...

jeudi 21 mai 2015
Des pluies torrentielles balayent de nombreuses régions du sud de la Chine depuis ce week-end, affectant plus d'un million de personnes et faisant au moins 13 morts et sept disparus.

Dans la province du Jiangxi, 450.000 personnes ont été affectées par les pluies qui tombent depuis lundi, et 65.000 d'entre elles ont dû quitter leurs logements, a déclaré le département provincial des affaires civiles.

Huit personnes ont trouvé la mort, et 1.655 maisons se sont effondrées. Les pertes économiques directes ont atteint 450 millions de yuans (73 millions de dollars). La rivière Meichuan a connu la plus grande crue de son histoire.

Dans la région autonome Zhuang du Guangxi, les pluies torrentielles ont fait cinq morts et six disparus. Selon les autorités régionales des affaires civiles, environ 200.000 habitants ont été affectés.

D'après les prévisions météorologiques, les pluies devraient persister jusqu'à jeudi.

Ces intempéries ont également touché les provinces du Fujian, du Guangdong et du Guizhou.

Dans le Fujian, 17.000 personnes ont été évacuées. A l'Aéroport Baiyun de Guangzhou, capitale du Guangdong, plus de 360 vols ont été annulés en raison du mauvais temps.

Source © Chine Nouvelle (Xinhua)


La marée noire de BP en 2010 dans le Golfe du Mexique a contribué à une forte augmentation de la mortalité des dauphins, a conclu mercredi  une étude fédérale, la plus étendue effectuée sur ces animaux.

Une proportion inhabituellement élevée de ces cétacés notamment les dauphins à gros nez retrouvés morts sur les côtes de Louisiane, du Mississippi et de l'Alabama entre 2010 et 2012, souffraient de pneumonie bactérienne ou de lésion des glandes surrénales qui ne pouvaient résulter que d'une exposition à des substances contenues dans les hydrocarbures, affirment les chercheurs.

Leurs travaux commandés par l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) paraissent dans la revue scientifique PLOS ONE.

Ces résultats confortent ceux de l'évaluation en 2011 de l'état de santé de populations de dauphins à gros nez de la baie de Barataria, en Louisiane, fortement polluée par la marée noire de BP, la pire dans l'histoire des États-Unis, à la suite de l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon.

«Les résultats de notre étude indiquent que les dauphins ont été affectés par une exposition à des substances pétrolières à la suite de la marée noire de Deepwater horizon», a souligné lors d'une conférence de presse téléphonique Stephanie Venn-Watson, une vétérinaire épidémiologiste de la National Marine Mammal Foundation, principale auteure de cette étude.

«Une exposition à ces substances provoque des maladies graves des glandes surrénales et des poumons qui ont contribué au fort accroissement de la mortalité des dauphins dans le nord du Golfe du Mexique», a-t-elle ajouté.

«Ces études illustrent le fait que la présence d'hydrocarbures est la cause la plus importante de maladies et de mortalité frappant les populations de dauphins dans le Golfe du Mexique durant cette période. Cette nouvelle étude renforce considérablement cette thèse», a quant à elle expliqué Teri Rowles, une vétérinaire qui a contribué à ces travaux.

BP conteste les résultats

L'insuffisance des glandes surrénales peut provoquer différentes maladies. Ces glandes produisent des hormones qui régulent le métabolisme, la tension artérielle et d'autres fonctions vitales de l'organisme.

«Des animaux ayant une insuffisance surrénale supportent moins les situations stressantes et sont ainsi plus fragiles et plus susceptibles de mourir», a expliqué la Dr Venn-Watson.

Sur l'ensemble des côtes de Louisiane, du Mississippi et d'Alabama touchées par la marée noire, un dauphin sur trois était atteint de cette lésion rare, contre seulement 7% dans un groupe de cétacés de référence non affectés par l'accident de Deepwater Horizon.

Outre cette lésion surrénale, ces scientifiques ont découvert que plus d'un dauphin sur cinq morts dans la zone affectée par la marée noire avait succombé à une pneumonie bactérienne d'une gravité inhabituelle.

«Ces dauphins avaient certaines des pires lésions pulmonaires que j'ai vu depuis treize ans que j'examine les tissus de ces cétacés morts et échoués sur les côtes des États-Unis», a observé la Dre Kathleen Colegrove, une vétérinaire de l'Université d'Illinois, coauteure.

En comparaison, seulement 2% des autres dauphins non exposés à la marée noire étaient atteints de ces lésions pulmonaires, a-t-elle dit.

Chez d'autres mammifères, une exposition aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) par inhalation ou aspiration de produits pétroliers montre une altération des poumons et du système immunitaire qui dans les deux cas accroît la vulnérabilité de l'animal.

Des recherches sont en cours pour évaluer les changements dans la fréquence de ces lésions pulmonaires et des glandes surrénales à plus long terme pour déterminer si elles persistent.

BP a contesté les résultats de la dernière étude de la NOAA.

«Les données, y compris celles de la dernière étude de la NOAA, n'ont pas démontré que le pétrole de l'accident de Deepwater Horizon a provoqué un accroissement de la mortalité des dauphins», écrit le groupe pétrolier britannique dans un communiqué.

«En fait, de nombreuses recherches effectuées pendant plusieurs décennies ont montré que les maladies respiratoires, y compris celles citées dans cette étude, sont parmi les causes les plus fréquentes de mortalité des dauphins à gros nez», a-t-elle ajouté.

Source © AFP











Le départ programmé d’une cargaison de 1 700 tonnes de viande de baleine de l’Islande vers le Japon a suscité mardi 19 mai les protestations d’écologistes, réclamant la fin du harponnage au nom des conventions internationales.

« C’est une question de protection des animaux. Il n’y a pas de manière de tuer des bêtes de cette taille sans qu’elles souffrent », a argué le porte-parole islandais du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW). Le pays « n’a pas besoin de cette viande et elle n’est certainement pas nécessaire pour sa pêche ».

« Ce n’est pas illégal »

L’existence de ce chargement, présent depuis deux semaines à bord d’un navire, a été révélée par le site d’informations Eyjan. Son acheminement avait déjà été retardé à cause d’ennuis mécaniques. « Ce n’est pas illégal », a réagi de son côté le directeur général de la société baleinière Hvalur VF, Kristjan Loftsson, invoquant la position du gouvernement islandais sur le commerce du cétacé.

Avec la Norvège, il est le seul pays à défier ouvertement le moratoire de 1986 sur cette question. En 2014, les baleiniers du pays ont ainsi harponné 134 rorquals communs et 24 baleines de Minke. Lors de la dernière réunion de la Commission baleinière internationale en Slovénie, en septembre, Reykjavik avait été sévèrement critiquée, mais avait argué que sa pêche se situait dans des quotas raisonnables.

Problèmes récurrents

La demande pour la chair de baleine est en baisse en Islande, comme dans l’archipel nippon – le principal débouché à l’export. D’autant que chaque transport de cette viande s’accompagne de son lot de polémiques. En mars, une cargaison venue de Norvège a été détruite par le Japon à cause d’une concentration de pesticides trop élevée. En 2013, un chargement islandais de 130 tonnes attendu à Tokyo était reparti de Hambourg vers son point de départ à cause d’un problème administratif.

Le Japon chasse également ce cétacé. Si le gouvernement affirme que la pêche est opérée à des fins scientifiques, de la viande finit le plus souvent sur les étals.

Source © Le Monde
mercredi 20 mai 2015
Si partout dans le monde, en matiére de pollution, on peut pas dire qu'"il y ait le feu lac" en Inde en revanche la célèbre citation a véritablement un sens.

Vendredi soir dernier, à Bangalore, la mousse toxique qui recouvre le lac de Bellandur Varthur depuis des années, a littéralement pris feu, comme on le voit dans cette vidéo choquante.

C'est ainsi qu'en début de semaine les résidents de Bangalore ont été averti qu'un de leur lac avait pris feu, et qu'on avait déclenché l'alerte: il y a le  "Feu au lac". 

Faut dire que depuis plusieurs semaines, le lac de Bellandur est litteralemnt recouvert de plusieurs métres d'une mousse toxique, et sous cette épaisse mousse blanche, quant à elle, l'eau a viré au noir, une véritable soupe de produits chimiques et d'eaux usées.

Les experts de la ville ont confirmé qu'une suspension d'huiles et de phosphores provenant de déchets industriels non traités mélangés aux eaux usées ont créé un véritable cocktail Molotov combustible et susceptible de s'enflammer à tout moment.

Déjà toutes les zones humides de proximité ont d'ores et déjà été détruites par le passage de cette véritable lessive toxique.  La pollution du lac est devenue totalement incontrôlable", a déclaré un officier anonyme du conseil de contrôle de la pollution locale . 

Outre qu'il y est donc bien le "feu au lac", les habitants ont également signalé des réactions allergiques et une sensation de brûlure éventuellement causées par des toxines libérées par la mousse.

Mais pire il semble que cette pollution se soit déjà propagée à autre lac voisin. 

Bref si cette nouvelle est saignante de purs jus, je vous rappelle tout de même que rien ne sert de courir il faut juste partir..."à point"...

Point

D'ailleurs on peut pas dire que "Nature Alerte" ne le crie pas depuis déjà bien longtemps...

"IL Y A LE FEU AU LAC"  à tous "LES LACS"

© Nature Alerte








Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




Malgré une amélioration due notamment à la météo, les habitants d'Ile de France sont soumis à une pollution chronique dont les effets sont plus nocifs pour la santé que les pics, selon Airparif.

La qualité de l'air reste "problématique" dans la région parisienne, affirme Airparif dans son bilan 2014. 

Si elle s'est tout de même améliorée, c'est en partie grâce à "une très bonne année météorologique", marquée par un hiver doux, qui a limité les émissions dues au chauffage, et par un été frais et pluvieux. Ces conditions météo, plutôt favorables à la dispersion de la pollution, ont également entraîné une baisse du nombre de pics de pollution, tombé à 16, contre 36 en 2013. 

PM10, dioxyde d'azote, ozone et benzène

Malgré ces progrès, "encore 400.000 Franciliens" sont concernés par des expositions aux particules PM10 (d'un diamètre inférieur à 10 microns) dépassant les niveaux réglementaires. Et "plus de 2,3 millions de personnes", dont neuf Parisiens sur dix, sont exposés à des niveaux excessifs de l'autre grand polluant en Ile-de-France, le dioxyde d'azote, a précisé Frédéric Bouvier, directeur d'Airparif. Pour ces deux substances, les valeurs limites ont été dépassées de manière récurrente. 

Outre le dioxyde d'azote et les particules PM10 ou plus fines (PM2,5, d'un diamètre inférieur à 2,5 microns), qui s'introduisent en profondeur dans les voies respiratoires, l'ozone et le benzène "posent de fait toujours problème, à des degrés divers" et "ne respectent pas les réglementations", selon Airparif. 

Sans surprise, les Franciliens les plus exposés sont ceux qui résident dans l'agglomération parisienne et au voisinage de grands axes de circulation. Le long de certaines voies, les concentrations de polluants atmosphériques ont été jusqu'à deux fois supérieures aux valeurs limites. 

Ne pas se limiter à des actions ponctuelles

Lors des pics de pollution, des mesures d'urgence, comme la gratuité des transports en commun et la circulation alternée, ont été prises. Ce fut le cas en mars 2014 et également en mars dernier, où ces mesures ont donné lieu à une polémique entre la maire de Paris Anne Hidalgo et la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, réticente à instaurer la circulation alternée. 

Mais au-delà de ces actions ponctuelles, "il faut mettre en place des actions permanentes", a souligné le directeur d'Airparif. La pollution chronique est en effet plus nocive pour la santé que les pics. 

Source © L'express



La fromagerie Gillot a rappelé trois lots de Camemberts et Coulommiers qui avaient été commercialisés dans l'enseigne de grande distribution Auchan.

Une contamination par salmonelles a été signalée dans des lots de fromages au lait cru fabriqués par la laiterie Gillot.

L'enseigne de grande distribution Auchan a dû procéder au rappel de trois lot de camemberts et suite à la mise en évidence d'une contamination par salmonelles a-t-on appris d'un communiqué de la fromagerie Gillot à Saint-Hilaire de Briouze (Orne) spécialisé dans les fromages au lait cru. Certains de ces produits ont cependant été commercialisés avant la mesure de retrait. La société Gillot recommande ainsi aux personnes qui détiendraient des produits appartenant aux lots décrits ci-dessous de les détruire ou de se les faire rembourser.

Les salmonelles trouvées dans ces fromages sont des bactéries qui peuvent provoquer une salmonellose, une toxi-infection qui se traduit par des troubles gastro-intestinaux souvent accompagnés de fièvre, entre 6 et 72 heures après la consommation de produits contaminés. Des symptômes qui peuvent être aggravés chez les jeunes enfants, les sujets immunodéprimés et les personnes âgées. En effet, chez les plus fragiles, les salmonelles peuvent quitter le système digestif et passer dans le sang, risquant alors de provoquer une septicémie (infection générale de l’organisme, ndlr) potentiellement mortelle. Dans ce cas - qui reste rare - l'administration d'antibiotiques doit être rapide pour combattre efficacement l'infection.

Les trois lots rappelés

Nom : Camembert au lait cru 250g 
Marques : Bertrand Crémier ; Bertrand Village ; Petit Normand, Vache Pâture 
DLUO : 26/05/15 
Numéro de lot : 085 511 

Nom : Petit Camembert au lait cru 150g 
Marques : Gillot Noir 
DLUO : 28/05/15 
Numéro de lot : 085 511 

Nom : Coulommiers au lait cru 350g 
Marques : Gillot Noir ; Pâturage 
DLUO : 30/05/15 
Numéro de lot : 085 511 .
Tous nos cours d'eau, ruisseaux fleuves rivières, pourraient être contaminés par des niveaux élevés de bisphénol A (BPA), polluants perturbateurs hormonaux, libérés dans l'atmosphère. Ils peuvent avoir été déposés soit directement dans les rivières et les ruisseaux ou par les rejets des eaux usées municipales ou industrielles. 

"Il y a désormais une inquiétude croissante que les perturbateurs endocriniens tels que le BPA ne menacent pas seulement la faune et la flore, mais aussi les hommes", a déclaré Chris Kassotis, l'un des chercheurs d'une nouvelle étude publiée dernièrement, dans un communiqué à la presse. 

"Des études récentes viennent documenter les niveaux de BPA répandus dans l’atmosphère  à partir des rejets industriels à travers tous les États des USA. Les résultats de ces études montrent que ces rejets atmosphériques peuvent considérablement élever les niveaux de BPA dans les environnements de proximité." 

Dans une toute dernière étude, les chercheurs ont évalué la qualité de l'eau du Missouri à proximité de sites industriels autorisés à libérer des BPA dans l'air. Les échantillonnages de l'eau ont été choisis en fonction de leur proximité à la liste de la Suerfund National Priorities (NPL) où les lieux aux rejets atmosphériques déclarés de BPA sont clairement identifiés par l'Agence de protection de l'environnement. 

Les chercheurs ont analysé les concentrations de BPA, éthinylestradiol (EE2), un oestrogène couramment utilisé dans les contraceptifs oraux, et dans une multitude d'objets de consommation courante. Ils ont constaté que les concentrations de BPA étaient à des niveaux bien supérieurs que celui qui provoque des effets néfastes sur la santé des espèces aquatiques. 

"Nous avons été surpris de constater que les concentrations de BPA étaient jusqu'à dix fois plus élevés dans les cours d'eau à proximité des sites aux rejets dans l'atmosphère connus", a déclaré Don Tillitt, l'un des chercheurs

"Cette découverte suggère que les rejets atmosphériques des sites industriels peuvent contaminer l'eau de surface des cours d'eau de proximité, conduisant à une plus grande exposition des animaux sauvages et des populations riveraines." 

Les résultats de l'étude sont publiés dans la revue Science of the Total Environment. 

© Nature Alerte


Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




Une fuite de pétrole a eu lieu mardi à Refugio Beach à Santa Barbara, en Californie, et des opérations de nettoyage étaient en cours, ont indiqué les garde-côtes américains dans un communiqué.

La fuite a été causée par la rupture, neutralisée depuis, d'un oléoduc géré par la société Plains All American Pipeline, ont ajouté les garde-côtes sur Twitter. Une société spécialisée a été embauchée pour commencer les opérations de nettoyage.

La société de distribution pétrolière Plains All American Pipeline a indiqué de son côté à l'AFP que tôt ce matin elle avait appris qu'une fuite de pétrole brut avait eu lieu sur un de ses oléoducs entre Las Flores et Gaviota dans le comté de San Barbara. 

Selon de premières indications, le pétrole échappé a atteint un conduit menant à l'océan Pacifique, a poursuivi la compagnie. Elle a ajouté que le pétrole répandu avait touché l'océan et le littoral dans une proportion non encore déterminée.

La compagnie a encore indiqué avoir fermé l'écoulement du pétrole dans le pipe-line et initié un plan d'urgence. Le conduit a notamment été bloqué et aucun pétrole supplémentaire n'a atteint la mer. Plains travaille avec des officiels locaux pour commencer le nettoyage, a encore assuré la compagnie.

Outre les garde-côtes, le bureau californien des services d'urgence, l'organisation de protection de la faune California Fish and Wildlife, les pompiers étaient sur place, selon le communiqué des garde-côtes.

Sur le compte Twitter @USCGLosAngeles, les garde-côtes notaient que la fuite s'étendait sur plus de 6 kilomètres de long. 

D'après les médias locaux, quelque 80.000 litres de pétrole auraient été déversés dans le Pacifique au large de Santa Barbara (ouest des Etats-Unis).

Sur la plage de Refugio, d'épaisses couches noires graisseuses recouvraient déjà en partie le sable et les rochers, et de nombreux bénévoles étaient déjà mobilisés pour nettoyer, chaussés de bottes en caoutchouc. 

Morgan Miller, l'un d'entre eux, craint que les autorités et Plains All American Pipeline disent que (la fuite) est contenue mais cela devient clairement pire à mesure qu'on avance vers le sud et ça va continuer à s'étendre vers le sud. 

Il note qu'il ne sait pas combien de temps cela va prendre mais je ne vois pas comment cette plage pourrait être praticable avant au moins plusieurs mois. Il va falloir beaucoup de monde pour la nettoyer. 


Source © AFP  






La Mauritanie s'inquiète d'une nappe de fioul apparue depuis trois jours sur ses côtes, sur une distance de 200 km, et qui a déjà provoqué un échouage de quelques espèces marines dont des poissons. 

"Des galettes de fioul dont l'origine reste à déterminer, s'étendant de l'ouest de Nouakchott jusqu'à 200 km vers le sud, ont été observées depuis vendredi, avec de rares échouages de poissons", a déclaré le ministre de l'Environnement Amedy Camara, lors d'un point de presse avec son homologue des Pêches Nany Ould Chrougha, hier soir.

"J'avoue que la situation est inquiétante. Nous sommes toutefois en phase de surveillance et d'évaluation du danger que cela représente", a indiqué M. Camara, en précisant que la Mauritanie avait les "moyens de faire face à la situation" en l'état actuel. Pour l'heure, a-t-il précisé, "nous avons constaté l'échouage de seulement quelques poissons, d'une tortue, d'un dauphin". Le gouvernement a mis en oeuvre "le plan 'Polmar' de lutte contre la pollution (marine) par les huiles d'origine pétrolière" et l'évolution de la situation déterminera le recours possible à l'aide internationale, a expliqué le ministre des Pêches.

"Pour le moment, les richesses halieutiques des zones touchées ne sont pas en danger", a-t-il poursuivi. Les zones affectées ont été fermées aux touristes et des opérations de nettoyage doivent être menées à partir de lundi sur les plages, a-t-il ajouté. Les côtes de Mauritanie sont réputées poissonneuses et la pêche représente une activité importante dans le pays.

Source © Le Figaro
Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




Au moins neuf personnes ont été tuées hier dans une violente tempête de sable qui a frappé le Rajasthan, au Nord-Ouest de l’Inde.

Les vents forts qui ont soufflé jusqu’à 80 km/h en rafale ont endommagé plusieurs maisons à Bikaner et à Bharatpur. Des arbres et poteaux électriques ont été arrachés.

La plupart des victimes ont été touchées par l'effondrement de murs ou de débris. 

La tempête de poussière, qui a duré plus d'une heure était accompagnée de pluies sporadiques.

L’inde subit actuellement une forte vague de chaleur avec des températures qui dépassent fréquemment les 40°C sur la plupart du pays.

Source © meteo-world

Des images apocalyptiques de l’éruption en cours du volcan Villarrica dans le sud du Chili, qui a débuté le 3 Mars dernier, ont envahi les réseaux sociaux du Chili.

Une bande de nuages s'est développée prés du volcan et ont entièrement enveloppé le cratère, d'où la lave en éruption s'échappe dans l'air, donnant au paysage une couleur rouge sang inquiétante.

Le Met Office britannique via le le site MailOnline affirme que les nuages enroulés autour du volcan sont des nuages lenticulaires qui se sont formés autours du cratère, ils se forment quand l'air est stable et les vents soufflent dans la même direction à plusieurs niveaux de la troposphère. 

Quand le vent souffle à travers des régions vallonnées ou montagneuses, l'air ondule et forme un flux continu de vagues transportant avec elles l'humidité des nuages, et dans certaines conditions d'humidité atmosphérique ces ondes vont se condenser à un endroit précis pour former l'aspect unique des nuages dits lenticulaires. Ces nuages peuvent alors être vus jusqu'à 100 km des collines ou des montagnes qui ont conduit à leur formation. 

Le Villarrica, situé à environ 750 km au sud de la capitale Santiago prés de la station touristique populaire de Pucon , est parmi les plus actifs en Amérique du Sud. 

Le 3 Mars une éruption éphémère de cendres et de pierres a conduit à l'évacuation de milliers personnes dans la zone de sa proximité. 

© Nature Alerte



Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




Un total de 91 enfants ont été hospitalisés après avoir déjeuné dans une maternelle privée de la province chinoise du Yunnan (sud-ouest), a annoncé mardi le gouvernement local.

Les enfants ont commencé lundi à avoir des douleurs à l'estomac et à vomir après leur déjeuner dans la maternelle Nouveau Siècle, dans la ville de Wenshan, selon les autorités municipales de l'information.

Ils ont été immédiatement envoyés à l'hôpital populaire de la ville, et tous étaient dans un état stable.

Mardi après-midi, 31 d'entre eux ont quitté l'hôpital.

La maternelle compte environ 400 enfants.

L'enquête est toujours en cours.

Source © Chine Nouvelle (Xinhua)
mardi 19 mai 2015
Avant hier, de nouveaux corps boursouflés de dizaines de tortues d'eau douce, des Malaclemys terrapin, une espèce qui vie dans les zones humides côtières le long de la côte Est, ont été retrouvés dispersés sur plusieurs plages vers Jamesport dans la Flandre Bay  

"Nous recevons de plus en plus d'appels chaque jour, depuis la fin Avril.", a déclaré Karen Testa, directrice exécutif du sauvetage des tortues basée à Jamesport des Hamptons. Nous avons déjà recueilli au moins 50 tortues mortes depuis le 21 Avril.

Et les témoignages se multiplient

Hier Une riveraine a appelé sa fille qui a dit avoir vu une centaine de tortues mortes sur la plage, a déclaré Jim Divan "Je suis abasourdi une centaine de tortues, çà parait beaucoup. Mais après vérification auprès des résidents, il m'a bien été confirmé qu'environ 100 d'entre elles ont été retiré de la plage le week-end dernier. 

"On jamais rien vu de tel dans la région", a déclaré Divan.

Et nous parlons là que de celles que nous arrivons à retrouver, combien d'entre elles sont peut être actuellement en train de mourir dans les zones humides inaccessibles, personne ne le sait. a déclaré Karen Testa à la presse.

Karen Testa appelle la population a signalé les hécatombes qu'ils aperçoivent.

Pourtant plusieurs techniciens de la faune tirent la sonnette d'alarme depuis plusieurs années.

Nos zones humides ne sont actuellement pas en bonnes santé, affirme l'un d'eux, par exemple, cet endroit était idéal pour les palourdes, il y a une dizaine d'année on pouvait en ramasser une centaine par jour. Il n'y en plus aucune depuis quelques années,  quelque chose s'est détraqué quelque part.

Kevin McAllister, ancien chef de l'ONG Peconic Baykeeper et fondateur de l'H20, soupçonne lui une contamination possible de la principale source de nourriture de la tortue.

Les terrapins Diamondback sont les tortues d'eau douce les plus fréquente en Amérique du Nord, on les retrouve de la Floride au Massachusetts. Après qu'elles aient été chassés jusqu'à leur presque extinction au 20e siècle en raison de leur popularité comme mets délicat, elles ont été reconnu comme espèce menacée dans le Rhode Island et le Massachusetts et comme espèce en état préoccupante dans six autres Etats, y compris ici dans l'état de New York. 

© Nature Alerte



Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




Les autorités chiliennes ont indiqué lundi avoir ouvert une enquête sur la mort mystérieuse de quelque 1.300 oiseaux retrouvés sur une plage au sud du Chili.

Les oiseaux, qui appartiennent à la famille des Procellariidés ou Pétrels, pourraient être morts noyés après avoir été pris dans des filets ou victimes d'une forme de grippe aviaire, qui n'est pas endémique au Chili, selon les services d'agriculture et d'élevage du Chili (SAG). 

Les oiseaux ont été retrouvés morts dimanche sur la plage de Lenga, à environ 550 km au sud de Santiago, une crique qui abrite quelques centaines d'habitants vivant essentiellement du tourisme et de la pêche artisanale. 

Le SAG a envoyé des échantillons à un laboratoire pour déterminer la cause de leur mort. En 2010 des centaines d'oiseaux morts avaient été retrouvés dans la même zone et les autorités avaient conclu qu'ils avaient été pris dans des filets de pêcheurs.

Source © Reuters


Au moins 61 personnes sont mortes et 37 ont été blessées après un glissement de terrain provoqué par de fortes pluies qui ont fait déborder une rivière à Salgar, dans le nord-ouest de la Colombie, selon un nouveau bilan communiqué lundi soir par les autorités.

Le précédent bilan de l'Unité nationale pour la gestion du risque de catastrophes naturelles (UNGRD) faisait état de 52 morts. Les recherches de survivants ont été interrompues lundi soir et reprendront mardi à l'aube. La catastrophe est survenue dans la nuit de dimanche à lundi dans une zone montagneuse du pays et les victimes ont été surprises dans leur sommeil par l'arrivée soudaine de l'eau qui "a tout emporté" sur son chemin, a raconté à la radio RCN Olga Osorio, la maire de Salgar, localité du département d'Antioquia. 

Le hameau le plus touché, La Margarita, "a été rayé de la carte", submergé par les pierres, les troncs d'arbres et la boue, a-t-elle ajouté. Le glissement de terrain survenu vers 03H00 du matin (10H00 HB) a affecté une trentaine de familles et 31 maisons ont été endommagées, selon les autorités. Les pluies torrentielles de ces derniers jours ont fait déborder la rivière dans la vallée de la Liboriana, un site déjà difficile d'accès. 

Après le drame, des habitants attendaient avec angoisse devant le cimetière de Salgar où étaient acheminés les corps pour y être identifiés. D'autres retiraient la boue de leur maison avec des pelles dans l'espoir de sauver quelques biens

Source © Belga



Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.