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vendredi 19 juin 2015
De nombreux feux de forêt font rage dans quatre États de la côte Ouest des Etats Unis et ont déjà forcé l'évacuation de plus de 1.000 personnes cette semaine. 

Ces incendies en croissance rapide marquent un démarrage précoce de ce que les experts disent être potentiellement "une saison d'incendies particulièrement destructrice". 

Exacerbés par des conditions très sèches, les incendies en cours ont déjà consommé plus de 100 maisons en Alaska, et en menaçent de nombreuses autres en Californie et en Arizona. 

En Californie

Dans la forêt nationale aux abords de Los Angeles dans le comté de San Bernardino , environ 500 pompiers appuyés par des avions ravitailleurs et des bulldozers combattent actuellement un incendie qui a déjà consommé plus de 3000 hectares de foret, seulement 5 % était contenue hier.

Plus de 150 personnes ont été forcées d'évacuer divers camps, les sentiers de randonnée et de nombreuses routes ont été fermé.

En Alaska

En Alaska, près de 500 pompiers sont aux prises de deux feux massifs depuis une semaine. Les flammes  ont détruit plus de 100 structures et forcé l'évacuation de près de 1000 personnes.

Le premier feu a commencé dimanche et a déjà brûlé 3.000 hectares, le second a éclaté lundi, 3600 hectares sont partis en fumés. 

En Arizona

Les pompiers de l'Arizona luttent actuellement contre un feu de broussaille de 445 hectares près de la petite ville de Kearny, au sud-est de Phoenix.  L'incendie a forcé l'évacuation d'environ 300 résidents hier.

L'incendie qui a éclaté mercredi et était hier a brûlé au moins trois résidences et deux autres structures, plus un véhicule.

Dans l'État de Washington 

Dans l'État de Washington orientale, les pompiers se préparaient à des vents forts alors qu'ils travaillaient à tenter de contenir la moitié restante d'un feu de 61 hectares au sud-ouest de Spokane.

Bref "la saison", comme ils disent, commence fort.

© Nature Alerte


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Dans la continuité du mois d’avril, un temps sec a dominé sur la majeure partie du pays au mois de mai. 

En moyenne sur la France, la pluviométrie a été déficitaire de plus de 30 %.

Le déficit a été supérieur à 50 % dans le Sud-Ouest et le Massif central. Du Languedoc à la Provence, il a dépassé généralement 80 %. 

Seuls les Pays de la Loire, les Charentes, le sud des Vosges et le nord des Alpes ont connu une pluviométrie excédentaire. En Savoie et Haute-Savoie, l’excédent a atteint 50 %. Au sud d’un axe Royan (Charente-Maritime) / Nancy (Meurthe-et-Moselle), le nombre de jours de pluie a été nettement déficitaire, jusqu’à 7 jours de moins que la normale dans les Landes, du nord-est de la Gironde à la Dordogne, avec une normale de 12 jours, de l’est du Limousin à l’Auvergne (normale de 10 à 12 jours), ainsi que de l’arrière-pays provençal au Haut-Languedoc et à l’Ardèche (normale de 8 à 10 jours). 

Moyennée sur la France et sur l’ensemble du mois de mai, la température a été supérieure de 0.5 °C à la normale. 

Sur la moitié sud du pays, elle a dépassé d’environ 1 °C la normale. 

Du fait du pic de chaleur durant la première quinzaine et du déficit pluviométrique, les sols superficiels se sont asséchés du Limousin à l’Auvergne et au sud du Massif central, ainsi que sur les régions méditerranéennes, tandis que l’on se dirige vers un début de sécheresse sur le sud des Alpes et la Corse.

La situation des nappes au 1er juin traduit clairement la fin de la période de recharge hivernale. La recharge de l’hiver 2015 aura été moins marquée qu’en 2014 mais réelle. La grande majorité des réservoirs (82%) affichent un niveau normal à supérieur à la normale. Pour quelques secteurs, la situation est plus favorable notamment sur la vallée du Rhône, sur le bassin Artois-Picardie, sur la Vendée, sur quelques nappes amont pyrénéennes et en Alsace. La tendance d’évolution du niveau des nappes traduit la bascule entre période hivernale et estivale : le nombre de points en hausse (21%) est assez réduit et le nombre de points qui affichent une tendance à la baisse (50%) a augmenté par rapport au mois dernier. Cette situation de bascule entre la hausse des niveaux (recharge hivernale) et une future baisse généralisée des niveaux (période estivale) est habituelle pour cette période de l’année. Au 1er juin 2015, 2 départements ont pris des arrêtés de restrictions des usages de l’eau.

Source © Ministére Ecologie

Légende Image: Ecart à la normale des précipitations du 1er au 17 juin 2015  - Météo-France


Mai 2015 a été le plus chaud pour ce mois dans le monde depuis le début de relevés de températures en 1880, montrant que le réchauffement de la planète se poursuit, a annoncé jeudi l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

L'année 2014 avait déjà été la plus chaude jamais enregistrée.

Le mois de mai 2015 a été le «plus chaud mois de mai dans les annales», a déclaré Derek Arndt, un scientifique de la National Oceanic and Atmospheric Administration, lors d'une conférence de presse téléphonique, soulignant que la période recouvrant les cinq premiers mois de 2015 a également été la plus chaude jamais enregistrée.

La température moyenne à la surface du globe (océans et terres) a été en mai 0,87 degré au-dessus de la moyenne du 20e siècle pour ce mois, soit le plus élevé pour la période de 1880 à 2015, surpassant légèrement (0,08 degré) le précédent record établi en 2014, précise la NOAA.

Dans l'océan Arctique, la superficie moyenne des glaces en mai a été 5,5% inférieure à la moyenne de la période 1981 à 2010.

Les glaces arctiques ont représenté en mai 2015 la troisième plus faible surface depuis le début des observations satellitaires en 1979, selon le Centre national de la neige et de la glace utilisant les données de la NOAA et de la NASA.

En revanche, dans l'Antarctique la superficie des glaces a été en mai 12,1% au-dessus de la moyenne de 1981 à 2010. Il s'agit aussi de la plus grande étendue des glaces antarctiques pour ce mois dans les annales, surpassant le précédent record de mai 2014.

Source © AFP




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jeudi 18 juin 2015
Dans les plaines de l’Alberta, au Canada, des firmes pétrolières canadiennes et internationales, parmi lesquelles Shell et Total, exploitent les gisements de sables bitumineux à un rythme effréné. Malgré la chute actuelle des cours du pétrole, elles espèrent encore tripler leur production d’ici 2030. 

S’il est beaucoup question de l’impact des sables bitumineux en termes d’émissions de gaz à effet de serre, on parle moins de ses conséquences sur les ressources en eau. 

Extraction excessive et pollutions commencent pourtant à faire sentir leurs effets en aval, et peut-être jusqu’à l’océan Arctique. Sur fond de dérèglement climatique et de fonte des glaciers, le développement incontrôlé de l’industrie pétrolière de l’Alberta pourrait ainsi affecter une large partie du Grand Nord canadien. Premier volet d’une enquête exclusive sur les sables bitumineux et l’eau réalisée par Edward Struzik, journaliste canadien.

200 kilomètres en aval des exploitations géantes de sables bitumineux du nord de l’Alberta, un aborigène du nom de Joe Wandering Spirit vit dans une cabine d’une seule pièce, avec un chat sauvage et une meute de chiens de traîneau qu’il tient attachés lorsqu’il n’est pas en train de chasser, de poser des pièges ou de pêcher. Ici, au cœur du delta Paix-Athabasca, l’un des plus importants deltas d’eau douce au monde, vivre dans une contrée sauvage moitié terre moitié eau n’est pas sans risques pour un homme vieux de 75 ans comme lui. Chaque année, au moment de la rupture printanière des glaces, les rivières sinueuses du delta peuvent changer abruptement de cours et déborder soudain de leurs rives.

Il y a cinquante ans, lorsque commencèrent les travaux de construction de la première exploitation commerciale de sables bitumineux en Alberta, plus de 400 aborigènes menaient une existence modeste dans cet écosystème marécageux de plus de 3000 kilomètres carré. Les étés dans le delta et dans le lac Athabasca, immédiatement à l’Est, donnaient suffisamment de poissons non seulement pour subvenir à leurs propres besoins, mais aussi pour soutenir une petite pêcherie commerciale. Avec l’automne arrivaient des milliers d’oies et de canards en route vers le sud, qui faisaient étape pendant plusieurs jours dans le delta avant de poursuivre leur migration. L’hiver, il y a avait des élans, des caribous et des bisons à chasser. Au retour du printemps, il y avait des œufs de sterne, de goélands, de canards ou d’oies à collecter, et suffisamment de rats musqués pour remplir un bateau en une journée. Les rats musqués et les œufs d’oiseaux constituaient aussi une source fiable de nourriture pour des visons, des lynx, des coyotes, des loups et d’autres prédateurs.

L’importance écologique du delta Paix-Athabasca n’est pas disputée. En 1922, lorsque le gouvernement canadien créa Wood Buffalo, le plus grand Parc national du pays, 80% du territoire du delta fut inclus dans son périmètre. En 1982, l’Unesco classa Wood Buffalo et le delta Paix-Athabasca au patrimoine mondial de l’humanité, et les désigna parallèlement comme un site Ramsar, c’est-à-dire une zone humide d’importance globale.

« Le prix mondial du développement insoutenable »

Aussi important et reconnu qu’il soit au niveau international, le delta est en train de mourir lentement. Le changement climatique, les barrages hydroélectriques, la pollution et les extractions massives de l’eau des rivières pour la fracturation hydraulique et l’exploitation des sables bitumineux affectent si lourdement l’intégrité écologique de la région que Wandering Spirit est maintenant la seule personne qui continue à y vivre tout au long de l’année. 

La pêcherie commerciale est abandonnée, en raison notamment de lésions et de malformations qui rendaient le poisson invendable. Les truites que l’on pouvait capturer dans la partie aval de la rivière Athabasca ont disparu. De même la plupart des caribous. Les populations de rats musqués ont décliné si brutalement que les aborigènes ont renoncé à les piéger. Les oiseaux sont eux aussi touchés. Les populations de gibiers d’eau comme les macreuses ou les fuligules ont chuté de 70% ou plus depuis les années 1950. Les œufs de goélands à bec cerclé collectés en 2012 contenaient 139% de mercure de plus qu’en 2009.

« Rien sur la planète ne peut être comparé à la destruction en cours dans cette partie du monde », résume David Schindler, un scientifique canadien de renommée mondiale qui étudie la région depuis plus de 20 ans. « S’il y avait un prix mondial du développement insoutenable, les sables bitumineux seraient sûrs de gagner. »

Une industrie gourmande en eau

Malgré les promesses des industriels et du gouvernement de réduire l’utilisation de l’eau pour l’exploitation des sables bitumineux et de restaurer les zones humides qui ont été minées jusqu’à une profondeur de plus de 200 mètres, le déclin écologique du delta deviendra irréversible si les entreprises pétrolières triplent effectivement leur production en Alberta, comme elles l’annoncent, d’ici l’année 2030. Extraire le pétrole du sable bitumineux requiert en effet des quantités énormes d’eau. Pour chaque baril de pétrole produit, au moins 2,6 barils d’eau doivent être extraits de la rivière Athabasca, ou de nappes phréatiques locales. Pour les opérations dites « in situ », qui utilisent de la vapeur pour séparer le pétrole du sable dans la terre, et pompent ensuite le bitume à la surface, la consommation d’eau douce est moindre, mais toujours significative.

Au total, les sables bitumineux requièrent l’extraction de pas moins de 170 millions de mètres cube d’eau chaque année de la seule rivière Athabasca. C’est environ la moitié de la quantité d’eau que consomme la ville de Toronto (2,5 millions d’habitants) dans le même temps. Et contrairement à la ville de Toronto, qui traite ses eaux usées et les rend au cycle naturel, les entreprises de sables bitumineux et de fracturation hydraulique ne rendent pas l’eau qu’elles utilisent à la nature. Elle est beaucoup trop toxique, et il est donc interdit de la rejeter. Les eaux usées qui ne sont pas recyclées sont réinjectées dans le sous-sol, ou stockées dans des bassins de rétention.

Lacs artificiels toxiques

Ces derniers forment des lacs artificiels qui couvre actuellement une surface équivalente aux trois quarts du territoire de la ville de Paris. Ils sont tellement grands que les oiseaux migrateurs font parfois l’erreur fatale d’y atterrir, pour se reposer.

À mesure qu’augmente le volume d’eau toxique contenu dans les bassins de rétention de l’industrie pétrolière, le débit de la rivière Athabasca se réduit inévitablement. L’eau potentiellement extraite pour des activités d’exploitation des sables bitumineux en opération ou en préparation représente actuellement 2,5% du débit annuel naturel de la rivière. Ce pourcentage peut atteindre 10% en hiver, lorsque la rivière est à son plus bas niveau.

C’est l’une des raisons pour lesquelles les crues saisonnières, nécessaires pour recharger en eau les lacs étalés et peu profonds du delta, ont quasiment cessé depuis 1997. Suite à la crue importante survenue cette année là, 55% de la partie nord du delta, alimentée par la rivière de la Paix, était couverte d’eau ou de marais peu profonds. En 2014, ce chiffre était tombé à 33%. La partie sud du delta, qui est rechargée par la rivière Athabasca, est en meilleur état, mais elle aussi tend à devenir de plus en plus sèche.

Les scientifiques prédisent que la situation va devenir bien pire si la production de sables bitumineux est effectivement multipliée par trois à l’horizon 2030, pour atteindre 5,2 millions de barils par jour. La quantité d’eau extraite de la rivière Athabasca, disent-ils, pourrait alors atteindre 30% du débit naturel.

L’Ouest canadien bientôt asséché ?

Ce pourcentage pourrait même être en fait supérieur si les glaciers et la couverture neigeuse dont la fonte alimente les rivières de la Paix et Athabasca continuent à décliner du fait du changement climatique. Des scientifiques ont récemment calculé que les 17 000 glaciers de Colombie-Britannique – dans les montagnes Rocheuses et sur la côte Pacifique - perdaient 22 milliards de mètres cube d’eau par an. De quoi remplir d’eau un stade de football de 60 000 places 8300 fois… L’enneigement et les glaciers diminuent également dans l’Alberta, à tel point que même certains acteurs des sables bitumineux concèdent que leur industrie pourrait être confrontée à l’avenir à une pénurie d’eau.

L’avenir du delta paraît si sombre que la nation Mikisew Cree a récemment demandé à l’Unesco de placer Wood Buffalo et le delta Paix-Athabasca sur la liste du patrimoine mondial en danger. Cette liste a pour but de susciter une prise de conscience internationale des menaces qui pèsent sur un site classé, et d’encourager des mesures préventives par les gouvernements concernés.

« Nous sommes profondément inquiets des impacts de l’activité industrielle sur nos terres traditionnelles dans le delta Paix-Athabasca au sein du parc national Wood Buffalo », écrit le chef Mikisew Steve Courtoreille à l’Unesco. « Ces menaces s’intensifient avec le projet de barrage Site C en Colombie-Britannique et avec l’expansion des sables bitumineux. Nous usons de tous les moyens possibles avant qu’il ne soit trop tard pour sauver la terre qui a nourri notre peuple pendant des millénaires. »

Zones humides détruites

La baisse du niveau des rivières n’est pas le seul problème à laquelle la région est confrontée. Avant que les entreprises de sables bitumineux n’entrent en scène, au moins la moitié, si ce n’est les deux tiers des territoires aujourd’hui exploités étaient des zones humides boréales typiques du nord de l’Alberta. Ces zones humides, au sud du delta, abritaient un grand nombre d’espèces végétales, parmi lesquelles des orchidées sauvages parmi les plus rares de l’Ouest canadien ; des centaines d’espèces d’oiseaux ; des espèces d’insectes innombrables ; et des grands mammifères comme le caribou des bois, l’élan, le loup ou le grizzly. Personne ne sait l’étendue de la biodiversité qu’elles abritaient, car aucun inventaire n’en a jamais été réalisé, que ce soit avant ou pendant la construction des installations industrielles destinées à l’exploitation des sables bitumineux.

Ce que l’on sait, c’est que ces zones humides, après avoir été minées par les firmes pétrolières, ne filtrent plus l’eau, ne séquestrent plus le carbone et ne nourrissent plus la chaîne complexe de plantes et d’animaux qui en dépendaient auparavant. Outre les émissions de gaz à effet de serre directement issues de la combustion du pétrole extrait en Alberta, les transformations de paysages occasionnés par l’exploitation des sables bitumineux pourraient également générer entre 11,4 et 47,3 millions de tonnes de carbone, selon une étude de la scientifique canadienne Suzanne Bayley. Ces transformations, ajoute-t-elle, réduiront parallèlement la capacité de séquestration du carbone des zones humides de la région de peut-être 7,2 millions de tonnes par an.

Un énorme passif environnemental et sanitaire

Joe Wandering Spirit connaît mieux que quiconque les bouleversements entraînés dans la région par l’industrie des sables bitumineux. Ce qui l’inquiète encore davantage, de même que les autres aborigènes qui vivent en aval, est la possibilité que l’un des murs de terre qui retiennent les eaux usées des bassins de rétention s’effondre un jour, relâchant un déluge d’eau toxique vers l’aval.

Wandering Spirit n’est pas le seul à être inquiet. En 2012, un panel d’experts réunis par le Rosenberg International Forum on Water Policy estimait qu’un tel incident était non seulement possible, mais probable. 

« Si une rupture de ce type survenait durant l’hiver et que les eaux usées atteignaient la rivière Athabasca sous les glaces, concluait le panel, il serait virtuellement impossible d’y remédier ou de dépolluer… Un déversement majeur, par exemple en cas de rupture significative d’une retenue importante d’eaux usées, pourrait menacer l’intégrité biologique du bassin inférieur de la rivière Athabasca, du delta Paix-Athabasca, du lac Athabasca, de la rivière des Esclaves et de son delta, du Grand lac des Esclaves, du fleuve Mackenzie et de son delta et peut-être même de la mer de Beaufort [dans l’océan Arctique, NdT]. Ses conséquences sur la société humaine dans les Territoires canadiens du Nord-Ouest seraient sans précédent. »

Aussi bien les autorités du Canada et de l’Alberta que l’industrie pétrolière ont été extrêmement lentes à s’attaquer à l’énorme passif environnemental des sables bitumineux, qui pourrait représenter jusqu’à 13 milliards de dollars canadiens (9,3 milliards d’euros) rien qu’en coûts de réhabilitation. Le gouvernement de l’Alberta a même essayé de réduire au silence John O’Connor, un médecin qui a suivi pendant 15 ans une population d’environ 900 aborigènes vivant en aval des sables bitumineux. Son seul crime est d’avoir exprimé publiquement son inquiétude sur les taux anormalement élevés de cancers rares et d’autres pathologies dans ces communautés. O’Connor n’avait fait que suggérer que des études supplémentaires étaient requises pour déterminer si ces problèmes étaient liés à la pollution occasionnée par les sables bitumineux.

Le docteur O’Connor a mené (et remporté) une longue bataille contre le gouvernement après que celui-ci eut essayé de révoquer sa licence de praticien. Mais en mai 2015, une agence gouvernementale lui annonça que ses services n’étaient plus requis, lui faisant perdre le droit de soigner les gens de la communauté.

Au-delà de ces enjeux sanitaires, le gouvernement de la province et les partisans des sables bitumineux eux-mêmes commencent à se rendre compte que le statu quo n’est plus une option acceptable, particulièrement depuis que les États-Unis ont fermé la porte à l’envoi du pétrole issu des bitumes de l’Alberta vers le sud à travers l’oléoduc Keystone.

Moratoire

De nouvelles régulations mises en place en mai 2015 limitent la quantité d’eaux usées pouvant être stockée dans des bassins de rétention et obligent les entreprises à investir dans des technologies réduisant la quantité d’eaux usées produites par leurs opérations. Des seuils ont été établis afin de déterminer quand les entreprises doivent prendre des mesures pour réduire leurs impacts environnementaux. Et ces régulations obligent aussi les firmes à mettre en place des garanties financières pour les problèmes potentiels de réhabilitation.

Les critiques des sables bitumineux restent sceptiques. Lorsque des régulations similaires furent introduites en 2009, les entreprises n’ont pas pu, ou pas voulu, se mettre en conformité. En outre, ces régulations reposent sur des solutions technologiques… qui n’existent pas encore.

Au vu de l’expérience passée, un nombre croissant de scientifiques et d’économistes du Canada et des États-Unis estiment désormais que la seule manière d’avancer est la mise en place par les gouvernements du Canada et de l’Alberta d’un moratoire sur les nouvelles exploitations de sables bitumineux.

Dans une tribune récemment publiée par la revue scientifique Nature, la chercheuse Wendy Palen et sept de ses collègues avancent que les controverses sur les bassins de rétention et les oléoducs comme Keystone ou Northern Gateway cachent un problème plus profond – ce qu’ils décrivent comme un « processus politique détraqué ». Que ce soit au Canada ou aux États-Unis, soulignent-ils, la production des sables bitumineux, la gestion de l’eau, les politiques de transport, climatique et environnementales sont abordées séparément. Chaque projet est évalué de manière isolée. Il y a selon eux un besoin urgent d’une approche plus cohérente, qui évaluerait tous les nouveaux projets de sables bitumineux dans le contexte d’une stratégie énergétique et climatique plus cohérente et plus large.

« Les sables bitumineux canadiens sont vastes, et la production a plus que doublé au cours de la décennie écoulée pour atteindre plus de 2 millions de barils par jour », m’a récemment déclaré Palen. « La ruée sur le développement de ces ressources a été beaucoup trop rapide au regard du besoin d’une analyse robuste des impacts sur l’environnement, la santé humaine et le système climatique global. Tout nouveau développement devrait être suspendu jusqu’à ce que l’on ait pu étudier leurs effets cumulés de manière publique et transparente. »

Source © Edward Struzik traduit par Olivier Petitjean. / multinationales.org


Le groupe écologiste Alberta Wilderness Association s'inquiète de la possible disparition de l'omble à tête plate et de la truite fardée dans la province.

Les deux espèces, que l'on retrouve dans le bassin Oldman, situé dans le sud de l'Alberta, sont menacées d'extinction, selon un dernier rapport de l'organisme.

De nombreux facteurs influencent la diminution des populations de ces espèces tels que l'exploitation forestière, le développement de l'industrie pétrolière et gazière, les mines de charbon, la déforestation et l'activité humaine près des cours d'eau.

Selon une spécialiste de la conservation des espèces au sein de l'Alberta Wilderness Association, Brittany Verbeek, l'omble à tête plate et la truite fardée sont essentiels à la santé des cours d'eau.

« Ces truites sont de bons indicateurs en ce qui concerne la santé des rivières et ruisseaux parce que les espèces sont sensibles aux variations de température et à la clarté de l'eau. Alors s'il n'y a pas de végétation qui empêche la sédimentation et maintient l'ombre, les populations de truite vont diminuer. »

Intervention insuffisante

Afin de mieux protéger la truite fardée et l'omble à tête plate, l'un des emblèmes de l'Alberta, le groupe écologiste recommande un moratoire immédiat sur les coupes forestières dans l'habitat des deux espèces, un ordre fédéral imposant la protection de l'habitat de la truite fardée et l'imposition de restrictions concernant l'activité humaine sur les voies navigables autour des habitats en danger.

Selon Brittany Verbeek, la collaboration des deux ordres de gouvernement est nécessaire, car « ils sont responsables de protéger et de récupérer ses espèces ».

L'écologiste aquatique Dave Mayhood se désole du manque d'effort déployé par Ottawa pour protéger les truites en danger. « Jusqu'à présent, le ministère des Pêches et des Océans n'a toujours pas déclaré un ordre de protection de l'habitat ou une déclaration formelle de protection dans les 180 jours suivants la publication d'un plan de réhabilitation de la population albertaine de truites fardées. »

L'omble à tête plate est considéré comme étant une espèce « menacée » en vertu de la Loi sur la faune de l'Alberta, tandis que la truite fardée a été déclarée « menacée » selon la Loi sur la faune de l'Alberta et la Loi sur les espèces en péril.

Source ©  Virginie Bouchard
Une fuite de 40 tonnes de pétrole a été signalée dans une zone protégée en Bulgarie, le Lac Vaya, à cause de la rupture d’un pipeline de la raffinerie Neftochim Burgas exploitée par LUKOIL.

Une porte-parole de LUKOIL Bulgarie a confirmé la fuite, ajoutant que cette dernière était désormais sous contrôle et que des équipes de secours travaillaient pour nettoyer la zone.

« Les premières données montrent qu’entre 30 à 40 tonnes de pétrole se sont échappées dans le Lac Vaya, qui est une zone protégée. Il y a une menace pour la faune et la flore sauvages. Des mesures sont en train d’être mises en place pour limiter la pollution » a déclaré la Ministre de l’Environnement Ivelina Vasileva.

« LUKOIL Neftochim Burgas sera sanctionnée pour l’incident ».

Le lac Vaya, aussi appelé Lac Burgas, fait partie des zones humides de Burgas et abrite près de 260 espèces différentes d’oiseaux, dont plus de 60 sont en danger.

Source © Actualité news environnement
La Cour de cassation a rejeté mardi les pourvois formés par des riverains pour obtenir l'annulation des expropriations, dans le cadre du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), près de Nantes, a-t-on appris mercredi de sources judiciaires, confirmant une information du journal Presse-Océan.

La troisième chambre civile a validé les ordonnances d'expropriation rendues le 18 janvier 2012 visant 39 particuliers, propriétaires de terres et exploitants agricoles impactés par le futur aéroport, selon l'une de ces sources.

Cet arrêt fait suite au rejet, le 28 novembre dernier, par le Conseil d'État, de 26 requêtes de riverains qui souhaitaient faire annuler un arrêté préfectoral du 11 septembre 2011 rendant cessibles leurs parcelles, étape préalable à leur expropriation, survenue par la voie de ces ordonnances.

Ce nouveau revers judiciaire pour les opposants au transfert de l'actuel aéroport Nantes-Atlantique vers Notre-Dame-des-Landes intervient à la veille de l'examen par le tribunal administratif de Nantes de 17 autres recours, visant cette fois à faire annuler cinq arrêtés préfectoraux, dont quatre dits "loi sur l'eau" et "espèces protégées", pris le 20 décembre 2013 et autorisant le début des travaux.

Le rapporteur public va préconiser lors de l'audience jeudi le rejet des requêtes, ont fait savoir mardi plusieurs associations de protection de l'environnement ayant saisi la juridiction administrative.

Source © AFP
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Depuis mardi soir, les habitants de Vernet-les-Bains, Corneilla-de-Conflent et Casteil en Pyrénées-Orientales, sont contraints de boire de l'eau en bouteille en raison d'une pollution bactériologique détectée sur l'usine de traitement implantée sur les rives du Cady à Casteil et dont la gestion  a été confiée par le SIVOM (Syndicat intercommunal à vocation multiple) à la société Saur.

Les prélèvements effectués le 12 juin dernier par le Centre d'analyse Méditerranéen - et rendus publiques ce mardi 16 juin en milieu d'après-midi  par l'ARS (Agence régionale de la santé)- , font état d'un "taux non conforme aux exigences de qualité en vigueur". La cause de cette pollution bactériologique est, au vu des investigations et en l'état avéré des choses, selon toute vraisemblance due à une absence de chloration.

Ce matin, la Saur procédait donc à l'inspection des installations et au nettoyage des réservoirs de l'usine, ainsi qu'au traitement approprié de l'eau. Par mesure de précaution, sa consommation reste néanmoins déconseillée pendant encore 48 heures. Hormis si elle a au préalable été bouillie pendant dix minutes pour la préparation des aliments.

Dans les trois communes du Conflent concernées par cette restriction, des distributions d'eau en bouteilles ont été mises en place dès mardi soir. Elles se poursuivront au moins jusqu'à vendredi. A Vernet-les-Bains, la population peut ainsi retirer deux bouteilles d'eau par personne, tant sur la place du village  que dans les locaux des ateliers municipaux.

Source © L'indépendant
La Solre a été touchée lundi par une pollution aux hydrocarbures dont l’origine serait accidentelle.  Jusqu’à nouvel ordre, les amateurs de pêche ne pourront plus se rendre sur les bords de la Solre. 

La faute à une pollution accidentelle qui a touché les eaux de la rivière à Rousies lundi.

 La mairie vient de prendre un arrêté municipal interdisant la pêche et la consommation de poissons. Abreuver les animaux est également prohibé par la commune. Principe de précaution oblige, le maire veut éviter tout risque susceptible d’être nuisible à la santé publique. Et les téméraires qui braveront l’interdit s’exposeront à des poursuites.

Lundi, un badaud avait repéré une nappe d’hydrocarbure suspecte dans la Solre, au niveau du boulevard Léon-Liémans. Les pompiers avaient pu remonter la source de la pollution au niveau d’un égout situé un peu plus en amont, près de la zone industrielle de Rousies. Une pollution accidentelle selon les premiers éléments, mais il est difficile d’en savoir plus à l’heure actuelle.

Dans la commune, seules les eaux de la Solre sont frappées par cette interdit

Source © la voix du nord
A la suite des prélèvements effectués sur les eaux de baignade, il a été a détecté une pollution bactériologique de l’eau à la plage Saint François en Corse.

Un arrêté municipal de précaution a été pris pour interdire toutes activités de baignade et de pêche à la plage Saint François.

Des milliers de méduses de type Rhizostoma pulmo se sont échouées sur une plage du pays de Galles dans le Carmarthenshire au Royaume-Uni. 

Elles ont été retrouvé sur la plage de Cefn Sidan ce week-end avec une 50 d'autres qui ont été repéré dans le port de Burry . 

Les membres du conseil de Carmarthenshire affirment que ces méduses qui peuvent atteindre environ 90 cm de diamètre ont été attirés dans la région en raison des températures anormalement chaudes de la mer de ces derniers jours, augmentant du même coup le plancton dont elles se nourrissent et qui y prospère. 

Même si elles ne posent pas une menace pour la santé, il est conseillé de ne pas perturber ou toucher les méduses. 

Rory Dickinson, gestionnaires des parcs locaux a déclaré:

"Elles font une apparition chaque année, mais leur nombre a augmenté cette année, en partie en raison de la vague de chaleur et de l'évolution chimiques des eaux en mer. Le nombre de  méduses dans la région a considérablement augmenté au cours des dernières années en raison du changement climatique. Les hivers relativement doux au Pays de Galles ont permis au plancton d'augmenter et d'attirer leur prédateur naturel, la méduse de baril. 

Le mois dernier, des dizaines de milliers d'entre elles avaient été repéré le long de la côte du Devon et des Cornouailles. 

© Nature Alerte


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Le gouvernement bulgare demande à Bruxelles d’adoucir les normes écologiques de l’UE concernant la pollution atmosphérique et les émissions de CO2.

La Bulgarie est l'Etat membre de l'UE qui a rejeté le plus de CO2 dans l'atmosphère en 2014, selon Eurostat. Au cours de l'année passée, la pollution atmosphérique de ce pays a augmenté de 7,1%, constate l'édition bulgare Investor.

Le trio de tête des pays de l'UE ayant le plus augmenté leurs émissions polluantes comprend également Chypre (+3,5%) et Malte (+2,5%). En Lettonie, en Finlande et en Suède, le niveau de pollution a augmenté respectivement de 2,2%, 0,7% et 0,2%.

Les autres pays de l'UE ont vu une réduction des rejets de gaz polluant, dont notamment la Slovaquie, qui a réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 14,1%. Au Danemark, le pourcentage d'émissions polluantes a diminué de 10,7%, en Slovénie de 9,1%, au Royaume-Uni de 8,7% et en France de 8,2%. En moyenne, ce pourcentage a baissé de 5% environ dans l'ensemble de l'Europe par rapport à 2013.

Le 15 juin, dans le cadre du sommet de l'Agence européenne pour l'environnement tenu au Luxembourg, le ministre bulgare de l'environnement Ivelina Vassileva a demandé que les impératifs environnementaux de réduction d'émission de gaz après 2030 soient "plus réalistes" pour les pays membre de l'UE.

"Il faut prendre en considération la compétitivité des Etats qui partagent leurs frontières avec les pays en dehors de l'UE et qui sont exposés aux pollutions transfrontières", a-t-elle déclaré, selon l'Agence télégraphique bulgare.

Mme Vassileva a par ailleurs indiqué que dans le cadre des négociations, la Bulgarie était déterminée à défendre sa position et à décréter un "niveau réaliste d'exigences en matière de pollution atmosphérique", qui serait "en adéquation avec le développement économique des différents Etats membres de l'UE".

Plus de deux millions de décès pourraient être évités dans le monde chaque année si les normes de pollution de l’air préconisées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) étaient respectées, surtout en Chine et en Inde, selon une étude publiée ce mardi.

La pollution est responsable de 3,2 millions de morts prématurées par an, selon les estimations de l’OMS, soit davantage que le sida et le paludisme combinés, ont relevé les auteurs de cette étude parue dans la revue Environmental Science and Technology.

« Concevoir des stratégies pour protéger la santé publique »

Les chercheurs se sont concentrés sur des particules en suspension dans l’air inférieur à 2,5 microns (1). Celles-ci peuvent pénétrer profondément dans les poumons, augmentant le risque cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et de maladies pulmonaires comme l’emphysème et le cancer. Et la majorité de la population mondiale vit avec des concentrations supérieures à 10 microgrammes par litre d’air, le maximum souhaitable selon l’OMS. Dans certaines parties d’Inde et de Chine, elles dépassent même les 100 microgrammes.

« Nous avons cherché à déterminer de combien les différentes parties du monde devaient réduire ces particules pour abaisser la mortalité », a expliqué Joshua Apte, de l’université du Texas. Selon lui, le modèle informatique élaboré pour cette étude « pourrait aider à concevoir des stratégies pour protéger la santé publique ».

Abaisser de 68 % la densité de microparticules par rapport au niveau de 2010

L’Inde et la Chine devraient réduire leur niveau moyen de particules de 20 à 30 % pour maintenir leur taux actuel de mortalité, en tenant compte de leur progression démographique, ont estimé les chercheurs. Mais, malgré de telles réductions, la concentration de particules resterait bien supérieure aux recommandations de l’OMS.

Pour atteindre les 10 microgrammes/litre, des mesures drastiques seraient nécessaires : pour réduire de moitié la mortalité due à la pollution de l’air, les pays très pollués devraient abaisser de 68 % la densité de microparticules par rapport au niveau de 2010, selon l’étude. Et si le niveau de pollution atmosphérique restait inchangé, la mortalité en résultant augmenterait de 21 % en Inde et de 23 % en Chine.

En outre, avec le vieillissement de la population, le nombre de personnes vulnérables aux maladies liées à la pollution progresserait. Les pays d’Asie comptent pour 72 % des 3,2 millions de décès annuels dus à la pollution. Dans les pays moins pollués, comme les Etats-Unis, une réduction de 25 % des concentrations de microparticules sauverait 500.000 vies par an, selon ces chercheurs.

(1). Ces poussières proviennent de la combustion du charbon dans les centrales électriques, des gaz d’échappement automobile et d’autres émissions industrielles. Dans les pays à bas revenus, elles sont surtout produites par des poêles à charbon ou au bois dans les habitations pour cuisiner et se chauffer.

Source © 20 minutes
Après 12 ans et des dizaines d'études, le Consortium en foresterie Gaspésie-Les Îles rend l'âme faute de financement. Il s'agissait du seul centre de recherche de la région sur la forêt, l'un des principaux gagne-pain des Gaspésiens.

Jusqu'aux Fêtes, le Consortium disposait d'une équipe de recherche de huit personnes, dont cinq titulaires de maîtrises et de doctorats, basés en majorité à Gaspé. Sa fermeture sera confirmée aujourd'hui lors d'une assemblée générale à New Richmond, à moins que les membres présents en décident autrement.

«Nous avons fait des pressions auprès des autorités et des partenaires financiers afin d'avoir des fonds pour passer à travers une période difficile. On n'a pas eu de réponse positive, explique le directeur du Consortium, Eduardo Bittencourt. Le conseil d'administration a décidé que ce n'était plus raisonnable de continuer nos activités. On n'aurait plus été capables de payer les comptes qui rentraient.»

La région sera «limitée dans son pouvoir d'innovation», estime M. Bittencourt. Le Consortium avait été fondé en 2003 pour pallier l'absence d'université en Gaspésie.

Au fil des ans, l'organisme a notamment étudié les méthodes de coupe et de sylviculture utilisées dans la région et a transmis ses connaissances à l'industrie. Ses chercheurs ont mis en place un outil d'aide à la décision pour maximiser la valeur économique de toutes les activités en forêt.

Le Consortium «a permis aux acteurs de la région d'avoir une tribune sur leurs besoins en recherche, de documenter des éléments spécifiques à la région, de faire de meilleurs choix d'aménagement et de transférer des connaissances auprès des entreprises privées», résume Marc Lauzon, directeur de la gestion des forêts Gaspésie-Les Îles au ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs.

La fermeture du Consortium est «très déplorable», dit Robert Belzile, vice-président des approvisionnements forestiers au groupe GDS, l'un des principaux industriels de la Gaspésie. «L'élément qui nous fait le plus peur, c'est l'épidémie de tordeuse de bourgeons de l'épinette [qui commence en Gaspésie]. La dernière nous a coûté une fortune en qualité de bois et en pertes de possibilités forestières.» Dans ce contexte, il aurait été précieux d'avoir un organisme «indépendant de tout mandat gouvernemental» pour «faire le suivi, s'assurer de prendre les bonnes décisions, faire un condensé de la recherche et l'analyser», estime M. Belzile.

Les travaux du Consortium ont aidé l'industrie gaspésienne à obtenir des certifications écologiques, souligne Katherine Court, directrice générale du Syndicat des producteurs de bois de la Gaspésie. Le Syndicat, en voie d'obtenir la certification de la Forest Stewardship Council, a notamment mandaté le Consortium pour préparer un Guide de formation pour les propriétaires de lots boisés.

Environ 20 % du budget annuel de 500 000 $ du Consortium venait d'une subvention de la Conférence régionale des élus, qui a été abolie. Une aide de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR) y était liée; elle tombe aussi, alors que l'UQAR doit comprimer ses dépenses.

Au ministère de la Forêt, le programme de recherche spécifique à la région, dont le Consortium bénéficiait en partie, n'existe plus. Développement économique Canada, principal financier du Consortium à ses débuts, a modifié ses orientations au fil des ans et l'organisme a du mal à y cadrer.

Source © La presse canadienne
mardi 16 juin 2015
Un Allemand de 65 ans est mort samedi 6 juin dans un hôpital d’Ostercappeln (ouest), d’une maladie des poumons à la suite d’une infection par le MERS coronavirus (syndrome respiratoire du Moyen-Orient) qu’il avait contracté en février lors d’un voyage dans la péninsule Arabique, ont annoncé mardi 16 juin les autorités médicales allemandes.

Les quelque 200 personnes avec lesquelles il avait été en contact ont subi des tests et aucune n’a été contaminée, a précisé le ministère régional de la santé de Basse-Saxe.

Le sexagénaire était revenu en février d'un séjour aux Emirats arabes unis. C'est là qu'il a « probablement » contracté ce virus, en visitant un marché aux animaux où il a vraisemblablement été en contact avec des dromadaires, connus pour être porteurs du MERS, selon le ministère.

Une urgence de santé publique ?

Deux autres patients, en provenance du Qatar et des Emirats arabes unis et déclarés infectés par le syndrome en 2012 et 2013, ont été traités en Allemagne, selon l’institut Robert-Koch, établissement fédéral responsable du contrôle et de la lutte contre les maladies. L’un d’entre eux est mort des suites de son infection. Le coronavirus a donc fait deux victimes en Allemagne.

La péninsule arabique constitue le principal foyer de la maladie, avec plus de 950 personnes contaminées et 412 décès depuis 2012 en Arabie Saoudite. L'épidémie a également fait 19 morts en Corée du Sud, depuis qu'un premier patient a été diagnostiqué porteur du virus dans ce pays le 20 mai à son retour d'un voyage en Arabie saoudite.

L'Organisation mondiale de la santé a convoqué mardi son comité d'urgence afin de déterminer si cette maladie « constitue une urgence de santé publique de portée internationale », selon un porte-parole. Les résultats de cette réunion devraient être connus mercredi.

Source © Le Monde


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Des cocktails de pesticides continuent à être utilisés par les producteurs de pommes dans de nombreux pays européens, en particulier par les agriculteurs fournissant la grande distribution, affirme mardi Greenpeace dans un rapport.

L'ONG a analysé 85 échantillons --36 dans l'eau, 49 dans le sol--, prélevés dans les vergers de 12 pays européens parmi les plus gros producteurs de pommes, en ciblant ceux fournissant la grande distribution. En moyenne, 75% des échantillons (78% pour le sol, 72% pour l'eau) "contenaient des résidus d'au moins un" des 53 pesticides identifiés. 

"Au moins 70% des pesticides identifiés présentent une toxicité globale élevée pour la santé humaine et la faune sauvage", affirme Greenpeace, dénonçant ce "fardeau toxique" imposé par "la production industrielle". Le nombre de pesticides le plus élevé dans les sols a été détecté en Italie, en Belgique et en France. Concernant l'eau, les pesticides sont les plus nombreux en Pologne, en Slovaquie et en Italie, selon le rapport. 

Les pesticides les plus fréquemment retrouvés dans les sols sont le boscalid, "un fongicide présent dans 38% des échantillons", et le DDT (26% des échantillons). Concernant les échantillons d'eau, les pesticides les plus fréquemment identifiés sont le boscalid (dans 40% des prélèvements) et le chlorantraniliprole, un insecticide lui aussi retrouvé dans 40% des échantillons. 

Le rapport dénonce ce "cocktail de pesticides" et "montre la réalité de l'usage vraiment important, systématique et multiproduits des pesticides dans la production agricole conventionnelle", a déclaré Anaïs Fourest, chargée de campagne agriculture à Greenpeace. Greenpeace demande aux Etats membres de l'Union européenne de "mettre progressivement fin à l'utilisation des pesticides chimiques de synthèse dans l'agriculture" et de soutenir les "alternatives non chimiques pour lutter contre les parasites, en particulier les pratiques agricoles écologiques". 

La publication de ce rapport vise à "interpeller la grande distribution", comme la campagne "zéro pesticide" récemment lancée par l'ONG en France pour tenter de convaincre les six principales enseignes de la distribution française (Auchan, Carrefour, Casino, Leclerc, Intermarché, Magasins U) de soutenir les agriculteurs s'engageant à produire sans pesticides. Des résidus de pesticides sont présents dans près de la moitié des denrées consommées en Europe, mais pour la plupart dans les limites légales et probablement sans effet sur la santé, a assuré en mars l'Autorité européenne de sécurité des aliments. Les pommes figurent parmi les fruits les plus chargés en résidus.

Source © 7/7

Le lymphome non hodgkinien vient enfin d'être reconnu comme maladie professionnelle liée à l'emploi de certains pesticides, selon un décret paru mardi 9 juin au Journal officiel. «Une avancée importante» pour l'association Phyto-victimes, qui espère élargir la liste. 

Selon ce nouveau «tableau» des maladies professionnelles, le numéro 59, le lymphome non hodgkinien est désormais reconnu comme maladie survenant suite à des « travaux exposant habituellement aux composés organochlorés, aux composés organophosphorés, au carbaryl, au toxaphène ou à l'atrazine ». 

L'exposition peut avoir eu lieu «lors de la manipulation ou l'emploi de ces produits, par contact ou par inhalation» ou « par contact avec les cultures, les surfaces, les animaux traités ou lors de l'entretien des machines destinées à l'application des pesticides », ajoute le texte, qui fixe un délai de prise en charge de 10 ans, «sous réserve d'une durée d'exposition de 10 ans». Le dernier ajout à la liste des maladies professionnelles, ou tableau n°58, remonte à avril 2012, avec la maladie de Parkinson, toujours avec les pesticides. 

D'autres maladies en vue 

Contactée par le JDLE, l'association Phyto-victimes y voit une « avancée importante » : « des reconnaissances de maladie professionnelle avaient déjà été obtenues [par des personnes souffrant d'un lymphome non hodgkinien], mais la procédure était très longue. Cela va ouvrir la voie à des gens qui n'osaient pas lancer une telle démarche jusque-là ». 

Pour l'association, le combat doit continuer avec « de nombreuses autres pathologies », dont d'autres hémopathies (maladies du sang), des maladies neurodégénératives, dont la maladie d'Alzheimer, ainsi qu'avec d'autres cancers, notamment celui de la prostate. 

Quant à la durée minimale d'exposition de 10 ans, la même qu'avec la maladie de Parkinson, Phyto-victimes reconnaît que « cela a été sujet à beaucoup de discussions. On aurait aimé que ce soit moins, mais il est compliqué de fixer un seuil. Dans les faits, il pourrait très bien y avoir reconnaissance d'une maladie professionnelle même en-dessous de 10 ans, en présence d'éléments probants. Et rien n'exclut que ce seuil soit un jour revu à la baisse ».


Source © Romain Loury / Journal de l'environnement

...AU SUIVANT...



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Plus d’un logement sur deux est contaminé par des polluants présents dans l’air. C’est ce qu’il ressort d’une étude de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI), publiée ce jeudi. Les résultats démontrent que l’air et les poussières sur le sol des logements des Français contiennent des dizaines de substances chimiques issues de produits du quotidien.

L’étude, menée durant deux ans, a été réalisée à l’occasion de la campagne nationale Plomb-Habitat 2008-2009 auprès d’un échantillon de plus de 400 foyers représentatifs du parc d'habitation français. Ces composés organiques semi-volatils (COSV), qui nous empoisonnent au quotidien sont suspectés d’être néfastes pour les systèmes hormonaux, nerveux et reproducteurs (fertilité, malformations, cancers) et seraient également responsables de l’augmentation des cas d'obésité.

Pour cette étude, des échantillons de poussière domestique ont été prélevés, entre octobre 2008 et août 2009, dans les sacs d’aspirateur de plus de 400 logements représentatifs de l’habitat en France. Les chercheurs se sont penchés sur des foyers où vivent des enfants âgés de 6 mois à 6 ans, et ont analysé 145 échantillons. 

Pesticides, bisphénol, phtalates, autant de substances que l’on retrouve dans les peintures, les textiles d’ameublement, les ordinateurs ou encore les détergents de synthèse. Les objets aux propriétés antiadhésives ou antisalissures, les moquettes ou les feux de cuisson contiennent aussi des COSV. 

Plus de 30 polluants

Dans l’ensemble, les chercheurs ont trouvé en moyenne plus de 30 polluants par logement. Un chiffre impressionnant, quand on sait que ce sont les enfants qui sont les plus à même d’être exposés à toutes ces substances. Ces derniers marchent à quatre pattes au milieu des poussières domestiques et ont plus tendance à mettre la main à la bouche après avoir touché le sol.

Face à ces concentrations très élevées de substances chimiques dans les logements et susceptibles d’être dangereuses, les professionnels de santé rappellent qu'il est impératif d'aérer tous les jours sa maison pour renouveler l’air. Ces préconisations sont d’autant plus bénéfiques que, la majeure partie du temps, les Français sont dans des lieux fermés. Une étude similaire est actuellement en cours dans les écoles. De son côté, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) travaille à établir la liste des composés les plus nocifs.





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Depuis vendredi soir, des pancartes avertissent du danger de la baignade.

Vendredi, à 17 h, la préfecture a pris un arrêté interdisant la baignade et la consommation de poisson du lac Chambon. Une cyanobactérie pose problème.

Les amateurs de baignade et de pêche sont avertis : l'arrêté du préfet, vendredi 12 juin, interdit toute consommation de poissons en provenance de la rivière et du lac, ainsi que la baignade sur les communes d'Éguzon, Cuzion et Saint-Plantaire. 

L'affichage est désormais réalisé sur toutes les plages. Ce sont près de 275.360 cellules par millilitres de cyanobactéries, pouvant libérer des neurotoxines ou des hépato-toxines, qui sont à l'origine de l'interdiction. Les activités nautiques de glisse, ski et voile, en revanche, ne sont pas interdites. « Nous appliquons là le principe de précaution, explique Jean-Claude Blin, maire d'Éguzon. Tous les ans, avant que la saison estivale débute, nous demandons à ce qu'une analyse de notre eau soit faite. Et nous répétons l'opération plusieurs fois dans l'été. Là, nous avons eu la désagréable surprise d'avoir un taux trop élevé de cyanobactéries susceptibles de provoquer vertiges, vomissements et troubles de la vision. Donc, dès vendredi soir, nous avons effectivement planté des pancartes pour prévenir le public. »

Quelle est l'origine de cette bactérie ? « Leur présence peut s'expliquer par les températures élevées et l'absence de pluie. Mais il a plu, ce dimanche, et cela peut suffire à éradiquer le problème grâce à l'écoulement des eaux. Nous allons, pour en être sûrs, effectuer de nouvelles analyses demain (aujourd'hui), dont nous aurons les résultats mercredi ou jeudi. »

Même bactérie qu'en 2002 et 2014

Déjà, en 2002 et 2014, ce même phénomène avait été constaté. Sans pour autant perturber plus que cela la saison touristique. « Je profite de l'occasion pour signaler qu'au-delà de cette bactérie qui va disparaître dans les jours qui viennent, nous avons une eau qui est absolument irréprochable en matière de microbisme (staphylocoques, streptocoques…), grâce notamment à tous les efforts qui ont été faits ces dernières années en matière d'assainissement dans les communes riveraines. » Une bonne nouvelle qui, espérons-le, sera agrémentée de la disparition de la cyanobactérie dans les jours prochains. Chaleur et envie de baignade obligent.

Source © la nouvelle republique
Poisson-ballon, poisson-lapin, poisson-flûte... Ces créatures, dont certaines sont très toxiques, affluent depuis l'Océan Indien et la Mer Rouge en Méditerranée. Cette migration inquiétante menace l'écosystème de la grande bleue et devrait empirer avec le prochain élargissement du Canal de Suez.

En octobre, Jean-Claude Amiel et Jean-Paul Gnesotto, du club de pêche de Gruissan, près de Narbonne, ont trouvé au bout de leur hameçon un gros poisson de 1,5 kg. Ils ont préféré le confier à un laboratoire, plutôt qu’à leur barbecue. Les deux retraités ont été bien inspirés : leur prise n’était autre qu’un dangereux Lagocephalus sceleratus, un poisson tacheté, gris- noir-verdâtre avec une bande blanche sur le flanc. De la famille des tétraodons, ce poisson-ballon (son nom familier) est – si on ne sait le parer – impropre à la consommation. 
  
Au même titre que son célèbre cousin le fugu, traditionnellement cuisiné au Japon, ses viscères et sa peau sont riches en tétrodotoxine, qui peut être mortelle. Et il n’existe aucun antidote. Le Lagocephalus sceleratus, qui peuple d’ordinaire la mer Rouge, a fait son entrée en mer Méditerranée. Il en a déjà colonisé depuis plusieurs années le bassin oriental, causant le décès de quelques pêcheurs, en Israël notamment. Mais ce n’est qu’au début de l’année 2014 qu’il a été aperçu à l’ouest du canal de Sicile, sur les côtes algériennes. Il longe maintenant les côtes françaises. 
  
"C’est un changement majeur pour la mer Méditerranée, qui n’abritait historiquement aucune espèce toxique", souligne Patrice Francour, professeur spécialiste d’ichtyologie à l’université Nice Sophia Antipolis. 

Ces espèces issues de la mer Rouge, appelées espèces lessepsiennes, en référence à Ferdinand de Lesseps, initiateur du canal de Suez, ont un impact marqué à la fois sur l’ensemble de l’écosystème et sur la pêche en Méditerranée : on y compte plus de 500 espèces lessepsiennes aujourd’hui qui représentent jusqu’à 43% des ressources halieutiques en Turquie et jusqu’à 50% des prises israéliennes (Galil, 2007). Or cette faune, actuellement majoritairement présente dans le bassin oriental, s’étend progressivement vers l’ouest et commence à coloniser les côtes françaises.

Dans les eaux grecques des mers Egée et Ionienne, 447 espèces ont été listées (Economidis, 1973;  Papaconstantinou, 1988). Parmi elles, 34 espèces de poissons sont non natives, ce qui représente environ 7% du total des espèces de poissons présentes dans les eaux grecques. Parmi ces 34 espèces, 28 sont d’origine lessepsienne.

On retrouve désormais en méditerranée des poisson lapin blanc et noir, ou encore le poisson flûte, le poisson coffre, bref de nombreux poissons toxiques.

Les pêcheurs français peuvent apporter une aide précieuse pour la surveillance de l’arrivée de ces poissons sur les côtes françaises, leur impact sur l’écosystème et sur la filière pêche, et éventuellement dans leur régulation. La collaboration interprofessionnelle est une nécessité.

De nombreuses espèces sont toxiques à divers dégrés (dinoflagellés, méduses ou poissons) provoquant régulièrement des accidents sérieux

Source © Web Demain / et Rssm asso



Figure: Evolution de la température dans l’hémisphère nord (NHT, en rouge) et du nombre d’espèces non indigènes arrivées en Mer Méditerranée entre 1929 et 2008 (en vert) (Raitsos et al., 2010)

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