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mardi 3 novembre 2015
L'agence onusienne basée à Genève cite des données récoltées par la NASA le 2 octobre et qui démontrent que le trou mesurait 28,2 millions de kilomètres carrés, soit une surface supérieure à celle combinée du Canada et de la Russie.

Le trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique a atteint ce mois-ci une taille presque sans précédent, ont prévenu jeudi l'ONU et les États-Unis.

Ils ont ensuite affirmé que le trou continue à se réparer, mais que les résidants de l'hémisphère Sud devraient porter une attention particulière aux niveaux de rayons UV au cours des prochaines semaines.

Dans un bulletin de routine diffusé jeudi, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) indique que la taille du trou varie sur une base saisonnière et annuelle, mais que l'expansion de cette année démontre que la vigilance reste de mise.

Il s'agit pratiquement de la plus grande taille jamais mesurée et la situation ne s'est pas améliorée depuis. La NASA avait détecté un trou de 29,9 millions de kilomètres carrés le 9 septembre 2000.

La NASA attribue la situation au prolongement des conditions hivernales dans l'Antarctique et à ce que l'agence spatiale américaine appelle «des flots d'énergie verticaux inhabituellement faibles».

La couche d'ozone se trouve à 25 kilomètres d'altitude et protège la Terre des rayons UV dangereux. Elle s'amincit depuis les années 1970, en raison des chlorurofluorurocarbones qui étaient utilisés comme réfrigérants et dans les aérosols. Un traité adopté en 1987 interdit l'utilisation de ces produits chimiques et la couche d'ozone devrait s'être rétablie en 2070.

L'OMM et la NASA estiment que l'anomalie détectée cette année n'aura pas d'impact sur cet objectif.  

Source © Associated Press




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mercredi 21 octobre 2015
Le « trou » dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique, bouclier gazeux protégeant la Terre du rayonnement solaire ultraviolet, s’approche cette année du record de 2006, mais cette extension, qui relève des conditions météo, n’est « pas inquiétante », ont indiqué vendredi des chercheuses françaises.

« Cette année, on se rend compte qu’on arrive à un "trou d’ozone" qui approche le record observé en 2006 », a déclaré Sophie Godin-Beekmann, directeur de recherche au CNRS, lors de la présentation à la presse d’un rapport de l’Académie des sciences sur « L’évolution de l’ozone atmosphérique ».

« On observe le phénomène, on n’a pas encore analysé pourquoi il est plus grand cette année », a-t-elle ajouté.

Son extension actuelle n’est pas « un problème qui nous perturbe à l’échelle de la variation à long terme de l’ozone. C’est vraiment un problème météorologique spécifique cette année » et ce n’est « pas inquiétant », a souligné Marie-Lise Chanin, directeur de recherche émérite au CNRS.

Le « trou d’ozone » est devenu « un phénomène saisonnier récurrent dans l’hémisphère sud », rappelle le rapport. « En Antarctique, la quasi-totalité de l’ozone entre 15 et 20 km (d’altitude) est détruite chaque année au printemps. L’épaisseur totale (de la couche) d’ozone est alors diminuée d’environ 60% ».

Après une augmentation régulière au cours des années 1980, la surface de ce « trou » « s’est stabilisée autour de 20 à 25 millions de km2 dans la décennie suivante ». Depuis les années 2000, elle « montre une variabilité accrue, avec un record de 27 millions de km2 atteint en 2006 », ajoute le texte.

Au niveau mondial, la couche d’ozone protège la Terre des rayonnements ultraviolets et son amincissement, constaté au début des années 1980 du fait de l’action humaine, a suscité une vive inquiétude en raison de ses conséquences pour la santé.

Selon une étude de l’ONU parue en septembre 2014, cette couche est en train de se rétablir grâce à l’action internationale concertée menée contre les substances chimiques appauvrissant l’ozone, les fameux gaz CFC, dans le cadre du Protocole de Montréal. Sa reconstitution d’ici à quelques décennies aura permis d’empêcher « deux millions de cas de cancer de la peau chaque année d’ici à 2030 », indique-t-elle.

Selon l’ONU, la couche d’ozone devrait avoir retrouvé son niveau des années 1980 –époque précédant tout appauvrissement significatif– « avant le milieu du siècle aux latitudes moyennes et dans l’Arctique, et un peu plus tard dans l’Antarctique ».

Selon l’Académie des sciences, dans l’Antarctique, ce retour au niveau des années 1980 devrait intervenir « après 2060 ».

Interrogée sur les relations entre l’ozone et le climat, à six semaines de la conférence de Paris, Sophie Godin-Beekmann a rappelé que le « trou d’ozone » « a joué un rôle sur le climat dans l’hémisphère sud ». « Il a décalé vers le sud les zones de fortes précipitations, ça a changé aussi un peu la circulation atmosphérique, ça a augmenté les vents au niveau de l’océan Austral ».

Source © Cathy Lafon / maplanete.blogs.sudouest.fr
vendredi 2 octobre 2015
À moins de deux mois du début de la Cop21, conférence réunissant les dirigeants du monde entier sur le climat, à Paris, les États-Unis ont pris les devants en annonçant une baisse du seuil de normes d'émissions d'ozone.

L'administration du président Barack Obama a annoncé jeudi un durcissement des normes d'émissions d'ozone, un polluant responsable de maladies respiratoires affectant des millions d'Américains.

L'Agence de protection de l'environnement (EPA) a ainsi finalisé les nouvelles normes proposées en novembre dernier qui ramènent la limite de ces émissions polluantes, aussi appelées "smog", à 70 parties par milliard (ppm) contre 75 ppm jusqu'à présent, soit une réduction d'environ 7%.

"Protéger la santé des enfants"

Cette finalisation intervient après une période de consultation de 90 jours des diverses parties prenantes.

"Dit simplement, la pollution à l'ozone signifie qu'il est plus difficile de respirer pour la population la plus vulnérable de notre société à savoir les enfants, les personnes âgées et ceux souffrant de maladies cardiaques et pulmonaires", a déclaré la patronne de l'EPA, Gina McCarthy.

"Cette décision est l'une des mesures les plus importantes que nous pouvons prendre pour améliorer la santé publique, réduire les coûts de la maladie et protéger la santé des enfants", a-t-elle ajouté dans un communiqué. L'EPA précise que 23 millions d'adultes aux États-Unis et six millions d'enfants sont asthmatiques et que cette pollution à l'ozone peut l'aggraver.

2,9 à 5,9 milliards de dollars d'économies

L'Agence a indiqué avoir examiné près de 2.300 études pour cette révision des normes, dont plus d'un millier publiées depuis la précédente révision en 2008. Selon les scientifiques consultés par l'EPA, une exposition à des niveaux d'ozone même inférieurs à 75 ppm est néfaste pour le système respiratoire. Les nouvelles normes devraient se traduire par un gain de 2,9 à 5,9 milliards de dollars annuellement d'ici 2025, surpassant le coût annuel de 1,4 milliard pour les industries, souligne l'EPA.

L'ozone se forme dans la basse atmosphère sous l'effet du rayonnement solaire qui provoque une transformation photochimique des oxydes d'azote, du monoxyde de carbone et des composés organiques volatiles émis par les échappements des véhicules, des industries, des centrales au charbon et de certains solvants et peintures.

Pas avant 2037 pour certains états

La loi américaine sur la propreté de l'air accorde une souplesse aux Etats pour l'application de ces nouvelles normes d'émissions d'ozone selon la gravité de leur problème de pollution. Certaines de ces régions pourraient avoir plusieurs années (d'ici 2020 à 2037) pour s'y conformer.

La décision de l'EPA a été critiquée à la fois par les groupes de protection de l'environnement et de médecins, qui la juge trop timide, et par les défenseurs des industries pour qui elle est économiquement très onéreuse. La nouvelle limite "est la plus faible de celles recommandées par ses conseillers scientifiques", déplore l'Union of concerned scientists soulignant que cette limite "pourrait ne pas être suffisamment stricte (...) pour protéger la santé publique".

Le Natural resources defense council affirme lui que les scientifiques de l'EPA avaient unanimement recommandé des normes inférieures à 70 ppm, jusqu'à 60 ppm. Même reproche de l'American Thoracic Society qui affirme que la communauté médicale soutient depuis 2007 une limite de 60 ppm des émissions d'ozone.

Résumant le sentiment des industriels, le président républicain de la commission de la Science de la Chambre des représentants, Lamar Smith a fustigé la "régulation la plus coûteuse imposée aux Américains qui entraînera des millions de pertes d'emplois". "Protéger la santé publique et promouvoir la croissance économique ne sont pas des objectifs mutuellement exclusifs", a-t-il ajouté.

Source © AFP

Par la rédaction avec AFP
vendredi 5 juin 2015
Un grand soleil, peu de vent, et beaucoup de trafic automobile: toutes les conditions sont réunies pour faire grimper le taux d'ozone dans l'air vendredi. Le seuil d'alerte ne devrait tout de même pas être atteint. 

D'après Air PACA, l'organisme de surveillance de la qualité de l'air de la région, le taux d'ozone dans l'air devrait dépasser 180 microgrammes par mètre cube. Pas de quoi déclencher une procédure d'alerte, mais il faut faire attention.

Si elle est moins connue du grand public que la pollution aux particules fines, la pollution à l'ozone n'en est pas moins dangereuse.

La pollution à l'ozone, c'est quoi? 

L'ozone est un gaz dangereux pour la santé s'il est présent en grande quantité dans l'air.Quand il y a peu ou pas de vent, l'ozone persiste dans l'air que nous respirons. Ajoutez cela au fort ensoleillement et à la circulation automobile, vous obtenez un cocktail explosif.

Toutes les conditions seront donc réunies vendredi et samedi dans le Var et les Alpes-Maritimes.

Quelques conseils pour faire face...

Comme la pollution aux particules fines, la pollution à l'ozone peut engendrer des difficultés respiratoires et des irritations, notamment chez les individus sensibles (enfants, asmathiques, personnes âgées...). Air PACA donne des recommandations pour éviter la catastrophe. Par exemple, si vous avez prévu de faire du sport en extérieur, privilégiez des horaires matinaux, et veillez à ce que votre activité ne soit pas trop intense.

Evitez de fumer, et de vous exposer à des produits irritants comme la peinture ou les solvants.

Mais attention à ne pas en faire trop ! Rien ne sert de vous confiner dans votre appartement: il vaut mieux ne pas modifier vos habitudes d'aération.




jeudi 27 novembre 2014
Les groupes de défense de l'environnement ont estimé que cette mesure est une des plus importantes en matière de santé publique prises par le président Obama pendant son second mandat.

L'administration Obama a annoncé mercredi un durcissement des normes d'émissions d'ozone, un polluant responsable de maladies respiratoires affectant des millions d'Américains, mais cette mesure a provoqué une levée de boucliers des industriels et des républicains qui la jugent contreproductive.

L'Agence de protection de l'environnement (EPA) propose de limiter les émissions d'ozone, aussi appelées «smog», entre 65 et 70 parties par milliard (ppm) contre 75 ppm actuellement, soit une réduction de 7 à 13%.

L'EPA doit revoir ses limites en matière de pollution tous les cinq ans. La dernière mise à jour des normes d'ozone remonte à 2008.

«Abaisser les limites de la pollution à l'ozone en s'appuyant sur les dernières avancées scientifiques permettra de purifier notre air et protéger les plus vulnérables», a déclaré l'administratrice de l'EPA, Gina McCarthy.

Le millier d'études examinées par les scientifiques consultés par l'EPA indiquent qu'une exposition à des niveaux d'ozone même inférieurs à 75 ppm est néfaste pour le système respiratoire, provoque de l'asthme ou l'aggrave, et est lié à une mortalité prématurée.

L'ozone se forme dans la basse atmosphère sous l'effet du rayonnement solaire qui provoque une transformation photochimique des oxydes d'azote, du monoxyde de carbone et des composés organiques volatiles émis par les échappements des véhicules, des industries, des centrales au charbon et de certains solvants et peintures.

Selon l'analyse de l'agence, ces nouveaux standards devraient permettre d'empêcher de 320.000 à 960.000 crises d'asthme.

Ce durcissement devrait aussi prévenir de 750 à 4300 décès prématurés chez les adultes.

Ces normes entreront en vigueur après une période de consultation de 90 jours.

Industriels et républicains vent debout 

Les groupes de défense de l'environnement ont estimé que cette mesure est une des plus importantes en matière de santé publique prises par le président Obama pendant son second mandat.

Mais les responsables de l'opposition républicaine au Congrès et les milieux industriels sont vent debout contre cette décision. Ils estiment qu'elle imposera un lourd fardeau économique et ne produira que peu de bienfaits supplémentaires pour la santé publique.

«Les nouvelles normes écrasantes de l'administration Obama, les plus coûteuses jamais proposées par l'EPA, risquent de coûter plus de 1500 dollars par an aux ménages, de réduire le PIB de milliers de milliards et de détruire des millions d'emplois», a réagi le président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner

Pour l'American Chemistry Council (ACC), qui représente les industries chimiques, «la croissance du secteur manufacturier pourrait être ralentie, voire s'arrêter dans certains États».

L'organisation patronale affirme que les industries ont déjà réduit de 67% depuis 1980 les émissions des six principaux polluants de l'air alors que le PIB américain a cru de 133% pendant ces 30 dernières années.

La bataille menée par le président Obama sur le front de l'environnement s'intensifiera encore en 2015, alors que l'EPA doit aussi finaliser des mesures historiques visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, dont le dioxyde de carbone (CO2) émis par les centrales électriques au charbon existantes et en projet.

Ces normes, qui visent à lutter contre le réchauffement climatique, pourraient provoquer la fermeture de certaines centrales et retarder la construction de nouvelles unités.

Les chefs de l'opposition républicaine, qui en janvier va contrôler les deux chambres du Congrès après sa victoire aux élections législatives de novembre, ont promis de bloquer et d'inverser toutes ces initiatives de M. Obama.

Ils avaient déjà critiqué le président après le récent accord conclu avec la Chine aux termes duquel les deux plus grands pollueurs de la planète se sont engagés à plafonner et réduire leurs émissions de CO2, affirmant qu'il était trop favorable à Pékin.

Par ailleurs, la Cour suprême a annoncé mardi avoir accepté pour la première fois de revoir les normes de l'EPA limitant les rejets de mercure et autres polluants dans l'atmosphère imposées aux centrales électriques en se saisissant de trois plaintes de 21 États américains et d'industriels.


Source © La presse canadienne
mercredi 10 septembre 2014
En inde,  les rendements agricoles indiens baissent du fait de la pollution à l'ozone.

Entre 2000 et 2010, la pollution à l'ozone a entraîné chaque année en Inde la perte de 3,5 millions de tonnes de blé et de 2,1 millions de tonnes de riz, soit au total 9,2 % des besoins annuels en céréales du pays (62 millions de tonnes), révèle une étude menée par une équipe indo-américaine de chercheurs, publiée en août dans la revue Geophysical Research Letters, de l'American Geophysical Union (AGU).

« La pollution à l'ozone a un impact considérable sur les cultures assurant la sécurité alimentaire en Inde, écrivent les auteurs de l'étude. Les pertes de rendement enregistrées pour le riz et le blé représentent de quoi nourrir 94 millions d'Indiens vivant en dessous du seuil de pauvreté. »

Cette étude est la première qui mesure l'impact de l'ozone sur les cultures du sous-continent indien. Elle porte sur quatre des plus importantes productions agricoles du pays : le riz – principale céréale assurant la sécurité alimentaire de la population indienne –, le blé, le soja et le coton.

L'ozone troposphérique, situé dans les dix premiers kilomètres de l'atmosphère, est formé à partir de polluants dits « précurseurs », transformés sous l'effet des rayons solaires et de la chaleur. Il s'agit notamment des oxydes d'azote (NOx), du monoxyde de carbone (CO) ou des composés organiques volatils (COV), générés par la combustion de matières organiques (gaz, charbon, fioul, carburant, bois) et quelques procédés industriels.

La pollution à l'ozone est particulièrement élevée en Inde du fait de la hausse de la circulation automobile, de la production d'électricité par combustion du charbon et de l'incinération de déchets à ciel ouvert. Elle est toutefois inégale selon la période de l'année et les régions : elle redouble sous l'effet des hautes températures, entre mai et juin, et la plaine fertile indo-gangétique est l'une des plus touchées.

L'ozone, qui provoque troubles respiratoires et morts prématurées, est surtout généré dans les grandes villes indiennes, avant de se transporter facilement vers des zones éloignées. Dans les campagnes, l'ozone réduit l'activité de photosynthèse, nuisant au développement des plantes, et entraîne d'importantes baisses de rendements et de qualité. Les cultures proches des grandes villes sont les plus touchées.

Au sein de l'agriculture indienne, qui fait vivre plus de 58 % de la population, c'est la culture du coton qui est le plus durement affectée par la pollution à l'ozone, avec une perte annuelle de plus de 5,3 % de la production nationale, suivi du blé (5 %), du soja (2, %) et du riz (2,1 %).

Mais en termes de volume, le blé et le riz affichent les plus grosses pertes de rendement. Les 2,1 millions de tonnes de riz perdues représentent la moitié des exportations de cette céréale par l'Inde entre 2000 et 2010, et les 3,1 millions de tonnes de blé le double de la production vendue à l'export. Au total, à l'échelle nationale, les chercheurs évaluent à 1,29 milliard de dollars (1 milliard d'euros) le manque à gagner chaque année pour le pays.

Depuis la révolution verte menée dans les années 1970 par l'Inde, la hausse de la production agricole n'a que modestement fait reculer la malnutrition : près de la moitié des enfants âgés de moins de 5 ans sont toujours mal nourris. 

Aujourd'hui, la pollution à l'ozone pourrait aggraver le phénomène et menacer la sécurité alimentaire du pays, qui est devenu exportateur agricole depuis peu. Les auteurs de l'étude appellent les autorités indiennes à se doter d'une législation pour contrôler et réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais aucune réforme n'est pour l'instant envisagée.

Lors de la Conférence internationale sur la promotion de l'information sur le climat pour l'agriculture et la sécurité alimentaire, organisée en Turquie en avril, Gufran Beig, de l'Institut indien de météorologie tropicale, préconisait pour sa part trois solutions : l'adaptation des cultures à cette nouvelle pollution atmosphérique, en remplaçant par exemple le blé par d'autres céréales ; la réduction de la pollution atmosphérique ; la protection des rendements agricoles par l'introduction de nouvelles variétés résistantes à l'ozone.

Source © Le Monde
mercredi 27 août 2014
Le 20 août, la NASA a annoncé la détection d'une quantité inexpliquée de tétrachlorure de carbone (CCl4) dans l'atmosphère. Ce composé chimique chloré, qui appauvrit la couche d'ozone, est interdit par le Protocole de Montréal, signé en septembre 1987 par 24 pays et par la Communauté européenne. 

Les Etats parties se sont ainsi engagés à interdire l'utilisation du tétrachlorure de carbone avant le 1er janvier 1996. Entre 2007 et 2012, les Etats parties n'ont signalé aucune émission de cette substance dangereuse, utilisée dans les extincteurs et pour le nettoyage à sec dans les pressings.

Or, avec zéro émissions entre 2007 et 2012, les concentrations atmosphériques de tétrachlorure de carbone sont censées diminuer d'environ 4% par an, contre 1% actuellement. Les observations de la Nasa démontrent ainsi que les émissions mondiales de tétrachlorure de carbone s'élèvent en moyenne à 39.000 tonnes par an, soit l'équivalent de 30% du montant maximum des émissions répertoriées avant la signature du protocole.

D'après le scientifique de la NASA Qing Liang, cette présence dans l'atmosphère peut s'expliquer par des fuites industrielles, des émissions issues de sites contaminés ou encore par des sources de tétrachlorure de carbone pour l'instant inconnues.

"Il s'agirait plutôt d'une production indirecte du composé chimique par des processus industriels qui n'aurait pas été prise en compte dans les estimations jusqu'à présent", via le traitement des eaux au chlore par exemple, explique Alain Hauchecorne, spécialiste du Latmos dont les propos sont rapportés par La Croix.

Autre facteur : le temps de décomposition de la substance dans l'atmosphère est 40 fois plus élevé que ce qui avait été anticipé, souligne la Nasa.

Source © Cyrielle Chazal / Actu-Environnement
vendredi 21 mars 2014
Malgré des progrès depuis 2007, les concentrations d'ozone au sol ont dépassé les limites juridiques dans tous les États membres en 2013, relève un rapport de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE).

L'Agence européenne pour l'environnement (AEE) vient de publier un rapport sur les concentrations d'ozone troposphérique. Résultats : le nombre de transgressions des limites européennes est élevé, mais, paradoxalement, les niveaux atteints sont les plus bas depuis le début des évaluations en 1997. 

"Depuis 2007, les niveaux d'ozone sont passés en dessous de leurs niveaux habituels, indique le rapport, précisant que l'année 2013 ne déroge pas à la règle." Selon des études scientifiques récentes, la pollution liée à l'ozone troposphérique pose cependant des risques pour la santé des êtres humains, même à des niveaux très faibles. "Cela signifie que les niveaux sont toujours beaucoup trop élevés", assure l'AEE.

L'ozone est un polluant qui provoque des troubles pulmonaires, irrite les voies respiratoires et augmente le risque de décès liés aux insuffisances cardiovasculaires et respiratoires. 

Le seuil fixé sur le long terme par l'UE, qui vise à limiter les concentrations d'ozone, a été dépassé dans 83 % des stations de mesure et au moins une fois dans chaque État membre, selon l'AEE. À 27 reprises, le seuil d'alerte lié aux taux de concentration était deux fois plus élevé que le taux considéré comme dangereux pour la santé humaine.

Ces dépassements ont principalement eu lieu en juillet et lors des premiers jours d'août 2013 dans les régions méditerranéenne et alpine. Dans certains pays, jusqu'à 40 % de la population était exposée à des taux d'ozone trop élevés, selon le rapport. Une autre étude a révélé qu'en 2012 presque tous les habitants des villes européennes étaient exposés à des niveaux d'ozone supérieurs aux critères de l'Organisation mondiale de la santé, plus stricts que les normes européennes.

L'ozone troposphérique est un polluant secondaire. En d'autres termes, ce corps gazeux se forme lors de réactions chimiques entre les polluants présents dans l'air, surtout par temps chaud. En décembre 2013, la Commission européenne a adopté un nouveau train de mesures en faveur de la qualité de l'air. Son objectif est de réduire les émissions de polluants, notamment ceux à l'origine de la formation d'ozone, à l'horizon 2030.


dimanche 12 août 2012
Les fortes chaleurs de vendredi ont entrainé une concentration d'ozone dans l'air de l'agglomération toulousaine.

La forte concentration d'ozone dans l'air ambiant a justifié une procédure d'information et de recommandation du public.


C'est l'ORAMIP qui surveille la qualité de l'air

C'est l'effet conjugué de la chaleur, de la faiblesse du vent et de l'émission de gaz d'échappement des véhicules qui a entrainé la formation de ce polluant.
 

Précautions

A éviter : fumer, les activités physiques et sportives intenses, l'usage de solvants ou de peinture sans protection.

Il faut également limiter l'usage des véhicules à moteur, réduire les vitesses.

lundi 3 octobre 2011
Un énorme trou d'environ 2 millions de km2 est apparu dans la couche d'ozone au-dessus de l'Arctique, d'une taille équivalente à cinq fois la surface de l'Allemagne, il égale la diminution observée dans l'Antarctique, rapporte la revue scientifique britannique Nature citant un groupe international de chercheurs.

"Pour la première fois, la diminution a été suffisante pour qu'on puisse raisonnablement parler de trou dans la couche d'ozone en Arctique. Durant le premier semestre 2011, pour la première fois depuis le début des observations régulières, l'ampleur de la destruction de la couche d'ozone au-dessus de l'Arctique a atteint celle de l'Antarctique", estime cette étude

Des observations satellitaires menées entre l'hiver 2010 et le printemps 2011 ont montré que la couche d'ozone avait été soumise à rude épreuve à une altitude comprise entre 15 et 23 km. La perte la plus importante – plus de 80 % – a été enregistrée entre 18 et 20 km d'altitude.

Ce trou d'ozone apparu dans l'Arctique a été provoqué par la double exposition des grands froids exceptionnels en altitude au Pôle Nord et l'influence des émissions industrielles contenant du chlore sur la haute atmosphère. Il s'est déplacé durant une quinzaine de jours au-dessus de l'Europe de l'Est, de la Russie et de la Mongolie, exposant parfois les populations à des niveaux élevés de rayonnements ultra-violets, ont-ils ajouté.


L'ozone, une molécule composée de trois atomes d'oxygène, se forme dans la stratosphère où elle filtre les ultraviolets qui endommagent la végétation et peuvent provoquer des cancers de la peau ou la cataracte.


jeudi 31 mars 2011
Hein!

Selon les dernières statistiques, le célèbre bovin à poil long des Highlands pollue plus que ses congénères européens.

La vache écossaise vient de décrocher une première position dans le classement européen: celui de la flatulence. Malheureusement pour elle, ce n'est pas à son avantage en cette période de lutte contre la pollution atmosphérique. Car les derniers chiffres publiés ont montré que le bovin des Highlands pollue nettement plus que ses congénères européens, raconte le «Daily Recorder».

Avec une production de méthane de 142 kg, la célèbre vache à poil long fait exploser tous les records d'émissions de gaz à effet de serre. Elle devance très nettement ses trois grandes concurrentes, les vaches suédoise (129 kg), hollandaise (125 kg) et danoise (123 kg). Cette différence est «en partie due au fait que nos vache sont largement nourrie avec de l'herbe», selon le groupement écossais Les Amis de la Terre.

Chaque animal produit l'équivalent de 598 000 tonnes de dioxyde de carbone par année, soit autant que deux personnes vivant en Inde. Et les troupeaux écossais comptent 183 000 têtes de bétail.

Source: Daily record

A quand une enquête sérieuse sur les flatulences des fourmis
...
Sinon aucune info sur les vaches françaises
...
Ni sur les vaches chinoises:
...
néanmoins quelques courageux essayent quand même de se battre et de nous informer sur la pollution chinoise (cliquez sur le lien)
lundi 28 mars 2011
Un trou exceptionnellement vaste dans la couche d'ozone est en formation au-dessus du Pôle Nord, et les scientifiques préviennent que le phénomène pourrait toucher la Scandinavie et l'Europe de l'est les 30 et 31 mars.

Selon les dernières prévisions de "l'European Center for Medium Range Weather Forecasts", La perte d'ozone se poursuit à un rythme élevé et il ne prévoit aucune réduction du phénomène pendant au moins 10 à 15 jours.

Le niveau de perte d'ozone dans l'Arctique est nettement plus importante que l'hiver précédent.

les stations polaires ont enregistrés des pertes de plus de la moitié de la couche d'ozone dans certaines latitudes, et l'Arctique est sur la bonne voie pour une perte record de sa couche d'ozone, celle qui nous protège contre la lumière ultraviolette (UV). L'hiver rigoureux en est probablement la cause.

Il devient tout à fait possible que cette amaigrissement de la couche se transforme en "trou d'ozone" préviennent les spécialistes, mais rien ne l'indique pour le moment, sinon une mesure actuelle de 250 Dobson (unité standard de mesure de concentration dans la couche d'ozone) au dessus de la Sibérie , et pour qu'un trou se forme il faudrait que cette mesure chute sous les 200 .

«Les personnes des régions concernées doivent restées vigilantes, et se tenir informés dans les prochains jours sans trop s'inquiéter; il faut , pour se prémunir des UV, porter un chapeau et des lunettes de soleil, et surtout ne pas rester trop longtemps exposé au soleil"

Source : Euractiv

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