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jeudi 2 février 2012
Quelques centaines de personnes ont entamé mercredi dans le nord du Pérou une Marche pour l'eau, qui doit culminer dans huit jours à Lima, convergeant avec des marches d'autres régions où l'industrie minière est un danger perçu pour l'eau, ont annoncé les organisateurs.

La principale Marche pour l'eau est partie d'un lac à 4.000 mètres d'altitude près de Cajamarca (nord), où un projet minier génère une opposition locale depuis des mois, a indiqué à la presse à Lima un comité organisateur rassemblant écologistes, syndicalistes, paysans.

La marche entend rallier Lima, à 800 kilomètres, en huit jours pour arriver dans la capitale le 9 février. Autrement dit les marcheurs effectueront des tronçons chaque jour à pied, et le reste en véhicules, a précisé Manuel Castillo, coordinateur du projet.

Quelque 2.000 marcheurs sont attendus à Lima, a-t-il précisé.

Nous marcherons pacifiquement pour défendre notre eau, parce qu'ils veulent mutiler nos vies, a suggéré Lourdes Huanca, dirigeante paysanne de Cajamarca, lors de la présentation de la marche à la presse.

Le point focal de la mobilisation est le projet Conga, une mine d'or et de cuivre, plus gros investissement minier du Pérou avec 4,8 milliards de dollars, du groupe américain Newmont.

Les opposants redoutent l'impact de Conga sur les ressources hydriques, mais Newmont rappelle que si quatre lacs-réservoirs d'altitude seront sacrifiés, ils seront remplacés par des lacs artificiels de capacité supérieure.

Le gouvernement soutient le projet, mais il l'a suspendu le temps d'une expertise internationale sur son impact.

Le ministre des Mines Jorge Merino a critiqué l'approche de la Marche pour l'eau, affirmant que le problème à Cajamarca n'est pas le manque d'eau, mais la déperdition de 80% de l'eau des montagnes et de pluie. Ce qui manque, c'est la retenir avec des infrastructures.

L'Autorité nationale de l'Eau (ANA) a annoncé mercredi avoir identifié 11 projets de barrages sur le versant Pacifique des Andes.


Source ©AFP
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dimanche 29 janvier 2012
La Terre vue en 2012 - Source NASA

La Terre vue en 1972 - Source NASA



La NASA vient de publier une nouvelle image de la Terre en haute définition et c'est ici qu'elle est téléchargeable.

La vue a été prise le 4 janvier 2012 depuis le tout nouveau satellite d’observation de la Terre, Suomi NPP, lancé en octobre 2011.

L’image est constituée de bandes assemblées. La définition n’a rien de comparable avec celle de la célèbre image dite Blue Marble (ici la deuxième) prise pendant la mission Appolo 17 en 1972, qui elle n’éveille pas beaucoup d’échos nostalgiques sinon que...

...Que ce sont les Etats-Unis qui apparaissent en 2012 en... "majesté"… Mais ce qui est toujours aussi surprenant sur ces images de la Terre, c’est l’extrême finesse de la couche d’atmosphère.

Un bien petit bouclier pour nous protéger, puis comme poumon pour nous permettre de mieux respirer

...enfin mieux...méfiez vous tout de même...car si vous téléchargez (attention lois en cours) cette nouvelle image en mode full size très impressionnant (8000px X 8000px) , ne vous approchez pas de trop prés tout de même, les vents dessinent parfois des nuages qui sont difficiles à identifier. Sujet très épineux à vrai dire, surtout lorsqu'ils n'empruntent pas tous la même direction...mais cela reste néanmoins sans risque ...si si sans risque, parole d'expert...aucun...non non aucun...

...Bref, faut il chercher un os dans un œuf?... vous diront certain... en attendant cette matière peut toujours dormir tranquille ...laissons quant à nous, vaquer nos occupations et nos politiques, car pour sûr nous avons chacun pour lit, nos parfaites et merveilleuses certitudes .

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mercredi 11 janvier 2012
Avec les incertitudes liées à la double menace de prolifération nucléaire et de changement climatique, la grande aiguille de la Pendule de l'apocalypse a été avancée d'une minute, ont annoncé mardi des scientifiques internationaux.

Elle indique maintenant cinq minutes avant minuit, a déclaré Allison Macfarlan, présidente du Bulletin des scientifiques atomiques, l'association qui a créé en 1947 cette pendule symbolisant l'imminence d'un cataclysme nucléaire.

En janvier 2010, cette association, qui compte 18 prix Nobel, avait fait reculer la pendule d'une minute, expliquant ce changement par un état du monde plus encourageant. Elle indiquait alors six minutes avant minuit.

Il y a deux ans, il semblait que les dirigeants du monde pouvaient répondre aux menaces planétaires auxquelles nous sommes confrontés mais cette tendance ne s'est pas poursuivie et a même été inversée, a constaté Allison Macfarlan, également professeur à l'Université George-Mason, précisant que la pendule est désormais ramenée à sa position de 2007.

Lawrence Krauss, co-président de l'association et professeur de physique à l'Université d'Arizona (sud-ouest), a évoqué, pour justifier ce nouvel ajustement, les dangers clairs et imminents de prolifération nucléaire et de changement climatique ainsi que la nécessité de trouver des sources d'énergie sûres et durables.

S'exprimant lors d'une conférence de presse, il a également estimé que les dirigeants de la planète font preuve d'inaction face aux problèmes essentiels que sont le changement climatique et la montée des tensions internationales.

Pour ce scientifique, le défi majeur au coeur de la survie de l'humanité au XXIe siècle est de satisfaire les besoins en énergie nécessaires à la croissance économique dans les pays en développement et industrialisés sans porter davantage préjudice au climat et sans engendrer une plus grande prolifération nucléaire.

Jayantha Dhanapala, un membre du Bulletin des scientifiques nucléaires et ancien ambassadeur du Sri Lanka à l'ONU, a expliqué que malgré la promesse d'un nouvel état d'esprit entre les Etats-Unis et la Russie, le chemin vers un monde sans armes nucléaires est incertain.

Au total, environ 19.500 armes nucléaires sont déployées à travers la planète.

Kenneth Benedict, directeur général du Bulletin des scientifiques atomiques a cependant apporté une note plus optimiste à ce tableau. Selon lui, le groupe de scientifiques est encouragé par le printemps arabe, les mouvements Occupy, la contestation politique en Russie.

Qu'il s'agisse de relever les défis de l'énergie nucléaire, de soulager les souffrances résultant du réchauffement climatique provoqué par les activités humaines, ou d'éviter un conflit nucléaire dans un monde instable, le pouvoir du peuple est essentiel, a-t-il ajouté.

C'est la raison pour laquelle nous demandons aux autres scientifiques et experts de se joindre à nous pour mobiliser les citoyens (...) afin de faire pression sur les responsables politiques et industriels, a expliqué Kenneth Benedict.

Depuis sa création en 1947, la Pendule de l'apocalyspe a été ajustée 19 fois.


Source ©AFP / 10 janvier 2012






...cliquez sur la main, puis en haut à droite pour avancer....
lundi 9 janvier 2012
20 000 propriétaires font blocage

Plus de 20 000 propriétaires fonciers de la vallée du Saint-Laurent ont interdit à l'industrie du gaz de schiste l'accès à leurs terrains. Ils ont complété une lettre fournie par les opposants aux gaz de schiste et adressée aux entreprises gazières.

Ils se réclament de la Loi sur les mines pour exiger une entente à l'amiable avant toute activité d'exploration sur leur propriété, ce qui bloquerait pratiquement les activités des sociétés gazières.

La loi actuelle prévoit en effet qu'une entreprise doit obtenir le consentement du propriétaire foncier pour avoir accès au terrain visé et y faire des travaux d'exploration. Sinon, l'entreprise doit verser une indemnité et en cas de désaccord, un tribunal doit trancher.

Les regroupements d'opposants sont fiers d'avoir accompli cet imposant travail de collecte de signatures en quelques mois.

«C'est une opération majeure, unique, c'est du jamais vu», a déclaré un des porte-parole du Regroupement interrégional sur les gaz de schiste de la Vallée du Saint-Laurent (RIGSVSL), Serge Fortier, dans une entrevue à La Presse Canadienne.

«Certains considèrent que c'est une opération titanesque. C'est une initiative citoyenne, payée par des citoyens bénévoles, qui font du porte-à-porte.»

Selon lui, l'adhésion des propriétaires au mouvement illustre clairement la non-acceptabilité sociale de la filière gazière au Québec, en dépit de ce que le gouvernement ou les gazières prétendent.

«On a des cartes colorées jusqu'à 80%»

«Le gouvernement se pète les "bretelles" en disant que la majorité des gens sont pour le gaz de schiste parce qu'on ne les entend pas parler. (...) Mais on prouve sur le terrain que ce n'est pas vrai.»

Chaque fois qu'un propriétaire signe une lettre, les militants anti-gaz de schiste colorent les lots concernés sur une carte de cadastre.

«On a des cartes colorées jusqu'à 80%», a affirmé M. Fortier. Si certaines zones sont moins colorées, c'est tout simplement que les militants n'ont pas pu encore étendre les opérations de signature dans ces secteurs, a-t-il soutenu.

Les opposants veulent recueillir l'appui d'au moins 25 000 propriétaires fonciers de la Vallée du Saint-Laurent.

L'industrie gazière estime pour sa part que ce mouvement ne fait qu'illustrer la méfiance et les craintes des propriétaires qui sont normales et qui seront atténuées une fois que le comité d'évaluation environnementale stratégique aura livré ses conclusions.

Des voisins plus réceptifs que d'autres, dit l'APGQ

Le relationniste de l'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ), Stéphane Gosselin, a indiqué que la lettre rappelle simplement l'état de fait actuel: l'industrie doit obtenir le consentement du propriétaire et le dédommager, ce qu'elle a toujours fait, a-t-il assuré.

Mais par ailleurs, l'industrie peut assez facilement contourner les propriétaires réfractaires et aller voir leurs voisins plus réceptifs, en raison de la localisation du gaz de schiste et des méthodes d'extraction.

«Nous sommes capables d'aller chez un deuxième ou un troisième voisin et atteindre les mêmes ressources, a-t-il confirmé dans une entrevue. Le schiste est une couche de roche qui s'étend sur plusieurs centaines de kilomètres. Il y a plusieurs possibilités.»


SOUR / 日々の音色 (Hibi no Neiro) MV from Magico Nakamura on Vimeo.



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vendredi 6 janvier 2012
Le parc éolien français a atteint hier une puissance de production de 4 636 MW, dépassant le précédent record établi début décembre, permettant de couvrir jusqu’à 8 % de la consommation électrique française. Le parc éolien français performe tout particulièrement dans les périodes les plus froides, des moments précisément ou les besoins en électricité sont importants.

Avec une production d’électricité instantanée atteignant celle de 5 réacteurs nucléaires, l’énergie éolienne a produit hier très précisément 6% de notre consommation, évitant le recours à des centrales thermiques fossiles à une période de l’année où les besoins en électricité sont très élevés souligne le Syndicat des énergies renouvelables.

Ce record de début d’année 2012 fait suite à un mois de décembre 2011 qui a vu le parc éolien s'illustrer en couvrant déjà 4 % de nos besoins en électricité, contre 2 % couverts respectivement par les centrales à charbon et par les centrales à gaz. Sur l’ensemble de l’année 2011, l'énergie éolienne a couvert environ 2,5 % des besoins français en électricité, ce qui représente la consommation domestique de près de 5 millions de personnes (chauffage électrique compris) précise le SER.


Source © env2B

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mardi 3 janvier 2012
La Russie a décidé fin décembre 2011 d'interdire les importations et exportations de peaux de phoques du Groenland, sonnant ainsi probablement le glas de la chasse au phoque au Canada. Un coup dur pour les chasseurs de phoques canadiens, privés d’un débouché commercial essentiel.

En effet, la Biélorussie, le Kazakhstan et la Fédération de Russie interdisent l’import et l’export de fourrures de blanchons et de phoques adultes.

Une mobilisation qui paye en Russie

Se félicitant de la fin du commerce de peaux de phoques en Russie, l’IFAW (Fonds international pour la protection des animaux) rappelle que le chemin jusqu’à cette bonne nouvelle a demandé beaucoup de travail.

Dans un entretien accordé à l’AFP, Masha Vorontsova, Directrice d’IFAW en Russie explique : « IFAW a connu plusieurs victoires en Russie. Nos équipes ont observé et documenté la chasse aux phoques en Russie dans la mer blanche en 1995 pour la première fois, et furent les premières à faire campagne pour mettre fin au massacre russe. En 2008, notre campagne a atteint un stade décisif quand nous avons pu remettre au gouvernement une pétition signée par plus de 400 000 personnes. Enfin, en 2009, des manifestations ont eu lieu à Moscou et dans 25 autres villes russes. »

Aujourd’hui, l’appel des associations de protection animale et des citoyens a été entendu et la Russie ne devrait plus importer, exporter ni commercialiser les peaux de phoque. Une excellente nouvelle lorsque l’on sait que derrière le mot « chasse » se cache des pratiques barbares, sanglantes et parfois cruelles, notamment à destination de jeunes phoques dont le duvet soyeux et immaculé est particulièrement apprécié.

La décision de la Russie d’interdire la chasse et la commercialisation de peaux de phoque est un coup dur pour le Canada. Ce pays envoyait jusqu’à 90% de ses peaux de phoque en Russie, marché qui vient de s’écrouler.

Pour IFAW, la décision récente de la Russie devrait pousser le Canada à renoncer à cette chasse barbare en raison du manque évident de marché aujourd’hui.

Reste à décourager la chasse au phoque là où elle se pratique encore dans le monde : la chasse aux phoques en Namibie.

Brigitte Bardot remercie la Russie

Figure emblématique de la cause animale en France, Brigitte Bardot intervient régulièrement dans les médias pour défendre les animaux victimes de barbarie ou de maltraitance.

Concernant l’arrêt du commerce de peaux de phoque en Russie, Brigitte Bardot a fait savoir à l’attention de Vladimir Poutine : « Merci infiniment d’avoir toujours été attentif à mes suppliques, je regrette de ne pas bénéficier d’un pareil soutien dans mon propre pays qui est scandaleusement rétrograde lorsqu’il s’agit de défendre les animaux ».

Source conso info

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samedi 31 décembre 2011
USA, Un nouveau séisme de magnitude 4.3 dans la région de Youngstown a poussé l'État à faire fermer un puits d'extraction de gaz de schiste qui utilisait la technique de forage appelée «fracturation».

Le ministère des ressources naturelles de l'Ohio a annoncé aujourd'hui qu'un puits d'extraction par injection profonde dans la région de Youngstown a été sommé de suspendre ses opérations.

La région a bizarrement connu une série de petits tremblements de terre depuis que l'exploitation a commencé il y a environ neuf mois. Le plus récent, à la veille de Noël, se situé à moins de trois km de la ville et à environ 1 k 500 du site d'injection.

James Zehringer responsable des Ressources naturelles, a ajouté que jusqu'ici personne n'a prouver de façon concluante que l'activité sismique est liée à cette activité, mais il a décidé tout de même de resté prudent.

Il rappelle dans un communiqué que la priorité de l'État est la santé publique et la protection des ressources naturelles, et qu'il n'est absolument pas disposé à jouer avec la sécurité.

La région n'avait jusqu'ici jamais connue de tremblements de terre jusqu'à ce que la "Northstar Disposal Services" s’installe à Youngstown et commence l'extraction de gaz de schiste par la technique dite de fracturation.

Après une série de secousses constatées, l'Etat a fait installé quatre sismomètres pour surveiller la zone.

L'état de l'Ohio comptabilise prés de 200 puits similaires opérant sur son territoire. Tous utilisent la technique hydraulique de fracturation pour briser les couches de schiste du sous sol qui se fracturent sous une forte pression (600 bars) en libérant leur gaz naturels et le pétrole.

Les sociétés d'exploitation de gaz de schiste utilisant la technique de fracturation prévoient d'augmenter considérablement leurs activités d'extraction dans l'état de l'ohio dans les deux prochaines années.

Source wksu.org Trad Nature Alerte




Gaz de schiste : explications. par nonaugazschiste07
jeudi 29 décembre 2011
Alors que l’Amérique du Sud compte déjà des millions d’hectares de cultures OGM, le Pérou affirme sa différence en interdisant l’importation et la production d’organismes génétiquement modifiés sur son territoire pour une période de dix ans.

Le président du Pérou entend conserver la biodiversité nationale.

La production et l'importation de produits contenant des OGM sont désormais interdites au Pérou. Le président péruvien Ollanta Humala vient de promulguer une loi qui bannit les organismes génétiquement modifiés pour une durée de dix ans. Il réalise ainsi une de ses promesses électorales, qui visait à protéger la biodiversité et l'agriculture biologique de son pays. Le Pérou est le seul pays d’Amérique latine à avoir pris une telle décision.

Seules les plantes utilisées à des fins scientifiques et celles destinées à la fabrication de produits pharmaceutiques ou vétérinaires seront encore autorisées.

La détermination d’Ollanta Humala a été saluée par la Convention nationale de l’agriculture péruvienne (CONVEAGRO), qui se réjouit que le président ait pu prendre une décision sans céder aux pressions exercées par les puissants lobbys qui contrôlent le marché des OGM. L’exécutif devra maintenant règlementer ce nouveau texte et établir les infractions et les sanctions encourues en cas de non respect de la loi.

mercredi 14 décembre 2011
EOLIEN – Record battu en France


Avec l’hiver, les pales des éoliennes tournent fort, au point même que le parc éolien français a battu un record de puissance le mercredi 7 décembre, selon les données publiées par RTE, la filiale réseau et transport d’électricité d’EDF.

Très précisément, les éoliennes ont atteint mercredi dernier une puissance de production de 4 453 MW en fonctionnement sur un parc installé de 6 576 MW en France.

Source RTE

vendredi 9 décembre 2011
le 08 Décembre 2011 à DURBAN en AFRIQUE DU SUD -


Abigail Borah, une jeune étudiante américaine de 21 ans originaire de Middlebury College et membre de la délégation des jeunes sur le climat, est intervenue dans la salle plénière au moment où l'émissaire américain Todd Stern était invité à prendre la parole devant l'assemblé des ministres en pleine négociation sur le climat de Durban.
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A l'adresse des ministres réunis en réunion plénière elle a pu adresser ce message et signaler sa colère...

De la part de DemocracyNow!

«Je parle au nom des États-Unis d'Amérique parce que nos négociateurs ne le font pas. Les obstructionnistes du Congrès ont enchaîné notre justice et retarde les ambitions planétaires pour 2020 depuis déjà trop longtemps.

J'ai peur pour mon avenir. Il est aujourd'hui trop tard pour attendre.

Il nous faut ouvrir la voie à un traité juste, ambitieux et juridiquement contraignant.

Nous avons besoin de dirigeants qui s'engagent dans un véritable changement, et non plus de leur rhétoriques vides.

Tenez vos promesses. gardez notre espérance vivante ».


...BRAVO....

mardi 29 novembre 2011
Au Pérou on peint les sommets en blanc pour faire revenir l'eau

Au Pérou, la sécheresse et la fonte des glaciers menacent l'avenir des cheptels et des populations locales. Pour limiter les dégâts, des bergers ont eu l’idée étonnante de repeindre certains sommets montagneux en blanc, histoire de faire refroidir la température et de faire revenir la glace, l'eau et par conséquent la végétation dans la région

Au sommet des Andes péruviennes, un berger observe les montagnes qui l’entourent et constate qu’elles ont bien changé depuis quelques années à cause du réchauffement climatique. "Quand j'étais petit, les sommets des montagnes étaient blancs de neige et de glace, mais désormais ils sont noirs", explique Salomon Parco. Dans ces contrées, la végétation est en voie de disparition, et si elles veulent survivre, les populations locales sont forcées de quitter les lieux.

Qui n’essaye rien n’a rien

Mais avant que ces régions ne soient définitivement abandonnées, un homme a décidé de tenter le tout pour le tout. Eduardo Gold, le fondateur de l'association "Glaciers du Pérou" a constaté que depuis la fonte des glaces, les montagnes noires absorbent davantage la chaleur. Pour inverser la tendance, il a proposé de peindre les sommets en blanc. "C’est une phase d'expérimentation", explique-t-il. "Ca peut fonctionner un peu, beaucoup ou pas du tout, mais au moins on aura essayé quelque chose".

Ca marche !

Les premiers résultats sont étonnants. A certains endroits, la température a baissé de plus de douze degrés Celsius et la glace est parfois même réapparue entre les roches. "Nous n'avions presque plus d'eau ici, mais depuis que nous avons blanchi les montagnes, elle revient, parfois même en quantité", témoigne notre berger.

Un espoir qui coute cher

L'espoir renait dans la région mais jusqu’à présent, seuls 15 mille mètres carrés ont été recouverts de cette mixture d'eau, de sable et de chaux, soit la taille de trois terrains de football. Or l'objectif d'Eduardo Gold est de recouvrir l'équivalent de 500.000 terrains de football. Ce gigantesque blanchiment couterait plus d'un milliard et demi de dollars. L'objectif semble utopique mais pour les quelques bergers péruviens, c'est probablement le seul moyen de voir l'avenir un peu moins sombre.

Source: RTBF

...En juin 2010...les peintres étaient à l'ouvrage...

jeudi 24 novembre 2011
Après l'invention imaginaire du personnage de BD "Iceman", voici le très réel et bien plus ancien "glaçon de la mort" appelé en anglais "Brinicle", un phénomène de l'arctique sous-marin qui laisse de glace et dont la formation a été filmé en direct pour la première fois par une équipe de la BBC.

Leurs cameras sous-marines ont enregistré pour la première fois la formation de ces étranges colonnes sous-marines de saumure glacée, déjà constatées et connues depuis longtemps dans la région, mais dont la vitesse de formation était jusqu'ici totalement inconnues.

Ces colonnes appelées "Brinicle" se forment sous la banquise, lorsque la glace de surface lors de sa formation, en chasse le sel qui perturbe sa congélation. Dés lors une concentration d'eau extrêmement salée , et ainsi beaucoup plus lourde, se met à sombrer en plongeant vers les fonds marins dans une colonne d'eau, qu'une gaine de glace protège et dirige vers le fond.

La température de ces colonnes de saumure qui s'enfoncent vers les fonds marins sont bien en dessous de 0° C, et dés que ces "Brinicles" touchent le fond, c'est tout la région de l'impact qui se retrouve totalement congelée avec elle, comme dans un vrai film de science fiction, à vitesse beaucoup plus réduite tout de même, puisque dans ce film , il a fallu entre cinq et six heures à cette colonne pour atteindre le fond et congeler toute les étoiles de mer qui s'y trouvaient.

Je vous laisse admirer la formation de cette étrange phénomène, qui de même nous laisse de glace car béa d'admiration: Quand la réalité dépasse la fiction, on a vraiment envie d’applaudir cette nature qui tout les jours nous étonne et nous fait dés lors revivre, les plus forts et superbes... "oh" ...de notre enfance...Bravo à toute l'équipe de la BBC...



Brinicle : le doigt glacé de la mort [BBC Nature] par Spi0n
lundi 14 novembre 2011
Les adversaires très actifs du projet d'oléoduc géant entre les Etats-Unis et le Canada ont remporté une victoire jeudi, avec la décision de l'administration Obama d'étudier un nouveau tracé.

Après des mois de bataille, le département d'Etat a invoqué des inquiétudes concernant des zones naturelles fragiles dans l'Etat du Nebraska (Centre) pour temporiser sur ce dossier controversé, courant sur 2.700 km entre la province canadienne d'Alberta et le Golfe du Mexique.

La région de Sand Hills "comprend une forte concentration de marais fragiles, un écosystème sensible et d'importantes zones de nappes phréatiques peu profondes". C'est elle qui a suscité le plus de commentaires lors de l'étude d'impact et de l'enquête d'utilité publique, admet la diplomatie américaine, chargée de la décision finale dans la mesure où l'oléoduc Keystone XL traverserait une frontière.

Concrètement, la décision finale, qui devait initialement intervenir à la fin de cette année, est repoussée au premier trimestre de 2013, soit bien après l'élection présidentielle américaine de novembre 2012.

Plusieurs ténors de l'opposition républicaine ont aussitôt accusé le président Barack Obama d'avoir pris une décision en ayant seulement en tête sa réélection. John Boehner, le chef de la Chambre des Représentants (députés) a affirmé que M. Obama avait au passage "sacrifié 20.000 nouveaux emplois américains".

M. Obama, lui, a expliqué dans un communiqué qu'il fallait "prendre le temps de s'assurer que l'on a bien étudié toutes les questions", et qu'il en allait "de la santé et de la sécurité du peuple américain, tout comme de l'environnement".

Il a aussi rappelé l'autre enjeu du projet d'oléoduc, "le renforcement de la sécurité énergétique du pays", qui passe notamment par "l'augmentation responsable de la production nationale de pétrole et de gaz".

Keystone XL est au coeur de cette stratégie visant à rechercher des sources non conventionnelles d'hydrocarbures, dans l'espoir d'échapper à la dépendance à l'égard des régions pétrolifères traditionnelles.

Outre les inquiétudes pour l'environnement des régions traversées, l'oléoduc est ainsi décrié en raison de l'origine de l'or noir qu'il transporterait: les sables bitumineux de la province d'Alberta, une source de pétrole qui nécessite une extraction énergivore et productrice d'un grand volume de gaz à effet de serre.

L'ONG Les Amis de la Terre, l'un des opposants les plus actifs à Keystone XL, a envisagé dès jeudi son abandon définitif.

Le "redémarrage" de l'évaluation du projet "est une grande réussite pour le mouvement en faveur du climat et pour les gens se trouvant sur le parcours de l'oléoduc", écrit dans un communiqué Erich Pica, le président de l'association.

Les Amis de la Terre espèrent que ce rebondissement "va mettre fin aux efforts de TransCanada (le consortium maître d'oeuvre, ndlr) pour obtenir cet oléoduc".

Susan Casey-Lefkowitz, directrice du Conseil de défense des ressources naturelles (NRDC), a parlé de "formidable victoire". Comme Les Amis de la Terre, elle a rendu hommage à M. Obama.

Au Canada, l'institut écologiste Pembina a souligné "le fort contraste" entre la décision de Washington et "la promotion active" par le Premier ministre canadien Stephen Harper d'un autre projet d'oléoduc, Enbridge Gateway, qui doit acheminer du pétrole vers la côte Ouest.

Il est significatif que les ONG adressent leurs remerciements à la Maison Blanche. En octobre, elles avaient accusé le département d'Etat - dirigé par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton - de partialité en faveur de TransCanada.

La réponse politique du canada ne se sait pas faite attendre

Le Premier ministre du Canada Stephen Harper a indiqué dimanche que son pays chercherait à vendre davantage de pétrole à la Chine à la suite de la décision des Etats-Unis de retarder la mise en place éventuelle d'un oléoduc nord-américain.

S'adressant à la presse en marge du sommet du Forum de coopération économique Asie-Pacifique à Hawaii, M. Harper a répété que son pays était déçu par la décision de l'administration Obama de repousser d'au moins un an son verdict concernant le projet controversé d'oléoduc reliant le Canada au Texas.

Cette décision (des Etats-Unis) nous indique la nécessité d'avoir la capacité de vendre nos produits énergétiques à l'Asie et j'ai déjà discuté de cette situation hier avec le président de la Chine, a déclaré M. Harper.

M. Harper a assuré qu'il restait optimiste quant aux chances de mise en place de l'oléoduc, estimant qu'elle était dans l'intérêt des Etats-Unis comme du Canada. Il s'est félicité des réactions vraiment négatives qui ont accueilli aux Etats-Unis l'annonce du report de la décision du département d'Etat.


Source ©AFP


Bref la vigilance reste de mise


samedi 29 octobre 2011

...Il y a 30 ans...

...No Comment...

Georges Brassens - "Dans l'eau de la claire... par New-Vision
jeudi 20 octobre 2011
La capitale bolivienne La Paz a accueilli triomphalement mercredi quelque 2.000 indiens amazoniens qui ont parcouru 600 kilomètres à pied en deux mois pour protester contre un projet de route traversant un parc naturel.

Les marcheurs seront reçus dès jeudi par le président Evo Morales, qui s'est résolu à les appeler au dialogue mardi soir après avoir refusé d'aller à leur rencontre ces dernières semaines.

"Nous verrons demain (jeudi) si le président Morales" est prêt à répondre à nos exigences, a annoncé Fernando Vargas, un des leaders de la marche, dans une allocution pleine de détermination clôturant le parcours.

Au terme d'un périple entamé le 15 août à Trinidad (nord-est), les marcheurs ont été accueillis mercredi par des dizaines de milliers de personnes massées le long des rues escarpées de la capitale.

Les nombreux badauds et représentants de la société civiles et d'ONG ont accompagné le cortège avec des chants et des slogans, tout en brandissant des drapeaux tricolores boliviens et des banderoles blanches ornées du "patuju", une fleur amazonienne qui figure parmi les symboles nationaux du pays andin.

"Pourvu que cet accueil (de la population) serve de message" aux autorités, a exhorté M. Vargas.

Dans l'après-midi, les marcheurs ont atteint leur but, la place Murillo, où est situé le palais Quemado, siège de l'exécutif, avant de rejoindre la place de l'Eglise San Francisco, située à quelques centaines de mètres, pour y assister à une messe.

Ceux qu'on appelle "indigènes" en Bolivie exigent l'annulation pure et simple d'un projet contesté de route de 300 kilomètres reliant deux provinces enclavées et qui doit couper sur 177 kilomètres le parc naturel amazonien du Tipnis.

Ils ont adressé au gouvernement une liste de doléances en 16 points demandant la préservation de leur habitat et la réaffirmation de leur droit à vivre dans un milieu naturel préservé.

"Nous sommes venus dire (au gouvernement) que nous ne nous démobiliserons pas tant que le dernier des 16 points de notre plateforme ne sera pas satisfait". Quand à la route, "elle peut être construite, mais en dehors du Tipnis", a encore déclaré M. Vargas.

Le 25 septembre, les marcheurs avaient été victimes d'une tentative de dispersion musclée par la police ayant fait 74 blessés selon un bilan officiel.

Cet incident avait provoqué une vague d'indignation, une grève générale, et plusieurs démissions au sommet de l'Etat, dont celles de deux ministres.

Face à la pression des marcheurs et de l'opinion, le président socialiste avait suspendu le projet début octobre et promis une consultation dans les provinces concernées, mais il avait aussi suggéré que son résultat n'aurait pas valeur contraignante.

Au delà des dégradations provoquées par les travaux, les indiens craignent l'arrivée de planteurs de coca, voire d'entreprises d'exploitation d'hydrocarbures, qui selon eux convoitent certains terrains du Tipnis, parc naturel d'un million d'hectares et territoire ancestral de 50.000 indiens.

"Tipnis si! Coca No!", scandaient en cœur les soutiens du cortège mercredi à La Paz.

Evo Morales, premier président amérindien (aymara) élu en 2005 et réélu en 2009, traverse une phase délicate en se voyant contesté par une partie de sa base indienne et de son électorat d'origine modeste fragilisé par la situation économique.

"La terre-mère, les zones protégées et les indigènes ne peuvent être détruits sous un gouvernement indigène", a insisté M. Vargas, tout en appelant la population à rester vigilante face à l'attitude du gouvernement pendant les négociations à venir.

Source: AFP



lundi 17 octobre 2011
La mairie de Paris a décidé lundi de suspendre immédiatement toutes les nouvelles implantations d'antennes relais sur les toits et bâtiments de la ville, après la rupture de la charte parisienne de téléphonie mobile due, selon elle, à des exigences inacceptables des opérateurs.

La ville recense 186 antennes relais sur ses toits pour 1.200 antennes en tout dans la capitale.

Nous suspendons immédiatement toutes les nouvelles implantations d'antennes sur les toits et l'ensemble des bâtiments de la ville, a dit lundi Mao Péninou, adjoint (PS) chargé de la qualité des services publics municipaux lors d'un débat au Conseil de Paris.

Il a pris cette mesure après l'annonce jeudi dernier de la rupture de la charte parisienne de téléphonie mobile signée en 2003, qui liait la Ville de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile. Elle comportait un seuil maximum d'exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile de 2 V/m (volts par mètre) en moyenne sur 24 heures.

Des négociations de renouvellement de cette charte avaient été entamées à l'initiative de la Ville dès mars dernier, suite aux préconisations de la conférence parisienne Ondes, santé, société présentées le 18 juin 2009.

A l'issue de nombreuses réunions de négociations, la Fédération française des télécoms (FFT) avait fait part, selon la mairie, d'exigences inacceptables: augmentation du seuil à 10 voire 15 V/m, retrait des opérations d'intégration paysagère des antennes existantes notamment.

Nous regardons aussi d'un point de vue juridique tout ce qui peut être fait sur les installations existant actuellement. Elles non plus ne bénéficient plus de l'expérimentation, nous allons voir comment juridiquement nous pouvons procéder au démantèlement, a ajouté M. Péninou.

Il a annoncé en outre que la ville allait travailler sur une charte unilatérale (...) fixant ses conditions pour que ses opérateurs puissent utiliser nos toits, s'ils se régulent avec la ville.

Dans un communiqué, lés élus parisiens d'EELV ont salué les engagements pris par M. Péninou.

Sylvain Garel, président du groupe EELV au Conseil, a rappelé lors des débats que, dernièrement, c'est l'OMS (Organisation mondiale de la Santé, ndlr) elle-même qui a classé comme possiblement cancérigène les ondes de la téléphonie mobile. Il a ajouté que cette charte de téléphonie parisienne était unique en France car elle témoigne de la volonté de la ville d'appliquer le principe de précaution vis-à-vis d'une technologie dont l'impact sanitaire est l'objet de controverses scientifiques.


Source ©AFP

Site ou vous pouvez consulter la carte des implantations des antennes de France métropolitaine et d'outre-mer: http://www.cartoradio.fr

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lundi 3 octobre 2011
Le Conseil d'Etat a annulé lundi l'autorisation de mise sur le marché (AMM) du pesticide Cruiser 350, accordée pour 2010 par le ministère de l'Agriculture, ce qui permet aux apiculteurs, qui accusent ce produit d'avoir tué leurs abeilles, de réclamer des indemnisations.

La décision du 15 décembre 2009 du ministère (...) autorisant jusqu'au 31 décembre 2010 la mise sur le marché du produit phytopharmaceutique Cruiser 350 de la société Syngenta Agro, pour un usage en traitement des semences de maïs contre les insectes comme les taupias, pucerons et cicadelles notamment est annulée, selon la décision du Conseil d'Etat.

Le Conseil donne ainsi raison à la requête déposée en février 2010 par l'Union nationale de l'Apiculture française.

Juridiquement l'annulation de l'AMM pour 2010 pour le Cruiser 350, qui a pris la succession du Cruiser et avant lui du Gaucho et du Regent après leur interdiction, ouvre la voie à des recours en indemnisation pour les apiculteurs ayant souffert des dommages pendant les années de ventes autorisée.

En février dernier, déjà, le Conseil d'Etat avait annulé les AMM pour 2008 et 2009 de l'insecticide Cruiser, prédécesseur du Cruiser 350 commercialisé par le groupe suisse, suite à des requêtes similaires des associations d'apiculteurs.

Dans sa décision de lundi, le Conseil d'Etat a estimé que la pratique, répétée par le ministre depuis 2008, consistant à accorder une autorisation d'une durée d'un an assortie de prescriptions destinées à s'assurer par des mesures de suivi de l'inocuité du produit, révèle l'absence de contrôle approprié.

Le Conseil d'Etat ajoute que cela révèle également le caractère insuffisamment éclairé du ministre sur l'innocuité à long terme du produit préalablement à sa mise sur le marché.

Comme lors des précédentes annulations, le Conseil a également remis en cause la méthode non conforme à la réglementation appliquée par l'Agence française de sécurité sanitaire (AFSSA) lors de l'évaluation du risque pour les abeilles présenté par cet insecticide.

Selon la décision, cette méthode ne repose pas sur les quotients de danger d'exposition et n'établit pas concrètement l'absence d'effet inacceptable à court et long terme sur les larves, le comportement des abeilles, la survie et le développement de la colonie.

Selon le Conseil dEtat, l'autorisation pour une durée d'un an est illégale car ne répondant à aucune des hypothèses permettant de déroger à la règle de l'AMM de 10 ans instaurée par le code rural.


Source ©AFP
vendredi 30 septembre 2011
Wangari Maathai rêvait "qu'en replantant des millions d'arbres, on oriente l'Afrique vers la paix"

La Kényane Wangari Maathai, première femme africaine à avoir reçu le prix Nobel de la paix pour son engagement en faveur de l'environnement, est morte, dimanche 25 septembre, des suites d'un cancer.

Le Mouvement de la ceinture verte (Green Belt Movement), qu'elle avait fondé en 1977, a annoncé ce lundi sa mort sur son site Internet: "C'est avec une immense tristesse que la famille du Pr Wangari Maathai annonce son décès, survenu le 25 septembre 2011 après un long et courageux combat contre le cancer."

Auteure de nombreux ouvrages, cette biologiste et vétérinaire de formation était âgée de 71 ans. Elle était une figure du combat écologiste dans son pays dès les années 1970. En 2004, lorsqu'elle s'est vu décerner le prix Nobel, le jury avait alors motivé son choix en louant son "approche holistique du développement durable, qui englobe la démocratie, les droits humains et en particulier ceux de la femme".


DES ARBRES POUR LA BIODIVERSITÉ ET LE DROIT DES FEMMES

Le Green Belt Movement œuvre, grâce à des projets de plantations d'arbres en Afrique, à promouvoir la biodiversité tout en créant des emplois pour les femmes et en valorisant leur image dans la société. Depuis sa création, il y a bientôt quinze ans, l'organisation a permis de planter près de 40 millions d'arbres sur le continent.

Dans son autobiographie publiée en 2006, Unbowed: A Memoir ("Insoumise : Mémoires", Celle qui plante des arbres, éditions EHO), Wangari Maathai racontait comment, sous l'effet du changement climatique notamment, l'environnement s'était dégradé dans sa région du mont Kenya. "A l'époque de ma naissance, les paysages autour d'Ihithe (Centre) étaient riches, verts et fertiles, (...) les saisons étaient si régulières", raconte-t-elle. "Aujourd'hui, le climat et l'environnement ont changé" et sont devenus "imprévisibles".

Au-delà de son pays natal, Wangari Maathai avait étendu son combat pour l'environnement à toute l'Afrique. Ces dernières années, la militante s'était investie dans la sauvegarde de la forêt du bassin du Congo, en Afrique centrale, deuxième massif forestier tropical au monde.

CARRIÈRE POLITIQUE

Wangari Maathai a été la première lauréate d'un doctorat en Afrique centrale et de l'Est. Elle a dirigé la Croix-Rouge kényane dans les années 1970, s'impliquant surtout dans le combat contre le régime autoritaire du président de l'époque, Daniel Arap Moi.

Plusieurs fois blessée par les forces de sécurité lors de manifestations, elle a connu à plusieurs reprises la prison.

Après l'avènement du multipartisme et l'élection de Mwai Kibaki, en 2002, Wangari Maathaï devient secrétaire d'Etat à l'environnement entre 2003 et 2005. Elle sera vite déçue de cette expérience et, quand le Kenya se retrouve au bord du chaos dans la foulée de la réélection contestée de Kibaki en 2007, elle accuse ce dernier d'avoir "échoué à protéger ses citoyens et leurs biens". Ce qui lui vaudra, dira-t-elle, des menaces de mort.

Certaines de ses déclarations controversées sur le sida en 2003 – sur lesquelles elle est revenue – avaient cependant suscité des réserves à son égard, notamment de Washington.

Mme Maathai a été mariée un temps à un politicien, qui a divorcé d'elle, la laissant avec trois enfants – Waweru, Wanjira et Muta – et une petite-fille, Ruth Wangari. Son ex-mari lui reprochait d'être "trop instruite, trop forte, trop brillante, trop têtue et trop difficile à contrôler".

Source: © Le monde




...Et en hommage à cette grande dame, je souhaite vous faire partager cette magnifique histoire de Jean Giono, écrite en 1953 et racontée par la sublime voix de Philippe Noiret...

L'auteur d'un d'homme qui plantait des arbres était il visionnaire?

...j'en doute, car en vrai,...

c'est "l'histoire d'une femme qui plantait des arbres"


RANGOUN - La Birmanie a décidé de suspendre un projet controversé de barrage géant financé par la Chine dans le nord du pays, après d'inhabituelles protestations populaires, a indiqué vendredi un responsable gouvernemental à l'AFP.

Le président Thein Sein a indiqué aux parlementaires réunis en session dans la capitale Naypyidaw que la construction du barrage de Myitsone sur la rivière Irrawaddy, dans l'Etat Kachin, serait suspendue jusqu'à la fin du mandat du gouvernement actuel, a-t-il précisé.

Le président a décidé d'arrêter le projet de barrage parce que le gouvernement est élu par le peuple et le gouvernement doit respecter la volonté du peuple, a-t-il encore déclaré.

Alors que les militants birmans testent les limites d'un nouveau régime civil toujours contrôlé par les militaires, de plus en plus de voix s'élevaient contre cette centrale hydroélectrique, dont l'électricité est destinée à la Chine.

Les défenseurs de l'environnement ont notamment dénoncé le fait que des dizaines de villages seraient inondés, qu'au moins 10.000 personnes seraient déplacées et que le barrage aurait un impact irréversible sur une région très riche en biodiversité.

Lors d'une inhabituelle manifestation empêchée sans violence par la police lundi, des participants portaient sur leur T-shirt des slogans appelant à mettre un terme à ce projet.

Et la semaine dernière, un homme qui manifestait seul devant un bâtiment de l'ambassade chinoise à Rangoun avait été arrêté.

En juin, de violents combats avaient éclaté entre des rebelles kachins et l'armée birmane autour de ce barrage qui est devenu un symbole de leur lutte contre le pouvoir central.


Source : ©AFP

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jeudi 29 septembre 2011
La justice brésilienne a ordonné mercredi 28 septembre l'arrêt des travaux du gigantesque barrage hydroélectrique de Belo Monte en plein cœur de la forêt amazonienne, auxquels s'opposaient les Indiens de la région et les mouvements écologistes.

La justice fédérale de l'Etat du Para, dans le nord du pays, a interdit au consortium Norte Energia d'altérer le lit du fleuve Xingu, par "l'implantation d'un port, des explosions, la construction de digues, le creusement de canaux ou tous autres travaux qui modifient son cours naturel" et "portent atteinte à la faune ichtyologique".

Considérée par les autorités comme un élément fondamental pour le développement énergétique du pays, la construction de ce barrage avait soulevé une forte opposition des Indiens, de la population locale et des défenseurs de l'environnement.

"IL N'EST PAS RAISONNABLE QUE LES FAMILLES SOIENT AFFECTÉES"

"Il n'est pas raisonnable de permettre que les innombrables familles, dont la survie dépend exclusivement de la pêche de poissons ornementaux sur le fleuve Xingu, se voient affectées directement par les travaux du barrage hydroélectrique", a estimé le juge.

L’association des éleveurs et exportateurs de poissons ornementaux d'Altamira avait notamment argumenté que les travaux auraient pu provoquer la disparition des principales espèces de poissons de la région.

D'une puissance prévue de 11 200 mégawatts, soit près de 11 % de la puissance installée du Brésil, le barrage de Belo Monte devait représenter le troisième barrage le plus important au monde après ceux des Trois-Gorges, en Chine, et d'Itaipu, à la frontière entre le Brésil et le Paraguay. L'investissement prévu était de 11 milliards de dollars.

L’institut brésilien de l'environnement avait pourtant autorisé sa construction en janvier dernier et confirmé sa décision en juin.

Source © AFP


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Xingu - A luta dos povos pelo rio (Indigenous Brazilians fight Amazon dam project) from João Pavese on Vimeo.

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