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mardi 30 juin 2015
Une opération titanesque est en branle, en Gaspésie, où une carcasse de 50 tonnes doit être transportée vers un dépotoir. Le cadavre d'une baleine noire de l'Atlantique Nord, aussi appelée baleine franche, a été découvert mercredi au large de Percé et laisse croire aux experts qu'elle sera une mine de renseignements pour décrire cette espèce en voie de disparition.

La carcasse de l'animal dérivait entre l'île Bonaventure et le cap Blanc lorsqu'un plaisancier l'a repérée. L'observation de cette espèce à l'état vivant est déjà rarissime - il ne reste que 500 individus dans le monde -, alors cette découverte donne beaucoup d'espoir aux experts.

« Ce sera intéressant de pousser l'investigation et de faire l'acquisition de connaissances physionomiques et physiologiques sur cet animal-là, a expliqué Josiane Cabana, d'Urgences mammifères marins. Nous avons très peu d'information sur la baleine noire, alors nous en profiterons pour prendre une tonne de mesures. »

La carcasse doit être sortie de l'eau pour que les scientifiques puissent procéder à la nécropsie et au dépeçage du cétacé. Déplacer une baleine de 17 mètres de long et pesant 50 tonnes nécessite une logistique hors du commun.

Parcours long et complexe

D'abord, la baleine a été remorquée par un navire des Croisières Julien Cloutier, en fin de journée, mercredi. Elle a été tirée jusqu'à L'Anse-à-Beaufils, où elle a passé la nuit ancrée au fond de la mer.

Hier, un bateau l'a remorquée jusqu'à la ville de Newport, un peu plus au sud. Ce matin, la gigantesque carcasse doit être extirpée de l'eau grâce à un treuil et être installée sur un camion-remorque. Si tout se déroule bien, elle sera transportée dans un dépotoir de Caplan, où l'équipe de Stéphane Lair, de la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal, doit procéder à la nécropsie. L'un des objectifs de cet examen est de déterminer si l'activité humaine peut être responsable de la mort de l'animal.

« Une des causes les plus importantes de la mort des baleines noires, c'est les collisions avec les navires et les empêtrements dans les engins de pêche, explique le Dr Lair, qui espère que la baleine soit encore en assez bon état pour qu'il puisse déterminer ce qui a causé sa mort. Après, nous procéderons à une autopsie standard pour voir s'il y avait une infection ou des parasites et autres éléments du genre. »

Squelette éducatif

Une équipe du Groupe de recherche et d'éducation sur les mammifères marins (GREMM) sera aussi sur place pour dépecer la baleine. Le squelette sera par la suite transporté au Centre d'interprétation des mammifères marins, à Tadoussac, où il servira à des fins éducatives.

« Ça enrichira notre collection qui est déjà très intéressante. La baleine franche a un crâne qui fait pratiquement le tiers de son corps, alors juste au niveau visuel, ce sera très impressionnant. », explique Josiane Cabana, d'Urgences mammifères marins.

La nécropsie et le dépeçage seront pratiqués directement au dépotoir, où il sera possible d'enfouir immédiatement les matières organiques.

Espèces en péril

Des 13 espèces de cétacés qui se trouvent dans le Saint-Laurent, 7 sont en péril. Pour stopper le déclin alarmant de certaines populations, comme celle de la baleine franche, des experts ont mis sur pied des programmes de rétablissement. Certaines baleines sont aussi protégées par la Loi sur les espèces en péril (LEP), qui vise à prévenir leur disparition ou à permettre leur rétablissement. La population de baleines noires de l'Atlantique Nord, qui a été décimée par la chasse à la baleine, a été ajoutée à la liste des espèces en voie de disparition de la LEP en janvier 2005.

La baleine identifiée

La baleine a été identifiée par l'équipe du New England Aquarium de Boston. La femelle, Piper, est connue des scientifiques depuis 1993. À deux reprises dans sa vie, elle s'est empêtrée dans des filets de pêche. Elle faisait partie d'un programme de parrainage. « C'était l'une de nos préférées », a écrit Moira Browm, du New England Aquarium. Piper a eu trois bébés ; le dernier est né en 2013. Il y a donc des chances qu'un foetus soit découvert lors de l'autopsie.

La baleine noire de l'Atlantique Nord


  • STATUT : En voie de disparition. L'Atlantique Nord est le seul endroit au monde où on trouve encore cette espèce.
  • LONGUEUR :  De 15 à 18 m (les mâles sont un peu plus petits que les femelles).
  • POIDS : De 30 à 100 tonnes
  • POPULATION : Environ 500 individus
  • LONGÉVITÉ : Plus de 80 ans


Source © La presse Canadienne
mardi 23 juin 2015
Une équipe pluridisciplinaire de chercheurs français vient de prouver que 7% de la biodiversité terrestre a déjà disparu. 

Ces chercheurs de l'Institut de systématique, évolution et biodiversité, du Centre des sciences de la conservation et de l'université d'Hawaï ont publié leurs travaux dans les Proceedings of the National Academy of Science (PNAS). 

Pour arriver à ce résultat, les chercheurs se sont intéressés aux mollusques terrestres (escargots et limaces). Pour 200 espèces tirées au sort, les chercheurs ont demandé à 35 experts d'évaluer si elles étaient éteintes, encore vivantes ou s'ils ne pouvaient pas se prononcer. En parallèle, toutes les informations existantes depuis deux siècles sur ces 200 espèces ont été rassemblées. "Les résultats des deux approches sont remarquablement concordants. Extrapolés aux autres compartiments de la biodiversité, ces résultats permettent donc d'estimer que nous aurions déjà perdu, non pas 1,3% mais 7% de la biodiversité terrestre de la planète", expliquent les chercheurs dans un communiqué. 

En réalisant cette expérience, les chercheurs ont souhaité s'affranchir d'un biais persistant dans l'évaluation du niveau d'extinction des espèces. 

La statistique de "1,3%" à l'origine de la théorie de la sixième extinction est basée sur la liste rouge de l'UICN pour les oiseaux et mammifères. 

Les chercheurs disposent de données robustes pour ces vertébrés supérieurs mais ces espèces concentrent aussi l'essentiel des efforts de conservation. Ainsi, ce "1,3%" reflète, certes, la crise de la biodiversité (ce chiffre est en effet 100 à 200 fois supérieur au "bruit de fond" de l'extinction naturelle) ; mais il reflète aussi le succès des actions de conservation. Il est donc sous-estimé. De ce fait, les chercheurs ont choisi de s'intéresser aux mollusques terrestres, des invertébrés très peu utilisés pour quantifier plus précisément la crise de la biodiversité.

Source © Florence Roussel / actu environnement




Selon la première «liste rouge des oiseaux, des mammifères et des reptiles» des terres australes et antarctiques françaises, publiée ce printemps, «sur 98 espèces évaluées, un tiers, soit 32, sont menacées» à des degrés divers, a indiqué Bernard Cressens, président du Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) au cours d'une conférence de presse.

Certaines, comme l'albatros d'Amsterdam, la tortue imbriquée et le pétrel géant sont «en danger critique» selon cette liste, établie par le Muséum national d'Histoire naturelle et le Comité français de l'UICN, en partenariat avec la collectivité des TAAF. Cette évaluation montre que de nombreuses espèces ne sont pas à l'abri de l'impact des activités humaines, bien qu'elles vivent dans des zones isolées.

Parmi les menaces, Bernard Cressens cite «les espèces introduites» par l'homme comme les rats, la pêche à la palangre qui «a ravagé certaines espèces», l'apparition de «nouvelles maladies» et «le changement climatique» qui a un impact notamment sur «les zones d'alimentation».

Selon la liste rouge, 10 espèces sur 27 sont menacées sur les îles Eparses, situées autour de Madagascar, 16 sur 58 sur les Terres australes (Crozet, Kerguelen), et 6 sur 13 en Terre Adélie. Les oiseaux sont particulièrement en danger, notamment plusieurs espèces d'albatros, de puffins, de phaétons, de sternes et de pétrels.

L'orque et le dauphin de Commerson sont considérés comme «en danger» dans les Terres australes, de même que la tortue verte sur les îles Eparses. Même le manchot empereur, le plus célèbre habitant de Terre Adélie, est désormais «vulnérable». Selon les auteurs de la Liste rouge, si rien n'est fait, «il devrait connaître un déclin atteignant plus de 80% à l'horizon 2100».

Source © expresse.excite.fr
dimanche 21 juin 2015
Les espèces animales disparaissent environ 100 fois plus rapidement que par le passé. Les estimations les plus optimistes montrent que la faune de la Terre est en train de subir sa sixième extinction de masse, selon une étude publiée vendredi. 

Jamais depuis la dernière extinction de masse il y a 66 millions d’années -celle des dinosaures- la planète n’a perdu ses espèces animales à un rythme aussi effréné, ont rapporté des experts des universités américaines Stanford, Princeton et Berkeley, notamment.

Leur étude, publiée vendredi dans le journal Science Advances, « montre sans aucun doute notable que nous entrons dans la sixième grande extinction de masse », a affirmé Paul Ehrlich, professeur de biologie à Stanford. 

Et les humains feront probablement partie des espèces qui disparaîtront, ont-ils prévenu.

La vie pourrait mettre plusieurs millions d’années à s’en remettre

« Si on permet que cela continue, la vie pourrait mettre plusieurs millions d’années à s’en remettre, et nos espèces elles-mêmes disparaîtraient probablement assez tôt », a précisé Gerardo Ceballos, de l’université autonome de Mexico. Cette analyse s’appuie sur les observations documentées d’extinctions de vertébrés -à savoir des animaux avec squelettes internes comme des grenouilles, des reptiles et des tigres- à partir de fossiles et d’autres bases de données.

Le rythme actuel de disparition des espèces a été comparé aux « rythmes naturels de disparition des espèces avant que l’activité humaine ne domine ». Ces derniers sont difficiles à estimer car les experts ne savent pas exactement ce qu’il s’est produit tout au long des 4,5 milliards d’années d’existence de la Terre.

Si le taux du passé fait ressortir une disparition de deux espèces de mammifères pour 10.000 espèces en 100 ans, alors « le taux moyen de perte d’espèces de vertébrés au siècle dernier est 114 fois supérieur à ce qu’il aurait été sans activité humaine, même en tenant compte des estimations les plus optimistes en matière d’extinction », selon l’étude.

« Nos calculs sous-estiment probablement la sévérité de cette crise »

« Nous insistons sur le fait que nos calculs sous-estiment très probablement la sévérité de cette crise d’extinction, parce que notre objectif était de fixer un bas de la fourchette réaliste en ce qui concerne l’impact de l’humanité sur la biodiversité », a-t-elle relevé.

Les causes de la disparition des espèces comprennent notamment le changement climatique, la pollution et la déforestation. 

D' Après l’Union internationale pour la conservation de la nature, environ 41 % des espèces d’amphibiens et 26 % des espèces de mammifères sont menacées d’extinction.

« Il y a des exemples d’espèces sur toute la planète qui sont littéralement des morts-vivants », a souligné Paul Ehrlich.

Source © AFP

vendredi 19 juin 2015
Le puma concolor couguar a été déclaré espèce éteinte aux Etats-Unis, alors que le dernier spécimen avait été aperçu et tué en 1938. 

Le Puma concolor couguar, qui parcourait autrefois l’Amérique du Nord depuis le Canada jusqu’en Caroline du Sud, est une espèce éteinte et ne mérite plus les protections dans le cadre de l’Endangered Species Act, d’après ce qu’ont déclaré des responsables américains mardi.

La proposition visant à enlever cette espèce de puma de la liste des espèces menacées intervient 80 ans après que le dernier de ces lions des montagnes ait été piégé et tué en Nouvelle Angleterre d’après le Service américain pour la Pêche, la Faune et la Flore sauvages.

Les pumas étaient autrefois des mammifères terrestres largement présents dans l’hémisphère ouest, mais des campagnes d’extermination ont éliminé ce grand chat dans les deux tiers de sa portée géographique, d’après des biologistes spécialistes de la faune et la flore.

Les pumas de l’espèce Puma concolor couguar ont été déclarés menacés en 1973 ; bien que le dernier signalement ait été dans le Maine par un chasseur en 1938 

Le Service pour la Pêche et la Faune et Flore sauvages a lancé en 2011 une large révision du statut du puma, de l’espèce Puma concolor couguar, un cousin du lion des montagnes qui parcourt encore l’ouest américain ainsi que les panthères de Floride, aujourd’hui menacées.

L’agence a déclaré mardi que cette étude menée sur 4 ans, qui incluait 21 Etats et provinces canadiennes et des centaines de signalements remontant jusqu’à 1900, montrait que les pumas étaient parfois signalés dans l’Est américain mais qu’il s’agissait généralement de panthères de Floride ou de lions des montagnes.

Des responsables du gouvernement pensent que l’essentiel de ces grands chats, qui avoisinaient 1,8 à 2,4 mètres de long et pesaient 48 à 63,5 kg, ont disparu dans les années 1800 avec l’arrivée des immigrants européens qui ont tué ce prédateur pour se protéger et protéger leur bétail.

Leur déclin a également été associé à la destruction des forêts pour le bois, qui a poussé la principale proie des pumas, le cerf de Virginie, près du seuil d’extinction, d’après le Service pour les Poissons, la Faune et la Flore sauvages.

La panthère de Floride est la seule population reproductrice de pumas à l’est du fleuve Mississippi, d’après l’agence.

Les lions des montagnes qui ont été aperçus au cours des deux dernières décennies dans le Midwest et ailleurs comprennent un jeune mâle tué en 2011 sur une autoroute du Connecticut.


Source © Actu news environnements
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jeudi 18 juin 2015
Le groupe écologiste Alberta Wilderness Association s'inquiète de la possible disparition de l'omble à tête plate et de la truite fardée dans la province.

Les deux espèces, que l'on retrouve dans le bassin Oldman, situé dans le sud de l'Alberta, sont menacées d'extinction, selon un dernier rapport de l'organisme.

De nombreux facteurs influencent la diminution des populations de ces espèces tels que l'exploitation forestière, le développement de l'industrie pétrolière et gazière, les mines de charbon, la déforestation et l'activité humaine près des cours d'eau.

Selon une spécialiste de la conservation des espèces au sein de l'Alberta Wilderness Association, Brittany Verbeek, l'omble à tête plate et la truite fardée sont essentiels à la santé des cours d'eau.

« Ces truites sont de bons indicateurs en ce qui concerne la santé des rivières et ruisseaux parce que les espèces sont sensibles aux variations de température et à la clarté de l'eau. Alors s'il n'y a pas de végétation qui empêche la sédimentation et maintient l'ombre, les populations de truite vont diminuer. »

Intervention insuffisante

Afin de mieux protéger la truite fardée et l'omble à tête plate, l'un des emblèmes de l'Alberta, le groupe écologiste recommande un moratoire immédiat sur les coupes forestières dans l'habitat des deux espèces, un ordre fédéral imposant la protection de l'habitat de la truite fardée et l'imposition de restrictions concernant l'activité humaine sur les voies navigables autour des habitats en danger.

Selon Brittany Verbeek, la collaboration des deux ordres de gouvernement est nécessaire, car « ils sont responsables de protéger et de récupérer ses espèces ».

L'écologiste aquatique Dave Mayhood se désole du manque d'effort déployé par Ottawa pour protéger les truites en danger. « Jusqu'à présent, le ministère des Pêches et des Océans n'a toujours pas déclaré un ordre de protection de l'habitat ou une déclaration formelle de protection dans les 180 jours suivants la publication d'un plan de réhabilitation de la population albertaine de truites fardées. »

L'omble à tête plate est considéré comme étant une espèce « menacée » en vertu de la Loi sur la faune de l'Alberta, tandis que la truite fardée a été déclarée « menacée » selon la Loi sur la faune de l'Alberta et la Loi sur les espèces en péril.

Source ©  Virginie Bouchard
mercredi 10 juin 2015
La population du bruant auréole ou emberiza aureola de son nom scientifique, a chuté de 90% depuis 1980, à tel point qu'il a quasiment disparu en Europe de l'Est, au Japon et dans une grande partie la Russie, selon une étude du Conservation Biology journal, publication bimestrielle de la Society for conservation biology basée aux Etats-Unis.

En 1997, lorsque ces oiseaux ont commencé à se faire rares, les autorités chinoises en ont interdit la chasse. Mais des millions de ces volatiles connus en Chine sous le nom "d'oiseaux de riz", comme d'autres passereaux, étaient toujours en 2013 capturés et vendus au marché noir, ajoute l'étude.

Plus l'Asie de l'Est devenait prospère, plus la consommation des bruants auréoles augmentait. 

En 2001, un million de ces bêtes ont été englouties dans la seule province du Guangdong, dans le sud de la Chine, selon des estimations citées par les auteurs de l'étude.

Ces oiseaux migrateurs se reproduisent au nord de l'Himalaya et passent l'hiver dans le sud-est asiatique, volant au dessus de la Chine orientale où ils sont chassés depuis plus de 2000 ans, explique de son côté l'ONG BirdLife International.

La nuit, ils se rassemblent en grand nombre pour dormir, ce qui en fait des proies faciles pour des chasseurs munis de filets, ajoute l'ONG.

Conservation Biology établit un parallèle avec le triste sort du pigeon migrateur d'Amérique du Nord, espèce éteinte en 1914 à cause de la chasse intensive.

"La portée et la vitesse de ce déclin est sans précédent parmi les oiseaux présents dans des zones si vastes, à l'exception du pigeon migrateur", dit le principal auteur de l'étude Johannes Kamp, de l'université de Münster (Allemagne), dans un communiqué publié par BirdLife. "Des niveaux élevés de chasse sont également responsables du déclin de la population des bruants auréoles".

Ces oiseaux figurent depuis 2013 sur la liste des espèces "en danger" de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).

Source © AFP





lundi 8 juin 2015
Les dauphins de Maui (Cephalorhynchus hectori Maui) se rapprochent dangereusement de l'extinction. 

Deux nouvelles études mettent en évidence le sort inquiétant des dauphins de Maui, les dernières données révèlent que leur population a atteint le niveau le plus bas jamais enregistré, avec moins de 47 individus restant actuellement en vie. Ces documents viennent d'être présentés durant la réunion annuelle du Comité scientifique de la Commission baleinière internationale (IWC) à San Diego, en début de semaine.

D'après les dernières observations la population des dauphins de Maui se situe maintenant entre 42 et 47 individus, contre 59 en 2010/2011, selon un article de Barbara Maas, Chef de Conservation International des espèces de la "NABU Fondation". Plus grave il ne reste malheureusement plus que 10 à 12 femelles matures vivantes à ce jour.

La population des dauphins de Maui ont fortement diminué depuis les années 1970, principalement en raison des prises accidentelles dans les filets de pêche.

Chaque année au moins quatre dauphins Maui meurent pris au piège dans des engins de pêche dans la région, c'est 54 fois plus qu'une pêche qui se voudrait durable. A ce rythme, les dauphins devraient donc s'éteindre en moins d'une quinzaine d'années, selon un document de la Maas.

Les dauphins de Maui ne vivent que sur la côte ouest du Nord de la Nouvelle-Zélande. Les habitants indigénes, les maoris, Te Ika a Maui, s'en sont inspirés pour définir le propre nom de leur peuple. Ils sont une sous-espèce des dauphins de Hector (Cephalorhynchus hectori hectori), qui ne vivent que dans trois petites zones autour de l'île au Sud du pays.

Pourtant les écologistes tirent la sonnette d'alarme sur l'état des dauphins de Maui depuis des années. En 2012, un groupe de scientifiques réuni par le gouvernement de la Nouvelle-Zélande avait déjà estimé que les filets maillants et la pêche au chalutage étaient responsables de plus de 95 % des décès de dauphins de Maui. Seulement 5 % de l'habitat des animaux est actuellement protégé contre le chalutage, et 19 % contre les filets maillants.

Depuis 2 ans, le Comité scientifique de la CBI exige des mesures de conservation urgentes pour protéger les dauphins. En 2014, son rapport annuel a noté que malgré les petites extensions d'aires protégées, de la Nouvelle-Zélande "la gestion actuelle de la situation est gravement en deçà de celle requise pour renverser le déclin de dauphins de Maui.

" Le rapport poursuit: «...qu'il est de la plus haute priorité de prendre des mesures immédiates qui permettront d'éliminer les prises accidentelles de dauphins de Maui, il est recommandé que les filets maillants et le chalutage soit totalement interdits dans la zone d'habitat des dauphins Maui.

L'UICN et la Société pour les mammifères marins ont émis des recommandations similaires. Dans leur document ils critique le gouvernement de Nouvelle-Zélande pour commencer et son plan de recherche sur cinq ans plutôt que de prendre des mesures immédiates de conservation. 

Un autre document présenté à la réunion de la CBI a constaté que les petites expansions des aires protégées mises en œuvre en 2012 et 2013 étaient totalement inefficaces. Avec ou sans eux, l'étude prédit avec une probabilité de 95 % que la population de dauphins de Maui devrait baisser en dessous des 30 individus en 2033, et 50 % de probabilité en dessous de 10 individus. 

En revanche, si le gouvernement de Nouvelle-Zélande suit les recommandations du comité de la CBI, l'étude prévoit une amélioration considérable, à une probabilité de 40 % d'augmentation de la population.

Au cours des dernières années, de nouvelles menaces pour les dauphins ont émergé avec par exemple les essais sismiques et les activités liées à la production pétrolière et gazière dans et autour de leur habitat.

Les écologistes demandent au gouvernement de la Nouvelle-Zélande de prendre des mesures urgentes. "La Nouvelle-Zélande a jusqu'ici toujours esquivé sa responsabilité dans la protection des derniers dauphins Maui. Depuis 3 ans, les scientifiques de la CBI ont exhorté le gouvernement  à interdire l'utilisation des filets maillants et du chalutage sur l'ensemble de leur habitat. Mais la Nouvelle-Zélande s'obstine pour des raisons purement économiques à courte terme."

© Nature Alerte


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vendredi 5 juin 2015
Trop d’espèces sont menacées alertent l’Union internationale pour la conservation de la Nature et Birdlife international.

Le principe d’une liste rouge n’est pas de donner des bonnes nouvelles. 

Mercredi, dans le cadre de la Green Week, l’Union internationale pour la conservation de la Nature et Birdlife international ont publié leur mise à jour du statut des espèces de poissons et d’oiseaux les plus menacées en Europe.

Bilan : sur les 1.220 espèces de poissons présentes dans les eaux européennes 7,5 % sont menacées d’extinction ; 2,6 % sont « quasi menacés » et l’on manque de données pour une espèce sur cinq (206). C’est parmi les chondrichthyes (raies et les requins) que l’on trouve le plus d’espèces menacées : 40 % sont proches de l’extinction, victimes de leur grande taille et d’un rythme lent de reproduction. Les principales menaces identifiées sont la surpêche, les travaux côtiers, la production d’énergie, les mines, et la pollution.

Pas de quoi se réjouir non plus du côté des oiseaux, indique le rapport de Birdlife international. 18 % des 451 espèces examinées sont menacés à l’échelle de l’Union européenne. Cela représente 82 espèces, dont 11 sont en danger critique d’extinction, 16 en danger et 55 vulnérables. 

Malgré de beaux exemples qui montrent que les efforts de protection et de conservation portent leurs fruits, la situation ne s’améliore guère, puis les chiffres 2015 sont comparables à ceux qui ont été établis une décennie auparavant. « Les espèces d’oiseaux continuent de décliner en raison de multiples menaces comme le braconnage, les pressions agricoles, les espèces invasives, la destruction et la dégradation des habitats », indique le rapport. Le changement climatique et la pollution sont aussi mis en cause par Natagora.

Puffin des Baléares, courlis à bec grêle, bruant auréole, macareux moine, aigle criard, martin-pêcheur, pie,… autant de volatiles qui ont du plomb dans l’aile. Parmi les oiseaux menacés au niveau européen se trouvent sept oiseaux présents en Wallonie : le fuligule milouin, la tourterelle des bois, le vanneau huppé, la pie-grièche grise, la mésange boréale, la grive litorne et le pipit farlouse.

Source © Belga



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lundi 1 juin 2015
Un biologiste marin de Nouvelle-Zélande estime que des mesures drastiques doivent être prises de toute urgence pour sauver les populations de bénitiers géant (Tridacnes géants) dans le Pacifique, ils sont désormais au bord de l'extinction dans une grande partie de la région. 

Le Dr Charley Waters a passé plus de 12 années de recherche pour tenter de rétablir les populations de bénitiers dans le lagon d'Aitutaki aux îles Cook. 

Depuis de nombreuses années, de trop nombreux Tricdanes ont été récolté pour fournir les marchés locaux et internationaux à cinq cents dollars américains sur le marché international. Bien trop rapidement et avant même qu'ils aient pu se reproduire, les populations se sont désormais gravement appauvries.

"J'utilise aujourd'hui le terme d "espèce fonctionnellement éteinte": Il ne reste plus que quelques Tricdacnes dans le lagon, pire, leurs distances de la côte sont bien trop éloignées pour que leur reproduction puisse se produire. Les organisations mondiales les ont classées comme menacées ou en danger, au lieu d'avouer que leur densité est bien trop faible pour que leurs populations restent viables. " 

© Nature Alerte

Tridacne géant ( © Wikipédia)

Le tridacne géant ou bénitier géant (Tridacna gigas) est le plus gros mollusque bivalve. Cette espèce comestible est protégée car elle est en danger d'extinction.

La majorité des espèces sont hermaphrodites simultanés, ils deviennent mâles et peuvent se reproduire entre 2 et 6 ans ; puis par la suite quand ils ont atteint leur taille adulte, ils peuvent produire des ovocytes

Il s'agit du plus grand coquillage du monde : sa coquille peut mesurer 1,5 m et peser 250 kg. Elle ne possède pas de dessin concentrique (écaille). Ils doivent leur nom de bénitier à leur utilisation traditionnelle dans les églises catholiques pour contenir l'eau bénite aux portes d'entrée.


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dimanche 31 mai 2015
Selon les scientifiques, près de la moitié des antilopes saïgas dans le monde seraient mortes depuis le 10 mai. 

Plus de 120.000 de ces animaux menacés d'extinction ont en effet été trouvées sans vie ces deux dernières semaines au Kazakhstan, leur décès mystérieux suscitant des craintes pour l'avenir de cette espèce rare.

Il s'agit d'un phénomène «catastrophique» pour ces antilopes facilement reconnaissables par leur museau allongé qui a l'aspect d'une courte trompette et dont les ancêtres vivaient déjà dans cette région à l'ère glaciaire, s'est alarmé cette semaine le Programme des Nations unies pour l'environnement (Unep). 

La mort était inattendue et rapide: «Les premiers 117 cadavres de saïgas ont été découverts le 10 mai. Onze jours plus tard, il y en avait déjà 28.000», selon l'antenne russe du Fonds mondial pour la nature (WWF).

Une «combinaison de facteurs biologiques et écologiques»

«Cette perte est un coup majeur porté aux efforts de préservation des saïgas au Kazakhstan et dans le monde entier, dans la mesure où 90% de la population globale des saïgas vit dans notre pays», a déploré le vice-ministre kazakh de l'Agriculture, Erlan Nyssanbaïev. «Nous sommes résolus à identifier la cause de ces décès et prendre toutes les mesures possibles pour empêcher la répétition de tels évènements», a-t-il assuré.

Ces morts en masse, survenues en même temps dans trois régions du pays, sont dues à une «combinaison de facteurs biologiques et écologiques», selon les experts. Les animaux auraient été tués par une maladie infectieuse causée par des bactéries du type Pasteurella ou Clostridium.

«La mortalité de 100% pour les troupeaux affectés est tout à fait extraordinaire»

Mais ces «bactéries sont mortelles uniquement pour un animal dont le système immunitaire est déjà affaibli» par des facteurs écologiques comme les pluies abondantes survenues en mai au Kazakhstan, qui auraient pu influer de manière néfaste sur la qualité de l'herbe, précisent-ils.

Le fait qu'aucun animal n'ait survécu dans les troupeaux affectés rend perplexes les scientifiques qui étudient depuis des années le mode de vie et le comportement de ces antilopes. «La mortalité de 100% pour les troupeaux affectés est tout à fait extraordinaire», estime Richard Kock, professeur au Collège vétérinaire royal à Londres, qui s'est rendu récemment au Kazakhstan. Même si les antilopes saïgas, dont la durée de vie oscille en général entre six et dix ans, sont des «créatures avec une résistance très faible», ajoute-t-il.

«Leur population est capable de se reproduire rapidement»

En 1993, la population des saïgas, qui vivent dans les steppes du Kazakhstan, dans l'ouest de la Mongolie et en Russie près de la mer Caspienne, était estimée à un million d'individus, avant de chuter de manière catastrophique. Les autorités du Kazakhstan se vantaient jusqu'ici d'avoir réussi à porter la population de cette antilope de quelque 20.000 têtes en 2003 à plus de 250.000 en 2013.

Mais désormais, il faudra au moins une décennie pour que la population de ces antilopes puisse se rétablir après la maladie, estiment des scientifiques. Le secrétaire exécutif du Secrétariat de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage, Bradnee Chambers, se montre toutefois plus optimiste. 

«Les autorités au Kazakhstan réagissent rapidement à ce désastre et travaillent dur pour résoudre le mystère de ces morts en masse», affirme-t-il dans un communiqué. «Les antilopes saïgas donnent souvent naissance à des jumeaux et leur population est capable de se reproduire rapidement», souligne-t-il.

Source © AFP




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L'État australien du Queensland s'apprête à classer parmi les espèces vulnérables, sur l'ensemble de son territoire, l'emblématique koala, victime de l'urbanisation, de la circulation automobile et des attaques de chiens.

Le koala était déjà au nombre des espèces vulnérables dans le sud-est du Queensland mais les autorités locales ont décidé d'étendre ce statut protecteur à la totalité de l'État.

«Tout le monde aime les koalas et nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour les protéger, aujourd'hui et demain», a justifié dimanche la première ministre de l'État, Annastacia Palaszczuk.

À l'arrivée des premiers colons britanniques en 1788, les koalas étaient plus de 10 millions en Australie. Comme ils vivent haut perchés dans les arbres, leur nombre est difficile à évaluer mais une étude de 2011 évaluait leur population entre 45 000 et 100 000 individus.

Outre la réduction de leur habitat et les prédateurs naturels, les koalas sont décimés par les infections à chlamydiae, une maladie sexuellement transmissible susceptible de provoquer la cécité et la stérilité.

Les koalas figurent également depuis 2002 sur les listes des espèces vulnérables du gouvernement fédéral dans certaines parties des États de Nouvelle-Galles-du-Sud, du Queensland et de la capitale Canberra.

Source © AFP
jeudi 28 mai 2015
La guerre produit parfois des dommages imprévisibles et, bien que le coût humain de ce conflit soit le centre majeur de nos préoccupations, il peut aussi avoir des conséquences mortelles pour la faune. 

Selon un rapport de la BBC, l'Ibis chauve en voie critique d'extinction en Syrie pourrait en faire immédiatement les frais.  

En effet, on est sans nouvelle d'une toute petite colonie découverte en 2002 et qui est située prés de Palmyre

En 2013, une seule femelle sauvage de l’espèce Ibis Chauve est revenue de son hivernage en Ethiopie dans ses anciens quartiers de reproduction prés de Palmyre. Pour aider à sa reproduction, trois oiseaux mâles détenus en captivité était conservés dans la région afin d'assurer la survie de cette très ancienne colonie. 

Les trois oiseaux mâles ont été abandonnés la semaine dernière lorsque leurs gardes bédouins ont fui les combats. 

$ 1,000 de récompense 

La Société pour la protection de la nature au Liban (SPNL) a offert une récompense de 1000 $ à toute personne qui peut fournir des informations sur ce dernier oiseau sauvage restant en Syrie. 

Appelée Zénobie, elle était la dernière femelle d'Ibis Sauvage à suivre l'ancienne route de migration. Sa disparition pourrait voir l'extinction complète de l'espèce sauvage en Syrie. 

Ces oiseaux étaient autrefois commun dans les grandes régions de l'Europe, de l'Afrique et du Moyen-Orient. Le Maroc et la Syrie étaient ces derniers bastions, les derniers 95% d'Ibis Chauves vraiment sauvages sont maintenant concentrés dans une sous-population au Maroc.

Avec la guerre la situation de la présence de l'Ibis chauve en Syrie est désormais vraiment sombre, plus personne n'a de nouvelle des 4 derniers spécimens connus.

© Nature Alerte

mercredi 27 mai 2015
70 pélicans frisés (Pelecanus crispus) ont été retrouvés morts à Atyrau Oblast, a rapporté le bureau de presse du ministère de l'Agriculture du Kazakhstan. 

Les Pélicans ont été retrouvés dans les eaux peu profondes d'un delta d'une rivière dans le district de Kigach Kurmangazy lors d'une campagne de comptage d'oiseaux par la société North Caspian Operating.  

Les pélicans frisés sont répertoriés dans le Livre rouge des espèces menacées d'extinction du Kazakhstan. 

Il y a environ 2000 couples de pélicans frisés connus au Kazakhstan. Leurs aires de nidification se répartissent dans les bassins de la région de l'Oural, le long de la côte de la mer Caspienne et dans le Torgai et les réserves de Naurzum. 

Ce grand oiseau est le plus grand des espèces de pélicans et l'une des plus grandes espèces d'oiseaux connues. Il mesure entre 160 et 183 cm de longueur, pése de 7,25 à 15 kg et deploie une envergure comprise entre 290 à 345 cm. Son poids moyen est d'environ 11,5 kg, ce qui le rend l'un des oiseaux les plus lourds de la planète. 

© Nature Alerte

L'Amazone vineuse, un perroquet à la poitrine violette originaire du Brésil, d'Argentine et du Paraguay est en «grave danger» d'extinction à cause de la réduction de son habitat, affirme une étude rendue publique mardi.

Réalisée dans ces trois pays d'Amérique du Sud, l'étude a montré qu'il ne reste que quelque 3000 spécimens d'Amazone vineuse - Amazona vinacea de son nom scientifique - dans le monde, la plupart au sud du Brésil.

Selon le projet Charao, qui a pris fin en mai et a été réalisé par des universités et instituts des trois pays, 91% des Amazones vineuses, aussi appelées bourgogne, se trouvent au Brésil (soit 2857 oiseaux), 143 en Argentine et 133 au Paraguay.

Ces perroquets vivent essentiellement dans la forêt atlantique de Santa Catarina (sud du Brésil), dans le sud-est du Paraguay et la région de Misiones, et dans le nord-est de l'Argentine.

Au Brésil, le territoire «naturel» de ce perroquet a été «réduit à 8% de sa taille originale», selon un communiqué de la Fondation du groupe Boticario qui a financé l'étude.

Depuis 2012, le perroquet est classé «en danger» d'extinction par l'Union internationale pour la conservation de la nature, mais «il n'y avait pas d'informations fiables sur la réelle dimension de sa population actuelle ni sur sa distribution exacte», précise le communiqué.

La population de cette espèce est 25% inférieure aux estimations qui avaient été faites, a averti Malu Nunes, directrice de la Fondation Boticario, pour qui ce perroquet devrait être classé «en danger critique» d'extinction.

Des campagnes contre la commercialisation des perroquets (déjà interdite au Brésil si elle ne provient pas d'élevages) vont être réalisées et des actions mises en oeuvre telles que l'installation de nids dans la forêt pour augmenter les possibilités de reproduction.

Le groupe Boticario, qui produit notamment des cosmétiques et parfums, a créé en 1990 sa fondation privée pour la conservation de la nature.

Source © AFP

jeudi 14 mai 2015
Le caribou des bois dans le nord la Colombie-Britannique risque désormais l'extinction et pourrait devenir la première sous-population d'une espèce à disparaître au Canada alors que celle ci est sous la protection du gouvernement. 

"Actuellement, nous observons le déclin, la disparition, et peut-être même à l'extinction du caribou des bois (Rangifer tarandus caribou), une espèce clé emblématiques et culturels de la région" ont déclare Chris Johnson et Libby Ehler, chercheurs de l'Université du Nord. 

Le gouvernement poursuit pourtant sa stratégie de sauvegarde qui comprend la reproduction en captivité, la protection et le contrôle des prédateurs dans leurs habitats. Depuis plusieurs années, une réserve de 2,2 millions d'hectares de terres et forets a été mise en place pour protéger l'habitat. Mais malgré cela, le troupeau de Burnt Pine s'est localement éteint en 2009, et les quelques autres troupeaux observés font désormais moins de 50 individus. 

"Bien que les facteurs conduisant à l'extinction d'une espèce sont complexes, les impacts cumulatifs du développement industriel dans la région sont corrélatif, sinon, le facteur causal principal de ce déclin spectaculaire." Nos dernières études ont révélé que le développement industriel, y compris l'exploitation forestière, les forages pétroliers et gaziers, la construction importante de pipelines et de routes dans nos forets a totalement fracturé l'habitat du caribou. 

Dans un e-mail, Steve Thomson, ministre des Forêts, des Terres et des Ressources naturelles pour la Colombie-Britannique, a déclaré que le gouvernement «reconnaît que la restauration et la protection de l'habitat sont un élément nécessaire à la sauvegarde des derniers troupeaux de caribous. Cependant, nous savons aussi que la protection de l'habitat ne suffit pas. Voilà pourquoi nous allons aussi prendre des mesures concernant leur prédateur le loup". 

Craig Pettitt, un administrateur de la Valhalla Wilderness Society, l'un des premiers sonneurs d'alerte environnemental concernant le caribou, a déclaré que ces dernières recherches prouvent que la stratégie de protection du gouvernement ne fonctionne pas. 

"Nous avons maintenant des preuves scientifiques que les caribous sont en train de disparaître à cause du développement industriel dans leur habitat", at-il dit. 

"Pour les sauver nous devons mettre un terme définitif à la destruction des forets" 

M. Pettitt affirme que le gouvernement s'obstine à ne sauver que les hautes terres d'altitude, qui a peu ou pas de valeur pour l'exploitation forestière, tout en permettant le développement anarchique dans les riches fonds des vallées, sans prendre de mesure concernant les valeurs des ressources nécessaires à la protection de la faune.  

Dans une déclaration commune, plusieurs ONG ont déclaré que «l'abattage à venir des prédateurs des caribous sans protection suffisante de l'habitat est totalement futile." 

© Nature Alerte




Les scientifiques avertissent que la population des campagnols amphibie (rat d'eau) au Pays de Galles est actuellement en déclin extrêmement rapide et risque désormais l'extinction. 

Le chercheur  Glandwr Cymru a observé une "baisse spectaculaire" des campagnols amphibie dans les régions de Powys, du Denbighshire et du Wrexham au cours des 15 dernières années 

Stuart Moodie confirme même que les rats d'eau sont probablement les mammifères les plus touchés par le déclin rapide des espèces au Royaume-Uni

Cette baisse impressionnante de la population des rats d'eau est attribuée à la perte de son habitat, de l'agriculture intensives et de la pollution.

Les scientifiques exhortent la population et riverains des rivières et des canaux à enregistrer et à déclarer leurs observations aux autorités pour aider à prévenir son extinction. 

© Nature Alerte


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mardi 12 mai 2015
Deux familles de petits singes rarissimes -sept tamarins-lions dorés et dix ouistitis argentés- ont été volés dans la nuit de samedi à dimanche au zoo de Beauval à Saint-Aignan-sur-Cher dans le centre de la France, a annoncé lundi soir Rodolphe Delord, le directeur du zoo.

"Ce sont des singes extrêmement rares, extrêmement fragiles qui font partie de programmes d'élevage internationaux et qui ne nous appartiennent pas. Les tamarins-lions dorés appartiennent au gouvernement du Brésil. C'est très dommageable pour la conservation de l'espèce. Ce sont des espèces extrêmement menacées", a-t-il déclaré. 

"Nous ne savons absolument pas comment un tel acte a pu se produire", a-t-il ajouté. Le zoo, doté de viédo-surveillance et d'un système d'alarme, est surveillé par des "patrouilles de sécurité de jour comme de nuit", a-t-il précisé. "L'enquête est en cours. Nous attendons plusieurs visionnages de vidéo surveillance", a-t-il souligné. 

Les voleurs "sont des connaisseurs. Ils savaient exactement lesquels prendre", selon M. Delord.

Toutes les gendarmeries de France sont informées, ainsi que les services vétérinaires, a prévenu le directeur du zoo. "Il est indispensable que nous retrouvions ces animaux extrêmement rapidement. Ils sont interdits à la détention chez les particuliers et à la vente. Ils sont très difficiles à nourrir. Ce sont des singes qui doivent être détenus par des spécialistes. Nous espérons vraiment les retrouver et les récupérer rapidement", a-t-il encore précisé. 

"L'un des tamarins est sous soins intensifs. Il a une blessure importante à la queue. Il a besoin de soins quotidiens", a-t-il encore averti ajoutant "je ne vois absolument pas ce qu'ils peuvent en faire".

Source: Belga
lundi 11 mai 2015
Le rythme du massacre des rhinocéros s'est encore accéléré en Afrique du Sud, avec 393 animaux tués par des braconniers sur les quatre premiers mois de l'année. 

C'est 18% de plus que pour la même période en 2014, selon la ministre de l'Environnement Edna Molewa.

Le célèbre parc national Kruger, à la frontière avec le Mozambique, reste le plus touché: 290 animaux y ont été abattus, contre 212 un an plus tôt, a précisé la ministre lors d'une conférence de presse.

Cette progression du braconnage malgré l'intervention de l'armée est d'autant plus inquiétante que l'on approche du moment où la mortalité va être supérieure aux naissances parmi les quelque 20'700 rhinos sud-africains, qui représentent environ 80% de la population mondiale.

Elle s'explique par la vente à prix d'or des cornes en Asie, en particulier au Vietnam où elles sont prisées dans la médecine traditionnelle. La corne des rhinocéros est pourtant exclusivement composée de kératine, comme les ongles humains.

Les records sont tristement battus les uns après les autres: les statistiques officielles montrent que 1215 rhinocéros avaient été abattus par des braconniers en Afrique du Sud en 2014, contre 1004 en 2013, 668 en 2012, 448 en 2011, 333 en 2010, 122 en 2009, 83 en 2008 et seulement 13 en 2007.

En-deçà de la réalité

Or, de nombreux spécialistes estiment que ces chiffres sous-estiment la réalité, des carcasses échappant au macabre recensement des rangers.

Edna Molewa a quand même voulu se montrer optimiste dimanche, estimant que les efforts du gouvernement sud-africain pour lutter contre le braconnage "portent leurs fruits" même si certaines stratégies doivent être affinées.

"Nous sommes sur le pied de guerre, nous pensons vraiment que ce combat devra être gagné et nous allons gagner", a-t-elle déclaré, notant que le nombre d'arrestations progresse.

Les autorités sud-africaines ont mis à l'abri des rhinocéros du parc Kruger dans des zones spécialement protégées et 192 bêtes ont été placées ailleurs en Afrique du Sud et dans les pays voisins. Plus de 200 rhinocéros doivent également être vendus au secteur privé.


Source © ATS  



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jeudi 7 mai 2015
Eléphant, hippopotame, zèbre ou gorille... font partie des 74 espèces à être menacées de disparition. De nombreuses ONG de protection animales, dont la Fondation 30 Millions d'Amis, tirent la sonnette d'alarme.

Une nouvelle étude américaine de l'université de l'Etat d'Oregon attire l'attention sur la disparition prochaine de 74 grandes espèces herbivores de plus de 100 kg. Eléphants, rhinocéros, girafes, chameaux, zèbres, tapirs ou encore gorilles... tous sont concernés. 

Publiée dans le magazine Science Advances (01/05/15), elle montre qu'au total ce sont 60 % des herbivores, principalement en Afrique ou en Asie, qui sont menacés d'extinction. A titre d'exemple, entre 2002 et 2011, le nombre d'éléphants d'Afrique centrale a baissé de 62 %. Environ 100 000 de ces animaux ont été braconnés entre 2010 et 2012. En 2011, c'est le rhinocéros noir d'Afrique qui s'est éteint.

« Une double menace » 

Les chercheurs s'attendaient à ce que « le changement d'habitat soit le principal facteur du déclin de ces espèces ». Mais en réalité « les résultats ont montré que les herbivores étaient victimes d'une double menace : la chasse menée par les hommes et le changement d'environnement », analysent les spécialistes.

Evidemment, cette disparition programmée impacte aussi la chaine alimentaire et pourrait donc menacer d'extinction de grands animaux carnivores ou encore des petits mammifères.

Source © Fondation 30 Millions d'Amis

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