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jeudi 26 février 2015
Le nord de la Bretagne a tremblé cette nuit. Pas d'énorme secousse mais un séisme enregistré à une magnitude de 3,4 au large de Saint-Malo (31 km au SW de St-Hélier (Jersey) (23h55 heure FR, ML 3.7). ) aux environs de minuit. 

L'épicentre serait situé à 56 kilomètres de la cité corsaire selon le Réseau national de surveillance sismique, entre l'île de Jersey et les côtes bretonnes.

Ce n'est pas la première fois que la terre tremble dans la région, qui est habituée aux petits séismes. En décembre dernier, c'est la région de Vannes qui avait subi un tremblement de terre. Depuis 1980, on a recensé 1.078 séismes en Bretagne selon les données du Rénass, mais tous de magnitude inférieure à 5,4. 

La secousse ressentie par quelques habitants n'a fait a priori aucun dégât. Les internautes étaient évidemment nombreux à réagir sur les réseaux sociaux.
Les trois principales banques françaises avaient promis en 2013 de mettre fin à leurs activités spéculatives sur les produits agricoles. Une étude de l’ONG Oxfam révèle qu’il n’en est rien. 

Seul le Crédit agricole a tenu ses engagements. 

Cette spéculation, qui a contribué il y a quatre ans à faire exploser le prix du blé et à provoquer des émeutes de la faim dans les pays pauvres, s’est accrue. La spéculation sur les matières premières est censée être encadrée à partir de juillet 2015 par l’Autorité des marchés financiers.

Elles s’étaient engagées à ne plus « spéculer sur la faim ». Les quatre principales banques françaises – BNP, Crédit agricole, Société générale et BPCE – avaient été critiquées en 2013 pour avoir lancé des fonds indiciels indexés sur les matières premières agricoles. La valeur de ces fonds repose sur un « panier » de produits agricoles : un peu de blé, de maïs, de soja, de cacao ou de café, éventuellement accompagnés d’hydrocarbures (pétrole, gaz) et de métaux. La rentabilité que ces fonds procurent dépend ensuite de l’évolution des prix de ces matières premières. En 2013, les quatre banques françaises avaient investi, pour compte propre ou pour leurs fortunés clients, plus de 2,5 milliards d’euros dans les matières premières alimentaires, selon une étude réalisée à l’époque par l’ONG Oxfam et le cabinet néerlandais d’expertise financière, Profundo.

Les banques françaises étaient ainsi accusées de participer au vaste mouvement spéculatif sur les matières premières lancé par les grandes banques d’affaires anglo-saxonnes lors de la crise financière de 2008. Cette spéculation est estimée à 600 milliards de dollars, dont le tiers investi sur les produits agricoles. Un véritable tsunami financier qui a déséquilibré les prix et contribué à leur instabilité, fragilisant les revenus des agriculteurs et l’accès à ces biens de première nécessité pour les populations pauvres. « Les activité des fonds indiciels ont joué un rôle clé dans la flambée des prix alimentaires », soulignait la Banque mondiale en 2008. Le prix du blé est alors multiplié par trois, provoquant des émeutes de la faim dans plusieurs pays d’Afrique et d’Asie.

En France, cette activité spéculative augmente de 40%

Suite au rapport d’Oxfam, BNP-Paribas, la Société Générale et le Crédit Agricole s’étaient engagés par écrit « à réduire leurs activités spéculatives sur les marchés agricoles, en fermant un certain nombre de leurs fonds indiciels ou à cesser toute activité spéculative sur les matières premières agricoles », explique Clara Jamart, d’Oxfam France. Natixis, la banque d’affaires du groupe BPCE, était la seule à ne pas avoir répondu. 

Les autres ont-elles tenu leurs engagements ? Pas vraiment, estime Oxfam. 

Pire : selon les données de l’ONG, la spéculation de ces banques sur les produits agricoles s’est même accrue de 40%, dépassant 3,5 milliards d’euros fin 2014 !Le Crédit agricole est la seule banque à avoir entièrement mis fin à cette activité. 

BNP Paribas, qui nuance les chiffres avancés par Oxfam, a bien fermé deux fonds mais en posséderait encore une dizaine, pesant 1,3 milliard d’euros [1]. Attitude similaire pour la Société générale, qui fait cependant des efforts en matière de transparence : « La Société Générale est la seule banque à avoir fait preuve d’une totale transparence en nous communiquant le détail des données pour l’ensemble de ses fonds », note Oxfam. 

Ailleurs, l’opacité règne. « Les directions des banques nous répondent que ce ne sont pas des produits spéculatifs mais ne nous apportent pas la preuve que leurs investissements bénéficient bien à des acteurs du secteur », illustre Clara Jamart.

Oxfam continue de demander aux banques « de renoncer à toute forme d’activité purement spéculative sur les marchés agricoles et alimentaires ». Et rappelle à François Hollande, et à son gouvernement, les engagements pris : « Il sera mis fin aux produits financiers toxiques qui enrichissent les spéculateurs et menacent l’économie », avait assuré le président lors de sa campagne (engagement n°7). La réforme bancaire minimaliste votée en 2013 prévoit bien de rétablir des « limites de position » en matière de spéculation sur les matières premières. Ces limites de position empêchent un établissement financier – qui n’est ni un producteur, ni un consommateur final de matières premières – de détenir sur les marchés plus d’une certaine quantité de blé ou de soja. Et d’éviter ce qui s’est par exemple produit en 2010, quand la spéculation avait atteint un niveau invraisemblable : l’équivalent de huit fois la production mondiale de blé ou de 43 fois la production mondiale de soja s’était échangée sur les marchés ! Ces limites de position, dont les aspects techniques sont à l’étude, doivent être mise en œuvre au 1er juillet 2015 par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Elles ont déjà été rétablies aux États-Unis. La zone euro reste le seul espace économique où la spéculation sur les produits alimentaires n’est pas encadrée.

Source © Ivan du Roy / Basta mag

[1] En 2013, l’étude avançait le chiffre de 1,4 milliard d’euros investis dans dix fonds spéculatifs. La direction de BNP estime que « la somme totale des actifs investis en matières premières alimentaires correspond en fait à 411 millions d’euros ».

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Le Sénat a voté, dans le cadre du projet de loi sur la transition énergétique, le rétablissement des coupures d'eau courantes pour les foyers qui ne paient pas leurs factures. Les ménages en difficulté, bénéficiant d'une aide publique pour se loger, ne sont pas concernés.

Les coupures d'eau courante, théoriquement interdites depuis près d'un an, pourraient redevenir légales. Le Sénat a adopté jeudi 19 février 2015 un amendement au projet de loi sur la transition énergétique en ce sens. L'amendement, défendu par le sénateur UMP du Val-de-Marne Christian Cambon, vise spécifiquement à rétablir la possibilité de couper l'eau courante en cas de factures impayées. Les foyers les plus modestes, « bénéficiant soit du Fonds de solidarité pour le logement – FSL –, soit de l'aide de nos centres communaux d'action sociale », continueront cependant d'être protégés des coupures d'eau toute l'année.

Soutien du gouvernement

La proposition de Christian Cambon a reçu le soutien de la commission des Affaires économiques du Sénat mais également du gouvernement. « Cet amendement va dans le bon sens », a plaidé la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal. « La loi Brottes [qui a instauré l'interdiction des coupures d'eau toute l'année, NDLR] avait pour unique ambition de venir en aide aux ménages précaires et de les protéger. Une erreur de rédaction a eu pour effet non désiré d'étendre l'interdiction des coupures d'eau. Telle n'était pas l'intention du législateur », a estimé pour sa part le rapporteur de la commission des Affaires économiques au Sénat, Ladislas Poniatowski.

Plusieurs élus de gauche se sont opposés à la mesure et à la position du gouvernement à ce sujet. Le sénateur PS de l'Aude Roland Courteau a ainsi rappelé que « les personnes en difficulté ne se réduisent pas à celles qui bénéficient de dispositifs sociaux » et que certaines, bien qu'éligibles, n'en profitent pas. « Ces personnes ne seraient donc plus protégées et s'exposeraient à des coupures d'eau », a-t-il ajouté. « La coupure d'eau ne peut pas être le premier moyen à mettre en œuvre pour recouvrer des impayés », a estimé pour sa part la sénatrice communiste de Seine-Saint-Denis Eliane Assassi.

La mesure n'a pas encore force de loi cependant. Une commission mixte paritaire (CMP), composée de députés et sénateurs, doit examiner les textes votés à l'Assemblée nationale et au Sénat à partir du 18 mars afin d'en tirer une synthèse. En cas de désaccord entre les deux chambres, c'est l'avis de l'Assemblée nationale qui l'emportera, en sachant qu'elle n'avait pas voté cette mesure en première lecture. Si les parlementaires décident du maintien de cette disposition dans le texte définitif, les coupures d'eau pour factures impayées pourront être de nouveau pratiquées après publication de la loi au Journal Officiel.
La Ville de Moutier en Suisse a invité jeudi la population à prendre immédiatement une série de mesures de précaution en raison d'une suspicion de pollution de l'eau potable. Des analyses sont en cours pour déterminer l'origine de la pollution.

C'est à la suite d'une forte odeur de l'eau que les autorités de la cité prévôtoise ont décidé de lancer cet appel à la prudence. 

La population est appelée à bouillir l'eau avant de la boire, à ne pas utiliser l'eau du robinet pour se laver les dents ou pour préparer des aliments qui ne sont pas destinés à la cuisson.

Ces mesures resteront en vigueur jusqu'à nouvel avis, a précisé le Conseil municipal de cette commune de quelque 7500 habitants.


Source © ATS
mercredi 25 février 2015
Un phénomène de pollution non identifié tue depuis lundi matin des milliers de poissons dans le port de plaisance de Wolfersdorf, dans le Sundgau. Des analyses sont en cours pour déterminer les causes de cette hécatombe.

L’alerte a été donnée par des agents de Voies navigables de France (VNF) : dès lundi matin, ils ont constaté la mort d’un certain nombre de poissons dans le bief 16-17 entre deux écluses, où est implanté le port de plaisance de Wolfersdorf-Dannemarie, dans le Sundgau.

L’évènement s’est amplifié au fil des heures. Ce matin, les agents de la Brigade verte présents sur place n’ont pu que constater la mort ou l’agonie des milliers de cyprinidés aux abords de l’écluse située en aval du port.

Aucune présence d’hydrocarbure ni aucune mousse n’a été détectée sur place. « Et je ne pense pas que ce soit un phénomène climatique», indiquait pour sa part, le capitaine des sapeurs-pompiers de Saint-Louis, Virginie Arnold, spécialiste des risques chimiques, venue soutenir le chef de groupe des pompiers de Dannemarie, Stéphane Cybinski.

La gendarmerie était sur place ce matin, ainsi que des pêcheurs, le maire de Dannemarie, Paul Mumbach, et le maire de Manspach, Dany Dietmann. Des analyses pointues devront être réalisées pour déterminer l’origine du phénomène. 


Source © L'alsace


Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de cet accident survenu dans le canton de Berne en Suisse. La fuite provient d'une exploitation agricole.

Plus de 1000 poissons ont péri dans un cours d'eau à Schüpfen (BE). En cause, une fuite de purin en provenance d'une exploitation agricole lundi 23 février vers 14 heures, informe la police cantonale.

Selon les premiers éléments de l'enquête, environ 20 mètres cubes de lisier se sont écoulés sur la chaussée avant de passer par une canalisation puis terminer dans le Chüelibach.

Au total, plus de 1000 poissons ont été retrouvés morts sur trois kilomètres. La police précise que la santé des riverains n'est pas en danger.

Source © Le Matin

Ce petit mammifère d'Asie du Sud-Est et d'Afrique est traqué à grande échelle pour sa chair et ses écailles, réputées en Chine pour leurs vertus thérapeutiques. Cette espèce unique en son genre est désormais menacée d'extinction.

Il ressemble à une peluche, résultat d'un croisement entre un tatou et un artichaut. S'il est mignon, le pangolin est surtout très costaud. Sa carapace, faite d'écailles de kératine rigides, en fait une espèce tout à fait à unique dans le règne animal. Autre particularité du pangolin, il peut s'enrouler en une boule dense et serrée, pour se protéger des prédateurs, à l'exception des prédateurs humains...

Le massacre des éléphants et des rhinocéros est connu de tous. Le braconnage des pangolins, lui, atteint un niveau épidémique. 

Le pangolin est aujourd'hui le mammifère le plus demandé en Asie sur le marché noir des animaux vivants, selon le Worldwatch Institute, rapporte le site d'information Quartz. Une autre association de protection des animaux estime que plus de 200 000 pangolins ont été tués entre 2011 et 2013.

Où va le trafic de pangolins ? En Chine, principalement. Les foetus de pangolin sont considérés par les Chinois comme un mets délicat, qui a la faculté de renforcer la virilité des hommes. Le sang et la chair des pangolins sont aussi des produits recherchés dans la médecine chinoise traditionnelle pour le traitement de l'asthme, du cancer, et les problèmes d'infertilité.

Des pangolins, massacrés, ont été saisis par les autorités dans un garage souterrains de Guangzhou, en Chine, en septembre 2014.

Avec l'augmentation des revenus en Chine, la demande de pangolins, de plus en plus importante, a fait exploser les prix. Au début des années 1990, un kilogramme d'écailles de pangolin coûtait 80 yuan (environ 14 dollars). Aujourd'hui, il faut compter 1200 yuan (200 dollars) pour la même quantité. Achetés pour leur viande, les pangolins coûtent environ 1000 dollars l'animal. Conséquence : en Chine, le pangolin est désormais considéré comme une espèce en voie d'extinction. Alors qu'on en comptait 50 000 dans l'Empire du Milieu, ils ne sont plus que 2000 aujourd'hui. Conscientes de la situation, les autorités chinoises ont commencé à lutter contre leur trafic.

La flambée du prix du pangolin a en effet pesé sur le développement du braconnage à grande échelle en Asie du Sud-Est. Les braconneurs traquent désormais le pangolin en Inde, au Népal, au Pakistan. Le commerce gagne même la population de pangolins d'Afrique, selon les scientifiques. Un trafic qui sévit jusqu'en France. En 2014, 250 kilogrammes d'écailles de pangolin avaient été saisis à l'aéroport de Roissy, rapporte Metronews. Avec ses redoutables réseaux de trafiquants, l'Indonésie est devenue l'entrepôt de la Chine, et le gouvernement réfléchit sérieusement à la possibilité de légaliser le commerce de pangolins, afin de l'encadrer.

Les organisations non gouvernementales et les chercheurs spécialistes du pangolin essaient aujourd'hui de lancer des opérations de protection de l'espèce. Seule l'éducation pourra faire évoluer les mentalités, estiment-ils, étant donné que la consommation chinoise de pangolins est enracinée dans une méconnaissance totale de la menace d'extinction qui guette les pangolins. Avec eux, c'est tout l'équilibre des forêts tropicales où ils vivent qui est menacé.


En plein salon de l’Agriculture, les Amis de la Terre Europe et la Fondation Heinrich-Böll-Stiftung publient la version française de « L’Atlas de la viande ». Son constat est sans appel : la production industrielle de viande et de produits laitiers a des effets de plus en plus destructeurs sur les sociétés humaines et l’environnement.

Nous devons revoir radicalement nos modes de consommation et de production de viande et de produits laitiers. Comme le montre ce rapport, le système industriel de production n’est pas viable, car il repose sur des ressources rares comme l’eau et les terres et fait supporter les coûts cachés aux consommateurs. Nous, citoyens, devons reprendre le contrôle de notre alimentation face aux multinationales de l’agrobusiness, si nous voulons réduire ses impacts sur nos sociétés et sur l’environnement.

Avec cet « Atlas de la viande » les Amis de la Terre et la Fondation Heinrich-Böll-Stiftung souhaitent provoquer le débat autour d’agriculture et d’une alimentation de meilleure qualité, plus saines et plus durables. Ce rapport propose aussi des solutions claires tant au niveau individuel qu’au niveau politique.

Le rapport met aussi en garde contre les négociations en cours pour le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement entre les Etats-Unis et l’Union européenne et le risque que les normes alimentaires et agricoles soient revues à la baisse, des deux côtés de l’Atlantique. Les multinationales de l’agrobusiness et des biotechnologies veulent affaiblir les règlementations encadrant les OGM dans l’alimentation humaine et animale, et remettent en cause l’étiquetage des OGM. Elles remettent aussi en cause le principe de précaution qui est à la base des normes de sécurité alimentaire, et ont pour objectif de mondialiser et industrialiser toujours plus l’industrie de la viande.

Selon Christian Berdot, co-référent sur l’agriculture au sein des Amis de la Terre France : « Aujourd’hui, notre alimentation n’est plus une affaire privée. Nos choix alimentaires sont aussi des choix politiques qui ont des impacts sur la vie de nombreuses personnes dans le monde, ainsi que sur l’environnement, la biodiversité et les climats. Les aliments présents dans notre assiette engloutissent d’énormes quantités de ressources. Les alternatives existent et sont connues : on peut produire et consommer différemment de la viande et mettre fin à ce système mondial dominant, destructeur, intensif et contrôlé par les multinationales. »

Barbara Unmüßig, co-présidente de la Fondation Heinrich-Böll-Stiftung : « La production industrielle de viande n’est pas seulement une torture pour les animaux, elle détruit aussi l’environnement et engloutit de grandes quantités de matières premières que nous importons du Sud pour nourrir nos animaux. L’Europe est, après la Chine, le plus grand importateur de soja. L’Argentine et le Brésil continuent d’accroître considérablement la culture du soja qui est essentiellement mangé par les animaux que nous abattons. En augmentant notre consommation de viande, nous faisons grimper les prix des terres. Les conséquences sont désastreuses : d’un côté, près d’un tiers des terres mondiales sont utilisées pour élever de la nourriture pour les animaux, de l’autre, les petits paysans perdent leurs terres, et leurs moyens de subsistance. Ce steak dans notre assiette est une menace pour la sécurité alimentaire de nombreux humains dans le Sud. »

Le rapport souligne les impacts que la production industrielle de produits carnés et laitiers a sur l’utilisation d’eau douce et de terres. Au niveau mondial, l’agriculture consomme 70 % de l’eau douce disponible. Un tiers est consacré à l’élevage d’animaux. Le secteur de plus en plus intensif de l’élevage est aussi un des plus gros consommateurs de terres et de cultures comestibles : plus de 40 % de la production de blé, seigle, orge et maïs est engloutie chaque année comme aliments pour animaux et un tiers de la surface mondiale cultivée (14 millions d’ha) y est consacré.

La production d’un kilo de bœuf nécessite 15 500 litres d’eau. Avec cette même quantité, on pourrait produire 12 kg de blé ou 118 kg de carottes. Pour produire un hamburger, 3,5 m2 de terres agricoles sont aussi nécessaires.

Le Rapport est téléchargeable ici

Source © Les Amis de la Terre France

Contact presse : 
Caroline Prak, Les Amis de la Terre France, 06 86 41 53 43 
Christine Chemnitz, Fondation Heinrich-Böll-Stiftung, +49 30 28 53 43 12, Christine.Chemnitz@boell.de 
Aldo Caruso, Heinrich-Böll-Stiftung European Union, +32 2 74 34 11 4, Aldo.Caruso@eu.boell.org




Une série d'avalanches déclenchées par de fortes chutes de neige a tué au moins 28 personnes mercredi dans les montagnes du nord de l'Afghanistan, ont annoncé à l'AFP des responsables.

Selon Mohammad Aslam Sayas (BIEN: Sayas), responsable adjoint de l'autorité afghane de gestion des catastrophes, au moins 22 personnes sont mortes dans la seule vallée du Panchir, au nord de Kaboul, un bilan qui pourrait encore s'alourdir selon un responsable local qui évoquait 31 décès.

"Jusqu'à présent, 31 corps ont été retrouvés dans la neige dans trois districts, et 30 autres sont pris au piège sous la neige", a Abdul Rahman Kabiri, le gouverneur de la province du Panjshir.

"Nous avons rassemblé 300 personnes pour participer au secours, mais nous n'avons pas l'équipement nécessaire et les gens utilisent des pelles et leurs mains nues pour atteindre les personnes prises au piège", a-t-il dit.

Une quinzaine de personnes ont aussi été secourues, avec des gelures et autres blessures, a ajouté le gouverneur. Dans la vallée du Panchir, des dizaines de maisons ont été endommagées, par les avalanches et les chutes de neige, selon M. Sayas.

A Kaboul, M. Sayas n'était pas en mesure de confirmer immédiatement le bilan annoncé par le gouverneur, mais il a ajouté que six autres personnes avaient été tuées en raison d'avalanches dans les provinces de Bamiyan et Badghis.

"Nous sommes en train de rassembler des informations, nous avons déjà envoyé des équipes de secours dans les zones touchées par les avalanches et les tempêtes de neige", a dit M. Sayas à l'AFP.

De vastes parties de l'Afghanistan du Nord étaient couvertes mercredi par la neige tombée dans les 48 dernières heures, au cours d'un hiver qui s'annonçait jusqu'ici doux et sec.

A Kaboul, où quelques chutes de neiges ont eu lieu mardi et mercredi, l'alimentation en électricité a été affectée en raison de câbles endommagés au col de Salang, qui relie le nord du pays à la capitale afghane.

Les avalanches et tempêtes de neige, sont courantes en Afghanistan et tuent chaque année des dizaines de personnes. En 2010, une avalanche au col de Salang avait tué plus de 160 personnes.

En mars 2012, quelque 50 personnes sont mortes et 145 sont portées disparues, emportées par une avalanche dans le Badakhshan (nord-ouest de l'Afghanistan).

Source © AFP
Quatre départements des Pyrénées sont placés en vigilance orange aux avalanches pour quarante-huit heures.

D'importantes chutes de neige attendues sur les Pyrénées ont provoqué le déclenchement d'une alerte orange aux avalanches dans quatre départements, et ce pour quarante-huit heures à partir de mardi 24 février.

Les risques les plus forts, de niveau 5, devraient être atteints mercredi dans les Pyrénées-Atlantiques, et être plus faibles dans trois autres départements (Ariège, Haute-Garonne et Hautes-Pyrénées).

La neige devrait atteindre de 50 à 70 cm et jusqu'à 80 cm dans les Pyrénées-Atlantiques notamment, ce qui risque de provoquer des avalanches de poudreuse sur certaines routes de montagne.

Météo France prévoit un redoux mercredi matin, mais avec des chutes de neige ou de neige humidifiée par la pluie, qui pourraient provoquer des départs spontanés d'avalanches sur les routes. Ces chutes de neige ont conduit la préfecture des Hautes-Pyrénées à interdire pour mercredi les transports scolaires sur nombre de routes départementales situées au sud des villes d'Argelès-Gazost, Luz, Campan et Arreau.

Source © Le Monde

Cet imposant silure a été pêché la semaine dernière sur le Pô, en Italie. Mensurations de la bête : 2,67m pour 127 kg 

C'est ce qu'on appelle un très gros poisson. Dino Ferrari, a capturé jeudi dernier un silure glane de 2,67m pour 127 kg sur les bords du Pô, en Italie. Testeur de cannes à pêche, pour la marque allemande Sportex, Dino Ferrari a exposé sa prise sur sa page Facebook.

Selon le site "La pêche et les poissons", il s'agit là d'un record pour cette espèce d'eau douce qui peuple également les cours d'eau français, et que l'on trouve notamment dans la Garonne, dans la Dordogne, dans l'Adour ou encore dans la Charente. 

Le plus gros poisson d'eau douce d'Europe

Le silure glane est le plus gros poisson d'eau douce d'Europe. En moyenne, il mesure environ 1,5 mètres de long, mais peut atteindre 2,5 m dans les grands fleuves. D'après Wikipédia, le plus gros silure jamais répertorié pesait jusqu'alors 117 kg. En Europe de l'est, des dimensions bien supérieures sont cependant évoquées, sans que les sources ne soient vérifiables. 

Le silure glane est une espèce invasive provenant d'Europe de l'Est, notamment du bassin du Rhin et du Danube. Introduit par l'homme pour la pêche sportive et profitant des connexions entre les cours d'eau, il a proliféré en France à partir des années 1970.

Aujourd'hui, ce carnassier à la taille imposante traîne une mauvaise réputation. Attaques de caniche, consommation de pigeons (voir la vidéo, ci-dessous) ou de pattes de veau... de nombreuses rumeurs et anecdotes circulent sur internet concernant son alimentation.

Pourtant, officiellement, l'animal n'est pas nuisible. Selon une étude de l'Épidor, l'établissement public territorial du bassin de la Dordogne, publiée en 2012, il a été démontré que le silure ne dévore pas tout ce qui passe devant sa grande gueule. 78 % des individus identifiés avaient carrément l'estomac vide au moment de leur capture.


Source © sud ouest




Madrid et le centre de l’Espagne ont légèrement tremblé lundi sous l’effet d’une secousse sismique d’une magnitude de 5,2 degrès sur l’échelle de Richter, qui n’a provoqué aucun dégâts, selon les autorités. 

Selon l’Institut géographique national, le séisme s’est produit à 17 h 16 et son épicentre se situe à Ossa de Montiel, près de Albacete, à 220 km au sud-est de Madrid où le sol a également légèrement tremblé. Il s’est produit à 10 km de profondeur selon un compte-rendu définitif de l’institut qui avait évoqué, dans un premier temps, une secousse d’une magnitude de 5,4 à 14 km de profondeur. 

Les pompiers d’Albacete n’ont pas du intervenir, a indiqué un porte-parole. «Nous avons reçu de nombreux appels de personnes ayant senti le mouvement sismique» mais «pour le moment, nous n’avons enregistré aucune intervention en raison du tremblement de terre», a déclaré un porte-parole des pompiers d’Albacete. «Si vous avez senti trembler chez vous ou au bureau, ce n’est pas seulement le bâtiment. Un petit tremblement de terre a touché le centre de l’Espagne», a immédiatement tweeté la police nationale. 

Selon la Garde civile, aucune victime et aucun dégât d’importance n’ont été signalés. Le dernier tremblement de terre mortel en Espagne remonte au 11 mai 2011. La secousse de 5,1 sur l’échelle de Richter avait fait neuf morts et des milliers de sans-abri à Lorca, dans le sud. Dans cette ville au riche patrimoine historique, elle avait provoqué la chute de façades anciennes, de corniches, et même celle du clocher d’une église du XVIIe siècle. 

Si la magnitude et la profondeur sont similaires à la secousse de lundi, le terrain sur lequel elle s’est produite «était très différent», a expliqué un porte-parole de l’IGN. Il s’agissait du séisme le plus meurtrier depuis 1956. Le pays connaît environ 2.500 tremblements de terre par an mais très peu d’entre eux sont ressentis par la population, selon les médias


source © dna


Un séisme d’une magnitude de 5.9 sur l’échelle de Richter a frappé, mercredi 25 février 2015, les côtes japonaises, rapporte le centre de détection géologique américain. L’épicentre se trouve à 175 miles au sud de l’île Izou à une profondeur de 65 km. 

Cette secousse intervient après celle survenue en début de semaine d’une magnitude 5,7 sur l’échelle de Richter sur les côtes orientales et à 100 km de la ville de Miako.

Les maisons de 1.728 familles ont été endommagées par le séisme qui a frappé dimanche dernier le district de Shawan, dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest) en Chine, ont confirmé lundi les autorités locales.

Selon le bilan dressé lundi à 14h00, le tremblement de terre avait affecté 6.756 habitants, et causé une perte économique directe de 92,23 millions de yuans (environ 14,65 millions de dollars). Aucun mort, ni blessé n'a été signalé.

Un séisme de magnitude 5,0 a secoué le district de Shawan dans la préfecture de Tacheng, dans le nord du Xinjiang, le 22 février à14h42.

Trois équipes d'experts sont chargées des opérations de secours dans les 132 villages se trouvant près de l'épicentre. Des secouristes s'efforcent d'assurer les transports et l'approvisionnement en électricité dans les zones sinistrées.

Source © Chine Nouvelle (Xinhua)
La Food and Agriculture Organisation a fournit une aide d’urgence au Cap Vert pour aider le pays à lutter contre la sécheresse qui affecte le pays.

L’Organisation de l’ONU pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a annoncé qu’elle fournirait rapidement des graines de céréales, de la nourriture pour animaux et des équipements d’irrigation pour aider des milliers de personnes frappés par la sécheresse au Cap Vert, tout en aidant aussi à améliorer leur résilience et à rendre l’agriculture moins dépendante des pluies imprévisibles.

Un accord prévoyant 500 000 dollars d’assistance d’urgence pour aider les personnes dont la sécurité alimentaire est menacée suite à une chute considérable de la production alimentaire à cause de la sécheresse, a été signé par le Premier Ministre du Cap Vert, José Maria Pereira Neves, et le Directeur Général de la FAO, José Graziano da Silva.

Le Cap Vert a enregistré 65% moins de pluie en 2014 par rapport à l’année précédente et près de 30 000 personnes ont besoin d’une aide d’urgence, la plupart des plus vulnérables ayant perdu tout ou partie de leurs cultures céréalières dans huit des îles les plus affectées du pays.

C’est un accord très important qui non seulement nous permettra de faire face à la sécheresse actuelle mais aidera aussi à créer les conditions pour construire une agriculture durable au Cap Vert 

L’intervention d’urgence a pour but d’aider 8237 foyers ruraux qui sont vulnérables à l’impact de la sécheresse.

Les estimations d’une mission d’évaluation de la FAO menée le mois dernier indiquaient que la production de cultures de maïs était d’environ 1000 tonnes. Cela représente le taux le moins élevé de production jamais enregistré dans le pays.

« C’est un accord très important qui non seulement nous permettra de faire face à la sécheresse actuelle mais aidera aussi à créer les conditions pour construire une agriculture durable au Cap Vert » a déclaré José Pereira Neves.

S’appuyant sur les expériences précédentes visant à améliorer l’utilisation des ressources d’eau du pays, et avec l’objectif de renforcer les capacités de résilience, des kits d’irrigation seront distribués.

Considérant que la production de nourriture pour le bétail était gravement affectée par des taux de précipitation peu importants, plaçant des milliers d’animaux en danger, une distribution en urgence de nourriture pour animal sera également mise en place pour 668 foyers d’éleveurs.

En accord avec l’un de ses objectifs stratégiques, la FAO est engagée à construire la résilience des systèmes agricoles. Rendre la production agricole moins dépendante des précipitations très variables et imprévisibles est particulièrement essentiel dans un effort pour construire la résilience au Cap Vert.


Source FAO

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