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lundi 27 juillet 2015
Depuis quelques jours, en amont du village de Plazac, le ruisseau le Vimont est à sec. L'orage de la mi-juin n'a pas été suffisant pour faire remonter le niveau du cours d'eau, déjà très bas 

Quelques flaques subsistent mais l'eau qui stagne, réchauffée par les fortes températures, ne permet plus aux poissons de vivre.

Les responsables locaux de la pêche, Didier Leyrat et Patrick Galbadon, ont pu constater la mort de nombreux poissons. Ils ont comptabilisé une vingtaine de truites et même des écrevisses.

« Le mal est fait »

Ils ont prévenu la fédération et déplorent qu'aucune pêche de sauvegarde n'ait pu être faite.

« C'est une catastrophe, le tarissement va déséquilibrer et détruire la faune et la flore aquatiques », se désolent, démunis, les deux responsables de la société de pêche Le Barbeau des Eyzies. S'il espère que les précipitations fassent remonter le niveau des cours d'eau, Didier Leyrat ne peut que constater : « Le mal est déjà fait. »

Source © Alain Marchiez / Sud Ouest
Hier matin, un habitant de Gondrexange a eu une très mauvaise surprise. Tout près de son chalet, à la surface du petit étang communal qu’il a l’habitude d’admirer, des centaines de poissons flottaient, le ventre à l’air. Carpes, silures d’un mètre de long, et autres espèces prisées des pêcheurs : une véritable hécatombe.

Immédiatement prévenu, le commandant Gilliot, chef du centre de secours de Gondrexange, s’est rendu sur place. Face à l’ampleur du phénomène, il a fait appel à une cellule spécialisée de Saint-Avold et à un expert de Sarreguemines pour déterminer les causes de cette mortalité soudaine et massive des poissons de l’étang.

Rapidement, la thèse de la pollution a été écartée. Les tests ont révélé que le plan d’eau, qui borde le canal de la Marne au Rhin, ne contenait quasiment plus d’oxygène. Un taux dix fois inférieur à la moyenne. Les poissons sont donc morts par asphyxie.

Pour sauver ceux qui pouvaient encore l’être, les pompiers ont passé une bonne partie de la journée à pomper l’eau de l’étang, à la recharger en oxygène à l’air libre, avant de la déverser à nouveau dans le plan d’eau.

Les fortes chaleurs et surtout la sécheresse de ces dernières semaines sont probablement à l’origine de cet épisode de mortalité. Le grand étang, de l’autre côté du canal, n’a pas été touché.
vendredi 17 juillet 2015
Les Australiens aiment leurs koalas mais n'ont visiblement pas le même amour pour leurs chats. 

Lors du sommet de la faune à Melbourne, le ministre de l'Environnement Greg Hunt a annoncé que dans les prochaines années, deux millions de chats sauvages seraient tués au nom de la protection de l'environnement. 

D'après le ministre, "d'ici 2020, je veux voir deux millions de chats sauvages abattus, cinq nouvelles îles et 10 nouveaux continents libérés de ces animaux et des mesures de contrôle appliquées sur 10 millions d'hectares". Le gouvernement prévoit d'utiliser des appats empoisonnés et la mise en place d'une application smartphone afin de signaler les chats aux autorités.

Le ministre justifie sa décision :"C'est très important de souligner que nous ne haïssons pas les chats. Nous ne pouvons plus tolérer les dommages qu'ils font à notre faune". D'après les scientifiques australiens, les chats sauvages seraient responsables de l'extinction de 28 espèces de mammifères depuis deux siècles et menaceraient la survie de 120 autres espèces.

Les chats sauvages ont été introduits en Australie par les colons dès le XVIIème siècle et seraient plus de 30 millions aujourd'hui.

Source © Purebreak.com
vendredi 10 juillet 2015
La rivière était considérée comme la plus nourricière du département. Elle a été touchée la semaine dernière par une pollution.

Après la pollution de l'Arre, vendredi dernier, un petit groupe de bénévoles a parcouru le cours d'eau sur 400 m pour ramasser les poissons morts sur la commune d'Avèze. Cette démarche a été organisée dans un souci sanitaire mais aussi pour préserver l'image de marque du territoire la veille de l'arrivée des touristes.

Une pollution d'origine accidentelle

Pour Patrick Courant, président de la société de pêche, le bilan est lourd. "Plus de six cents truites, des centaines d'autres poissons et d'écrevisses de toutes tailles sont mortes. Certaines truites mesuraient plus de 30 cm. Et c'est sans compter la destruction d'innombrables truitelles de l'année. La colère des pêcheurs est légitime. Ils demandent réparation." Cette pollution est d'origine accidentelle. Le produit en cause provient d'une scierie de Molières-Cavaillac.

L'Arre était considérée autrefois comme la rivière la plus nourricière du département grâce notamment à son milieu calcaire. Ces dernières années, elle le redevenait assurent les pêcheurs. La population de truites dans les rivières cévenoles est de souche méditerranéenne pure, parfaitement adaptée à son milieu. Un des objectifs de la société de pêche de l'Arre est de "parfaire sa connaissance génétique du milieu aquatique local très riche et varié pour adapter ses pratiques".

Source © Midi Libre

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Des milliers de poissons ont été retrouvés morts flottant dans le canal à Anderlecht, révèle la Dernière Heure. 

Bruxelles-Environnement a prélevé des spécimens afin de déterminer la cause de cette hécatombe.

Les poissons ont été retrouvés entre le quai de Biestebroek à Anderlecht et l'écluse de Molenbeek, porte de Ninove, précise le journal. 

mercredi 8 juillet 2015
Des milliers de poissons morts et les crabes ont été retrouvé à la surface des bassins des exploitations piscicoles de Bengbu dans l' Anhui au cours de ces derniers jours. La pollution de l'eau de la rivière Huihe Huaihong en est la principale cause selon les autorités. 

Bengbu a connu des pluies torrentielles depuis le 24 Juin dernier, l'eau du lac Zhangjia en aval de l' Huaihong a pris une couleur d'encre trouble et nombres de poissons sont morts. 

On a jamais assisté à une telle pollution à grande échelle dans la région affirme un éleveur, l'incident a entraîné des pertes financières d'environ 300 000 RMB. 

© Nature Alerte


lundi 6 juillet 2015
Les agents forestiers ont récupéré les carcasses d'environ 5000 animaux sauvages, y compris neuf lions, 20 cerfs axis dans trois districts du talukas en Inde. Tous ces animaux avaient été emporté dans la crue subite de la rivière Shetrunji la semaine dernière. 

Le département des forêts de Bhavnagar a publié vendredi une déclaration donnant tous les détails des animaux sauvages qui est morts dans les inondations. 

"Nos 30 équipes ont fouillé les boues pendant une semaine. Nous avons retrouvé les corps de 1255 animaux sauvages, y compris quatre lions asiatiques qui ont été emportés dans les eaux en crues de la rivière Shetrunji dans la région de Bhavnagar, a déclaré GS Singh, conservateur adjoint des forêts. 

© Nature Alerte

mardi 30 juin 2015
Les chercheurs ont examiné de plus près la maladie fongique mortelle qui touche désormais les serpents de l’Amérique du nord et ont constaté qu'elle est étrangement similaire a celle causé par le champignon qui cause le syndrome du nez blanc chez les chauves-souris. 

Le champignon du serpent, appelé "Ophidiomyces ophiodiicola" possède des traits qui lui permette de persister dans une large gamme d'habitats et semble pouvoir infecter plusieurs espèces

"Le champignon qui tue les serpents est remarquablement similaire dans sa biologie fondamentale au champignon qui a déjà tué des millions de chauves-souris", a déclaré Andrew Miller, l'un des auteurs d'une nouvelle étude, dans un communiqué. 

"Il se développe dans le sol et semble pouvoir s'adapter à une large gamme de substances nutritive, il possède en outre un grand nombre d'enzymes équivalent au champignon qui touche la chauve-souris de manière persistante." 

Les champignons qui touchent de façon mortelle les serpents et les chauves-souris ont émergé en Amérique du Nord au milieu des années 2000. 

Le champignon du serpent consomme de la kératine, qui est un ingrédient clé dans les écailles des serpents. Il peut causer des croûtes, des nodules, une mue anormale, des ulcères sur la peau des serpent. La mortalité chez les serpents touchées est de 100 pour cent.

"L'Ophidiomyces ophidiicola est une maladie infectieuse émergente», a déclaré Frank Gleason, co-auteur de cette nouvelle étude. 

"Parce qu'il peut se développer dans un large éventail de conditions environnementales, il est très virulent, il pourrait être s'étendre à de nouveaux habitats et toucher les serpents de compagnie. 

Nous devons être très vigilants, il peut se propager rapidement par le commerce international des animaux, infectant de nombreuses autres espèces de serpents dans le monde entier."

En raison de sa ressemblance avec le syndrome du nez blanc, les chercheurs travaillent aujourd'hui à une meilleure compréhension de la maladie qui a déjà tué des millions de chauves souris aux états unis et aux canada. Ils ont même formé une équipe de travail dédiée.  Les chercheurs examinent actuellement les liens qui semblent les réunir. 

© Nature Alerte



mardi 23 juin 2015
Neuf rorquals communs, une espèce menacée de baleines ont été retrouvés morts au large de l’Alaska. Les scientifiques étudient leur mort mystérieuse pour en déterminer les causes.

Les baleines mortes ont été découvertes dans les eaux de Kodiak Island, au large de la côte sud de l’Alaska, jusqu’à Unimak Pass à la pointe est des îles Aléoutiennes, d’après ce que des chercheurs de l’Université de Fairbanks ont déclaré.

Le nombre de baleines mortes signalées depuis fin mai intrigue les chercheurs qui ne recensent généralement qu’un rorqual commun mort tous les deux ans dans cette région, d’après Kate Wynne, une spécialiste des mammifères marins de l’Université de Fairbanks.

« C’est très étonnant pour un certain nombre de raisons » a déclaré Kate Wynne. Elles semblent être toutes mortes au même moment. Et ce qui est étrange c’est qu’elles appartiennent toutes à la même espèce, à l’extinction d’une baleine à bosses découverte dans un autre endroit ».

Après la baleine bleue, le rorqual commun est le deuxième plus grand mammifère vivant dans le monde. Les baleines, qui vivent dans toutes les eaux profondes des océans majeurs, ont été inscrites à la catégorie des espèces menacées aux Etats-Unis depuis 1973.

Les baleines ne présentaient aucun signe de blessure.

« Jusqu’à présent, c’est un réel mystère environnemental » a déclaré Kate Wynne.

Les rorquals communs vivent en groupes de deux à sept et vivent en moyenne 80 ans, d’après la NOAA. Les adultes peuvent atteindre 21 mètres de long et peser près de 45 tonnes.

Source © actualités news environnement

lundi 22 juin 2015
Des centaines de saumons Chinook ont été retrouvés morts dans les rivières de l'Oregon la semaine dernière. Les températures de l'eau anormalement élevées sont responsables de cette hécatombe.  

Les faibles neiges accumulées liées à une sécheresse historique a empêché le ruissellement des eaux glaciales de pénétrer dans les rivières et de refroidir nos rivières, selon les hydrologues fédéraux. 

Les températures dans la rivière Willamette, un affluent de la rivière Columbia, ont augmenté de 21 degrés Celsius à 24 degrés Celsius en moins d'une semaine, c'est environ 6,5 degrés supérieur à la normale a rapporté Rick Swart, le porte-parole de l' Oregon Department of Fish and Wildlife. 

 © Nature Alerte  
jeudi 18 juin 2015
Des milliers de méduses de type Rhizostoma pulmo se sont échouées sur une plage du pays de Galles dans le Carmarthenshire au Royaume-Uni. 

Elles ont été retrouvé sur la plage de Cefn Sidan ce week-end avec une 50 d'autres qui ont été repéré dans le port de Burry . 

Les membres du conseil de Carmarthenshire affirment que ces méduses qui peuvent atteindre environ 90 cm de diamètre ont été attirés dans la région en raison des températures anormalement chaudes de la mer de ces derniers jours, augmentant du même coup le plancton dont elles se nourrissent et qui y prospère. 

Même si elles ne posent pas une menace pour la santé, il est conseillé de ne pas perturber ou toucher les méduses. 

Rory Dickinson, gestionnaires des parcs locaux a déclaré:

"Elles font une apparition chaque année, mais leur nombre a augmenté cette année, en partie en raison de la vague de chaleur et de l'évolution chimiques des eaux en mer. Le nombre de  méduses dans la région a considérablement augmenté au cours des dernières années en raison du changement climatique. Les hivers relativement doux au Pays de Galles ont permis au plancton d'augmenter et d'attirer leur prédateur naturel, la méduse de baril. 

Le mois dernier, des dizaines de milliers d'entre elles avaient été repéré le long de la côte du Devon et des Cornouailles. 

© Nature Alerte


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jeudi 11 juin 2015
Entre 20 000 et 100 000 poissons sont morts dans la rivière Conewago à la suite d'un incendie dans l'énorme usine de Miller Chemical qui fabriquait des produits chimiques et des fertilisants agricoles dans le comté d'Adams en Pennsylvanie aux Etats Unis.

La population est appelée à ne pas s'approcher des abords de la rivière polluée.

Des milliers de résidents du comté d'Adams sont toujours sous restriction d'eau

John Repetz, le porte-parole du ministère de la protection de l'environnement de l'Etat, a confirmé qu'il n'y avait aucun doute sur l'origine de la pollution. L'eau de ruissellement qui a servi à lutter contre l'incendie a contaminé le ruisseau riverain de l'usine.

Nous ne savons toujours pas quels sont les produits chimiques qui ont contaminé l'eau de la rivière, des examens sont en cours. En revanche la coloration du ruisseau qui a suivit l'incendie est dû à des colorants dans certains contiennent des produits chimiques. 

La commission Fish & Boat estime qu'au moins 20 000 poissons sont déjà morts et que le bilan risque d'augmenter à plus de 100 000, selon son porte-parole Eric Levis. La perte de la faune est énorme, nous avons observé la présence de poissons morts sur plus de 20 kilomètres.

Les autorités sanitaires des comtés touchés exhortent la population riveraine à éviter l'approche des abords du ruisseau Conewago: 

"Ne touchez pas à l'eau du ruisseau, ne touchez pas aux poissons morts." 

Le ruisseau traverse Conewago Paradise, Dover, Washington, Warrington, Conewago, Newberry et les cantons Est de Manchester, ainsi que York Haven.

© Nature Alerte


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mercredi 10 juin 2015
Vendredi 5 juin, des milliers de poissons ont été retrouvés morts, échoués sur la plage de la réserve naturelle Moëze-Oléron à Saint-Froult, près de Rochefort. Ce sont des gestionnaires de la réserve qui ont découvert l'hécatombe.

Tout la côte de la réserve est concernée, soit 4,5 km de long. Et certainement au-delà.

Une enquête a été ouverte auprès de la gendarmerie et de la Direction départementale des territoires et de la mer.

"Il y a un poisson tous les 10 mètres. Ça peut aussi aller jusqu'à 10, voire 15 poissons tous les 10 mètres", constate Pierre Rousseau, garde-technicien à la réserve, qui note que toute la côte de la réserve, soit 4,5 km, est concernée. Et certainement au-delà

On ignore encore les raisons de cette surmortalité spontanée.

Les poissons échoués sont des mulets à une écrasante majorité, peut-être 90%. On a quelques congres et des anguilles aussi".

Une enquête a été ouverte auprès de la gendarmerie et de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) pour déterminer les causes de cette surmortalité spontanée. Quelques spécimens seront analysés pour déterminer si une cause biologique, comme une bactérie, est à l'origine de l'hécatombe. 

Source © Sud Ouest



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Des milliers de poissons sont morts dans la rivière de Drumcamogue à Limerick en Irlande. 

Les autorités locales surveillent de trés près cet incident en association avec l' "Inland Irlande Pêches".

Un porte-parole de la ville a confirmé qu'un nombre considérable de truites et de saumons ont été tué". Une pollution de source agricole en est la cause la plus probable et le Conseil du comté de Tipperary tente actuellement d'en identifier la source. 

Le Maire se veut toutefois rassurant et affirme qu'il n'y a aucun danger pour l'approvisionnement en eau de la ville.

© Nature Alerte
Échoués au fond de lit ou flottant à plat sur l'eau... Plus d'une centaine de poissons ont été retrouvés morts, ce mardi après-midi, dans la Brague. Sous le pont au niveau de la Siesta, sur la route du bord de mer à Antibes.

«Nous avons fait des reconnaissances sur une partie du fleuve en remontant jusqu'à Biot, explique Jean-Marie Aicardi, de la Protection civile d'Antibes. Et n'avons constaté aucune pollution d'origine organique.»

Accompagnés de sapeurs-pompiers, les agents de la protection civile ont réalisé plusieurs prélèvements (Ph neutre, taux d'oxygène, température...) Des analyses qui n'ont rien révélé d'anormal. Tout au plus une température de l'eau légèrement élevée (24°).

Les poissons auraient-ils eu un coup de chaud fatal? Difficile à croire. Ce matin, les agents de la protection civile poursuivent leurs investigations en gardant un œil sur les branchies des poissons de la brague.

La population du bruant auréole ou emberiza aureola de son nom scientifique, a chuté de 90% depuis 1980, à tel point qu'il a quasiment disparu en Europe de l'Est, au Japon et dans une grande partie la Russie, selon une étude du Conservation Biology journal, publication bimestrielle de la Society for conservation biology basée aux Etats-Unis.

En 1997, lorsque ces oiseaux ont commencé à se faire rares, les autorités chinoises en ont interdit la chasse. Mais des millions de ces volatiles connus en Chine sous le nom "d'oiseaux de riz", comme d'autres passereaux, étaient toujours en 2013 capturés et vendus au marché noir, ajoute l'étude.

Plus l'Asie de l'Est devenait prospère, plus la consommation des bruants auréoles augmentait. 

En 2001, un million de ces bêtes ont été englouties dans la seule province du Guangdong, dans le sud de la Chine, selon des estimations citées par les auteurs de l'étude.

Ces oiseaux migrateurs se reproduisent au nord de l'Himalaya et passent l'hiver dans le sud-est asiatique, volant au dessus de la Chine orientale où ils sont chassés depuis plus de 2000 ans, explique de son côté l'ONG BirdLife International.

La nuit, ils se rassemblent en grand nombre pour dormir, ce qui en fait des proies faciles pour des chasseurs munis de filets, ajoute l'ONG.

Conservation Biology établit un parallèle avec le triste sort du pigeon migrateur d'Amérique du Nord, espèce éteinte en 1914 à cause de la chasse intensive.

"La portée et la vitesse de ce déclin est sans précédent parmi les oiseaux présents dans des zones si vastes, à l'exception du pigeon migrateur", dit le principal auteur de l'étude Johannes Kamp, de l'université de Münster (Allemagne), dans un communiqué publié par BirdLife. "Des niveaux élevés de chasse sont également responsables du déclin de la population des bruants auréoles".

Ces oiseaux figurent depuis 2013 sur la liste des espèces "en danger" de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).

Source © AFP





lundi 8 juin 2015
Après l'Europe et les Etats-Unis, l'Afrique du Sud est à son tour touchée par la disparition des abeilles, indispensables pollinisatrices d'un grand nombre d'espèces végétales nécessaires à l'alimentation humaine. Une épidémie de loque américaine, une maladie mortelle pour les ruches causée par un germe, est en train de faire des ravages, pour la première fois dans l'histoire récente du pays, explique Mike Allsopp, agronome spécialiste des abeilles à Stellenbosch, dans l'arrière-pays du Cap. 

"C'est exactement la même chose qui se passe partout dans le monde", dit-il. Les abeilles attrapent des maladies parce qu'elles sont "stressées par les méthodes d'apiculture intensive, les pesticides et la pollution", alors qu'"autrefois, elles étaient moins vulnérables", dit-il. Elles souffrent "de l'homme, des pressions et du stress que les humains leur imposent". 

Les experts redoutent que la maladie ne se propage vers le nord, pour s'étendre au reste du continent africain, où l'apiculture artisanale fait vivre des centaines de milliers de personnes. "C'est une bombe à retardement. Toutes les ruches que j'ai examinées avec un cas de loque américaine sont mortes", indique M. Allsopp. 

Lorsque Brendan Ashley-Cooper a découvert la maladie dans ses ruches en 2009, il s'est immédiatement inquiété: "Nous savions que nous allions avoir cette explosion massive de loque", raconte cet apiculteur du Cap. "Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas quelle serait l'étendue des dégâts. Je m'inquiétais juste pour mes abeilles." Six ans plus tard, le cauchemar est devenu réalité. 

Les ruches s'éteignent l'une après l'autre. La loque américaine s'attaque au couvain (l'ensemble des larves), empêchant la reproduction des ouvrières. Lorsqu'une ruche est morte, des abeilles d'autres ruches s'y précipitent souvent pour en récolter le miel. C'est ce miel contaminé qu'elles rapportent dans leur propre ruche, propageant la maladie. 

Programme d'action 

L'Amérique du Nord et l'Europe sont confrontées à cette maladie depuis des siècles, mais les abeilles sud-africaines y avaient jusqu'ici résisté notamment grâce à la grande diversité des espèces d'abeilles locales, estiment les scientifiques. Un règlement imposant que tous les produits de la ruche importés en Afrique du Sud soient irradiés a également permis d'éviter la contamination pendant très longtemps. 

En 2015 cependant, la bataille est mal engagée: "la loque s'est répandue massivement ces cinq derniers mois (pendant l'été austral), elle a gagné dans l'ouest du pays un territoire de 500 km sur 400 où quasiment tous les ruchers sont infectés", déplore Mike Allsopp. "Elle progresse rapidement et je ne vois pas pourquoi elle s'arrêterait, à moins qu'une intervention humaine ne parvienne à la contrôler", poursuit-il. Comme partout, les abeilles ne sont pas seulement des fournisseuses de miel, elles sont surtout indispensables à la pollinisation de centaines d'espèces végétales. 

"Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre nos abeilles", dit M. Allsopp. "Non pas à cause du miel, mais parce que nous avons un secteur agricole d'une valeur de 20 milliards de rands (1,5 milliard d'euros) qui dépend de la pollinisation par les abeilles." Selon l'organisation Greenpeace, qui a lancé une campagne pour sauver les insectes, quelque 70% des récoltes dans le monde, qui fournissent 90% de la nourriture consommée sur terre, sont pollinisées par les abeilles. "Nous avons une équipe qui travaille actuellement à un programme d'actions qui sera annoncé dans les prochaines semaines", assure Mooketsa Ramasodi, directeur au ministère de l'Agriculture. 

Le plan du gouvernement prévoit de limiter les autorisations d'ouvrir des ruches, d'informer largement sur la maladie et de créer des règles plus strictes de gestion des colonies, comme l'analyse régulière des larves pour identifier les malades avant qu'elles ne contaminent toute la ruche. L'usage d'antibiotiques pour protéger les ruches, très controversé, ne sera retenu "qu'en tout dernier ressort", assure M. Ramasodi. 

Pour l'apiculteur Ashley-Cooper, ces mesures risquent cependant d'être insuffisantes et d'arriver trop tard, dans un secteur agricole où l'habitude est de ne pas intervenir et de laisser faire la nature. Une méthode qui avait toujours réussi aux apiculteurs, depuis des décennies.

Source © AFP


Un grand groupe de globicéphales massacrés dans un Grind brutal aux Iles Féroé. Ce matin, à environ 8h40 heure locale, un grand groupe de globicéphales a été massacré dans le premier "grindadráp" ou "grind" de l’année, sur l’ile de Vágar au nord ouest de l’archipel des Îles Féroé.

Alors que les chiffres officiels sont sur le point d’être publiés, les estimations du "chef du grind" indiquent que environ 150 globicéphales étaient ont été abattu, faisant ainsi de ce grind l’un des plus sanglant depuis au moins 2 ans.

Le grind a eu lieu 2 semaines avant que les équipages de Sea Shepherd arrivent aux Iles Féroé, dans le cadre de la campagne de défense des baleines-pilotes des Iles Féroé 2015 : l’Opération Sleppid Grindini.

L’ordalie (épreuve) a commencé vers 4h00 heure locale quand le navire de patrouille de pêche des Iles Féroë, Brimil, a localisé le groupe au sud de l’ile de Vágar. Durant les 4 à 5 heures suivantes, vingt-cinq bateaux de chasse ont conduit le groupe jusqu’à la plage de Miðvágur, où le grind s’est finalement déroulé.

Le directeur général de Sea Shepherd Global, Alex Cornelissen, a déclaré : "Les plages des Iles Féroé sont une fois de plus rouges du sang de centaines de globicéphales abattus. Sans la présence de Sea Shepherd, mettant en lumière les sauvageries perpétrées sur ces rivages, le massacre se poursuivra, sans relâche. Nous nous assurerons que le monde ne puisse ignorer ce massacre de l’océan."

La responsable des équipes à terre, Rosie Kunneke, a indiqué que "durant plus de 4 longues heures, ces animaux ont combattu pour leur vie. Ils ont été harassés, torturés, et brutalement tués en présence des membres de leur famille. Ceci n’est pas une tradition. C’est un bain de sang."

Depuis des centaines d’années, les habitants des Iles Féroé regroupent des globicéphales migrateurs depuis la mer jusque dans des eaux peu profondes où ils les abattent. Ce massacre, connu sous le nom féringien de "grindadráp" ou "grind", est une extermination brutale de familles entières de baleines et de dauphins en une fois.

L’Opération Sleppid Grindini sera la sixième campagne de Sea Shepherd aux Féroé. Menée par les navires de Sea Shepherd le Bob Barker, le Sam Simon et le Brigitte Bardot et épaulée par une équipe dédiée à terre, la campagne marquera la plus forte présence sur place de l’organisation dans la région jusqu’à présent.

Source © Sea Shepherd

mercredi 3 juin 2015
Aprés le Mozambique la semaine dernière la Tanzanie annonce un "déclin catastrophique" de ses éléphants, avec une population divisée par deux en cinq ans, a annoncé mardi l'ONG Traffic, spécialisée dans la surveillance de la faune sauvage.

"Les chiffres du gouvernement indiquent que la Tanzanie a perdu des dizaines de milliers d'éléphants ces dix dernières années", dénonce Traffic, jugeant "incroyable que le braconnage à une telle échelle industrielle n'ait pas été détecté et combattu jusqu'à présent". 

Selon des chiffres du gouvernement tanzanien, rendus publics lundi et cités par Traffic, la population d'éléphants en Tanzanie a chuté de 109.051 en 2009 à 43.330 en 2014, des chiffres qui "montrent un déclin catastrophique" et annoncent "un désastre". 

Toujours selon le gouvernement, la raison en est principalement le braconnage pour l'ivoire. La situation est similaire au Mozambique où le nombre d?éléphants est passé en cinq ans de 20.000 à près de 10.000, à cause du braconnage pour l'ivoire, selon un comptage de l'ONG américaine Wildlife Conservation Society (WCS). Ces nouvelles statistiques du gouvernement tanzanien confirment les inquiétudes soulevées dans un rapport de Traffic en 2013, "qui faisait état d'un profond changement dans les routes empruntées par les trafiquants d'ivoire, les ports tanzaniens de Dar es Salaam et Zanzibar étant devenus les principaux points d'exportations pour de grandes quantités d'ivoire".

Selon les dernières informations recueillies par Traffic, "les dernières saisies indiquent que plus de 45 tonnes d'ivoire ont été exportées illégalement de la Tanzanie vers les marchés asiatiques. Des expertises scientifiques montrent également que des saisies d'ivoire effectuées en Ouganda et au Kenya ont pour origine la Tanzanie". La situation est particulièrement alarmante dans l'écosystème de Ruaha-Rungwa, où seuls 8.272 éléphants ont été comptabilisés en 2014, pour 34.664 en 2009. Curieusement, peu de carcasses ont été retrouvées durant les opérations de recensement, et les spécialistes de la faune n'ont pas trouvé d'explication à ce phénomène. 

Seule note d'optimisme, les chiffres du ministère tanzanien des Ressources naturelles et du tourisme montrent que de petites populations d'éléphants ont augmenté de façon significative. C'est le cas notamment dans le Serengeti, où les éléphants sont passés de 3.068 à 6.087 individus. Toujours selon Traffic, le ministre des Ressources naturelles Lazaro Nyalandu a annoncé lundi plusieurs mesures pour protéger les éléphants du pays, comme le recrutement de 500 rangers supplémentaires cette année, en plus des 500 déjà embauchés en 2014. 

Les éléphants et les rhinocéros constituent une cible de choix pour les braconniers, qui revendent ivoire et poudre de corne de rhinocéros en Asie où la demande est très forte. Sur l'ensemble du continent africain, on estime à 30.000 le nombre d'éléphants illégalement abattus chaque année pour alimenter le commerce d'ivoire, essentiellement à destination de la Chine et d'autres pays d'Asie. Le prix de l'ivoire brut en Chine atteignait 2.100 dollars en 2014, selon l'ONG Save the Elephants et la fondation Aspinall. Il reste 470.000 éléphants d'Afrique sauvages, selon un comptage de l'ONG Elephants Without Borders, contre 550.000 en 2006. 

A l'échelle du continent, des experts récemment réunis en congrès au Botswana ont estimé que l'éléphant pourrait disparaître à l'état sauvage d'ici une vingtaine d'années si le braconnage continue au même rythme, qui ne permet plus aux populations de se renouveler.

Source © AFP
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21 globicéphales à longues nageoires se sont échoués sur le rivage de "Staffin on Skye" en Ecosse. 

Les ONG Hebridean Whale et Dolphin fiducie ont sonné l'alarme après avoir observé les baleines en détresse dés lundi après-midi, l'effort pour sauver les baleines a commencé dés les premières heures de mardi.

18 d'entre eux naviguaient bizarrement dans les eaux de la région sans vouloir visiblement reprendre la mer, ils se sont finalement échoués sur les rives de l'île voisine de Staffin. 

Huit sont morts et neuf sont restés bloqués sur la petite île de Staffin. 


© Nature Alerte




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