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Des paléontologues Chinois ont découvert un fossile remarquable: celui d'un dinosaure assis sur un nid plein d'œufs, certains avec des embryons encore à l'intérieur de leurs coquilles.
Le fossile en question est celui d'un oviraptorosaure ou oviraptoridé, un groupe de dinosaures nommé ainsi en raison de leurs supposées habitudes de voleur d'œufs.
Lorsqu'ils ont été décrits pour la première fois au début du 20e siècle, les restes squelettiques des oviraptoridés étaient généralement retrouvés à côté de nids d'œufs, faisant supposer aux paléontologues l'impression initiale que les dinosaures se nourrissaient de nids.
Ce qui rend cette découverte si extraordinaire, c'est que les œufs contiennent encore des embryons à l'intérieur. Découvert dans la province du Jiangxi, dans le sud de la Chine, le fossile remonte à la fin du Crétacé, il y a environ 70 millions d’années. Il consiste en un squelette incomplet d'un grand oviraptoridé adulte accroupi dans une posture couveuse sur une couvée de 24 œufs. Au moins sept de ces œufs contiennent des squelettes partiels d'embryons non éclos à l'intérieur.
Compte tenu du stade tardif de développement de ces embryons et de la proximité étroite de l'oviraptoridé par rapport aux œufs, l'équipe a supposé que le dinosaure était probablement mort en incubant son nid. Dans le fossile que nous avons découvert,les bébés étaient presque prêts à éclore. «Bien que quelques oviraptoridés adultes aient déjà été trouvés sur des nids d'œufs, aucun embryon n'a jamais été trouvé à l'intérieur d'œufs», a expliqué le co-auteur, le Dr Matthew Lamanna, du Carnegie Museum of Natural History.
«,Lamanna et ses collaborateurs de l'Académie chinoise des sciences (CAS) et de l'Université de Pennsylvanie ont également déterminé les températures de nidification en analysant les signatures d'oxygène dans les os embryonnaires. Leurs découvertes ont montré que les œufs étaient incubés à des températures élevées, semblables à celles des oiseaux, d’environ 36 à 38 °C, confirmant ainsi leur hypothèse de la découverte d'un dinosaures nidifiant.
Fait intéressant, les auteurs ont également constaté que les embryons étaient bien développés, mais que certains semblaient plus matures que d'autres et auraient probablement éclos plus tôt dans de meilleures circonstances. C'est ce qu'on appelle l'éclosion asynchrone, un phénomène également observé chez les oiseaux actuels.
Ce fossile fournit également des indices sur le régime alimentaire potentiel des oviraptoridés. Pour la première fois, des chercheurs ont découvert des pseudos «calculs gastriques» ou gastrolithes dans la région abdominale du spécimen. Ces roches auraient été délibérément avalées par le dinosaure pour faciliter sa digestion.
«C’est extraordinaire de penser à la quantité d’informations biologiques capturées dans un seul fossile. Nous allons encore apprendre beaucoup de ce spécimen pendant de nombreuses années à venir », a conclu l'auteur, le Dr Xu Xing, du CAS.
© Nature Alerte
La découverte a été faite dans le bassin du Tarim, dans la province chinoise du Xinjiang (nord-ouest), rapporte la chaîne Discovery.
Pendant des travaux de recherche sur le réchauffement climatique dans cette région, les scientifiques se sont aperçus que d'importantes quantités de dioxyde de carbone y disparaissaient sans aucune raison apparente.
En fait, le bassin du Tarim est un énorme "puits de carbone", une zone qui contribue à limiter le réchauffement climatique. D'habitude, ce sont des forêts ou des océans qui aspirent le carbone. En mesurant des échantillons de dioxyde de carbone dans différents emplacements du désert, les chercheurs sont parvenus à estimer la quantité d'eau infiltrée dans le bassin.
« C'est une quantité d'eau terrifiante », déclarait le professeur Li Yan, qui conduit l'étude, au South China Morning Post. « Personne n'avait jamais imaginé qu'il puisse y en avoir autant sous le sable. Nous allons devoir revoir notre définition du désert ». Il se peut également qu'il y ait d'autres océans souterrains dans le monde, estime le professeur. En effet, il y aurait 1.000 milliards de tonnes de carbone "manquantes" sur la planète.
Source © Sputnik. Andrei Maximov
C'est un poisson très rare a observer.
Le Régalec a été décrit pour la première fois en 1772, mais ils sont rarement visibles. C'est un poisson des profondeurs pouvant descendre jusqu'à 1000 mètres .
Le régalec mesure communément 5 m de long, mais il peut atteindre une longueur record de 11 m pour un poids de 272 kg, ce qui en fait le plus long poisson osseux du monde. Toutefois, un spécimen non confirmé allant jusqu'à 17 m pour un poids de plus de 200 kg aurait déjà été observé. Ils se nourrissent de plancton et sont inoffensifs.
© Nature Alerte
De gigantesques "tubes" de plasma, flottant à quelques 600 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre ? C'est bel et bien ce qui a été identifié par le Murchison Widefield Array (MWA), un radiotélescope situé en plein désert australien. Si la présence de ces structures tubulaires de plasma (le plasma est un état particulier de la matière, constitué de particules ionisées, c'est-à-dire ayant perdu des électrons) était pressentie depuis près de 60 ans, c'est la première fois que des observations viennent confirmer cette hypothèse.
Ces structures tubulaires sont situées dans les couches internes de la magnétosphère terrestre (la magnétosphère est la région située autour d'un corps céleste dominée par les champs magnétiques émis par ce dernier).
"La découverte de ces structures est importante, parce qu'elles causent des distorsions susceptibles d'affecter le fonctionnement du système de navigation des satellites civils et militaires. Nous avons donc besoin de mieux les connaître", explique Cleo Loi (School of Physics, Université de Sydney, Australie) dans un communiqué publié par l'Université de Sydney.
Ces structures de plasma ont pu être imagées en trois dimensions, grâce aux 128 antennes du radiotélescope MWA réparties sur une surface de neuf kilomètres carré : en séparant les signaux reçus par les antennes situées aux deux extrémités de cette surface puis en les combinant, les chercheurs ont ainsi pu reconstruire ces tubes de plasma en 3D.
Source © journal de la science
Doctorante à l'Institut de géologie de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), Anna Reusch n'en a pas cru ses yeux lorsqu'elle a vu apparaître sur l'écran du sonar de son bateau de recherche un contour inhabituel. Par 100 mètres de fond, au large de Chez-le-Bart (NE), se trouvait un cratère de 160 mètres de diamètre pour 10 de profondeur.
"Cela montre que même au 21e siècle en Suisse, des découvertes passionnantes sont possibles", indique la scientifique, citée dans un communiqué de l'EPFZ. Dans le cadre du projet "Dynamite" du Fonds national suisse, elle cherchait en fait des traces d'anciens tremblements de terre mais elle a fait des cratères sa thèse de doctorat.
Au total, quatre de ces formations ont été trouvées, tous sur la côte nord-ouest du lac et à une profondeur de plus de 100 mètres. La plupart se situent dans le prolongement de zones de rupture tectonique connues.
Le plus grand, baptisé "Crazy Crater", est parfaitement circulaire. Au fond se trouve un couvercle de boue sous lequel les chercheurs ont trouvé une cheminée de 60 mètres d'où sort un mélange épais d'eau et de sédiments en suspension. Cette suspension affiche une température de 8,4 degrés, alors que celle de l'eau environnante est de 5,8 degrés.
Des sources
Il est donc vraisemblable que le cratère communique avec le système karstique du Jura voisin et qu'il s'agit là de résurgences, selon Anna Reusch.
Les scientifiques ont également constaté que de temps à autre, la suspension déborde du cratère, comme une éruption volcanique. Depuis la dernière glaciation, cela s'est produit au moins quatre fois, la première il y a 12'000 ans et la dernière il y a 1600 ans, selon les relevés de sédiments.
Pour l'heure, les chercheurs ont fait des relevés au sonar des zones de plus de 30 mètres de profondeur. On ignore si d'autres cratères existent à de plus faibles profondeurs.
Source © ATS
Image multicolore du télescope STARRS1 |
Cette exoplanète gazeuse, baptisée PSO J318.5-22, se situe à seulement 80 années lumière de la Terre (une année lumière équivaut à 9.460 milliards de kilomètres) et a une masse six fois celle de Jupiter, précisent ces astronomes dont la découverte est publiée dans la revue américaine Astrophysical Journal Letters.
Elle s'est formée il y a à peine 12 millions d'années, ce qui pour une planète est la toute première enfance. "Nous n'avons jamais auparavant vu un objet comme cela flottant librement dans l'espace et qui a toutes les caractéristiques de jeunes planètes trouvées en orbite autour d'autres étoiles", explique Michael Liu, de l'Institut d'astronomie de l'Université de Hawaii à Manoa, principal auteur de cette découverte.
"Je me suis souvent demandé si de tels objets solitaires pouvaient exister et maintenant nous savons que c'est le cas", a-t-il ajouté. Cette planète possède peut-être la plus faible masse jamais mesurée sur un objet flottant, mais en même temps ses caractéristiques les plus uniques, y compris la masse, la couleur et l'énergie émise, correspondent à celles de planètes en orbite, précisent ces astro-physiciens.
Au cours de la dernière décennie, les découvertes d'exoplanètes se sont accélérées, avec environ un millier détectées par des méthodes indirectes, comme l'ombre qu'elles produisent sur leur étoile en passant devant. Mais très peu de ces planètes ont pu être observées directement, vu que la plupart sont en orbite autour de jeunes étoiles de moins de 200 millions d'années, qui sont très brillantes.
Cette exoplanète fournira "une occasion unique d'observer le fonctionnement interne d'une planète gazeuse géante comme Jupiter peu après sa naissance", relève Niall Deacon du Max Planck Institute pour l'astronomie en Allemagne, co-auteur de cette recherche. Ces astronomes l'ont détectée à l'aide du télescope Pan-STARRS 1 situé au sommet du mont Haleakal à Maui (Hawaii). Des observations avec d'autres télescopes à Hawaii indiquent que la planète à des caractéristiques similaires à celles des planètes gazeuses géantes qui sont en orbite autour de jeunes étoiles.
Les 50 chercheurs qui ont participé à ces travaux ont analysé des données provenant de 600 champs de cultures de fruits, de café ou de différentes sortes de noix, dans 20 pays.
Ils ont constaté que les abeilles domestiques ne sont pas des pollinisateurs aussi efficaces que les autres insectes dans la nature, dont surtout les abeilles sauvages.
La baisse continue du nombre de ces insectes fait craindre des conséquences néfastes pour les récoltes et rend nécessaire de maintenir et de gérer la diversité de ces pollinisateurs pour accroître la production agricole à long terme, insistent les auteurs dont l'étude paraît dans la revue américaine Science datée du 28 février.
"Notre étude démontre que la production d'un grand nombre de fruits et de graines qui permettent la variété de l'alimentation est limitée parce que leurs fleurs ne sont pas suffisamment pollinisées", souligne Lawrence Harder, professeur de biologie à l'Université de Calgary au Canada, un des co-auteurs.
"Nous avons aussi observé que le fait de mettre davantage d'abeilles domestiques dans ces zones de cultures n'était pas suffisant pour régler ce problème qui nécessite un accroissement du nombre des insectes pollinisateurs sauvages", ajoute-t-il.
Les fleurs de la plupart des récoltes doivent recevoir le pollen avant de produire des graines et des fruits, un processus amplifié par la présence d'insectes.
Ces pollinisateurs sauvages dont les abeilles, les mouches et les scarabées, vivent généralement dans des habitats naturels ou semi-naturels tels que l'orée des forêts, des haies ou des prairies, autant d'habitats qui se raréfient du fait surtout de leur conversion en terres agricoles.
"Paradoxalement, la plupart des approches pour accroître l'efficacité de l'agriculture comme la mise en culture de toutes les terres disponibles et le recours aux pesticides, réduit l'abondance et la variété des insectes pollinisateurs qui pourraient accroître la production de ces récoltes", explique le biologiste.
Les auteurs de cette étude font valoir l'importance de mettre en œuvre de nouvelles approches pour intégrer la gestion des abeilles domestiques et des pollinisateurs sauvages en préservant davantage leur habitat.
Les rendements agricoles mondiaux s'en verraient accrus, permettant de promouvoir la production agricole à long terme, soulignent-ils.
Source © AFP
C’est dans un corps de ferme que la SARL Minore avait élu domicile.
Des tonnes de déchets amiantés provenant d’Ile-de-France, et notamment de la faculté de Nanterre, ont été enfouies en toute illégalité dans le sol du département de l’Oise. Voilà ce qu’ont découvert les enquêteurs de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp).
Le Vexin, poubelle de la région parisienne
Après trois longues années d’investigations, trois hommes sont aujourd’hui dans le viseur de la justice.
Parmi eux, deux anciens dirigeants de la SARL Minore, ancienne société basée à Bouconvillers, spécialisée dans la dépollution et la gestion des déchets. Ils ont été mis en examen par un juge d’instruction parisien pour « mise en danger délibérée de la vie d’autrui, abandon de déchets dans des conditions de nature à produire des effets nocifs, à dégrader les sites et les paysages, à polluer l’air et les eaux et à porter atteinte à la santé de l’homme et à l’environnement ». Ils sont également mis en cause pour élimination de déchets sans agrément et exploitation d’une installation classée sans autorisation.
Clairement, ces trois personnes sont soupçonnées d’avoir planifié et organisé l’enfouissement et le stockage clandestins de déchets dangereux composés d’amiante et de plomb. Le tout sur quatre sites, dont deux situés dans l’Oise : un corps de ferme de Bouconvillers et un terrain de chasse du Coudray-Saint-Germer. Tôles en Fibrociment, plaques d’amiante ou encore colles amiantées… tous les déchets ou presque proviendraient de travaux de déconstruction, de curage et de démolition effectués en région parisienne. « Il y a eu le chantier de l’université de Nanterre en 2007, où des centaines de chambres ont été désamiantées. Puis un curage d’immeuble à Argenteuil, dans le Val-d’Oise, ou encore le retrait de plaques d’amiante dans un ensemble de Saint-Cyr-l’Ecole, dans les Yvelines », énumère une source proche du dossier.
Le procès devrait s’ouvrir dans les prochains mois
D’autres déchets dangereux proviendraient même de travaux effectués dans le célèbre cabaret parisien le Lido ou encore à la base aérienne militaire de Vélizy-Villacoublay (Yvelines). Des plaques de fibro cassé et du plomb issus des chantiers de la caserne Convention (Paris XVe) et du lycée Bretonnière auraient également été enterrés sur les sites de Bouconvillers et de Persan (Val-d’Oise).
A Bouconvillers, petite commune du Vexin où la SARL Minore avait élu domicile, l’affaire ne surprend personne. Plusieurs riverains se souviennent en effet des « drôles de méthodes » de l’entreprise et de sa volonté manifeste de dissimuler ses activités. Ainsi, le miroir installé à l’intérieur du corps de ferme par l’ancien occupant des lieux pour sortir ses engins en toute sécurité avait été recouvert de ruban adhésif. Même chose pour le portail, recouvert de plaques de métal.
Plusieurs témoins relatent aussi la construction d’une cheminée en ferraille. Ces mêmes témoins affirment que, la nuit, « des matériaux brûlaient dans cet incinérateur de fortune », provoquant des fumées noires ainsi que « des odeurs bizarres ».
Le procès des trois mis en examen devrait s’ouvrir dans les prochains mois devant le tribunal correctionnel de Paris. Le Roso (Regroupement des organismes de sauvegarde de l’Oise) et France Nature Environnement se sont constitués partie civile.
Source @ Le Parisien
Malgré son coût considérable, le stockage à grande échelle de CO2 dans le sous-sol est considéré comme une solution viable par nombre d'experts pour réduire les émissions de ce gaz à effet de serre, dont la plus grande partie aux Etats-Unis provient de la combustion de charbon dans les centrales électriques, soulignent les auteurs de cette recherche, Mark Zoback et Steven Gorelick de l'Université de Stanford, en Californie.
Ils citent un rapport de 2005 du Groupe d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec) préconisant cette solution.
En s'appuyant sur les résultats de ces recherches, nous estimons qu'il y a une forte probabilité que des tremblements de terre soient déclenchés par l'injection de vastes volumes de CO2, mélangés à de l'eau, dans les roches fragiles que l'on rencontre le plus souvent dans la croûte terrestre, écrivent-ils. (...C'est marrant ça...et pas pour l'extraction de gaz de schiste?...ah si!....euh pardon...: ajout de NA)
Dans la mesure où même des séismes de faible ou moyenne puissance peuvent compromettre l'étanchéité des poches géologiques contenant le CO2 séquestré, nous pensons que stocker de gros volumes de ce gaz constitue une stratégie risquée, insistent-ils.
Compte tenu de ce risque, la stratégie visant (ainsi) à réduire les émissions de gaz à effet de serre serait vraisemblablement vouée à l'échec, concluent ces scientifiques dont les travaux paraissent dans les Annales de l'académie américaine des sciences (PNAS).
Dans la mesure où la croûte terrestre est sous tension, notamment sur le continent américain, des injections de fluides dans des puits profonds (2 km de profondeur) comme des gisements pétroliers et gaziers en voie d'épuisement, peuvent provoquer des séismes quand les injections accroissent la pression à proximité d'une faille préexistante et potentiellement active, précisent ces géophysiciens. (...Ah bah tiens donc...bennnnn t'aurais pas pu l'dire avant...avant quoi? ...euh non rien...ajout de NA)
Source ©AFP
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La propagation du virus serait causée par une mouche de la famille des Ceratopogonidea.
Le virus de Schmallenberg a été découvert en novembre 2011 en Allemagne dans des échantillons de boeufs et de moutons. Le virus, qui provoque des malformations chez les ovins et les bovins, s'est propagé aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg, en France, en Grande-Bretagne, en Italie ainsi qu'en Espagne.
Plus de 800 élevages sont touchés en Allemagne.
En Belgique, le virus affecterait plus de 200 élevages de bétail et touche principalement les moutons, annonce le site de l'Agence fédérale pour la protection de la chaîne alimentaire (Afsca).
Il n'existe actuellement ni vaccin ni remède contre le virus, qui n'est pas dangereux pour l'homme.
Source © Belga
Trois camions tournent entre minuit et 6h du matin sur 30km de rues, dans le centre de Londres. Ils ne ramassent pas les poubelles, mais la pollution: ces camions dispersent une solution adhésive fabriquée à base de calcium qui est censée attirer au sol les particules fines émises par les véhicules. Les trottoirs sont ensuite nettoyés avec des jets d’eau qui emportent les particules dans les égouts. Une idée lancée par le maire de la capitale britannique, Boris Johnson, qui laisse perplexes les Londoniens, rapporte l’ambassade de France au Royaume-Uni.
Une amende plane au-dessus de Londres
Les particules fines, ou PM10, sont émises par les pots d’échappement, les pneus et les disques de frein. Souvent accusées de provoquer des problèmes de santé, asthme, maladies cardio-vasculaires, elles sont surveillées de près par l’Union européenne, qui a fixé des seuils à ne pas dépasser dans les grandes villes de l’UE: 50 microgrammes par mètre cube d’air et le seuil d’information est déclenché, 80 microgrammes et c’est le seuil d’alerte qui est atteint.
Or, la ville de Londres dépasse régulièrement ces seuils et risque 300 millions d’euros d’amende si la qualité de l’air est mauvaise pendant plus de 35 jours par an. Des inquiétudes pour la santé des sportifs qui participeront aux Jeux olympiques en juillet prochain sont aussi apparues dans la communauté médicale.
Une fausse solution?
Avant que l’effet de l’introduction de véhicules verts ou de vélos dans la capitale britannique ne se fasse sentir, Boris Johnson veut donc mettre un sparadrap sur la pollution: coûteux, puisque la ville a déjà dépensé près d’un million de livres (près d’1,2 million d’euros) dans le système de vaporisation d’adhésif, et contesté par les experts. «Une fois que vous arrêtez l'aspersion, le problème revient», estime Frank Kelly, du King’s College de Londres.
Ce à quoi Boris Johnson répond qu'une fois les particules collées au trottoir, elles ne peuvent plus être inhalées ou ingérées «à moins que vous ne vous mettiez à quatre pattes et la renifliez», a-t-il déclaré lors d’un conseil municipal. Les écologistes l’accusent pour leur part de chercher seulement à se soustraire à l’amende européenne, notamment en installant les capteurs de pollution dans les rues traitées, et de ne pas résoudre le problème à la source.
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...Eureka...(N/A)
Ces singes sont nés après que les chercheurs eurent collé des cellules provenant de différents embryons de macaques rhésus et réussi à implanter ces embryons mélangés dans des femelles. La clé du succès de ce cocktail cellulaire réside dans le fait que les prélèvements ont eu lieu au tout premier stade, quand chaque cellule embryonnaire est encore "totipotente", c'est-à-dire capable de conduire au développement d'un animal complet aussi bien qu'au placenta et autres tissus essentiels pour maintenir la vie, soulignent les auteurs de cette étude publiée dans l'édition en ligne de la revue Cell.
Les scientifiques ont baptisé un des petits singes Chimero, et les deux autres, qui sont jumeaux, Roku et Hex, ce qui signifie "six" en japonais et en grec, rapporte le Guardian. Alors que les trois animaux sont biologiquement des mâles, des tests sanguins ont révélé que Roku portait aussi des gènes de femelle.
Le premier animal chimérique a été créé dans les années 60, quand des expériences avec des embryons de souris ont montré qu'ils pouvaient se combiner pour former une souris de taille normale. Depuis lors, les scientifiques ont créé des chimères de rats, de lapins, de moutons et de bovins, mais encore jamais de primates.
Ce premier singe chimérique représente donc un important potentiel de recherche. Selon Shoukhrat Mitalipov, l'un des principaux auteurs de l'étude, "les possibilités de cette avancée sont énormes pour la science", rapporte la BBC.
Les souris chimères sont très importantes pour la recherche biomédicale en permettant la production d'animaux transgéniques chez qui certains gènes ont été effacés, précise M. Mitalipov.
Mais "si nous voulons faire avancer les thérapies basées sur des cellules souches du laboratoire à la clinique, des souris aux humains, nous avons besoin de comprendre ce que ces cellules de primate peuvent faire", ajoute-t-il.
Source: © Le Monde
Roku and Hex from OHSU News on Vimeo.
Avec la hausse rapide des températures dans les régions arctiques, le permafrost, qui reste habituellement gelé tout au long de l'année, est en train de fondre.
Aussi appelé pergélisol, il représente près de 19 millions de km2, soit environ un cinquième des terres émergées de l'Hémisphère nord.
Ce permafrost constitue une gigantesque réserve de carbone organique, les restes des plantes et des animaux qui se sont accumulées dans le sol au fil des millénaires. Ce stock de carbone est neutralisé par le gel dans le sous-sol, mais avec la fonte du permafrost, les organismes microbiens commencent à le décomposer et à en libérer une partie dans l'atmosphère.
Au total, les terres arctiques renfermeraient quelque 1.700 milliards de tonnes de carbone.
C'est environ quatre fois plus que tout le carbone émis par les activités humaines au cours des temps modernes et le double de ce que contient l'atmosphère actuellement, soulignent deux biologistes américains, Edward Schuur et Benjamin Abbott, dans un commentaire publié mercredi par la revue britannique Nature.
Selon ces scientifiques et une quarantaine d'experts internationaux du réseau Permafrost Carbon Network signataires de l'étude, ce chiffre représente plus du triple des estimations précédentes utilisées dans les modèles de changement climatique.
La raison de cet écart est toute simple: on mesure habituellement le carbone au sein du premier mètre de sol en surface. Mais au fil des millénaires, l'alternance de gel et de dégel et la migration des sédiments ont produit un effet de brassage qui a enfoui le carbone du permafrost beaucoup plus profondément, expliquent ces experts.
Des scénarios à l'étude
Selon leurs calculs, la fonte du permafrost va relâcher dans l'atmosphère un volume de carbone équivalent à celui produit par la déforestation, si cette dernière se poursuit au rythme actuel. Mais ces émissions auront un impact sur le réchauffement climatique 2,5 fois plus élevé, car la fonte du permafrost produit non seulement du dioxyde de carbone (CO2) mais aussi du méthane (CH4), un gaz à effet de serre particulièrement redoutable.
L'impact potentiel du méthane sur le réchauffement est environ 25 supérieur à celui du CO2 à un horizon d'une centaine d'années, insistent les membres du réseau Permafrost Carbon Network.
En fonction de différents scénarios retenus par le GIEC (Groupe d'experts sur l'évolution du climat), ils ont donc tenté d'évaluer la fonte du permafrost et les émissions de carbone qui en découleraient, obtenant selon eux des résultats frappants.
Si la température moyenne des zones arctiques augmentait de 2,5°C d'ici 2040 (par rapport à la moyenne de la période 1985-2004), le permafrost relâcherait 30 à 63 milliards de tonnes de carbone (CO2 et méthane confondus). Avec une augmentation de 7,5°C d'ici 2100, on passerait à une quantité de 232 à 380 milliards de tonnes.
Une estimation 1,7 à 5,2 fois plus grande que celles retenues par des études récentes sur la base de scénarios similaires, relèvent les auteurs.
Quel que soit le scénario de réchauffement retenu, l'essentiel du carbone émis dans l'atmosphère serait du CO2, le méthane ne représentant qu'environ 2,7% du total. Néanmoins, le CH4 ayant un potentiel de réchauffement global plus élevé, il serait responsable de plus de la moitié du changement climatique induit par les émissions de carbone du permafrost, soulignent-ils.
Source ©AFP
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Leurs cameras sous-marines ont enregistré pour la première fois la formation de ces étranges colonnes sous-marines de saumure glacée, déjà constatées et connues depuis longtemps dans la région, mais dont la vitesse de formation était jusqu'ici totalement inconnues.
Ces colonnes appelées "Brinicle" se forment sous la banquise, lorsque la glace de surface lors de sa formation, en chasse le sel qui perturbe sa congélation. Dés lors une concentration d'eau extrêmement salée , et ainsi beaucoup plus lourde, se met à sombrer en plongeant vers les fonds marins dans une colonne d'eau, qu'une gaine de glace protège et dirige vers le fond.
La température de ces colonnes de saumure qui s'enfoncent vers les fonds marins sont bien en dessous de 0° C, et dés que ces "Brinicles" touchent le fond, c'est tout la région de l'impact qui se retrouve totalement congelée avec elle, comme dans un vrai film de science fiction, à vitesse beaucoup plus réduite tout de même, puisque dans ce film , il a fallu entre cinq et six heures à cette colonne pour atteindre le fond et congeler toute les étoiles de mer qui s'y trouvaient.
Je vous laisse admirer la formation de cette étrange phénomène, qui de même nous laisse de glace car béa d'admiration: Quand la réalité dépasse la fiction, on a vraiment envie d’applaudir cette nature qui tout les jours nous étonne et nous fait dés lors revivre, les plus forts et superbes... "oh" ...de notre enfance...Bravo à toute l'équipe de la BBC...
Brinicle : le doigt glacé de la mort [BBC Nature] par Spi0n
Cette année, le désert d’Atacama, au nord du Chili, s’est couvert d’un tapis de fleurs exceptionnel. D’abord blanches puis jaunes, bleues, rouges et oranges, une multitude de fleurs couvre à perte de vue le sable.
Partout, celles-ci émergent, envahissent les cactus et s'accrochent à la roche.
Mais ce "désert fleuri", méconnu, reste mystérieux pour les scientifiques. (??? ndrl N/A)
"On ignore tout par exemple du rôle des transferts entre les eaux de brume côtière et le désert, des phénomènes de ruissellement qui en découlent, au moins aussi importants que les précipitations directes",explique à l'AFP Carla Louit, directrice du parc national créé en 1994. On sait toutefois qu'El Niño, le phénomène climatique balayant les côtes Pacifique de l'Amérique du Sud tous les 6 ou 7 ans, apporte les pluies nécessaires à la germination des bulbes et rhizomes, qui peuvent rester des décennies en "latence". (???)
"C'est une année exceptionnelle, il a plu plus de 50 millimètres. Les fleurs commencent à pousser à partir de 15 mm par an, mais cette année toutes les espèces sont sorties", indique la directrice. Une bonne pluviométrie ne suffit pourtant pas, précise Sciences et Avenir. Il faut également que les pluies surviennent à intervalles réguliers, qu’elles soient ni trop fortes ni trop éparses et que les gelées de l’hiver austral ne viennent pas perturber la germination. (???)
Des fleurs rares victimes des visiteurs
Si toutes ces conditions sont réunies, le désert fleuri peut alors perdurer de septembre à décembre.
"La dernière fois qu'il y a eu autant de fleurs, c'était en 1989. Depuis il y a eu des déserts fleuris, mais jamais comme celui-là", s'émerveille le père Lucio, curé d'un village voisin et botaniste amateur. "
Nous avons plus de 200 espèces de fleurs endémiques, qui ne poussent nulle part ailleurs au monde, dont 14 en danger d'extinction", précise Yohan, un garde du parc, qui déplore les pratiques de certains visiteurs. "Des gens les arrachent pour les emmener chez eux pensant qu'elles vont pousser, évidemment elles ne poussent jamais. Et quand on arrache un bulbe, il est perdu pour le désert".
Par exemple, l'emblématique Griffe du Lion (Leontochir Ovallei) est très rare. Il s’agit d’une grosse fleur rouge évoquant le rhododendron, et qui marque l'apogée du "désert fleuri". "Elle est la dernière à fleurir car ses bulbes sont enterrés très profond, et il faut qu'il tombe beaucoup d'eau avant qu'elle commence à sortir", explique le père Lucio. "Elle est "monotypique", c'est la seule représentante de son espèce sur terre. Vous vous rendez compte ?" dit-il.
"Il existe peu d'études intégrales sur le désert fleuri, juste des études ponctuelles sur certains de ses éléments", explique Carla Louit. "Il n'y a pas de fonds pour étudier un phénomène aussi sporadique". Pourtant, seules des données scientifiques permettrait de mettre en place un plan de conservation efficace.
Source Maxiscience
Ca vous étonne ... mais enfin...rappelez vous c'est ici...Et oui qui dit eau... dit vie...un véritable mirage qui n'a pas de quoi se mettre la tête à l'envers...si...hein?...ah les chameaux....
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Le scientifique, Brian Baptie, sismologue et responsable d'une équipe projet du "British Geological Survey", a déclaré que les données recueillies lors des deux tremblements de terre de 2011 près de Blackpool - un de magnitude 2,3, le 1er avril, et l'autre de magnitude 1,5 le 27 mai - suggèrent que ces secousses sismiques ont été produites par une même source .
Hors," Cuadrilla Resources", une société d'énergie britannique, effectuait dans cette région et à cette même période des fracturations hydrauliques par un puits d'extraction de gaz de schiste quand ces tremblements de terre sont survenus.
Lors d'opération de fracturation hydraulique, de l'eau, du sable et des produits chimiques sont injectés dans un puits à très haute pression (600 bars...c'est juste simplement...énorme) pour séparer la pierre de schiste et libérer les gaz qui y sont emprisonnés.
Depuis la compagnie "Cuadrilla Resources" a suspendu ses opérations de fracturation peu après le second séisme, qui, comme le premier, n'a pas été directement ressenti et n'a causé aucun dégâts apparent.
Paul Kelly, un porte-parole de la société "Cuadrilla ressources", a annoncé quant à lui qu'un rapport d'activité, réclamé à des scientifiques indépendants, serait rendu public dans quelques semaines. Il a confirmé que la société a bien foré trois puits dans cette région, une première en Angleterre, et que la techniques dite de fracturation hydraulique n'a été utilisé que dans un seul d'entre eux.
M. Baptie a déclaré à la presse que dans ces tremblements de Blackpool, l'injection à haute pression d'eau pendant la fracturation semble avoir réduit le stress sur une faille à proximité, et avoir provoqué son glissement dont la conséquence a créé un tremblement de terre.
"La question qui nous reste a élucider est de savoir si des tremblements de terre plus importants peuvent se produire lorsqu'une technique de fracturation est trop longtemps poursuivie."
Brian Baptie confirme que cette technique peut générer un tremblement d'une magnitude de 2,3 à environ 3,0 sur l'échelle de Richter, et dés lors qu'elle augmente les risques d'une réaction en chaine qui pourrait s'avérer catastrophique. Néanmoins les chances d'obtenir un séisme très important lui semble négligeables.
Source dailymail.co.uk
Cette question a donc le mérite, et ce au moins, d'avoir été soulevé par des experts sismologues...à suivre donc...
MORIEUX (Côtes-) - Un total de 18 sangliers ont été retrouvés morts mardi dans un estuaire de la baie de Saint Brieuc, ce qui porte à 28 le nombre de cadavres découverts depuis début juillet sur le même site et, face à cette hécatombe, les autorités s'emploient à élucider ce phénomène qui pourrait être lié à la présence d'algues vertes.
On a trouvé deux dans la matinée, puis cinq cadavres, puis on est passé à 17, puis 18, éparpillés à l'embouchure de l'estuaire du Gouessant et sur un kilomètre en amont, sur la commune de Morieux, a déclaré sur place Philippe De Gestas, le secrétaire général de la préfecture des Côtes-d'Armor.
Certains cadavres ont été retrouvés échoués sur les rives boisées, d'autres flottant dans l'anse de la plage Saint Maurice, où la vase mêlée d'algues vertes dégage une odeur nauséabonde et irritante.
C'est sur ce même site que deux marcassins avaient été retrouvés morts le 7 juillet, puis huit - trois laies d'une soixantaine de kilos et cinq petits d'une quinzaine de kg - le 24.
Quelques-uns des animaux trouvés mardi seront autopsiés et différentes analyses faites pour déterminer les causes de leur décès, a précisé M. de Gestas en indiquant qu'actuellement on ne privilégie aucune hypothèse. Seule certitude, les sangliers de cette compagnie installée depuis environ deux ans dans cette réserve classée Natura 2000 ne sont pas malades et ne sont pas morts noyés, a-t-il dit.
Différentes analyses sont en cours, de la vase de la baie et de l'eau d'un barrage.
On est très inquiets. Comment ne le serait-on pas quand on trouve des animaux morts ? Il faut comprendre ce qui se passe et trouver une solution, a déclaré le maire de Morieux, Jean-Pierre Briens. Ce que je souhaite, c'est une complète transparence, a-t-il ajouté.
Il faut comprendre
Lundi, la préfecture a déjà demandé des analyses complémentaires à l'autopsie des huit sangliers retrouvés morts dimanche près de cette plage Saint Maurice, fermée depuis début juillet en raison de la présence d'algues vertes.
Les autorités n'excluent pas la présence d'hydrogène sulfuré (H2S), le gaz pouvant être dégagé par la putréfaction des algues vertes ou de la vase, a indiqué M. De Gestas.
Les résultats de recherche de H2S, ne seront pas connus avant la semaine prochaine, les recherches toxicologiques dans deux à trois semaines.
Après la découverte des deux premiers marcassins, début juillet, la préfecture avait formellement exclu tout lien possible avec les algues vertes. Cette position avait suscité un tollé des associations de protection de l'environnement qui dénoncent depuis des années les effets désastreux des marées vertes alimentées par les nitrates agricoles.
La grande lassitude des élus
Les esprits s'échauffent d'autant plus que le phénomène semble s'amplifier. Près de 32.000 m3 d'algues vertes ont été ramassées sur les plages bretonnes mi-juillet, un peu plus qu'à la même période l'an dernier (28.271 m3 à la mi-juillet 2010), selon les chiffres officiels.
On a des moments de grande lassitude, on ramasse les algues un jour, ça revient le lendemain. C'est le tonneau des Danaïdes, soupire Jean Luc Barbo, vice-président de la communauté de communes de Lamballe, qui coordonne le nettoyage. On est des élus locaux, on vit là depuis des années. Quand on était petits, c'était notre plage et il n'y avait pas d'algues vertes, dit-il.
Cette année, environ 1.000 tonnes ont été ramassées sur la commune de Morieux, bien moins que certaines années de pic, 3.500 tonnes, selon le maire.
La baie de Saint Brieuc participe au programme pilote de lutte contre les algues vertes et va lancer en septembre un plan auprès de 700 agriculteurs pour limiter les flux d'azote qui se déversent dans les eaux, favorisant la prolifération des ulves. Ces algues, qui existent à l'état naturel, ne deviennent dangereuses qu'en état de décomposition.
Source ©AFP / 26 juillet 2011 18h25
...Pas de panique le grand chef à une solution la Méta-nique-station et... ce ne sera pas autrement, d'ac! (...pffss,on va quand même pas se laisser emmerder (Ah,ah)... par une Bande d’intégristes ...)...(...voir l'ancien article...)
..Bon j't'explique...
C'est en retransmettant les informations recueillies vers la terre que les sondes de la NASA nous font découvrir le confins de la région du soleil et rapportent aux chercheurs de l'institut des informations insoupçonnées.
"La sonde Voyager semble avoir pénétré un immense territoire formé de bulles magnétiques complétement glacées," rapporte Merav Opher, astronome de l'université de Boston.
Ces bulles sont gigantesques, elles peuvent atteindre plus de 160 millions de kilomètres de diamètre. Il faut plusieurs semaines à une sonde pour en traverser une.
Avec voyager 1 les chercheurs avaient du mal à interpréter les données transmises par la sonde depuis le confins du système solaire, ce n'est qu'un an plus tard, quand Voyager 2 à pénétré dans la même zone que ces informations se sont pour eux éclairées.
"La force du champ magnétique solaire s'exerce jusqu'aux extrémités du système solaire" explique le Dr Opher. "sous l'effet de la rotation du soleil, son champs magnétique se plisse et crée d'énormes vagues, une fréquence en fait, et plus on s'éloigne du soleil plus les fréquences des vagues se resserrent. Dans cette zone que traversent actuellement les sondes, le champs magnétique est fortement comprimé et glacé, du coup les lignes de champs se reconnectent entre elles en créant de l'écume magnétique et enfin se réorganisent pour former des bulles indépendantes.
"Jamais nous n'aurions imaginé découvrir ce type d'écume aux confins du système solaire, et pourtant, c'est bien ce qu'on voit !" explique le physicien Jim Drake, de l'université du Maryland.
A cette distance le champ magnétique est très faible, il nous faut beaucoup de temps pour analyser finement les données que nous recevons . Néanmoins les bulles que nous observons sont totalement autonomes et complétement déconnectées du reste du champ magnétique solaire.
Les chercheurs appellent désormais cette zone "le fourreau hélicoïdal" ou heliosheath. Il est la frontière entre notre système solaire et le vide interstellaire.
Des intrus tentent de le pénétrer en permanence et les bulles magnétiques semblent nous protéger en les en empêchant.
Les rayons cosmiques sont un bon exemple, constitués de particules atomiques accélérées que des trous noirs ont propulsés dans le vide interstellaire, ils atteignent "le fourreau hélicoïdal" a une vitesse proche de celle de la lumière. Les bulles magnétiques semblent les arrêter tout en étant pas totalement étanche.
"Nous n'en sommes qu'à nos premières découvertes, et les sondes continuent de s'éloigner du soleil. Elle pénètrent actuellement plus profondément dans cette zone, et nous nous attendons à de nouvelles surprises."
Source: NASA
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Cette vidéo de la NASA explique cette hypothèse et nous fait découvrir du même coup les confins de notre système solaire...Je vous laisse admirer ce beau cadeau que nous fait la NASA