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lundi 27 avril 2015
Le Salvador a tourné le dos aux grandes multinationales semencières et aux phytosanitaires pour favoriser la culture de graines locales. Depuis, le système agricole du pays aurait gagné en durabilité et en productivité.

En septembre 2013, le Salvador votait l’interdiction de 53 produits phytosanitaires à usage agricole. Parmi eux, ce grand pays producteur de café, coton, maïs et canne à sucre retirait du marché le Roundup (glyphosate), désherbant vedette de Monsanto, récemment classé “cancérogène probable” par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Pour protéger le patrimoine semencier salvadorien et assurer la production agricole, le gouvernement de l’ancien président Mauricio Funes lançait en 2011 le Plan pour l’agriculture familiale (FAP). À destination de quelque 400 000 familles d’exploitants, ce plan visait à revaloriser les semences locales et émanciper les petits producteurs des industriels des biotechnologies et de leurs OGM.

En crise, le système agricole était majoritairement dépendant des semences hybrides commercialisées par Monsanto, Pioneer et consort. Avant la mise en œuvre du FAP, 75 % du maïs et 85 % des haricots étaient importés selon le site d’information The Seattle Globalist. Et les plantes cultivées sur le territoire étaient majoritairement issues de graines OGM stériles, non adaptées aux territoires et à leurs particularités, forçant le recours aux intrants chimiques. Réaffirmant sa souveraineté alimentaire, le gouvernement a donc décidé de rompre avec les industries semencières internationales pour favoriser les graines locales.

L’État a alors investi plus de 18 millions de dollars afin de livrer 400 000 exploitants en maïs H-29, développé par le Centre national de la technologie agricole et forestière (CENTA). Le maïs présente l’avantage d’être une variété locale, mieux adaptée aux terres salvadoriennes et plus résistantes à la sécheresse.

Selon le site Natural Society, l’agriculture du Salvador serait en pleine expansion. Le pays aurait connu des récoltes records depuis qu’il a banni certains phytosanitaires.

Si le Salvador s’est détourné des grands groupes internationaux spécialisés dans les biotechnologies, des questions demeurent quant à la pérennité du Plan agricole du pays. Car le maïs H-29, bien que produit localement, est une variété hybride. Il a beau être mieux adapté au territoire du Salvador et nécessiter l’usage de moins d’intrant, il n’en est pas moins stérile.


Source © mondialisation.ca
vendredi 21 mars 2014
Une interdiction de mise sur le marché des produits agricoles provenant de plusieurs régions situées entre Naples et Caserta a été mise en place. Les décharges illégales et les feux de poubelles y ont durablement contaminé des dizaines de kilomètres carrés.

Beatrice Lorenzi, ministre italienne de la Santé a déclaré à la presse:

“Cette interdiction commence dés maintenant, c’est une mesure immédiate. Le seul moyen désormais pour les produits agricoles de ces régions d‘être mis en vente, c’est d’avoir subi des contrôles sanitaires en amont. "

Dans ces zones du sud de la Campagnie où la mafia s’est infiltrée partout dans la collecte des déchets, des contrôles sanitaires vont être effectués, il est désormais totalement interdit d'abandonner ou de brûler des ordures sans autorisation, les contrevenants seront punis de lourdes amendes.

© Nature Alerte
mardi 9 juillet 2013
Les canalisations d'eau en France nécessitent une rénovation d'urgence mais «personne» ne connaît leur état exact, alors qu'un état des lieux est obligatoire d'ici la fin de l'année, alertent jeudi 60 millions de consommateurs et la Fondation Danielle Mitterrand.

 L'enjeu est de taille, avertissent les deux associations. Chaque année, 1,3 milliard de m3 d'eau sont perdus, 60% du réseau est constitué de matériaux (aciers, fonte et PVC) «pouvant représenter un risque sanitaire» et le retard pris dans le renouvellement risque d'alourdir la facture pour les Français.

 «Or, la plupart des collectivités sont dans l'impossibilité de présenter ne serait-ce qu'un inventaire précis de leur réseau, pourtant obligatoire à la fin de l'année 2013», soulignent-elles dans un communiqué.«Comment imaginer dans ces conditions que le réseau soit correctement entretenu alors que personne n'en connaît précisément l'état», poursuivent-elles. 

Le rythme actuel de renouvellement moyen des quelque 850.000 km de canalisations en France est de 160 ans, 23% affichant même un taux supérieur à 500 ans.

4,5 milliards d'euros par an

«Or une canalisation a une durée de vie d'environ 75 ans», écrivent 60 millions de consommateurs et France Libertés, qui estiment la facture de la rénovation du réseau à 4,5 milliards d'euros par an sur la période 2015-2030. 


Aussi, les associations appellent les Français à participer, à partir du 4 octobre, à l'état des lieux des canalisations, en contactant leur mairie si les données ne sont pas disponibles sur la carte présentée sur le site prixdeleau.fr, et à y entrer les données obtenues. La publication des résultats interviendra en mars 2014, après un bilan mi-parcours en octobre 2013.

Source AFP




lundi 26 novembre 2012
La 18e conférence de l'ONU sur le changement climatique s'est ouverte lundi à Doha, en présence de représentants de quelque 190 pays, dans le but de faire progresser les difficiles négociations sur la limitation des gaz à effet de serre.

Ce nouveau rendez-vous climat intervient alors que les signes du réchauffement climatique et les appels urgents à l'action se multiplient. ( AJOUTS Nature Alerte: attention au non dits )

C'est une conférence d'une importance vitale, a déclaré le président de la conférence, le ministre qatari Abdullah Al-Attiyah.

La conférence doit se poursuivre jusqu'au 7 décembre.
Le 4, les négociateurs seront rejoints par plus de 100 ministres censés conclure un accord, nouvelle étape dans le processus de négociations lancé en 1995.

Parmi les grands dossiers sur la table des négociations: le second acte du protocole de Kyoto, dont la portée sera néanmoins essentiellement symbolique, l'esquisse des fondations d'un grand accord global prévu en 2015 et l'aide financière aux pays les plus vulnérables.


Si les conférences de Cancun et Durban se sont principalement attachées à doter la Convention climat d’institutions et de mécanismes visant à renforcer l’action de tous d’ici 2020, la conférence de Doha se devra de lancer une nouvelle période de négociation sur le contenu même du futur accord international attendu pour 2015 et devant s’appliquer à partir de 2020.

Quels sont les enjeux de la conférence climat de Doha ?


Trois principaux sujets de négociation seront abordés à Doha :
 

  • L’adoption formelle de la deuxième période du protocole de Kyoto qui débutera en 2013 (pour une durée de 5 ou 8 ans), avec notamment des engagements quantifiés des pays développés, dont l’Union européenne, pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre ;
  • La finalisation de la mise en œuvre des accords de Cancun de 2010, avec notamment les modalités du fonds vert et des autres nouvelles institutions et mécanismes ;
  •  
  • La négociation du futur accord de lutte contre le changement climatique, engageant pays développés et pays en développement, à adopter en 2015 et qui entrera en vigueur en 2020.
Quelle est la position de la France ?

La France partage pleinement et portera la position de l’Union européenne. Elle est notamment très attachée à trouver de nouvelles sources de financement pour lutter contre le changement climatique, comme les financements innovants, et à l’application du protocole de Kyoto pour la deuxième période, de 2013 à 2020 ; elle propose également de se rendre disponible pour accueillir en 2015 la conférence des Parties qui devra voir l’adoption du futur accord global pour l’après 2020.


Comment s’organise la conférence ?


La conférence de Doha comportera deux séquences successives
  : la session technique prépare les décisions à adopter par les ministres, elle se déroule du 26 novembre au 3 décembre et la session ministérielle, qui réunit les ministres des États parties afin de finaliser puis d’adopter les décisions, cette session a lieu les quatre derniers jours de la conférence, du 4 au 7 décembre.


 Les événements parallèles de la France à Doha

Si les négociations occupent une place majeure pendant les deux semaines de rencontre (pas moins de 50 sujets à l’ordre du jour !), les conférences onusiennes sur le climat proposent également des évènements parallèles organisés par les pays ou les observateurs afin d’aborder de façon informelle des sujets divers, de lancer des initiatives ou de faire des bilans. La France en organise pour sa part plus de 10 et participe également à de nombreux évènements.



Pierre Dac et le Biglotron par richardvallouise
mercredi 21 novembre 2012


Jean-Marc Ayrault assure que l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes se fera en dépit des manifestations locales et de l'opposition des alliés écologistes, dans une interview à paraître jeudi dans Paris-Match.

Notre-Dame-des-Landes est un projet d'intérêt général et pas un projet personnel. L'aéroport se fera, assure l'ancien maire de Nantes, qui a porté depuis plusieurs années ce projet avec d'autres élus locaux.

Depuis plus de vingt ans, avec d'autres grands élus comme Edmond Hervé, l'ancien maire de Rennes, ou Jean-Yves Le Drian, nous nous sommes battus pour l'Ouest, souligne-t-il. Nous avons choisi de relever le défi du développement économique et de l'attractivité. Pari réussi, ajoute M. Ayrault.

Le Premier ministre justifie la décision de construire cet aéroport, contre lequel ont manifesté des milliers de personnes le week-end dernier, dont des élus écologistes.
Notre région va gagner encore en population. Elle a besoin d'être accessible, explique M. Ayrault.  (....ajout Nature Alerte: l’aéroport actuel
"Nantes Atlantique" pourrait accueillir près de 6 millions de passagers par an moyennant quelques aménagements. Le trafic actuel est de 2,6 millions...et d'autre part on aime pas la foule...)

D'où le prolongement du TGV jusqu'à Rennes et la construction d'un nouvel aéroport car l'actuel, dont le trafic est en constante croissance (10.000 survols de la ville de Nantes par an), posera des problèmes de sécurité et d'environnement, relève le chef du gouvernement.

Nous (...Moi gouvernant... impose votre destin ...aurait été plus élégant...) avons choisi notre destin. Nous ne nous laisserons donc pas dicter une vision du monde qui n'est pas la nôtre, fait valoir M. Ayrault. Nous sommes dans un Etat de droit. Quand les décisions sont prises, quand tous les recours sont épuisés, la loi doit être respectée, conclut-il.


(©AFP / 21 novembre 2012 17h44)


sinon que dire:

 
...oui ben voilà


 ...la nature ne fonctionne pas selon nos lois...

...Une solution est donc d'en éclairer les consciences...



lundi 27 février 2012
Ce lundi 27 février 2012, la Commission européenne, à la demande du commissaire à l'Environnement, Janez Potočnik, annonce qu'elle va traduire la France devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) "pour n'avoir pas pris les mesures efficaces contre la pollution des eaux par les nitrates".

La Commission indique que, suite à l'avis motivé envoyé à la France en octobre 2011, les modifications apportées à la législation française ont été trop lentes et insuffisantes.

Trop peu de zones vulnérables

"La France n'a toujours pas désigné un certain nombre de zones vulnérables à la pollution par les nitrates", déplore la Commission, estimant qu'"il lui reste à adopter des mesures pour lutter efficacement contre cette pollution dans ces zones".

Considérant que "les données relatives à la qualité de l'eau montrent que certaines zones de France sont dans les faits vulnérables à la pollution par les nitrates, mais ne sont pas, à l'heure actuelle, désignées comme telles", la Commission "demande donc instamment à la France de prendre des mesures en désignant davantage de zones et en élaborant des plans appropriés pour faire face au problème".

Des programmes d'action lacunaires

Par ailleurs, "la législation et les programmes d'action adoptés manquent de précision et présentent de nombreuses lacunes", juge la Commission qui évoque des "périodes d'interdiction (…) inappropriées" et des "restrictions concernant l'épandage des effluents d'élevage et des fertilisants (…) insuffisantes".

"Pour Eau & Rivières de Bretagne, qui a multiplié les mises en garde et alerté depuis deux ans les ministères concernés, cette décision est « tout sauf une surprise »", indique l'association qui déplore "l'insuffisance manifeste des mesures réglementaires édictées en France pour appliquer la directive". L'ONG pointe notamment "les reculs de la réglementation relative aux épandages" et "les récentes déclarations du Président de la République regrettant les « contrôles tatillons » dans les exploitations agricoles".

L'exécutif européen rappelle que la directive Nitrates, entrée en vigueur en 1991, "vise à protéger la qualité de l'eau dans toute l'Europe en empêchant que les nitrates utilisés dans l'agriculture ne polluent les eaux souterraines et de surface et en favorisant le recours aux bonnes pratiques agricoles". Dans ce cadre, les Etats membres doivent désigner les zones vulnérables à la pollution par les nitrates et d'adopter des mesures visant à réduire et à prévenir la pollution dans ces zones.


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mardi 13 décembre 2011
Le Canada se retire du Protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, a déclaré lundi à Ottawa le ministre canadien de l'Environnement Peter Kent.

Le Canada devient ainsi le premier pays à s'être officiellement retiré de cet accord signé en 1997 et entré en vigueur en 2005.

Il a justifié cette décision par l'affirmation que "Kyoto ne fonctionne pas" et par le fait que le Canada courait le risque de devoir verser des pénalités de plusieurs milliards de dollars s'il en restait signataire du Protocole.

«Comme je l'ai déjà dit, Kyoto appartient pour le Canada au passé. (...) Nous invoquons nos droits juridiques à nous retirer officiellement de Kyoto», a déclaré le ministre à son retour de Durban (Afrique du Sud) où vient de s'achever une conférence internationale sur les changements climatiques.

Aux termes du protocole, le Canada s'engageait à réduire en 2012 ses émissions de gaz à effet de serre de 6% par rapport au niveau de 1990, mais ces émissions ont au contraire augmenté. En 2009, ces émissions étaient de 17% supérieures aux niveaux de 1990. Le gouvernement conservateur de Stephen Harper a ouvertement rejeté ses obligations et dénoncé "l'erreur" du gouvernement libéral qui l'avait signé.

Evoquant sa présence à la conférence sur le climat de Durban, M. Kent a affirmé que la plateforme préparée par celle-ci "représentait un chemin permettant d'avancer", alors qu'aux yeux du Canada le protocole de Kyoto n'en était pas un.

Il "ne couvre pas les deux plus grands pays émetteurs, les Etats-Unis et la Chine et donc ne peut pas fonctionner", a-t-il poursuivi.

Le protocole de Kyoto "n'est pas une voie vers une solution globale au changement climatique, c'est plutôt un obstacle", a affirmé le ministre canadien.

Source AFP/ Reuters

jeudi 1 décembre 2011
Les parties réunies en vertu du Protocole de Kyoto ont convenu de poursuivre les négociations en 2011. Ce protocole est l'accord international existant qui engage les pays industrialisés à réduire leurs émissions dans un cadre d'engagement, de transparence et de conformité.

La première période d'engagement du protocole de Kyoto, période dans lequel les pays industrialisés doivent fixer leurs engagements précis pour réduire les émissions d'ici 2050, prendra fin en fin 2012.

L'objectif global de cette période pour les gouvernements est de terminer et d'ajuster leurs propositions et de s'assurer qu'aucun écarts ne les affecte entre le début et la fin de cette période en vertu du traité, qui doit encore être convenue.

A Durban les enjeux sont donc de tailles et les nombreuses négociations un véritable casse tête que nous allons tenter ici de vous décrire au mieux.

Le premier enjeu auquel vont être confronter les 190 pays en négociation est probablement d’arrêter et de poser les fondations claires d'un accord climat global, ambitieux, équitable, et juridiquement contraignant.

À cette fin, l'année dernière à Cancun, les gouvernements ont convenu de poursuivre en 2011 les travaux sur l'identification d'un objectif visant à réduire considérablement les émissions mondiales d'ici 2050. Ils ont également convenu de travailler à l'identification d'un calendrier pour définir le pic des émissions mondiales. Ces deux objectifs sont importants pour maintenir le monde sur un calendrier viable pour lutter contre le changement climatique.

Les premiers examen des progrès réalisés afin de déterminer si le monde respecte ce calendrier , ou si il exigera des mesures plus énergiques, débutera en 2013 et s’achèvera en 2015.

Ces examens seront basés sur les dernières informations scientifiques et sur les progrès accomplis dans la lutte contre le changement climatique.

A Durban L'idéal serait donc que les pays engagés dans le protocole puissent sortir de ces négociations avec le plus d'accords possibles afin de faire face à l’urgence du défi climatique mondial grâce à la coopération et la solidarité, et les outils juridiques et financiers requis.

La première et la plus importante étape est de tenter de réduire au plus vite les émissions de CO2.

Pour cela les pays doivent d'abord se fixer un objectif clair de réduction d'émissions, par exemple en se référant sur les accords de Cancun qui avaient pour base d'aboutir à un minima de 25% à 40 % en deçà des niveaux d'émission de 1990 pris en référence, et ce d'ici à 2020, et afin de tenter de maximiser le réchauffement mondial global en dessous des 2°C.

Mais l'enjeu est de taille.

Pour ce faire il faut donc dé-carbonner le plus possible les besoins en énergie de tous les pays et l'introduire dans les perspectives des plans économiques de chacun d'une part, et d'autre part d'accompagner par des outils de compensations cette difficile transition et en particulier pour les pays à faible revenu et faible croissance et/ou peu industrialisés, puis enfin de se doter des outils internationaux de financement de mesure et de surveillance et des outils juridiques capable de transiger au cas où les objectifs seraient dépassés.

Les pays développés doivent donc tenter de respecter le plus scrupuleusement leurs futurs engagements en particulier en s'accordant par exemple des règles strictes d'utilisation des terres et forestie, dans et hors de leurs frontières.

Mais à Durban on doit tenter de fixer aussi les règles de financements et les outils (par exemple le fameux "fonds vert"), qui permettront d'accompagner cette transition le plus équitablement entre toutes les parties, entre pays développés et pays en voie de développement ainsi que les pays du tiers monde.

Un autre enjeu de taille est le contrôle de la forestie mondiale, et le financement de la REDD+ en particulier, fixé à 15 à 35 Milliards par ans d'ici 2020.

Les gouvernements doivent aussi se mettre d’accord pour réduire l’utilisation des HFC (aerosol par exemple) le plus rapidement et le plus efficacement possible en travaillant en collaboration étroite et en se dotant des outils nécessaires à leurs mise en œuvre (outils juridiques et de surveillances).

Il leur faut créer les institutions nécessaires à la mise en œuvre de ces accords internationaux, et revient ici le fameux "fonds vert", tant attendu, et auquel des parties civiles (ONG) devraient participer dans son fonctionnement, et qui doit répondre urgemment aux besoins financiers des pays en voie de développement et à venir dans le financements futurs de leurs options économique de croissance et ce avec les meilleurs choix technologique et stratégique.

Oui mais voilà en ce moment à la seule apparition du mot "financer" , il y en a plus d'un pour prendre la fuite ...à ce demander si les financiers à l'exemple des terroristes ne cherchent pas quelques part une bonne planque dans une grotte imprenable ...bref à ce gros mot ...financer... rajouter s'y un I et voici qu'ils sourient, sans le i, c'est la fuite...

Ce traité emblématique de l'engagement des pays industrialisés qui devrait aboutir à Durban cristallise les attentes. Les quelque 12 000 diplomates, ministres, délégués, experts et ONG présents jusqu'au 9 décembre devront s'entendre pour trouver les moyens de limiter à moins de 2 °C la hausse des températures.

En attendant les pays industriels ne respectent pas les modestes engagements pris à Kyoto en 1997. Les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 6 % en 2010 par rapport à 2009, dépassant le pire des scénarios du GIEC. Les transferts financiers visant à contenir le changement climatique et à s’adapter sont toujours attendus et aucun accord n’a été trouvé pour l'organisation du Fonds vert pour le climat.

Voilà en résumé ce qui se joue à Durban, donc la partie n'est pas gagné, voir même capote puisque plusieurs pays menacent déjà de se défaire de leur engagements, le Canada en tête, et c'est celui qui fait le plus de bruit en ce moment, et pourquoi donc?...personne ne le sait... sauf peut être que ...ben je vous laisse deviner...jusqu'à la suite d'un prochain numéro...

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La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et le protocole de Kyoto

La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), en anglais United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC), a été adoptée au cours du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 par 154 États auxquels il faut ajouter la totalité des membres de la Communauté européenne. Elle est entrée en vigueur le 21 mars 1994.

En 2004, elle était ratifiée par 189 pays. La CCNUCC est la première tentative, dans le cadre de l'ONU, de mieux cerner ce qu'est le changement climatique et comment y remédier.

Elle reconnaît trois grands principes :

  • le principe de précaution,
  • le principe des responsabilités communes mais différenciées,
  • le principe du droit au développement.
La Convention reprend tous les principes contenus dans la Déclaration finale de Rio de Janeiro et dans l’Agenda 21, ainsi que les principes du droit international, au sein duquel elle n’est qu’un aspect.

Cependant, elle ne comprend aucune cible juridiquement contraignante, les Parties s'étant laissé la possibilité de compléter la CCNUCC par des engagements ultérieurs dans le cadre d'un régime international.

En 1997, certaines parties à la CCNUCC ont signé le Protocole de Kyoto qui est entrée en vigueur en 2005. Ce protocole doit néanmoins être négocié périodiquement, la première période d'engagement prenant fin en 2012.

À cet effet, la dernière Conférence des parties, la Conférence de Copenhague (COP15), qui devait déboucher sur un accord global, n’a pas permis de dégager de consensus fort sur le régime climatique post-2012. Afin de dénouer l’impasse, la CP a « pris note » de l’Accord de Copenhague, négocié à huis clos par un petit groupe d'États, dont les États-Unis et les pays émergents.

Organes

L'organe suprême est la Conférence des parties (COP). Elle est composée de tous les États parties et vérifie leur bonne application des objectifs de la Convention. Elle se réunit annuellement lors de conférences mondiales qui analysent les avancées de la convention et prend des décisions pour atteindre les objectifs de lutte contre les changements climatiques.

Les dernières COP sont :

  • La Conférence de Bali (COP13) en 2007
  • La Conférence de Poznan (COP14) en 2008
  • La Conférence de Copenhague (COP15) en 2009
  • La Conférence de Cancún (COP16) en 2010
  • La Conférence de Durban (COP 17) en 2011

Il y a également deux organes techniques :

L'Organe subsidiaire d’avis scientifique et technique (OSAST). Il fournit l'appui scientifique nécessaire et propose des avis concernant le développement et le transfert de technologies. Il est l'interface entre le GIEC, versant scientifique, et la Conférence des parties, versant politique.

L'Organe subsidiaire de mise en œuvre (OSMO). Il a pour but de vérifier la mise en œuvre de la convention. Pour cela, il reçoit les rapports des États et contrôle leur conformité, notamment en termes d'émissions, avec les objectifs de la convention.



Le moteur perpétuel par les Shadoks par Shadoks
mardi 29 novembre 2011
Alors que le sommet de Durban bat son plein...

Des inondations ont fait 6 victimes dans la région de Durban en Afrique du Sud. Les fortes pluies à caractère orageux ont durée plusieurs heures et ont affecté plusieurs secteurs du Kwazulu-Natal. Les secteurs de Claremont, Isipingo, Umlazi, Pietermaritzburg, Durban, Newlands et de Chesterville ont été les plus affectés.

Une centaine d'habitations ont été inondées dans la localité de Isipingo. Des dizaines d'autres l'ont été à Durban, Umhlanga et Newlands.

Source : AP

mercredi 23 novembre 2011
A cinq jours de la conférence de Durban, les climato-sceptiques tentent un nouveau e-mail scandale

Le 28 novembre s’ouvrira à Durban, en Afrique du Sud la 17e Conférence des parties (COP 17) à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique.

Des représentants des gouvernements du monde entier, ainsi que les organisations internationales et de la société civile y seront réunis. Les discussions chercheront à faire progresser de façon équilibrée, la mise en œuvre de la Convention et du Protocole de Kyoto, ainsi que sur le Plan d’action de Bali, et les accords de Cancun.

Et à cinq jours du début de la conférence de Durban, tous les rapports montrent l’urgence de prendre des décisions limitant la production de ces gaz à effet de serre. Selon les dernières prévisions du GIEC, il ne reste plus que quatre ans pour stopper la hausse des émissions de gaz à effet de serre, sous peine de contraindre les humains d’aujourd’hui et de demain à vivre sur une planète de moins en moins adaptée à la vie.

Les moyens de relever ce défi sont connus. Il s’agit d’arrêter de consommer du pétrole et du charbon, et de lutter contre les inégalités dans le monde afin que chacun puisse avoir le droit de se développer sans détruire son environnement. L’autre priorité, c’est de donner les moyens aux plus vulnérables d’atténuer les effets du changement climatique. C’est l’application du principe de la dette climatique due par les pays riches, premiers pollueurs mondiaux par habitant, aux pays en voie de développement.



Oui mais voilà une nouvelle affaire de courriels piratés éclate avant le sommet de Durban.

5 000 e-mails en provenance du prestigieux centre de recherche sur le climat de l'université britannique d'East Anglia ont été publiés sur le Net.

Des milliers d'e-mails piratés provenant apparemment de l'université britannique au centre du scandale du "Climategate" en 2009 ont été de nouveau mis en ligne mardi, juste avant la reprise des négociations sur le climat en Afrique du Sud, selon des médias britanniques.

Aujourd'hui, ces e-mails ont été affichés sur un serveur russe - Sinwt.ru - sous forme de fichier ZIP téléchargeable.

En novembre 2009, à la veille du sommet sur le climat à Copenhague, plus d'un millier de courriels et de documents de chercheurs collaborant avec le prestigieux centre de recherche sur le climat (CRU) de l'université britannique d'East Anglia avaient déjà été publiés sur Internet.

L'affaire avait fait scandale, car plusieurs messages laissaient entendre que la communauté scientifique manipulait les données sur le climat pour étayer la thèse d'un réchauffement dû aux activités de l'homme, selon les opposants à cette théorie.

Une enquête indépendante avait finalement blanchi quelques mois plus tard les chercheurs du CRU, l'un des plus grands centres de recherche sur le climat.

"Tromper l'opinion"

Quelque 5 000 e-mails en provenance de cette université auraient de nouveau été publiés sur Internet, via un serveur russe, d'après la BBC et le Guardian.

Dans un communiqué, l'université a dénoncé "une tentative soigneusement orchestrée pour rallumer la controverse" avant la conférence de Durban, soulignant que les phrases citées étaient sorties de leur contexte et qu'il n'y avait "pas de preuve d'une récente intrusion" dans son système informatique.

"Si ces mails sont authentiques (nous ne sommes pas en mesure de les identifier pour l'instant en raison de leur nombre), ils semblent avoir été conservés après le piratage de 2009 pour être publiés au moment où ils seraient susceptibles de perturber le plus" les prochains pourparlers, a relevé le CRU.

Un responsable de l'Institut de recherche sur le climat à la prestigieuse London School of Economics, Bow Ward, a dénoncé, lui aussi, "la présentation sélective de vieux e-mails".

Pour lui, l'objectif est de "tromper l'opinion et les politiques sur l'importance des preuves sur les changements climatiques imputables à l'homme, avec l'espoir que les gouvernements arrêtent leurs efforts pour parvenir à un accord sur la réduction des gaz à effet de serre". Plus de 190 pays se retrouvent à la fin du mois de novembre à Durban pour une nouvelle conférence sur le climat.

Source le point



....Ajout et entre chat de la rédaction de Nature Alerte...

Cela dit, même si le changement climatique n'est absolument plus à démontrer, il serait tout de même très prudent d'en imaginer les solutions qui risquent d'être proposées par les gouvernements ( et surtout des pays riches et technologiquement avancés) à la conférence de Durban.

Et là, je dois dire, que je vois les mêmes Geoingénieurs réchauffeurs de la planète depuis plus de dix ans, venir nous expliquer, et c'est mon petit doigt qui vous le dit, qu'ils détiennent la solution miracle; Bien sur, cela grâce à une nouvelle technologie of a massive world spraying partie qui se coup là devrait nous les congeler carrément, et ainsi rendre leurs délires... "légal."

Gare donc, car ces gars là on plus d'un tour dans leurs sac, et ils aiment ça sprayer le public ,... ou se payer sur les deniers publics, ....bref j'sais plus.

....Bon, bref, voici la suite...de cet infernal débat sans fin..mais pas sans ...."pognon"...encore un coup de "the mysterious way of making money"...



Le changement climatique va favoriser les événements météorologiques extrêmes

Le changement climatique a déjà amplifié les événements extrêmes, pluies torrentielles ou vagues de chaleur, mais leur impact humain et économique dépendra à l'avenir aussi bien de leur intensité que des mesures de protection qui seront prises, selon le Groupe d'experts sur l'évolution du climat (Giec).

«D'ores et déjà, nous pouvons attribuer l'augmentation du nombre de jours de chaleur au cours des dernières années à un accroissement des gaz à effet de serre», a indiqué Thomas Stocker, co-président du Giec, organe scientifique de référence sur le climat, en rendant public le rapport à l'issue lors d'une réunion à Kampala.


Chaleurs extrêmes et très fortes précipitations sont à prévoir

Publié dix jours avant le début des négociations de l'ONU sur le climat à Durban (Afrique du sud), le rapport spécial du Giec constitue le travail le plus complet mené à ce jour sur les épisodes météorologiques extrêmes. «Il est quasiment certain qu'il y aura au XXIe siècle des augmentations de la fréquence et du niveau des chaleurs extrêmes, et moins de froids extrêmes», a-t-il ajouté devant la presse. «De très fortes précipitations seront plus fréquentes dans de nombreuses régions du monde».

Le rapport a étudié les possibilités de chaleur et de pluies extrêmes selon trois scénarios, allant d'une forte réduction des émissions de CO2 à une hausse des émissions basée sur nos modes de vie actuels. Jusqu'en 2050, les pluies et les chaleurs augmentent de façon similaire dans les trois scénarios.

Mais vers la fin du siècle, les trois courbes divergent considérablement, avec des vagues de chaleur et des pics de pluie beaucoup plus importants et plus fréquents dans un monde saturé de gaz à effet de serre. Ainsi, dans le scénario d'émissions hautes, les pics de températures rencontrés actuellement tous les 20 ans se produiront tous les cinq ans d'ici 2050, et tous les ans ou tous les deux ans vers la fin du siècle. Les extrêmes de précipitations suivront la même tendance.


«Le changement climatique cause déjà des dommages à la vie de millions de gens»

Selon Qin Dahe, également co-président du Giec, le panel est «convaincu» que le changement climatique stimulera la fonte des glaciers, un souci majeur pour les pays d'Asie et d'Amérique du sud qui en dépendent pour leur approvisionnement en eau.

Pour d'autres événements extrêmes comme les ouragans ou les cyclones, les scientifiques sont encore incapables d'établir précisément l'impact du changement climatique, du fait du manque de données et «de la variabilité du système climatique», a indiqué Thomas Stocker. Certaines études suggèrent qu'une atmosphère et une surface de la mer plus chaudes, combinées avec davantage d'humidité dans l'air, devraient aggraver les orages tropicaux.

Le document en 20 pages publié vendredi résume les conclusions d'un rapport de 800 pages, qui épluche des milliers d'articles scientifiques publiés récemment dans des revues de référence.

Quelque 200 chercheurs y ont travaillé pendant trois ans et il a été approuvé cette semaine lors de la réunion des 194 pays du Giec, qui rassemble des experts et des représentants des gouvernements.

«Ce rapport lance une nouvelle alarme», a souligné Connie Hedegaard, commissaire européenne pour le climat, dans un communiqué publié à Bruxelles.

«Avec tout ce que l'on sait et les arguments rationnels en faveur d'une action urgente, il est frustrant de voir que quelques gouvernements ne manifestent pas de volonté d'agir».

«Ce rapport ne devrait laisser aucun doute aux gouvernements sur le fait que le changement climatique, par son effet sur les événements météorologiques extrêmes, cause déjà des dommages à la vie et aux moyens d'existence de millions de gens», a souligné Bob Ward, de l'Institut sur le climat de la London School of Economics.

Source 20minutes.fr


...et voilà ...suite au très prochain épisode de ce "The Dallas players and the climato-dialogue"...YEEE AAAH... ( Gagnons du temps disaient les sages...enfin sages?...ça reste une supposition...gloups...)
mardi 1 novembre 2011
Ce n'est qu'à partir de 2009 que les armateurs ont commencé à s'intéresser à ce chemin maritime, ouverte aux navires étrangers depuis une vingtaine d'années. En 2010, 110.000 tonnes de marchandises ont été ainsi transportés.

Cette année le flux de trafic de fret sur la route maritime du Nord a enregistré un record depuis les années 1980. Il était alors maximal et atteignait 7 millions de tonnes. Dans les années 1990 il n'a été estimé qu'à 1,5 millions de tonnes. La croissance du trafic a seulement repris l'année dernière: le volume de fret a atteint 2,3 millions de tonnes. Cette année le volume dépassera 3 millions de tonnes, selon Andrei Smirnov, porte-parole de la compagnie « Rosatomfllot » en charge de l'organisation de l'accompagnement des navires sur la route maritime du Nord.

Il y a vingt ans que la route maritime du Nord est ouverte aux navires étrangers, mais c'est seulement en 2009 que les armateurs ont commencé à s'intéresser à cet itinéraire. Cette année là, trois navires étrangers ont emprunté cette route. L'année dernière, 110.000 tonnes de marchandises ont déjà été transporté. Par exemple, le navire à propulsion nucléaire Rossia a accompagné en décembre le remorqueur brise-glace suédois Tor Viking. Les expériences des traversées d'accompagnement du tanker Baltika avec 70.000 tonnes de condensat de gaz et du vraquier Nordik Barents avec 40.000 tonnes de concentré de minerai de fer ont été des réussites. Plusieurs compagnies étrangères sont intéressées par l'acheminement de marchandises vers l'Asie par des tankers et des vraquiers, y compris du concentré de minerai de fer de la péninsule de Kola et du charbon du Kirkenes norvégien.

L'intérêt pour la route maritime du Nord est évident: le trajet diminue d'un tiers par rapport à l'itinéraire traditionnel via le canal de Suez. Selon les experts, le réchauffement de l'Arctique devrait se poursuivre pendant au moins 10 ans. Il y a également un changement qualitatif: aujourd'hui les navires avec un plus grand tirant d'eau peuvent passer par la route maritime du Nord. Cela provoque l’intérêt des compagnies étrangères, dont les compagnies norvégiennes et hollandaises. Actuellement les négociation sont actives avec le Japon et la Corée du Sud qui s'intéressent au fonctionnement de la voie.

Les volumes transportés par la route maritime du Nord doivent s'accroître après 2015 avec la construction du port de Sabetta dans le golfe de l'Ob. Ce dernier accueillera des supertankers transportant le gaz naturel liquéfié de Yamal (Sibérie Occidentale).Des essais de modèles sur le terrain sont organisés en partenariat avec des spécialistes finlandais.


Source Voix de la Russie

cliquez sur l'image pour vous déplacer et zoomez avec la molette



Passage du Nord-Est


Le passage du Nord-Est, aussi désormais appelé route maritime du nord, (en russe, Се́верный морско́й путь, Severniy morskoy put’, abrégé en Sevmorput’) est une voie maritime qui permet de relier l'océan Atlantique à l'océan Pacifique en longeant la côte nord de la Sibérie. Il emprunte le cap Nord, le détroit de Kara, le cap Tcheliouskine et aboutit au détroit de Béring, la plupart de son trajet s'effectuant dans les mers arctiques.

Il n'est navigable qu'en été. Mais des chenaux de navigation sont ouverts par de puissants brise-glace nucléaires russes pour étendre au maximum la période de navigation sur cette voie stratégique.


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Conférence d'expert: " Géostratégie en arctique" à partir de 01:30 (attention durée 1 h 20)

Les ruptures en Arctique: climat et géostratégie from ihedn on Vimeo.

mardi 14 juin 2011
Un rapport publié hier par la nef (new economics foundation) et OCEAN2012 montre que si les Français mangeaient uniquement le poisson pêché par leur bateaux dans les eaux européennes ou issus d'élevages français, ils arriveraient à court de poisson le 13 juin et commenceraient à dépendre des poissons et fruits de mer du monde entier à partir du 14 juin, en se basant sur leur consommation actuelle.

Le rapport intitulé "Fish Dependence: The increasing reliance of the EU on fish from elsewhere" révèle dans quelle mesure les États membres de l'UE importent du poisson en exportant et/ou en encourageant la surpêche. Les stocks halieutiques sont une ressource renouvelable ; pourtant, selon les chiffres de la Commission européenne, nous y puisons des poissons plus vite que les stocks ne sont capables de se reconstituer. Nous partons alors à la pêche au poisson des autres.

En France, le jour de dépendance à l'égard du poisson survient bien plus tôt que pour l'UE dans son ensemble : le 13 juin pour l'une contre le 2 juillet pour l'autre.

« L'UE dispose des zones de pêche les plus vastes et parmi les plus riches au monde, mais nous ne sommes pas parvenus à les gérer de manière responsable. Afin de satisfaire notre appétit toujours plus insatiable pour les produits de la mer, la surpêche est désormais encouragée dans d'autres parties du monde, » a indiqué Stéphan Beaucher, conseiller politique sur la PCP pour OCEAN2012. « Pour mettre un terme à cette tendance désastreuse, il faut de toute évidence rétablir le bon état des stocks halieutiques européens en les ramenant à des niveaux où ils peuvent être pêchés de manière durable, et consommer uniquement les produits que nous pouvons pêcher sans problème. »

« La France, à l'instar de l'Espagne, occupe le haut du classement des pays pêcheurs de poisson de l'UE. Il est dommage que la volonté de la France de garantir l'avenir des stocks halieutiques ne soit pas à la hauteur de son appétit pour les produits de la mer, » a déclaré Rupert Crilly de la nef/OCEAN2012 et co-auteur du rapport.

« Ce rapport montre de quelle manière les États membres de l'UE, suite à l'échec de la gestion de leurs propres stocks halieutiques, prélèvent désormais du poisson hors de leurs frontières plutôt que de chercher à remettre en état leurs propres stocks halieutiques. En consommant plus de poisson que les eaux de l'UE ne peuvent en produire, nous jouons avec l'avenir des stocks halieutiques et des communautés dépendant de la pêche. Nous mettons en péril des emplois et des moyens de subsistance tant au sein de l'UE qu'au-delà, » a ajouté Rupert Crilly de la nef/OCEAN2012 et co-auteur du rapport.

« La crise bancaire nous a montré le danger qu'il y a à vivre au-delà de nos moyens financiers. Un danger plus grand encore consiste à vivre au-delà de nos moyens environnementaux. La bonne nouvelle, c'est que la réforme de la politique commune de la pêche de l'UE peut nous permettre de renverser cette situation. »

Le rapport indique que :

  • Le jour où la France devient dépendante à l'égard du poisson survient désormais 6 semaines plus tôt qu'en 2000, révélant l'augmentation du niveau de dépendance à l'égard du poisson provenant d'ailleurs. Cette situation est essentiellement due à une chute des captures dans des stocks de poissons appauvris.
  • L'aquaculture a seulement ralenti, et non pas enrayé, l'augmentation de la dépendance de la France à l'égard du poisson provenant d'ailleurs. Si nous excluons la production aquacole, la France devient dépendante à l'égard du poisson 5 semaines plus tôt (le 7 mai).
  • La France commence à dépendre des importations de poisson dès le 13 juin, ce qui la place en avance par rapport à la moyenne de l'UE des 27 (2 juillet), à l'instar de l'Espagne (8 mai), du Portugal (26 avril), de l'Allemagne (27 avril) et de l'Italie (30 avril).
  • Chaque Français consomme 34,2 kg de poisson par an, ce qui représente le double de la consommation mondiale de poisson qui s'élève à 17,1 kg par an et par personne, et une consommation au-dessus de la moyenne européenne (22,1 kg).
  • Les effets de la surpêche de nos propres stocks halieutiques dans l'UE, et donc de la disponibilité du poisson sur les marchés et les étals des supermarchés, sont masqués par les poissons importés d'autres régions du monde.


« Ce rapport souligne le fait que, si l'on veut des poissons et fruits de mer issus d'une production durable, nous devons nous assurer que les décideurs politiques adoptent et mettent en œuvre une politique de la pêche responsable. La réforme de la politique commune de la pêche de l'UE doit garantir la viabilité de la pêche européenne au lieu d'importer des quantités toujours plus importantes de poisson en exportant la surpêche, » a poursuivi Stéphan Beaucher, conseiller politique sur la PCP pour OCEAN2012.



1. À propos de la nef

La nef (new economics foundation) est un groupe de réflexion et d'action indépendant qui inspire et démontre qu'un véritable bien-être économique est possible. Nous cherchons à améliorer la qualité de vie en mettant en avant des solutions innovantes qui défient le courant de pensée dominant sur les questions économiques, environnementales et sociales. Nous travaillons en partenariat et faisons passer les gens et la planète en premier.

2. À propos d'OCEAN2012

OCEAN2012 est une alliance d'organisations ayant pour objectif la transformation de la politique européenne de la pêche, afin de mettre un terme à la surpêche et aux pratiques de pêche destructrices et pour assurer une utilisation juste et équitable de ressources halieutiques en bon état.

OCEAN2012 a été lancée et est coordonnée par le Pew Environment Group, section dévolue à la conservation de Pew Charitable Trusts, organisation non gouvernementale dont le but est de faire cesser la surpêche dans les océans du monde entier.

Les membres fondateurs d'OCEAN2012 sont la Coalition pour des accords de pêche équitables (CAPE), Ecologistas en Acción, le Fisheries Secretariat (FISH), la nef (new economics foundation), le Pew Environment Group et Seas at Risk (SAR).


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Mais aussi...

La moitié du poisson consommé dans le monde provient de l'aquaculture


Près de la moitié des poissons et crustacés consommés dans le monde sont élevés dans des fermes aquatiques et leur impact sur l'environnement doit être étudié de plus près, prévient une étude publiée mardi à Washington et à Bangkok.

L'aquaculture représentait en 2008 47% des poissons et crustacés consommés sur la planète, selon le document rédigé par le WorldFish Center, une ONG qui milite pour la réduction de la faim dans le monde grâce à une pêche raisonnée, et Conservation International, une ONG consacrée à la protection de la nature.

A elle seule, la Chine est responsable de 61% de l'aquaculture mondiale. La plupart des poissons qui y sont élevés sont des carpes. Au total, 90% de l'aquaculture provient l'Asie, souligne l'étude.

L'élevage de poissons et de crustacés en enclos ne va pas sans soulever des questions de la part des protecteurs de l'environnement, en raison de la pollution qu'il provoque.

Ceci posé, argue WorldFish Center et Conservation International, l'impact de l'aquaculture sur l'environnement est bien moindre que l'élevage de bétail car elle est moins gourmande en énergie notamment.

L'aquaculture, font valoir les deux organisations, est promise à une forte croissance, en raison principalement de l'urbanisation rapide que connaît le continent asiatique. Car, explique l'étude, plus les gens s'installent en ville, plus la demande en protéine animale croît.

Je pense que la probabilité pour que la demande en produits provenant de l'aquaculture baisse est très faible pour le moment, commente Sebastian Troeng, chargé de la protection de l'environnement marin au sein de Conservation International.

Si cette croissance continue il va falloir réfléchir à comment répondre à la demande tout en évitant d'augmenter l'impact sur l'environnement, ajoute-t-il.

La carpe, l'anguille, le saumon et la crevette font partie des espèces dont l'impact sur l'environnement est le plus important, car elles sont carnivores et doivent donc être nourries à l'aide de viande de poisson importée de l'extérieur.

En revanche, l'élevage de moules, d'huîtres et d'algues a un impact moindre.


Source: ©AFP / 14 juin 2011

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mercredi 4 mai 2011
Le 4 mai 2011, les députés ont adopté en première lecture, par 236 voix contre 222, une proposition de loi du Nouveau Centre interdisant l'utilisation de produits chimiques suspectés d'être des perturbateurs endocriniens : les phtalates*, les parabènes **et les alkylphénols***. Ce vote s'est fait à la surprise générale contre l'avis du gouvernement et de l'UMP et a été accueilli par des applaudissements dans l'hémicycle.

La proposition de loi avait été auparavant rejetée, le 5 avril dernier, par la commission des affaires sociales, et le ministre de la santé Xavier Bertrand avait proposé d'attendre le résultat d'expertises avant toute interdiction (Cf. Synthèse de presse du 18/04/11).

Les phtalates, utilisés pour assouplir le plastique se retrouvent dans de nombreux produits. "On les retrouve partout : dans les eaux de surface, les sols, les sédiments, les poussières, la pluie, mais aussi dans l'air des habitations", précise Marc Chevreuil, de l'École pratique des hautes études. Des études scientifiques ont montré que les phtalates avaient "des effets délétères sur la mise en place du potentiel reproducteur masculin dans l'espèce humaine". Les parabènes, utilisés comme conservateurs dans des cosmétiques, des médicaments et certains aliments, sont également suspectés d'être néfastes à la fertilité masculine et de provoquer des cancers du sein.

Maintenue en l'état, la proposition de loi pourrait avoir des répercussions économiques importantes. "Il faudrait donc l'affiner afin de retenir non des familles de substances mais seulement les composés les plus dangereux", expliquait Yvan Lachaud, rapporteur du texte, lors de son examen par la commission des affaires sociales.

Le Réseau environnement santé a salué le vote de l'Assemblée. "C'est une excellente décision, qui montre que les députés ont pris conscience de l'importance de ces questions et ont su résister au lobby chimique", indique André Cicolella, chercheur en santé environnementale.

Le texte doit désormais être examiné par le Sénat, sauf si le gouvernement choisit de ne pas l'inscrire. "Mais il ne peut ignorer un vote de la représentation nationale" a déclaré François Sauvadet, député du Nouveau Centre.

Source: genethique.org

...Et la réponse ne se fait pas attendre

La colère des industriels

Dans un communiqué cosigné par PlasticsEurope (producteurs européens de matières plastiques), la Fédération de la Plasturgie et Elipso (fabricants d'emballages plastiques et souples, les industriels du plastique jugent la proposition adoptée "injustifiée scientifiquement, inapplicable en pratique et inappropriée juridiquement". Ils demandent alors l'abandon du texte, "interprétation abusive du principe de précaution".



Les phtalates* sont utilisés depuis 50 ans et ils sont produits, de nos jours, à raison de 3 millions de tonnes par an. Ils sont présents dans de nombreux produits de consommation. Ce sont des plastifiants utilisés couramment dans les matières plastiques et d’autres matériaux. En règle générale, les plastifiants les rendent souples, flexibles, ils améliorent la tenue aux chocs et au froid, l'allongement à la rupture et facilitent la mise en œuvre (par exemple en abaissant la température de transformation).

Les cosmétiques sont le deuxième domaine d'application des phtalates où ils sont notamment incorporés comme agents fixateurs afin d’augmenter le pouvoir de pénétration d’un produit sur la peau ou d’empêcher le vernis de craquer.

Un parabène** est un composant dont les propriétés antibactérienne et antifongique font qu'il est généralement utilisé comme conservateur dans les cosmétiques, les médicaments et les aliments.Du fait de leur activité effective antibactérienne et antimycosique, ils sont utilisés comme conservateurs dans des aliments, des boissons, des cosmétiques et des produits pharmaceutiques2. On les retrouve dans plus de 80 % des produits d'hygiène et de toilette dont des shampooings, des crèmes hydratantes, mousses à raser, gels nettoyant


Les alkylphénols*** à longue chaîne sont utilisés massivement comme précurseurs de détergents, comme additifs de carburant et lubrifiants, comme polymères, et comme composants des résines phénoliques. Ce sont également des briques de base pour produire des parfums, élastomères thermoplastiques, antioxydants, matériaux retardateur de flamme..
Avec leur utilisation pour produire des résines alkylphénoliques, les alkylphénols se trouvent aussi dans les pneus, adhésifs, revêtements, papier carbone et caoutchoucs haute performance. Ils sont utilisés dans l'industrie depuis les quarante dernières années au moins.



...ainsi en vient on à être surpris...

...les esprits changent?... une nouvelle force est en marche?...un souffle d'espoir?...

...Messieurs et mesdames les députés à 236 voix... ...Chapeau bas...

vendredi 25 février 2011

Le 2 février dernier, l’ONU a officiellement lancé l’année internationale des forêts. Elle sera dédiée à la sensibilisation du grand public aux bienfaits sociaux, culturels et environnementaux de la forêt, ainsi qu’à la prise de mesures en faveur de leur gestion durable. L’occasion pour nous de revenir sur un bien précieux pour l’Homme.

Chaque minute, l’équivalent de 33 terrains de football de forêt disparaît dans le monde , au profit de l’extraction de bois, de l’exploitation de ressources minières, de l’extension des cultures et pâturages ou encore de nouvelles constructions. En détruisant la forêt, nous supprimons l’habitat naturel de nombreuses espèces animales et végétales, qui finissent parfois par disparaître. Nous diminuons chaque année un peu plus l’étendue de notre biodiversité.


Le Sommet de Cancún s’est terminé en décembre dernier par un accord commun des États pour lutter contre la déforestation, mettant sur la table d’importantes sommes d’argent. Des experts se sont récemment prononcés sur la façon de faire utilisée à l’heure actuelle par les agences de l’ONU pour préserver la forêt des quatre coins du monde en les qualifiant d’inutiles dans une perspective à long terme. Ces méthodes ne prendraient actuellement pas en compte les effets de la préservation sur l’agriculture ou l’économie des territoires touchés, ce qui les vouerait à l’échec. Certains expliquent que cette mauvaise gestion serait la raison pour laquelle nous n’avons pu empêcher, mondialement, la perte de 13 millions d’hectares de forêt par année depuis 2000. Selon eux, une meilleure concertation entre les divers acteurs politiques et économiques de ces zones à risque serait plus efficace pour contrer le fléau de la déforestation qui est responsable d’un quart des émissions de GES mondiales chaque année.

La liste des événements labellisés « Année internationale des forêts » est accessible sur le site du ministère de l’agriculture

Les événements à ne pas rater à l’occasion de l’année des forêts

Les événements organisés à l’occasion de l’année internationale des forêts sont nombreux. En voici quelques incontournables :

  • 22 février au 11 avril : cycle de films autour du thème « L’usage de la forêt » dans l’Auditorium de la Grande Galerie de l’Evolution à Paris.

  • 15 avril au 30 octobre : parcours dans les allées du Jardin des Plantes et dans les Grandes Serres pour découvrir les forêts d'ici et d'ailleurs.
le site officiel de l'année internationale des forêts ici

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