...

Affichage des articles dont le libellé est accident. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est accident. Afficher tous les articles
lundi 4 mai 2015
Un navire transportant des produits chimiques a sombré au large du Costa Rica. Les autorités ont lancé une alerte environnement. Il est actuellement interdit de pêcher ou de nager dans le Golfe de Nicoya.

Le bateau a sombré au large de Puntarenas, une important cité touristique. Environ 200 tonnes de nitrate d'ammonium, un produit chimique utilisé notamment pour les engrais et explosifs, se trouvaient à bord du navire. 

Il est désormais interdit de pêcher ou de nager dans une zone de 100 km. Cette interdiction touche des ports importants du pays. Cette interdiction est surtout une "mesure préventive", selon les autorités qui vont prélever des échantillons pour analyses. 

Le Costa Rica est une importante destination pour l'écotourisme.

Source © AFP



Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




dimanche 26 avril 2015
Six wagons-citernes en queue d'un train roulant de Bâle à Lausanne-triage ont déraillé samedi à 02h54 entre Eclépens et Cossonay (VD). L'un d'entre eux a vu s'écouler la quasi totalité de son contenu. Près de 25 tonnes d'acide sulfurique à 98% se sont ainsi déversées dans la nature.

"A aucun moment, il n'y a eu de risque pour la population", a tenu à rassurer Sylvain Rodriguez, de la Direction générale vaudoise de l'environnement lors d'un point-presse à Daillens. "Concernant le déversement dans les eaux, les informations se veulent jusque-là plutôt rassurantes."

Trois autres des six wagons contenaient des substances chimiques, mais aucune fuite importante n'est pour l'heure constatée. L'un transportait 57 tonnes de soude caustique, un autre 52 tonnes d'acide chlorhydrique et le troisième 23 tonnes de méthylènedianiline. 

Des pompiers spécialisés et plusieurs autres services d'intervention étaient sur place. Il n'y a pas eu de blessés.

Zone évacuée

Le convoi est sorti des rails à proximité du centre de tri de la Poste à Daillens. Cinq wagons se sont renversés sur le flanc et un sixième est resté debout, a indiqué à l'ats Frédéric Revaz, porte-parole des CFF. La cause de ce déraillement n'a pas encore pu être établie. 

La zone industrielle a été évacuée, en revanche aucune alerte n'a été lancée pour les villages des alentours, assez éloignés. L'accident a fait de gros dégâts à l'infrastructure et la ligne restera fermée durant plusieurs jours, selon les CFF. Le trafic ferroviaire était très perturbé samedi matin en Suisse romande.

Bus de remplacement

Les TGV au départ de Lausanne ont été détournés par Genève. Les voyageurs se rendant à Neuchâtel ou au-delà étaient priés de passer par Berne. Quant au trafic régionale, des bus de remplacement ont été mis en place depuis Penthalaz en direction de Vallorbe et d'Yverdon-les-Bains (VD).


Source © ATS


Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




vendredi 6 mars 2015
Huit wagons remplis de pétrole brut d'un convois de 105 voitures ont déraillé dans le sud de Galena en Illinois. Au moins deux d'entre eux ont pris feu et explosé.

Le train a déraillé vers 13h20 (19h20 GMT) dans une zone rurale où la rivière Galena rencontre le Mississippi, selon les responsables des chemins de fer. 

Aucune évacuation n'a été nécessaire. Le train a déraillé en pleine campagne. L'équipe du train a été évacué sans encombre sain et sauf.

Le train comptait 105 wagons dont 103 transportaient du pétrole brut. 

Les pompiers ont d'abord tenté d'éteindre un petit feu initiale peu après l'incident, mais n'ont pu contenir les flammes, ils se sont repliés vers 15h20 pour des raisons de sécurité et on laissé se le combustible se consumer.

Nous n'avons encore aucune information sur une possible pollution de l'environnement , les investigations sont en cours.

© Nature Alerte





samedi 28 février 2015
Le 13 février, des tonnes de sédiments (limons, vase...) ont été lâchées dans la rivière Dordogne, à hauteur du barrage de La Bourboule, dans le Puy-de-Dôme (63). Ce qui est qualifié de "véritable catastrophe écologique" par les pêcheurs locaux ne devrait pas, vraisemblablement, avoir d'impact dans le département de la Dordogne. 

"Le barrage de Bort-les-Orgues en Corrèze a fait office d'immense bac de décantation, précise Jean-Christophe Bout, le directeur de la Fédération de Dordogne pour la pêche et la protection du milieu aquatique. L'eau qui en ressort et qui alimente la Dordogne qui traverse notre département est donc claire, nettoyée de la boue située en amont."

Cette pollution est d'"ampleur nationale", poursuit le spécialiste. "Ces sédiments ont détruit 25 kilomètres de rivière, c'est énorme." La boue ainsi déversée a colmaté le fond du cours d'eau, là où vit la majorité de la base de la chaîne alimentaire ainsi détruite. La boue et la vase font chuter le taux d'oxygène contenu dans l'eau et les poissons se retrouvent asphyxiés. "La rivière va mettre plusieurs années à s'en remettre sur cette portion", assure Jean-Christophe Bout.

Cinq sociétés de pêche locales et la Fédération départementale de pêche du Puy-de-Dôme ont porté plainte auprès de la gendarmerie de La Bourboule, qui a ouvert une enquête.

Les explications de l'exploitant de la centrale

Une enquête de gendarmerie est en cours. La Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, qui contrôle la sécurité des ouvrages hydrauliques) et la DDT (Direction départementale des territoires, qui s'occupe de la police de l'eau) - sont en train d'analyser ce qui s'est produit. "Il semble que la vanne de fond se soit partiellement ouverte suite à un problème sur la conduite d'alimentation qui permet de la maintenir fermée en pression", explique-t-on chez Energialys, l'exploitant du barrage et de la centrale hydroélectrique de La Bourboule basé à Toulouse. Un corps flottant, comme un tronc d'arbre, pourrait avoir heurté cette conduite. La vanne a pu être refermée dès le 13 février en fin de journée. Ce que confirme Jean-Luc Barrier, chef du pôle risques technologiques de la Dreal d'Auvergne, qui a classé cet événement orange, sur une échelle qui comporte les échelons vert, jaune, orange et rouge.

Cette vanne sert à faire des "chasses d'eau", c'est-à-dire à évacuer les sédiments qui s'accumulent naturellement contre un barrage. "La réglementation nous oblige à le faire", explique l'exploitant. Une action très réglementée, qui ne peut avoir lieu qu'entre décembre et fin avril, et si le débit est au minimum de 9m3 par seconde. Ce qui n'était pas le cas le 13 février. Aucune manoeuvre humaine n'a donc été effectuée, assure Energialys.

Une visite de contrôle prévue en mars

Selon Energialys, propriétaire du barrage et de la centrale depuis 2010, la vanne incriminée a été changée par son prédécesseur un an avant le rachat du site. "Cet accident était imprévisible. C'est très rare et c'est la première fois que cela nous arrive. Nous sommes très suivis en terme de sûreté hydraulique, nous devons répondre à beaucoup d'exigences de la Dreal."

"Nous avons la charge de contrôler ce barrage depuis le 1er janvier 2011, précise Jean-Luc Barrier, de la Dreal. Notre première visite a eu lieu en octobre 2012." Des préconisations ont été transmises à l'exploitant : "La réglementation a évolué. Beaucoup d'exploitants ne sont pas encore à niveau sur tout. Nous savons que des choses avaient été faites à La Bourboule, et nous avions d'ailleurs une visite de contrôle prévue le 12 mars", explique la Dreal.

"Je suis ému de ce qui est arrivé, c'est désolant, ajoute le responsable d'Energialys contacté. Nous sommes un des plus gros acteurs de la rivière et nous n'avons pas intérêt à dégrader ce milieu, qui est une source d'énergie renouvelable. Mais quand on travaille avec la nature, il peut y avoir des déconvenues. Nous assumerons les conséquences de ce qui est arrivé. Mais elles ne sont pas encore totalement mesurées."

Source © Sud Ouest





jeudi 19 février 2015
En écosse une importante opération de sauvetage a été lancé hier suite à l'échouage d'un cargo sur la côte ouest du pays. 

Le navire de 120 mètres de long transportait du papier et des déchets, il voyageait de Belfast à Skogn en Norvège quand il s'est échoué vers 14 h 00 hier après midi vers Kilchoan tout près d'Ardnamurchan. 

Personne n'a été blessé dans l'accident, mais du pétrole a commencé de s'échapper du flan tribord du navire. Les gardes côtes ont pris des mesures contre diffusion de la pollution . 

"Une zone d'exclusion temporaire de 100 mètres a été établi autour du navire."

"Une équipe de sauvetage est actuellement à bord du navire pour procéder à une évaluation détaillée des dommages. Les premiers résultats seront communiqués plus tard cet après-midi.

© Nature Alerte 
mercredi 18 février 2015
Un incendie s’est déclaré lundi vers 19 heures dans un hangar sur le site de l’entreprise Global Plastics boulevard Suzanne Clément à Fécamp.

Sur place, outre l’incendie des rouleaux de plastique, les pompiers et les policiers ont constaté l’ouverture volontaire des vannes de 6 cuves de 1000 litres, contenant des produits toxiques. 

A l’heure actuelle les services des eaux et des rivières procèdent aux analyses pour déterminer s’il y a un danger potentiel de pollution. Contrairement à ce qui nous avait été annoncé hier matin, la rivière Valmont ne serait pas polluée. C'est en tous cas ce qu'affirmait hier soir soir, Pierre-Antoine Dumarquez, directeur des services techniques de la ville de Fécamp. Selon lui : les précautions prises ont permis d'empêcher une pollution de la rivière et des réseaux d'assainissement. 

Le devenir du site désaffecté depuis sa mise en liquidation judiciaire en octobre 2014 est actuellement en cours de négociation. Les employés licenciés pointés du doigt dans ce dossier assurent n’être en rien responsable de cet acte de malveillance.


mardi 17 février 2015
Un train transportant plus de 100 conteneurs de pétrole a déraillé, dans la nuit de lundi 16 à mardi 17 février, au cours d'une tempête de neige dans l'Etat de Virginie Occidentale, aux Etats-Unis. Au moins quatorze conteneurs ont pris feu provoquant des immenses explosions de plusieurs mètres. Un autre conteneur est tombé dans la rivière bordant la voie, selon des témoins sur place.

L'explosion n'a, a priori, fait aucun blessé, selon les informations rapportées par CSX, la compagnie ferroviaire. L'état d'urgence a toutefois été décrété par le gouverneur, Earl Ray Tomblin, aux alentours de 6 heures, rapporte le Los Angeles Times.

Une partie du train ayant déraillé est allée percuter une maison bordant la voie, selon le témoignages de riverains de la localité de Charleston où est survenu l'accident vers 1 h 20 du matin.

Les autorités locales ont évacué plus de 1 000 personnes, soit des centaines de famille, selon un responsable de la sécurité publique de l'Etat. Près de neuf heures après le début de l'accident, les feux n'étaient toujours pas éteints, selon les autorités, qui ont expliqué qu'ils allaient laisser le feu finir de se consumer.

« COMME SI UNE BOMBE ATOMIQUE AVAIT EXPLOSÉ »

Des témoins sur place parlent d'explosions de plusieurs centaines de mètres de hauteur. « C'était un peu effrayant. C'était comme si une bombe atomique avait explosé », a indiqué David McClung, qui dit que l'une des explosions a propulsé une boule de feu à 90 mètres au moins dans le ciel.

L'Etat de Virginie-Occidentale avait été placé en alerte tempête de neige. Mais, pour l'heure, il n'a pas été établi que la tempête de neige soit à l'origine de l'accident.

Le département fédéral des transports réfléchit actuellement à des moyens pour mieux encadrer le transport ferroviaire des cargaisons de pétrole, après une série d'accidents similaires, dont le dernier avait eu lieu cet été à Lynchburg, en Virginie.

Source © Le Monde

Un porte-parole de la sécurité publique de Virginie-Occidentale, Lawrence Messina, a déclaré que du pétrole brut fuyait d'un wagon renversé et s'écoulait dans la rivière Kanawha.

Des équipes de secours et d'urgence environnementale s'affairaient, lundi après-midi, sur le site d'un déraillement de train dans le comté de Fayette, en Virginie-Occidentale. Celui-ci a projeté au moins un wagon contenant du pétrole brut dans une rivière et a provoqué un incendie dans une maison à proximité.

Les premiers rapports ne mentionnent aucun blessé.

Un porte-parole de la sécurité publique de Virginie-Occidentale, Lawrence Messina, a déclaré que du pétrole brut fuyait d'un wagon renversé et s'écoulait dans la rivière Kanawha. Il a ajouté qu'au moins un wagon-citerne, probablement plusieurs, ont été projetés dans la rivière au moment du déraillement, qui a aussi fait s'enflammer une maison adjacente.

Le département des Transports américain jongle actuellement avec l'idée d'imposer des règles de sécurité plus sévères pour le transport du pétrole brut par train, car celui-ci peut s'enflammer et créer d'immenses boules de feu.

Le gouverneur Earl Ray Tomblin, a déclaré l'état d'urgence dans les comtés de Kanawha et de Fayette, pour permettre aux secours d'accéder aux zones touchées.

Et selon la télévision locale WOWK les autorités ont ordonné l'évacuation de la région. «Les responsables locaux sont sur place et travaillent avec les représentants de la compagnie de transport CSX», a également précisé Earl Ray Tomblin aux médias américains débarqués en nombre à Poweltown, avant d'ajouter que les autorités n'avaient signalé aucune victime. Toutefois, dans un communiqué, la compagnie CSX a indiqué d'une personne a été blessée et soignée après avoir inhalé de la fumée







jeudi 12 février 2015
Un nuage toxique de couleur ocre-orangée survole l'Espagne depuis qu'une explosion a eu lieu à Igualada, au nord-ouest de Barcelone.

La sécurité est de mise dans la zone du nuage toxique qui s'est échappé après une explosion survenue ce matin dans une usine chimique d'Igualada (à 70 km au nord-ouest de Barcelone). 

Un camion d'acide nitrique est peut-être à l'origine de la catastrophe, selon Reuters, qui ne sait pas encore avec précision le contexte et le déroulement des événements. L'impressionnant nuage "a pu être produit par une réaction chimique entre produits (acide nitrique - corrosif et toxique - et du sulfure de fer principalement) ainsi qu'un autre élément à déterminer", a indiqué en début d'après-midi le gouvernement régional catalan. Deux à trois personnes, des ouvriers, ont en tout cas été blessées dans l'explosion.

Le nuage toxique est facilement reconnaissable à des dizaines de kilomètres de l'accident de par sa couleur orange inédite. La sécurité est de mise face au caractère toxique de ces émanations. Le trafic routier et ferroviaire a été interrompu et les routes bloquées. 

Les habitants sont quant à eux été invités à garder fenêtres fermées et à ne pas sortir de chez eux jusqu'à ce que la dangerosité se soit dissipé. Il serait néanmoins uniquement irritant en cas d'inhalation. 

Vers 11 heures, le niveau d'alerte a été abaissé et les mesures de sécurité n'ont été maintenues que pour les enfants en bas-âge et les personnes âgées et fragiles. Les badauds sont donc sortis munis de masques de protection. Les secours ont malgré tout reçu plus d'une vingtaine d'appels pour des difficultés respiratoires liées à l'événement. Le spectacle, lui, a donné de la matière aux appareils photographiques de la région, comme en témoignent les nombreux clichés sur les réseaux sociaux.


lundi 19 janvier 2015
Les autorités sanitaires du Montana aux USA ont confirmé dimanche qu'un incident sur le pipeline Bridger Co a provoqué la fuite d' environ 190 000 litres de pétrole brut dans la nature, une grande partie s'est déversé dans le fleuve Yellowstone près de Glendive.

Les autorités affirment qu'il n'y a aucune menace pour la sécurité ou la santé publique.

La zone du fleuve où la fuite s'est déversé est gelée, ce qui pourrait aider à réduire l'impact de la fuite, a déclaré Dave Parker, un porte-parole du gouverneur Steve Bullock.

La socièté Bridger Pipeline Co. a confirmé dans une déclaration de presse qu'elle a fermé le pipeline juste aprés l'incident qui s'est produit samedi vers 10 H 00. 

© Nature Alerte
vendredi 16 janvier 2015
Après une journée marquée par les problèmes de communication et de distribution d'eau, la mairesse de Longueuil au Canada a confirmé en fin d'après-midi hier la présence d'hydrocarbure dans l'eau potable à Longueuil, Saint-Bruno et Boucherville. L'avis d'interdiction de consommer l'eau pour quelque 300 000 personnes a donc été maintenu.

Dans les heures qui ont suivi la découverte de la fuite de 28 000 litres de diesel dans le réseau d'égout de Longueuil et dans le fleuve Saint-Laurent mercredi, la Ville avait pourtant insisté pour dire que les réservoirs d'eau potable n'étaient pas touchés.

Toutefois, hier matin, les citoyens se sont rapidement inquiétés lorsqu'ils ont senti une odeur étrange dans l'eau et y ont perçu un goût particulier. Ce n'est qu'à 16h45 que la mairesse Caroline St-Hilaire a confirmé ce que le nez de plusieurs citoyens avait flairé.

«On vient d'avoir les résultats préliminaires des tests qui nous confirment qu'il y aurait une présence d'hydrocarbure [dans l'eau potable]», a-t-elle déclaré. L'avis préventif de non-consommation d'eau diffusé en matinée a été maintenu pour une durée indéterminée. Les villes de Saint-Lambert et Brossard, tout comme les secteurs de Greenfield Park et de LeMoyne, ne sont pas touchés.

Au moment de publier, Jean-Pierre Richard, directeur du service du génie à la Ville de Longueuil, indiquait que l'avis serait en vigueur pour encore «plusieurs heures». La Ville doit faire le point ce matin à 7h. Un peu plus tôt en matinée hier, M. Richard a expliqué qu'une fuite d'un réservoir de diesel qui alimente la génératrice d'un puits de pompage d'eau brute (l'eau prélevée du fleuve avant traitement) est à l'origine de l'incident.

Tant que l'avis est en vigueur, l'eau ne doit pas être bue ou utilisée pour préparer des boissons, pour laver des aliments ou se brosser les dents. Il n'y a pas de risque cependant pour la douche, a indiqué le Dr Jean Rodrigue, directeur de la Santé publique de la Montérégie lors du point de presse de la mairesse. Faire bouillir l'eau est inutile pour ce type de contamination.

En cas d'ingestion, certaines personnes «plus sensibles» pourraient avoir des symptômes mineurs comme des nausées, des étourdissements ou encore des maux de tête. «On pense que ça devrait toucher une faible proportion des gens étant donné la faible concentration [du diesel]», a expliqué le Dr Rodrigue. En début de soirée hier, aucun cas n'avait encore été répertorié. Une bonne nouvelle pour les citoyens. Plusieurs étaient toutefois trop occupés à faire la file dans le froid devant les centres de distribution d'eau pour se réjouir.

Des centres à sec

La mairesse avait annoncé, un peu avant midi hier, la mise sur pied de centres de distribution en après-midi. Mais vers 13h, les personnes qui commençaient à affluer ont rapidement appris que les centres étaient à sec. «On se fout bien de nous», a déclaré un citoyen qui repartait les mains vides du centre situé sur le boulevard Maricourt dans l'arrondissement de Saint-Hubert.

À l'aréna Jean-Béliveau, plusieurs personnes avaient du mal à contenir leur frustration. «Les personnes de 65 ans et plus d'abord», a déclaré un employé de la Ville. «Et pour les parents des bébés?», a crié un père qui attendait l'eau pour faire boire son nourrisson de 10 mois.

«Ça n'a pas de bon sens, a déploré Mario Gauthier, président du syndicat des cols bleus de Longueuil. On nous dit de distribuer l'eau, il n'y en a même pas... On a dit à nos membres de ne pas argumenter avec les citoyens, la situation est déjà assez difficile», a-t-il déclaré à La Presse.

Ce n'est qu'à 16h15 que les familles ont commencé à recevoir les deux bouteilles de 4 litres auxquelles elles avaient droit, contrairement aux trois bouteilles annoncées. Entre-temps, une imposante file s'était formée à l'extérieur.

«Au niveau de la distribution d'eau, il y a eu des problèmes, c'est le moins qu'on puisse dire, a reconnu la mairesse. Comment se fait-il qu'à 9h je commande de l'eau et qu'à 14h on ne sache pas où est rendue notre commande? J'ai appelé partout, je n'ai pas de retour [...] je suis la première à être frustrée.»

Elle a toutefois nié être dépassée par les événements. Aux quatre centres de distribution à Longueuil, quatre casernes de pompiers, quatre centres à Boucherville et un autre à Saint-Bruno se sont ajoutés pour répondre à la demande.

La mairesse a aussi été critiquée par de nombreux citoyens pour avoir tardé à lancer l'avis de non-consommation de l'eau, malgré les nombreuses plaintes. «On ne peut lancer un avis sans avoir le début de commencement d'un doute. Si j'avais fait ça de manière irresponsable à 6h du matin [...] j'aurais eu l'air encore plus irresponsable [...] Imaginez tous les impacts. Peut-être qu'on aurait pu le prendre un peu plus rapidement, mais pas à 6h», s'est-elle défendue.

Le ministère de l'Environnement a déployé un laboratoire mobile pour fournir très rapidement des résultats des analyses des eaux. Le ministère tente de déterminer les endroits précis de la contamination. «Nous serons sur place jusqu'à ce que la situation soit rétablie», a indiqué Daniel Savoie, responsable de la Montérégie au ministère de l'Environnement.

Mercredi, le ministère de l'Environnement avait critiqué la Ville de Longueuil pour avoir mis plus de 4 heures à lui signaler la fuite. Le Ministère publiera un avis de non-conformité et a d'ores et déjà exigé qu'une enquête soit réalisée. La mairesse St-Hilaire a confirmé hier matin qu'une enquête interne serait menée. La mairesse et M. Richard, du service du génie, ont été incapables de dire si des mesures extraordinaires de surveillance de l'eau potable avaient été mises en place entre le constat de la fuite et les plaintes des citoyens.

Les écoles approvisionnées

La mairesse de la Ville de Longueuil a affirmé hier soir que les écoles de son territoire devaient être approvisionnées en eau aujourd'hui. Hier matin, avant même que Longueuil n'interdise la consommation d'eau, la commission scolaire Marie-Victorin avait publié des avis d'interdiction de consommation d'eau, à titre préventif.


Source ©  la presse.ca



Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)



mercredi 14 janvier 2015
Une fuite de substance toxique issue d'un circuit de refroidissement a forcé mercredi les spationautes à évacuer le segment américain de la Station spatiale internationale (ISS), a annoncé l'agence spatiale russe.

"Une substance toxique a été émise depuis un circuit de refroidissement dans l'atmosphère de la station dans le segment américain de l'ISS vers 11H44 heure de Moscou (08H44 GMT)", a indiqué l'agence Roskosmos dans un communiqué.

"Actuellement, le secteur américain a été évacué et l'équipage est en sécurité dans le secteur russe", a ajouté l'agence.

Un représentant du centre de contrôle russe a précisé aux agences de presse russes que la substance en question était de l'ammoniac, un gaz incolore qui brûle les yeux et les poumons.

Réparer la fuite pourrait, selon lui, nécessiter une sortie dans l'espace, mais pas l'évacuation de l'équipage.

"La situation est compliquée, mais sous contrôle. De telles fuites d'ammoniac sont déjà survenues dans le passé", a expliqué ce responsable.

Le responsable de l'industrie spatiale russe Maxime Matiouchine a affirmé que ses homologues de la NASA étaient mobilisés pour résoudre le problème. Cet incident pourrait entre autres retarder le retour sur Terre de la capsule Dragon de SpaceX qui avait ravitaillé la station plus tôt cette semaine.

L'ISS est l'un des rares domaines de la coopération russo-américaine qui n'a pas souffert de la dégradation des relations entre les deux pays suite à la crise en Ukraine, laquelle a poussé les Occidentaux à adopter des sanctions économiques sans précédent envers la Russie.

Moscou a toutefois annoncé mardi qu'elle décidera au printemps si elle prolonge l'exploitation de l'ISS au-delà de 2020, comme le souhaitent les Américains.

La Russie fournit à la station son principal module, où se situent les moteurs-fusées, et les vaisseaux russes Soyouz sont, depuis l'arrêt des navettes spatiales américaines, le seul moyen d'acheminer et de rapatrier les équipages de l'ISS.

Seize pays participent à l'ISS, avant-poste et laboratoire orbital mis en orbite en 1998 qui a coûté au total cent milliards de dollars, dont la Russie et les Etats-Unis, qui en financent la plus grande partie. Outre la Russie, l'Europe ne s'est pas non plus engagée à financer l'ISS après 2020.

Source © AFP



Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)







La chambre criminelle de la Cour de cassation a annulé ce mardi 13 janvier la décision de la cour d'appel de Toulouse du 24 septembre 2012 dans l'affaire AZF. Cette dernière avait reconnu la société Grande Paroisse, filiale de Total, et l'ancien directeur, Serge Biechlin, coupables d'homicides et blessures involontaires, et de dégradations involontaires par explosion. 

La première s'était vue condamnée à 225.000 euros d'amende. Le second à trois ans de prison, dont un an ferme, et 45.000 euros d'amende. Ces derniers s'étaient pourvus en cassation, de même que de nombreuses parties civiles.

L'explosion, survenue le 21 septembre 2001, sur le site de l'usine chimique AZF de Toulouse avait causé la mort de 31 personnes, des blessures à un grand nombre de victimes, et provoqué de très importants dégâts immobiliers. Outre les procédures devant les juridictions judiciaires, des actions avaient été engagées devant les juridictions administratives. Le 17 décembre dernier, le Conseil d'Etat a annulé un arrêt de la cour administrative d'appel de Bordeaux qui avait retenu la responsabilité partielle de l'Etat dans l'explosion de l'usine. La décision de la Cour de cassation d'aujourd'hui, tout comme celle du Conseil d'Etat de décembre, contiennent des apports jurisprudentiels importants, au-delà de la solution apportée dans cette affaire.

Vice-président d'une association d'aide aux victimes

Les raisons de l'annulation ? Un doute quant à l'impartialité de la formation de jugement qui a condamné les prévenus. L'un des magistrats était vice-président de l'Institut national d'aide aux victimes et médiation (Inavem). Pendant le procès, cette association d'aide aux victimes de la catastrophe avait conclu une convention avec la Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs (Fenvac), convention dont l'objet était de faire des deux signataires des "partenaires privilégiés". Or, la Fenvac était partie civile dans l'affaire AZF.

Si l'adhésion d'un juge à une association, y compris une association d'aide aux victimes, ne porte pas atteinte à la présomption d'impartialité dont il bénéficie, explique la Cour, les liens étroits entre ces deux entités ont pu créer dans l'esprit des prévenus un "doute raisonnable, objectivement justifié, sur l'impartialité de la juridiction". D'autant, qu'ils avaient été relaxés en première instance. En n'informant pas les parties de cette situation, la cour d'appel a méconnu la Convention européenne des droits de l'homme, le code de procédure pénale et le principe selon lequel toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue par un tribunal indépendant et impartial, juge la Haute juridiction judiciaire.

Infraction pas suffisamment caractérisée

Deuxième motif de cassation de la décision ? L'infraction en cause n'était pas suffisamment caractérisée. Les juges d'appel avaient condamné les prévenus sur le fondement de l'article 322-5 du code pénal selon lequel la destruction ou la dégradation involontaire par explosion ou incendie ne peut être sanctionnée qu'en cas de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement.

Or, la cour d'appel avait prononcé la condamnation en se référant implicitement aux fautes de maladresse, imprudence, inattention ou négligences constitutives des délits d'homicides et de blessures involontaires, ce qui était insuffisant pour caractériser l'infraction en cause.

Que va-t-il se passer maintenant ? La Cour de cassation renvoie l'affaire devant la cour d'appel de Paris qui va devoir la rejuger à l'aune de cette décision.

Source © Actu environnement
jeudi 27 novembre 2014
Vers 18h30 ce mercredi 26 novembre une importante pollution a été détectée au centre ville de Mirecourt (Vosges). 4000 litres de fioul se sont répandus et menacent de polluer le Madon.

La pollution viendrait d'une fuite sur la cuve enterrée d'un particulier qui se faisait livrer en toute fin d'après midi. Une forte odeur s'est répandue aux alentours, et la couleur rouge caractéristique présente dans les évacuations d'eaux pluviales a tout de suite alerté les agents municipaux qui ont aussitôt appelé les pompiers.

D'après les secours 4000 litres se seraient répandus dans la nature et dans les conduites d'eaux pluviales.
"On avait surtout deux objectifs" explique le commandant Didier Miller responsable des secours : "protéger la station d'épuration et éviter une pollution sur le Madon ou pour les populations"

Les opérations de secours se sont concentrées sur le Cours Stanislas, près du Madon.

Les pompiers sont intervenus sur une cuve de récupération des eaux à proximité de la rivière. 300 litres de fioul ont pu être récupérés, avec l'aide d'une équipe de pompage spécialisée dans les hydrocarbures.

Le maire de Mirecourt, Yves Séjouné, s'est rendu sur place et a mobilisé les agents de la ville pour éviter que la pollution ne gagne la station d'épuration. Une surveillance est en cours. "C'est vrai qu'on était inquiets" a déclaré le premier magistrat : "avec tous les efforts qu'on fait pour améliorer la qualité de l'eau du Madon, cela aurait été une catastrophe".

En tout une vingtaine de pompiers est intervenue sur place. On ignore pour l'instant où sont passés les 3700 litres qui n'ont pu être récupérés.


Source © Lodoïs Gravel France 3 Lorraine
lundi 20 octobre 2014
Le propriétaire du pipeline, Sunoco Logistics, estime qu'approximativement 650 000 litres de pétrole brut se sont déversé dans le Tete Bayou en Louisiane. 

Les opérateurs de contrôle de la ligne ont constaté une baisse importante de la pression dans le pipelie vers 8 heures lundi matin.  La ligne, qui s'étend sur environ 1500 km de Longview, au Texas, aux grandes raffineries de pétrole dans l'Ohio et le Michigan, a été coupé dans les 20 minutes qui ont suivi, rapporte le porte-parole Sunoco Jeff Shields. 

Tout a été entrepris pour éviter que le pétrole ne se déverse et ne pénètre dans le lac Caddo qui se situe juste à proximité de la fuite.

250 personnes sont actuellment sur les lieux pour nettoyer les dégats, elles doivent porter des vêtements ignifuges, des casques, des lunettes de protection et pour chacun d'entre eux un appareil respiratoire. 

L'odeur âcre du pétrole remplit l'air et impose des lectures fréquentes des niveaux de pollution de l'air pour s'assurer que les contaminants organiques volatils, ou COV, ne dépassent les niveaux dangereux et deviennent un risque pour la santé du personnel de nettoyage actuellement sur place. 

Deux barrages de confinement ont été placés à l'embouchure du lac Caddo par mesure de précaution. La fuite s'est déjà avéré mortele pour environ 66 animaux sauvage.

Le nettoyage complet de la zone risque de prendre des mois. 

Un déversement sur le même pipeline en Mars dernier à Cincinnati en est toujours en phase d'assainissement. 

© Nature Alerte

Jeudi dernier, la rupture d'un barrage de rétention dans une mine d'or et d'argent dans la région de Sinaloa dans le nord du Mexique , a provoqué la fuite d'environ 11 000 tonnes de matières toxiques dans la rivière Baluarte prés de la ville de Concordia. 

Les autorités ont pris des mesures d'urgence pour prévenir la contamination des eaux souterraines qui pourraient affecter les habitants de la région. 

Le procureur fédéral de la protection de l'environnement (Profepa), a déclaré que la fuite des matériaux toxiques a eu lieu jeudi matin en raison d'un "effondrement" d'un bassin de rentention de la mine. La composition des matériaux toxiques n'a pas encore été divulguée. 

Dans un communiqué, l'agence a expliqué que la fuite a jusqu'ici parcouru une distance d'environ 1 km, et qu'elle est située juste au nord de la capitale du Sinaloa Culiacan.  

Déjà le 8 Août dernier, environ 40 mille mètres cubes d'acide sulfurique s'étaient déversé depuis la mine de Cananea, dans l'État de Sonora. La pollution qui s'en suivit affecta l'approvisionnement en eau potable de plus de 22.000 personnes. Ce déversement avait été décrié comme étant "la pire catastrophe minière" du pays. 

© Nature Alerte
mercredi 8 octobre 2014
Vingt-six wagons d'un train du Canadien National (CN), dont six qui transportaient des matières dangereuses, ont déraillé mardi à 10 h 40 à proximité du village de Clair, à environ 200 km à l'est de Saskatoon.

Quatre wagons transportaient de l'acide chlorhydrique ou caustique, et les deux autres, des distillats de pétrole.

La fumée qui s'échappe du train pourrait être toxique. La Municipalité rurale de Lakeview a décrété un état d'urgence local.

Évacuations

La cinquantaine de résidents de la communauté de Clair ont été évacués, de même que plusieurs fermes des environs. De leur côté, les élèves de l'école primaire de Wadena [à une vingtaine de kilomètres de Clair] restent à l'intérieur de l'école aujourd'hui, selon le compte Twitter de l'établissement.

Deux employés étaient à bord du train de 100 wagons, mais personne n'a été blessé dans le déraillement, selon la Gendarmerie royale du Canada.

Circulation restreinte

Un tronçon d'une cinquantaine de kilomètres de l'autoroute 5 est fermé dans les deux directions entre Wadena et Watson. Le public est tenu à l'écart du lieu du déraillement dans un rayon de 8 km environ.

Le déraillement perturbe la circulation ferroviaire de la ligne du CN Prairie North, entre Winnipeg et Saskatoon. Des retards de livraison d'au moins 24 heures sont à prévoir pour ses usagers, affirme le Canadien National par voie de communiqué.

Allison Squires, du journal Wadena News, a été témoin du déraillement. Elle décrit la scène comme « d'énormes colonnes de fumée et de feu ».

Actions du gouvernement

Les autorités provinciales ont affirmé en après-midi qu'une équipe d'intervention d'urgence, composée d'experts en gestion de crises et en sécurité incendie, a été envoyée sur place avec de l'équipement spécialisé provenant du ministère de l'Environnement, pour surveiller la qualité de l'air.

« Des employés du ministère de l'Environnement travailleront de concert avec le CN et les autorités locales pour offrir une réponse coordonnée », lit-on dans le communiqué du gouvernement provincial.

Pour sa part, le ministère des Relations gouvernementales appuiera la Municipalité rurale de Lakeview, qui a décrété un état d'urgence locale, à mettre en place un centre de coordination où les résidents pourront obtenir de l'aide.

Les évacués de la communauté de Clair et des environs ruraux ont été dirigés vers la localité voisine de Wadena, où un centre d'aide est mis à leur disposition.

On ignore pour le moment combien de temps l'ordre d'évacuation sera en vigueur, mais un point de presse est prévu pour mercredi, 11 h, pour faire le point sur la situation.

Des agents de la GRC de Wadena, Wynyard, Lanigan, Rose Valley, Punnichy, Humboldt, de même que les services d'incendie de Quill Lake et de Wadena et les ambulanciers de Wadena sont sur les lieux.

L'équipe d'intervention du CN est en route vers le lieu du déraillement. Le Bureau de la sécurité des transports du Canada a aussi dépêché une équipe d'enquêteurs sur les lieux.

La ministre défend son bilan

Interrogée lors de la période des questions aujourd'hui à Ottawa, la ministre fédérale des Transports, Lisa Raitt, a défendu le bilan du gouvernement conservateur en matière de sécurité ferroviaire. Selon elle, le déraillement démontre que ce genre de chose peut arriver malgré tout le travail fait pour rendre plus sécuritaire le transport par rails.

Source © Ici radio canada


lundi 22 septembre 2014
La protection civile mexicaine a détecté de nouveaux déversements de substances toxiques en provenance de la mine de cuivre Buenavista (nord-ouest du pays), où une importante fuite d'acide sulfurique avait déjà contaminé l'eau d'une rivière.

Ces déversements provenant de la mine de cuivre Buenavista, exploité par l'entreprise Grupo Mexico, ont été provoqués par les fortes pluies de l'ouragan Odile, a indiqué dimanche soir l'agence de la protection civile de l'Etat de Sonora.

Même s'il n'y a pas de risque pour la population selon les autorités, des mesures de protection ont été mise en place le long de la rivière.

Lors d'un survol de la mine, les autorités de la protection civile ont pu voir que le déversement se propageait aux affluents de la rivière Bacanuchi.

La mine de Buenavista est l'un des plus grandes au monde, avec une production annuelle de 200.000 tonnes.

Début août, dans la même mine une fuite dans un réservoir a provoqué une catastrophe environnementale en déversant 40.000 mètres cubes d'acide sulfurique privant 20.000 habitants de sept villes alentour d'eau potable pendant plusieurs jours.

Vendredi, le gouvernement de l'Etat de Sonora a annoncé avoir rompu toute relation avec l'exploitant de la mine, accusant les dirigeants de la société d'entraver l'enquête sur cette pollution.

Condamné à une amende de 3 millions de dollars, Grupo Mexico a provisionné 147 millions de dollars pour payer les dommages et intérêts.

Après ce qui est considéré comme le pire désastre environnemental de ces derniers temps pour l'industrie minière mexicaine, le gouvernement fédéral écarte pour le moment une fermeture temporaire ou définitive de la mine.

Source © AFP

samedi 28 juin 2014
Un incendie s'est déclaré ce samedi matin dans les locaux de l'entreprise Renovembal, à La Chevrolière, au sud de Nantes. Un périmètre de sécurité a été mis en place.

Une entreprise de rénovation d'emballage est en feu rue de la Pallissière, à La Chevrolière, au sud de Nantes, depuis 9 h 30, ce samedi matin.

Une épaisse colonne de fumée se dégage. Elle est visible de très loin, notamment du pont de Cheviré.

Des produits solvants sont stockés dans cette entreprise, ce qui entraîne un risque de pollution de l'air. 

Les fumées peuvent être dangereuses à inhaler. Les gendarmes ont installé un périmètre de sécurité tout autour de la zone. Quelques résidences ont été évacuées.

On ne connaît pas encore l'origine de l'incendie.

Source © Ouest-France 
vendredi 30 mai 2014
Au lendemain de la fuite de pétrole brut, sur un pipeline, à Saint-Vigor-d’Ymonville, la dépollution du site s’organise. Combien de temps va-t-elle durer ? Quelles seront les conséquences ? Éléments de réponse.

Plusieurs dizaines de milliers de litres

Depuis le début de l’après-midi, lundi 26 mai 2014, les ouvriers s’activent en bordure de champ à Saint-Vigor-d’Ymonville. Le matin, vers 6 heures, un pipeline transportant du pétrole brut a cédé, engendrant une importante fuite. « Plusieurs dizaines de milliers de litres », selon un porte-parole du groupe Total, se sont déversées dans la nature.

Une tâche noire de 3 000 mètres carrés s’est formée à la surface du champ. Des témoins évoquent « un geyser » de pétrole brut sorti du sol, qui a éclaboussé une zone d’une cinquantaine de mètres de diamètre.

Le périmètre de la fuite a été sécurisé, en surface. Des barrages de rétention ont été placés autour de la parcelle polluée et dans les fossés entourant le champ, afin d’éviter la propagation et de faciliter les opérations de pompage. Les experts envoyés par le groupe Total doivent aussi déterminer l’étendue de la pollution du sol à cet endroit. Des prélèvements d’eau ont été effectués dans les fossés à proximité de la zone polluée. 

Mais, déjà, on évoque le remplacement de milliers de tonnes de terre souillée, une fois le pompage terminé. En attendant, une base de chantier a été aménagée sur place. Deux chemins d’accès ont aussi été tracés dans le champ pour permettre de faciliter le pompage du pétrole brut.

Un précédent en Camargue

Un incident qui rappelle la fuite du pipeline de La Crau (Bouches-du-Rhône), le 7 août 2009. Plus de 4 000 mètres cubes de pétrole brut s’étaient échappés d’un oléoduc, au cœur d’une réserve naturelle. L’équipement, enterré, avait cédé. Les travaux de dépollution devaient durer un mois, expliquait alors La Provence.

Lundi, alors que les ouvriers s’activaient près du Havre, un journaliste du quotidien de Marseille est retourné sur place. « Une discrète odeur de pétrole flotte toujours sur la steppe de La Crau », écrit le journaliste, qui explique que, depuis l’incident, les espèces végétales rares, qui poussaient jadis sur ce morceau de Camargue ont été remplacées par d’autres. Hasard du calendrier, le procès de cette « marée noire terrestre » est prévu pour les 3 et 4 juin 2014.

Source ©76actu 




Un pétrolier nippon sans cargaison tanguait dangereusement ce jeudi à quelques kilomètres de la côte japonaise, après avoir été dévasté par une puissante explosion et un incendie qui ont fait plusieurs blessés graves parmi l'équipage.

Le capitaine du Shoko-maru, âgé de 64 ans, reste porté manquant six heures après la déflagration malgré les recherches dans les eaux alentour.

Le sinistre s'est produit vers 9h30 locale (00h30 GMT), au moment où le bateau de 998 tonnes voguait à quelques encablures de Himeji, l'un des ports de la région industrielle du centre-ouest de la grande île de Honshu. Il naviguait en mer intérieure de Seto, une zone d'intense activité maritime.

Une meule pour retirer de la peintures

«Il venait de décharger du pétrole dans un port de la préfecture de Hyogo et était quasiment vide au moment de l'accident», a expliqué Akihiro Komura, un responsable de l'armateur, la compagnie maritime japonaise Syoho Shipping.

«Apparemment le feu a commencé lorsqu'un marin a utilisé une meule pour retirer de la peinture. L'explosion s'est produite lorsque les flammes ont atteint le pétrole qui restait dans les cales», a-t-il poursuivi.

Les flammes ont produit une épaisse fumée noire qui est montée à plus d'une centaine de mètres au-dessus de la mer.

Les garde-côtes ont annoncé avoir récupéré sept des huit membres d'équipage, tous japonais, dont quatre ont été hospitalisés avec de graves brûlures.

«L'incendie pourrait reprendre»

En milieu d'après-midi, des équipes d'urgence embarquées sur des vedettes continuaient d'arroser abondamment la carcasse de ce navire d'environ 80 mètres de long, carbonisé en son centre et dont seules la poupe et la proue semblaient avoir été quelque peu épargnées par l'explosion.

L'incendie semblait maîtrisé mais les garde-côtes restaient très prudents.

«L'intérieur du bateau est sans doute extrêmement chaud. Même s'il n'y a plus de flammes apparentes, l'incendie pourrait reprendre», a indiqué un de leurs porte-parole.

Cette explosion a fait la une des principaux journaux télévisés au Japon et le Premier ministre lui-même, Shinzo Abe, a annoncé la nouvelle en plein débat au Parlement.

Source: AFP

Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.