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lundi 5 octobre 2015
À deux mois de la conférence sur le climat de Paris, 146 pays ont remis à l'ONU leurs engagements en matière de réduction des gaz à effet de serre, une bonne nouvelle aux yeux des promoteurs d'un accord mondial pour juguler le réchauffement de la planète.

Ce groupe représente près de 87 % des émissions mondiales actuelles, incluant les principaux émetteurs tels que, dans l'ordre, la Chine, les États-Unis, l'Union européenne, l'Inde, la Russie, le Japon, le Brésil.

« 146, c'est déjà un nombre élevé », a estimé vendredi la négociatrice française Laurence Tubiana au cours d'une séance de clavardage avec des journalistes.

Pour elle, il n'est pas inquiétant que 49 pays n'aient pas encore remis leurs engagements. « Si on atteint 150-155 (pays) d'ici à Paris », ce sera un « plébiscite, un soutien énorme », selon la négociatrice française.

Parmi les États manquant à l'appel figurent l'Iran, l'Arabie saoudite (seul membre du G20 absent), Oman, le Qatar, le Koweït, le Nigeria, le Venezuela, autant de producteurs de pétrole de taille.

L'attitude des pays du Golfe et de l'Arabie saoudite a cependant « beaucoup changé », a-t-elle dit.

Après avoir essayé de limiter l'impact de la convention de l'ONU sur les changements climatiques, maintenant ils disent avoir compris qu'ils doivent agir à l'intérieur de ce cadre, selon la négociatrice.

Leur diversification économique, leur intérêt pour la capture et la capture du carbone, les investissements massifs de l'Arabie saoudite dans les énergies renouvelables sont « un signe », selon elle.

Le secrétariat de la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (CNUCCC) avait appelé les pays à publier, avant le 1er octobre, leurs plans en matière d'émissions de GES à l'horizon 2025-30.

Ces plans seront compilés dans un rapport mesurant leur impact global sur le climat, attendu le 30 octobre, un mois avant le début de la conférence de Paris, censée accoucher d'un accord climatique mondial.

Un institut de recherche a déjà estimé à +2,7 degrés le réchauffement planétaire à l'horizon 2100 si tous ces engagements nationaux étaient tenus. Un progrès par rapport à de précédentes projections, mais encore loin de l'objectif de 2 degrés que la communauté internationale s'est fixé.

La négociation de Paris, en décembre, n'aura pas pour objet de réviser ces plans nationaux, mais devrait tourner autour de la mise en place de mécanismes permettant aux parties de se retrouver régulièrement pour réviser leurs ambitions à la hausse, encouragées par les progrès technologiques à venir.

Source © AFP
lundi 14 septembre 2015
Le réchauffement climatique, combiné à des phénomènes naturels tel que le courant El Niño, devrait produire des moyennes de températures très élevées en 2015 et en 2016, relève un rapport publié lundi par l'Institut météorologique britannique (Met Office).

Une accélération. "Il est très probable que 2014, 2015 et 2016 seront parmi les années les plus chaudes qui auront jamais été mesurées" sur la planète, souligne Rowan Sutton, professeur au Centre national de Science atmosphérique. Associé à cette étude du Met Office, Rowan Sutton estime ainsi probable que le réchauffement s'accélère à nouveau après une décennie de relative stabilité.

Le rôle d'El Niño. 

L'étude publiée lundi par le Met Office s'intéresse beaucoup à El Niño, réapparu en mars et qui pourrait "être l'un des plus intenses dans les annales". Le courant équatorial chaud du Pacifique, dont on estime qu'il contribuera au réchauffement global, aura aussi des répercussions sur le plan local: des conditions plus sèches dans certains pays asiatiques et en Australie, selon le Met Office.

En Californie et en Europe du Nord. A l'inverse, les précipitations devraient être plus abondantes cet automne et durant l'hiver sur la Californie, en proie à une intense sécheresse depuis quatre ans. Le Met Office estime enfin que le léger refroidissement observé actuellement dans l'océan Atlantique pourrait amener des étés moins chauds et plus secs en Europe du nord.

Source © AFP

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mardi 8 septembre 2015
Vous avez probablement entendu parler de l'apparition étrange d'un cratère de plus de 30 mètres de diamètre dans la péninsule de Yamal en Sibérie dernièrement. L'info à l'époque était devenue virale.

Les adjectifs les plus souvent utilisés pour décrire ces apparitions insolites sont souvent emplis de mystères: géants, mystérieux, insensés, OVNI?. 


Et les scientifiques restaient jusqu'ici totalement "déconcertés." 


Il y a désormais une théorie étayée les concernant, et les nouvelles ne sont pas bonnes.Ils peuvent être du à la libération d'importantes quantités de gaz méthane provoquées par la fonte des sols gelés de la région. 


Selon un article paru dans le magazine Nature, l'air au fond des cratères contient actuellement des concentrations anormalement élevées de méthane, jusqu'à 9,6%. C'est ce qu'a relevé Andrei Plekhanov, archéologue au Centre scientifique d'études de l'Arctique à Salekhard, en Russie. Il rappelle que l'air en contient normalement seulement que 0,000179 %  . 


Le scientifique rappelle que pendant les étés exceptionnellement chauds de 2013 et 2014 dans le Yamal les températures relevées étaient de 5 degrés Celsius plus chaudes que la moyenne .  Ici le pergélisol dégèle extrement rapidement et les terres s'effondrent, libérant le méthane qui y est emprisonné depuis des millenaires en grande quantité.


Néanmoins Plekhanov a expliqué à la revue Nature que cette première conclusion n'est que préliminaire. Il aimerait la confirmer en étudiant et mesurant le méthane contenu dans l'air piégé à l'intérieur des murs du cratère. Une telle tâche, cependant, est extrêmement difficile à réaliser. " Les parois sont en train de fondre et de tomber dans le cratère, Vous pouvez entendre le sol tomber et l'eau s'écouler vers le fond. C'est effrayant. " 


La pression du gaz souterrain a probablement augmenté sous la chaleur, jusqu'à ce qu'elle soit suffisamment élevé pour repousser les couches supérieures jusqu'à leur effondrement a expliqué le géochimiste Hans-Wolfgang Hubberten de l'Institut Alfred Wegener en Allemagne, ajoutant qu'il n'a jamais vu une chose pareille. 


La fonte du pergélisol de Sibérie est une véritable bombe à retardement 


Deux cratères supplémentaires ont été récemment découvert en Sibérie, tous deux prés d'un important champ de gaz naturel. «Si une libération subite venait à toucher le champ de gaz de Bovanenkovskoye qui est à seulement 30 kilomètres d'ici, elle pourrait conduire à un grave accident. 


© Nature Alerte








Cet article accouplé à cette toute nouvelle découverte annonçant qu'un nouveau virus géant vieux de 30 000 a été extrait du pergélisol Sibérien et qu'il s'est même réveillé,  vraiment les dernières infos ne sont pas bonnes 

L'équipe de Jean-Michel Claverie et Chantal Abergel, à Marseille, publie ce matin dans les PNAS (la revue de l'Académie américaine des sciences) leur dernière découverte dans le sol gelé en permanence - le pergélisol - de Sibérie. Une quatrième sorte de virus géant, d'un genre jusqu'alors totalement inconnu.

Un virus déniché dans un échantillon de sol gelé depuis 30.000 ans fourni par les collaborateurs russes de l'équipe française qui regroupe des scientifiques du Laboratoire Information génomique et structurale (CNRS/Aix-Marseille Université), du laboratoire Biologie à grande échelle (CEA/Inserm/Université Joseph Fourier) et du Génoscope d'Evry, le Centre national de séquençage.

Le virus, inerte depuis 30.000 ans, a été réactivé par les chercheurs et s'est multiplié à sa manière habituelle, en parasitant une amibe. Ce nouveau venu de la famille des virus géants - géants car visibles à l'aide d'un simple microscope optique en raison d'une taille égale ou supérieure à 0,5 micron - porte désormais le nom de Mollivirus sibericum. Il prouve que les virus géants ne sont ni rares, ni uniformes.

Ce virus a la forme d'une coque oblongue d'environ 0,6 micron de long et dispose d'un génome de 650.000 paires de base codant pour plus de 500 protéines. Des protéines souvent différentes de celles de Pithovirus sibericum, un autre virus géant découvert par l'équipe de Claverie. De plus, à l'opposé de Pithovirus, qui n'a besoin que des ressources du cytoplasme de son hôte cellulaire pour se Les signataires de l'articlemultiplier, Mollivirus sibericum utilise le noyau cellulaire pour se répliquer dans l'amibe ce qui le rend aussi dépendant de son hôte que la plupart des "petits" virus.

L'équipe de Jean-Michel Claverie et de Chantal Abergel, à Marseille sur le campus de Luminy, participe à la compétition mondiale dans le domaine des virus géants curieusement découvert très récemment pour la raison paradoxale que les biologistes n'imaginaient pas qu'il puisse exister des virus aussi gros et dotés d'un patrimoine génétique aussi complexe. Elle possède à son actif de nombreuses découvertes dont j'ai donné un aperçu lors d'un reportage dans leur laboratoire publié dans Libération . Elle a notamment été impliquée dans la découverte de Mimivirus, en 2003, le premier des virus géants connus. Pas mimi comme mini ou mignon, mais comme virus qui mime les microbes. A la suite de cette découverte, elle s'est lancée dans la chasse aux virus géants, d'abord dans des sédiments marins, puis dans le pergélisol Sibérien, à l'occasion d'une coopération avec des scientifiques russes.  Après la famille des Megaviridae (Mimivirus), les Pandoraviridae (découverts en 2013) et le Pithovirus (décrit en 2014), Mollivirus sibericum relève d'une quatrième famille de virus géants, infectant les amibes du genre acanthamoeba.

UNE ALERTE DE SANTÉ PUBLIQUE

Génomes de Mollivirus et Pandoravirus

Pour dresser le portrait de Mollivirus, les chercheurs n'ont pas molli et utilisé toutes les techniques à leur disposition : génomique, transcriptomique, protéomique et métagénomique. Cette analyse en profondeur a dévoilé les traits et la stratégie du virus. Elle montre que Mollivirus sibericum est proche par certaines caractéristiques de son génome des types de virus courants parmi les pathogènes humains comme les Adénovirus, les Papillomavirus, ou les Herpesvirus. De son coté, Pithovirus se multiplie dans le cytoplasme, à la façon des Poxvirus, famille à laquelle appartient le virus responsable de la variole, officiellement éradiqué. 

Ce rapprochement avec des virus pathogènes pour l'espèce humaine - ils ne sont heureusement pas tous - incite les biologistes à lancer un avertissement. 

Sous l'effet du changement climatique provoqué par nos émissions de gaz à effet de serre, le dégel du pergélisol de Sibérie, du Canada et de l'Arctique va libérer des virus endormis depuis des dizaines de milliers d'années, voire plus. Mollivirus n'était présent qu'en très petite quantité dans l'échantillon de sol sibérien, et pourtant, il a pu se multiplier dès son dégel en présence d'amibes. Il serait finalement assez chanceux, comme disent les Québecois, qu'aucun d'entre eux ne soit, immédiatement ou après mutation, pathogène pour l'espèce humaine. L'équipe de Claverie a récupéré des échantillons de couches du sol sibérien formées il y a jusqu'à 1 million d'années et part à la recherche de virus encore plus anciens.


Source © sciences.blogs.liberation.fr

Scénario catastrophe d’infection

« En allant exploiter les régions arctiques on remue des couches de glaces qui n’ont pas bougé pendant des millions d’années. Tout va remonter à la surface, et vous amenez là des gens dans des zones désertiques depuis des millénaires qui vont être confinés sur des stations de forage. il  y a là effectivement tous les ingrédients d’un scénario catastrophe d’infection », alerte les chercheurs, incapables d’estimer le nombre de virus inconnus présents dans la région.


Les prochaines observations de la dangerosité du permafrost devraient conduire les scientifiques à forer plus bas, jusqu’à 600 ou 700 mètres. Pour la Terre aussi, le propre des grands secrets est d’être bien enfouis.


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lundi 7 septembre 2015
Un géant fragile. Dans le parc national des Écrins (Hautes-Alpes), le glacier blanc a perdu un quart de sa surface en trente ans. 

Les agents du parc viennent le mesurer et, cette année, ils redoutent le pire. Avec les chaleurs de l'été, ils craignent une fonte record. 

Une situation inquiétante aussi constatée par les randonneurs. Chaque année, Martial prend la même photographie. Le constat est le même, le glacier a reculé. "En 2002, au niveau du front actuel il y avait à peu près 85 m d'épaisseurs de glace", décrit Martial Bouvier, garde-moniteur au parc national des Écrins. 

Des paysages qui changent

Les photos aériennes montrent qu'en douze ans, le glacier a perdu 48 hectares. Les glaciers ont besoin de neige pour alimenter les sommets qui coulent ensuite naturellement vers le bas. Problème, avec un degré de plus depuis trente ans et des étés plus longs, il neige de moins en moins et le glacier ne se régénère plus. Les paysages de montagne changent et de nouvelles espèces s'installent. Une situation qui pourrait conduire à la disparition de certains glaciers.

Source © Francetv info


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mercredi 2 septembre 2015
Les objectifs de réduction des gaz à effet de serre annoncés jusqu'à présent au niveau mondial aboutiraient à un réchauffement climatique "bien supérieur à 2 degrés", limite fixée par l'ONU. C'est le constat d'une étude publiée mercredi à Bonn.

Le monde est toujours sur la trajectoire d'une hausse de 2,9 à 3,1 degrés d'ici à 2100, affirme Climate Action Tracker (CAT), un organisme regroupant quatre centres de recherche, dans cette étude dévoilée en marge de nouvelles négociations en vue de la conférence de Paris sur le climat.

Les engagements de réduction soumis par les gouvernements à l'ONU "conduisent à des émissions mondiales bien supérieures aux niveaux nécessaires pour contenir le réchauffement à 2 degrés" par rapport à l'ère préindustrielle, note-t-il.

Conséquences irréversibles

La conférence de Paris sur le climat en décembre a pour objectif de sceller un accord universel pour limiter la hausse de la température mondiale à 2 degrés. Selon les scientifiques, un réchauffement au-delà de cette limite aurait des conséquences irréversibles.

Au 1er septembre, 56 pays, responsables d'environ 65% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, à l'origine du réchauffement climatique, avaient remis leurs objectifs de réduction d'émissions à l'ONU.

Renforcer les objectifs

Pour limiter la hausse des températures à 2 degrés, "les gouvernements doivent renforcer sensiblement" leurs objectifs: "ils doivent réduire collectivement les émissions mondiales de 12 à 15 gigatonnes d'équivalent CO2 supplémentaires d'ici à 2025, et de 17 à 21 GtCO2eq d'ici à 2030", selon l'étude.

Les émissions de gaz à effet de serre sont actuellement d'environ 50 gigatonnes d'équivalent CO2 par an.

Si les ambitions à l'horizon 2030 étaient maintenues à leur niveau actuel, "contenir le réchauffement sous les 2 degrés pourrait devenir infaisable" et le limiter à 1,5 degré serait "hors d'atteinte", estime Bill Hare, membre d'un des centres de recherche de Climate Action Tracker, dans le communiqué.


Source © ATS 

mardi 1 septembre 2015
La barrière de corail du Qatar est menacée par une montée des températures de la mer, qui a déjà provoqué la mort de près de 20 espèces de poissons, a indiqué lundi un chercheur.

Selon des chercheurs de l'Université du Qatar et du ministère de l'Environnement, la température de l'eau a dépassé cet été les 36 °C. Or, d'après eux, la vie des espèces marines se trouve menacée une fois la température dépassant les 34°C.

Même si ce phénomène se répète tous les trois ou quatre ans, ils craignent des effets à long terme sur la barrière de corail, présente en plusieurs endroits autour de la péninsule du Qatar, y compris à l'île de Halul, au nord-est de la capitale Doha.

«Je suis vraiment inquiet pour la barrière de corail», a déclaré à l'AFP Ibrahim al-Maslamani, docteur en biologie marine de l'Université du Qatar.

«On ne sait pas encore si elle peut être affectée par cette température. Mais 36 degrés, cela est vraiment trop, cet environnement est vraiment sensible à de hautes températures», a-t-il ajouté. «Si cet écosystème était touché, ce serait vraiment un désastre».

Selon M. Maslamani, l'étude menée la semaine dernière a révélé que plus de «18 espèces» de poissons étaient mortes en raison de la température élevée et du bas niveau d'oxygène dans l'eau. Parmi elles figurent des poissons localement appelés Safi et Jesh.

Source © AFP
Le président américain Barack Obama a lancé lundi depuis l'Alaska une mise en garde à la communauté internationale sur le climat : "Nous n'agissons pas assez vite, nous n'avançons pas assez vite".

"Le climat change plus rapidement que nos efforts pour y répondre", a déclaré M. Obama à Anchorage lors d'une conférence internationale sur l'Arctique. 

"Aucune des nations représentées ici n'avance assez vite", a-t-il martelé dans un discours au ton sombre dans lequel il s'est longuement attardé sur les impacts dévastateurs des changements à venir en l'absence d'une réaction forte et coordonnée de l'ensemble des pays de la planète. 

L'objectif de la communauté internationale est de limiter à 2°C la hausse des températures pour éviter un emballement climatique. 

La science est de plus en plus précise et prouve que ce qui fut une menace lointaine est désormais une réalité", a-t-il poursuivi, évoquant "un défi qui définira les contours de ce siècle de manière plus spectaculaire que tout autre". 

Le président américain a également profité de cette allocution dans un Etat qui se trouve en première ligne face au réchauffement pour dénoncer l'attitude de nombres d'élus républicains qui contestent la responsabilité humaine dans les changements en cours. 

"Ce n'est plus l'heure de plaider l'ignorance"

"Nous pouvons avoir un débat légitime sur la façon de répondre à ce problème, nous ne pouvons nier la science", a-t-il lancé. "Ce n'est plus l'heure de plaider l'ignorance", a-t-il ajouté à l'attention des élus qui répondent qu'ils ne sont "pas scientifiques" lorsqu'ils sont interrogés sur le sujet. 

"Ceux qui veulent ignorer la science sont de plus en plus seuls, ils sont sur une île qui est en train de disparaître", a encore ajoute M. Obama. 

Le président américain, qui se rendra mardi sur un glacier puis rencontrera mercredi des pêcheurs, est en quête d'images fortes - et parlantes - pour mieux faire passer son message. 

Le chef de l'exécutif vient d'imposer - au grand dam de ses adversaires républicains au Congrès - des normes très strictes pour réduire les émissions de CO2 des centrales électriques. 

Deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre derrière la Chine, les Etats-Unis se sont engagés sur une réduction de 26% à 28% de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025 par rapport à 2005.

Source © Belga


samedi 29 août 2015
 "Au vu de ce que l'on sait aujourd'hui à propos de l'expansion des océans avec le réchauffement, et sur la fonte des glaciers et des calottes glacières qui ajoutent de l'eau dans les océans, il est pratiquement certain que nous aurons une augmentation du niveau des mers d'au moins un mètre, et probablement davantage", a expliqué dans un communiqué Steve Nerem, de l'université du Colorado et qui dirige l'équipe de la Nasa chargée de surveiller la montée des niveaux des mers. 

"Toutefois, on ne sait pas si cela arrivera dans le siècle à venir ou sur une période plus longue", a-t-il ajouté.

"La montée du niveau des mers a un impact très important", a également souligné Michael Freilich, directeur de la division Sciences de la Terre au siège de la Nasa à Washington. "Plus de 150 millions de personnes, principalement en Asie, vivent dans des zones situées à moins d'un mètre de l'actuel niveau des mers. Aux Etats-Unis la montée des eaux va aussi changer le tracé de nos côtes, notamment dans des Etats comme la Floride", a-t-il encore noté, rappelant que déjà aujourd'hui les grandes marées causent des inondations dans certaines rues de Miami, ce qui n'était pas le cas par le passé.

 "Certaines îles du Pacifique pourraient être entièrement éliminées et des grandes villes comme Dhaka, au Bangladesh, Singapour ou Tokyo seront grandement touchées", a prévenu M. Freilich. Les dernières prédictions sérieuses en date, qui remontaient à 2013 par un panel intergouvernemental des Nations unies sur le changement climatique, évoquaient une montée des océans de 30 à 90 cm d'ici la fin du siècle.

Mais selon M. Nerem, les dernières données mesurées par les satellites de la Nasa pointent vers la fourchette haute de ces prévisions. Les scientifiques surveillent particulièrement les glaces du Groenland, qui ont perdu en moyenne 303 milliards de tonnes par an durant la dernière décennie, comme on peut le voir dans cette inquiétante vidéo : 

L'Antarctique de son côté a fondu de 118 milliards de tonnes par an. Depuis 1992 et les premières mesures précises par satellites, les océans ont monté d'environ 7,6 centimètres, avec des pointes à 23 cm en certains endroits en raison de variations naturelles.

Les données collectées ces dernières années m'inquiètent beaucoup

"Une chose que l'on a apprise, c'est que les calottes glacières fondent plus vite qu'on ne le pensait jusque-là", a ajouté Josh Willis, océanographe de la Nasa. "Dans les 20 prochaines années nous verrons probablement une augmentation du niveau des eaux plus rapide que la moyenne et nous devons donc nous y préparer".  

Pour Eric Rignot, glaciologue à l'Université de Californie, comme la planète se réchauffe, les glaces fondent automatiquement plus rapidement: "On ne parle pas d'un scénario futuriste. Personnellement, les données collectées ces dernières années m'inquiètent beaucoup". "Nous avons vu en étudiant les changements climatiques survenus depuis la naissance de la Terre que des montées des eaux jusqu'à trois mètres en un siècle ou deux sont possibles si les glaces fondent rapidement", a précisé Tom Wagner, un autre scientifique de la Nasa spécialiste de l'étude des glaces. "Nous voyons des preuves que les couches de glace se réveillent, mais nous devons mieux les comprendre avant d'affirmer que nous entrons dans une nouvelle période de fonte rapide", a-t-il conclu.

Source © AFP



mercredi 26 août 2015
Le glacier Jakobshavn vient de relâcher un iceberg aux dimensions terrifiantes. A l'heure actuelle, ce glacier fait route vers le détroit de Davis et l'océan Atlantique, indique BBC News.

La fuite d'une partie de la croûte de glace de Jakobshavn a été détectée grâce à un satellite de Landsat, un projet de la NASA concernant la photographie de divers aspects de la Terre. La superficie de cet iceberg est de 12,5 kilomètres carrés, et pourrait couvrir Manhattan sous une couche de glace de 300 mètres, estiment les experts.

A priori, ce fragment de glacier s'est séparé entre le 13 et le 19 aout de 2015. Les données de la NASA sont basées sur les photographies radar des satellites Sentinel-1A et Sentinel-2A.

Le glacier Jakobshavn représente environ 7-10% du manteau de glace groenlandais et est un des principaux "fournisseurs " d'icebergs dans l'océan atlantique. Le Titanic a dû se heurter à un de ses fragments, pensent les chercheurs.


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vendredi 21 août 2015
Des chercheurs sonnent à nouveau l'alarme: le réchauffement climatique menacerait tout particulièrement les forêts boréales, ces vastes étendues de résineux, de peupliers et de bouleaux qui recouvrent une bonne partie du nord canadien, jusqu'à la taïga du Grand Nord.

Dans une étude publiée jeudi dans un numéro spécial «Forêts» de la revue Science, ces chercheurs soulignent que les températures devraient augmenter davantage et plus rapidement en zone boréale que partout ailleurs sur la planète, et que l'on s'approche du point de non-retour.

Or, ces températures plus élevées devraient apporter en zone boréale du temps plus sec, des maladies et insectes jusque-là inexistants, et des incendies de forêts dans cette vaste «ceinture verte» qui recouvre une bonne partie du nord de la planète, en dessous de l'Arctique.

Les trois chercheurs - du Québec, de Finlande et d'Autriche - rappellent que ces forêts boréales ne peuvent «migrer» assez rapidement vers le nord pour échapper à une hausse aussi rapide des températures.

De plus, les vieilles forêts boréales qui seraient détruites ne devraient pas pouvoir se renouveler dans ces nouvelles conditions, ce qui laisserait une ceinture verte beaucoup plus morcelée.

Source © La Presse Canadienne


Les glaciers des monts Tian, en Asie centrale, ont perdu 27 % de leur masse et 18 % de leur surface au cours des cinquante dernières années. La neige et la glace qui fondent de ces glaciers sont pourtant essentielles à l'approvisionnement en eau de plusieurs pays.

Les monts Tian constituent la plus grande chaîne de montagnes d’Asie centrale. Formant de magnifiques paysages de glace, leurs glaciers jouent un rôle important dans le cycle de l’eau de différents pays : le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan et certaines parties de la Chine, où les populations sont très dépendantes de l’eau issue de la fonte des neiges et des glaces pour leur alimentation en eau.

Les glaciers sont de véritables réservoirs qui stockent de l’eau sous forme de glace pendant des décennies et qui restituent l’eau des précipitations de l’hiver pendant les mois d’été grâce à la fonte. Le phénomène est particulièrement important pour les régions arides qui ne reçoivent quasiment pas de précipitations pendant certains mois. Les glaciers permettent aussi d’équilibrer les volumes d’eau entre les années humides et les années sèches.

Dans un article paru en ligne dans Nature Geoscience, une équipe internationale de chercheurs propose une reconstitution de l’évolution des glaciers des monts Tian. Ces travaux ont été menés par le GFZ German Research Centre for Geosciences, en collaboration notamment avec le CNRS de Rennes. Les scientifiques ont étudié la perte de masse du glacier au cours des cinquante dernières années en utilisant trois approches indépendantes : la gravimétrie par satellite, l'altimétrie laser et la modélisation glaciologique. Daniel Farinotti, principal auteur de l’article explique : « De cette façon, nous avons été en mesure de reconstituer l'évolution de chaque glacier unique ».

Le réchauffement responsable de la perte accélérée de glace et de neige

Les résultats de ces trois approches concordent et les chercheurs ont estimé la surface totale de glacier perdue à 2.960 km2. La perte annuelle, depuis les années 1960, serait de 5,4 milliards de tonnes. Pour Daniel Farinotti, « actuellement, les monts Tian perdent de la glace à un rythme qui est à peu près deux fois la consommation annuelle d'eau de l'ensemble de l'Allemagne ».

Le retrait du glacier s’est accéléré entre les années 1970 et 1980. L’étude montre que l’élévation de la température, notamment en été, est un facteur clé de l’évolution du glacier. « Les mois d’hiver dans la région étant très secs et les montagnes hautes, la plupart des chutes de neige sur les glaciers ont lieu en été. Cela signifie qu’une température plus élevée contribue à la fois à augmenter la fonte et à réduire l’alimentation du glacier. »

En utilisant les dernières prévisions sur le climat, qui prévoient un réchauffement de 2 °C supplémentaires des températures estivales entre 2021 et 2050, les auteurs proposent une première vision de l’évolution à venir : environ la moitié du volume du glacier pourrait être perdue dans les années 2050…


Source © Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences




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Juillet et les sept premiers mois de 2015 ont été les plus chauds enregistrés à la surface de la Terre depuis le début des relevés de températures, a annoncé jeudi l'Agence américaine Océanique et atmosphérique. 

Le réchauffement climatique est bien en marche. L'Agence américaine Océanique et atmosphérique (NOAA) a annoncé jeudi que le mois de juillet et les sept premiers mois de 2015 ont été les plus chauds enregistrés à la surface du globe depuis le début des relevés de températures en 1880. 

Record de chaleur en juillet. Non seulement juillet a battu un record de chaleur sur la Terre pour ce mois depuis plus d'un siècle mais "la température y a également été au plus haut de tous les mois pour la période 1880-2015", a souligné la NOAA dans un communiqué.

Jean Jouzel, climatologue, y voit une bonne piqûre de rappel avant la conférence climat COP21 à la fin de l'année : "c'est un peu un concours de circonstances mais ces données renforcent le message de l'urgence à mettre en œuvre des mesures pour limiter le réchauffement à deux degrés. Il faut tout faire pour éviter cela", a-t-il dit sur Europe1.

En chiffres. La température moyenne combinée à la surface des terres et des océans en juillet 2015 s'est située 0,81°C au-dessus de la moyenne du 20e siècle (15,8°C), surpassant de 0,08 degré le précédent record établi en juillet 1998. 

Juillet qui est normalement le mois le plus chaud de l'année globalement a été cette année, avec une température globale de 16,61°C, le plus chaud de tous les 1.627 mois depuis janvier 1880. La température en juillet augmente actuellement de 0,65 degré C en moyenne par siècle, précise la NOAA.

Source © AFP

mercredi 19 août 2015
Un groupe international de chercheurs a mis en évidence un refroidissement de la surface des océans au cours de la période allant du Ier au XVIIIe siècle. Des éruptions volcaniques seraient vraisemblablement à l’origine de ce refroidissement pour les 1000 dernières années de cette période. Les températures les plus froides ont été celles de la période connue sous le nom du Petit Âge de Glace, avant que le réchauffement lié aux activités humaines ne vienne interrompre cette tendance.

Ce travail de recherche publié le 17 août 2015 par le groupe de travail du programme international "Past Global Changes-Ocean 2k" dans la revue Nature Geoscience suggère que le nombre et l’intensité des éruptions volcaniques tropicales des derniers siècles auraient été la principale cause de ce refroidissement. 

"Les fortes éruptions volcaniques ont pour effet un refroidissement de l’atmosphère durant quelques années, mais nos résultats montrent que lorsqu’elles deviennent plus fréquentes, elles induisent un refroidissement à long terme de la surface des océans", explique le Dr Helen McGregor, de l’université de Wollongong, en Australie, premier auteur de cet article. 

"L’analyse des sédiments marins nous apprend en effet que les températures de surface de l’océan global ont régulièrement diminué entre le 1er et le début du XVIIIe siècle, une tendance qui selon les simulations du climat du dernier millénaire, serait imputable, entre 801 et 1800 années après JC, au volcanisme", détaillent Guillaume Leduc, chercheur CNRS au Centre européen de recherche et d'enseignement de géosciences de l'environnement (CEREGE – CNRS/AMU/IRD/Collège de France), et Marie-Alexandrine Sicre, directrice de recherche CNRS au Laboratoire d'océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques (LOCEAN – CNRS/UPMC/MNHN/IRD). 

"Cette évolution de la température des océans sur presque deux millénaires a pris fin au début de l’ère industrielle, supplantée par le réchauffement global lié aux activités humaines", poursuivent-ils. 

Ces travaux montrent également que le Petit Age de Glace, période particulièrement froide de notre ère sur les continents entre le 15e et le XVIIIe siècle, coïncide avec cette diminution des températures de surface de l’océan, suggérant le caractère global du Petit Age de Glace. 

Ces résultats mettent en évidence la manière dont l’océan agit comme mémoire du système climatique. "Il est important de comprendre comment l’océan module les variations naturelles induites par le volcanisme car il peut absorber ou relâcher des quantités de chaleur extraordinaire par rapport à l’atmosphère. Grâce à ce travail, nous avons désormais une vision rétrospective des changements à l’échelle des derniers siècles, avant les perturbations majeures induites par les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines" ajoute le Dr Helen McGregor. 

Les conclusions de cette étude s’appuient sur 57 séries temporelles reconstruisant les variations passées de température de surface à partir de divers enregistrements issus de tous les océans du globe, depuis les tropiques jusqu’à proximité des pôles. La synthèse et l’analyse de ces reconstructions, impliquant la collaboration de nombreux scientifiques, se sont faites dans le cadre du programme "Past Global Changes-Ocean 2k", coordonné par Michael Evans, professeur associé à l’université du Maryland (USA). Les données ont été moyennées par intervalle de 200 ans afin d’observer les tendances à long terme. "Quelle que soit la manière d’analyser ces données, ce refroidissement apparaît comme une tendance robuste" explique le Dr. Helen McGregor. 

Pour mettre à jour les causes de cette diminution des températures océaniques, les chercheurs ont eu recours à la modélisation. "Nous avons examiné l’impact des changements de la position de la terre par rapport au soleil, de l’irradiance solaire, de l’utilisation des sols, du volcanisme et des gaz à effet de serre sur les températures de surface. Seul le forçage volcanique a été en mesure de produire de manière convaincante le refroidissement observé dans les données" précise Hugues Goosse, professeur à l’université de Louvain (Belgique) et maître de recherche au F.R.S-FNRS. 

Cette comparaison modèles-données constitue un test concluant pour la validité des modèles climatiques utilisés pour prédire les changements futurs. De plus, la compréhension du rôle des différents facteurs impliqués dans les changements de température de l’océan ouvre des voies nouvelles : "Une grande partie de l’énergie accumulée dans le système climatique suite au réchauffement global est absorbée par les océans. 

L’augmentation récente des températures de surface préfigure le réchauffement additionnel à venir, de la même manière que le refroidissement était la réponse à long terme aux épisodes volcaniques plus intenses et fréquents", souligne le professeur Evans. 

"Nous avons encore beaucoup à apprendre sur la manière dont l’océan réagit aux variations climatiques. La poursuite des recherches croisant les données et la modélisation du climat passé devrait nous permettre d’améliorer nos connaissances" conclut le professeur Evans. 

Ces recherches ont été financées, au sein du programme PAGES (Past Global Changes), par la Fondation nationale américaine pour la science (NSF), l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) et le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) ainsi que grâce à plusieurs autres financements dont le programme LEFE de l’Institut national des sciences de l’Univers du CNRS.

Source © CNRS

cnrs
jeudi 6 août 2015
« Les températures moyennes de juillet ont été supérieures aux normales saisonnières sur l'ensemble du territoire, avec des épisodes caniculaires lors de la première quinzaine », indique le SSP (service de la statistique et de la prospective) du ministère de l'Agriculture dans Agrestes Infos rapides - Climatologie d'août 2015.

Particulièrement élevées pendant les deux premières décades, où elles ont dépassé de 3°C les valeurs de saison, elles ont retrouvé des valeurs plus normales lors des dix derniers jours du mois.

L'écart à la normale a été moins marqué dans l'Ouest et le Nord. 

La température nationale moyenne du mois a atteint 23,3°C, soit 2,3°C au-dessus de la normale saisonnière. Selon Météo France, ce mois de juillet a été le troisième mois de juillet le plus chaud depuis 1900.

« De nombreux records de chaleur absolus sont tombés entre le 1er et 17, battant les pics caniculaires des mois de juillet 2006 et 1947 », indique par ailleurs Météonews. Quelques stations ont même battu leurs records de chaleur annuelle datant souvent d'août 2003 : Munster, Saint-Etienne, Embrun, Mende, Melun, Dieppe, Boulogne-sur-Mer...

Le maximum national a été de 41,4 degrés à Brive-la-Gaillarde le 16. A l'inverse, le thermomètre a chuté à -0,1 degré le 31 à Mouthe, à 900 m d'altitude dans le Doubs. En plaine, c'est à Reims qu'il a fait le plus froid avec 1,7 degrés le 31, pas très loin du record de froid du 12 juillet 1929 qui est de 1,2 degré.

Selon le SSP, les précipitations de juillet sont par ailleurs déficitaires sur l'ensemble du pays. Le Centre-Est et la Corse n'ont reçu que 29 % et 23 % respectivement de leur pluviométrie normale. Excepté l'Ouest (90 %), les autres régions ont connu des hauteurs de pluie inférieures de plus 50 % aux normales.

Au 1er août, l'indice d'humidité des sols était déficitaire sur l'ensemble du territoire, à l'exception de quelques zones éparses (les Pyrénées et dans quelques départements de l'Ouest et des Alpes).

Par ailleurs, Météonews informe que de fortes chaleurs sont encore attendues dès ce mercredi et jusqu'à vendredi, voire encore la semaine prochaine jusqu'au 15 août. Des pointes proches des 36 voire 38 degrés à l'ombre sont susceptibles de se produire sur le flanc Est du pays notamment, déjà fortement touché par les canicules au mois de juillet.

Source © la france agricole


lundi 3 août 2015
Selon une nouvelle étude, les glaciers continueront à l'avenir de fondre à un rythme élevé, même si le réchauffement climatique fait une pause.

 Les glaciers étudiés par les scientifiques dans cette étude fondent en moyenne d'un demi à un mètre d'épaisseur  chaque année, soit deux à trois fois plus que la moyenne  enregistrée au XXe siècle. 

La fonte des glaciers a atteint, depuis le début des années 2000, un niveau historique et se poursuivra même si le réchauffement climatique fait une pause, selon une étude publiée par la revue scientifique The Journal of Glaciology. 

Une équipe du Service de surveillance mondial des glaciers, basée à l'université de Zurich, a rassemblé des données de terrain entre 2001 et 2010 pour quelques centaines de glaciers à travers le monde. Des mesures qu'ils ont ensuite comparées à des données satellitaires antérieures ou à des sources picturales et écrites pour les temps encore plus anciens.

« Les glaciers étudiés fondent en moyenne d'un demi à un mètre d'épaisseur chaque année, ce qui est deux à trois fois plus que la moyenne enregistrée au XXe siècle », explique Michael Zemp, directeur du Service de surveillance mondial des glaciers et coauteur de l'étude. « Les mesures sur le terrain ont été effectuées sur quelques centaines de glaciers, mais, d'après les images satellites dont nous disposons, le phénomène concerne des dizaines de milliers de glaciers à travers le monde entier », affirme le chercheur. Un phénomène sans précédent, selon l'étude.

L'intense fonte des deux dernières décennies a entraîné une modification de la dynamique des calottes glaciaires. « À l'avenir, les glaciers continueront de fondre même si les températures restent stables », avertit Michael Zemp. Selon le chercheur, « les résultats préliminaires enregistrés pour les années les plus récentes (2011-2014, non inclus dans l'étude) montrent que la fonte des glaciers se poursuit à un niveau très élevé. Le record de fonte de glace du XXe siècle (observée en 1998) a été dépassé en 2003, 2006, 2011, 2013 et probablement à nouveau en 2014 ».


Source © AFP


lundi 27 juillet 2015
Des températures absolument spectaculaire de la surface de la mer à travers toute la Méditerranée la semaine dernière, environ 3 à 5 ° C au-dessus de la moyenne pour cette période ont été relevé cette semaine. 

Les eaux du nord de la mer Adriatique et de la mer Tyrrhénienne ont même atteintes 30 à 31 ° C! 

Les températures de la grande majorité des eaux de la Méditerranée sont bien au-dessus des 25 °C. Dans certains endroits, des records de température ont même été enregistrés. 

Ces températures exceptionnellement élevées sont le résultat des vagues de chaleur successives qui ont touché la région au cours des deux derniers mois. 

Cette hausse significative des températures en Méditerranée devrait entraîner l'apparition d'importants orages et avec eux l'augmentation de pluies torrentielles et des inondations.

© nature Alerte 





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vendredi 17 juillet 2015
Les gaz à effet de serre qui sont à l'origine du changement climatique ont atteint des sommets de concentration dans l'atmosphère en 2014, tandis que la planète a enregistré une température record à sa surface, ont rapporté des chercheurs du monde entier ce jeudi.

"Le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d'azote, qui sont les principaux gaz émis dans l'atmosphère, ont atteint des records de concentration dans l'atmosphère pour l'année" 2014, précise le rapport de ces chercheurs sur "l'Etat du climat" (State of the Climate), publié par l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Les océans eux aussi ont connu l'an dernier des records de températures tandis que le niveau de la mer a atteint son plus haut niveau.

"L'Europe a connu son année la plus chaude et de loin, avec une vingtaine de pays qui ont battu de précédents records", précise le rapport. "Beaucoup de pays en Asie ont connu des températures annuelles parmi les dix plus chaudes. L'Afrique a recensé des températures supérieures à la moyenne sur la majorité du continent, l'Australie a battu un record de températures pour la troisième fois, après un sommet en 2013". En Amérique latine, le Mexique a connu son année la plus chaude tandis que l'Argentine et l'Uruguay ont atteint pour la deuxième fois des sommets de températures. 

Exception en matière de température, la région Est de l'Amérique du Nord est la seule zone dans le monde à avoir connu l'an dernier des températures inférieures à la moyenne.

Quant au niveau global des mers, il a atteint, "suite au réchauffement des océans et à la fonte des glaces", un record en 2014, en hausse de 6,7 centimètres par rapport à la moyenne de 1993, quand a débuté la mesure par satellites du niveau des océans. Au total, 413 scientifiques de 58 pays ont contribué à ce rapport, basé sur des données collectées par les postes de surveillance de l'environnement et publié dans le Bulletin of the American Meteorological Society.

Source © Le Figaro.fr avec AFP




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C'est un escalier qui vaut tous les discours sur le réchauffement climatique. Plus de 420 marches que les touristes descendent pour rejoindre la Mer de Glace, sur le Mont-Blanc, et qui attestent de la fonte éclair du plus grand glacier de France.

Depuis la gare du Montenvers, à 1.913 mètres d'altitude, il faut d'abord emprunter une télécabine pour descendre au niveau où se situait le glacier en 1946. C'est depuis cette date qu'est creusée chaque année la grotte de la Mer de Glace, une attraction avec sons, lumières et sculptures de glace qui attire 350.000 visiteurs par an.

Depuis quelques années, c'est un phénomène nouveau: les gens viennent là pour voir les effets du réchauffement, relève Jean-Marie Claret, exploitant du site depuis 1971.

A la sortie de la télécabine, un long escalier court le long de la falaise de granit. Au bout de quelques marches, un panneau indique: niveau du glacier en 1985. Il faut alors se pencher pour apercevoir la glace, une centaine de mètres plus bas, presque invisible sous l'amas de rochers gris qu'elle charrie année après année.

Le contraste est saisissant avec les photos des années 1960, quand les vagues de glace bleu turquoise venaient presque lécher le pilier de la télécabine.

Cinquante marches plus bas arrive l'année 1990. Puis la descente se poursuit au gré de la fonte du glacier, qui s'accélère dans les années 2000. Après le dernier panneau, celui de l'année 2010, il faut encore descendre 70 marches avant de poser le pied sur la glace. A une époque, on rajoutait 15 à 20 marches par an, raconte Jean-Marie Claret.

- La glace a reculé de 2 km depuis 1850 -

Plus grand glacier du Mont-Blanc avec une superficie de 32 km2, la Mer de Glace s'est amincie à son front de 4 à 5 mètres par an entre 2003 et 2012, selon une récente étude du laboratoire de glaciologie de Grenoble (LGGE) et du Laboratoire d'Etudes en Géophysique et Océanographie Spatiales (Legos) de Toulouse.

Au début du XIXe siècle, cet immense glacier qui change de nom le long de son parcours (Vallée Blanche, Tacul, Leschaux...) descendait jusqu'au hameau des Bois, dans la vallée de Chamonix, d'où elle est désormais impossible à voir. La glace a en effet reculé d'un peu plus de 2 km depuis 1850 et est cachée derrière une immense falaise.

Après une crue glaciaire dans les années 1950 à 1970, la fonte a réellement commencé en 1983. Depuis cette date, la Mer de glace voit sa masse diminuer chaque année, à de rares exceptions près.

D'après les mesures du LGGE, ce recul n'est pas dû à une baisse des précipitations, qui ont peu varié au cours des 40 dernières années. Les quantités de neige tombées à la source du glacier (à environ 4.000 mètres d'altitude) continuent à l'alimenter en quantité suffisante.

C'est la fonte qui a beaucoup augmenté car sur les trente dernières années, les températures estivales ont progressé de 1,5°C sur le Mont-Blanc, souligne Christian Vincent, glaciologue au LGGE.

- Bientôt un centre d'étude du climat -

A 2.200 mètres d'altitude, les flux de glace ont ainsi diminué de moitié en 30 ans. En 2008, un captage d'EDF (qui produit de l'électricité avec l'eau du glacier) a été mis à l'air libre par la fonte des glaces.

Et le front du glacier devrait encore reculer de 1,2 km d'ici à 2040, selon les estimations du LGGE, avec une marge d'erreur de plus ou moins 200 mètres. 

Il n'y aura alors plus de glacier en face de la gare du Montenvers, inaugurée en 1909, prédit Christian Vincent. Un mauvais présage pour la compagnie du Mont-Blanc qui convoie 450.000 personnes par an sur ce site au point de vue exceptionnel - dont la majorité descendent les marches vers la grotte, ouverte l'hiver et l'été.

Un projet de télécabine est à l'étude pour permettre aux visiteurs de remonter plus en amont sur le glacier, à un endroit où la glace devrait encore tenir une trentaine d'années. Les gens veulent vraiment voir de la glace même si certains sont déçus ou affolés par rapport à ce qu'ils connaissaient il y a 30 ans, explique Mathieu Dechavanne, PDG de la compagnie du Mont-Blanc.

La grotte de glace sera elle aussi délocalisée. Et un grand centre d'étude du climat et des glaciers de 400 m2 devrait voir le jour près de la gare du Montenvers à l'horizon 2018-2019. 

Source © AFP

vendredi 10 juillet 2015
Les bourdons peinent à s'adapter au réchauffement climatique et meurent tout simplement au lieu de migrer vers le nord pour y trouver des températures plus clémentes, selon une étude jeudi qui fait naître de nouvelles inquiétudes concernant ces importants pollinisateurs.

Ces travaux publiés dans le magazine Science sont les premiers à mettre en lumière le rôle du réchauffement climatique dans le déclin des populations d'abeilles et de bourdons au niveau mondial. Jusqu'à présent l'usage de pesticides, les maladies ou les parasites étaient mis en avant pour expliquer ce déclin.

«Imaginez un étau, mettez l'habitat dans lequel vivent les bourdons au milieu de cet étau. Avec le réchauffement climatique, les espèces de bourdons sont écrasées par cet ''étau climatique'' qui compresse les zones géographiques dans lesquelles ils peuvent vivre», explique Jeremy Kerr, professeur de macro-écologie et conservation à l'Université d'Ottawa au Canada.

«Le résultat est un rapide déclin généralisé des pollinisateurs à travers le continent, qui n'est pas dû à l'utilisation des pesticides ou la perte d'habitat», ajoute-t-il.

Les bourdons pollinisent plantes et fleurs sauvages, les arbres à fruits et de nombreuses autres cultures importantes.

Pour cette étude, les scientifiques ont examiné plus de 400 000 observations géoréférencées sur 67 espèces de bourdons en Amérique du Nord et en Europe depuis 1900.

«Le territoire couvert par les bourdons en Europe du Sud et en Amérique du Nord a diminué de près de 300 km. L'ampleur et le rythme de ces pertes sont sans précédent», reprend M. Kerr.

«Nous devons établir de nouvelles stratégies pour aider ces espèces à résister aux effets de l'activité humaine sur le climat, peut-être en les aidant à passer dans des zones plus au nord», insiste encore le professeur Kerr.

Les bourdons «en général ne parviennent pas» à migrer vers le nord. Contrairement aux papillons, les espèces de bourdons ne se relocalisent pas, mais disparaissent dans de vastes régions, pointe encore l'étude.

Pour améliorer la situation, il faudrait réduire les émissions de gaz à effet de serre, et il est également possible d'aider des colonies à s'installer dans des régions plus au nord, un processus connu sous le nom de migration assistée.

L'étude ne s'est pas penchée sur la densité des populations de bourdons et ne fait donc pas le point sur l'état général de l'espèce. Mais étant donné les pertes déjà constatées, les chercheurs s'attendent à voir le problème empirer.

En conséquence, la baisse de pollinisation pourrait rendre certaines plantes, fruits ou légumes plus rares et faire augmenter les prix. «Les pollinisateurs sont essentiels à la sécurité alimentaire et à notre économie, et ces dernières seront affectées par la perte généralisée de pollinisateurs en raison des changements climatiques», reprend M. Kerr.

«Les impacts sont importants et ils sont immédiats. Ce n'est pas juste quelque chose dont il faudra s'inquiéter dans un avenir plus ou moins vague», souligne-t-il.

Source © AFP

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