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lundi 7 septembre 2015
Un peu plus de sept mois. C’est, à cause du bruit des transports routiers, ferroviaires et aériens, la période de vie en bonne santé statistiquement perdue par une personne résidant toute sa vie dans l’agglomération parisienne, selon une étude réalisée par Bruitparif et l’Observatoire régional de santé Île-de-France dont Environnement Magazine vous dévoile les résultats en avant-première.

« Au total, 75 000 années de vie en bonne santé sont perdues chaque année dans l’agglomération, dont 44 000 à  cause de troubles du sommeil, 30 000 de la gêne et le reste du fait d’infarctus ou d’acouphène.

Soulignons en outre que le bruit routier est responsable de 84 % des impacts, même si la méthode a tendance à minimiser ceux du bruit aérien », précise Fanny Mietlicki, la directrice de Bruitparif.

Les auteurs ont mis en oeuvre pour la première fois à cette échelle une méthode de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’appuyant sur le calcul des Daly (« DisabilityAdjusted Life Years » ou « années de vie en bonne santé perdues »). La quantification s’effectue notamment grâce aux données sur l’exposition au bruit de la population fournies par les cartes stratégiques du bruit (CSB), enfin consolidées pour l’agglomération parisienne (au sens Insee, couvrant une grande partie de l’Île-de-France).

Ce travail permet de rappeler l’impact réel des nuisances sonores sur la santé publique. « Les maires ont désormais conscience des conséquences sanitaires de la pollution de l’air. Pas forcément de celles du bruit, alors que les actions locales sont particulièrement pertinentes pour cette question », remarque Fanny Mietlicki.

Alors qu’une commission d’enquête sénatoriale a chiffré, en juillet, à au moins 100 milliards d’euros le coût économique annuel de la pollution de l’air en France, cette nouvelle étude s’essaie aussi à une telle quantification en s’appuyant sur la méthode du « consentement à payer ».

 Résultat : une facture de 3,8 milliards d’euros pour l’agglomération parisienne. Une première estimation qui pourra être complétée en 2016 par une étude du Conseil national du bruit sur les aspects économiques liés à la non-qualité des environnements sonores.

Source © Magazine de l'environnement



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vendredi 4 septembre 2015
On savait déjà que des substances chimiques sans danger pour l'homme lorsqu'elles sont prises séparément pouvaient devenir nocives une fois mélangées. 

Des chercheurs français rapportent avoir découvert un mécanisme sous-tendant cet « effet cocktail », régulièrement dénoncé par les écologistes mais peu pris en compte par les industriels.

Selon les auteurs de l'étude publiée jeudi dans la revue britannique Nature Communication, il existe quelque 150.000 composés dont l'action combinée pourrait avoir des effets inattendus sur la santé, dont les polluants environnementaux, mais aussi des médicaments ou certaines substances provenant de notre alimentation. 

Parmi les substances les plus souvent incriminées figurent les perturbateurs endocriniens qui sont fortement suspectés d'interagir avec des protéines qui régulent nos cellules, entraînant des dérèglements physiologiques ou métaboliques.

« Nous avons passé au crible une cinquantaine de molécules dont le Bisphénol A, des pesticides et des médicaments, testé 780 combinaisons et découvert un effet synergique, c'est-à-dire un effet démultiplié, pour deux d'entre eux », explique William Bourguet, qui a coordonné l'étude réalisée par des chercheurs de l'Inserm et du CNRS à Montpellier. Il s'agissait de l'éthinylestradiol (un des composants actifs des pilules contraceptives) et du trans-nonachlor, un composé du chlordane, pesticide organochloré persistant utilisé pendant 35 ans avant d'être interdit dans les années 1990.

A confirmer par des travaux sur l'animal

Grâce à des analyses effectuées en laboratoire, les chercheurs ont montré que les deux composants avaient la capacité de se fixer simultanément à un récepteur situé dans le noyau des cellules et de l'activer, induisant un effet toxique démultiplié. « Nous avons mis au point un test simple et bon marché qui va nous permettre de tester d'autres gammes de molécules », souligne M. Bourguet qui compte analyser prochainement quelque 1.600 médicaments courants pour voir si en les combinant, on retrouve également des « effets cocktails ». Il reconnaît toutefois que ces travaux de laboratoire demandent à être confirmés par des travaux menés sur l'animal.

Le chercheur indique également ne pas savoir si le mécanisme découvert est le seul impliqué dans le phénomène qui suscite des inquiétudes grandissantes chez les écologistes. Ces derniers reprochent notamment aux industriels de se contenter d'étudier l'effet toxique d'une seule molécule, sans se préoccuper des combinaisons possibles, notamment en ce qui concerne les perturbateurs endocriniens.

Pour M. Bourguet, si les résultats sont confirmés, ils pourraient avoir des retombées dans les domaines de la toxicologie et de l'évaluation des risques liés à l'utilisation des produits chimiques. « On pourra tester les différentes molécules pour voir leur toxicité lorsqu'elles sont combinées, voire modifier leur formule pour éviter qu'elles aient un effet de synergie », explique-t-il. Mais le chemin risque d'être très long, compte tenu des innombrables combinaisons possibles, reconnaît-il.


Source © La France Agricole




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mercredi 26 août 2015
Selon les informations du Monde, près de 100 cas ont été signalés depuis le début du mois d'août dans le pays, dont 25 mortels. Ce regain de vigueur du virus inquiète alors que des millions de pèlerins doivent se rendre à La Mecque fin septembre.

C'est dans le principal hôpital de Riyad, le King Abdulaziz Medical City, que cette nouvelle flambée de MERS-CoV (le coronavirus du Moyen-Orient) s'est déclarée au mois de juin, explique Le Monde. Une flambée suffisamment inquiétante pour que l'OMS, l'organisation mondiale de la santé, décide d'envoyer ses experts sur place cette semaine.

Le Coronavirus du Moyen-Orient a été découvert il y a trois ans, il a déjà fait 1445 victimes dont 35% sont mortes, le virus est en effet plus létal que le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère 10 à 15% de mortalité). L'animal-réservoir à l'origine de l'épidémie serait vraisemblablement le dromadaire. Le virus qui provoquent de graves infections respiratoires se transmet d'hommes à hommes par des contacts rapprochés (membres d'une même famille) ou lors de soins médicaux, comme dans le cas de l'hôpital de Riyad.

La crainte est donc de voir le virus -contre lequel il n'existe actuellement ni traitement ni vaccin- sortir du cadre hospitalier dans lequel il prolifère en ce moment et se propager à d'autres villes du pays, et ce alors des millions de pèlerins sont attendus à partir du 21 septembre à La Mecque. Le risque serait alors que la maladie arrive sur le continent africain dont les infrastructures défaillantes avaient déjà permis à Ebola de prospérer pendant des mois.

Lueur d'espoir néanmoins, il y a une semaine environ des chercheurs ont annoncé avoir testé un vaccin expérimental réalisé à partir d'ADN sur des singes. Un succès qui permettra sans doute dans les mois ou les années qui viennent de créer un sérum contre le MERS-CoV destiné cette fois-ci à l'homme.

Source © Le Monde
samedi 22 août 2015
Rhinite, conjonctivite, asthme… Le pic des allergies saisonnières à l’ambroisie devrait intervenir dans les prochains jours en Rhône-Alpes comme dans tout le quart Sud-Est de la France. Une forte densité de pollen favorisée par une météo plus clémente mais aussi par la pollution liée au trafic routier, dans les grands centres urbains. 

La Drôme et l’Ardèche sont classés en risque « très élevé », le Rhône et l’Isère viennent de virer à leur tour au rouge.

L'ambroisie aggrave les allergies durant la fin de l'été

Le pollen d’ambroisie est à l’origine de plusieurs phénomènes allergiques, en particulier des rhinites et de l’asthme 

A vos mouchoirs ! La densité de pollen d’ambroisie dans l’atmosphère ne cesse d’augmenter depuis quelques jours sur tout le quart Sud-Est de la France, et notamment dans la région Rhône-Alpes. A la clé, son cortège de rhinites, de conjonctivites, voire d’asthme et autres réactions allergiques. « Sans surprise, les concentrations en pollen d’ambroisie sont en augmentation et provoqueront dans les prochains jours un risque allergique très élevé dans une zone Roussillon – Bourgoin-Jallieu – Genas (Lyon). Les allergiques des régions périphériques à cette zone (Lyon, Ambérieu-en-Bugey, Grenoble, Coux (Privas), Valence, Bagnols-sur-Cèze, Nevers) ne seront pas épargnés avec un risque de niveau élevé« , confirme le Réseau National de Surveillance Aérobiologie (RNSA) dans son dernier bulletin.

L’ambroisie sensible à la météo

A l’origine, le pic allergique était prévu vers la mi-août mais les conditions climatiques exceptionnelles cette année ont retardé la floraison des plants, ce pic devant finalement intervenir vers la fin du mois d’août ou tout début septembre. « La période de grande sécheresse, avec un minimum de précipitation, a ralenti la pousse des plants d’ambroisie, puis les quelques journées de pluie ont plaqué le pollen au sol« , explique Samuel Monnier, technicien au RNSA et spécialiste des pollens d’ambroisie. Le retour d’un temps clément et plus chaud a donc fait l’effet d’un « produit dopant » pour les plants d’ambroisie qui arrivent désormais à maturité, dégageant une quantité de pollens beaucoup plus élevée. C’est notamment le cas sur les départements de la Drôme et de l’Ardèche, désormais classés en niveau 5 (risque « élevé ») sur une échelle de 1 à 5, alors que le Rhône et l’Isère apparaissent en niveau 4, soit un risque jugé « élevé ». « Les personnes sensibles à ce pollen devront également faire attention du côté de Vichy, Bourg-en-Bresse et Mâcon où le risque sera de niveau moyen« .

Le pollen d’ambroisie adore la pollution…

Les experts du RNSA prévoient « une semaine à venir difficile pour les allergiques au pollen d’ambroisie » en raison de l’accélération de la floraison de l’ambroisie mais aussi d’un retour attendu de la pollution dans les grandes agglomérations, que ce soit autour de Grenoble mais surtout de la région lyonnaise. Un phénomène déclenché par les conditions météorologiques (montée des températures, faible vent) et aggravé par le fort trafic attendu sur les routes ces prochains jours, retours de vacances obligent. « La pollution aggrave la toxicité des grains de pollen, souligne Samuel Monnier. Ainsi, un individu dont l’organisme réagit habituellement à partir de 15 grains va développer des réactions allergiques dès 8 ou 10 grains inhalés si l’air est très pollué. En effet, la pollution fragilise les voies respiratoires en augmentant leur sensibilité et en permettant aux pollens d’entrer plus facilement dans l’organisme

Dans ce contexte, et en prévision  du prochain pic « les allergiques aux pollens d’ambroisie doivent bien suivre les traitements prescrits par les médecins durant cette période« , conclut lex experts du RNSA.

Rhinite et asthme

Les personnes sensibles à l’ambroisie développent différentes pathologies, en particulier des rhinites associées à des écoulements nasaux, des conjonctivites et d’autres symptômes respiratoires tels que trachéites, toux, et parfois urticaire ou eczéma. Par ailleurs, dans au moins la moitié des cas, l’allergie à l’ambroisie peut entraîner l’apparition de l’asthme ou provoquer son aggravation. Selon l’Agence Régionale de Santé (ARS), le pollen d’ambroisie serait responsable de réactions allergiques chez 6 à 12% de la population de Rhône-Alpes. Des statistiques en constante augmentation.

Peu à peu, toute la région Rhône-Alpes est touchée par l'ambroisie

Selon une étude menée par des chercheurs allemands, le dioxyde d’azote (NO2), très présent dans l’atmosphère dans les zones où le trafic routier est intense, aurait un impact réel sur le développement ou l’aggravation des allergies liées à l’ambroisie. « Nos résultats montrent que le stress de la plante, causé par le N02, modifie la composition des protéines du pollen« , note le docteur Feng Zhao, l’auteur de cette étude. Ce dernier a pu démontrer que la concentration de certains allergènes de l’ambroisie augmentait de manière significative sous l’effet du dioxyde d’azote. Une étude instructive qui explique pourquoi les plants d’ambroisie proliférant le long des autoroutes sont beaucoup plus allergisants que ceux poussant loin des grands axes de circulation.




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jeudi 20 août 2015
Paris (XIIe), ce mercredi soir. Une vaste opération de démoustiquage a eu lieu à la nuit tombée au Parc Floral, loin des regards, pour éradiquer les moustiques-tigres et les larves présents sur le site.

Des hommes en combinaisons blanches à bord d’un pick-up pulvérisant des insecticides. Du jamais-vu à Paris. Une grosse opération de démoustiquage a pourtant bien eu lieu ce mercredi à la nuit tombée dans le Parc floral (XIIe), aux portes du bois de Vincennes.

En cause : la présence de moustiques-tigres, des insectes tropicaux particulièrement agressifs pouvant transmettre la dengue et le chikungunya.

« Le moustique-tigre avait déjà été ponctuellement repéré l’an dernier à Paris, dans le Val-de-Marne, en Seine-et-Marne et en Seine-Saint-Denis, rappelle Grégory L’Ambert, entomologiste médical à l’Entente interdépartementale de démoustication (EID). Mais il n’y avait pas eu d’implantation. Cette fois, la situation est différente : nous avons trouvé des larves. »

L’insecte mesure moins d’un centimètre

Ce sont des promeneurs qui l’ont signalé, par le site mis en place par le ministère de la Santé (www.signalement-moustique.fr). D’abord fin juillet dans le Parc floral, puis quelques jours plus tard, à quelques kilomètres de là, dans des jardins familiaux de Créteil (Val-de-Marne). Sur place, les spécialistes n’ont pu que confirmer la présence de l’insecte, déjà implanté dans vingt départements, principalement dans le sud de la France.

Pas d’invasion toutefois. « L’implantation est récente et par conséquent très modérée. Elle s’avère localisée aux abords de trois points humides très éloignés des habitations », souligne la mairie de Paris. Aucun autre espace vert de la capitale ne serait touché. L’opération de démoustication menée hier soir « vise surtout à éliminer les sujets adultes afin d’éviter la prolifération », indique Christophe Lagneau, directeur de recherche à l’EID. Dès ce matin, les promeneurs devraient à nouveau pouvoir se balader dans le Parc floral.

Les Parisiens croisés mercredi en début de soirée aux abords du site n’étaient toutefois pas très sereins. « Je me suis fait piquer, c’est peut-être ça », s’inquiète un père de famille en se grattant le bras. Même angoisse dans les jardins familiaux de Créteil. « On en a seulement entendu parler à la télé », explique Zhora. « Pour moi, c’était quelque chose qu’on voit dans les forêts tropicales », lâche sa voisine Lili, affolée à l’idée que des enfants puissent contracter des maladies. Selon l’agence régionale de santé, la probabilité de transmission de la dengue ou le chikungunya reste faible.

Source © Le Parisien
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mercredi 19 août 2015
Du 1er mai au 14 août 2015, 486 cas suspects de dengue ou de chikungunya ont été signalés Métropole. Parmi les 60 cas avérés, aucun n'est autochtone.

Selon le bulletin de l'Institut national de veille sanitaire (InVs) publié ce lundi, la menace liée au moustique tigre progresse dans l'Hexagone. L'insecte est désormais implanté et actif dans 7 régions de la métropole, particulièrement en Provence-Ales-Côte d'Azur et en Languedoc-Roussillon. 

486 cas sont supectés par les autorités mais seulement 44 cas de dengue et 16 cas chikungunya sont, pour l'instant, avérés. Aucun cas autochtone n'a été signalé à ce jour. Il s'agit d'une personne qui a contracté la maladie en métropole et n'a pas voyagé dans une zone où circule le virus dans les 15 jours précédents. C'est ce type de cas qui inquiète  les autorités sanitaires, comme l'expliquait un récent Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). 

Cette menace a conduit l'InVs à inviter la popualtion à participer à la surveillance sanitaire du moustique tigre.

Source : InVS 



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mardi 11 août 2015
Les autorités de santé publique espagnoles ont rapporté le 31 juillet 2015 un cas confirmé d'infection à virus chikungunya (CHIKV). Le patient est un homme de 60 ans qui vit et travaille à Gandie (province de Valence). Il s'agit ainsi du premier cas autochtone déclaré de cette maladie en Espagne.

D'autre part, 86 cas importés de chikungunya ont été signalés en Espagne, dont 18 ont été signalés à Valence. Les autorités de santé publique sont en train de mener une enquête épidémiologique, incluant la détection des cas, la surveillance entomologique et la lutte antivectorielle.
mardi 4 août 2015
Bernard Gonzalez, le préfet de Vaucluse a pris un arrêté interdisant la pêche dans la Durance en vue de la consommation et la commercialisation de toutes les espèces de poissons.

Dans le cadre des mesures prises à la suite de la pollution accidentelle dans la Durance, ayant conduit à la contamination ponctuelle de sédiments au PCB (polychlorobiphényle) l'arrêté préfectoral concerne la portion comprise entre Pertuis et le pont de Cadenet, sur la route (RD943) qui, au pied du massif du Luberon, relie Pertuis à Cavaillon. Cependant, la pratique de la pêche de loisir y reste autorisée.

Ce n'est pas la première fois qu'une telle interdiction de consommation et de commercialisation est prise. En 2007,  elle avait concernée les poissons du Rhône et de ses annexes en Vaucluse, au mois d'août. En 2008, en 2009 puis en 2012, des arrêtés similaires avaient été pris. Sur son site internet, l'organisation non gouvernementale, le  World Wide Fund, le Fonds mondial pour la nature, &(www.wwf.fr) rappelle que la première  pollution française aux PCB avait été répertoriée en 1895 dans des poissons du Rhône destinés à la consommation.

Les PCB, c'est quoi ?

Les polychlorobiphényles ou PCB – plus connus sous le nom de pyralène - sont des composés chimiques, des polluants organiques utilisés sur de nombreux sites industriels dans des installations électriques de type "transformateurs". Ils sont interdits en France depuis 1987.

Ces dérivés chlorés sont persistants dans l’environnement et peuvent s’accumuler dans la chaîne alimentaire en particulier dans certains poissons. L'homme est exposé aux PCB essentiellement par la consommation de produits gras d’origine animale : poissons, viandes et produits laitiers.

Des recommandations de consommation depuis novembre 2011

L'arrêté préfectoral considère "qu'une exposition accidentelle de courte durée aux PCB n'a pas de conséquence sanitaire. Par ailleurs, la pêche sans consommation, la baignade et les sports nautiques ne présentent aucun risque sanitaire pour l'homme. La toxicité des PCB est essentiellement liée à leur accumulation dans l'organisme au cours du temps. Ainsi, l'exposition ponctuelle à ces molécules au travers d'un aliment contaminé aura peu d'impact sur la santé".

Pour compléter, un avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation de l'environnement et du travail, en date du 10 novembre 2011 est notifié. Cet avis "recommande sur l'ensemble du territoire de limiter la consommation de poissons d'eau douce fortement bio-accumulateurs (anguilles, brèmes, barbeaux, silures, carpes, aloses et lamproies) à 1 fois tous les 2 mois pour les femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes, les enfants de moins de 3 ans, les fillettes et adolescentes et à 2 fois par mois pour le reste de la population".

L'arrêté souligne aussi que "dès que de nouveaux éléments seront connus, ils seront portés à la connaissance du public".


Source © Midi Libre




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mardi 30 juin 2015
Des chercheurs de l'Université de Berne et de l'Institut Paul Scherrer ont démontré que les particules fines secondaires endommagent le tissu pulmonaire et affaiblissent ses fonctions en défense. Et ce, même si la poussière fine est émise par un moteur récent.

Depuis plus de 10 ans, des études montrent que les particules présentes dans l'atmosphère sous forme de poussière fine ont des conséquences néfastes sur la santé, rappelle l'Université de Berne dans un communiqué diffusé lundi. Selon le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé, 7 millions de personnes sont décédées prématurément en 2012 des suites de l'exposition à la pollution atmosphérique.

Si les poussières directement émises depuis un moteur ont été abondamment étudiées, celles transformées par la lumière du Soleil, dites particules fines secondaires, l'ont nettement moins été. Elles peuvent pourtant représenter jusqu'à 90% de l'ensemble des poussières fines. Des scientifiques placés sous la direction de Marianne Geiser, chercheuse en pneumologie, et Josef Dommen, chercheur spécialiste des aérosols, ont donc choisi de se pencher plus particulièrement sur la toxicité de ces poussières fines secondaires.

Celles-ci ne dépassent pas un millième de millimètre. Lorsqu'elles sont inhalées, elles se déposent en grande partie dans les voies respiratoires. Toutefois, un système immunitaire du poumon bien développé met hors d'état de nuire ces dépôts avant de les évacuer.

Cependant, les systèmes immunitaires des personnes asthmatiques, atteintes de broncho-pneumopathie chronique obstructive ou de fibrose kystique peuvent être déjoués par ces particules. Il en résulte un risque des dommages irréparables du tissu pulmonaire.

Pas de valeur seuil

Comme les chercheurs ne pouvaient pas mener des expériences sur des profils présentant des risques, ils ont travaillé en laboratoire avec un moteur à essence répondant aux normes européennes de 2009, une chambre à smog et différentes cultures cellulaires. Résultat: dans toutes les cultures cellulaires, les chercheurs ont pu démontrer une augmentation de la mort cellulaire liée à la dose de particules. Il n'y aurait donc pas de valeur seuil identifiable.

Par ailleurs, ces mêmes cellules victimes des particules fines secondaires ont libéré moins de médiateurs inflammatoires, dont l'importance est essentielle pour nos défenses immunitaires. L'effet dépendrait de la dose, estiment les chercheurs, dont les travaux, soutenus par le Fonds national suisse, ont été publiés dans la revue "Nature Scientific Reports".


Source © ATS 




mardi 16 juin 2015
Un Allemand de 65 ans est mort samedi 6 juin dans un hôpital d’Ostercappeln (ouest), d’une maladie des poumons à la suite d’une infection par le MERS coronavirus (syndrome respiratoire du Moyen-Orient) qu’il avait contracté en février lors d’un voyage dans la péninsule Arabique, ont annoncé mardi 16 juin les autorités médicales allemandes.

Les quelque 200 personnes avec lesquelles il avait été en contact ont subi des tests et aucune n’a été contaminée, a précisé le ministère régional de la santé de Basse-Saxe.

Le sexagénaire était revenu en février d'un séjour aux Emirats arabes unis. C'est là qu'il a « probablement » contracté ce virus, en visitant un marché aux animaux où il a vraisemblablement été en contact avec des dromadaires, connus pour être porteurs du MERS, selon le ministère.

Une urgence de santé publique ?

Deux autres patients, en provenance du Qatar et des Emirats arabes unis et déclarés infectés par le syndrome en 2012 et 2013, ont été traités en Allemagne, selon l’institut Robert-Koch, établissement fédéral responsable du contrôle et de la lutte contre les maladies. L’un d’entre eux est mort des suites de son infection. Le coronavirus a donc fait deux victimes en Allemagne.

La péninsule arabique constitue le principal foyer de la maladie, avec plus de 950 personnes contaminées et 412 décès depuis 2012 en Arabie Saoudite. L'épidémie a également fait 19 morts en Corée du Sud, depuis qu'un premier patient a été diagnostiqué porteur du virus dans ce pays le 20 mai à son retour d'un voyage en Arabie saoudite.

L'Organisation mondiale de la santé a convoqué mardi son comité d'urgence afin de déterminer si cette maladie « constitue une urgence de santé publique de portée internationale », selon un porte-parole. Les résultats de cette réunion devraient être connus mercredi.

Source © Le Monde


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Le lymphome non hodgkinien vient enfin d'être reconnu comme maladie professionnelle liée à l'emploi de certains pesticides, selon un décret paru mardi 9 juin au Journal officiel. «Une avancée importante» pour l'association Phyto-victimes, qui espère élargir la liste. 

Selon ce nouveau «tableau» des maladies professionnelles, le numéro 59, le lymphome non hodgkinien est désormais reconnu comme maladie survenant suite à des « travaux exposant habituellement aux composés organochlorés, aux composés organophosphorés, au carbaryl, au toxaphène ou à l'atrazine ». 

L'exposition peut avoir eu lieu «lors de la manipulation ou l'emploi de ces produits, par contact ou par inhalation» ou « par contact avec les cultures, les surfaces, les animaux traités ou lors de l'entretien des machines destinées à l'application des pesticides », ajoute le texte, qui fixe un délai de prise en charge de 10 ans, «sous réserve d'une durée d'exposition de 10 ans». Le dernier ajout à la liste des maladies professionnelles, ou tableau n°58, remonte à avril 2012, avec la maladie de Parkinson, toujours avec les pesticides. 

D'autres maladies en vue 

Contactée par le JDLE, l'association Phyto-victimes y voit une « avancée importante » : « des reconnaissances de maladie professionnelle avaient déjà été obtenues [par des personnes souffrant d'un lymphome non hodgkinien], mais la procédure était très longue. Cela va ouvrir la voie à des gens qui n'osaient pas lancer une telle démarche jusque-là ». 

Pour l'association, le combat doit continuer avec « de nombreuses autres pathologies », dont d'autres hémopathies (maladies du sang), des maladies neurodégénératives, dont la maladie d'Alzheimer, ainsi qu'avec d'autres cancers, notamment celui de la prostate. 

Quant à la durée minimale d'exposition de 10 ans, la même qu'avec la maladie de Parkinson, Phyto-victimes reconnaît que « cela a été sujet à beaucoup de discussions. On aurait aimé que ce soit moins, mais il est compliqué de fixer un seuil. Dans les faits, il pourrait très bien y avoir reconnaissance d'une maladie professionnelle même en-dessous de 10 ans, en présence d'éléments probants. Et rien n'exclut que ce seuil soit un jour revu à la baisse ».


Source © Romain Loury / Journal de l'environnement

...AU SUIVANT...



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mercredi 10 juin 2015
Personne n’échappe aux insecticides, mais les enfants, plus vulnérables, seraient plus touchés par une exposition à ces produits chimiques. C’est le résultat d’une étude menée par des chercheurs de l’Inserm sur une cohorte de trois cents couples mère-enfant, selon laquelle les pyréthrinoïdes, une catégorie d’insecticides, seraient neurotoxiques pour les plus jeunes.

De l’assiette au shampoing anti-poux

Les pyréthrinoïdes, c’est bien simple, ils sont partout. Et pas la peine de se barricader chez soi, c’est encore pire. Employés dans les domaines agricole, vétérinaire et domestique, on retrouve ces pyréthrinoïdes au quotidien, « du contenu de notre assiette au shampoing anti-poux en passant par la prise anti-moustiques et le collier anti-puces du chat », détaille le Dr Jean-François Viel, coauteur de l’étude.

Leur mode d’action consiste à bloquer la neurotransmission des insectes, qui meurent par paralysie. « A l’origine, les pyréthrinoïdes ont été considérés comme inoffensifs pour les mammifères, donc l’homme. C’est leur omniprésence dans notre environnement quotidien qui nous a poussés à nous interroger sur leurs possibles effets neurotoxiques sur les enfants », explique le Dr Viel.

Les enfants, « vu leur plus grande proximité aux poussières du sol, qui stockent des polluants, et leurs contacts main-bouche très fréquents, sont surexposés à ces insecticides qu’ils absorbent principalement par voie digestive », poursuit-il. Ils sont rapidement métabolisés au niveau du foie, puis éliminés majoritairement dans les urines en 48 heures sous forme de métabolites.

Des facultés d’apprentissage affectées

Les chercheurs ont découvert qu’une présence accrue de ces métabolites dans l’urine chez les enfants est associée à une baisse significative de leurs performances cognitives. « Leur concentration, leur compréhension de l’environnement, leur capacité à acquérir de nouvelles connaissances et leur mémoire sont affectées », révèle Jean-François Viel.

« Ces observations doivent être reproduites par d’autres études pour pouvoir conclure définitivement, mais elles pointent la responsabilité potentielle à faibles doses des insecticides pyréthrinoïdes », indique Cécile Chevrier, chargée de recherche à l’Inserm, coauteure de l’étude.

« Les efforts de recherche doivent se poursuivre afin qu’à terme, nous puissions proposer des mécanismes de prévention », souhaite Jean-François Viel, qui conseille toutefois à chacun de faire en sorte de réduire la pollution intérieure, en aérant au maximum et en passant l’aspirateur pour se débarrasser des poussières toxiques.

Une précédente étude révélait déjà une association entre l’exposition aux insecticides et des troubles du comportement chez l’enfant.

Source © 20 Minutes


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mardi 9 juin 2015
Si le printemps se termine, la saison des pollens est toujours présente... Les graminées seront particulièrement virulentes sur toute la France, au moins jusqu'au 12 juin prochain.

Avec l'arrivée  des beaux jours, les pollens envahissent la France au grand dam des allergiques. Et le mois de juin promet l'explosion des graines de graminées, très allergisantes, avec "un risque allergique maximal sur la quasi totalité du territoire" selon le dernier bulletin du Réseau National de Surveillance Aérobiologique, valable jusqu'au 12 juin. 

Toutes les régions sont dans le rouge, à l'exception de la Corse et de la pointe bretonne qui ne possèdent qu'un risque allergique moyen. Si les graminées sont prédominantes, d'autres pollens sont également présents sur le territoire en plus faible quantité, comme ceux de chênes, d'oliviers, ou d'urticacées.

Les graminées, plantes reconnaissables à leur allure de grandes herbes comme le blé, l'avoine ou l'orge, sont partout. Bords des routes, prairies ou encore forets en sont jonchées. L'augmentation des températures entraîne une production plus importante de ces pollens et des périodes de pollinisation prolongées, ce qui tend à exacerber les réactions allergiques. Près de 30% des adultes et entre 7 et 20% des enfants souffrent d'allergies aux pollens, selon l'Anses. Eternuement, nez qui coule, conjonctivite et gorge qui gratte en sont les premiers symptômes.

Cinq conseils pratiques pour limiter les réactions allergiques

Se laver les cheveux tous les soirs pour éliminer les pollens piégés dans les fibres capillaires et ainsi éviter des réactions nocturnes.

Porter des lunettes de soleil à l'extérieur pour protéger les yeux.

Eviter les balades et le sport en plein air pendant les pics.

Préférer l'aspirateur au balai qui soulève les pollens dans la maison.

Aérer les chambres tôt le matin, mais fermer les fenêtres pendant la journée.

Pollens et pollution, les liaisons dangereuses

La pollution atmosphérique amplifie les réactions allergiques, on parle alors de "synergie pollution-pollen". En irritation les muqueuses respiratoires et oculaires, la pollution modifie la sensibilisation au pollen. L'ozone par exemple augmente la perméabilité des muqueuses respiratoires et favorise donc l'entrée des allergènes dans l'organisme. Les particules fines, quant à elles, en se fixant sur les pollens, les font pénétrer plus profondément dans l'arbre respiratoire. Autre effet collatéral des polluants : ils agiraient directement sur les plantes pour augmenter la libération de pollen dans l'air.

Source © France tv info


Ségolène Royal et Marisol Touraine veulent rencontrer les médecins du CHU de Montpellier, auteurs d'une enquête inédite.

Charles Sultan, responsable du service d'endocrinologie pédiatrique, et Nicolas Kalfa, chirurgien pédiatrique au CHU de Montpellier ont présenté ce lundi 8 juin en conférence de presse l'étude qui établit pour la première fois un lien direct entre la pollution environnementale et l'hypospadias, une malformation génitale des bébés garçons 

Coordonnée à Montpellier, menée avec les CHU de Marseille, Nice et Bordeaux, l'enquête porte sur 300 cas inexpliqués. Elle a été publiée dans la première revue mondiale d'urologie, European Urology. 

Explications.

Qu'apporte cette étude sur les cas d'hypospadias, une malformation génitale du bébé garçon ?

"Il faut prendre des mesures politiques"

Forts de l’interdiction du bisphenol A dans les contenants alimentaires et des parabens, dans les produits d’hygiène du bébé, les médecins martèlent un message qu’ils auront l’occasion de porter au plus haut niveau, puisque les ministres de l’Environnement Ségolène Royal et de la Santé Marisol Touraine ont demandé à les rencontrer.

"On aimerait que notre étude soit une sonnette d’alarme, pour, au moins, protéger les femmes pendant la grossesse", insiste Nicolas Kalfa. Pour lui, une « première étape » consisterait à "définir de façon claire ce qu’est un perturbateur endocrinien". Au-delà des larges familles de produits pointées du doigt par l’étude parue dans European Urology, qui liste largement "peintures et solvants", "détergents" et "pesticides".

Il espère aussi que des moyens seront donnés pour mener des investigations plus avancées, par exemple "doser les taux de pesticides dans les selles ou les cheveux des bébés". "A l’évidence, les politiques n’ont pas pris la mesure du problème, ajoute le professeur Sultan. Les bénéfices de vente des pesticides devraient être réévalués par rapport à leur coût pour l’environnement." Les bébés, en première ligne, ne sont pas les seuls à être menacés. Le médecin fait aussi le lien avec l’envolée des maladies chroniques (+11 %) pointée dernièrement par l’organisation mondiale pour la santé.

Charles Sultan : Cela fait vingt ans que mon équipe travaille sur les questions de pollution environnementale et leur impact sur la santé des enfants. Sur l'hypospadias, qui est une malformation de la verge, les données de la littérature étaient contradictoires. On sait, d'après des études de l'institut de veille sanitaire, que si l'affection est rare (3/1000 à la naissance), on voit une progression spectaculaire du nombre de cas. Notre enquête, menée sur cinq ans, suit 300 cas inexpliqués de malformation. C'est une étude prospective, qui s'appuie sur une comparaison à 300 cas témoin.

Nicolas Kalfa : La progression du nombre de cas est trop rapide pour être “naturelle”. On s'est tourné vers les facteurs environnementaux, sachant que le principe de perturbateurs endocriniens qui interagissent avec les hormones a déjà été démontré chez les animaux.

Vous en êtes sûr ?

Nicolas Kalfa : Grâce aux questionnaires très précis auquel nous avons soumis les parents, sachant que nous n'avons retenu que les seuils significatifs d'exposition. Il ne suffit pas qu'une mère ait fait de la peinture pendant une heure pour être considérée comme exposée. Notre conclusion, c'est que l'exposition de l'enfant à des perturbateurs endocriniens avant la naissance, et plus particulièrement pendant le premier trimestre de grossesse (80 % des cas), multiplie par trois le risque d'hypospadias. Et que le risque augmente si les expositions sont multiples : c'est le cas dans un rayon de 3 km autour d'une zone exposée (décharge, incinérateur, usine chimique). Mais il ne faut pas s'affoler.

Qu'en est-il des petites filles ?

Charles Sultan : Les perturbateurs endocriniens miment l'action des hormones féminines. Chez les petites filles, on voit de plus en plus de pubertés précoces. On a engagé une étude sur le sujet. Mais le problème est beaucoup plus large.

Nicolas Kalfa : L'impact des perturbateurs endocriniens a aussi été relevé pour leur effet immunodépresseur, ou encore l'augmentation de la résistance aux antibiotiques.

Source © Midi Libre

lundi 8 juin 2015
Plus de 1.300 Londoniens sont déjà morts prématurément à cause de la pollution de l'air cette année, ont avertis des militants écologistes.

En effet les derniers chiffres du ministre de l'Environnement de Barry Gardiner sont sans appel "Depuis le début de l'année 1337 personnes sont déjà mortes de maladies liées à la pollution de l'air de la ville de Londres" a t il affirmé à la presse

Par exemple on estime qu'il y a déjà plus de 60 décès dans les quartiers de Barnet, Croydon et Bromley, et plus de 50 à Ealing, Enfield et Havering, enfin au moins 40 dans les quartiers de Wandsworth, Lambeth, Brent, Bexley, Greenwich, Lewisham, Hillingdon, Redbridge et Waltham Forest. 

Ces chiffres ont été publié par le groupe de la campagne "Clean Air" de Londres sur son site. Ils mettent en évidence l'impact de la pollution de l'air à Londres, et tentent ainsi de faire pression sur l'Hôtel de Ville, le gouvernement, les entreprises et les particuliers pour enfin s'armer de mesures restrictives. 

"Nous avons besoin d'un nouveau cadre national avec des zones de basses et ultra-faibles émissions à Londres. Nous devons déployer l'électrification des autobus et contraindre les véhicules polluants. Nous avons besoin d'une action décisive dés maintenant pour protéger nos enfants et notre avenir. 

Les scientifiques blâment fortement les moteurs diesel, ils estiment qu'ils sont la cause de 29 000 décès par an en Angleterre, dont environ 3400 à Londres. 

L'ONG Clean Air de Londres estime pour se part que 7500 personnes meurent prématurément dans la capitale anglaise chaque année, et ce en raison de la pollution au NO2 et aux particules fines, et autour de 55 000 dans tout le Royaume-Uni. 

A Londres des dizaines de zones fortement polluées ont déjà été identifié. Les députés en débattront dés cette semaine, sur fond d'inquiétudes croissantes concernant ses impacts mortels. 

Matthew Pencharz, conseiller principal du maire sur l'énergie et l'environnement, a déclaré: "Les 'Ultra Low Emission Zone" devrait être confirmées prochainement par le maire afin de tenter de réduire de moitié les émissions d'oxyde d'azote dans la capitale. 

© Nature Alerte 


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vendredi 5 juin 2015
La Corée du Sud a annoncé vendredi un quatrième cas mortel de coronavirus MERS et cinq nouveaux cas de contamination, alors que des centaines d'écoles sont fermées et que de nombreux Coréens reportent leurs déplacements.

Plus de 800 écoles sud-coréennes ont décidé jeudi de suspendre temporairement leurs cours par crainte d'une transmission du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) entre les élèves.

Au total, jusqu'à 11h00 (02h00 GMT), 822 établissements de l'ensemble du pays ont décidé de suspendre leurs cours, dont 309 écoles maternelles, 417 écoles primaires, 66 collèges, 12 lycées, 5 universités et 13 écoles de formation professionnelle, a annoncé le ministère de l'Education.

Environ 70% des établissements se trouvent dans la province de Gyeonggi, l'une des régions les plus touchées par la maladie. Dans la capitale, Séoul, 24 écoles maternelles, 13 écoles primaires et deux collèges figurent sur la liste des écoles fermées.

Le ministère sud-coréen de la Santé a porté le nombre de cas confirmés à 41, ce qui constitue l'épidémie la plus étendue en dehors de l'Arabie saoudite, avec près de 2.000 personnes placées en quarantaine ou sous observation.

Le MERS est une maladie causée par le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (CoV-MERS), qui est proche du virus mortel du SRAS. Il n'existe pas de vaccin ou de traitement pour cette maladie, dont le taux de mortalité est de 40,7%.


Cette maladie a été découverte pour la première fois en Arabie saoudite en septembre 2012.L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a signalé plus de 1000 cas confirmés de MERS dans le monde, dont plus de 400 décès.

Source © Chine nouvelle



lundi 1 juin 2015
Le nord-est de l’Asie est actuellement confronté à une épidémie de coronavirus MERS (syndrome respiratoire du Moyen Orient). D’après les autorités sud-coréennes et chinoises, 18 personnes ont contracté le virus, et 700 sont actuellement placées en observation. A ce jour, aucun décès n’a été constaté.

A l’origine de cette épidémie, un Sud-Coréen de 68 ans, qui a séjourné au Moyen-Orient, notamment en Arabie saoudite, foyer de la maladie. Il a contaminé plusieurs personnes de son entourage ainsi que des personnels de santé.

Les responsables sanitaires sud-coréens se veulent rassurants. “Il ne devrait pas y avoir de décès, a estimé Kim Woo-joo, responsable du centre de prévention des maladies infectieuses. Il a ajouté que “sur les 18 personnes infectées, 5 (étaient) dans un état grave. Elles ont été placées sous assistance respiratoire.”

La présidente sud-coréenne Park Geun-Hye a convoqué ce lundi une réunion d’urgence. Elle a accusé les autorités sanitaires de n’avoir pas pris suffisamment tôt les mesures nécessaires pour contenir l‘épidémie. Une des personnes infectées a ainsi pu voyager en Chine avant d‘être placée en quarantaine.

mercredi 27 mai 2015
La province méridionale du Guangdong a enregistré 30 cas de dengue cette année, en hausse de 172% en base annuelle, a déclaré mardi la Commission provinciale de la santé et de la planification familiale.

Vingt-sept personnes ont été contaminées en dehors de la province, car les pays voisins d'Asie du Sud-Est ont été fortement touchés par la dengue cette année, selon la commission.

Le premier cas de dengue a été signalé dans la province le 11 avril.

Au mois d'avril, Yu Jingjin, chef de la division de la prévention et du contrôle des maladies de la Commission nationale de la santé et de la planification familiale, a indiqué que les efforts déployés par le pays pour contrôler les épidémies se concentreraient cette année sur la dengue.

Du 1er janvier à début avril, 19 provinces ont signalé 67 cas de dengue, soit une hausse de 42% sur un an.

En 2014, la Chine a recensé environ 46 000 cas de dengue, dont la plupart dans le sud du pays

Source © Chine Nouvelle (Xinhua)
vendredi 22 mai 2015
Selon une vaste étude, les épisodes de temps froid font 20 fois plus de victimes que les périodes chaudes. Ces décès ne sont pourtant pas liés aux températures extrêmes.

« En analysant la plus grande base de données existante sur les décès liés à la température, nous avons découvert que la majorité d'entre eux se produisent lors de journées modérément chaudes ou froides et que la majeure partie interviennent lorsque les températures sont modérément froides », a souligné le Dr Antonio Gasparrini de la London School of Hygiene and Tropical Medicine.

Le scientifique, qui a coordonné une vaste étude internationale sur les décès liés aux températures, a donc tranché, ce jeudi, alors que les résultats de la recherche étaient publiés dans la revue médicale britannique The Lancet : le temps froid est bien plus meurtrier que le chaud, mais que les décès prématurés étaient donc beaucoup plus nombreux lors des périodes modérément chaudes ou froides que lors des grandes vagues de froid ou les canicules. 

74 millions de décès à la loupe

Pour parvenir à ces résultats plutôt surprenants, les chercheurs ont étudié 74 millions de décès intervenus entre 1985 et 2012 dans 387 localités réparties dans 13 pays au total, dont les Etats-Unis, le Canada, l'Australie, le Brésil ainsi que plusieurs pays asiatiques (parmi lesquels la Chine et le Japon) et quatre pays européens (Italie, Espagne, Suède et Royaume-Uni). Ils ont comparé les températures moyennes quotidiennes avec les décès, en tenant également compte des niveaux d'humidité et de pollution atmosphérique.

Selon eux, 7,71% de tous les décès seraient liés à des « températures non optimales » (NDLR s'éloignant des moyennes retenues pour chaque localité), avec des pourcentages allant de 3% en Thaïlande, au Brésil et en Suède à 11% en Chine, au Japon et en Italie. Si le froid a certes été considéré comme responsable de la très grande majorité des décès (7,29%), contre seulement 0,42% imputable au chaud (soit près de 20 fois moins), les températures extrêmes, elles, n'auraient joué un rôle que dans moins d'1% des décès, contre plus de 6% attribuées aux températures modérément froides au chaudes.

Une mortalité cardiovasculaire accrue

La chaleur, tout comme le froid, sont généralement associés à une mortalité cardiovasculaire accrue, tandis que le froid augmente également le risque de problèmes respiratoires. Les personnes âgées ou souffrant de maladies chroniques sont les plus vulnérables.

Pour rappel, dans son dernier rapport publié l'an dernier, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) a indiqué que les canicules allaient « très probablement » devenir beaucoup plus fréquentes et durer plus longtemps à l'avenir et qu'elles auraient d'importantes implications sanitaires et économiques.

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