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jeudi 6 mars 2014
Afin d'évaluer la proposition présentée par le gouvernement fédéral des États-Unis , le Bureau de gestion de l'énergie des océans ( BOEM ) a publié une étude d'impact environnemental de l'utilisation des canons à air sismique . 

L'année dernière le gouvernement américain a proposé de faire usage de canons à air sismiques pour explorer la présence de pétrole et de gaz dans ces océans, le secteur de l'énergie estimant que les réserves fossiles sous le sud-est des États-Unis ne peuvent être découverts que par des études sismiques .

Les canons à air sismiques sont utilisés pour détecter la taille et l'emplacement des gisements d'hydrocarbures dans les océans en créant une onde acoustique dirigée vers les fonds pour en mesurer numériquement l'écho à partir d'une série de capteurs sismiques placés en surface. Les protecteurs de l'environnement estiment que cette technique pourrait s'avérer dévastateur pour la vie marine .

Environ 55 espèces marines, dont plusieurs espèces qui sont déjà menacées d'extinction et plus de 20 espèces de poissons pourraient subir gravement les incidences négatives de la pollution sonore générée par ces canons, a déclaré le Conseil national de la défense des ressources maritimes. De nombreuses espèces marines comme les baleines et les dauphins utilisent leurs capacités auditives pour chasser ou communiquer.

Selon les dernières recherches de la NOAA et de l'institut Cornell , la baleine noire de l'Atlantique Nord est la plus menacée par ces techniques affirme le rapport. Mais l'impact des canons à air sismiques ne s’arrête pas là, il pourrait causer la perte de 40 à 80 % de la population des églefins et des cabillauds mais aussi tuer toutes les larves et les œufs de poisson.

Tommy P. Beaudreau , le directeur de la BOEM , a déclaré à la presse que neuf entreprises ont déjà demandé un permis d'explorer la zone de 900 000 km² située en dessous de la baie du Delaware juste au sud de Cap Canaveral , en Floride. Environ 1,3 millions de barils par jour pourraient être ajoutés à la production d'énergie domestique en explorant l'Atlantique , a effectivement déclaré Erik Milito , directeur des opérations pour l'American Petroleum Institute (API ) .

Le prof.Tommy P. Beaudreau quant à lui estime que l'utilisation de canons à air sismiques pourrait causer la perte de 138 000 animaux marins et perturber gravement la vie de 13,6 millions d'autres poissons et mollusques.

© Nature Alerte





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vendredi 21 février 2014
Un nouveau rapport publié aujourd'hui dépeint l'état inquiétant des mers et des océans européens. 

L'analyse de la Commission européenne, qui sera présentée lors de la conférence "Healthy Oceans - Productive Ecosystems" (HOPE) organisée à Bruxelles les 3 et 4 mars, indique que des efforts urgents sont nécessaires pour que le milieu marin retrouve un état satisfaisant d'ici à 2020.

M. Janez Potocnik, membre de la Commission européenne chargé de l'environnement, a déclaré à ce propos: "Le message est clair: les mers et les océans européens se trouvent dans un état préoccupant. Ils nous sont pourtant indispensables et nous devons parvenir à un équilibre. Nous devrons pour ce faire trouver des moyens de tirer pleinement parti de leur potentiel économique, sans accroître la pression qui pèse sur ce milieu déjà fragile, en créant de la croissance et des emplois pérennes sur le long terme."

Le rapport, accompagné des "messages marins" de l'Agence européenne pour l'environnement également publiés aujourd'hui, offre la première vue d'ensemble jamais réalisée de l'état des mers et des océans de l'UE. Les États membres ont fait rapport sur la situation de leurs eaux marines, sur ce qu'ils considèrent être un "bon état écologique", ainsi que sur les objectifs qu'ils ont fixés pour atteindre cet état. Les constatations du rapport sont accompagnées de recommandations pour les quatre régions marines et pour les différents États membres. Il apparaît dans le rapport que: grâce aux rapports complets des États membres, nous en savons aujourd'hui beaucoup plus sur les mers et les océans, sur les problèmes qui se posent, et sur les solutions possibles;

La plupart des indicateurs sont au rouge; on constate, par exemple, que 88 % des stocks halieutiques sont menacés en mer Méditerranée et en mer Noire. Néanmoins, les activités de capture deviennent plus durables, même si l'amélioration est lente;

L'UE devra consentir des efforts supplémentaires si elle veut atteindre l'objectif qu'elle s'est fixé de disposer de mers et d'océans sains et productifs en 2020;

Le manque de coordination entre les États membres constitue un frein à l'amélioration de la situation: une coopération renforcée permettrait en effet de parvenir au bon état écologique plus facilement et à moindres frais.

La Société pour vaincre la pollution (SVP) critique le gouvernement pour les données qu’il garde secrètes quant à la contamination de l’eau de la rivière Chaudière, près de Lac-Mégantic.

L’organisme, présent sur les lieux depuis la tragédie ferroviaire de juillet, dit avoir fait une demande d’accès à l’information pour obtenir les données récoltées par le ministère de l’Environnement.

«Nous avons obtenu les données pour le haut de la rivière Chaudière, qui n’est presque pas contaminé, mais ils nous ont refusé l’accès aux données récoltées dans le bas de la rivière, qui est lourdement touché par la tragédie», a affirmé Daniel Green, coprésident de la Société pour vaincre la pollution lors d’une conférence sur le sujet jeudi. L’organisme a demandé une demande de révision.

Le ministère de l’Environnement n’a pas pu répondre à nos questions sur le sujet jeudi.

M. Green se demande «pourquoi le ministère tente de minimiser l’impact des déversements de pétrole». Le 11 juillet dernier, soit cinq jours après la tragédie, le ministère échantillonnait l’eau de la rivière à 2,5 km en amont du pont, rappelle l’organisme. Leurs résultats donnaient une quantité trop infime d’hydrocarbures pour être quantifiée.

«Le même jour, nous nous sommes déplacés sur les lieux. À l’aide de bénévoles, et avec nos échantillonnages des eaux de surface, nous avons trouvé une très haute concentration d’hydrocarbures, notamment, 34 fois plus élevée que les normes du ministère. Nous avons aussi trouvé ce qu’on appelle de la mousse au chocolat [une réaction chimique entre le pétrole et les courants de l'eau]», a indiqué M. Green.

SVP estime que le ministère aurait fait de l’échantillonnage entre les eaux en surface contaminées et le fond de la rivière, là où le pétrole se dépose.

De 103 000 m2 à 136 000 m2 de sol doivent encore être décontaminés à Lac-Mégantic. Il reste l'équivalent de près de 2 piscines olympiques de pétrole dans ces sols, indique la Société pour vaincre la pollution.

L’organisme s’inquiète maintenant d’une possible contamination des fondations de maisons à Lac-Mégantic par les vapeurs des produits toxiques dans le sol. La crue printanière de la rivière pourrait également soulever le pétrole du fond des eaux et contaminer les champs adjacents, avertit M. Green.

Anne-Marie Saint-Cerny de la SVP a également lancé un appel aux municipalités du Québec. «Un événement comme celui-ci pourrait se reproduire et nous ne sommes pas prêts. Il faut des plans d’intervention d’urgence, il faut une meilleure formation des premiers répondants et il faut exiger de connaître le contenu des trains qui passent dans nos villes», a-t-elle lancé, craignant l’exploitation d’un pétrole québécois sur l’Île d’Anticosti.

Source © Laurence Houde-Roy /
dimanche 9 février 2014
Le prince Charles et son fils William lancent un appel pour sauver éléphants et autres espèces menacées dans une vidéo publiée dimanche en amont d'une conférence internationale sur le commerce illégal des animaux la semaine prochaine à Londres.

En pleine recrudescence, ce commerce "a engendré un niveau de tueries et de violences tel qu'il menace désormais non seulement la survie des espèces les plus précieuses de la planète, mais aussi la stabilité économique et politique dans beaucoup de régions du monde", s'alarme le prince Charles dans ce message. 

Professionnalisation du trafic*

"Le développement d'une demande visiblement insatiable, particulièrement en Asie, offre un aiguillon économique à une criminalisation et une professionnalisation accrues du trafic. Des bandes criminelles organisées volent et massacrent éléphants, rhinocéros et tigres ainsi que d'autres espèces à une échelle sans précédent, poussant beaucoup d'entre elles au bord de l'extinction", poursuit l'héritier de la couronne d'Angleterre. 

Maintenant ou jamais

A côté de lui, son fils William, duc de Cambridge, lui aussi très actif dans le domaine de la protection de la nature, ajoute: "nous devons être la génération qui met fin au commerce illégal et qui garantit l'avenir de ces animaux magnifiques ainsi que de leur habitat. Car si nous échouons, il sera trop tard". 

Arabe, vietnamien, swahili, espagnol et mandarin

Les deux princes terminent leur message avec un slogan -"Unissons nous pour la vie sauvage"- récité en arabe, vietnamien, swahili, espagnol et mandarin, afin d'être entendus par le plus grand nombre. 

Ce double appel royal intervient à quelques jours d'une grande conférence organisée par le gouvernement britannique. Elle réunira mercredi et jeudi prochains à Londres des hauts responsables d'une cinquantaine de pays pour tenter de trouver des réponses à ce fléau.

mardi 21 janvier 2014
Nature Alerte relaie un appel à mobilisation:

Initié il y a une dizaine d'années par le SMICTOM (syndicat mixte intercommunal) de la région Ouest de l'Ille et Vilaine qui collecte et traite les déchets de 65 communes du centre Bretagne, le projet d'un méga décharge prévoit la création d'une usine capable de traiter 30.000 tonnes d'ordures par an et d'un centre de stockage susceptible d'accueillir 300.000 tonnes d'ordures sur une quinzaine d'années.

A la suite de nombreux recours administratifs déposés par les communes riveraines et l'association pour la Sauvegarde de Brocéliande, les permis de construire ont été annulés et les travaux gelés en 2010.

Les risques d'incendie "majeurs" sur cette zone, liés à des études d'impact jugées insuffisantes, ont principalement motivé ces annulations.

Le préfet de la région Bretagne, Michel Cadot, a pris la décision finale de valider le projet de décharge le 13 Mars 2013 malgré une opposition locale des deux communes concernées, les nombreuses irrégularités dénoncées auprès des instances juridiques et une mobilisation populaire.

"Il faut savoir qu'il y avait déjà une décharge près du site où on a enterré pendant des années des milliers de tonnes de déchets en tous genres, industriels, hospitaliers, ménagers..;", souligne Jean Guillouët, porte-parole de l'association de Sauvegarde de Brocéliande. "Il faudrait déjà commencer par dépolluer."

Selon cet élu municipal de Gaël, qui met en avant la situation "en tête de bassin versant" du site, cette ancienne décharge aurait entraîné la pollution des nappes phréatiques et des cours d'eau environnants et pourrait être à l'origine d'un nombre anormalement élevé de cancers dans ce secteur.

"80% des gens meurent de cancer sur deux kilomètres à la ronde. On ne peut pas affirmer que cela est dû à l'ancienne décharge mais il faudrait au moins faire une étude épidémiologique", estime Jean Guillouët.

Nombreux sont ceux qui dénoncent également les risques que les installations feraient peser sur l'image de Brocéliande, connue pour ses légendes liées aux chevaliers de la table ronde.

L'usine serait en effet située juste à l'entrée du massif forestier et à seulement 2 kilomètres du château et des étangs de Comper, domaine légendaire de la fée Viviane et où est installé aujourd'hui le Centre de l'Imaginaire Arthurien.

"On en a marre, trop c'est trop. On a déjà supporté depuis trop longtemps les déchets des soixante communes qui se sont déchargées sur nous, cela suffit, c'est notre forêt!", s'insurge Pascal Monnerais, formateur à Saint-Malon sur Mel, une commune voisine.

Même si Le 12 mars 2013, le préfet de Région a signé l' autorisation d' exploiter, le combat n' est "Point-Clos"! Votre engagement à nos côtés, est un acte militant contre l’irresponsabilité de nombreux élus qui font du déchet une fatalité et de sa gestion une bombe à retardement pour les générations futures.


rejoignez l’événement Facebook

c'est ici: https://www.facebook.com/events/191417704334054

Signez la pétition

c'est ici :https://secure.avaaz.org/fr/petition/Pas_Decharge_en_Broceliande/?fpla



Les pollutions de la Chine traversent en grandes quantités l'océan Pacifique jusqu'aux États-Unis , c'est ce que révèle une nouvelle étude publiée par une association de chercheurs indépendant l'"US National Academy of Sciences"

Certains jours , les pluies acides induites de la combustion des combustibles fossiles en Chine peut représenter jusqu'à un quart de la pollution sulfatée dans l'ouest des États-Unis

Des villes comme Los Angeles reçoivent au moins une journée supplémentaire par an de smogs chargés d'oxyde d'azote et de monoxyde de carbone émanant des usines chinoise qui dépendent des exportations.

Entre 17 et 36 pour cent de divers polluants atmosphériques en Chine sont liés à la production de biens destinés à l'exportation , selon ce rapport , un cinquième spécifiquement liée au commerce américano-chinois .
Un tiers des gaz à effet de serre de la Chine est désormais lié aux exportations , selon le Worldwatch Institute , un groupe de recherche sur l'environnement aux États-Unis .

Les voisins de la Chine , comme le Japon ou la Corée du Sud , sont régulièrement atteints par des nuages nocifs venant de Chine, on sacrifie les règlements environnementaux pour la croissance économique et industrielle décentralisée .

La pollution transfrontalière est depuis plusieurs années un véritable problème dans les négociations sur les changements climatiques ,les négociateurs chinois faisant valoir que les pays développés doivent prendre la responsabilité d'une part des émissions de gaz à effet de serre de la Chine , parce qu'une grande partie de ces émissions provient de la production de biens demandés par l'Occident .

" Aujourd'hui la coopération internationale pour réduire le transport transfrontalier de la pollution de l' air doit faire face à la question urgente de savoir qui est responsable des émissions de gaz a effet de serre d'un pays producteur lorsque celui ci soutient la consommation d'un autre " rappellent les chercheurs .

© Nature Alerte/ Reuters


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vendredi 10 janvier 2014
Le président du comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a adressé une lettre au ministre de l'Ecologie Philippe Martin lui demandant de "compléter" la réalisation d'études d'impacts "sur les systèmes écologiques" du projet d'aéroport du grand Ouest Notre-Dame-des-Landes, "avant le lancement de tout travaux".

Christophe Lefebvre a envoyé cette lettre, datée du 30 décembre dernier, après que la préfecture de Loire-Atlantique a publié le 21 décembre quatre arrêtés préfectoraux relatifs à la loi sur l'eau et à la biodiversité, autorisant le démarrage des travaux, via des mesures compensatoires des zones humides impactées.

L'analyse des incidences du projet réalisée par les maîtres d'ouvrage (le concessionnaire Aéroport du Grand Ouest (AGO)-Vinci et la Dreal des Pays de la Loire) et la définition des mesures sont basées sur la logique ERC (Eviter - Réduire et, en cas d'incidences résiduelles, Compenser), indiquent les arrêtés. Mais l'UICN estime que la méthodologie de compensation mise en œuvre par les maîtres d'ouvrage demeure "insuffisante". 

L'organisation critique "la globalisation des fonctions à compenser", "les ajustements" réalisés en termes de surfaces de zones humides impactées et "la conversion en « Unité de Compensation Globale » de l'évaluation des impacts résiduels sur ces zones humides". Le manque de justification de cette méthode a déjà été pointé par le Conseil National de la Protection de la Nature et les commissions de dialogue et d'experts nommées par l'Etat sur ce projet.

Le site concerné, d'une superficie d'environ 1.600 hectares, est constitué "à 98 % de zones humides" et englobe deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), souligne Christophe Lefebvre. Ces zones humides "jouent un rôle clé" dans la régulation de la ressource en eau, dont l'écrêtement des crues. "La destruction de cet écosystème, même accompagnée de mesures compensatoires adéquates, aura des impacts autant quantitatifs que qualitatifs sur les masses d'eaux de surface, souterraines et de transition à une échelle bien plus large que celle du site, sans oublier l'augmentation du risque d'inondation pour les habitants des villes alentours", a averti M. Lefebvre.

L'UICN estime donc "nécessaire" de compléter les études "pour définir et mettre en oeuvre toutes les actions nécessaires pour éviter, réduire et compenser les impacts sur les services rendus par les zones humides et les espèces présentes dans une démarche d'exemplarité et d'excellence environnementale".

Selon le préfet de Loire-Atlantique, les premières actions de transferts des espèces et de défrichage seraient prévues le premier semestre 2014.

Source: © Rachida Boughriet / Actu environnement
lundi 6 janvier 2014
L'archevêque de Naples, le cardinal Crescenzio Sepe, et les évêques des régions du sud de l'Italie où la mafia locale a enfoui des tonnes de déchets hautement toxiques ont supplié les autorités de prendre des mesures urgentes pour mettre fin à cette situation, qu'ils considèrent comme un «véritable drame humanitaire».

«Agissez rapidement. Nous appelons les autorités à intervenir et à faire preuve de décision afin de mettre fin à l'augmentation de l'angoisse, des craintes et des maladies», ont écrit les prélats dans une lettre ouverte au président Giorgio Napolitano, envoyée vendredi et publiée samedi sur les sites internet des médias italiens.

La mafia locale, la Camorra, a brûlé et enfoui illégalement depuis des décennies des millions de tonnes de déchets dans les zones rurales de la Campanie, mais l'ampleur du problème n'a été révélée que récemment, suscitant l'indignation de la population qui exige des mesures du gouvernement.

L'enfouissement des déchets, notamment industriels, a empoisonné la terre et les nappes phréatiques et entraîné une hausse importante du nombre de cancers.

«Même si les quelques mesures déjà prises étaient nécessaires et importantes, on discute encore de quelle autre mesure devant être prise», déplorent  les prélats.

En décembre, le gouvernement du premier ministre Enrico Letta a adopté un décret déclarant que brûler les déchets est illégal. Mais selon des associations, il faut encore identifier et purifier les sources d'eau et les terres empoisonnées dans les régions de Naples et de Caserte, et à cet égard, l'action des pouvoirs publics est insuffisante.

Dénonçant un «véritable drame humanitaire», les signataires demandent des  opérations de nettoyage, des contrôles médicaux et la mise sous séquestre des terrains pollués.

«Trop de personnes payent le prix de l'arrogance, de l'incivilité, de l'avidité et de la stupidité de criminels, qui sans se soucier même de leurs propres enfants, n'ont pas hésité à vendre leurs terres à des gens aussi malhonnêtes qu'eux, l'empoisonnant avec des déchets hautement toxiques et dangereux», s'indignent les prélats.

Selon l'association de protection de l'environnement Legambiente, 10 millions de tonnes de déchets industriels ont été brûlées ou enfouies entre 1991 et 2013 dans cette zone, baptisée «triangle de la mort».

Selon l'institut national d'oncologie Pascale, le nombre de tumeurs a augmenté de 40% chez les femmes de la région, de 47% chez les hommes. De nombreux enfants sont morts, comme on peut le constater dans les cimetières locaux.

Source: © AFP




lundi 9 septembre 2013
Au printemps 2012, plus de 900 dauphins communs à long bec et des marsouins noirs se sont échoués sur les côtes péruviennes . Les autorités ont affirmé que ces dauphins étaient morts de causes naturelles en contractant un morbillivirus, ce qui n'a jamais convaincu ni mes collègues d' Orca Peru, ni moi, a déclaré à la presse Dr Reese Halter.

Ce que nous avons découvert au contraire est en réalité bien plus inquiétante et parfaitement contraire aux allégations du ministre Gladys Triveno.

Durant le premier semestre de 2012, l'exploration sur les champs pétroliféres de Corvina et Albacora au large des côtes du Pérou par la société BPZ Energy a été mené par une série de tests sismiques puissants.

Orca Pérou a entrepris 30 autopsies dans trois expéditions distinctes. Les scientifiques ont constaté que les dauphins et les marsouins examinés avaient tous des saignements important au niveau des tympans  et parfois même des crânes fracturés. 

En outre , tous leurs poumons, leurs foies , leurs rates, leurs estomacs , leurs vessies , leurs peaux , leurs graisses,   affichaient de taux de bulles de gaz extremement important. Ces bulles ont causés la destruction massive des tissus. Dans le jargon scientifique nous avons révélé qu'ils étaient en fait tous morts d'emphysème pulmonaire aiguë, ce que plongeurs connaissent bien et craignent lors de leurs phases de décompression. En revanche nous n'avons trouvé aucune preuve de morbillivirus dans les 30 autopsies .

Ce qui est arrivé aux dauphins péruviens semble avoir eu lieu la semaine dernière , mais cette fois le long de la côte ouest-africaine au large du Ghana .(voir article précédent)

L'exploration maritime pétrolière utilise des techniques de canons à air comprimé pour explorer les fonds marins.  Ces canons produisent à des niveaux élevés des sons à basses fréquences en libérant de l'air à haute pression dans la mer afin de créer des bulles oscillantes dans les sons produits oscille dans la bande passante de 70 à 140 Hz  . Ils sont déployés en grands nombres sur des grands filets rateaux afin de maximiser leurs puissances . 

Ceci devient très inquiétant lorsque nous savons que la Navy américaine a annoncé qu'en début 2014 elle commencera des exercices d'entraînement Deepsea comprenant des explosions et des tests sonores tout le long de la côte Est des états unis, dans le golfe du Mexique, le sud de la Californie et Hawaï, et qu'elle compte les mener à bien jusqu'en 2019.

Les études ont déjà confirmé que les modèles informatiques prédisaient qu'en ce faisant des milliers de baleines et de dauphins mourraient en subissant des blessures graves , et que des millions de poissons perdraient temporairement leurs auditions ou subiraient d'importants changements comportementaux.

The Natural Resources Defense Council affirme que la Navy sous-estime gravement les effets destructeurs de ces exercices annoncés sur les mammifères marins. La pensée même de tuer ou de mutiler plus de baleines et de détruire les écosystémes marins est une folie absolument totale.

Lecteurs, je vous en conjure, réclamer à vos gouvernements de dire « non» à ces exercices navals annoncés par la Navy américaines.

Ne laissons pas à nos enfants des océans sciemment appauvris , et ce que le capitaine Paul Watson de la Sea Shepherd Conservation Society dit ....' Si les baleines meurent, nous mourrons »... est aujourd'hui plus vrai que jamais.


© Nature Alerte / Source Dr Reese Halter Huffington Post


...allez PUB...pour l'exploration VERTE...ben tiens...il existe nécessairement un seuil 
à la con-science humaine...non?...



mercredi 3 avril 2013
L’Équateur envisage de vendre aux enchères plus de 3 millions d'hectares de forêt amazonienne aux compagnies pétrolières mondiales tel que celles de la Chine ou d'autres pays couronnant sa tournée dans quatre pays la semaine dernière pour faire connaître ses contrats d'appel d'offres, affirme The Guardian.

L'annonce du Secrétariat aux hydrocarbures de l'Équateur propose 13 blocs pétroliers en grande partie inexplorés dans la région du sud-est du pays, près de la frontière avec le Pérou. Les réserves prouvées s'y trouvant sont estimées à plus de 100 millions de barils. Selon Wilson Pastor, le ministre des Ressources naturelles non renouvelables de l'Equateur, le pays n'a pas suffisamment exploré ses ressources au cours des 15 dernières années, et il a besoin d'attirer les investissements étrangers.

Selon Amazon Watch, plus d 1 million de personnes ont signé une pétition en ligne pour que l'Équateur suspende cet appel d'offres, la pétition dénonce cette décision des autorités équatoriennes d'exploiter les ressources pétrolières des forets tropicales qui va dévaster les régions et les communautés indigènes qui y vivent.

Par ailleurs, la participation des compagnies pétrolières chinoises dans l'appel d'offres violerait les directives de la Chine en matière de protection de l'environnement et de ses investissements à l'étranger publié dernièrement par par le ministère du Commerce et le ministère de protection de l'environnement. Il serait également en contradiction avec les directives réglant le crédit vert de la ' China Banking Regulatory Commission', toujours selon Amazon Watch.


Sept représentants des communautés indigénes du sud de l'Amazonie équatorienne - les Shuars, Achuars, Kichwas, Shiwiars, Andoas, Waoranis et Saparas - ont publié une déclaration commune dénonçant la vente aux enchères proposée. Ils affirment que le gouvernement équatorien n'a pas obtenu leurs consentement libres, préalables et éclairé s(FPIC), qui visent à protéger les droits des communautés autochtones dont les vies et les terres sont touchées par les projets d'extraction tels que les forages pétroliers.

Le secrétaire aux hydrocarbures de l'Equateur, Andres Donoso Fabara affirme lui, que les dirigeants autochtones, dans leurs efforts pour bloquer le plan de développement actuel, dénaturent leurs communautés pour atteindre seulement des objectifs politiques. Il soutient qu'en échange de certains blocs, le gouvernement propose de  soutenir pleinement les communautés locales.

Très étonnamment, récemment en Février 2013, le président Rafael Correa a exprimé de vives critiques à l'encontre de la socièté américaine Chevron, affirmant que Chevron a mené une campagne internationale de relations publiques pour détruire l'Equateur et discréditer le système judiciaire équatorien. Dans ce différend de longue date avec la socièté Chevron, les équatoriens ont cherché a obtenir par voie de justice des milliards de pénalités pour dommages à l'environnement et à la pollution dans la forêt tropicale du pays. La société nie toute responsabilité dans cette pollution.

Dans le pays voisin, le Pérou, le gouvernement a déclaré la semaine dernière un état d'urgence environnemental dans sa forêt amazonienne du nord, une zone de champs pétroliers actuellement exploités par la compagnie argentine Pluspetrol. La compagnie pétrolière a publié lundi une déclaration niant que ses activités actuelles dans la jungle du nord du Pérou sont à l'origine de la contamination environnementale grave qui touche la région.

Bref vous avez dit... "magouilles" ...m'enfin...

© Nature Alerte
mardi 29 janvier 2013
Les scientifiques lancent un cri d'alerte: un cinquième des vertébrés - dont le panda, le tigre et le rhinocéros noir - sont menacés d'extinction dans un avenir proche. De nombreuses espèces disparaissent avant même d'être découvertes, mais d'autres plus connues vivent également les dernières décennies de leur existence.

D'après cette nouvelle étude, publiée dans le magazine Science, la crise qui touche la faune est grave et est susceptible de s'aggraver à cause du changement climatique. Certes, il reste de nombreuses espèces à découvrir, en majorité des insectes, des champignons et des plantes, mais cela n'empêche pas les animaux déjà connus de courir un immense danger. Et c'est au cours du dernier demi-siècle que l'agression de la nature a totalement dégénéré.

Tandis que les scientifiques estiment que près d'un cinquième des vertébrés sont menacés, le sort de la plupart des espèces reste obscur. Une enquête datant de 1998 a révélé que 70% des biologistes pensaient qu'un cinquième de toutes les espèces aurait disparu d'ici 2030. De nombreux experts estiment désormais que le monde perd 5% de ses espèces par décennie, ce qui signifie que leur nombre aura été réduit de moitié d'ici à 2150.

Si les mesures de conservation ont fait une grande différence ces dernières année (de nombreuses espèces ont survécu plus longtemps que prévu), il n'empêche qu'une "extinction massive causée par l'homme est en cours".

Par ailleurs, les auteurs ajoutent que le changement climatique menace de faire une énorme différence, surtout combiné avec la perte de l'habitat déjà fortement avancé. "Si nous ne parvenons pas à maintenir le réchauffement en dessous de deux degrés Celsius, les plus sombres prédictions se révèleront vraies", estime le Professeur Nigel Stork, de la Griffith University, à Brisbane (Australie).


Source: © Reuters. Par: Caroline Albert


Le film ci-dessous  a été Réalisé par 9 enfants en une journée.

Ecole de Thirimont
creation & animation par les enfants 3eme primaire
institutrice / animatrice : Céline ROBERT
technicien audiovisuel : Patrice PEDROTTA
creation musicale : Johnny MICHAEL

...BRAVO... à tous...


samedi 26 janvier 2013
Les inondations au Mozambique ont fait 36 morts ces derniers jours et conduit au déplacement de près de 85.000 personnes, selon un nouveau bilan de l’ONU publié vendredi. 

« Un total de 26 personnes sont mortes dans la seule province de Gaza », dans le sud du pays, et « le bilan au niveau national est de 36 morts », ont indiqué les services des Nations unies sur place dans un communiqué. 

Un précédent bilan de l’organisation faisait état de 17 morts en dix jours. 

Selon l’ONU, le pays compte désormais 67.995 personnes déplacées et 84.658 personnes au total ont été touchées par ces intempéries. D’autre part, au moins 15 millions de dollars seront nécessaires pour mener à bien des opérations humanitaires dans les zones touchées par les inondations. 

« Nous lançons un appel à nos donateurs pour qu’ils fassent le nécessaire afin que des fonds supplémentaires soient immédiatement débloqués pour pouvoir gérer cette urgence », a déclaré le coordinateur humanitaire de l’ONU pour le Mozambique
lundi 5 novembre 2012
Lors de la dernière réunion de la Convention pour la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique, la Russie, l’Ukraine et  la Chine ont empêché la création de réserves naturelles.

C’est une grosse déception pour les négociateurs et les environnementalistes. Réunis, depuis le 8 octobre à Hobart, 200 scientifiques et négociateurs, de 25 pays,  en charge de la protection de l’Antarctique sont repartis bredouilles de Tasmanie.

Tout avait pourtant bien commencé au démarrage du 31e sommet de la Convention pour la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR, selon l’acronyme anglais).

Les diplomates américains, français, européens, australiens et néo-zélandais étaient porteurs de huit projets de réserves marines: trois s’étendant sur 600.000 kilomètres carrés en mer de Ross et cinq autres sur 700.000 km2 à l’est de l’Antarctique. Le classement en zone protégée aurait permis d’interdire les activités de pêche et de fournir des points de référence aux climatologues. Un formidable réseau qui aurait complété le périmètre protégé récemment instauré autour de l’archipel des Orcades du sud.

Hélas, malgré deux semaines de négociation, le consensus n’a pu être trouvé, jeudi 1er novembre. De l’avis des organisations environnementales, l’échec des tractations est largement imputable à une coalition formée par  la Russie, l’Ukraine et la Chine. Trois pays dont les flottes de pêche écument les eaux antarctiques depuis quelques années.


«L'échec» de ces négociations «à créer des zones protégées ou des réserves marines est profondément décevant», écrit l'Alliance de l'océan Antarctique (AOA, un consortium de 30 ONG, dont Pew Environment, WWF, Greenpeace, Blue marine foundation, Humane society international...) dans un communiqué.

Seule consolation, les 25 parties à la CCAMLR ont convenu de se revoir au mois de juillet prochain, pour une nouvelle session de négociation.

La CCAMLR a été établie en 1980 pour protéger la vie marine menacée par l'intérêt commercial croissant suscité par le krill antarctique, minuscules crevettes qui sont une ressource alimentaire capitale pour les animaux de l'océan Austral.

Pour l'AOA, les écosystèmes marins de l'Antarctique sont soumis à une grande pression, du fait notamment de la demande croissante pour les fruits de mer en Europe, Amérique du nord et Asie, couplée à une surpêche qui entraîne la baisse du stock de poisson.
Le continent austral est également protégé par le Traité l’Antarctique de 1959. Entré en vigueur en 1961, ce texte stipule notamment que «seules les activités pacifiques sont autorisées dans l'Antarctique». Signé à Madrid en 1991, son protocole sur l’environnement désigne l’Antarctique comme une «réserve naturelle consacrée à la paix et à la science.»

Son article 7 interdit toutes les activités relatives aux ressources minérales de l’Antarctique autres que la recherche scientifique.

 

Source © journal de l'environnement

lundi 4 juin 2012
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L'UNESCO a exhorté samedi l'Australie à prendre des mesures pour urgentes pour protéger la Grande barrière de corail du boom de l'exploitation minière et du gaz, menaçant de l'ajouter à la liste des sites «en danger» du patrimoine de l'humanité.

L’Australie a lancé un programme d'investissements sans précédent dans l'exploitation des ressources énergétiques pour répondre à la demande croissante de l'Asie, avec un projet de pipeline de 450 milliards de dollars australiens (435 milliards de dollars).

La plus grande barrière de corail du monde n'est pas encore suffisamment touchée pour être déclarée en danger, mais l'UNESCO estime que le nombre et l'importance des projets, y compris ceux concernant le gaz naturel liquéfié (LGN), de tourisme et l'exploitation minière représentent une réelle menace.

La baisse de la qualité de l'eau et le changement du climat sont des enjeux majeurs, mais il est «essentiel de freiner le développement économique qui menace la résistance de la barrière de corail», a déclaré l'UNESCO.

Le comité a menacé de classer le site «en danger» si certains des plus grands projets n'étaient pas abandonnés, accordant huit mois à l'Australie pour adopter une charte de développement plus soutenable.

Le ministre australien de l'Environnement Tony Burke a reconnu que la barrière de corail était exposée «aux risques du changement climatique et à l'impact du développement côtier» et que Canberra en était «tout à fait conscient».

«Malgré la complexité de ces questions, nous sommes déterminés à y faire face en prenant une série de dispositions sur la côte et l'environnement marin», a ajouté M. Burke.

Campbell Newman, le premier ministre de l'État du Queensland, qui est localement responsable de la barrière, a rappelé lui que sa région vivait de l'exploitation du charbon et qu'il n'était pas question de mettre en danger l'avenir économique du Queensland, mais qu'il protégerait l'environnement.


Les défenseurs de l'environnement ont appelé à une prise de conscience du gouvernement, l'Australian Conservation Foundation (ACF) considérant que le risque d'être épinglé par l'UNESCO serait une «honte nationale» pour le pays.

Une mission de l'UNESCO venue en mars estimer l'impact du projet d'exploitation de gaz naturel sur l'île Curtis a conclu à des conséquences sérieuses pour l'environnement du boom «sans précédent» du développement minier.

Le port de Gladstone -un hub pour l'exportation du charbon vers le Japon, l'Inde, la Corée du Nord et la Chine- a entrepris d'énormes travaux d'expansion qui selon les défenseurs de l'environnement, détruise la vie marine.


L'UNESCO a estimé que les mesures environnementales prises par le gouvernement à Gladstone et sur l'île Curtis, avec un projet de LNG visant une production annuelle de 12 millions de tonnes, étaient nettement insuffisantes pour protéger le récif.

M. Burke a admis qu'il y avait des «décisions significatives» à prendre concernant l'avenir de la barrière de corail, mais a rappelé que certains projets inquiétant l'UNESCO avaient été revus à la baisse depuis leur visite.

Source UNESCO



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Great Barrier Reef under threat par reuters

vendredi 27 avril 2012
Utilisés massivement dans la viticulture, les pesticides se retrouvent logiquement dans nos verres de vin, même bio. C’est le constat de 60 Millions de consommateurs, qui demande qu’une limite maximale de ces polluants protège enfin le consommateur de vin… et de cocktails chimiques.

Il suffit de vivre dans une région viticole pour le constater. A tort ou à raison, la viticulture utilise de nombreux traitements chimiques pour protéger ses raisins des maladies de la vigne. Pour lutter contre les champignons du raisin comme le mildiou, le botrytis ou l’oïdium, mais aussi les chenilles, les viticulteurs répandent des tonnes de fongicides et pesticides sur leurs cultures, les plus consommatrices de produits chimiques du secteur agricole.

 Des traces de pesticides dans tous les vins

Et sans surprise, on retrouve ces polluants chimiques dans nos verres de vin. C’est pour évaluer précisément cette contamination silencieuse que l’association de consommateurs à mené une étude sur 52 vins rouges et blancs, conventionnels et biologiques, issus de France mais aussi d’autres pays.
Recherchant la présence de 29 substances chimiques dans les échantillons de vins étudiés, 60 Millions de consommateurs vient de publier ses résultats et ils sont inquiétants. Tous les vins issus de la viticulture conventionnelle contiennent des traces de pesticides, « heureusement à des doses souvent faibles » relative cependant l’association.

Mais le plus surprenant, c’est que ces traces de polluants dans nos verres sont tout à fait légales. Car « il n’existe paradoxalement pas de limites maximales de résidus (LMR) pour le vin » s’indigne l’association, mais seulement pour les raisins de cuve. Pourtant, « au vu de nos résultats, imposer ces LMR au produit fini paraît indispensable » affirme 60 Millions de consommateurs.

    … même bio !
Et cette pollution chimique généralisée n’épargne même pas la filière bio. Selon les résultats de l’étude, on retrouve des résidus de pesticides même dans des vins « issus de raisins certifiés biologiques ». Sur 11 vins bios étudiés, seuls 2 ne contenaient aucun des polluants recherchés indique l’association.

De manière surprenante, l'un des vins bios étudiés contenaient même 13 molécules différentes. Les professionnels du secteur expliquent la présence de ces traces de polluants par des contaminations accidentelles, les parcelles bio étant proches des conventionnelles qui utilisent des produits phytosanitaires.

Si 60 Millions de consommateurs relative cette contamination, soulignant que « les très faibles quantités » retrouvées ne remettant pas en cause la certification bio, l’association souligne que le consommateur est « en droit d’attendre un vin irréprochable ». 


L’association s’inquiète du nombre de molécules différentes retrouvées rappelant qu’ « on ignore l’impact sanitaire lié aux éventuels "cocktails" de molécules ».


Source © Enviro2B 



...PS: La France est le 3e consommateur mondial de produits phytosanitaires (60 000 tonnes vendues/an)....

Soupe au choux - Ma-Tvideo France2
clip vidéo synchronisé avec une touche d'electro.
mercredi 11 avril 2012
Julie Genicot est éducatrice environnementale sur l'île de Lanzarote pour l'association Ecosystem, Otro Mundo es Posible et la réserve de la biosphère. Elle réside depuis 9 ans sur l'île de Lanzarote et nous alerte sur un projet dément qui menace l'environnement local.

Le 16 mars dernier le conseil de ministres espagnol a accordé à la compagnie Respol le droit de réaliser des prospections pétrolières face aux îles de Lanzarote et Fuerteventura.

Cette décision, prise en dépit du recours présenté par les autorités canariennes met sérieusement en péril le modèle environnemental, économique et social choisis par ces 2 îles.

Ces îles vivent à 90% du tourisme et sont déclarées réserves de la Biosphère par l'UNESCO. Nombreuses y sont les espèces en voie de protection, sur terre comme en mer, cette réserve est une des plus grande réserve marine d’Europe, un lieu de passage et de reproduction privilégié pour 28 espèces de cétacés, des populations de corail uniques.....

L'extraction de pétrole se ferait à des profondeurs similaires à celle du Golfe de Mexico ce qui laisse présager le désastre auquel serait soumis l'environnement en cas de problème puisque la technologie utilisée reste la même, et les grandes profondeurs ne permettent pas une réaction efficace rapide.

Un même projet a été mit en route puis abandonné par décision du tribunal suprême espagnol en 2002. Les raison de ce verdict furent que les conditions environnementales n'étaient pas suffisantes.

Aujourd'hui, ce sont les mêmes qui ont été approuvées, a la veille de l'entrée en vigueur d'une nouvelle norme européenne plus stricte rendant responsable les compagnie pétrolière en cas de déversement.

Depuis Lanzarote et Fuerteventura, les autorités locales, les organismes telles que les associations (WWF, Greenpeace...) ainsi que les particuliers se sont manifestés contre cette mesure qui pourrait rompre l'équilibre local. Plus de 25000 personnes dans les rues d'Arrecife (capitale de Lanzarote); ce fut la plus grosse manifestation jamais vue sur l'île; et 50000 au total sur les 7 îles. D'autres manifestations se sont organisées contre ce projet en Allemagne, à Madrid et Barcelone.

Si cette manifestation du 24 mars 2012 fut un réel succès, dans les journaux nationaux, on ne parlait que de quelques centaines de manifestants. Les représentants politiques du gouvernement central s'en sont servi pour dire que ce fut un échec et pour demander la démission du président de la communauté autonome des Canaries...

Nous avons besoin de sortir des frontières maritimes et oligopolistiques afin que l'opinion générale puisse savoir ce qu'il se passe dans une des première destination touristique européenne, savoir qu'à l'heure ou l’Espagne est le deuxième taux de chômage le plus haut d’Europe, le gouvernement est prêt à détruire un modèle économique durable pour le bien d'une multinationale...

Source 100/100 © Gilles Héluin

...En faisant ma revue de presse j'ai croisé cet appel à l'aide, et ne sachant qu'en faire, il m'a semblé qu'il serait bon d'au moins en faire circuler l'info et de tenter ainsi de la multiplier, elle trouvera probablement des oreilles de gens capables d'agir... alors si ça vous dit.... faite passer....


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