa ferme du Val-d’Oise pour arriver, à 20km/h, à la porte de Versailles, où se tiendra dans moins d’un mois le Salon international de l’agriculture. Il dénonce une «pression environnementaliste» et des «mesures qui ne cessent de s’empiler en notre défaveur». «On veut montrer au gouvernement qu’on ne peut pas interdire des moyens de production sans alternative», ajoute Cyril Milard, président d’une antenne du syndicat de la FNSEA.

«À ce rythme-là, l’agriculture va disparaître.» ( genre...mega baratin)

Damien Greffin, cultivateur et militant syndical

Les néonicotinoïdes, toxiques pour les abeilles et interdits depuis 2018, bénéficiaient d’une dérogation depuis deux ans. Ce qui permettait de les appliquer préventivement sur les semences de betteraves pour les prémunir de la jaunisse. «Comme utilisateur de néonicotinoïdes, je n’ai pas l’impression d’empoisonner le monde», s’agace le cultivateur et militant syndical Damien Greffin. (ben vi ben non il est pas au courant de la perte totale de la biodiversité dans les campagnes le pauvre) Pour lui, «à ce rythme-là, l’agriculture va disparaître». Il cite l’interdiction de l’insecticide phosmet, qui «compromet» la culture de cerises, ou celle – prochaine – d’un désherbant pour les endives.

Plus largement, selon la FNSEA, «les agriculteurs se retrouvent aujourd’hui en butte à des contraintes sanitaires et réglementaires de tous ordres, qui freinent les projets innovants dans les territoires, en matière d’irrigation, de bâtiments d’élevages…» 

...AU SECOURS...c'est la honte...pensent ils simplement à nos enfants...

«Pratiques dignes de l’agriculture des années 1960»

À l’inverse, un autre syndicat, la Confédération paysanne, a déploré que «d’autres» manifestent «pour continuer à utiliser des néonicotinoïdes et refuser toute avancée écologique». L’ONG environnementale Générations futures a rappelé, elle, que les néonicotinoïdes étaient «plus toxiques que le tristement célèbre DDT», interdit dans les années 1970, dénonçant des pratiques «dignes de l’agriculture des années 1960, pas de celle des années 2020».


© AFP

 

Des Incendies monstres ravagent actuellement le Chili. Des centaines de milliers d’hectares de forêt ont été brûlés. Et une grande partie du pays est sous la fumée.

L’été dernier, de terribles incendies ont ravagé la forêt des Landes. Plus de 30 000 hectares sont partis en fumée. Un chiffre qui semble aujourd’hui dérisoire comparé à celui publié ce matin pour les feux de forêt en cours au Chili. En moins d’une semaine, pas moins de 270 000 hectares ont brûlé. Et ce n’est pas fini. Puisque 275 feux de forêt actifs ont été recensés dans le pays.

270 000 hectares, c’est plus que la superficie totale… du Luxembourg ! Et cela vient placer cette saison des feux 2022/2023 à la deuxième place des saisons des feux les plus dévastatrices après celle de 2016/2017. Cette année-là, quelque 570 000 hectares de forêt été partis en fumée.

Lorsque l’on se penche sur les dates des saisons des incendies les plus violentes, il apparaît clairement que toutes ont eu lieu au cours des dix dernières années. En cause, la « méga-sécheresse » — comme la qualifie l’OMM, l'Organisation météorologique mondiale — qui frappe le Chili depuis une décennie maintenant. La plus longue de ces 1 000 dernières années. Le tout amplifié par une canicule sans précédent sur une large part du continent sud-américain et des vents violents qui participent à la propagation rapide des flammes.

Des feux de forêt probablement d’origine criminelle

Les autorités ont annoncé l’arrestation de plusieurs personnes soupçonnées d’avoir allumé intentionnellement ces feux de forêt.

Pour l’heure, les incendies n’ont pas affecté l’industrie minière du pays. Rappelons que le Chili est le premier producteur de cuivre au monde. Mais ses mines sont principalement situées dans le nord du pays. Les incendies, en revanche, touchent le secteur agricole et forestier. Et surtout, selon les chiffres officiels, 26 personnes auraient déjà perdu la vie depuis le début de ces incendies au Chili. Plus de 1 200 personnes auraient été blessées. Et environ 800 maisons détruites.

Des soutiens arrivent de plusieurs pays pour aider le Chili à lutter contre ces feux de forêt. D’Argentine, d’Espagne, du Mexique, du Brésil, de la Colombie, du Portugal, du Paraguay, du Pérou ou encore du Venezuela. À l’image de ce qui a été fait cet été en Gironde, des opérations de terrain sont en cours pour essayer de couper la route aux feux. Mais l’épaisse fumée qui se dégage des incendies rend les interventions terrestres difficiles. Et mettent plus encore en danger la santé des habitants.

© Futura science


LE POINT SUR LA SITUATION - Le bilan du séisme qui a frappé lundi la Turquie et la Syrie dépasse désormais les 11.200 morts, selon les bilans officiels communiqués mercredi.

La Syrie, après la Turquie, a sollicité l'aide de l'Union européenne pour des secours à la suite du violent séisme qui a frappé les deux pays, a annoncé mercredi le commissaire européen Janez Lenarcic, encourageant les États membres de l'UE à apporter cette assistance.

Le pape appelle à la solidarité

Le pape François a appelé mercredi à la solidarité internationale avec la Turquie et la Syrie, deux jours après le terrible séisme dont le bilan dépasse désormais les 11.200 morts. «Je remercie ceux qui s'engagent pour porter secours, et j'encourage tout le monde à être solidaire avec ces terres en partie déjà martyrisées par une longue guerre», a déclaré le pape argentin à la fin de son audience générale hebdomadaire au Vatican. «Prions ensemble pour que ces frères et sœurs puissent aller de l'avant face à cette tragédie».

Les Casques blancs implorent de l'aide

Les Casques blancs, les secouristes des zones rebelles en Syrie, ont imploré mercredi la communauté internationale d'envoyer des équipes les aider, dans une course contre la montre pour sauver les personnes coincées sous les décombres après un séisme meurtrier.

«Nous demandons à la communauté internationale d'assumer ses responsabilités à l'égard des victimes civiles. Il faut que des équipes internationales de sauvetage entrent dans nos régions», a affirmé à l'AFP le porte-parole des Casques blancs, Mohammad al-Chebli. «C'est une véritable course contre la montre, des gens meurent toutes les secondes sous les décombres», a-t-il ajouté.

Les Casques blancs, qui s'appuient sur des années d'expérience acquises pendant la guerre en Syrie, constituent le fer de lance des opérations de secours dans le nord du pays tenu par les rebelles à la suite du séisme. «Selon nos informations, des centaines de familles sont toujours portées disparues ou sont coincées sous les décombres», a ajouté le porte-parole.

Les secouristes se pressent

Dans un froid glacial, les sauveteurs mènent une course contre la montre pour tenter de porter secours aux rescapés du tremblement de terre d'une magnitude de 7,8, survenu lundi à l'aube et qui a secoué le Sud-Est de la Turquie et le Nord de la Syrie voisine. Le mauvais temps complique la tâche des secours et le ministre turc de l'Intérieur a averti mardi que les prochaines 48 heures seraient «cruciales» pour retrouver des survivants.

La route qui mène à la ville turque d'Antakya (l'ancienne Antioche), dans la province de Hatay particulièrement touchée, est encombrée de camions d'aide, d'engins de chantiers et d'ambulances qui slaloment entre les voitures des particuliers qui fuient. La ville est à terre, noyée dans un épais nuage de poussière due aux engins de déblaiement qui fouillent les décombres. À perte de vue, ce ne sont qu'immeubles effondrés ou partiellement écroulés. Même ceux qui tiennent encore sont profondément lézardés et personne n'ose y rester. «Antakya est finie», répètent les habitants.

À Gaziantep, ville turque proche de l'épicentre, une habitante a déjà perdu l'espoir de retrouver vivante sa tante enfouie sous les décombres. «C'est trop tard. Maintenant nous attendons nos morts», confie-t-elle.

© AFP

mardi 7 février 2023

 

Contre la réforme des retraites, ce mardi 7 février, de nouvelles manifestations sont organisées partout en France. 

Dans les cortèges, des ONG environnementales battront le pavé aux côtés des syndicats, sous la bannière de l'Alliance écologique et sociale, lancée en janvier 2020, pour faire du social et du climat un même combat. Les deux sujets nécessitent en effet un changement de modèle économique.

Ce mardi 7 février, pour la troisième fois consécutive, les organisations membres de l’Alliance écologique et sociale manifesteront contre la réforme des retraites. Des ONG comme Greenpeace, Oxfam, Extinction Rebellion ou encore Les Amis de la Terre défileront main dans la main aux côtés des syndicats pour défendre les droits des travailleurs mais aussi la défense de la planète. Car les deux sujets sont bel et bien liés, malgré les apparences.

"Cela s’inscrit dans la logique de notre collectif qui vise à lier le social et l’environnement. L’enjeu immédiat ici est clairement social, donc on n’a pas vocation à se substituer aux syndicats, explique François Chartier, porte-parole de l’Alliance et chargé de campagne océan et pétrole au sein de Greenpeace. Par contre, notre message est aussi de dire que c’est le même modèle économique qui maltraite les travailleuses et travailleurs et détruit notre environnement. C’est pourquoi nous appelons tous nos militants à se mobiliser".

"Les classes moyennes et défavorisées sont les plus impactées dans les deux cas"

L’ONG a d’ailleurs publié une note pour expliquer dans le détail pourquoi elle soutenait la mobilisation contre la réforme. Dans son argumentaire, elle explique notamment que le texte viendra "aggraver les inégalités", "impactant en priorité les classes moyennes et défavorisées", elles-mêmes déjà les plus touchées par le changement climatique.

Greenpeace déplore également que la question du partage des richesses n'ait pas été mise sur la table pour équilibrer notre système de retraites. "C’est le sens de la demande que nous portons à travers l’ISF climatique qui permettrait de dégager des financements pour la transition écologique, tout comme la taxe sur les superprofits engrangés par des grandes entreprises depuis le début de la crise", explique l’ONG.

Le risque est aussi de voir une partie des Français, parmi les plus favorisés, se tourner vers la retraite par capitalisation, dont les financements ne sont pas alignés avec les objectifs de l’Accord de Paris, comme le rappelle Reclaim Finance. "En plus de principaux acteurs de la gestion des fonds d’épargne retraite en France, les géants américains encore moins scrupuleux comme Blackrock pourraient saisir les nouveaux débouchés qui leur sont offerts", souligne l'ONG.

"Logique productiviste"

Plus globalement, ce que dénoncent les écologistes est la vision productiviste sur laquelle s’appuie le gouvernement qui, en choisissant de repousser l’âge légal de départ à la retraite, va de facto augmenter la production et la consommation de biens, dont on sait qu’elles aggravent la crise climatique. En outre, dans ses prévisions, le gouvernement oublie de prendre en compte l'impact du changement climatique. Or, celui-ci aura forcément un impact sur les scénarios de croissance d'ici 2050 et le pourcentage de PIB dédié au système de retraite. Pourtant pas de trace des mots "changement climatique" dans l’étude d’impact publiée par le gouvernement. 

"Cette orientation tourne le dos à toute perspective de sobriété et de diminution des prélèvements et des dégradations des ressources naturelles, s’inquiète Vincent Gay, sociologue à l’Université Paris-Diderot, membre d’Attac, dans une tribune publiée sur le site de l'association. Le logiciel du gouvernement reste enfermé dans une logique productiviste où l’augmentation du travail marchandisé reste un objectif majeur, alors qu’il est urgent d’aller vers une diminution du temps de travail et de repenser le rapport au travail dans le contexte de crise climatique".

Des débats qui sont aujourd’hui peu traités bien qu’ils soient essentiels à une transition écologique et sociale. Dans son rapport "Pas d’emplois sur une planète morte", publié en mai 2021, l’Alliance écologique et sociale propose notamment de passer à la semaine de 32 heures sans perte de salaire. Un sujet majeur pour le partage du travail, la meilleure conciliation vie privé/vie professionnelle mais aussi pour la planète. Car se déplacer autrement, cuisiner des produits de saison, réparer ses objets, jardiner, ou faire du bénévolat… tout ce qui sera nécessaire à la transition demande du temps.

© Alvarez/novethic

 

Une femme a assisté mardi matin à un phénomène étrange à Zurich en Suisse. «Je rentrai à vélo du fitness et j’ai vu une nuée d’oiseaux s’écraser au sol à grande vitesse. Je me suis rendue sur place pour voir ce qui leur arrivait, mais une grande partie d’entre eux étaient déjà morts», confie la témoin. 

Elle les a observés l’un après l’autre et seuls six vivaient encore. «J’étais sous le choc. Ils sont d’un coup tombés du ciel et sont ensuite restés immobiles au sol». Voulant en savoir plus, elle a photographié les oiseaux et envoyé les clichés à la station ornithologique de Sempach. Un spécialiste a indiqué ne pas pouvoir donner de raison sur ce qui s’est passé.

Il est bien possible que les volatiles aient fui devant un prédateur. Il est connu qu’en présence d’un rapace, les oiseaux ne sont plus très attentifs aux autres dangers. «Dans leur fuite panique, il leur arrive même de percuter des bâtiments ou le sol», explique un spécialiste. Il est également possible que les oiseaux soient entrés en collision avec une vitre. Et de rappeler «qu’on estime que plusieurs millions d’oiseaux meurent chaque année en Suisse après s’être heurtés à des surfaces vitrées.»

© 20 Minutes

lundi 6 février 2023

 

Quelques heures après un premier séisme qui a déjà tué plus de 1 400 personnes, un nouveau tremblement de terre a frappé le pays à la mi_journée, selon l’Institut américain d’études géologiques.

Une réplique a de nouveau agité la région en fin de matinée, selon Institut américain d’études géologiques (USGS). Selon l’USGS, ce nouveau tremblement de terre était de magnitude 7,5. Il s’est produit à la mi-journée sur place (11 h 24 en France), à 4 km au sud-est de la ville turque d’Ekinozu.

Cette réplique a particulièrement surpris les habitants et les services de secours. Elle a même été enregistrée en direct à la télévision par le média HBR, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.

Le séisme, a touché le sud-est de la Turquie. Il laisse craindre le pire pour la région, qui tente tant bien que mal de venir en aide aux nombreux habitants ensevelis sous les milliers d’immeubles effondrés.

Avant l’aube, c’est un tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a frappé la Turquie et la Syrie, avec des secousses ressenties jusqu’en Égypte et en Irak. Selon des bilans provisoires, plus de 1 400 décès sont à déplorer, dont au moins 912 rien qu’en Turquie, où se trouve l’épicentre du séisme.

En Syrie, selon les chiffres du ministère de la Santé rapportés par l’agence de presse officielle Sana, 371 personnes ont été tuées et 1 089 blessées dans les zones gouvernementales. Les Casques blancs, des secouristes qui se trouvent en zones rebelles, ont fait eux état de 221 morts et 419 blessés, ajoutant que ce bilan était provisoire.

NA 

mercredi 1 février 2023

 

Le nombre de rhinocéros braconnés en Namibie a atteint un niveau record en 2022; Les autorités du pays affirment que 87 rhinocéros ont été tués l'année dernière contre 45 en 2021, la plupart ont été braconnés dans le plus grand parc du pays.

Lundi, le porte-parole du ministère de l'Environnement, des Forêts et du Tourisme, Romeo Muyunda, a déclaré que des braconniers avaient tué 61 rhinocéros noirs et 26 blancs, principalement dans le plus grand parc de Namibie,

"Nous notons avec une vive inquiétude que le parc national d'Etosha est devenu un point chaud du braconnage", a déclaré Muyunda, ajoutant que le ministère a ordonné aux responsables du parc d'intensifier leurs efforts contre la criminalité liée aux espèces sauvages dans le parc.

Ce pays d'Afrique australe abrite les seuls rhinocéros noirs en liberté au monde et abrite également un tiers des rhinocéros noirs restants dans le monde.

La population de rhinocéros d'Afrique a été décimée au fil des décennies pour répondre à la demande du marché de corne de rhinocéros très prisée en Asie comme médicament supposé ou porté comme bijou protecteur

Le braconnage des rhinocéros sévit en Afrique australe depuis des décennies, en particulier en Afrique du Sud et au Botswana voisins, ce qui a conduit à des programmes de lutte contre le braconnage, notamment à une surveillance très stricte et a "l'écornage" ou dit autrement au retrait des cornes des rhinocéros pour décourager le braconnage.

La Namibie abrite également la deuxième plus grande population de rhinocéros blancs au monde après l'Afrique du Sud.

On estime qu'environ 200 rhinocéros noirs vivent en liberté en Namibie, principalement dans le nord-est du pays

© NA

 

Selon de nouvelles recherches, publiées le 17 janvier 2023, plus de la moitié des espèces connues de requins et de raies des récifs coralliens sont désormais menacées d'extinction, principalement à cause de la surpêche. 

Selon l'étude les tendances démographiques dans le monde sont en déclin pour 94 espèces de requins et de raies des récifs coralliens 

Les requins de récif et les raies sont généralement capturés pour la consommation humaine et, dans une moindre mesure, pour être utilisés dans des vêtements ou des accessoires de mode, ou encore dans des présentoirs d'aquarium, comme nourriture pour les animaux domestiques et dans la médecine traditionnelle.

La surpêche semble être la principale cause du déclin de la population, suivie de prés par le changement climatique, la perte et de la dégradation de l'habitat, le développement résidentiel et commercial .

"Peu de politiques ont été mises en place pour protéger les requins et les raies de récif", a déclaré l'auteure principale le professeur Sherman, chercheuse postdoctorale à l'Université Simon Fraser au Canada

"La protection de ces espèces sont difficiles car elles se trouvent principalement dans des pays à très forte population côtière qui dépendent totalement des ressources de l'océan pour se nourrir et survivre", a-t-elle ajouté. "Ces pays ont également tendance à avoir un grand nombre de petits bateaux et de petits marchés répartis sur toute la côte, ce qui rend très difficile la mise en œuvre d'une politique efficace de protection"

Les auteurs de l'étude, qui selon le professeur Sherman sont pour la plupart membres d'un groupe de spécialistes des requins de l'UICN, ont placé 14 espèces dans la catégorie "en danger critique d'extinction", ce qui les rend presque éteintes à l'état sauvage ; 24 espèces sont en « en voie de disparition », ce qui indique une réduction de la population de 50 à 70 % au cours des trois dernières générations ; et de 41 espèces dites «vulnérable» car leur population ont diminué d'environ 20 à 50% au cours des trois dernières générations. Les auteurs y signalent également que les tendances démographiques sont en profond déclin pour 94 espèces de requins et de raies des récifs coralliens ; des deux groupes, les raies sont plus menacées que les requins. 

"Malgré cette situation critique, il y a très peu de législations de limitation sur la capture de ces espèces en voie critique d'extinction"

Les risques d'extinction les plus élevés dans le monde se retrouvent chez les grandes espèces largement répandues, telles que le requin bouledogue (Carcharhinus leucas) et la raie manta de récif (Mobula alfredi), toutes deux présentes dans les eaux de plus de 60 pays. 

Le risque est également particulièrement prononcé dans les pays où la pression de pêche est très forte et où la législation de protection est la plus faible, comme le Brésil, la Tanzanie et l'Indonésie, selon l'étude.

Nous constatons que les requins les plus menacés se trouvent dans l'Atlantique Ouest, tandis que les raies sont plus vulnérables en Asie et en Afrique du Sud-Est. 

Les efforts de conservation des requins et des raies nécessitent une coopération mondiale", a déclaré Sherman, notant également que les réglementations commerciales internationales destinées à les protéger manquent toujours à l'appel et nous ne parvenons donc pas à résoudre le problème.

Il existe pourtant des solutions d'urgence possibles comme par exemple les endroits comme les îles du Pacifique, où les requins de récif et les raies y sont assez abondants, pourraient servir de refuges pour des espèces menacées et les  moins répandues, et elles pourraient devenir la clé des efforts de conservation  selon l'étude, encore faut il qu'une mobilisation mondiale se mette en place de toute urgence.

© NA

 

Le «Bulletin of the Atomic Scientists» a dévoilé lors d’une conférence de presse à Washington son nouvel horaire, censé mesurer l’imminence d’une catastrophe mondiale. Il est désormais minuit moins 90 secondes.

Il est minuit moins 90 secondes et cela signifie que l’humanité n’a jamais été aussi proche d’un cataclysme planétaire: c’est en tout cas ce qu’a annoncé mardi, en citant notamment la guerre en Ukraine, le groupe de scientifiques gérant l’horloge de l’apocalypse, qui surveille non pas le temps mais la fin des temps.

Le «Bulletin of the Atomic Scientists», chargé de ce projet symbolique depuis 1947, a dévoilé lors d’une conférence de presse à Washington son nouvel horaire, censé mesurer l’imminence d’une catastrophe mondiale. Il a été avancé de 10 secondes et marque désormais minuit moins 90 secondes, se rapprochant de minuit, l’heure fatidique que les scientifiques espèrent ne jamais voir atteinte. C’est un record depuis sa création. Depuis 2020, l’horloge était à 100 secondes de minuit.

«Nous avançons l’horloge, et c’est le plus près qu’elle ait jamais été de minuit», a dit le groupe en dévoilant le nouvel horaire. «Les menaces à peine voilées de la Russie sur un usage d’armes nucléaires rappellent au monde qu’une escalade du conflit – accidentellement, délibérément ou par erreur – est un risque terrible. La possibilité que le conflit puisse échapper à tout contrôle reste élevée», a-t-il averti.

Crise climatique

«Nous vivons à une époque de danger sans précédent, et l’horloge de l’apocalypse représente cette réalité», a expliqué Rachel Bronson, la présidente du Bulletin of the Atomic Scientists.

Avancer l’horaire «est une décision que nos experts ne prennent pas à la légère. Le gouvernement américain, ses alliés de l’Otan et l’Ukraine ont à leur disposition une multitude de canaux de dialogue; nous exhortons les dirigeants à faire leur maximum pour les examiner tous afin de reculer l’horloge», a-t-elle ajouté. C’est pourquoi le communiqué du groupe d’experts est disponible en anglais, en russe et en ukrainien, une première, a-t-elle précisé.

Outre la guerre en Ukraine et le danger nucléaire, les scientifiques ont pris en compte «les menaces persistantes représentées par la crise climatique» ainsi que le fait que les «événements dévastateurs, comme la pandémie de Covid-19, ne peuvent plus être considérés comme des faits rares n’arrivant qu’une fois tous les cent ans». Le groupe d’experts a aussi évoqué la désinformation et les technologies de surveillance.

«Comme un médecin»

La Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (ICAN), prix Nobel de la paix en 2017, a vu dans l’annonce un signal d’alarme à ne pas balayer d’un revers de la main et a appelé à «des actes urgents pour éviter une catastrophe nucléaire». Mais la nouvelle a aussi été accueillie, sur Twitter par exemple, par certains commentaires sceptiques, interrogeant l’utilité de l’horloge de l’apocalypse ou sa fiabilité. «Nous ne prédisons pas l’avenir», a dit le groupe d’experts sur son site, anticipant les critiques.

Le Bulletin of the Atomic Scientists «est un peu comme un médecin faisant un diagnostic. Nous examinons les données comme les médecins examinent les tests de laboratoire et les radiographies, et nous prenons aussi en compte des facteurs plus difficiles à quantifier, comme les médecins le font lorsqu’ils parlent avec les patients et les membres de leur famille».

«Puis nous arrivons à un jugement qui résume ce qui pourrait se passer si les dirigeants et les citoyens n’agissent pas pour soigner les maladies», expliquent les scientifiques. Le Bulletin of the Atomic Scientists a été fondé en 1945 par Albert Einstein et des scientifiques ayant travaillé sur le projet «Manhattan», qui produisit la première bombe atomique.

À l’origine, après la Seconde Guerre mondiale, l’horloge indiquait minuit moins 7 minutes. En 1991, à la fin de la Guerre froide, elle avait reculé jusqu’à 17 minutes avant minuit. En 1953, ainsi qu’en 2018 et 2019, elle affichait minuit moins 2.

© AFP

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