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lundi 31 août 2015
Des analyses de la qualité de l'air dans l'une des plus grandes régions pétrochimiques du Canada ont révélé la présence de nuages toxiques éphémères mais concentrés.

Effectuées par un laboratoire récipiendaire d'un prix Nobel à l'université de la Californie, le laboratoire Irvine, ces analyses reflètent les résultats déjà obtenus sur la présence de substances cancérigènes dans le nord-est d'Edmonton.

Bien que ce ne soit qu'un échantillon, les résultats ne sont «pas dus au hasard», selon le chef du laboratoire, Donald Blake.

Les chercheurs ont visité en juin 2012 la région surnommée le «coeur industriel de l'Alberta», qui comprend plus de 40 entreprises pétrochimiques. Ils ont collecté 96 échantillons d'air dans les environs et dans des régions rurales en amont du vent.

La majorité des résultats se situent en-deçà des limites sécuritaires pour l'Alberta. Mais entre le 8 et le 12 juillet cette année-là, les chercheurs ont détecté sur trois jours des augmentations importantes des niveaux de benzène, une substance cancérigène qui n'a pas de niveau sécuritaire.

Un échantillon a indiqué la présence de 11 parties par milliard (ppb) de benzène, un autre, de 24 ppb, et un troisième, de 156 ppb.

L'Alberta recommande que le taux de benzène ne dépasse pas une moyenne sur une heure de 9 ppb. L'agence chargée de la surveillance de la qualité de l'air de la région n'a rapporté qu'un seul excès en 2012.

Selon M. Blake, les pics détectés par son équipe pourraient avoir disparu en calculant la moyenne sur une heure.

«Si c'est quelque chose que le vent apporte dans une maison et qu'elle reçoit de cinq à 20 parties par milliard de benzène tout le temps, ça commence à m'inquiéter», a-t-il dit.

C'était la troisième visite du laboratoire dans le coeur industriel de l'Alberta. En 2008 et en 2010, les résultats, révisés par des pairs et publiés, révélaient la présence dans l'air de substances chimiques qui causent des smogs à des niveaux comparables - et même parfois supérieurs - à ceux des plus grandes villes et des plus gros centres industriels du monde. Au moins 10 des produits toxiques détectés dans les nuages étaient des substances cancérigènes soit connues, soit soupçonnées.

Les chercheurs ont également découvert que la prévalence du cancer du sang chez les hommes entre 1997 et 2006 dans les trois comtés entourant la région était significativement plus élevée que dans les comtés voisins. Aucun lien n'a cependant été établi.

Une porte-parole du ministère albertain de l'Environnement a affirmé que les recommandations pour la qualité de l'air suivies par l'agence de surveillance du coeur industriel étaient établies par un groupe formé de représentants du gouvernement et de l'industrie et d'environnementalistes. Elle a toutefois refusé de commenter les résultats du laboratoire californien.

Source © la presse canadienne

vendredi 7 août 2015
Météo France a placé le département du Rhône en vigilance orange canicule, depuis jeudi 16h et jusqu’à ce vendredi, où les températures devraient atteindre les 40°C, en rappelant d’éviter de sortir aux heures les plus chaudes.

Dans son bulletin national de suivi de 6h vendredi, Météo France annonce le maintien de la vigilance orange pour le Rhône, parlant toujours d’un épisode caniculaire « de courte durée » mais « nécessitant une vigilance particulière, notamment pour les personnes sensibles ou exposées ». Le département a connu une nuit très chaude entre jeudi et ce vendredi avec des températures comprises entre 24 et 27 degrés.

« Les maximales de l’après-midi atteindront aisément les 39 à 40 degrés »

Au lever du jour, une baisse sensible a été enregistrée mais pour la journée de ce vendredi « dans une atmosphère lourde, sur le département du Rhône, les températures vont rapidement repartir à la hausse. Les maximales de l’après-midi atteindront aisément les 39 à 40 degrés », précise Météo France.

Le département avait déjà connu une nuit très chaude entre mercredi et jeudi, avec des températures qui ont eu du mal à descendre sous les 25 degrés. Le thermomètre affichait à Lyon 35,5 degrés à 15h jeudi.

« Il faudra attendre l’épisode pluvio-orageux de samedi pour voir les températures chuter l’après-midi », a souligné l’organisme de météorologie, qui a rappelé les risques, « même chez les sujets en bonne santé », notamment de déshydratation. « Le danger est plus grand pour les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou de troubles de la santé mentale » et « chez les sportifs et les personnes qui travaillent dehors » a insisté Météo France.

Episode de pollution à l'ozone en cours

Les taux d'ozone ont augmenté progressivement ces deux derniers jours, jusqu'à atteindre des niveaux proches des seuils réglementaires pour la journée de mercredi sur plusieurs zones de la région.

Jeudi 6 août, les températures caniculaires qui se sont abattues sur l’ensemble de la région, ont favorisé la formation d’ozone. En outre, un léger vent de sud a emporté des masses d’air déjà chargées en ozone depuis la région PACA.  

Vendredi 7 août, les conditions météorologiques restent comparables, avec de fortes chaleurs, une stabilité atmosphérique dans les vallées alpines, et un faible vent de sud dans le couloir rhodanien. Les concentrations d’ozone devraient donc rester élevées, avec de nouveaux franchissements des valeurs réglementaires.


Cependant, des perspectives d’amélioration sont prévues pour le week-end du 8 et 9 août, avec l’arrivée d’une perturbation. Une information qui reste à confirmer. 



Les autorités sanitaires de Hong Kong ont émis une alerte rouge à la pollution de l'air avec un  risque "sérieux" voir "nocif" pour la santé.

Le site Web du Département de la protection de l'environnement a montré que la concentration de la pollution de PM2,5 a atteint 173 microgrammes par mètre cube d'air en moyenne à 15 heures hier. 

Pour rappel les directives de l'OMS affirment que des niveaux supérieur à 25 sont «dangereux», tandis qu'un indice supérieur à 75 est considéré comme «très dangereux». 

Le niveau de polluants PM10 était à 90 microgrammes par mètre cube d'air à 15 heures, tandis que Pékin était à 84. 

L'indice de qualité de l'air des stations de bord de route ont atteint le niveaux 8 et plus, correspondant à la catégorie «très élevée» de risque pour la santé. 

Les trois stations de monitering général à Hong Kong ont émis des avertissements de pollution à risque "sérieux" voir "nocif" pour la santé.

Le Typhoon Soudelor a apporté une masse de haute pression sur la ville, qui empêche la dispersion des polluants. 

© Nature Alerte
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jeudi 6 août 2015
L'agence régionale de surveillance de l'air annonce un pic d'ozone, ce jeudi dans le Gard. Les personnes sensibles doivent réduire leurs déplassements et les entreprises devraient limiter leurs activités émettrices d'ozone.

Ce n'est pas le niveau d'alerte maximale, mais le niveau "d'information et de prévention" qui est enclenché ce jour dans le Gard. 

Le pic d'ozone prévu est le quatrième du genre depuis la fin juin. Il est lié à des conditions météorologiques particulières et notamment une absence de vent. Dès demain vendredi l'Agence de l'air prévoit un retour à la normale.

Les recommandations à suivre

P​our les personnes très sensibles à la pollution atmosphérique, comme les asthmatiques, il est conseillé aujourd'hui d'éviter les déplacements et les activités physiques conduisant à une hyper-ventilation.
Mais ce sont surtout les automobilistes qui peuvent agir contre ces pics d'ozone, par une conduite plus responsable...voire l'abandon de leur véhicule!

les points clefs rappelés par l'Agence de surveillance de l'air

Je privilégie la marche, le vélo et les transports en commun pour mes petits trajets. Une fois sur deux les européens prennent leur voiture pour faire moins de 3 km, une fois sur 4 pour faire moins de 1 km et une fois sur huit pour faire moins de 500m. Ces trajets effectués généralement moteur froid sont très pénalisants en terme de pollution, malgré les progrès effectués en matière de dépollution des véhicules.

Je choisis les transports en commun et le covoiturage pour mes déplacements domicile-travail. Un voyageur prenant sa voiture seul émettra au minimum et par kilomètre parcouru, 13 fois plus de monoxyde de carbone et 5 fois plus d'hydrocarbures imbrûlés que s'il prend le bus. Ces écarts augmentent fortement aux heures de pointes de la circulation.

Je conduis en souplesse et je respecte les limitations de vitesse. Une conduite agressive, brusque ou trop rapide entraîne une surconsommation de carburant de 30 à 40%, et donc une augmentation importante des émissions de polluants.

Mon véhicule est parfaitement réglé et bien entretenu (tout comme mon installation de chauffage d'habitation !) Un véhicule mal réglé pollue jusqu'à 50 fois plus qu'un véhicule bien réglé, cette observation est également vraie pour les installations de chauffage individuelles ou collectives.
Fort enseillement = plus d'ozone

Le Languedoc-Roussillon, comme l'ensemble du Sud méditerranéen, est particulièrement affecté par les phénomènes de pollutions photochimiques, favorisés par un fort ensoleillement et des températures élevées. L'ozone (O3) est le principal traceur de cette forme complexe de pollution qui se développe généralement sur de vastes zones géographiques.

Les concentrations les plus importantes d'ozone sont mesurées de mai à octobre et coïncident avec l'afflux touristique important que connaît la région, notamment sur le littoral, du fait justement de ses conditions météorologiques particulières.

Sur les zones qui font l'objet d'une surveillance pérenne, des procédures d'information et de recommandations des populations sont déclenchées lors des épisodes de pollution importants, comme ce jeudi dans le Gard.
jeudi 30 juillet 2015
Il ne fait pas bon respirer sur l'ensemble de l'archipel guadeloupéen en ce moment... C'est en tout cas, ce que confirme le rapport de Gwad'Air en charge de la surveillance de la qualité de l'air en Guadeloupe. Depuis quelques jours, le seuil d'alerte a viré au rouge. 

En cause, la trop forte concentration en particules fines dans l'air. Une pollution due au passage des brumes de sables en Guadeloupe, mais également liée à l'activité humaine : combustion d'énergie fossile, moyens de transport et activités industrielles. 

Les députés écologistes ont déposé à l'Assemblée nationale le 28 juillet une proposition de loi visant à "être plus réactifs lors des pics de pollution", grâce à "des prises de décisions rapides et efficaces pour réduire les émissions".

Les élus écolos souhaitent rendre automatique le déclenchement de mesures d'urgence (réduction de la vitesse, restriction de circulation des poids lourds, circulation alternée, interdiction des épandages…), en cas d'épisode de pollution persistant ou que dès que le seuil d'alerte pour l'un des composants est dépassé durant plus de 24 heures consécutives. Le texte prévoit qu'un décret en Conseil d'Etat précise les différentes mesures applicables aux sources fixes et mobiles de pollution et les modalités de leurs mises en œuvre.

Selon eux, les procédures de décisions actuelles sont complexes et associent trop peu les élus locaux et les autorités organisatrices de transport. "A titre d'exemple, lors des pics de pollutions de mars 2014 et mars 2015 il a fallu attendre sept jours consécutifs de pollution de l'air en Ile-de-France et de longues tergiversations avant que l'Etat ne mette en place la circulation alternée à Paris et sa proche banlieue", expliquent-ils dans l'exposé des motifs. La décision de mise en place du dispositif revient au Préfet.

La Maire de Paris, Anne Hidalgo, ainsi que le président de région, Jean Paul Huchon, demandent eux aussi l'automaticité de la circulation alternée dans une lettre adressée à Manuel Valls en mars dernier. Selon Airparif, sa mise en place lors de cet épisode de pollution a permis une "baisse [moyenne] de 15% des émissions liées au trafic routier en particules PM10 et de 20% des émissions d'oxydes d'azote".

La proposition de loi vise ainsi à abaisser, dans le code de l'environnement, les normes de qualité de l'air et les seuils déclenchant les mesures d'information et de recommandation (50 μg/m3 pour les particules fines - PM 10) puis le seuil d'alerte (70 μg/m3 pour les PM 10 contre 80 ).

Le texte prévoit également que les entreprises mettent en place des mesures particulières en ca d'épisode de pollution persistant : télétravail pour les salariés sensibles, aménagement des horaires…

Dix agglomérations "pour lesquelles les limites journalières maximales sont trop souvent dépassées" sont particulièrement visées par ce texte : Paris, Lyon, Grenoble, Marseille, en Martinique, dans le Rhône-Alpes (vallée de l'Arve), en PACA-ZUR [zone urbaine régionale], à Nice, Toulon et Douai-Béthune-Valenciennes.


Source © Actu-Environnement

lundi 27 juillet 2015
« La croisière abuse » : deux ONG dénoncent la pollution provoquée dans les ports par les navires de croisière dont les moteurs fonctionnent en continu même lors des escales.

Même à l'escale, les navires de croisière ne stoppent jamais leurs énormes moteurs. L'association France Nature Environnement (FNE) a mesuré qu'un paquebot à l'arrêt polluait autant qu'un million de voitures, en termes d'émission de particules fines et de dioxyde d'azote.

Le 20 juillet, l'ONG a démarré une action de sensibilisation dans le port de Marseille pour alerter sur la pollution de l'air générée par les bateaux restés à quai. 

25 restaurants, 4 piscines, 2 simulateurs de surf, 1 patinoire

« C'est une petite ville qui arrive », explique Adrien Brunetti, de FNE, avec derrière lui, dans le port de Marseille, le paquebot de la Royal Carribean Allure of the Seas, en escale dans la cité phocéenne. 

Ce navire, le plus grand bateau de croisière du monde, accueille à son bord 5 230 passagers et 2 300 membres d'équipage. « Les moteurs tournent en permanence pour alimenter les besoins des passagers » et faire fonctionner les 25 restaurants, quatre piscines, deux simulateurs de surf ou encore la patinoire, déplore M. Brunetti, coordinateur santé environnement à FNE. 

L'ONG allemande Nabu, partenaire de FNE, organise une campagne de mesures dans plusieurs ports européens, Marseille, mais aussi Venise, Barcelone, Lisbonne, Athènes ou Hambourg, pour mettre en évidence la pollution atmosphérique de ces géants des mers, dont Allure of the Seas est l'archétype. 

« 3 500 fois plus polluant que les voitures »

Selon le Dr Axel Friedrich, consultant pour Nabu, un petit détecteur à particules en main, ce paquebot produit 80 mégawatts pour l'énergie à bord et 60 pour la propulsion, simplement en brûlant du diesel, entraînant le rejet d'oxydes de soufre, oxydes d'azote et particules fines. D'où une pollution en mer, à l'approche des côtes et au stationnement que la brise marine repousse le plus souvent à l'intérieur des terres.

Mais c'est surtout le type de carburant utilisé qui exaspère les défenseurs de l'environnement : du fioul lourd, peu cher, très chargé en soufre, à 3,5 %, « jusqu'à 3 500 fois plus polluant que les voitures ». « Et les moteurs ne sont pas équipés de filtres à particules ! » 

« Cinquante mètres plus loin », sur le rivage, « une usine semblable n'aurait pas le droit de fonctionner » sans filtres, assure le Dr Friedrich. 

En Méditerranée, contrairement à l'Europe du Nord, aucune législation n'impose l'utilisation d'un carburant moins polluant. La seule contrainte est d'utiliser un carburant avec 0,1 % de soufre dans les ports. « Mais il n'y a pas de contrôle », constate le Dr Friedrich. 

Des systèmes de lavage des fumées

A Marseille, FNE et Nabu ont mesuré une pollution « de fond », en l'absence de paquebot, de 3 000 particules fines entre 20 nanomètres (milliardièmes de mètres) et 1 micromètre (millionième de mètre) au cm3, explique M. Friedrich. Quand le paquebot est à l'escale, ce taux atteint jusqu'à 6 000, en fonction du vent… et 200 000 au cm3 dans le panache de fumée, souligne-t-il. 

Selon Cédric Rivoire, directeur général France de la CLIA, une organisation qui regroupe les croisiéristes, la plupart des paquebots récents - dont Allure of the Seas, souligne-t-il - sont désormais équipés de scrubbers, des systèmes de lavage des fumées qui réduisent de 90 % les émissions d'oxydes d'azote et de soufre, et les microparticules supérieures à 100 nanomètres. « Pour les particules plus fines, la technologie n'existe pas », d'après lui. 

Ces scrubbers permettent ainsi de naviguer partout avec du fioul lourd, même dans les zones d'émissions contrôlées (Émission Control Area définies par l'Organisation maritime internationale), comme en Baltique et mer du Nord. « Les armateurs de croisières ont toujours été impliqués dans l'environnement partout où elles opèrent, et elles appliquent, voire devancent les mesures », ajoute M. Rivoire. 

La plupart des paquebots modernes, également, « ont la capacité d'être branchés à quai » pour éviter de laisser les moteurs allumés, poursuit-il. Mais cela demande des investissements lourds pour les ports. A Marseille, seuls les terminaux de la compagnie de ferries La Méridionale seront équipés dans les prochains mois. 

Cancers et crises cardiaques

Pour lutter contre cette pollution, mise en cause dans l'apparition de cancers et de crises cardiaques, FNE et Nabu militent pour obtenir certaines mesures. Elles demandent aux armateurs d'utiliser partout un diesel moins chargé en soufre et l'installation de filtres à particules sur les navires. Elles plaident auprès des gouvernements pour l'instauration en Méditerranée d'une zone d'émission réglementée interdisant l'utilisation de carburant avec plus de 0,1 % de soufre.

Enfin elles préconisent la généralisation des réductions des taxes portuaires et droits de passage pour les bateaux les plus propres, à l'instar de Singapour. 

Selon l'ONG Transport and Environment, environ 50 000 morts prématurés en Europe sont imputables à la pollution atmosphérique maritime. Et des mesures simples permettraient de réduire de 80 à 90 % cette pollution. 

Source © Ouest France

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Le ministre indien de l'Environnement, Prakash Javadekar, a fait savoir vendredi que la pollution de l'air était responsable de la mort d'environ 80 personnes par jour dans la capitale du pays, New Delhi.

Dans un compte-rendu adressé au Parlement, M. Javadekar a indiqué que l'air pollué, en particulier les particules de matière capables de pénétrer dans les voies respiratoires, était l'un des facteurs responsables de la morbidité et des décès prématurés dans la ville.

"Une étude internationale publiée récemment affirme que l'air pollué tue jusqu'à 80 personnes par jour à Delhi. Les nombres de décès prématurés figurant dans l'étude sont basés sur des estimations et des extrapolations de données", a noté M. Javadekar.

Le ministre a également fait mention de deux études réalisées à Delhi par le passé, à savoir l'"Etude épidémiologique sur les effets de la pollution de l'air sur la santé humaine à Delhi" réalisée pendant la période 2002-2005, et l'"Etude sur la qualité de l'air ambiant, les symptômes respiratoires et la fonction pulmonaire chez les enfants à Delhi" menée durant la période 2003-2005.

"Ces études indiquent que plusieurs atteintes à l'immunité pulmonaire et systémique, ainsi que des altérations sur les chromosomes et l'ADN, et d'autres problèmes de santé sont associés à un niveau élevé d'exposition cumulée aux particules polluantes, lequel augmente le risque de contracter diverses maladies, notamment des maladies respiratoires et cardiovasculaires", a rapporté M. Javadekar.



dimanche 19 juillet 2015
Des odeurs de gaz continuent à être ressenties par une partie de la population autour du site industriel, des niveaux significatifs d'hydrocarbures sont dans l'air 4 jours après l'incendie.

Airpaca, l'organisme chargé de mesurer la qualité de l'air en région, a relèvé pendant 4 jours des niveaux significatifs d'hydrocarbures dans l'atmosphère quatre jours après les deux explosions survenues sur des cuves du site pétrochimique de Berre-l'Etang.

Les bacs incendiés, qui ne sont plus étanches, laissent échapper dans l'atmosphère des composés volatils, qui ont engendré plus de 100 plaintes de riverains : "des odeurs de gaz continuent à être ressenties par une partie de la population autour du site industriel, mais le nombre de plaintes enregistrées depuis  hier a fortement diminué", a précisé AirPACA, qui a mis en place un site pour signaler les mauvaises odeurs.

Selon le site industriel, les actions mises en oeuvre pour étancher et vidanger les bacs d'hydrocarbures, endommagés depuis le sinistre de mardi 14 juillet, sont renforcées pour réduire au maximum les rejets d'hydrocarbures dans l'atmosphère.

Une amélioration significative de la situation est attendue dès aujourd'hui.

Mais la qualité de l'air est médiocre à mauvaise aujourd'hui dans presque la totalité de la région.

Source © FRANCE 3 PROVENCE-ALPES
jeudi 16 juillet 2015
La pollution de l'air coûte plus de 100 milliards d'euros par an à la France, selon une commission d'enquête du Sénat. Il y voit une "aberration économique" et propose notamment d'augmenter la fiscalité du diesel et de taxer les émissions de polluants.

Dans son rapport intitulé "Pollution de l'air: le coût de l'inaction" et rendu public mercredi, la commission évalue globalement à 101,3 milliards d'euros le coût annuel de la pollution de l'air. Car si l'air est globalement "moins pollué", la pollution "a changé de nature", moins localisée au niveau des sites industriels et plus diffuse, via les transports, le chauffage, l'agriculture et l'air intérieur, constate le rapport. Le sujet est aussi devenu une préoccupation majeure des Français, mise en évidence lors des fréquents pics de pollution. Les particules, un des principaux polluants atmosphériques avec l'ozone et les oxydes d'azote, sont responsables de 42.000 morts prématurées en France chaque année, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). 

Selon la Commission, le coût sanitaire global (traitements des maladies, mortalité prématurée, absentéisme, etc.) représente "entre 68 et 97 milliards d'euros", dont 3 milliards pour le seul impact sur la sécurité sociale, tandis que le coût non sanitaire (baisse des rendements agricoles dégradation des bâtiments, dépenses de prévention, etc.) atteint 4,3 milliards d'euros. Mais le coût global "est largement sous estimé", prévient Leïla Aïchi, la rapporteure de la commission, pour qui la France "est en retard" et "manque de recherches sur cette question". Les effets sanitaires de certains polluants sont ainsi mal connus, notamment "l'effet cocktail" en présence de plusieurs polluants, insiste-t-elle. 

Par ailleurs, la France fait aussi l'objet d'une procédure d'infraction lancée par la Commission européenne pour le non respect des valeurs limites de particules fines dans certaines zones identifiées. Outre des efforts sur la connaissance du phénomène, la commission préconise donc de s'attaquer aux sources principales de la pollution de l'air, transports en tête. Ce secteur représente en effet 59% des émissions d'oxydes d'azote et entre 16 et 19% des émissions de particules fines. Les sénateurs plaident notamment en faveur d'"une véritable fiscalité écologique", comme la mise en place d'une taxe sur les émissions d'azote, d'oxyde d'azote et de particules fines, et préconise de "compléter les normes existantes", mal définies ou ne couvrant pas tout le champ des polluants connus. 

Opportunité économique

Véritable serpent de mer depuis des années, l'alignement progressif jusqu'en 2020 de la fiscalité de l'essence et du diesel est proné dans ce rapport pour sortir de "l'ambiguité persistante des pouvoirs publics", ainsi que la déduction de la TVA sur l'essence et l'électricité utilisée pour les véhicules hybrides et électriques. La rapporteure met l'accent sur le fait que les propositions sont "largement consensuelles", le rapport ayant été voté à l'unanimité. Dans l'agriculture, la commission recommande d'étudier spécifiquement les causes de la surmortalité des agriculteurs et de mieux contrôler les dispersions de polluants. 

Elle préconise aussi, dans le domaine de la consommation, d'intégrer l'impact sur la qualité de l'air dans les dossiers d'autorisations de mise sur le marché des produits phytosanitaires et d'instaurer progressivement sur trois ans l'étiquetage des produits d'entretien en fonction de leurs émissions de polluants volatils. Entre 2009 et 2013, le recours aux produits phytosanitaires a ainsi augmenté de 5%. Face aux critiques de certains acteurs économiques sur l'impact négatif de ces mesures sur l'économie et l'emploi, Leila Aïchi répond que "compte tenu des coûts" en jeu, "considérer l'environnement, la santé, comme des variables d'ajustement économique (...) ne semble pas pertinent". 

Il faut "faire en sorte que cette contrainte environnementale devienne une opportunité économique", ajoute-t-elle. Déjà aujourd'hui, le bénéfice sanitaire net de la lutte contre la pollution s'élève à plus de 11 milliards d'euros par an, note la commission.


Source © AFP


Ségolène Royal n'a pas traîné. Alors qu'un rapport explosif évalue le coût de la pollution de l'air en France à quelque 100 milliards d'euros, elle a annoncé qu'elle prendrait dès « la semaine prochaine » des « mesures extrêmement fermes ». 

« La semaine prochaine, je vais rendre publiques les décisions que l'État va prendre. Il ne faut plus que les gens rouspètent, que les gens disent : Ce n'est pas le moment, on verra demain. Il faut aussi que les maires des grandes villes prennent leurs responsabilités dès lors que la loi de transition énergétique va leur donner des moyens d'agir, notamment pour créer des zones de restriction de circulation », a déclaré Ségolène Royal dans la cour de l'Élysée, au sortir du conseil des ministres.

« Ce rapport va être utile pour dire ce que l'on dit maintenant depuis longtemps, à savoir qu'il y a un grave problème de santé publique, avec des infections respiratoires, de l'asthme, un coût économique aussi très important. Maintenant, plus personne n'a d'excuse pour ne pas agir », a abondé Mme Royal.
« Des mesures à la hauteur »

« Il y a à la fois la pollution par le transport, par les voitures, le diesel, l'essence, etc. Donc, il faut déployer les véhicules électriques. Il y a les pollutions agricoles avec les pulvérisations de produits chimiques qui sont ensuite rabattues sur les gens et les habitations. Et puis il y a les pollutions industrielles pour lesquelles, maintenant, il faut que les règles soient appliquées et respectées », a poursuivi la ministre.

« Des décisions extrêmement fermes vont être prises sur la base de ce rapport dont je salue la qualité, sur la base d'un consensus politique. Aujourd'hui, pour faire face à ce problème de santé publique et ce grave problème économique, il faut maintenant agir, agir vite et prendre des décisions qui soient à hauteur du problème », a également déclaré Mme Royal.


Le nombre de morts dus aux particules polluantes aurait doublé en moins de dix ans dans la capitale anglaise. Pour tenter d'endiguer ce phénomène, la mairie veut réguler le trafic.

La capitale britannique est connue pour son smog, ce nuage de pollution épais qui enveloppe régulièrement les rues et fait disparaître la cime des gratte-ciel de la City. Tout comme à Paris, les particules fines y ont envahi l’atmosphère. 

Cette pollution est la cause indirecte de près de 9 500 décès chaque année, selon une étude commandée par la mairie de Londres et Transport for London, et dont les conclusions ont été publiées mardi par les chercheurs de King’s College London.

Ces derniers ont utilisé des données de 2010 pour évaluer l’impact de la pollution de l’air sur la santé des Londoniens. Une première étude avait déjà été réalisée en 2006, rappelle Itv News, et avait estimé que la mauvaise qualité de l’air de Londres était responsable de 4 300 décès prématurés.

140 473 ANNÉES DE VIE PERDUES

Dans ce dernier rapport, les 9 500 décès seraient dus aux particules présentes dans l’air de la capitale, en particulier les NO2 et PM2.5, ce qui équivaudrait à 140 473 années de vie perdues.

La majorité de ces décès, près de 6 000, sont liés à la particule NO2. Il s’agit du dioxyde d’azote, un gaz toxique émanant aussi bien des moteurs de voitures que des vieux chauffages, devenu l’un des principaux polluants dans les grandes métropoles. C’est la première fois que les dommages qu’il provoque sont quantifiés à Londres. Le nombre de morts dus à la particule PM2.5 a en revanche diminué ces dernières années, selon le Guardian.

HOSPITALISATIONS AUSSI EN AUGMENTATION

Les particules fines et le dioxyde d’azote ont un impact direct sur les voies respiratoires s’ils sont présents à trop haute dose dans l’atmosphère, pouvant entraîner une inflammation et aggraver l’état de santé des personnes souffrant déjà de pathologies cardiaques et pulmonaires. Les particules fines comme la PM2.5 peuvent également transporter des composés cancérigènes.

Or leur concentration est trop élevée à Londres. 30 des 32 arrondissements de la capitale britannique n’ont pas réussi, cette année encore, à respecter les taux maximums de dioxyde d’azote selon le Guardian, et 7 n’ont pas su limiter la quantité de particules fines présente dans l’air.

Au-delà des décès, c’est aussi le nombre d’hospitalisations qui augmente. En 2010, 2 410 séjours à l’hôpital dans la capitale anglaise pour des problèmes respiratoires étaient liés aux particules fines ou au dioxyde d’azote, ainsi que 740 pour des raisons cardio-vasculaires. Cela a eu pour effet d’augmenter les dépenses de santé, comme en France, où l’on estime que la pollution de l’air coûte plus de 100 milliards d’euros par an. A Londres, le rapport évalue entre 1,4 et 3,7 milliards de livres (soit entre 2 et 5,3 milliards d’euros) les pertes liées à la pollution trop élevée de l’air.

ZONE À ÉMISSION ULTRA-FAIBLES

Le dioxyde d’azote provenant en grande partie des transports, en particulier des moteurs diesel, ces derniers sont sous le feu des critiques dès qu’un pic de pollution se manifeste. Le maire de Londres, Boris Johnson, a d’ailleurs confirmé en mars dernier un projet de zone à émission ultra-faibles dans le centre de la capitale. Le projet vise à faire payer un supplément aux véhicules qui souhaitent traverser cette zone et ne respectent pas les taux maximum d’émission de particules, grâce à des caméras vérifiant les plaques d’immatriculation. Les bus rouges, qui ont longtemps roulé au diesel, sont quant à eux remplacés, depuis cinq ans, par des véhicules hybrides, permettant de fonctionner en partie sur le mode électrique.

Pas sûr néanmoins que cela suffise à endiguer complètement cette pollution de l’air. D’après l’étude parue mardi, si le dioxyde d’azote responsable de la majorité des décès émane bien des véhicules se pressant dans les rues londoniennes, la plupart des particules fines viennent, elles, de l’extérieur : elles y sont amenées par les vents depuis d’autres villes polluées… telles que Paris.

Source © Liberation
jeudi 9 juillet 2015
Le tribunal administratif de Paris a de nouveau interdit les feux de cheminée en Île-de-France. La ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, prépare sa riposte.

Deuxième round dans la guerre du feu à Paris. En décembre 2014, un bras de fer s'était engagé entre le préfecture de police qui prévoyait d'interdire les feux de cheminée dans la capitale, accusés d'accentuer la pollution aux particules fines et Ségolène Royal, fermement opposée à toute idée d'écologie punitive. À l'époque la ministre socialiste s'était imposée. Cette interdiction aurait dû être effective en Île-de-France le 1er janvier 2015 mais mais un arrêté inter-préfectoral avait été pris à la demande de Ségolène Royal pour annuler cette interdiction. 

L'affrontement est reparti de plus belle ces jours-ci. Le tribunal administratif de Paris est revenu mardi 7 juillet au premier arrêté anti-pollution contre les feux de cheminée. Ils sont donc de nouveau interdits pour lutter contre les émissions de particules fines. Ségolène Royal avait jugé cette mesure un peu ridicule mais l'organisme Air Paris confirme que les feux de cheminée à foyer ouvert (c'est-à-dire les feux de cheminée classique) ont un impact non négligeable sur la pollution de l'air.

La pollution des cheminées comparable à celui du trafic

"Quand vous avez un foyer ouvert, vous avez un rendement de production qui n'est pas très bon et vous produisez beaucoup de particules fines, explique Karine Léger, ingénieur à Air Paris. Quand vous êtes en zone résidentielle, l'impact des cheminées et des foyers ouverts est comparable à celui du trafic. De l'ordre de 10% des particules produites proviennent du chauffage au bois." 

On estime que 120.000 logements sont concernés dans un peu plus de 400 communes d'Île-de-France. Mais cette guerre du feu n'est peut-être pas terminée puisque le ministère de l'écologie prépare une nouvelle riposte.

Source © RTL

En attendant deux associations portent de nouveau plainte pour dénoncer la pollution de l'air

Après le pic de pollution à l’ozone de début juillet, et tous les précédents, voilà que deux associations demandent des comptes. 


«On met en cause les pouvoirs publics pour leur inaction, lance un responsable d’ESF devant les grilles du tribunal de grande instance de Paris. On se moque de savoir qui est responsable, il faut qu’elle cesse.»

L’impact négatif de la pollution de l’air – aux particules fines, oxydes d’azote ou ozone – n’est plus à démontrer. Elle touche 60 % des Français, selon le ministère de l’Ecologie, et engendre une surmortalité chez ceux qui y sont régulièrement exposés, d’après une étude de l’Institut de veille sanitaire (Invs), en causant asthme, cancer, infarctus. 

«En Ile-de-France, par exemple, la pollution n’augmente pas mais ne diminue pas non plus. Elle reste supérieure aux normes fixées par l’Union européenne. Mais on ne s’en préoccupe guère…», déplore l’association.

ENQUÊTE Quels sont les lieux les plus pollués dans les villes ?

C’est la deuxième plainte d’ESF dans ce sens. La première, déposée en mars 2014, a été classée sans suite aux motifs que l’origine de la pollution atmosphérique devait être attribuée à l’activité humaine, et non à «la carence alléguée des pouvoirs publics», par ailleurs soumis à une «obligation de moyens et non de résultat». «Il y a eu un début d’enquête puis celle-ci s’est brutalement arrêtée», regrette un autre membre.

JURISPRUDENCE HOLLANDAISE

Cette fois, l’association se constitue partie civile, ce qui permet une saisine automatique du juge d’instruction et à la plainte d'«aller plus loin». Ecologie sans frontières compte aussi s’appuyer sur le verdict rendu fin juin par un tribunal, aux Pays-Bas, qui oblige l’Etat néerlandais à faire plus «pour contrer le danger imminent causé par le réchauffement climatique». En France, un rapport du Sénat sur le coût économique de la pollution de l’air est par ailleurs attendu la semaine prochaine.

Sur la question de la pollution de l’air, l’Etat français est déjà menacé d’une sévère sanction par l’Union européenne pour dépassement régulier des valeurs réglementaires fixées pour les particules PM10 (les particules de diamètre inférieur à 10 micromètres, un type de polluant très répandu et nocif) dans dix zones, principalement urbaines.


Source © Liberation


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mardi 30 juin 2015
Nous y sommes : la canicule débute officiellement ce mardi sur de nombreuses régions du pays. Des températures excessivement chaudes sont attendues sur toutes les régions de l'ouest, du centre et du sud du pays avec des pointes dépassant les 40°C !
  
38 à 42°C dans le quart sud-ouest !

La canicule annoncée depuis maintenant plusieurs jours va débuter sur une grande partie du territoire ce mardi. Dans l'après-midi, les températures vont s'envoler à des niveaux remarquablement élevés, menaçant de nombreux records sur le grand ouest de la France. C'est au sud-ouest que les températures vont être les plus étouffantes. On prévoit mardi après-midi autour de 40°C à Angoulême, Agen et Dax et 41°C à Bordeaux ! Très localement, des pics à 42°C sont attendus dans le centre de l'Aquitaine.

D'une manière générale, la chaleur va se généraliser à l'ensemble du territoire ce mardi. La barre des 35°C sera atteinte et dépassée sur plus des deux tiers des régions. On prévoit 35°C dans les rues de Paris, autant qu'à Grenoble, pas moins de 36°C à Rennes et Orléans, 37°C à Lyon, un remarquable 38°C à Nantes et 39°C à Limoges, assurant un ressenti étouffant.

Mercredi : la canicule s'étend vers le nord-est

La journée de mercredi sera marquée par l'extension des chaleurs caniculaires vers les frontières du nord-est et les régions du Benelux. Les régions centrales du pays atteindront un pic remarquable de chaleur en gagnant quelques degrés supplémentaires par rapport à la veille. On prévoit souvent de 35 à 38°C du sud-ouest aux frontières du nord avec des pics de 39 à 40°C par endroits, notamment sur les régions centrales (39 écrasants degrés sont prévus dans les rues de Paris).

La journée de jeudi restera étouffante sur une large moitié ouest tandis qu'un fléchissement du mercure (insuffisant à nous permettre de souffler) concernera les régions de l'ouest. Vendredi et samedi seront ensuite marqués par une nouvelle bouffée de chaleur remarquable, probablement tout aussi intense que celle du milieu de semaine (35 à 40°C sur une grande partie du pays).

Source © Meteo express


S'hydrater, se refroidir et limiter les efforts

Les séniors, mais aussi les enfants en bas âges et les personnes souffrant de certaines pathologies sont particulièrement fragiles face à ces chaleurs inhabituelles et à ces températures qui restent élevées jour et nuit. C’est aussi le cas des salariés qui travaillent à l’extérieur, comme dans le BTP par exemple. Le ministère de la Santé rappelle dans ses consignes de prudence l’importance de s’hydrater pendant ces épisodes de fortes chaleurs, en buvant régulièrement sans attendre d’avoir soif, de l’eau essentiellement, jamais d’alcool, en évitant sodas et autres boissons sucrées ainsi que les boisons à forte teneur en caféine (diurétiques).

C’est aussi le moment de sortir ventilateurs et brumisateurs. L’usage simultané est le plus efficace : brumiser d’abord les parties découvertes puis ventiler les parties mouillées avec le ventilateur manuel. A répéter autant de fois qu’on le veut, dès qu’on est sec, souligne le ministère. Ne pas hésiter non plus à multiplier les douches fraîches (mais pas froides). Si l’habitation ne peut pas être rafraîchie, prévoir de passer plusieurs heures par jour, chaque jour, dans un endroit frais, proche de son domicile et repéré à l’avance. Enfin, avec ces températures très élevées, la fatigue augmente. Il est donc recommander d'éviter de sortir aux heures de plein cagnard et d'oublier les activités physiques intenses au profit de la sieste, quand c'est possible.

La plateforme téléphonique Canicule info service vous informe également au 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe), du lundi au samedi de 08 h à 20 h. Elle est activée dès le premier épisode de chaleur.

Alerte à la pollution à l'ozone 


Avec le retour de la chaleur et des conditions anticycloniques, la pollution à l'ozone dite "estivale" fait son retour.

L'été s'installe en cette fin juin et la hausse des températures est une bonne nouvelle pour ceux qui comptent profiter du beau temps chaud. En revanche l'ozone peut venir noircir le tableau dès que les températures sont suffisamment élevées et que le rayonnement ultra-violet devient important.

Dans ce contexte le seuil de 180 µg/m² sur une heure pourrait être dépassé sur de nombreuses régions dans les prochains jours.

Qu’est-ce que la pollution par l’ozone ?

Attention à ne pas confondre la couche d’ozone située à haute altitude et qui nous protège des rayons du soleil, avec le gaz d’ozone qui est dangereux pour la santé. Il s'agit de la même molécule, mais ses conséquences diffèrent selon son altitude et sa teneur dans l’air.

L’ozone dans la base atmosphère est principalement produit lors d'une réaction photo-chimique qui met en relation le rayonnement ultra-violet, les températures élevées, les oxydes d'azote (NOx) et les composés organiques volatiles (COV).

Lorsque le temps est calme, l’ozone ainsi produit est stocké et persiste plus facilement dans l’air que nous respirons.

La circulation automobile intense, le fort ensoleillement et des conditions de vent faible sont propices à la survenue d'un pic voire d’un épisode de pollution à l’ozone.

Quelles conséquences ?

Présente en grande quantité, comme cela risque d'être le cas ces prochains jours dans les grandes agglomérations françaises, l’ozone peut provoquer des troubles respiratoires, ainsi que des irritations des yeux et de la peau chez les individus les plus sensibles (enfants, asthmatiques et personnes âgées). Dans les cas les plus graves, la pollution par l’ozone peut même occasionner des œdèmes pulmonaires.

Contrairement à ce que l’on croit, les plus grandes concentrations d'ozone ne se situent pas forcément dans le centre des agglomérations. En effet un des catalyseurs principal de la réaction qui produit l'ozone se trouve en grande quantité en campagne. Il s'agit des COV, ils sont émis d'un part par le trafic automobile mais également de manière tout à fait naturelle par les végétaux. Les COV naturels sont inoffensifs mais ce sont eux qui, en présence de NOx, conduisent à une production accrue d'ozone en zone rurale sous le vent des agglomérations générant des concentrations par conséquent plus importantes.

Par ailleurs, une forte concentration d’ozone peut être présente chez vous si vos pièces ne sont pas assez ventilées.


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Des chercheurs de l'Université de Berne et de l'Institut Paul Scherrer ont démontré que les particules fines secondaires endommagent le tissu pulmonaire et affaiblissent ses fonctions en défense. Et ce, même si la poussière fine est émise par un moteur récent.

Depuis plus de 10 ans, des études montrent que les particules présentes dans l'atmosphère sous forme de poussière fine ont des conséquences néfastes sur la santé, rappelle l'Université de Berne dans un communiqué diffusé lundi. Selon le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé, 7 millions de personnes sont décédées prématurément en 2012 des suites de l'exposition à la pollution atmosphérique.

Si les poussières directement émises depuis un moteur ont été abondamment étudiées, celles transformées par la lumière du Soleil, dites particules fines secondaires, l'ont nettement moins été. Elles peuvent pourtant représenter jusqu'à 90% de l'ensemble des poussières fines. Des scientifiques placés sous la direction de Marianne Geiser, chercheuse en pneumologie, et Josef Dommen, chercheur spécialiste des aérosols, ont donc choisi de se pencher plus particulièrement sur la toxicité de ces poussières fines secondaires.

Celles-ci ne dépassent pas un millième de millimètre. Lorsqu'elles sont inhalées, elles se déposent en grande partie dans les voies respiratoires. Toutefois, un système immunitaire du poumon bien développé met hors d'état de nuire ces dépôts avant de les évacuer.

Cependant, les systèmes immunitaires des personnes asthmatiques, atteintes de broncho-pneumopathie chronique obstructive ou de fibrose kystique peuvent être déjoués par ces particules. Il en résulte un risque des dommages irréparables du tissu pulmonaire.

Pas de valeur seuil

Comme les chercheurs ne pouvaient pas mener des expériences sur des profils présentant des risques, ils ont travaillé en laboratoire avec un moteur à essence répondant aux normes européennes de 2009, une chambre à smog et différentes cultures cellulaires. Résultat: dans toutes les cultures cellulaires, les chercheurs ont pu démontrer une augmentation de la mort cellulaire liée à la dose de particules. Il n'y aurait donc pas de valeur seuil identifiable.

Par ailleurs, ces mêmes cellules victimes des particules fines secondaires ont libéré moins de médiateurs inflammatoires, dont l'importance est essentielle pour nos défenses immunitaires. L'effet dépendrait de la dose, estiment les chercheurs, dont les travaux, soutenus par le Fonds national suisse, ont été publiés dans la revue "Nature Scientific Reports".


Source © ATS 




lundi 22 juin 2015
La capitale chilienne devait être placée ce lundi en "état d'urgence environnementale" pour la première fois depuis seize ans à la suite d'un pic de pollution atmosphérique, une mesure qui devrait paralyser 40% du parc automobile de Santiago alors que s'y déroule la Copa America 2015 de football.

"Demain situation d'urgence environnementale", a annoncé sur son compte Twitter le gouverneur de Santiago Claudio Orrego, après trois jours consécutifs de "pré-alerte environnementale" en raison de niveaux critiques de pollution. 

L'état d'alerte environnementale est la mesure d'alerte la plus élevée prévue par la législation chilienne lorsque les niveaux de pollution dépassent le niveau 500 de particules fines dites PM 2,5 (dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres). 

La mesure, la première de ce genre prise depuis 1999, paralysera 40% du parc automobile de Santiago et plus de 3.000 entreprises et autres sources de contamination de la capitale chilienne, qui compte 6,7 millions d'habitants. 

La suspension des cours d'éducation physique dans tous les collèges de Santiago et l'aménagement de voies exclusives de circulation pour les transports en commun figurent parmi les mesures prises par les autorités. 

La situation géographique de la capitale chilienne, encaissée entre plusieurs collines, perturbe le renouvellement de son air, phénomène auquel se sont ajoutées ces derniers jours une raréfaction des pluies et de fortes températures pour la saison. 

Ces hauts niveaux de pollution surviennent alors que se déroule la Copa America, dont Santiago est la principale ville d'accueil. La Confédération sud-américaine de football (Conmebol) stipule cependant qu'aucune rencontre de la compétition ne peut être suspendue au motif de la pollution.

Source © AFP.
jeudi 18 juin 2015
La concentration en particules fines dans l’air devrait dépasser les 80 μg/m3 en moyenne sur 24 heures, valeur correspondant au seuil réglementaire d’alerte. Face à cette prévision et conformément à l’arrêté préfectoral relatif à la qualité de l’air, l'alerte rouge est déclenchée sur l'ensemble du territoire. 

Cette pollution est principalement liée au passage des brumes de sables sur l’archipel guadeloupéen, mais également à l’activité humaine (combustion d’énergie fossile, moyens de transport, activités industrielles...).

Le seuil d’alerte correspond à un niveau de concentration de polluants dans l’atmosphère au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé humaine ou de dégradation de l’environnement justifiant l’intervention de mesures d’urgences. Ce risque de dépassement est élevé pour les prochaines 24 heures.

Recommandations sanitaires

Il est recommandé aux catégories de la population particulièrement vulnérables (femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, asthmatiques) et sensibles (personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou s’accroissent lors des pics) de :

-Éviter les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe.?Éviter les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur. Reporter les activités qui demandent plus d’effort.
-En cas de gêne respiratoire ou cardiaque (essoufflement, sifflements, palpitations...) :
-Prenez conseil auprès de votre pharmacien ou consultez votre médecin
-Privilégiez les sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort ;?Prenez conseil auprès de votre médecin pour savoir si votre traitement médical doit être adapté le cas échéant.
Mesures pour la réduction des émissions
Afin de réduire la pollution, il est recommandé de réduire la vitesse, privilégier le covoiturage, le transport en commun et les modes de déplacement non polluants, arrêter l’utilisation de barbecue et respecter l’interdiction du brûlage des déchets verts à l’air libre.

Source © France Antilles
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Plus de deux millions de décès pourraient être évités dans le monde chaque année si les normes de pollution de l’air préconisées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) étaient respectées, surtout en Chine et en Inde, selon une étude publiée ce mardi.

La pollution est responsable de 3,2 millions de morts prématurées par an, selon les estimations de l’OMS, soit davantage que le sida et le paludisme combinés, ont relevé les auteurs de cette étude parue dans la revue Environmental Science and Technology.

« Concevoir des stratégies pour protéger la santé publique »

Les chercheurs se sont concentrés sur des particules en suspension dans l’air inférieur à 2,5 microns (1). Celles-ci peuvent pénétrer profondément dans les poumons, augmentant le risque cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et de maladies pulmonaires comme l’emphysème et le cancer. Et la majorité de la population mondiale vit avec des concentrations supérieures à 10 microgrammes par litre d’air, le maximum souhaitable selon l’OMS. Dans certaines parties d’Inde et de Chine, elles dépassent même les 100 microgrammes.

« Nous avons cherché à déterminer de combien les différentes parties du monde devaient réduire ces particules pour abaisser la mortalité », a expliqué Joshua Apte, de l’université du Texas. Selon lui, le modèle informatique élaboré pour cette étude « pourrait aider à concevoir des stratégies pour protéger la santé publique ».

Abaisser de 68 % la densité de microparticules par rapport au niveau de 2010

L’Inde et la Chine devraient réduire leur niveau moyen de particules de 20 à 30 % pour maintenir leur taux actuel de mortalité, en tenant compte de leur progression démographique, ont estimé les chercheurs. Mais, malgré de telles réductions, la concentration de particules resterait bien supérieure aux recommandations de l’OMS.

Pour atteindre les 10 microgrammes/litre, des mesures drastiques seraient nécessaires : pour réduire de moitié la mortalité due à la pollution de l’air, les pays très pollués devraient abaisser de 68 % la densité de microparticules par rapport au niveau de 2010, selon l’étude. Et si le niveau de pollution atmosphérique restait inchangé, la mortalité en résultant augmenterait de 21 % en Inde et de 23 % en Chine.

En outre, avec le vieillissement de la population, le nombre de personnes vulnérables aux maladies liées à la pollution progresserait. Les pays d’Asie comptent pour 72 % des 3,2 millions de décès annuels dus à la pollution. Dans les pays moins pollués, comme les Etats-Unis, une réduction de 25 % des concentrations de microparticules sauverait 500.000 vies par an, selon ces chercheurs.

(1). Ces poussières proviennent de la combustion du charbon dans les centrales électriques, des gaz d’échappement automobile et d’autres émissions industrielles. Dans les pays à bas revenus, elles sont surtout produites par des poêles à charbon ou au bois dans les habitations pour cuisiner et se chauffer.

Source © 20 minutes
mardi 16 juin 2015
Plus d’un logement sur deux est contaminé par des polluants présents dans l’air. C’est ce qu’il ressort d’une étude de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI), publiée ce jeudi. Les résultats démontrent que l’air et les poussières sur le sol des logements des Français contiennent des dizaines de substances chimiques issues de produits du quotidien.

L’étude, menée durant deux ans, a été réalisée à l’occasion de la campagne nationale Plomb-Habitat 2008-2009 auprès d’un échantillon de plus de 400 foyers représentatifs du parc d'habitation français. Ces composés organiques semi-volatils (COSV), qui nous empoisonnent au quotidien sont suspectés d’être néfastes pour les systèmes hormonaux, nerveux et reproducteurs (fertilité, malformations, cancers) et seraient également responsables de l’augmentation des cas d'obésité.

Pour cette étude, des échantillons de poussière domestique ont été prélevés, entre octobre 2008 et août 2009, dans les sacs d’aspirateur de plus de 400 logements représentatifs de l’habitat en France. Les chercheurs se sont penchés sur des foyers où vivent des enfants âgés de 6 mois à 6 ans, et ont analysé 145 échantillons. 

Pesticides, bisphénol, phtalates, autant de substances que l’on retrouve dans les peintures, les textiles d’ameublement, les ordinateurs ou encore les détergents de synthèse. Les objets aux propriétés antiadhésives ou antisalissures, les moquettes ou les feux de cuisson contiennent aussi des COSV. 

Plus de 30 polluants

Dans l’ensemble, les chercheurs ont trouvé en moyenne plus de 30 polluants par logement. Un chiffre impressionnant, quand on sait que ce sont les enfants qui sont les plus à même d’être exposés à toutes ces substances. Ces derniers marchent à quatre pattes au milieu des poussières domestiques et ont plus tendance à mettre la main à la bouche après avoir touché le sol.

Face à ces concentrations très élevées de substances chimiques dans les logements et susceptibles d’être dangereuses, les professionnels de santé rappellent qu'il est impératif d'aérer tous les jours sa maison pour renouveler l’air. Ces préconisations sont d’autant plus bénéfiques que, la majeure partie du temps, les Français sont dans des lieux fermés. Une étude similaire est actuellement en cours dans les écoles. De son côté, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) travaille à établir la liste des composés les plus nocifs.





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Alors que les Etats membres doivent respecter des seuils de polluants atmosphériques, un rapport de l'Agence européenne de l'environnement démontre une nouvelle fois que ce n'est pas le cas. 

La directive NEC (Directive 2001/81/EC) fixe quatre "plafonds" : dioxyde de soufre (SO2), oxydes d'azote (NOx), ammoniac (NH3) et composés organiques volatiles non méthaniques (COVNM). 

Selon l'AEE, dix Etats membres ont dépassé au moins un plafond en 2013. L'Allemagne est le seul pays qui a dépassé trois des quatre plafonds d'émission (NOx, COVNM et NH3), tandis que l'Autriche (NOx et NH3), le Danemark (COVNM et NH3) et l'Irlande (NOx et de COVNM) en ont dépassé deux. 

La situation est surtout critique sur le polluant NOx. L'Autriche, la Belgique, la France, l'Allemagne, l'Irlande et le Luxembourg dépassent les seuils tous les ans depuis 2010. Le transport routier en est la principale cause. 

Six Etats membres ont également des problèmes persistants avec le NH3. L'Autriche, le Danemark, la Finlande, l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Espagne ont transgressé les plafonds au cours des quatre dernières années (2010-13). Près de 95% des émissions de NH3 découlent de l'agriculture, principalement de l'utilisation des engrais et de la manutention du fumier animal. 

Les plafonds pour le dioxyde de soufre (SO2) ne sont plus dépassés depuis 2010.

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