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vendredi 2 octobre 2015
Entre 2009 et 2013, pas moins de 2,3 milliards de tonnes de poissons ont fini à la poubelle

Les chercheurs ont évalué que la quantité de produits de la mer qui aboutissent à la poubelle fournirait assez de protéines pour nourrir jusqu’à 12 millions d’êtres humains.

Alors que les stocks mondiaux de poissons sont en chute libre, une toute nouvelle étude américaine révèle que près de la moitié des produits de la mer destinés à la consommation humaine aux États-Unis sont tout simplement jetés aux ordures.

Une enquête approfondie menée par des chercheurs du Center for a Livable Future (CLF) de la Johns Hopkins University estime qu’entre 2009 et 2013, des 4,7 milliards de tonnes de poissons extraites des océans chaque année pour approvisionner le seul marché américain, pas moins de 2,3 milliards de tonnes ont fini à la décharge.

Cet énorme gaspillage survient tout au long de chaîne d’approvisionnement, de l’hameçon à l’assiette, mais jusqu’à 63 % des pertes découlent du dernier maillon, celui du consommateur. Les prises accidentelles de l’industrie sont tout de même l’origine de 16 à 32 % des ressources pêchées en vain, soit plus de 573 millions de tonnes par années. Enfin, 13 % à 16 % des produits de la mer sont perdus au cours de leur distribution et de leur mise en vente dans les commerces de détail.

Ce portrait troublant du gaspillage des ressources marines survient alors que la demande de poisson sur les marchés s’accroît chaque année, dopée par les recommandations nutritionnelles prônant une consommation accrue de produits de la mer en général. Mais l’alimentation des Américains, grands consommateurs de viandes, est encore loin des cibles recommandées. Il faudra en fait doubler l’approvisionnement en produits de la mer pour atteindre les cibles fixées par les dernières Lignes directrices alimentaires américaines en 2010.

« Si on nous suggère de manger plus de poissons et que la ressource est déjà sévèrement menacée, il est urgent de réduire le gaspillage des produits de la mer », fait valoir David Love, auteur principal de l’étude, chercheur à la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, qui enjoint aux pouvoirs publics, à l’industrie et aux consommateurs de changer leur façon de faire pour minimiser ces pertes.

Nourrir 12 millions d’humains

Pour illustrer l’ampleur de ce gaspillage annuel, les chercheurs ont évalué que la quantité de produits de la mer qui aboutissent à la poubelle fournirait assez de protéines pour nourrir jusqu’à 12 millions d’êtres humains. Les 2,3 milliards de tonnes gaspillées seraient aussi suffisantes pour combler jusqu’à 36 % du fossé qui sépare la consommation actuelle de poisson des Américains de la quantité suggérée par le guide alimentaire des États-Unis.

Ce constat survient au moment où les impacts combinés de la surpêche, des changements climatiques, de la destruction des habitats, de la pollution, et de l’usage des ressources halieutiques à d’autres fins que la consommation humaine mettent en péril les ressources mondiales de poissons et d’autres produits de la mer.

Dans un récent rapport intitulé Planète vivante – Océans, le Fonds mondial pour la nature (WWF) révélait que les stocks de poissons avaient chuté en moyenne de moitié en 40 ans, et que les populations de certaines espèces très consommées, dont le thon et le maquereau, subissaient des reculs de plus de 75 %. Entre 1960 et 2012, la consommation moyenne mondiale par habitant a grimpé de 9,9 à 12,2 kg, exerçant une pression sans précédent sur les écosystèmes des océans.

Sensibilisation

Même s’il n’existe pas de chiffres précis sur l’état de la situation au Canada, un portrait mondial du gaspillage alimentaire dressé en 2011 par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et la culture (FAO), estimait à 50 % la proportion de produits de la mer gaspillés aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Selon Sophie Paradis, directrice pour le Québec de WWF Canada, ces chiffres démontrent l’ampleur de la sensibilisation qui reste à faire pour conscientiser les consommateurs à l’impact de leurs gestes quotidiens sur l’état des ressources océaniques. « On est encore dans une culture d’abondance, où les gestes ne suivent souvent pas le discours. Pourtant, le Canada est un pays où les pêcheries emploient 70 000 personnes et comptent pour trois milliards de dollars du PIB. On devrait être encore plus sensibles à cette ressource », estime Sophie Paradis, directrice pour le Québec du World Wild Fund.

Selon cette dernière, une grande partie de ce gaspillage pourrait être évitée si les consommateurs s’en tenaient aux produits de la mer affichant la certification de pêche responsable et durable du Marine Stewardship Council (MSC). Le sceau du MSC assure que les techniques de pêche utilisées minimisent le gaspillage lié à la prise accidentelle d’espèces non destinées à la consommation, qu’encouragent par ailleurs des techniques de pêche invasives. « Au Québec, il se fait une pêche responsable du homard, de la crevette et du crabe des neiges dans le Golfe du Saint-Laurent, qui démontre qu’on peut gérer ses ressources fragiles de façon intelligente », ajoute-t-elle.

L’enquête de la Johns Hopkins University souligne à cet égard que certaines industries affichent toujours des taux de prises accidentelles inacceptables, notamment dans le secteur du golfe du Mexique où jusqu’à 75 % de la récolte des crevettiers, effectuée avec des chalutiers raclant les fonds marins, est jetée après le tri.

« Nous ne suggérons pas que toutes ces prises soient destinées au marché alimentaire. Il serait préférable que ces poissons pêchés par accident soient retournés à la mer en raison de la faible durée de vie de ces produits sur les tablettes », affirme Roni Neff, directrice du Food System Sustainability and Public Health Program.

Par ailleurs, Mme Paradis croit qu’il presse de réviser les directives nutritionnelles en fonction de la disponibilité des espèces marines. « Les populations de certains pays sont déjà en situation d’insécurité alimentaire en raison de la surpêche. Il faut s’adapter ces guides à la disponibilité des espèces et non le contraire », croit-elle.

Source © Le Devoir


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jeudi 1 octobre 2015
La France vient d’étendre de près de 500.000 km2 son domaine maritime au large de ses territoires d’outre-mer. La France, qui dispose du deuxième domaine maritime au monde derrière les États-Unis, avec quelque 11 millions de km2, étend son domaine maritime d’environ la superficie de la Métropole, a ainsi assuré Benoît Loubrieu, ce lundi, l’un des responsables auprès de l’Ifremer du programme français d’extension du plateau continental dit « Extraplac ».

Quatre décrets définissant les nouvelles limites

Quatre décrets parus dimanche au Journal Officiel et entrant en vigueur lundi définissent, en effet, les nouvelles limites extérieures du plateau continental au large de la Martinique et de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Nouvelle-Calédonie et des îles Kerguelen. Ils précisent également que ces limites sont fixées sur la base des recommandations rendues par la Commission des limites du plateau continental de l’ONU en avril 2012 pour les Antilles et les îles Kerguelen, et en septembre 2009 pour la Guyane et la Nouvelle-Calédonie.

« Il s’agit des premiers décrets qui paraissent suite à toutes les démarches de soumission et d’examen » menées par la France auprès de l’ONU pour élargir son domaine maritime, a ainsi confirmé Benoît Loubrieu.

La France, une nation du Pacifique trop souvent ignorante de ses atouts

Pour rappel, le droit de la mer fixe actuellement la zone économique exclusive d’un pays à 200 milles marins (environ 370 km) de ses côtes, lui donnant la souveraineté dans cette zone pour en exploiter les ressources du sol et du sous-sol. Au-delà, les eaux sont considérées juridiquement comme étant internationales.
Notre domaine maritime pourrait augmenter d’au « moins un million de km2 »

Un pays a toutefois le droit de revendiquer l’extension de sa zone économique exclusive au-delà des 200 milles traditionnels, et jusque dans une limite de 350 milles, en faisant entrer en ligne de compte, études géologiques à l’appui, les limites de son plateau continental qui s’étend sous les eaux. Si toutes les demandes soumises par la France, dans le cadre de la convention de l’ONU sur le droit de la mer (Montego Bay, 1982), étaient validées, le domaine maritime sous juridiction française pourrait donc augmenter d’au « moins un million de km2 », explique encore Benoît Loubrieu.

Parmi les autres demandes déposées par la France, celle concernant l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon n’a pas encore obtenu de réponse positive de la part de l’ONU. Elle oppose, en effet, Paris et Ottawa, le sous-sol marin étant potentiellement riche en hydrocarbures.




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La Nouvelle-Zélande a annoncé, mardi 29 septembre, son intention de créer dans le sud du Pacifique un gigantesque sanctuaire marin d’une superficie de 620 000 km2, où la pêche et l’exploitation minière seront interdites.

Le sanctuaire marin des Kermadec s’étendra sur une zone située autour de l’archipel qui porte le nom d’un navigateur français du XVIIIe siècle, à un millier de kilomètres au nord-est de la Nouvelle-Zélande.

« Il s’agit d’une des régions à la diversité la plus riche au monde sur les plans géographique et géologique », a déclaré le premier ministre néo-zélandais John Key, actuellement aux Etats-Unis pour l’Assemblée générale des Nations unies. Il a notamment cité la présence dans cette zone du plus long arc volcanique sous-marin au monde et d’une des fosses océaniques les plus profondes de la planète. Elle est par ailleurs un havre pour des milliers d’espèces, qu’il s’agisse de baleines, de dauphins, de tortues ou d’oiseaux marins.

Cette décision a été saluée par les associations de défense de l’environnement, qui ont relevé que les sanctuaires marins du Pacifique couvraient désormais plus de 3,5 millions de kilomètres carrés. « Cette décision replace la Nouvelle-Zélande à l’avant-garde mondiale du combat pour la préservation des océans », a déclaré le directeur de WWF en Nouvelle-Zélande, Chris Howe. Une victoire alors qu’en octobre 2014, la Chine et la Russie avaient contrecarré un autre projet de sanctuaire marin international en Antarctique imaginé par la Nouvelle-Zélande, avec l’Australie.

Multiplication des sanctuaires marin

En septembre 2014, les Etats-Unis avaient de leur côté multiplié par six l’étendue du parc du Pacific Remote Islands Marine National Monument, au large d’Hawaï, qui, avec une superficie de 1,2 million de kilomètres carrés, était devenu le plus vaste sanctuaire marin de la planète. D’autres zones maritimes préservées ont récemment été annoncées par l’Australie dans la mer de Corail et par la Grande-Bretagne autour des îles Pitcairn.

Le récif de Baker Island dans le Pacific Remote Islands Marine National Monument, au large d'Hawaï.
L’année dernière, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a aussi créé une aire marine protégée (AMP) de 1,3 million de kilomètres carrés, deux fois et demi la taille de l’Hegaxone, la plus vaste de France et l’une des plus importantes au monde, qui couvre la totalité de la zone économique exclusive de l’archipel. On y trouve notamment des écosystèmes allant jusqu’à 7 919 mètres, soit la zone la plus profonde des eaux françaises, ainsi que des récifs coralliens, le tout abritant quelque 25 espèces de mammifères marins, 48 de requins, 19 d’oiseaux nicheurs et cinq de tortues. Paris, qui dispose du deuxième espace maritime mondial derrière les Etats-Unis, atteindrait avec cette nouvelle aire 16 % d’aires marines protégées, s’approchant ainsi de son objectif de 20 % d’ici 2020.

En 2012, les îles Cook avaient également annoncé avoir créé une immense réserve marine, la plus vaste du monde à l’époque, de 1,065 million de km2. Et les Kiribati et Tokelau ont aussi créé des sanctuaires marins de cette nature. Le président de la République des Kiribati, Anote Tong, a été plus loin en décidant d’y interdire, depuis janvier, la pêche commerciale, malgré l’impact économique que cette décision fait peser sur le petit archipel corallien qui, avec les Tuvalu ou les Maldives, fait partie des pays menacés de disparition à cause de la montée du niveau des océans dûe au réchauffement climatique.

Source © Le Monde








mercredi 16 septembre 2015
Les populations d'animaux marins (mammifères, oiseaux, reptiles et poissons) ont chuté de moitié depuis les années 1970 du fait de la surpêche, de la pollution et du changement climatique, a averti mercredi l'ONG environnementale WWF.

«L'action de l'homme est à l'origine de ces tendances: de la surpêche et des industries extractives à l'aménagement du littoral et à la pollution, en passant par les émissions de gaz à effet de serre responsables de l'acidification océanique et du réchauffement des mers», a dénoncé l'organisation internationale basée en Suisse dans un nouveau rapport.

Et l'appétit de l'homme pour le poisson ne cesse d'augmenter: à l'échelle mondiale, la consommation moyenne par habitant est passée de 9,9 kg dans les années 1960 à 19,2 kg en 2012.

Dans son rapport, le WWF explique que son indice Planète Vivante des populations marines, qui mesure la tendance suivie par les populations d'animaux marins, «a enregistré une régression de 49% entre 1970 et 2012».

Certaines ont même vu leur effectif fondre de près de 75%, s'alarme le WWF dont l'étude est effectuée sur une base d'observation de 5829 populations appartenant à 1234 espèces.

La période s'étendant de 1970 au milieu de la décennie 1980 a connu la contraction la plus marquée, suivie d'une relative stabilité, avant que l'effectif des populations ne reparte récemment à la baisse.

L'indice global masque toutefois des écarts considérables entre régions: si les effectifs sont en hausse sous les latitudes élevées (par rapport à un niveau lui-même en net retrait), ils déclinent en revanche en milieu tropical et subtropical.

Plus de récifs coralliens d'ici 2050

Les experts lancent ainsi l'alerte : les récifs coralliens et prairies sous-marines pourraient disparaître du globe d'ici 2050 sous l'effet du réchauffement climatique.

Or sachant que plus de 25% de toutes les espèces marines y habitent et que près de 850 millions de personnes bénéficient directement de leurs services économiques, sociaux et culturels, la perte des récifs coralliens représenterait une «extinction catastrophique, aux conséquences dramatiques sur les communautés».

«Nous conduisons collectivement l'océan au bord du précipice», a souligné le directeur général du WWF, Marco Lambertini, dans la préface du document.

«En l'espace d'une seule génération, les activités humaines ont gravement dégradé les océans en capturant les poissons à un rythme supérieur à celui de leur reproduction et en détruisant les nourriceries», a-t-il expliqué, soulignant que l'effondrement des écosystèmes océaniques risque de déclencher «une grave crise économique».

À titre d'exemple, la mer Méditerranée est l'une des plus anciennes zones de pêche du globe et fait vivre les gens depuis des siècles. Mais elle est aujourd'hui largement surexploitée: à peu près 1,5 million de tonnes de poissons y sont prélevées chaque année et 89% des stocks sont épuisés.

Le rapport du WWF indique aussi que les espèces essentielles à la pêche commerciale et à la pêche de subsistance sont peut-être celles subissant le déclin le plus marqué. En guise d'exemple, le rapport fait état d'un spectaculaire recul de 74% des effectifs de la famille englobant des poissons aussi prisés que le thon, le maquereau et la bonite.

«Les décisions prises lors de la conférence mondiale pour le climat à Paris dans quelques semaines auront un impact décisif sur l'avenir des océans», estime le WWF en soulignant que «les engagements internationaux existants sont très loin de suffire à éviter des niveaux de réchauffement et d'acidification jugés désastreux pour les systèmes océaniques dont, en fin de compte, nous dépendons tous».

Mais des solutions existent: sauvegarder et reconstituer le capital naturel marin, consommer plus raisonnablement et donner la priorité au développement durable, selon le WWF.

Source © AFP









lundi 7 septembre 2015
Une grande quantité de poissons bleus a échoué sur les rives du Port de Radès, dans la banlieue Sud de Tunis. Les autorités compétentes du ministère de l’Agriculture a fait prélever des échantillons des carcasses afin de l’analyser en vue de déterminer les causes d’un tel phénomène.

Selon Hédia Lajnef, ingénieure à la direction de la Pêche maritime rattachée à la délégation régionale de l’Agriculture à Ben Arous, dont les déclarations ont été relayées par la TAP, une équipe de spécialistes s’est rendu sur les lieux afin d’examiner les poissons morts et de prendre les mesures nécessaires.

En attendant les causes définitives, Lajnef a estimé que l’apparition de ces poissons est due à un manque en oxygène occasionné par la pollution d’un canal, rappelant que le phénomène se répète pour la deuxième fois depuis le 7 mai dernier où une aussi grande quantité de poissons a échoué sur les mêmes rives.



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D'après les scientifiques, entre 4,7 et 12,7 millions de tonnes de plastique se trouvaient dans les océans de la planète en 2010.

Au fil des décennies, les détritus du monde entier ont formé 5 "îles de déchets" aussi appelées "continents de plastique" qui ne cessent de tourbillonner à travers les eaux du globe. Ces déchets sont surtout présents dans l'Océan indien, dans le pacifique (Nord et Sud), ainsi que de part et d'autre de l'Océan Atlantique. 

Afin de représenter l'ampleur et les mouvements de ces "océans de plastique", la Nasa a réalisé une carte interactive sur la base des données recueillies par des bouées, disposées en mer par des scientifiques. 

Pour mettre au point cette animation, l'agence spatiale américaine a analysé les données recueillies par ces bouées depuis maintenant 35 ans.

"Si nous lâchons toutes les bouées en même temps, nous pouvons observer leur processus de migration (…) le nombre de bouées diminue car certaines ne durent pas aussi longtemps que les autres" explique Greg Shirah, responsable du studio de visualisation scientifique de la Nasa.

Les nouvelles estimations réalisées grâce à ces données sont bien plus alarmantes que les études menées au cours des précédentes décennies, qui tenaient seulement compte des déchets flottant à la surface de l'eau, et non de ceux qui se trouvent désormais au fond des océans ou encore coincés dans des blocs de glace. 

Grâce à cette animation visuelle, la Nasa veut illustrer à quel point les comportements humains détruisent les océans avec ces déchets, jusqu'à un seuil de pollution aujourd'hui très critique. D'après les scientifiques, entre 4,7 et 12,7 millions de tonnes de plastique se trouvaient dans les océans de la planète en 2010. 

Selon les estimations les plus optimistes, 8 millions de tonnes de bouteilles en plastiques, sac, jouets, et autres déchets finissent chaque année leur parcours dans les océans de notre planète. Malgré la difficulté qu'éprouvent les scientifiques à chiffrer très précisément le nombre de tonnes de déchets, car beaucoup ont certainement coulé au fond de l'eau, les chercheurs affirment que leur proportion réelle pourrait s'élever à 12,7 millions chaque année. 

"Même si les bouées et les particules n'ont pas réagi en simultanément aux courants, le fait que les données soient recueillies surtout dans certaines régions attestent de la crédibilité du résultat" estime la Nasa. 

Selon de docteur Jenna Jambeck, de l'université de Géorgie (Etats-Unis), nous sommes aujourd'hui "submergés par nos déchets". Les chercheurs rappellent également que cet "océan de plastique" est très dangereux pour la faune et la flore marine. 

Par exemple, les tortues prennent souvent des sacs plastiques pour des méduses. Ces sacs obstruent l'estomac de l'animal, ce qui engendre une malnutrition puis la mort. De la même manière, les oiseaux marins confondent souvent le plastique flottant à la surface de l'eau avec leur nourriture. Chez certaines espèces comme le Fulmar boréal, qui peuple les falaises rocheuses, près de 90% des animaux retrouvés morts en Mer du Nord avaient de la matière plastique dans l'estomac.

Selon Roland Geyer, de l'Université de Californie, il est financièrement infaisable d'entreprendre un nettoyage de grande ampleur océans pour supprimer ces déchets en plastique. "Cela veut dire qu'il faut avant tout empêcher ces déchets de se retrouver en mer grâce à une meilleure gestion, au recyclage, et à une meilleure conception des produits" estime-t-il. 

Les scientifiques ont pu réaliser ces animations en étudiant les données relatives aux quantités de déchets émis, et à leur trajet au large de côtes de 192 pays. 

Plus de la moitié du plastique qui pollue les océans de la planète provient de 5 pays : la Chine, l'Indonésie, les Philippines, le Vietnam et le Sri Lanka. 

Seul pays occidental industrialisé figurant parmi les plus gros pollueurs, les Etats-Unis figurent à la 20ème place du classement.

Si les 2,4 millions de tonnes de déchets plastique proviennent de Chine, (soit près de 28% du total des déchets à travers le monde), les Etats-Unis, émettent seulement 77 000 tonnes. 


Selon les chercheurs, ces estimations ont malheureusement toutes les chances d'augmenter un peu plus chaque année. Entre 2010 et 2025, près de 155 millions de tonnes de plastique pourraient se retrouver dans les océans.

Source © Atlantico


vendredi 4 septembre 2015
Ce n’était jamais arrivé sur la commune du Croisic de constater une telle pollution. Vendredi 28 août, les plages ont toutes été interdites à la baignade sauf le secteur de Port aux Rocs. C’est une décision prise par la mairie suite aux analyses de l’eau de mer. « Contrairement à la bonne qualité de l’eau de cet été, le seuil admissible d’entérocoques était cette fois largement dépassé, à Castouillet : 1 334 au lieu de 370 admis », explique Claude Decker, adjoint à l’environnement.

1 700 tonnes d’algues évacuées

Le samedi, de meilleurs prélèvements ont permis d’autoriser la baignade et la pêche à pied hormis sur la zone de Castouillet et la plage de Saint-Jean-de-Dieu. Ces deux secteurs présentaient toujours un taux élevé d’entérocoques. 

D’où provient cette pollution ? Du côté de la mairie, aucune certitude n’est émise, seulement des hypothèses comme des conditions météo défavorables avec un régime de vent violent lié à un apport polluant venu de l’extérieur (pollution en sortie de Loire). Autre piste, l’épisode pluvieux intense constaté sur la journée de jeudi aurait pu amener à la mer des matières favorables au développement de la bactérie « mais les prélèvements effectués sur les rejets d’eau pluviale n’ont rien donné ». 

Autre inquiétude : les algues qui stagnent sur la plage augmentent la turbidité de l’eau (eau trouble), empêchant le soleil de tuer les microbes.

Nous avons évacué 1 700 tonnes d’algues vers la station de Livery.

Les prélèvements d’eau de mer sont réalisés tous les dix jours par l’ARS (Agence régionale de santé). En complément, la mairie prélève chaque semaine, le lundi et le jeudi, des échantillons qui sont analysés par le laboratoire de Cap Atlantique. Ce sont ces prélèvements qui ont déclenché le 28 août la fermeture de toutes les plages. « Avec l’ARS, seul Castouillet aurait été fermé. Avec ces contrôles complémentaires, on opte pour la sécurité sanitaire de la population », affirme l’élu. Sur la Presqu’île, seul Le Croisic s’impose cette contrainte.

Source © .lechodelapresquile.fr
Fermée une première fois le 14 août pour cause de pollution bactériologique, la plage du Ris est depuis hier, à nouveau sous le coup d'une interdiction de baignade, à la suite de contrôles effectués mercredi. 

« Il apparaît que le taux bactériologique n'est pas conforme aux normes réglementaires », informe un communiqué des services de la Ville. En conséquence, la baignade est interdite sur la plage du Ris jusqu'à nouvel ordre. Rappelons que les plages de Pors Cad et des Dames ont, elles aussi, été fermées pour les mêmes raisons à plusieurs reprises cet été.

Source © le telegramme

mercredi 2 septembre 2015
Les chercheurs de Huit universités affirment dans un article publié mardi que les niveaux de décibels élevés engendrés par la prospection sismique pétrolière et gazière dans les océans, doivent être contrôlés et surveillés comme de véritables sources de pollutions. 

Les impulsions des test sismiques sont si fort qu'ils peuvent perturber, voir tuer les baleines et de nombreuses autres espèces marines, et ce en polluants leurs propres sons sur lesquels ils comptent pour communiquer, naviguer, trouver de la nourriture ou encore éviter les prédateurs. 

Les auteurs de l'étude recommandent que les bruits engendrés par les canons a air à impulsion des navires d'explorations pétrolières océaniques soient traités comme de véritables pollutions, ce qui permettrait de mettre en place des normes et de surveiller ces pollutions dévastatrices sur des bases de données internationales. 

Douglas Nowacek, expert en écologie marine et en bioacoustique de l'Université Duke aux Etats Unis, affirme qu'il est urgent de prendre des mesures de régulation, en particulier concernant l'exploration pétrolière et gazière en mer prés des côtes. 

Le Bureau américain de la gestion de l'énergie océanique propose qu'un tampon de 50 miles des côte soit urgemment mise en place. Douglas affirme que la prospection sismique à moins de trois miles des côtes est totalement "dévastatrice" et que les explorations actuelles sont totalement "excessives" pour la survie des espèces marines. 

© Nature Alerte  



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mardi 1 septembre 2015
La barrière de corail du Qatar est menacée par une montée des températures de la mer, qui a déjà provoqué la mort de près de 20 espèces de poissons, a indiqué lundi un chercheur.

Selon des chercheurs de l'Université du Qatar et du ministère de l'Environnement, la température de l'eau a dépassé cet été les 36 °C. Or, d'après eux, la vie des espèces marines se trouve menacée une fois la température dépassant les 34°C.

Même si ce phénomène se répète tous les trois ou quatre ans, ils craignent des effets à long terme sur la barrière de corail, présente en plusieurs endroits autour de la péninsule du Qatar, y compris à l'île de Halul, au nord-est de la capitale Doha.

«Je suis vraiment inquiet pour la barrière de corail», a déclaré à l'AFP Ibrahim al-Maslamani, docteur en biologie marine de l'Université du Qatar.

«On ne sait pas encore si elle peut être affectée par cette température. Mais 36 degrés, cela est vraiment trop, cet environnement est vraiment sensible à de hautes températures», a-t-il ajouté. «Si cet écosystème était touché, ce serait vraiment un désastre».

Selon M. Maslamani, l'étude menée la semaine dernière a révélé que plus de «18 espèces» de poissons étaient mortes en raison de la température élevée et du bas niveau d'oxygène dans l'eau. Parmi elles figurent des poissons localement appelés Safi et Jesh.

Source © AFP
La majorité des oiseaux marins à travers le monde a déjà ingurgité du plastique, mais d'ici 2050 quelque 99% des albatros, manchots, mouettes et autres volatiles des mers seront touchés par cette pollution, rapporte une étude publiée lundi.

Les chercheurs ont passé en revue des études réalisées entre 1962 et 2012 sur 135 espèces d'oiseaux marins. En comparaison, une étude datant du début des années 1960 montrait qu'à cette époque moins de 5% des oiseaux marins étaient concernés. 

La pollution au plastique, qui selon les scientifiques atteint en certains endroits le taux record de 580.000 morceaux de plastique par km2, représente un danger pour les oiseaux qui confondent leur surface colorée avec des aliments. Les oiseaux peuvent développer des maladies ou mourir s'ils ingèrent trop de plastique. 

Les chercheurs "prévoient une augmentation de l'ingurgitation de plastique par les oiseaux marins, qui touchera 99% de toutes les espèces d'ici 2050", selon les Comptes rendus de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS).

Résultats frappants

"Une gestion efficace des déchets peut réduire cette menace", notent toutefois les auteurs. "Pour la première fois, nous disposons d'une prévision globale montrant à quelle échelle la pollution au plastique peut avoir des répercutions sur les espèces marines - et les résultats sont frappants", a estimé Chris Wilcox, chercheur à l'Agence nationale australienne pour la science (CSIRO). 

"Les estimations, basées sur des observations historiques, montrent qu'environ 90% des oiseaux marins ont déjà avalé du plastique. C'est énorme et cela montre l'omniprésence de la pollution au plastique", a-t-il ajouté. 

Depuis la commercialisation du plastique dans les années 1950, la production a doublé tous les 11 ans, rappelle l'étude. "Toutefois, entre 2015 et 2026, la quantité totale de plastique produite sera équivalente à tout ce qui a déjà été fabriqué" depuis le début de la production de plastique, ajoutent les chercheurs.

L'océan Austral le plus menacé

La menace "est géographiquement étendue, généralisée et augmente rapidement" estiment-ils, précisant que les zones les plus à risques se situent "aux limites de l'océan Austral, dans la mer de Tasman entre l'Australie et la Nouvelle-Zélande", en raison de la forte pollution au plastique et de la grande diversité d'oiseaux marins dans ce secteur.

Source © Belga


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lundi 31 août 2015
Le biologiste et environnementaliste brésilien Mario Moscatelli a déclaré que les eaux usées avaient tué au moins une tonne de poissons dans une baie située à proximité du parc olympique où auront lieu de nombreuses épreuves des Jeux de Rio en 2016.

Moscatelli a indiqué samedi que les carcasses de milliers de tilapias, bars et mugilidaes étaient apparues sur les rives de la baie de Jacarepagua à Rio de Janeiro vendredi. Il a confié que ce phénomène pourrait se reproduire pendant les JO l'an prochain.

Cette baie n'accueillera pas d'épreuves olympiques, mais elle est située à proximité du parc olympique, a rappelé Moscatelli.

Il a expliqué que ces poissons étaient probablement morts à cause du manque d'oxygène attribuable au déversement de substances polluantes et des eaux usées dans la baie provenant des condos et des bidonvilles environnants.



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samedi 29 août 2015
La plage de Port-Lin, comme les autres plages du Croisic, a hissé la flamme rouge vendredi soir à cause d'une pollution de l'eau. 

Suite à une pollution de l’eau, vendredi vers 18 h, toutes les plages du Croisic sauf celle de Port-aux-Rocs ont été interdites à la baignade et la flamme rouge a été hissée. 

Les prélèvements sur la qualité de l’eau dans les zones de baignade, réalisés par la commune du Croisic, ont relevé un taux d’entérocoques, bactéries présentes dans l’intestin, supérieur à la norme. 

L’interdiction concerne aussi la pêche à pied mais ne s’étend pas jusqu’aux traicts du Croisic. De nouveaux résultats sont attendus aujourd’hui pour décider de la réouverture, ou non, des plages, pour ce dimanche.

Source ©  Ouest-France
 "Au vu de ce que l'on sait aujourd'hui à propos de l'expansion des océans avec le réchauffement, et sur la fonte des glaciers et des calottes glacières qui ajoutent de l'eau dans les océans, il est pratiquement certain que nous aurons une augmentation du niveau des mers d'au moins un mètre, et probablement davantage", a expliqué dans un communiqué Steve Nerem, de l'université du Colorado et qui dirige l'équipe de la Nasa chargée de surveiller la montée des niveaux des mers. 

"Toutefois, on ne sait pas si cela arrivera dans le siècle à venir ou sur une période plus longue", a-t-il ajouté.

"La montée du niveau des mers a un impact très important", a également souligné Michael Freilich, directeur de la division Sciences de la Terre au siège de la Nasa à Washington. "Plus de 150 millions de personnes, principalement en Asie, vivent dans des zones situées à moins d'un mètre de l'actuel niveau des mers. Aux Etats-Unis la montée des eaux va aussi changer le tracé de nos côtes, notamment dans des Etats comme la Floride", a-t-il encore noté, rappelant que déjà aujourd'hui les grandes marées causent des inondations dans certaines rues de Miami, ce qui n'était pas le cas par le passé.

 "Certaines îles du Pacifique pourraient être entièrement éliminées et des grandes villes comme Dhaka, au Bangladesh, Singapour ou Tokyo seront grandement touchées", a prévenu M. Freilich. Les dernières prédictions sérieuses en date, qui remontaient à 2013 par un panel intergouvernemental des Nations unies sur le changement climatique, évoquaient une montée des océans de 30 à 90 cm d'ici la fin du siècle.

Mais selon M. Nerem, les dernières données mesurées par les satellites de la Nasa pointent vers la fourchette haute de ces prévisions. Les scientifiques surveillent particulièrement les glaces du Groenland, qui ont perdu en moyenne 303 milliards de tonnes par an durant la dernière décennie, comme on peut le voir dans cette inquiétante vidéo : 

L'Antarctique de son côté a fondu de 118 milliards de tonnes par an. Depuis 1992 et les premières mesures précises par satellites, les océans ont monté d'environ 7,6 centimètres, avec des pointes à 23 cm en certains endroits en raison de variations naturelles.

Les données collectées ces dernières années m'inquiètent beaucoup

"Une chose que l'on a apprise, c'est que les calottes glacières fondent plus vite qu'on ne le pensait jusque-là", a ajouté Josh Willis, océanographe de la Nasa. "Dans les 20 prochaines années nous verrons probablement une augmentation du niveau des eaux plus rapide que la moyenne et nous devons donc nous y préparer".  

Pour Eric Rignot, glaciologue à l'Université de Californie, comme la planète se réchauffe, les glaces fondent automatiquement plus rapidement: "On ne parle pas d'un scénario futuriste. Personnellement, les données collectées ces dernières années m'inquiètent beaucoup". "Nous avons vu en étudiant les changements climatiques survenus depuis la naissance de la Terre que des montées des eaux jusqu'à trois mètres en un siècle ou deux sont possibles si les glaces fondent rapidement", a précisé Tom Wagner, un autre scientifique de la Nasa spécialiste de l'étude des glaces. "Nous voyons des preuves que les couches de glace se réveillent, mais nous devons mieux les comprendre avant d'affirmer que nous entrons dans une nouvelle période de fonte rapide", a-t-il conclu.

Source © AFP



vendredi 28 août 2015
De jour en jour, les postes de secours des plages du Boulonnais hissent un drapeau interdisant la baignade. Après Wimereux mardi, trois autres plages plages étaient concernées ce jeudi : Le Portel, Boulogne et Hardelot. La mer serait polluée à cause du mauvais temps.

Même si le temps n’est pas propice, les rares baigneurs ont dû rebrousser chemin à cause d’une suspicion de pollution. Résultat : des plages désertes.

Certains ont hissé le drapeau violet, qui signifie clairement que l’eau est polluée. D’autres ont hissé une flamme rouge, mais le message est le même : par arrêté municipal, la baignade est interdite pour suspicion de pollution sur quatre plages du secteur : Boulogne, Hardelot, Le Portel et Wimereux.

Le phénomène se produit régulièrement lors de fortes pluies accompagnées d’un vent puissant, comme c’est le cas depuis plusieurs jours. Cet été, le phénomène s’était déjà produit au mois de juillet, mais seulement à Wimereux. Le fleuve, gonflé par la pluie, s’était vidé dans la mer et, entre le sens du courant, le vent et les vagues, il y avait un risque de pollution.

L’eau est contrôlée chaque matin

Tous les matins, des employés de Véolia prélèvent un échantillon d’eau pour évaluer sa qualité. S’il y a suspicion de pollution, la baignade est interdite par arrêté jusqu’à nouvel ordre. Ce vendredi et samedi, si Météo France ne s’est pas trompé, le temps devrait s’améliorer. Peut-être reverra-t-on flotter le drapeau vert, histoire de profiter une dernière fois de la mer avant la rentrée.

Source © La voix du nord


mercredi 26 août 2015
Les fortes pluies des derniers jours ont fait déborder le réseau d'assainissement vieillissant de Saint-Brieuc Agglomération, faisant craindre une pollution bactérienne des eaux de baignade. 

Conséquence, plusieurs communes de la baie ont décidé d'appliquer le principe de précaution en interdisant la baignade sur leurs plages. C'est le cas de Plérin dont les arrêtés, pris dès lundi, concernent de nouveau la plage des Rosaires (déjà fermée pour les mêmes raisons, puis à cause de la présence de méduses), mais aussi celles des Nouelles et de l'Anse aux Moines. Hillion (plage de Lermot), Saint-Brieuc (plage du Valais) et Morieux (plages de Béliard et Saint-Maurice), ont également pris des arrêtés d'interdiction lundi et hier. 

Contrairement à Pordic, où les plages de Tournemine et du Petit Havre sont toujours ouvertes aux baigneurs. Des analyses ont été commandées dans certaines de ces communes. Suivant les résultats, qui devaient être connus hier soir ou le seront aujourd'hui, les plages pourraient rouvrir dans la journée.
Un programme de travaux de 190 M€ sur dix ans

Reste que le problème de fond n'est toujours pas réglé. Pour écarter la menace de pollution et ainsi éviter à l'avenir ces cascades d'arrêtés, des travaux paraissent inévitables sur les 1.300 km (dont 700 km de canalisations pour les eaux usées) que compte le réseau d'eau de l'agglomération briochine. « Un programme pluriannuel est en cours d'élaboration à Saint-Brieuc Agglomération, qui a la responsabilité de l'eau et de l'assainissement. Il prévoit de consacrer 190 M€ sur dix ans à la remise en état des réseaux », écrivait hier la ville de Plérin sur son site internet. Reste à l'inscrire dans le budget.

Fortes pluies à Lannion. Les plages de Beg Léguer fermées à la baignade

Les plages de Beg Léguer restent accessibles mais on ne peut pas se baigner.

Depuis lundi et jusqu'à nouvel ordre, les plages de Beg Léguer et Mez an aod sont fermées à la baignade par mesure de précaution.

Lannion a pris un arrêté d'interdiction de baignade pour ses deux plages (Beg Léguer et Mez an aod sa voisine). «Par mesure de précaution, car il y a un risque de pollution avec les ruissellements du Léguer et du Goas Lagorn» explique Alan Diverres, du service des eaux. Le seuil critique d'averses a été largement dépassé avec 30 mm de pluies lundi à Lannion.

« On n’a pas eu de mauvais relevés sanitaires mais dans le doute… » Des analyses ont été faites ce mardi dont les résultats devraient être connus mercredi. « On verra alors si on rouvre la baignade. Les plages, elles, restent bien sûr accessibles.»  

Sur le littoral du Trégor et de la côte de granit rose, il en est de même à la plage de Trestel et au bassin du Lenn à Louannec. 

mardi 25 août 2015
Tous les signaux sont au rouge vif. Les records de chaleur sont battus. À cause du réchauffement, les mers du globe présentent des symptômes inquiétants…

Juillet fut le mois le plus chaud dans l'année la plus chaude depuis 136 ans : +0,81°C sur les sept premiers mois de 2015 par rapport à la moyenne du XXe siècle, selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique. 

Au cœur de ce réchauffement : les océans. Occupant 70% de la surface du globe, ils sont essentiels pour réguler le climat, mais sont aussi les premières victimes quand la machine s'emballe. Ils se réchauffent de 0,1 à 0,2°C par décennie. 

"Cela semble peu, mais c'est beaucoup", avertit Françoise Gaill, directrice de l'institut Écologie et environnement du CNRS. Or les océans sont les grands absents des négociations de la 21e Conférence sur le changement climatique (COP21), prévue à Paris le 30 novembre. "Le problème, c'est que l'océan n'appartient à personne!", regrette cette spécialiste, par ailleurs coordinatrice du comité scientifique de la plate-forme "Océan et climat", une structure créée pour sonner l'alarme. Leur appel de l'océan, lancé en juin, a déjà recueilli 15.000 signatures. Il reste 100 jours pour convaincre.

Un régulateur à bout de souffle

L'océan? "Une grande lessiveuse, résume Françoise Gaill. Il régule la machine climatique, l'ensemble des échanges thermiques avec l'atmosphère, brasse tous les éléments chimiques de la Terre. C'est 97% de notre eau!" L'océan "lisse" aussi les évolutions climatiques. "Leurs eaux chauffent avec retard par rapport aux émissions de gaz à effet de serre. Il faut une à plusieurs décennies pour que la température monte. Mais une fois la chaleur accumulée, le refroidissement est également long", ajoute le climatologue et expert du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) Hervé Le Treut. Or les eaux chaudes amplifient les phénomènes météo extrêmes : canicules, sécheresses, ou cyclones plus puissants, c'est "une des manières qu'a l'océan de se débarrasser de sa chaleur", poursuit Hervé Le Treut. Avec ce réchauffement, il y a un risque d'impact sur la fréquence et l'intensité d'El Niño, qui semble de retour en 2015.

Un autre rôle-clé de l'océan est aussi mis à rude épreuve : il absorbe 30% du CO2 que nous émettons. Cela réduit l'effet de serre. Mais la durée de vie des gaz à effet de serre dans l'atmosphère est longue, et l'homme alimente ce cycle en permanence. L'océan peut-il saturer? "Tôt ou tard, les puits de carbone seront abîmés et menacés. Des signes montrent que cela pourrait avoir débuté dans les forêts tropicales." Si l'océan n'absorbait plus de CO2, la vie disparaîtrait.

Une acidification exponentielle

Revers de la médaille, en filtrant le CO2, l'océan devient de plus en plus acide : +30% depuis 1850. Les régions les plus touchées sont les plus chaudes : le nord de l'océan Indien et l'est du Pacifique. Les lanceurs d'alerte? Les récifs coralliens, où vivent un tiers des animaux marins et qui sont déjà atteints. "Les coraux perdent les algues qui vivent dans leurs tissus, ils blanchissent et, si le stress persiste, meurent. On l'observe dans la Grande barrière, aux Caraïbes, en Floride, aux Maldives, aux Seychelles", détaille le spécialiste Jean-Pierre Gattuso, du laboratoire d'océanographie de Villefranche (CNRS/UPMC).

Pour évaluer les conséquences de l'acidification, il a testé deux scénarios. Sous le seuil d'une hausse de 2°C, l'impact sera important sur les récifs coraliens mais modéré sur les autres écosystèmes. Mais dans le scénario du bizness as usual ("on ne change rien"), l'acidité triplerait d'ici à 2100!

«Nous avons changé la chimie de l'eau de mer en un temps bien plus court, deux cents ou trois cents ans»

Pour avoir une photo réaliste des effets, l'équipe a étudié ce qui se passe autour de sources naturelles de CO2. C'est le cas à Ischia, en face de Naples (Italie), où des sources liées à l'activité volcanique du Vésuve sont actives depuis trois mille ans. Que voit-on? "30% des espèces ont disparu! Les mollusques, les crustacés à coquille, les algues calcaires. Alors que le phénomène dure depuis des siècles, elles n'ont pas réussi à s'adapter. Or nous avons changé la chimie de l'eau de mer en un temps bien plus court, deux cents ou trois cents ans." Cette "photo sur le futur" est d'autant plus alarmante qu'elle ne tient pas compte du réchauffement prévu. Or "dès que chaleur et acidification sont combinées, on a des extinctions massives : il y a 250 millions d'années, 95% des espèces marines ont disparu."

Une ruée vers les pôles

"C'est dans l'océan que la vie est née et s'est complexifiée, et qu'elle continue à le faire", rappelle Éric Karsenti, de la mission Tara Océans. En récoltant des micro-organismes partout sur le globe, "on a montré que le plus important paramètre pour la composition de l'eau en bactéries, c'est la température. Or ce sont ces milliards de bactéries qui recyclent l'océan et contrôlent son état chimique et physique". Pour s'adapter, on voit aujourd'hui des espèces et des poissons des mers du Sud, barracudas ou mérous, évoluer sur la rive nord de la Méditerranée ; ou des morues remonter vers le Groenland.

Les poséidonies, des algues vivant entre la surface et 40 m de profondeur, seraient "vouées à disparaître en Méditerranée, coincées faute de pouvoir migrer vers le nord", selon une étude citée par Jean-Pierre Gattuso.

«Les poissons et les pêcheries des zones tropicales et tempérées vont se déplacer vers les eaux fraîches du Nord»

Des vagues de chaleur extrême, comme en 2003, ont déjà entraîné une hécatombe de gorgones et d'autres invertébrées… A terme, le bouleversement serait généralisé. L'aquaculture des mollusques deviendrait impossible, l'océan devenant "corrosif" pour les mollusques à coquilles, les huîtres, les moules. "Les poissons et les pêcheries des zones tropicales et tempérées vont se déplacer vers les eaux fraîches du Nord (Norvège, Islande) et la diversité s'appauvrir dans les zones tropicales et intertropicales", résume Jean-Pierre Gattuso. Ce serait la ruée vers les Pôles et les profondeurs… avec une forte sélection naturelle.

Des zones sans oxygène

Des zones d'eau sans oxygène, en voie de désertification, c'est ce qu'ont observé les chercheurs de Tara Océans, dans le nord de l'océan Indien et l'est du Pacifique, entre 100 et 500 m de profondeur. "C'est très inquiétant. Dans ces zones, il n'y a plus d'animaux, juste quelques bactéries. L'écosystème change et c'est un peu irréversible. Plus il fait chaud, plus les bactéries prolifèrent et désoxygènent…", résume Éric Karsenti, directeur scientifique de la mission.

Tout poisson qui y passe meurt. "Selon les relevés récents d'une chercheuse américaine, y compris près des côtes, ces zones s'étendent gravement : elles auraient été multipliées par dix en une décennie, ajoute Françoise Gaill. Si on combine la hausse de la température, l'acidification et l'absence d'oxygène, la mer Méditerranée sera peut-être morte d'ici à la fin du siècle." A-t-on atteint un point critique? Impossible à dire. L'océan reste méconnu : seules 250.000 espèces sont identifiées, soit 10% de leur nombre supposé. Dans la zone entre 100 et 600 m de profondeur, la mission Tara Océans a échantillonné 80% de bactéries inconnues…

Le niveau monte

«Il monte de 3,5 mm par an et cela a beaucoup de chances de s'accentuer»

Le niveau des océans a monté de 19 cm entre 1901 et 2010 et pourrait se hausser de 28 cm à 100 cm d'ici à la fin du siècle. "Il monte de 3,5 mm par an et cela a beaucoup de chances de s'accentuer, note Hervé Le Treut. Ce relèvement est dû, pour une petite moitié, à la dilatation des océans à cause de la chaleur. L'autre part, à la fonte des glaciers continentaux et polaires qui risque de s'accélérer." Les conséquences? La disparition des petites îles ; l'inondation de deltas de fleuves (Gange, Nil ou Mékong) et de littoraux très peuplés ; des tempêtes pénétrant plus loin dans les terres ; des millions de réfugiés contraints à l'exil. Pour Jean-Pierre Gattuso, "penser qu'on est déconnectés des océans parce qu'on vit au milieu des terres est une grave erreur. Nous y sommes tous reliés".


Source © Juliette Demey /  Le Journal du Dimanche




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jeudi 20 août 2015
Une plage provisoirement fermée Les autres plages balarucoises restent toutefois ouvertes.

E n cause : une pollution dûe à un dysfonctionnement d'une pompe de relevage à la station de traitement des eaux usées.

Depuis ce mercredi, la première plagette de Balaruc-les-Bains, située entre le restaurant Saint-Clair et la première digue, au bord de l'étang de Thau, est fermée au public. 

En cause : un dysfonctionnement sur une des pompes de relevage de la station de traitement des eaux usées. Les techniciens de Véolia sont rapidement intervenus. En attendant le résultat des analyses, ce jeudi, la plage restera fermée. midi libre

mercredi 19 août 2015
Un groupe international de chercheurs a mis en évidence un refroidissement de la surface des océans au cours de la période allant du Ier au XVIIIe siècle. Des éruptions volcaniques seraient vraisemblablement à l’origine de ce refroidissement pour les 1000 dernières années de cette période. Les températures les plus froides ont été celles de la période connue sous le nom du Petit Âge de Glace, avant que le réchauffement lié aux activités humaines ne vienne interrompre cette tendance.

Ce travail de recherche publié le 17 août 2015 par le groupe de travail du programme international "Past Global Changes-Ocean 2k" dans la revue Nature Geoscience suggère que le nombre et l’intensité des éruptions volcaniques tropicales des derniers siècles auraient été la principale cause de ce refroidissement. 

"Les fortes éruptions volcaniques ont pour effet un refroidissement de l’atmosphère durant quelques années, mais nos résultats montrent que lorsqu’elles deviennent plus fréquentes, elles induisent un refroidissement à long terme de la surface des océans", explique le Dr Helen McGregor, de l’université de Wollongong, en Australie, premier auteur de cet article. 

"L’analyse des sédiments marins nous apprend en effet que les températures de surface de l’océan global ont régulièrement diminué entre le 1er et le début du XVIIIe siècle, une tendance qui selon les simulations du climat du dernier millénaire, serait imputable, entre 801 et 1800 années après JC, au volcanisme", détaillent Guillaume Leduc, chercheur CNRS au Centre européen de recherche et d'enseignement de géosciences de l'environnement (CEREGE – CNRS/AMU/IRD/Collège de France), et Marie-Alexandrine Sicre, directrice de recherche CNRS au Laboratoire d'océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques (LOCEAN – CNRS/UPMC/MNHN/IRD). 

"Cette évolution de la température des océans sur presque deux millénaires a pris fin au début de l’ère industrielle, supplantée par le réchauffement global lié aux activités humaines", poursuivent-ils. 

Ces travaux montrent également que le Petit Age de Glace, période particulièrement froide de notre ère sur les continents entre le 15e et le XVIIIe siècle, coïncide avec cette diminution des températures de surface de l’océan, suggérant le caractère global du Petit Age de Glace. 

Ces résultats mettent en évidence la manière dont l’océan agit comme mémoire du système climatique. "Il est important de comprendre comment l’océan module les variations naturelles induites par le volcanisme car il peut absorber ou relâcher des quantités de chaleur extraordinaire par rapport à l’atmosphère. Grâce à ce travail, nous avons désormais une vision rétrospective des changements à l’échelle des derniers siècles, avant les perturbations majeures induites par les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines" ajoute le Dr Helen McGregor. 

Les conclusions de cette étude s’appuient sur 57 séries temporelles reconstruisant les variations passées de température de surface à partir de divers enregistrements issus de tous les océans du globe, depuis les tropiques jusqu’à proximité des pôles. La synthèse et l’analyse de ces reconstructions, impliquant la collaboration de nombreux scientifiques, se sont faites dans le cadre du programme "Past Global Changes-Ocean 2k", coordonné par Michael Evans, professeur associé à l’université du Maryland (USA). Les données ont été moyennées par intervalle de 200 ans afin d’observer les tendances à long terme. "Quelle que soit la manière d’analyser ces données, ce refroidissement apparaît comme une tendance robuste" explique le Dr. Helen McGregor. 

Pour mettre à jour les causes de cette diminution des températures océaniques, les chercheurs ont eu recours à la modélisation. "Nous avons examiné l’impact des changements de la position de la terre par rapport au soleil, de l’irradiance solaire, de l’utilisation des sols, du volcanisme et des gaz à effet de serre sur les températures de surface. Seul le forçage volcanique a été en mesure de produire de manière convaincante le refroidissement observé dans les données" précise Hugues Goosse, professeur à l’université de Louvain (Belgique) et maître de recherche au F.R.S-FNRS. 

Cette comparaison modèles-données constitue un test concluant pour la validité des modèles climatiques utilisés pour prédire les changements futurs. De plus, la compréhension du rôle des différents facteurs impliqués dans les changements de température de l’océan ouvre des voies nouvelles : "Une grande partie de l’énergie accumulée dans le système climatique suite au réchauffement global est absorbée par les océans. 

L’augmentation récente des températures de surface préfigure le réchauffement additionnel à venir, de la même manière que le refroidissement était la réponse à long terme aux épisodes volcaniques plus intenses et fréquents", souligne le professeur Evans. 

"Nous avons encore beaucoup à apprendre sur la manière dont l’océan réagit aux variations climatiques. La poursuite des recherches croisant les données et la modélisation du climat passé devrait nous permettre d’améliorer nos connaissances" conclut le professeur Evans. 

Ces recherches ont été financées, au sein du programme PAGES (Past Global Changes), par la Fondation nationale américaine pour la science (NSF), l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) et le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) ainsi que grâce à plusieurs autres financements dont le programme LEFE de l’Institut national des sciences de l’Univers du CNRS.

Source © CNRS

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